Diagnostic local de sécurité urbaine de l arrondissement. Tandem Villeray Saint-Michel Parc-Extension

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Diagnostic local de sécurité urbaine de l arrondissement. Tandem Villeray Saint-Michel Parc-Extension"

Transcription

1 Diagnostic local de sécurité urbaine de l arrondissement Villeray Saint-Michel Parc-Extension Réalisé par Élise Côté, chargée de projet Tandem Villeray Saint-Michel Parc-Extension Septembre 2006 Tandem VSP 7378, rue Lajeunesse, bureau 204 Montréal QC H2R 2H8 Tél. : (514) Téléc. : (514) Courriel : info@tandemvsp.ca Tandem VSP est un programme de la Ville de Montréal géré par le Centre de Loisirs communautaires Lajeunesse.

2 2 Remerciements Tandem VSP tient à remercier plusieurs personnes qui ont participé, de près ou de loin, à la réalisation du projet diagnostic de l arrondissement. Tout d abord, merci aux membres et anciens membres de l équipe Tandem VSP qui se sont impliqués dans différentes étapes de l étude : Alice, Marguerite Auguste, Victor Buzatu, Jean-François Charland, Amélie Daigle, Dium, Bruce El-Zayed, Dominique Garon, Thierry Joannette, Catherine Montour, Pascale Pauzé, Nadia Proulx, France Vallières et Georgia Vrakas. Un merci spécial aussi aux autres équipes Tandem de la Ville de Montréal, notamment à l équipe de Prévention NDG, qui ont permis, par leurs conseils, leur support et leur aide de réaliser la présente étude. Nous adressons aussi un remerciement spécial au personnel du Centre de Loisirs communautaires Lajeunesse et à la directrice générale, M me Marcelle Bastien. Tandem VSP tient aussi à remercier les membres du comité de suivi du diagnostic, sans qui un projet d une telle envergure n aurait pu être mené à terme. Un merci spécial à M me Danielle De Coninck, M. Serge Boulerice et M. Rémi Gagnon pour leur support et leur implication tout au long du projet. La participation d un comité de suivi pour un projet semblable mené dans Parc- Extension a aussi été mise à contribution dans le diagnostic de l arrondissement. Il importe donc de remercier aussi M. Michel Beaudin, M. Delfino Campanile, M me Nancy LeBlanc, M. Richard Vachon et M. Mathieu Vinette pour leur implication dans ce diagnostic. L intervention en matière de sécurité urbaine étant un processus qui vise à améliorer la sécurité du milieu en mettant à contribution les citoyens et tous les acteurs intéressés 1, la réalisation de cette étude n aurait été possible ou utile sans la participation des acteurs et des citoyens. Merci à tous les intervenants du quartier qui se sont impliqués dans le projet, que ce soit en distribuant des questionnaires auprès de leur clientèle, en fournissant des études ou des statistiques, en aidant à constituer des groupes de discussion, en participant à de tels groupes ou en servant d interprète. Merci à tous les citoyens du quartier qui nous ont ouvert leur porte lors de notre passage ou qui ont accepté de nous rencontrer par l entremise d organismes et de ressources du quartier, qui se sont montrés intéressés par l étude et qui ont pris le temps de compléter le questionnaire. Merci aussi à ceux qui se sont déplacés pour participer aux groupes de discussion tenus sur la sécurité. Finalement, nous tenons à remercier le Centre national de prévention du crime (CNPC) pour le soutien financier accordé dans le cadre du Programme de mobilisation des collectivités (PMC). 1 Sécurité dans les milieux de vie : Guide à l intention des municipalités (2 e édition). Gouvernement du Québec, 2001 ; p.14. ***Afin d alléger le texte, la forme masculine sera utilisée dans le présent rapport.

3 3 Table des matières 1. Le projet diagnostic 9 Objectifs du projet 10 Définition de la sécurité 10 Mise en place du projet et démarche de concertation 11 Limites de l étude Diagnostic local de sécurité du quartier Villeray 14 Les principaux acteurs en sécurité dans Villeray 15 o Le Service de police de la Ville de Montréal et la police de quartier 15 o Le Service de sécurité incendie de Montréal 16 o Tandem 17 o Le comité Prévention de la violence 17 o Le comité Jeunesse et gangs de rue 17 Le quartier Villeray, un survol 19 o Bref historique 19 o Description sociodémographique 19 o La criminalité 20 o Les incendies 22 La consultation des résidants du quartier par les questionnaires 24 o La méthodologie 24 o Le questionnaire 24 o L analyse et le traitement des données 25 o Présentation de l échantillon 25 La consultation des citoyens par les groupes de discussion 29 o Les thèmes abordés 29 o Les participants aux groupes de discussion 29 La consultation des intervenants de Villeray 31 o Les thèmes abordés 31 o Les participants aux groupes de discussion et aux entrevues individuelles 31 La vie de quartier 33 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 33 - Le sentiment d appartenance 33 - Le bruit 33 - La propreté des endroits publics 33 - L éclairage des lieux publics du quartier 34 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 34 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 35

4 4 o La vie de quartier en résumé 35 Les citoyens et la police 37 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 37 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 38 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 38 o Les citoyens et la police en résumé 39 La criminalité, les irritants et les inquiétudes des citoyens 40 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 40 - Le taux de criminalité 40 - Les problématiques du quartier 40 - Les principales craintes des répondants dans le quartier Villeray 42 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 45 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 46 o La criminalité, les irritants et les inquiétudes des citoyens en résumé 46 Le sentiment de sécurité dans les lieux publics de Villeray 48 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 48 - Les lieux insécurisants du quartier Villeray 48 - Les parents et le sentiment de sécurité dans les parcs du quartier 53 - Les endroits insécurisants du quartier : questions ouvertes 54 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 56 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 57 o Le sentiment de sécurité dans les lieux publics de Villeray en résumé 58 La victimisation et la dénonciation 60 o La victimisation 60 o La dénonciation 61 o La victimisation et la dénonciation en résumé 62 Les mesures préventives 63 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 63 - Les mesures de sécurité en lien avec la prévention des incendies 63 - La sécurité domiciliaire 63 - L adoption de moyens de protection 64 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 66 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 67 o Les mesures préventives en résumé 67

5 5 Les principaux constats qui se dégagent du diagnostic du quartier Villeray 69 o Quelques pistes de réflexion Diagnostic local de sécurité du quartier Saint-Michel 71 Les principaux acteurs en sécurité dans Saint-Michel 72 o Le Service de police de la Ville de Montréal et la police de quartier 72 o Le Service de sécurité incendie de Montréal 73 o Tandem 73 o L Action sécurité qualité de vie Saint-Michel Est 74 Le quartier Saint-Michel, un survol 76 o Bref historique 76 o Description sociodémographique 76 o La criminalité 77 o Les incendies 80 La consultation des résidants du quartier par les questionnaires 81 o La méthodologie 81 o Le questionnaire 82 o L analyse et le traitement des données 82 o Présentation de l échantillon 83 La consultation des citoyens de Saint-Michel par les groupes de discussion 86 o Les thèmes abordés 86 o Les participants aux groupes de discussion et aux entrevues individuelles 86 La consultation des intervenants de Saint-Michel 88 o Les thèmes abordés 88 o Les participants aux groupes de discussion et aux entrevues individuelles 88 La vie de quartier 90 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 90 - Le sentiment d appartenance 90 - Le bruit 90 - La propreté des endroits publics 91 - L éclairage des lieux publics du quartier 91 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 92 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 93 o La vie de quartier en résumé 94 Les citoyens et la police 95 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 95

6 6 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 95 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 96 o Les citoyens et la police en résumé 97 La criminalité, les irritants et les inquiétudes des citoyens 99 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 99 - Le taux de criminalité 99 - Les problématiques du quartier 99 - Les principales craintes des répondants dans le quartier Saint-Michel 101 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 104 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 105 o La criminalité, les irritants et les inquiétudes des citoyens en résumé 106 Le sentiment de sécurité dans les lieux publics de Saint-Michel 108 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires Les lieux insécurisants du quartier Saint-Michel Les parents et le sentiment de sécurité dans les parcs du quartier Les endroits insécurisants du quartier : questions ouvertes 113 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 115 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 116 o Le sentiment de sécurité dans les lieux publics de Saint-Michel en résumé 116 La victimisation et la dénonciation 118 o La victimisation 118 o La dénonciation 119 o La victimisation et la dénonciation en résumé 120 Les mesures préventives 121 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires Les mesures de sécurité en lien avec la prévention des incendies La sécurité domiciliaire L adoption de moyens de protection 122 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 124 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 125 o Les mesures préventives en résumé 125 Les principaux constats qui se dégagent du diagnostic du quartier Saint-Michel 127 o Quelques pistes de réflexion 128

7 7 4.Diagnostic local de sécurité du quartier Parc-Extension 129 Les principaux acteurs en sécurité dans Parc-Extension 130 o Le Service de police de la Ville de Montréal et la police de quartier 130 o Le Service de sécurité incendie de Montréal 131 o Tandem 131 o Le Comité de prévention en délinquance 132 Le quartier Parc-Extension, un survol 133 o Bref historique 133 o Description sociodémographique 133 o La criminalité 134 o La sécurité routière 137 o Les incendies 138 La consultation des résidants du quartier par les questionnaires 139 o La méthodologie 139 o Le questionnaire 139 o L analyse et le traitement des données 140 o Présentation de l échantillon 140 La consultation des citoyens de Parc-Extension par les groupes de discussion 144 o Les thèmes abordés 144 o Les participants aux groupes de discussion et aux entrevues individuelles 144 La consultation des intervenants de Parc-Extension 146 o Les thèmes abordés 146 o Les participants aux groupes de discussion et aux entrevues individuelles 146 La vie de quartier 148 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires Le sentiment d appartenance Le bruit La propreté des endroits publics L éclairage des lieux publics du quartier 149 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 150 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 151 o La vie de quartier en résumé 151 Les citoyens et la police 153 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires 153 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 153 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 154

8 8 o Les citoyens et la police en résumé 155 La criminalité, les irritants et les inquiétudes des citoyens 156 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires Le taux de criminalité Les problématiques du quartier Les principales craintes des répondants dans le quartier Parc-Extension 158 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 162 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 163 o La criminalité, les irritants et les inquiétudes des citoyens en résumé 163 Le sentiment de sécurité dans les lieux publics de Parc-Extension 165 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires Les lieux insécurisants du quartier Parc-Extension Les parents et le sentiment de sécurité dans les parcs du quartier Les endroits insécurisants du quartier : questions ouvertes 170 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 171 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 172 o Le sentiment de sécurité dans les lieux publics de Parc-Extension en résumé 172 La victimisation et la dénonciation 174 o La victimisation 174 o La dénonciation 175 o La victimisation et la dénonciation en résumé 176 Les mesures préventives 177 o Les résultats obtenus grâce aux questionnaires Les mesures de sécurité en lien avec la prévention des incendies La sécurité domiciliaire L adoption de moyens de protection 178 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion de citoyens 180 o Les résultats obtenus grâce aux groupes de discussion d intervenants 181 o Les mesures préventives en résumé 181 Les principaux constats qui se dégagent du diagnostic du quartier Parc-Extension 183 o Quelques pistes de réflexion Bibliographie 185

9 1. Le projet diagnostic 9

10 10 Le projet diagnostic La présente étude, le diagnostic de sécurité des trois quartiers de l arrondissement Villeray Saint-Michel Parc-Extension, a été réalisée par Tandem Villeray Saint-Michel Parc-Extension (Tandem VSP), le Programme montréalais de soutien à l action citoyenne en sécurité urbaine géré par le Centre de Loisirs communautaires Lajeunesse. Le diagnostic est un projet pilote mené dans plusieurs arrondissements de l île de Montréal de façon quasi simultanée. La présente étude a ainsi fait l objet d une demande de subvention auprès du Centre national de prévention du crime à l automne Objectifs du projet Le diagnostic est un portrait de la situation qui prend en compte les données objectives (statistiques officielles) et subjectives (perception des citoyens et des intervenants) en lien avec la sécurité dans les quartiers dans le but de proposer une interprétation réaliste de la situation. Le but ultime de l étude diagnostique est de rassembler les perceptions des citoyens, celles des intervenants ainsi que les statistiques officielles dans un même document qui sera mis à la disposition de tous les citoyens, intervenants et acteurs du quartier, et qui servira à la mise en place des programmes touchant à la sécurité et à la prévention dans l arrondissement. De façon plus spécifique, cette étude a pour but : - D améliorer, dynamiser, renforcer et orienter les actions de prévention et de sécurité mises en place dans les trois quartiers ; - d impliquer les partenaires et citoyens dans une démarche concertée sur la problématique de la sécurité urbaine dans les lieux publics; - de colliger les informations objectives disponibles; - de colliger les informations subjectives par des groupes de discussion et des sondages auprès des citoyens; - de proposer des pistes de réflexion pour améliorer la sécurité et le sentiment de sécurité des citoyens de l arrondissement. Définition de la sécurité Tel que mentionné dans le Guide à l intention des municipalités produit par le Gouvernement du Québec, la sécurité est essentielle: La sécurité est indispensable à la vie quotidienne, car elle permet à l individu et à la communauté de réaliser ses aspirations. L absence de sécurité entraîne des problèmes qui se manifestent de plusieurs façons : blessures, violence, criminalité, suicides, situations de crise, sinistres, etc. Outre les inquiétudes qu ils engendrent chez les citoyens et les

11 11 citoyennes, ces problèmes génèrent aussi des conséquences individuelles, collectives et économiques importantes qui sont souvent interreliées. 1 Bien qu essentielle, la sécurité est toutefois un concept vaste comprenant plusieurs facettes et pouvant être interprétée selon différents barèmes. Par exemple, alors que certains définissent la sécurité en terme d absence de criminalité ou de violence, d autres l associent automatiquement avec la satisfaction des besoins primaires ou avec l aspect financier et la sécurité d emploi 2. Puisque la présente étude se veut un diagnostic de sécurité, il importe avant toute chose d ancrer la démarche sur une définition précise et concertée de la sécurité. La définition retenue est donc celle du Gouvernement du Québec, selon laquelle la sécurité est une «situation où les dangers d ordre matériel, physique ou moral sont contrôlés de manière à préserver la santé et le bienêtre des individus et de la communauté 3». La sécurité fait donc référence à un climat de cohésion, de paix sociale et d équité dans lequel les citoyens cohabitent de façon harmonieuse. Cela dit, cette définition permet de diviser le concept de sécurité en deux composantes, soit la sécurité réelle et le sentiment de sécurité. La sécurité réelle, la composante objective de la sécurité, est en lien avec les faits (ex. : le nombre de délits commis dans un secteur donné, les risques d incendies, etc.). Le sentiment de sécurité, la composante subjective de la sécurité, se rapporte à ce qu éprouvent les citoyens au regard de leur sécurité (crainte, peur, inconfort), que ces sentiments soient fondés ou non. L arrondissement Villeray Saint-Michel Parc-Extension est composé de trois quartiers aux réalités très distinctes. Ainsi, il nous paraissait impensable de réaliser un seul diagnostic pour tout l arrondissement. Vous trouverez donc, dans le présent document, les diagnostics réalisés dans Villeray, dans Saint- Michel et dans Parc-Extension. Mise en place du projet et démarche de concertation Afin de privilégier une approche de concertation, un comité du suivi constitué d acteurs concernés par la sécurité urbaine dans les lieux publics de l arrondissement a été formé. Le comité de suivi était formé de quatre membres : M. Serge Boulerice (commandant, PDQ 33), M me Élise Côté (chargée de projet, Tandem VSP), M me Danielle de Coninck (conseillère en développement communautaire pour l'arrondissement Villeray Saint Michel Parc Extension) et M. Rémi Gagnon (chef de section prévention incendie, Service de sécurité incendie Divison 20). 1 Sécurité dans les milieux de vie : Guide à l intention des municipalités (2 e édition). Gouvernement du Québec, 2001 ; p.7. 2 Idem, p Idem, p.15.

12 12 Les membres de ce comité se sont réunis trois fois entre juin 2005 et juin 2006 afin de discuter de plusieurs aspects de la présente étude et ont été en constante communication au cours de l année. Entre autres, les membres de ce comité ont fourni des données sur la problématique, participé à l élaboration des outils de consultation de la population (le questionnaire sur la sécurité et les groupes de discussion), participé au choix de la méthode de distribution du questionnaire et proposé les groupes cibles pour la réalisation des groupes de discussion. Limites de l étude La présente étude, comme toutes les études, comporte certaines limites qu il importe de mentionner. La première limite à souligner est la difficulté que Tandem VSP a eu lors de la cueillette de données à rejoindre les citoyens des différentes communautés culturelles. Malgré nos efforts considérables (distribution de questionnaires par l entremise d organismes divers, annonces dans les journaux de quartier, annonces à la radio), peu d entre eux se sont montrés intéressés par notre étude. Il aurait été intéressant de pouvoir comparer les réponses des citoyens immigrants avec celles des citoyens nés au Canada pour les quartiers de Villeray et Saint-Michel, mais le trop petit nombre de répondants immigrants ne nous permettait pas de le faire. Aussi, puisque nous avons dû faire appel à plusieurs ressources de l arrondissement pour trouver des répondants, l échantillon de ces trois diagnostics ne peut pas être considéré comme un échantillon totalement aléatoire. Selon des règles méthodologiques rigoureuses, un échantillon ne peut être considéré comme étant représentatif d une population s il n est pas totalement aléatoire. Toutefois, il importe de souligner que ces diagnostics rassemblent l opinion de 640 personnes qui habitent l arrondissement, et qu en tout 68,9% des répondants ont été sélectionnés de façon aléatoire 1. Les groupes de discussion dans les trois quartiers ont été difficiles à former. Idéalement, les groupes auraient dû être constitués de citoyens qui ne se connaissaient pas. Toutefois, bien que des invitations aient été distribuées à la sortie des stations de métro, dans les rues du quartier et dans les journaux locaux, nous n avons eu d autre choix que de passer par des groupes existants pour rencontrer les gens. Cependant, lors de la réalisation des groupes, nous nous sommes assurés que chaque personne ait la chance d exprimer ses opinions et que les discussions se déroulent dans un climat de respect. Il aurait bien sûr été très intéressant de pouvoir rencontrer tous les intervenants qui oeuvrent dans chacun des trois quartiers de l arrondissement. Toutefois, plusieurs ont un horaire très chargé et d autres n étaient tout simplement pas intéressés à participer à l étude. Cela dit, nous avons tenté d avoir au moins un représentant des différentes clientèles desservies par les ressources et organismes des trois quartiers. 1 73,9% pour Villeray, 75,9% pour Saint-Michel et 47,9% pour Parc-Extension.

13 Finalement, il importe de mentionner que le diagnostic des quartiers est en quelque sorte une photo des quartiers prise à un moment précis. Plusieurs événements hors de notre contrôle peuvent avoir influencé les réponses des répondants (arrestation médiatisée dans le quartier, diffusion d un reportage sur le quartier, publications de statistiques sur la criminalité, etc.) ou même les fluctuations en lien avec le statut socio-économique des citoyens (hausse du coût de la vie, hausse du taux de chômage, etc.). Toutefois, de nouveaux événements continueront d influencer les taux de criminalité ainsi que la perception qu ont les citoyens de leur quartier. Dans cette optique de portrait temporellement défini, le diagnostic ne pouvait s étendre sur une période de temps plus longue. 13

14 14 2. Diagnostic local de sécurité du quartier Villeray Quartier Villeray

15 15 Les principaux acteurs en sécurité dans Villeray En cas de problèmes en lien avec la sécurité dans le quartier Villeray, les citoyens peuvent communiquer avec trois acteurs principaux, soit le Service de police de la Ville de Montréal, le Service de sécurité incendie de Montréal et Tandem. Le comité de Prévention de la violence et le comité Jeunesse et gangs de rue sont aussi des acteurs importants en sécurité dans le quartier Villeray. Le Service de police de la Ville de Montréal et la police de quartier La mission du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) consiste à maintenir la paix, l'ordre et la sécurité publique, à prévenir et réprimer le crime et les infractions aux lois ou aux règlements pris par les autorités municipales et à en rechercher les auteurs. Pour réaliser cette mission, le SPVM assure la sécurité des personnes et des biens, protège les droits et les libertés des citoyens, respecte les victimes en étant attentif à leurs besoins et coopère avec la communauté dans le respect du pluralisme culturel. On retrouve dans le quartier Villeray deux postes de quartier (PDQ): le PDQ 31 Ouest (7920 Boul. Saint-Laurent) et le PDQ 31 Est (8151 rue Rousselot). Ces deux postes sont dirigés par le commandant Stéphane Bélanger. L équipe totale du PDQ 31 est composée de 61 personnes autorisées comme effectif. Durant l été, plusieurs cadets policiers se joignent à l équipe du PDQ 31. Ces cadets assurent une présence policière dans les parcs et les lieux publics du quartier. Tous les policiers du PDQ 31 parlent le français. Afin de mieux servir la population du quartier, plusieurs agents parlent l anglais et on retrouve dans l équipe du PDQ 31 des policiers qui parlent l espagnol, le grec, l italien et le créole. Les objectifs du PDQ 31 pour l année en cours sont 1 : 1) Augmenter le sentiment de sécurité des citoyens et des commerçants 2) Améliorer la sécurité routière des piétons et des automobilistes 3) Maintenir un environnement paisible et sûr dans le quartier Villeray 4) Améliorer la qualité des services offerts aux citoyens 5) Rendre les services plus accessibles, notamment par le moyen de deux journées portes ouvertes annuellement 6) Contrer le phénomène lié aux gangs de rue 7) Collaborer avec les organismes susceptibles d améliorer la qualité de vie des citoyens du quartier Villeray 1 Tiré du microsite du PDQ 31. Quartier Villeray

16 16 Les policiers du PDQ 31 offrent aux résidants de Villeray plusieurs services visant à assurer leur sécurité et à augmenter leur sentiment de sécurité dans le quartier : Patrouille (en voiture, en vélo, à pied) Prévention du crime Intervention jeunesse (conférences sur le taxage, phénomène des gangs de rue, prévention auprès des écoliers) Relations avec la communauté et les clientèles particulières Gestion des passages pour écoliers Promotion et prévention pour contrer les accidents de la circulation routière Opération par programme en fonction des problèmes du quartier Réseautage/partenariat Collaboration opérationnelle interunités Kiosques et présence policière au centre commercial et dans les artères commerciales Vérification des sièges d'auto pour enfant Burinage de vélos Prêt de burins Le Service de sécurité incendie de Montréal Le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) est un acteur important en terme de sécurité urbaine dans le quartier Villeray. Le SIM emploie 2700 personnes, dont 2300 pompiers répartis dans les 65 casernes du territoire montréalais 1. Le SIM a pour mission de : Sauvegarder la vie, de protéger les biens, de préserver l environnement des citoyens et des visiteurs par la prévention, l éducation du public, l implication communautaire et par des interventions lors d incendies, d urgences médicales ou de toutes autres situations d urgence, contribuant ainsi à la sécurité des personnes, à la conservation du patrimoine et au développement durable de la communauté montréalaise 2. Située au 795 rue Jarry Est, la caserne 37 dessert le territoire de Villeray. L équipe de la caserne 37 est composée de quatre groupes de travail (huit pompiers par groupe), qui veillent à la protection des citoyens 24 heures par jour, sous la responsabilité du chef de division Sylvain Grimard. La caserne 37 possède une autopompe et un véhicule de protection. De plus, les agents de la section prévention sont présents du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h Tiré du site du SIM. 2 Idem. Quartier Villeray

17 17 Tandem Tandem, le Programme montréalais de soutien à l action citoyenne en sécurité urbaine, travaille avec les citoyens à la recherche de solutions aux problèmes de sécurité urbaine dans plusieurs arrondissements de l île de Montréal. Dans l arrondissement Villeray Saint-Michel Parc-Extension, le programme Tandem (Tandem VSP) est géré par le Centre de Loisirs communautaires Lajeunesse. Tandem VSP offre une grande variété d actions personnalisées en matière de prévention de la criminalité et de sécurité, tant au niveau résidentiel que communautaire et public. Les visites-conseils à domicile, les services-conseils téléphoniques, les marches exploratoires et le burinage des biens sont quelques exemples de ces actions. Tandem VSP mobilise aussi les citoyens et soutient leurs initiatives visant à contrer la criminalité et à augmenter le sentiment de sécurité (ex. : comité de résidants, surveillance entre voisins, animations de ruelle, etc.). L équipe de base de Tandem VSP est composée de trois conseillers (chacun attitré à un quartier de l arrondissement), d une directrice et d une adjointe administrative. À cette équipe s ajoute une chargée de projet ainsi que plusieurs stagiaires de disciplines variées. Le conseiller de Villeray travaille en partenariat avec plusieurs organismes du quartier et s implique dans différentes tables et comités concernés par la sécurité et l amélioration des conditions de vie des citoyens dans Villeray. Le comité Prévention de la violence Le comité de prévention de la violence relève de la Table de concertation jeunesse Villeray et La Petite-Patrie (TCJVPP). Depuis plusieurs années, il permet de réunir différents acteurs préoccupés par la problématique et provenant des deux quartiers. Au nombre des principaux membres de ce comité figurent le CLSC Villeray, Tandem Rosemont Petite-Patrie et le Centre In Afu. Les plus récentes réalisations de ce comité sont le développement d une «boîte à outils» et d un atelier pour prévenir le taxage et l intimidation, de même qu une recherche exploratoire afin d évaluer les problématiques d hypersexualisation et de sexualisation précoce chez les jeunes. Le comité Jeunesse et gangs de rue Le comité Jeunesse et gangs de rue relève aussi de la Table de concertation jeunesse Villeray et La Petite-Patrie (TCJVPP). Le comité Jeunesse et gangs de rue est d abord et avant tout un lieu d échange et de réseautage entre différents chercheurs et intervenants préoccupés par le sujet. Parmi les membres de ce comité, on retrouve entre autres des représentants d écoles secondaire (Père-Marquette, Lucien-Pagé, Henri-Julien, etc.), les responsables du projet «Tu veux sortir de ta gang?», PACT de rue, la Piaule, Jeunesse 2000, le projet d intervention Rousselot, la Maisonnée, le Bureau de la communauté haïtienne de Montréal, les Centres Jeunesse de Montréal (CJM- IU) et le SPVM. Quartier Villeray

18 18 Les membres se réunissent environ quatre fois par année. Essentiellement, il vise à prévenir l adhésion des jeunes aux gangs criminalisés, à faire la promotion des gangs qui ne favorisent pas l expression de la délinquance et à aider les jeunes qui sont affiliés aux gangs ou qui gravitent autour à s en sortir. Quartier Villeray

19 19 Le quartier Villeray, un survol Bref historique 1 Il y a plus de 100 ans, on retrouvait dans le quartier Villeray (autrefois un village) des terres agricoles ainsi que plusieurs carrières, dont la plus importante située à l emplacement de l actuel parc Villeray. À ces terres et carrières se joindront par la suite plusieurs usines de construction et de réparation de tramways. Suite à la Première Guerre Mondiale, plusieurs nouveaux logements enrichissent le paysage du village et de nombreux Italiens s installent dans Villeray. Dans les années 1970, près du quart de la population de Villeray quitte pour la banlieue. De nombreux immigrants en provenance d Haïti, de l Asie, de l Afrique ainsi que de l Amérique centrale et de l Amérique du sud s installent alors dans le quartier. Description sociodémographique 2 Villeray est le quartier situé au centre de l arrondissement Villeray Saint- Michel Parc-Extension. Le quartier Villeray est délimité à l ouest par la voie ferrée du CP (qui le coupe du quartier Parc-Extension), à l est par la rue de Lorimier (frontière du quartier Saint-Michel), au nord par l autoroute Métropolitaine et au sud par la rue Jean-Talon. Selon le dernier recensement (2001), le quartier Villeray abrite personnes, soit 38% de la population totale de l arrondissement. La densité de la population du quartier Villeray, soit habitants par km 2, est plus de trois fois supérieure à la moyenne montréalaise. La majorité des ménages du quartier (42%) est composée d une seule personne. En 2001, le quartier Villeray abrite familles. Le nombre moyen d enfants par famille est de 1,0, soit un nombre moyen inférieur à la moyenne montréalaise qui est de 1,1 enfant par famille. Le pourcentage de la population née hors Canada dans Villeray est de 29%, soit légèrement plus que le pourcentage d immigrants sur l île de Montréal (28%), mais moins élevé que le pourcentage d immigrants de l arrondissement. Les immigrants du quartier proviennent principalement de l Italie, du Vietnam, du Portugal, d Haïti et de France. Vingt-quatre pourcent des gens qui habitent le quartier sont considérés comme étant des minorités visibles, principalement des Noirs, des Latino-américains, des Arabes, des Asiatiques du sud-est et des Chinois. Le français est la langue maternelle de 64% de la population du quartier, alors que 3% seulement considèrent l anglais comme étant leur langue maternelle. Les langues maternelles, autres que le français, les plus populaires parmi les 1 À moins d avis contraire, les informations proviennent du Groupe de travail sur les portraits des quartiers Villeray, Saint-Michel et Parc-Extension (2004). 2 Idem Quartier Villeray

20 20 habitants du quartier sont l italien, l espagnol et le portugais. Le français est aussi de loin la langue la plus parlée à la maison (79%). En 2000, le revenu total moyen des habitants de Villeray (21 678$) est supérieur à celui des habitants de l arrondissement mais inférieur à celui de l île de Montréal (28 205$). Le revenu moyen des ménages du quartier est de $, ce qui est encore une fois supérieur au revenu moyen des ménages de l arrondissement, mais inférieur à la moyenne montréalaise. Selon les statistiques de 2003, environ 6768 personnes du quartier (y compris les enfants) vivent de la sécurité du revenu. En moyenne, les habitants du quartier Villeray sont plus scolarisés que ceux de l arrondissement, mais moins scolarisés que la population montréalaise. En fait, seulement 20% de la population n a pas atteint la 9 e année alors que 26% a entrepris ou complété des études universitaires. La criminalité 1 On retrouve dans le quartier Villeray un nombre impressionnant d adolescents. En fait, le quartier se situe au 17 e rang sur les 39 quartiers du territoire montréalais. On retrouve aussi dans le quartier un nombre deux fois plus élevé de personnes âgées de 15 à 34 ans que la moyenne des quartiers du territoire montréalais : c est dans cette catégorie d âge que l on retrouve «la majorité des gens qui commettent des crimes» 2. Figure 1 : La criminalité dans le quartier Villeray Crimes contre la propriété Autres infractions au Code Criminel Crimes contre la personne Infractions aux règlements municipaux Tel qu illustré dans la figure 1, les données officielles permettent de constater que les crimes contre la propriété sont de loin les plus fréquents dans le quartier Villeray. En moyenne, 2481 crimes contre la propriété ont été commis 1 Il importe toutefois de souligner que les données présentées dans cette section sont les statistiques officielles du SPVM. Cela dit, elles ne tiennent pas compte de ce qu il est convenu d appeler le chiffre noir de la criminalité, soit les actes criminels qui ne sont pas dénoncés ou rapportés aux autorités policières. 2 Profil de quartier 2004 : Quartier Ces données proviennent des Bilans annuels du SPVM. Quartier Villeray

21 21 annuellement entre les années 2001 et 2004 sur le territoire de Villeray 1. Le nombre moyen de crimes contre la propriété enregistré annuellement entre 2001 et 2004 dans Villeray (2481) est supérieur à ceux des quartiers Parc- Extension (1153) et Saint-Michel (2326). Le taux moyen 2 de crimes contre la propriété enregistré entre les années 2001 et 2004 dans Villeray (45,3/1000 habitants) est aussi de beaucoup supérieur à celui de Parc-Extension (36,7/1000 habitants) et de Saint-Michel (39,2/1000 habitants). Les infractions de cette catégorie les plus fréquentes sont, et ce de 2000 à 2004, les vols simples (principalement des vols d objets laissés dans les véhicules et des vols de véhicules 3 ) et les introductions par effraction. Les crimes contre la personne sont le deuxième type d infraction le plus fréquemment enregistré dans le quartier Villeray. En moyenne 4, 853 crimes contre la personne ont été commis annuellement entre les années 2001 et 2004 sur le territoire de Villeray, comparativement à 532 dans Parc-Extension et 960 dans Saint-Michel. Le taux moyen de crimes contre la personne dans Villeray entre 2001 et 2004 (15,6/1000 habitants) est toutefois inférieur à ceux de Parc-Extension (16,9/1000 habitants) et de Saint-Michel (16,2/1000 habitants). Les crimes contre la personne les plus fréquents dans le quartier sont les voies de faits simples 5. En ce qui a trait plus particulièrement aux crimes sexuels, une moyenne de 56 agressions sexuelles a été enregistrée annuellement dans le quartier Villeray entre les années 2001 et 2004 inclusivement 6. En moyenne, pour les années 2001 à 2004, le taux d agressions sexuelles enregistré dans Villeray (1,0/1000 habitants) est identique à celui de Saint-Michel et supérieur à celui de Parc-Extension (0,6/1000 habitants). D ailleurs, Villeray est l un des quartiers du territoire montréalais où le taux d agressions sexuelles était parmi les plus élevés en 2004 (5 ième rang sur 39) 7. Tel que mentionné par le lieutenant du PDQ 31, la plupart des agressions sexuelles enregistrée dans le quartier a été commise sur une adolescente ou une femme adulte, par un proche ou une connaissance de la victime et dans un lieu privé. Tel qu illustré dans la figure 1, les infractions de type autres infractions au Code Criminel (prostitution, infractions relatives aux armes à feu, infractions contre l administration de la loi et de la justice, etc.) arrivent en troisième place en terme de nombre d infractions enregistré dans Villeray, avec une moyenne annuelle de 266 infractions entre les années 2001 et Le taux moyen de crimes de type autres infractions au Code Criminel dans Villeray 1 Moyenne obtenue en additionnant le nombre de crimes contre la propriété enregistré pour chaque année (de 2001 à 2004) et en le divisant par quatre. 2 Les taux moyens sont calculés en tenant compte de la moyenne annuelle d infractions enregistrée entre 2001 et 2004 par rapport à la population de chaque quartier (Recensement 2001). 3 Tel que mentionné par le lieutenant du Poste de quartier Moyenne obtenue en additionnant le nombre de crimes contre la personne enregistré pour chaque année (de 2001 à 2004) et en le divisant par quatre. 5 Tel que mentionné par le lieutenant du Poste de quartier Moyenne obtenue en additionnant le nombre d agressions sexuelles enregistré pour chaque année (de 2001 à 2004) et en le divisant par quatre. 7 Profil de quartier 2004 : Quartier Moyenne obtenue en additionnant les nombre de crimes enregistré pour chaque année (de 2001 à 2004) et en le divisant par quatre. Quartier Villeray

22 22 entre 2001 et 2004 est de 4,9/1000 habitants. Celui-ci est inférieur aux taux enregistrés dans Parc-Extension (6,4/1000 habitants) et Saint-Michel (6,3/1000 habitants). Parmi les infractions appartenant à cette catégorie, les infractions les plus fréquemment enregistrées dans le quartier sont le bris de conditions, le bris de probation et la liberté illégale. Le nombre d infractions aux règlements municipaux enregistré annuellement varie de façon considérable dans Villeray entre 2001 et Le PDQ 31 a enregistré une moyenne annuelle de 32 infractions de ce type entre les années 2001 et 2004, comparativement à 63 pour Parc-Extension et à 57 pour Saint-Michel. En comparaison avec les autres quartiers de l arrondissement, Villeray a enregistré le taux moyen le plus faible d infractions aux règlements municipaux entre les années 2001 et 2004, avec un taux moyen de 0,6/1000 habitants, alors que Parc-Extension et Saint-Michel ont enregistré des taux respectifs de 2,0 et 1,0 par 1000 habitants. La majorité de ces infractions concerne la présence de citoyens dans les parcs après les heures de fermeture, la présence de chiens sans laisse ainsi que la présence de citoyens qui dorment sur les bancs ou les tables de parcs. Finalement, en 2005, 57 infractions en lien avec les stupéfiants 1 ont été enregistrées dans le quartier Villeray, comparativement à 30 en 2003 et 62 en Tel que mentionné par le lieutenant du PDQ 31, l infraction de cette catégorie la plus fréquemment enregistrée dans Villeray est la possession simple de drogues douces (principalement de marijuana). En 2005, Villeray a enregistré un taux 2 d infractions en lien avec les stupéfiants de 1,0/1000 habitants soit un taux moins élevé que Parc-Extension (1,5/1000 habitants) mais plus élevé que Saint-Michel (0,8/1000 habitants). En ce qui a trait aux gangs de rue, le lieutenant du PDQ 31 affirme qu elles sont peu présentes dans le quartier Villeray. En effet, bien qu il semble que quelques membres de gangs de rue circulent dans le quartier Villeray, ceux-ci n habitent pas le quartier et il n y a que très peu d événements criminels en lien avec leur présence. La station de métro Jarry fait d ailleurs l objet d une attention policière particulière pour prévenir ou contrer la présence de membres de gangs de rue. Les incendies 3 Depuis les trois dernières années (2003 à 2005), il y a eu dans le quartier Villeray une moyenne annuelle de 40 feux de bâtiments et d environ 194 feux autres que des feux de bâtiments (ex. : feux de véhicules, feux de déchets, etc.). Au cours des trois dernières années, les pompiers de Villeray ont effectué une moyenne annuelle de 1011 sorties (feux de bâtiments, feux 1 Les données rapportées pour cette catégorie d infraction proviennent du tableau Évolution de la criminalité Région Nord pour la période du 1 er janvier au 31 janvier En cas de disparité entre les données de ce tableau pour l année 2005 et celles du Bilan annuel 2005 du SPVM, ces dernières auront priorité. 2 Ces taux sont calculés en tenant compte du nombre d infractions enregistré par rapport à la population de chaque quartier (Recensement 2001). 3 Informations fournies par la Divison 20. Quartier Villeray

23 23 autres, fausses alertes). Les principales causes d incendies dans le quartier sont les feux de cuisson. Quartier Villeray

24 24 La consultation des résidants du quartier par les questionnaires La méthodologie Au total, 432 questionnaires ont été distribués dans le quartier entre les mois de juillet et décembre Parmi ceux-ci, 173 ont été distribués lors de divers événements dans le quartier (fêtes de ruelles, fête de Villeray Est, réunion de parents de l école Sainte-Cécile, café-causerie, épluchette de blé d Inde d Anie Samson) et grâce aux annonces parues dans le Progrès Villeray. De plus, 259 questionnaires ont été distribués lors de porte-à-porte dans le quartier Villeray. Dans les deux cas, les répondants qui acceptaient de compléter le questionnaire se voyaient remettre le questionnaire ainsi qu une enveloppe retour pré-adressée et pré-affranchie, et devaient nous retourner le questionnaire complété par la poste. Cette méthode de cueillette de données quantitatives a été choisie en raison de son coût minime, mais surtout parce que la distribution du questionnaire nous a permis d avoir un contact direct avec les résidants du quartier et de faire connaître Tandem VSP. Cette méthode s est avérée très efficace dans le quartier Villeray, puisque 74,5% des citoyens rencontrés lors du porte-à-porte et ayant accepté de prendre le questionnaire nous l ont retourné par la poste. Cette méthode à elle seule nous a permis de rencontrer plus de 411 résidants du secteur et d en informer plus de 2640 sur l existence du diagnostic à l aide de messages laissés dans les boîtes aux lettres des gens absents lors de notre passage. En tout, 73,9% des citoyens ayant complété le questionnaire ont été rejoints par le porte-à-porte (193 répondants), alors que 26,1% (68 répondants) ont reçu le questionnaire par l entremise d organismes ou lors d événements spéciaux. L échantillon total est donc composé de 261 répondants, ce qui donne un taux de réponse total très élevé de 60,4%. De plus, la cueillette de données a été réalisée en tenant compte des trois secteurs informels du quartier Villeray : Ouest 1, Centre 2 et Est 3. Le questionnaire 4 Le questionnaire utilisé pour la présente étude a été développé par Tandem VSP, en collaboration avec les membres du comité de suivi du diagnostic. Le questionnaire est composé de cinq sections. La première section comporte des 1 Délimité par la rue Jean-Talon, le boulevard Métropolitain, la voie ferrée et l avenue De Gaspé. 2 Délimité par la rue Jean-Talon, le boulevard Métropolitain, la rue de Gaspé et la rue Rousselot. 3 Délimité par la rue Bélanger, le boulevard Métropolitain, la rue Rousselot et la rue D Iberville. 4 Voir Annexe I. Quartier Villeray

25 25 questions générales dont le sexe, le statut de locataire ou propriétaire, ainsi que le nombre d enfants et d adultes qui résident avec le répondant. La deuxième section comporte plusieurs questions sur la vie dans le quartier Villeray. On y trouve des questions en lien avec le sentiment d appartenance au quartier, avec l éclairage et la propreté des lieux publics, la perception et la satisfaction face au travail des policiers, les incivilités et les actes criminels dont les citoyens sont témoins dans le quartier et le sentiment général de sécurité des citoyens dans différents lieux publics. La troisième section comporte des questions en lien avec les expériences de victimisation des citoyens et la satisfaction des citoyens vis-à-vis le traitement des plaintes par la police. La quatrième section (Sécurité) comprend des questions portant sur la prévention des incendies et sur les moyens pris par les citoyens pour assurer leur protection et celle de leurs biens. La dernière section (Renseignements personnels) est constituée de questions en lien avec le pays d origine, le sentiment d appartenance à un groupe ethnique, l âge, le revenu annuel et le niveau de scolarité. L analyse et le traitement des données Les données amassées ont été compilées et analysées à l aide du logiciel SPSS Afin de fournir les informations les plus précises possible, des analyses comparatives ont été réalisées selon le sexe (hommes/femmes), le groupe d âge (35 ans et moins/36 ans et plus) et selon le secteur du quartier (Ouest/Centre/Est) des répondants. À moins d avis contraire, seuls les sujets ayant répondu aux questions comprises dans les différents tableaux sont inclus dans les analyses. Il sera question, tout au long du présent rapport, de la présence ou de l absence d une différence statistiquement significative entre les groupes (sexe, âge, secteur). Une différence est jugée statistiquement significative lorsque les analyses statistiques révèlent qu elle a 5% ou moins de chance d être due au hasard. Présentation de l échantillon 1 L échantillon de 261 personnes est composé de 166 femmes et de 95 hommes qui habitent le quartier Villeray. Parmi ces répondants, 74 habitent le secteur Ouest du quartier, 98 habitent le secteur Centre et 76 habitent l Est. Bien qu en moyenne, les répondants habitent le quartier depuis 15,7 ans (é.- t.=16,0), 32,4 % des répondants y résident depuis 5 ans ou moins et 52,6% depuis 10 ans ou moins. Parmi les répondants, 54,0% sont des locataires et 7,3% affirment avoir l intention de déménager hors du quartier au cours de la prochaine année. 1 La présentation de l échantillon ne se veut pas un portrait sociodémographique de la population du quartier et ne doit pas être interprétée de la sorte. Elle permet seulement d avoir une meilleure connaissance du groupe de citoyens qui a répondu au questionnaire. Quartier Villeray

26 26 Figure 2 : Âge des répondants selon le sexe. 40,0% 35,0% total femmes hommes 30,0% 25,0% 20,0% 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% ans ans ans ans ans 66 ans et plus refusent de répondre En moyenne, les répondants sont âgés entre 36 et 55 ans. Cela dit, la figure 2 démontre que l échantillon est composé de 4,2% de jeunes âgés entre 13 et 17 ans, de 5,7% de ans, de 25,7% de ans, de 36,4% de ans et de 11,9% de personnes âgés de 66 ans et plus. Seulement 0,8% des répondants n ont pas voulu répondre à la question portant sur l âge. Comme on peut le constater en regardant la figure 2, la répartition des sexes dans les différents groupes d âge est semblable. En fait, il n y a aucune différence significative entre l âge moyen des répondants en fonction du sexe (t=0,34 ; p>0,05). Figure 3 : Lieu d origine des répondants 1. 83,9% 1,9% 1,9% 1,1% 9,6% 1,9% Canada Afrique Amérique centrale, Amérique du sud, Antilles Asie Europe refus de répondre Tel qu illustré dans la figure 3, 83,9% des répondants sont nés au Canada et 14,5% affirment être nés dans un autre pays. La majorité des immigrants proviennent de l Europe (9,6%), alors que d autres sont nés en Afrique 1 Voir Annexe II pour davantage de détails sur le pays d origine des répondants. Quartier Villeray

27 27 (1,9%), en Amérique centrale, Amérique du sud ou dans les Antilles (1,9%) et en Asie (1,1%). Figure 4 : Revenu des répondants selon le sexe. 30,0% 25,0% total femmes hommes 20,0% 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% 0$ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ et plus refusent de répondre Tel qu illustré dans la figure 4, 23,4% des répondants ont refusé de répondre à cette question. Alors que 7,7% des répondants ont rapporté que le revenu moyen de leur ménage est de $ ou moins, pour 11,1% des répondants le revenu du ménage se situe entre $ et $, pour 11,9% des répondants entre $ et $, pour 8,8% entre $ et $, pour 10,0% entre $ et $ et pour 5,4% entre $ et $. Finalement, 21,8% des répondants ont affirmé que le revenu de leur ménage était de $ et plus. Le revenu moyen du ménage des répondants se situe entre $ et $. Selon les données officielles, le revenu annuel moyen des ménages de Villeray est de $ 1. Même si dans certaines catégories de revenu il semble y avoir des différences entre les hommes et les femmes de l échantillon, il n y a toutefois aucune différence significative entre le revenu du ménage moyen des répondants en fonction du sexe (t=-0,57 ; p>0,05). 1 Groupe de travail sur les portraits des quartiers Villeray, Saint-Michel et Parc- Extension (2004). Quartier Villeray

Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale. Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017

Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale. Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017 Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017 Mise en contexte Au SPVM Environ 18 000 appels de service au 911

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Guide d organisation d entretiens semi-dirigés avec des informateurs clés

Guide d organisation d entretiens semi-dirigés avec des informateurs clés TROUSSE DIAGNOSTIQUE DE SÉCURITÉ À L INTENTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES Guide d organisation d entretiens semi-dirigés avec des informateurs clés [ vivre en sécurité se donner les moyens ] vol. 11 TROUSSE

Plus en détail

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l agglomération de Montréal Novembre 2014 Mémoire sur le

Plus en détail

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ RÉSULTATS DE L ÉTÉ 2008 JUMELÉS À CEUX DE L HIVER 2008 RAPPORT VERSION FINALE Daniel

Plus en détail

EXEMPLE DE QUESTIONNAIRE SONDAGE

EXEMPLE DE QUESTIONNAIRE SONDAGE BOÎTE À OUTILS DU PROJET VERSION JUIN 2012 EXEMPLE DE QUESTIONNAIRE SONDAGE Sondage en ligne du QVAS PlateauEst Juin 2010 Toute forme de reproduction et de diffusion des outils du projet QVAS est encouragée

Plus en détail

Sondage public 2012 sur les services policiers

Sondage public 2012 sur les services policiers Sondage public 2012 sur les services policiers 2 Sixième sondage public depuis 1995. Le sondage est conçu pour faire comprendre les perceptions des citoyens sur la criminalité i et la sécurité et mesurer

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

Regroupement des écoles de l Envolée et Jacques- Hétu. Commission scolaire du Chemin-du-Roy Trois-Rivières Mauricie 2012-2013

Regroupement des écoles de l Envolée et Jacques- Hétu. Commission scolaire du Chemin-du-Roy Trois-Rivières Mauricie 2012-2013 Regroupement des écoles de l Envolée et Jacques- Hétu. Commission scolaire du Chemin-du-Roy Trois-Rivières Mauricie 2012-2013 Remerciements Vélo Québec tient à remercier ses nombreux partenaires pour leur

Plus en détail

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles Étude auprès de la génération X Le paiement virtuel et la gestion des finances Rapport Présenté à Madame Martine Robergeau Agente de Développement et des Communications 11 octobre 2011 Réf. : 1855_201109/EL/cp

Plus en détail

PLAN DIRECTEUR DE QUARTIER VIEUX-QUÉBEC HAUTE-VILLE - BASSE-VILLE ET CAP-BLANC DOCUMENT DE CONSULTATION SUR LES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS

PLAN DIRECTEUR DE QUARTIER VIEUX-QUÉBEC HAUTE-VILLE - BASSE-VILLE ET CAP-BLANC DOCUMENT DE CONSULTATION SUR LES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS PLAN DIRECTEUR DE QUARTIER VIEUX-QUÉBEC HAUTE-VILLE - BASSE-VILLE ET CAP-BLANC DOCUMENT DE CONSULTATION SUR LES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS Note : La consultation publique a lieu le lundi, 27 mars, 18

Plus en détail

Mémoire de la FOHM présenté à l office de consultations publique de Montréal sur. Le 7400 St Laurent

Mémoire de la FOHM présenté à l office de consultations publique de Montréal sur. Le 7400 St Laurent Mémoire de la FOHM présenté à l office de consultations publique de Montréal sur Le 7400 St Laurent Décembre 2010 PRÉSENTATION DE LA FOHM La Fédération des OSBL d habitation de Montréal (FOHM) est une

Plus en détail

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation BILAN ROUTIER Portrait de la sécurité routière et de la circulation 2010 UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! Le partage de la route en milieu urbain est l enjeu qui pose le plus grand défi autant aux usagers

Plus en détail

Pour diffusion immédiate. Nouveau sondage CROP : LES AIRES PROTÉGÉES, UNE PRIORITÉ SELON LES QUÉBÉCOIS

Pour diffusion immédiate. Nouveau sondage CROP : LES AIRES PROTÉGÉES, UNE PRIORITÉ SELON LES QUÉBÉCOIS COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate Nouveau sondage CROP : LES AIRES PROTÉGÉES, UNE PRIORITÉ SELON LES QUÉBÉCOIS Montréal, le 6 mars 2007 Un sondage réalisé du 28 février au 4 mars 2007 par la maison CROP

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

COUP D ŒD ŒIL SUR LA MRC L ASSOMPTIONL. Édition 2008. Par Josée Payette Technicienne en recherche psychosociale

COUP D ŒD ŒIL SUR LA MRC L ASSOMPTIONL. Édition 2008. Par Josée Payette Technicienne en recherche psychosociale COUP D ŒD ŒIL SUR LA MRC L ASSOMPTIONL Par Josée Payette Technicienne en recherche psychosociale avec la collaboration de Marie-Ève Simoneau Agente de planification, de programmation et de recherche Direction

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Réalisé dans le cadre de la planification stratégique 2014-2018 du quartier Saint-Michel

Réalisé dans le cadre de la planification stratégique 2014-2018 du quartier Saint-Michel Réalisé dans le cadre de la planification stratégique 2014-2018 du quartier Saint-Michel 2 Table des matières Mot de la direction de Vivre Saint-Michel en santé... 4 CONTEXTE ET MÉTHODOLOGIE... 6 1. LES

Plus en détail

Politique de location de salles

Politique de location de salles Politique de location de salles Municipalité d Upton Adoptée le 1 avril 2014 Résolution numéro 094-04-2014 POLITIQUE DE LOCATION DE SALLES DE LA MUNICIPALITÉ D UPTON Préambule Nos salles municipales servent

Plus en détail

Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels

Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels Conférencier : Richard Boyer, Ph. D., chercheur au Centre de

Plus en détail

FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS

FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS 550, RUE SHERBROOKE OUEST MONTRÉAL (QUÉBEC) H3A 1B9 BUREAU 900 TOUR EST T 514 849-8086, POSTE 3064 Réflexions méthodologiques Depuis des années,

Plus en détail

Femmes et logement à Côte-des-Neiges. Version préliminaire Mai 2013

Femmes et logement à Côte-des-Neiges. Version préliminaire Mai 2013 Femmes et logement à Côte-des-Neiges Version préliminaire Mai 2013 Femmes et logement à Côte-des-Neiges Ce document est le résultat d un travail de recherche par le Comité des femmes de la CDC de Côte-des-Neiges,

Plus en détail

Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales

Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales Sommaire exécutif Préparé pour le ministère du Patrimoine canadien 4 septembre 2012 Date d attribution

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

Présence policière dans les établissements d enseignement CADRE DE RÉFÉRENCE

Présence policière dans les établissements d enseignement CADRE DE RÉFÉRENCE Présence policière dans les établissements d enseignement CADRE DE RÉFÉRENCE Mai 2010 Ce projet est financé dans le cadre de la Stratégie nationale pour la prévention du crime du gouvernement du Canada,

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

Le marché locatif de la RMR de Montréal

Le marché locatif de la RMR de Montréal Le marché locatif de la RMR de Montréal DAVID L HEUREUX Analyste principal de marché, SCHL Votre clientèle locative Au programme L état du marché locatif Texte Votre clientèle locative Tendances et perspectives

Plus en détail

Projet de mise en place de l Enquête Emploi du temps en Algérie

Projet de mise en place de l Enquête Emploi du temps en Algérie Projet de mise en place de l Enquête Emploi du temps en Algérie Mechti samia, Mokri samia, Roggaz Nacera Direction de la Population et de l Emploi, ONS Objectif L enquête Nationale sur l Emploi du temps

Plus en détail

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour A U S E R V I C E D E S C A N A D I E N S Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour Kwing Hung, Ph. D. Conseiller en statistique et méthodologie

Plus en détail

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Table des matières Contexte et objectifs... 6 Méthodologie... 8 Résultats détaillés 1. Perception

Plus en détail

Règlement intérieur. I - Conditions générales. 1. Conditions d admission et de séjour

Règlement intérieur. I - Conditions générales. 1. Conditions d admission et de séjour MODÈLE TYPE DE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DES TERRAINS DE CAMPING OU DE CARAVANAGE AINSI QUE DES PARCS RÉSIDENTIELS DE LOISIRS I - Conditions générales 1. Conditions d admission et de séjour Règlement intérieur

Plus en détail

mission Le conflit des «gars de Lapalme»,

mission Le conflit des «gars de Lapalme», composition Le conflit des «gars de Lapalme», à l origine du CIMM Le 1 er mai 1970, la CSN, la CEQ et la FTQ organisaient, à Montréal, une manifestation en appui aux travailleurs et à la travailleuse de

Plus en détail

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DU PROJET PLAN D AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT MÉTROPOLITAIN PMAD 13 OCTOBRE 2011 1 INTRODUCTION La communauté

Plus en détail

Formulaire d inscription Transformation/production Concours Entrepreneurs en action! Édition 2007

Formulaire d inscription Transformation/production Concours Entrepreneurs en action! Édition 2007 Formulaire d inscription Transformation/production Concours Entrepreneurs en action! Édition 2007 Identification du promoteur M. Mme Nom : Prénom : Promoteur (Si le projet est dirigé par plus d une personne,

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

Les Américains, les Britanniques et les Canadiens ont une position sévère envers la criminalité

Les Américains, les Britanniques et les Canadiens ont une position sévère envers la criminalité Page 1 de 6 CRIME ET CHÂTIMENT Les Américains, les Britanniques et les Canadiens ont une position sévère envers la criminalité Les répondants du Québec sont plus enclins que tous les autres répondants

Plus en détail

Assurer, de concert avec nos partenaires, la sécurité publique au Québec.

Assurer, de concert avec nos partenaires, la sécurité publique au Québec. Assurer, de concert avec nos partenaires, la sécurité publique au Québec. Pour réaliser sa mission, le Ministère intervient dans les secteurs d activité suivants : les services de prévention et de lutte

Plus en détail

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion

Plus en détail

Formulaire de demande de bourse Coopérative de travail Concours Entrepreneurs en action! Édition 2006

Formulaire de demande de bourse Coopérative de travail Concours Entrepreneurs en action! Édition 2006 Formulaire de demande de bourse Coopérative de travail Concours Entrepreneurs en action! Édition 2006 Nombre de promoteurs : Identification du principal promoteur M. Mme Nom : Prénom : Nature du projet

Plus en détail

POPULATION ÂGÉE D UN AN ET PLUS AYANT DÉMÉNAGÉ UN AN AUPARAVANT

POPULATION ÂGÉE D UN AN ET PLUS AYANT DÉMÉNAGÉ UN AN AUPARAVANT Mobilité POPULATION ÂGÉE D UN AN ET PLUS AYANT DÉMÉNAGÉ UN AN AUPARAVANT Définitions La mobilité résidentielle est déterminée en fonction du lien entre le domicile habituel de la personne le jour du recensement

Plus en détail

Procédures d admission par équivalence

Procédures d admission par équivalence Procédures d admission par équivalence Conformément à ses règlements et aux exigences prescrites par le Code des professions du Québec, l Ordre des conseillers et conseillères d orientation du Québec (OCCOQ)

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

COMPTE RENDU REUNION PUBLIQUE SECTEUR B

COMPTE RENDU REUNION PUBLIQUE SECTEUR B COMPTE RENDU REUNION PUBLIQUE SECTEUR B Jeudi 18 octobre 2012 20h Salle Saint Joseph La Madeleine INTRODUCTION DE MONSIEUR LE MAIRE «Notre volonté de répondre aux besoins des Guérandais en matière de proximité,

Plus en détail

GUIDE D ÉLABORATION DE PROJETS ET DE PLANS D ACTION EN PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE

GUIDE D ÉLABORATION DE PROJETS ET DE PLANS D ACTION EN PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE GUIDE D ÉLABORATION DE PROJETS ET DE PLANS D ACTION EN PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE JANVIER 2004 2 Auteures Sylvie Gagnon, M.A., Consultante en programmes et en développement

Plus en détail

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 - Guide d intervention sur l intimidation destiné aux intervenants - 1 - Rédaction Linda Laliberté : Mélanie Blais : Michèle Gariépy : Joanie Charrette : Espace Bois-Francs InterVal Pacte Bois-Francs organisme

Plus en détail

Vous pouvez vous inscrire 12 mois par année

Vous pouvez vous inscrire 12 mois par année Vous pouvez vous inscrire 12 mois par année Envoi de votre inscription Votre choix de cours est fait, vous avez rempli le formulaire et rassemblé les documents à y joindre : une photocopie lisible de votre

Plus en détail

N o 85-224-X au catalogue. La violence familiale au Canada : un profil statistique

N o 85-224-X au catalogue. La violence familiale au Canada : un profil statistique N o 85-224-X au catalogue La violence familiale au Canada : un profil statistique Comment obtenir d autres renseignements Pour toute demande de renseignements au sujet de ce produit ou sur l ensemble des

Plus en détail

Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité

Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité Le cas de Montréal Marc Blanchet - Ville de Montréal Directeur direction des transports Préparé par : Service des infrastructures,

Plus en détail

Province de Québec Municipalité de Saint-Philippe. Sont absents Monsieur Gaétan Brosseau, maire Monsieur le conseiller Benoit Bissonnette

Province de Québec Municipalité de Saint-Philippe. Sont absents Monsieur Gaétan Brosseau, maire Monsieur le conseiller Benoit Bissonnette Province de Québec Municipalité de Saint-Philippe Procès-verbal de la séance ordinaire du conseil municipal de la Municipalité de Saint-Philippe, tenue à la salle du conseil de l hôtel de ville, le 3 février

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

2004 2014 : un risque a chassé l autre

2004 2014 : un risque a chassé l autre 2004 2014 : un risque a chassé l autre En 10 ans, le profil des conducteurs français a évolué, leur rapport à la conduite aussi. Pour autant le poids des bons et mauvais conducteurs est resté stable, de

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise POUR Enrichir le QuEbec Mesures pour renforcer l action du Québec en matière d intégration des immigrants Affirmer les valeurs communes de la société québécoise Affirmer les valeurs communes de la société

Plus en détail

Violence au travail Un organisme national

Violence au travail Un organisme national Violence au travail Un organisme national Violence au travail : prévention, protocoles et sanctions Politique La Société s engage à offrir un milieu de travail sécuritaire. Elle reconnaît que la violence

Plus en détail

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR Piétons Les causes possibles d'accidents impliquant des piétons et des véhicules sont bien connues. La négligence, l'inattention

Plus en détail

Est-ce que les coopératives d habitations sont des résidences universitaires traditionnelles?

Est-ce que les coopératives d habitations sont des résidences universitaires traditionnelles? FAQ // coopératives d habitations étudiante Est-ce que les coopératives d habitations sont des résidences universitaires traditionnelles? Pas du tout! Mise à part qu elles soient dédiées à la population

Plus en détail

Au nom de toute la grande équipe de l école des Cœurs-Vaillants, nous vous souhaitons une bonne année scolaire 2015 2016.

Au nom de toute la grande équipe de l école des Cœurs-Vaillants, nous vous souhaitons une bonne année scolaire 2015 2016. Septembre 2015 Bonjour à toutes et à tous! Déjà un an pour l école des Cœurs-Vaillants! C est un deuxième départ où engagement, respect et bien-être seront au rendez-vous. Ainsi, nous souhaitons que l

Plus en détail

environics research group

environics research group environics research group Sommaire Sondage en ligne sur les perceptions du public concernant le développement de carrière et le milieu de travail Janvier 2011 Préparé pour : Parrainé en partie par : 33,

Plus en détail

Les conséquences du sous-financement des organismes communautaires montréalais

Les conséquences du sous-financement des organismes communautaires montréalais Les conséquences du sous-financement des organismes communautaires montréalais Des conclusions qui appellent à la mobilisation Rapport du RIOCM sur le sous-financement des organismes communautaires de

Plus en détail

Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb. Dossier 70902-019 21 septembre 2012

Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb. Dossier 70902-019 21 septembre 2012 Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb Dossier 70902-019 21 septembre 2012 La méthodologie 6 Le profil des répondants 9 L analyse détaillée des résultats 10 Conclusions stratégiques

Plus en détail

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Octobre 2009 Commission de la fonction publique du Canada 300, avenue

Plus en détail

Auderghem Amélioration du sentiment de sécurité sur le chemin de l école

Auderghem Amélioration du sentiment de sécurité sur le chemin de l école www.besafe.be Auderghem Amélioration du sentiment de sécurité sur le chemin de l école Mons - Projet Bien-être à l école 1 Auderghem Amélioration du sentiment de sécurité sur le chemin de l école SPF Intérieur

Plus en détail

Lignes directrices de 2004 pour des sondages sur la satisfaction des demandeurs dans le cadre de l assurance-automobile

Lignes directrices de 2004 pour des sondages sur la satisfaction des demandeurs dans le cadre de l assurance-automobile Financial Services Commission of Ontario Commission des services financiers de l Ontario Lignes directrices de 2004 pour des sondages sur la satisfaction des demandeurs dans le cadre de l assurance-automobile

Plus en détail

MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB

MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB 550, RUE SHERBROOKE OUEST MONTRÉAL (QUÉBEC) H3A 1B9 BUREAU 900 TOUR EST T 514 849-8086, POSTE 3064 WWW.CROP.CA Le Protocole CROP de calibration des panels en ligne

Plus en détail

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10

Plus en détail

LOCATAIRE, OUVRE-MOI!

LOCATAIRE, OUVRE-MOI! LOCATAIRE, OUVRE-MOI! LOCATAIRE, OUVRE-MOI! Les relations entre un propriétaire et un locataire ne sont pas toujours faciles. C est pourquoi il existe des lois et des règlements. Ce petit document tente

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

d hébergement pour pour femmes violentées et et en en difficulté

d hébergement pour pour femmes violentées et et en en difficulté Alliance Alliance des des maisons d hébergement pour pour femmes violentées et et en en difficulté Une écoute et une aide à portée de main 24 heures par jour, 7 jours et ce, 365 jours par année. Historique

Plus en détail

Guide d organisation d entretiens semi-dirigés avec des informateurs clés

Guide d organisation d entretiens semi-dirigés avec des informateurs clés TROUSSE DIAGNOSTIQUE DE SÉCURITÉ À L INTENTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES Guide d organisation d entretiens semi-dirigés avec des informateurs clés 2 e ÉDITION [ vivre en sécurité se donner les moyens ]

Plus en détail

Politique de gestion de la diversité ethnoculturelle de l arrondissement de Verdun

Politique de gestion de la diversité ethnoculturelle de l arrondissement de Verdun H Politique de gestion de la diversité ethnoculturelle de l arrondissement de Verdun 2008 Préparé par : Nancy Raymond, chef de la division des arts et de la culture Murielle Swift, animatrice en relations

Plus en détail

Elaboration du Plan Communal de Sécurité

Elaboration du Plan Communal de Sécurité Objectif Elaboration du Plan Communal de Sécurité S E C U R I T E Elaboration du Plan Communal de Sécurité O b j e c t i f S E C U R I T E O b j e c t i f S E C U R I T E 1 Objectif S E C U R I T E Madame,

Plus en détail

Profil statistique drummondvillois ----- démographie et économie

Profil statistique drummondvillois ----- démographie et économie -- Profil statistique drummondvillois ----- démographie et économie 0 Le contenu de ce rapport a été rédigé et produit pour une utilisation par tous les services municipaux. Le Commissariat au commerce

Plus en détail

L endettement chez les jeunes Rapport final

L endettement chez les jeunes Rapport final L endettement chez les jeunes Rapport final Résultats du sondage pour le secteur d Alma L école secondaire Séminaire Marie-Reine-du-Clergé ainsi que le Collège d Alma Remis au : Service budgétaire de Lac-

Plus en détail

en Bref Pédibus : Aller Pédibus c est : Pédibus en toute assurance :

en Bref Pédibus : Aller Pédibus c est : Pédibus en toute assurance : en Bref Une nouvelle façon d aller à l école : un ramassage organisé, à pied, d une caravane d enfants : C'est un groupe d'écoliers conduit à pied par des adultes (souvent des parents) bénévoles, qui suit

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : Bureau de la communication interministérielle - 02.48.67.34.36 pref-communication@cher.gouv.fr Préfecture du Cher - Place Marcel Plaisant CS 60022-18020 BOURGES Cedex

Plus en détail

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Présentation à la ministre des Finances du Québec, Mme Monique Jérôme-Forget lors des consultations prébudgétaires le 14 février

Plus en détail

PROFIL STATISTIQUE DRUMMONDVILLOIS DÉMOGRAPHIE ET ÉCONOMIE DRUMMONDVILLE

PROFIL STATISTIQUE DRUMMONDVILLOIS DÉMOGRAPHIE ET ÉCONOMIE DRUMMONDVILLE DRUMMONDVILLE Le contenu de ce rapport a été rédigé et produit pour une utilisation par tous les services municipaux. Le Commissariat au commerce a colligé les données relatives au développement économique

Plus en détail

À propos de Co operators

À propos de Co operators Co-operators est heureuse de présenter un mémoire en réponse au document de réflexion du Groupe de travail sur les pointages de crédit du CCRRA sur l utilisation des pointages de crédit par les assureurs,

Plus en détail

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne

Plus en détail

C11 : Principes et pratique de l assurance

C11 : Principes et pratique de l assurance Spécimen de questionnaire d examen C11 : Principes et pratique de l assurance IMPORTANT : Vous disposez de 3 heures pour passer cet examen. Total : 200 points Lorsque vous quittez la salle d examen, vous

Plus en détail

Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013

Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013 PROJET Encadrement du système de caméras de sécurité et Foire aux questions Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013 2 3 Table des matières 1. CADRE JURIDIQUE...4

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Comment s y retrouver. La personne victime. dans le. processus judiciaire

Comment s y retrouver. La personne victime. dans le. processus judiciaire La personne victime dans le processus judiciaire Comment s y retrouver Définitions de différents actes criminels : Les crimes contre la personne : Voie de fait (articles 265 à 269 du Code criminel) : acte

Plus en détail

Chapitre 2. Le contrat et les concepts de base de en assurance

Chapitre 2. Le contrat et les concepts de base de en assurance Chapitre 2 Le contrat et les concepts de base de en assurance 2.1 Les aspects économiques et social de l assurance L assurance est une sécurité pour la société parce qu elle permet au gens de protéger

Plus en détail

Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne

Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne Rapport d analyse des résultats Présenté à l'institut du Nouveau Monde 22 mai 2012

Plus en détail

Fiche entreprise : E10

Fiche entreprise : E10 Fiche entreprise : E10 FONCTION ET CARACTÉRISTIQUES / PERSONNE INTERVIEWÉE La personne interviewée est le directeur de la mutuelle de formation 1 dans le secteur des entreprises adaptées dont 95 % gèrent

Plus en détail

2 e. 3 e. 30 avril et 1 er mai. Plan de visibilité à l'intention des partenaires et exposants. COLLOQUE international.

2 e. 3 e. 30 avril et 1 er mai. Plan de visibilité à l'intention des partenaires et exposants. COLLOQUE international. Plan de visibilité à l'intention des partenaires et exposants 30 avril et 1 er mai Centre Sheraton Montréal, Québec, Canada 2015 3 e colloque.crifpe.ca 2 e COLLOQUE international en éducation Enjeux actuels

Plus en détail

Boom fm Montérégie CONCOURS «SMS Madonna» RÈGLEMENT DE PARTICIPATION

Boom fm Montérégie CONCOURS «SMS Madonna» RÈGLEMENT DE PARTICIPATION Boom fm Montérégie CONCOURS «SMS Madonna» RÈGLEMENT DE PARTICIPATION 1. Le concours «SMS Madonna» (ci-après le «concours») est organisé par Bell Media Radio inc. (ci-après les «Organisateurs du concours»).

Plus en détail

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

d évaluation Objectifs Processus d élaboration Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner

Plus en détail

Rapport final. Préparé par Olivier Barchechat, avec la collaboration de Serges Bruneau et de Valérie Sagant

Rapport final. Préparé par Olivier Barchechat, avec la collaboration de Serges Bruneau et de Valérie Sagant Évaluation de la phase restreinte d implantation des stratégies locales de prévention issue de la Politique ministérielle en prévention de la criminalité du Québec Rapport final Préparé par Olivier Barchechat,

Plus en détail

Les entreprises de 11 à 49 employés. Portrait de leur réalité linguistique. Rendez-vous des gens d affaires et des partenaires socioéconomiques

Les entreprises de 11 à 49 employés. Portrait de leur réalité linguistique. Rendez-vous des gens d affaires et des partenaires socioéconomiques Rendez-vous des gens d affaires et des partenaires socioéconomiques 2008 Les entreprises de 11 à 49 employés Portrait de leur réalité linguistique Pierre Bouchard Rendez-vous des gens d affaires et des

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. 1.1 Introduction.. 1. 1.2 Profil des familles de Stanstead 2. 1.3 Nature de la politique 3. Volet 1 : Prendre racine à Stanstead

TABLE DES MATIÈRES. 1.1 Introduction.. 1. 1.2 Profil des familles de Stanstead 2. 1.3 Nature de la politique 3. Volet 1 : Prendre racine à Stanstead PROGRAMME D AIDE FINANCIÈRE ET DE SOUTIEN AUX FAMILLES DE LA VILLE DE STANSTEAD EN COLLABORATION AVEC LA CAISSE DESJARDINS DE STANSTEAD DANS LE CADRE DE SA POLITIQUE DE BIENVENUE Projet rédigé par : Le

Plus en détail

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5)

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5) ANNEXE 4 Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information (Module 3, partie I, section 2.5) Dans les pages qui suivent, nous présentons neuf méthodes de collecte d information.

Plus en détail

coopératives d habitation

coopératives d habitation Répertoire des coopératives d habitation dans le quartier Rosemont à Montréal 2 Les coopératives d habitation Qui vit dans une coopérative Qu est-ce qu une coopérative C est une personne morale regroupant

Plus en détail

Institut économique de Montréal. Rapport d un sondage omnibus. Juin 2005

Institut économique de Montréal. Rapport d un sondage omnibus. Juin 2005 Institut économique de Montréal Rapport d un sondage omnibus Juin 2005 Opinion des Québécois à l égard du jugement de la Cour suprême du Canada relatif à l interdiction aux citoyens de payer pour des soins

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

Résumé de l étude. Citoyenneté et participation. Les motivations à participer TABLEAU - PRINCIPALES MOTIVATIONS À PARTICIPER AUX

Résumé de l étude. Citoyenneté et participation. Les motivations à participer TABLEAU - PRINCIPALES MOTIVATIONS À PARTICIPER AUX Table des matières Recherche et rédaction Rock Beaudet Frédéric Lapointe de Asynchrolab Comité de suivi de l étude Steve Francoeur Nicolas Fournier Julie Richard Niki Messas Coordination Caroline Rioux

Plus en détail