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1 GUIDE DES SOLUTIONS SOA LE GUIDE 2008 EN DÉTAIL ANALYSE SOA, les concepts... page 4 SOA et le Web page 6 SOA et les datacenters... page 8 Trois questions à Henry Peyret, Senior analyst, Forrester Research... page 10 SOA, la veille technologique... page 11 ANNUAIRE SOA, l outillage... page 18 SOA, l offre... page 22 et cio-online.com

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3 Édito S O L U T I ON S S O A LA SOA RAISONNÉE POUR UNE INFORMATIQUE DURABLE Vieille idée, les architectures orientées services? Concept poussé par les éditeurs et les SSII pour stimuler le marché? Tout cela n est pas faux, mais ne doit pas non plus faire oublier les avantages induits par les SOA : souplesse et pérennité. Voilà des années en effet que les architectes préconisent de construire le système d information en découplant les interfaces, les processus, la logique métier, les composants techniques Or les logiciels conçus pour les SOA permettent aujourd hui de le faire, plus simplement qu avant, et de façon standardisée. Attention, préviennent cependant les experts et utilisateurs que nous avons interrogés, les écueils sont nombreux. D une part, il ne s agit pas d être extrémiste. Seules les parties du système d information qui ont besoin d agilité peuvent être concernées. Ensuite, cette agilité doit se déterminer en fonction du métier de l entreprise et de ses besoins ; mettre en place de la SOA sans avoir un objectif business en tête mène à de grandes déconvenues. D autant que respecter les principes de la SOA demande des efforts humains et financiers, et donc l approbation et l implication de la direction de l entreprise et des responsables métier. Par Olivier Rafal Rédacteur en chef Marc Guillaumot 3 GUIDE SOA lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007

4 S O L U T I ON S S O A Le guide > SOA, LES CONCEPTS SOA POUR UNE INFORMATIQUE PLUS SOUPLE ET PLUS RENTABLE L architecture orientée service introduit une nouvelle façon de penser à la fois son organisation, ses processus et le système d information. Pour les entreprises prêtes à réaliser un effort certain, la SOA se traduit par une plus grande agilité et des réductions significatives des coûts. 4 O n ne peut plus véritablement parler d effet de mode quand on aborde aujourd hui les architectures orientées services ou SOA (Service Oriented Architecture). Acronyme décliné à toutes les sauces, SOA a réellement trouvé un écho dans les entreprises qui progressivement adoptent ses principes fondateurs, découvrent les joies des services réutilisables mais également les cauchemars de la gestion d une informatique explosée en composants qu il faut assembler, administrer, faire évoluer, référencer Des préceptes architecturaux qui s appliquent à toute l entreprise Pour bien saisir l impact de SOA sur les entreprises, il convient de revenir sur les bases de ce concept. Trop souvent assimilé à des technologies, SOA n est qu un principe d architecture, qui concerne tant l organisation de l entreprise que celle de son informatique. Trop souvent des projets s enlisent parce que l entreprise n a pas pris en compte cette double dimension. Récemment, un expert d IBM a créé la polémique en expliquant sur son blog qu un ESB (Enterprise service bus), bus sur lequel connecter ses applications, ne servait à rien s il n était pas mis en œuvre dans le cadre d un projet plus global de refonte du système d information. De même, on peut dire qu adapter son SI aux principes de la SOA ne sert à rien si cela ne sert pas un projet d entreprise défini au préalable, piloté par des gestionnaires métiers. Ce sont ces derniers qui doivent être les sponsors (il ne faut pas se leurrer : faire l effort de suivre les préceptes de la SOA est forcément plus coûteux et implique donc d avoir le soutien de la direction générale) puis les propriétaires, ou responsables, des processus mis en place grâce à la SOA. L analyse des processus en amont est donc primordiale, comme le rappelle Hyacinthe Choury, architecte leader de Capgemini : «Aujourd hui, certains traitements vont être dépendants d un service offert par des partenaires. Il faut être capable de dérouler la pelote pour comprendre les dépendances et dans ce cadre, les outils de modélisation jouent un rôle fondamental dans la mise en œuvre d une démarche SOA. C est d ailleurs probablement une des premières implémentations à faire pour ensuite pouvoir gérer l exploitation.» Des applications composites pour une meilleure rentabilité et évolutivité D un point de vue technique, les SOA préconisent la structuration d applications par assemblage de composants applicatifs et non plus, comme par le passé, sur la base d une ou deux applications monolithiques. Baptisés «services», les composants applicatifs peuvent être de type technique (accès aux données, système de reprise sur erreur, etc.) ou métier (commande, facture, etc.). La définition de cette granularité est, comme la mise à plat des processus de l entreprise, une étape déterminante pour la réussite du projet. Dans ce domaine, le mieux peut être l ennemi du bien. «C est simplement stupide de penser que l entreprise va demain découper l intégralité de son système d information en composants pour la bonne raison qu elle ne pourra jamais assurer le suivi de ou services, estime Hyacinthe Choury. Il faut tout au plus quelques dizaines de services dans une entreprise pour déjà profiter des avantages de la SOA.» Autonome, chaque service peut être combiné à un autre au sein d un processus pour constituer une application «composite». Les ténors du progiciel naguère monolithique, SAP et Oracle, préconisent dorénavant de s appuyer sur telles et telles fonctions de leur offre pour créer ses propres applications composites, correspondant exactement aux besoins et aux processus de l entreprise. La SOA concerne aussi bien les processus de l entreprise que les process informatiques. Enfin, SOA préconise également une séparation des traitements en couche, la couche de présentation, par exemple, ne devant pas être mêlée à la logique métier. Cette approche présente deux avantages immédiats : des économies en développement et une plus grande réactivité. L entreprise s épargne en effet la réécriture systématique de fonctions communes à plusieurs applications, tel l accès aux données ou l identification, en concevant un service qui pourra être réutilisé par toutes les applications du système. En parallèle, évoluer ne signifie plus faire table rase sur la totalité d une application mais seulement sur un ou plusieurs composants, ce qui permet bien entendu d aller plus vite. En poussant le concept de SOA plus loin, «Les outils de modélisation jouent un rôle fondamental dans la mise en œuvre d une démarche SOA. C est d ailleurs probablement une des premières implémentations à faire pour ensuite pouvoir gérer l exploitation.» lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

5 Le guide S O L U T I ON S S O A l entreprise peut même constituer une nouvelle application en orchestrant simplement une nouvelle combinaison de services. Ces principes ne sont toutefois pas réellement nouveaux, les architectures orientées objet Corba et DOM les mettaient déjà en œuvre. SOA se différencie de ces deux modèles progressivement abandonnés en raison de leurs technologies jugées trop complexes, propriétaires ou encore coûteuses, par un renforcement du principe d interopérabilité. Les solutions de middleware et notamment les ESB ont en effet considérablement évolué ces dernières années pour faciliter la mise en place de ces applications composites. Leur rôle est en outre facilité par l apparition de standards en matière de services mais également de protocoles pour les faire dialoguer : les Web Services qui s appuient sur l enveloppe WSDL (Web services description language), sorte d interface normalisée permettant d exposer en XML les fonctions offertes par le service, quelque soit le langage de développement qui a servi à écrire le composant, et bien entendu le protocole Soap (Simple object access protocol) qui exploite ces interfaces. Soap présente l avantage de s appuyer sur HTTP, protocole du Web. Contrairement aux technologies propriétaires, Soap n implique donc pas l ouverture d un port du pare-feu spécifique (nouvelle brèche de sécurité) pour établir le dialogue entre les services de deux sociétés partenaires ou en entreprise étendue. Confrontés à la réalité en entreprise, les standards se complexifient TROIS QUESTIONS À BERNARD HUC, ARCHITECTE CERTIFIÉ, CAPGEMINI «IL FAUT VRAIMENT PARTIR DE LA MISSION DE L ENTREPRISE» lemondeinformatique.fr : Avec le recul, comment percevez-vous les SOA aujourd hui? Bernard Huc : Au début, les CIO se sont un peu approprié la SOA, avec une tendance à vouloir rationaliser le système d information, sans réel objectif business. Ils ont mis en place des solutions techniques qui ne sont pas sans valeur, mais qui n ont pas de valeur ajoutée pour le business ; le sponsor n était pas le bon. On voit maintenant de plus en plus d entreprises qui perçoivent la SOA comme des services métiers. Les gens cherchent de plus en plus à isoler des briques métier, qui peuvent parfois être relativement grosses, comme des processus complets de certification par exemple. La SOA se répand donc, de plus en plus d entreprises ayant besoin d agilité, on retombe donc sur la notion de services partagés, mais du bon côté, du côté métier. Bien entendu, cela nécessite au préalable un travail d urbanisation et de refonte du SI. Les retours d expérience se multiplient, souvent positifs, mais parfois les entreprises avouent des déceptions voire des échecs. Comment l expliquer? Des directions générales, séduites par le discours sur les SOA, ont pu demander à leur DSI de leur Web Services et Soap ont donc donné un nouvel élan aux architectures orientées services mais il serait toutefois abusif de cantonner SOA à ces deux technologies. Dans les faits, SOA ne préconise aucune technologie et rien n empêche par exemple d exposer un service écrit en Cobol en IMS. Avec les restrictions qui s imposent : ouvrir un port spécifique du pare-feu et disposer d un partenaire capable d interpréter l interface IMS. En d autres termes, Web Service et Soap étant des technologies aujourd hui implémentées par tous les éditeurs du marché, elles favorisent une plus grande liberté, l entreprise n étant pas freinée par des barrières technologiques dans l assemblage ou le partage de ses services. Reste que pour répondre aux besoins des applications métier de l entreprise, les Web Services ont progressivement gagné en complexité. Dans leur première mouture, ils n offraient pas de garanties suffisantes en matière de sécurité, de gestion de l aboutissement d une transaction ou encore en termes de disponibilité. Pour combler ces lacunes, on a les progressivement enrichi de nouvelles fonctions et on ne compte plus aujourd hui les déclinaisons de WS : WS-Trust, WS-Reliable messaging, WS-Routing, etc. Pour certains acteurs du marché, Soap et Web Services sont même aujourd hui devenus des technologies plus complexes à utiliser que leurs ancêtres Corba et DCOM. Pire, certaines entreprises auraient détourné le principe de base en s appuyant sur des méthodes de type RPC (Remote Procedure Call), protocole d appel de procédures à distance, pour établir le dialogue entre deux Web services. Un véritable sacrilège pour les puristes de SOA car RPC implique forcement un couplage entre services (méthodes d appel spécifiques au service). Pour mettre fin à cette complexité galopante et ce détournement des standards, une nouvelle approche de l application composite est née : le mashup. Opposé parfois à SOA, les mashups s inscriraient plutôt en complément, proposant une solution plus simple sur la couche interface du système d information en s appuyant sur les standards du W3C principalement. MARIE-ANNE DELALANDE proposer quelque chose. Or, une grande partie de la SOA ne touche même pas à l informatique ; l implémentation technique est juste la conséquence d une réflexion en amont sur l architecture. Il faut sortir du paradigme qui veut que l architecture soit de la technique. Il n y a rien de nouveau d ailleurs, en architecture, il a toujours fallu une bonne approche du métier au préalable. D ailleurs il y a un métier en train d émerger : architecte d entreprise, quelqu un qui a vraiment un pied de chaque côté, MOA et MOE. Quelle stratégie faut-il adopter pour réussir un projet SOA? Pour réussir, il faut vraiment partir de la mission de l entreprise. Car s il s agit juste de rationaliser le système d information, le gain est minime, c est juste de la chasse au gaspi. Ce n est qu en partant de la mission de l entreprise et en réfléchissant aux services métier qu on peut avoir des gains véritables, en termes de part de marché. Mais les gens du business commencent à être sensibilisés à ce discours. PROPOS RECUEILLIS PAR OLIVIER RAFAL POUR EN SAVOIR PLUS SOA - Le guide de l architecte, de Xavier Fournier Morel, Pascal Grojean, Cyril Rognon et Guillaume Plouin - Editions Dunod (anglais) DR RESTful Web Services, de Leonard Richardson and Sam Ruby - EditionsO Reilly Livres blancs «Services Web : Choix Architecturaux» et «Architecture Orientée Services (SOA)» publiés par Octo Technology et téléchargeables sur com_livreblanc.html 5 GUIDE SOA lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007

6 S O L U T I ON S S O A Le guide > SOA ET LE WEB 2.0 DE L INFRASTRUCTURE AUX INTERFACES : LES MASHUPS COMPLÈTENT LES SOA Opposés souvent à tort, SOA et mashups partagent le même objectif, à savoir favoriser le découpage du système d information en services. Le second ne serait d ailleurs qu un sous ensemble du premier qui s intéresse davantage à la couche présentation. À peine a-t-on fini de digérer SOA qu on nous assène une nouvelle révolution technologique censée balayer ce concept qu on a eu tant de mal comprendre. De quoi parle-t-on? Le mashup, ou écrasement, mixage bref, application composite permettant d utiliser le contenu provenant de plusieurs sources pour créer un service complètement nouveau. Mais ne pouvait-on pas déjà faire la même chose avec SOA? «Le mashup est une version simplifiée de la SOA, explique Guillaume Plouin, responsable de la veille IT chez SQLI. Les technologies associées à SOA (Soap, WSDL, etc.) ont tellement gagné en complexité qu elles sont largement dépassé le seuil de Corba à qui on reprochait déjà pourtant d être trop compliqué. La différence existant entre SOA et mashup pourrait être assimilée à celle qui existe entre PHP et J2EE. D un coté [avec les mashups] l entreprise gagne en agilité et simplicité mais de l autre, elle perd en fonctions pointues que Soap couvre, à savoir la haute disponibilité, le transactionnel ou encore la gestion de la sécurité.» Le responsable de la veille IT de SQLI va même plus loin, opposant le couple Soap/WSDL à Rest, style d architecture associé au mashup : «la pile Soap/WSDL n est pas stable, elle n est pas pérenne, elle pose de véritables problèmes d interopérabilités en raison des implémentations variées faites par les éditeurs. En résumé, c est une vraie catastrophe technologique qui devrait progressivement laisser la place aux technologies du mashup». Très tranché, ce point de vue est toutefois loin d être partagé par l ensemble des acteurs du marché qui estiment pour la plupart que le mashup s inscrit moins en concurrent de SOA qu en sous ensemble appliqué à la couche cliente du système d information. Mashup, la fausse révolution venue du Web Pour Hyacinthe Choury, architecte leader de Capgemini, «les principes fondateurs du mashup sont en effet les mêmes que ceux de SOA, à savoir constituer des services consommables, sauf que dans ce cas précis on s intéresse uniquement à l agrégation d informations sur le Web. Dans ce cadre, le mashup s appuie sur des technologies spécifiques issues pour la plupart du W3C et notamment Rest qui peut effectivement être considéré comme un concurrent de Soap. Sauf que REST est un mode d adressage de ressources alors que SOAP est un protocole applicatif. En d autres termes, on ne fait pas les mêmes choses avec ces deux technologies.» Un point de vue qui fait plus l unanimité sur le marché. En effet, mashup ne semble pas être une révolution mais plutôt la formalisation sous une nouvelle appellation d un ensemble de pratiques courantes sur le Web. Les mashups sont construits selon Rest (Representational state transfer). Il ne s agit ni d un protocole ni d un format mais d un principe d architecture qui considère l information comme une ressource (ou service) et s appuie sur HTTP pour le transport. L information APPARITION D ESB POUR MASHUP 6 Aujourd hui le marché compte quelques offres spécifiques dédiées à la création et à la gestion de mashups parmi lesquelles celles de BEA, Tibco ou encore Twinsoft et Kapow Technologies. Agnostiques, ces solutions permettent généralement de créer des pages Web, des blogs ou encore des wikis en utilisant des ressources ou services s appuyant sur Soap, Rest et même parfois des protocoles propriétaires. Pour Thierry Schang, vice-président engineering de Tibco, ces outils ont notamment pour objectif de faciliter les échanges à l intérieur d une page : «On pourrait presque parler d un mini SOA l intérieur d une page Web». Après les ESB pour soutenir les SOA, voici donc venir les ESB pour mashups... lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

7 Le guide S O L U T I ON S S O A à atteindre est identifiée par une URI (Uniform Resource Identifier), forme d adressage sur le Web, et sa manipulation s effectue au travers de commandes communément utilisées avec le protocole HTTP, à savoir GET, POST, PUT et DELETE pour obtenir, créer, remplacer et effacer. Le dialogue entre fournisseurs de ressources et consommateurs de ressources s effectue en XML. Pour compléter l édifice, les mashups utilisent souvent les technologies Ajax (Asynchronous JavaScript And XML) pour constituer des interfaces dynamiques avec des traitements en local pour gagner en richesse fonctionnelle et ergonomie. En d autres termes, mashups et SOA partagent les mêmes objectifs, à savoir constituer des services génériques qui favorisent la réutilisation parce qu ils ne sont pas couplés par des méthodes propriétaires. «Mais les mashup ne s intéressent qu à la partie visible de SOA, explique Thierry Schang, vice-président engineering de Tibco, à savoir la couche de présentation. Rest et Soap sont certes des concurrents qui permettent d établir un dialogue entre un serveur et un client mais on s oriente aujourd hui vers une cohabitation et non une disparition de l un au profit de l autre. Nombre de nos clients qui ont commencé avec Soap poussent aujourd hui leur démarche jusqu au Web en utilisant Rest.» Vers une probable cohabitation Concrètement, en soi, le protocole HTTP n offre aucune garantie en matière de gestion de la disponibilité, d aboutissement d une transaction ou encore de sécurité. Les inconditionnels du mashup prétendent toutefois pouvoir parvenir à offrir la même richesse fonctionnelle en Rest qu avec Soap en s appuyant sur le protocole SSL, sur la redondance de serveurs ou encore des appliances et autres astuces déjà utilisées aujourd hui pour sécuriser les transactions sur le Web. «Et c est effectivement possible, précise Henry Peyret, analyste senior chez Forrester Research, mais on finit par encapsuler tellement de choses qu au final l utilisation de DR TROIS QUESTIONS À JEAN-MARIE HUNOLD, RESPONSABLE ARCHITECTURES ORIENTÉES PROCESSUS «LE VRAI ROI EST CELUI DES PROJETS MÉTIER PERMIS PAR LA SOA» lemondeinformatique.fr : Avec le recul, comment percevez-vous les SOA aujourd hui? Jean-Marie Hunold : La SOA a été trop perçue comme de la technologie. Je crois qu il vaut mieux aujourd hui, pour vendre le concept de SOA, parler de processus et d agilité. Nous avons pour notre part découpé la SOA en deux grands domaines, les architectures d intégration (qui font appel aux technologies de type EAI, ESB, etc.) et les architectures centrées processus (BPM, BAM...). En effet, pour une certain nombre de nos clients, il s agit juste d une architecture d intégration. Mais il Soap devient plus simple. En résumé, on peut se passer de Rest et établir la consommation et la présentation de ressources de type information en Soap mais c est beaucoup plus compliqué qu en Rest. Inversement, on pourrait établir un dialogue applicatif entre services sur les couches basses du système d information en Rest mais il faudrait cumuler tellement de technologies pour atteindre la richesse de Soap que cela n aurait aucun sens. C est dans la cohabitation des deux en s appuyant sur ce que chacun sait y aussi dans SOA la possibilité de faire des choses plus évoluées, permettant l agilité et la réutilisabilité. Les SOA ont permis le découplage entre la production informatique, qui recherche les économies d échelle, et le frontal client, en permettant de réaliser des applications composites. Il faut voir la SOA comme un hub métier, une plate-forme d assemblage. bien faire que l on trouvera la meilleure approche.» Résultat, s il faut absolument chercher un concurrent à Rest, on le trouvera plutôt du coté des portails. «En apportant une solution standardisée et simple pour gérer l agrégation d information au sein d une interface Web, les mashups mettent un terme à l écriture d applications propriétaires sur la couche cliente, estime Hyacinthe Choury. Dans tous les cas de figure, il ne faut pas se leurrer : Rest est certes un principe simple Les retours d expérience se multiplient, souvent positifs, mais parfois les entreprises avouent des déceptions voire des échecs. Comment l expliquer? Il y a la question du ROI. Le fait de créer des services métier réutilisables engendre un coût initial, qui peut s avérer important. Il est donc essentiel d avoir une gouvernance adaptée, de mettre en place une entité à part entière pour gérer le cycle de vie des services. En fait, la question du ROI est souvent portée par l informatique, alors qu il n y en a pas vraiment. Le vrai ROI est celui des projets métier permis par la SOA. Par ailleurs, parfois, la problématique de telle ou telle industrie peut s avérer trop complexe pour un outil de BPM (gestion de processus). Il ne s agit finalement que d outils de workflow adaptés aux standards, et qui conviennent très bien pour des processus relativement simples. Quelle stratégie faut-il adopter pour réussir un projet SOA? On conseille tout d abord une démarche d urbanisation, prenant en compte plusieurs plans, le fonctionnel, les processus, les applicatifs... Et en parallèle de la définition de l architecture technique, la mise en place d une gouvernance, d une organisation transversale. Il faut aussi être conscient que l investissement initial n est pas neutre. Toutefois, ce n est pas réservé aux seules grandes entreprises. C est une nouvelle génération de technologies qui concerne tout le monde. Dans quelque temps, on ne se posera même plus la question, ce sera inhérent aux projets. PROPOS RECUEILLIS PAR OLIVIER RAFAL mais comme pour Soap et toute démarche orientée services, le travail de fond à mener au préalable est colossal.» Quelles que soient les technologies utilisées, Soap, Rest ou propriétaires, l enchaînement des services sur la couche cliente (Rest) ou sur le back-office (Soap) nécessite en effet une profonde réflexion sur la granularité des services, granularité sur laquelle repose la réutilisation et donc la rentabilité d un projet. MARIE-ANNE DELALANDE «Mashups et SOA partagent les mêmes objectifs, à savoir constituer des services génériques qui favorisent la réutilisation parce qu ils ne sont pas couplés par des méthodes propriétaires.» 7 GUIDE SOA lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007

8 S O L U T I ON S S O A Le guide > SOA DANS LES DATACENTERS L INFRASTRUCTURE TECHNIQUE S ADAPTE AUX ARCHITECTURES ORIENTÉES SERVICES La montée en puissance des architectures SOA amène les architectes techniques des entreprises à repenser l infrastructure matérielle des datacenters afin de l adapter à la plus grande granularité des services applicatifs. L avènement des architectures SOA pourrait bouleverser en profondeur l architecture technique des centres informatiques. Le mot clé de cette refonte : granularité. Granularité des services applicatifs, bien entendu, mais aussi granularité des plates-formes systèmes, avec la disparition progressive des grands serveurs SMP au profit de plates-formes plus modulaires. Avec la montée en puissance des SOA, les applications d entreprise vont perdre leur caractère monolithique pour céder la place à une multitude de composants interconnectés par des protocoles souples. A l avenir, avec la fragmentation des applications en composants, il sera possible d héberger ces composants sur des serveurs plus petits, typiquement des serveurs x86, quitte à miser sur des techniques d équilibrage de charge ou de clustering pour assurer la disponibilité du service. Ainsi un service nécessitant une haute disponibilité ou très sensible en termes de performance pourra être instancié sur plusieurs serveurs séparés et se partageant la charge. De cette façon, la panne d un serveur n affectera que peu la chaîne de traitement. Et encore cette panne ne sera que de courte durée, la plupart des entreprises lorgnant sur la virtualisation pour permettre le redémarrage rapide d une instance système déficiente. «Nous constatons que, de plus en plus, les architectures SOA sont déployées sur des serveurs virtualisés», explique ainsi Servais Bonazebi, architecte d entreprise senior chez Devoteam. Bien sûr, cette évolution impose des contraintes en matière de métrologie et de suivi des performances. «En phase de déploiement, on voit des outils de BAM (Business activity monitoring) pour le monitoring des services et souvent derrière des outils de business intelligence.» Cette fragmentation des serveurs, corollaire de celle des services, devrait être simplifiée du fait de l utilisation de protocoles de communication aisément reroutables tels que HTTP/SOAP ou XML/RPC. Au besoin on pourra même recourir à des appliances spécialisées pour optimiser ce reroutage. C est ce que confirme Stéphane Dao, le directeur des opérations de l entité «gestion des architectures d entreprise» de Devoteam : «Avec l adoption de la SOA, on voit un accroissement des flux XML dans l entreprise et donc l apparition de peurs sur les performances. Pour y remédier, certaines entreprises mettent en place des appliances pour accélérer les flux XML. On voit aussi des outils d introspection qui vont jusqu à instrumenter les composants pour remonter des métriques intéressantes pour décomposer une requête. Ces outils ont un poids non négligeable en production, mais ils permettent un suivi très précis des transactions.» Même s il faut noter que la SOA n implique pas l usage de XML (on peut faire de l architecture orientée services qui ne recourt pas aux services Web), il est clair que la SOA a un impact qui va bien au delà de la simple refonte des applications d entreprise. De la même façon qu il faut y associer les décideurs du côté métier, le rôle de la production et des patrons de l infrastructure peut être primordial. Ce serait idiot de condamner la SOA pour un bête problème d inadéquation avec les serveurs ou le réseau de l entreprise. CHRISTOPHE BARDY 8 DR TROIS QUESTIONS À PIERRE BONNET, AUTEUR DE L OUVRAGE «LE SI GLOBAL, VERS LA REFONTE PROGRESSIVE AVEC LA SOA» «ATTENTION AU RISOTTO DE SERVICES» lemondeinformatique.fr : Avec le recul, comment percevez-vous les SOA aujourd hui? Pierre Bonnet : On voit que le marché a confondu la SOA de refonte, où il s agit de refondre le SI, de façon progressive, et la SOA de surface, qui n est finalement qu une couche supplémentaire au-dessus de ce qu on a coutume d appeler le plat de spaghettis. Avec de la SOA de surface, qui évite complètement de toucher à l existant, on finit par se retrouver avec à la place ce que j appellerais un risotto de services. La situation est entretenue par les grands acteurs, c est une façon pour eux de geler le marché, car ce discours handicape les fournisseurs plus petits, en les cantonnant à de petits projets. Mais euxmêmes ne veulent pas prendre le risque de parler de refonte, c est considéré comme un gros mot, ce qui est dommage. Je connais même des entreprises qui ont un budget pour refondre leur SI, mais le discours que leur tient les acteurs qu elles ont vus les amènent à ne pas dépenser ce budget. Les retours d expérience se multiplient, souvent positifs, mais parfois les entreprises avouent des déceptions voire des échecs. Comment l expliquer? C est logique, les fournisseurs expliquent à leurs clients qu ils auront un retour sur investissement sans toucher à l existant. Or, les entreprises font aujourd hui le constat que la qualité des SOA de surface dépend de la qualité de leur patrimoine. Avec une SOA de surface, le retour sur investissement est de zéro, voire négatif dans le cas du risotto de services. Quelle stratégie faut-il adopter pour réussir un projet SOA? Il faut prendre conscience que la vraie SOA, c est la refonte. Ce n est pas un gros mot, on arrive à un moment où les systèmes d information sont en fin de vie, où les informaticiens qui les ont conçus vont partir à la retraite. L enjeu sera donc tout simplement la maîtrise de son système d information. Je ne dis pas qu il faut faire un big bang, mais une refonte progressive s impose. PROPOS RECUEILLIS PAR OLIVIER RAFAL lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

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10 S O L U T I ON S S O A Le guide 10 TROIS QUESTIONS À HENRY PEYRET, SENIOR ANALYST, FORRESTER RESEARCH «IL FAUT VOIR LE MASHUP COMME UN COMPLÉMENT AVEC SES PROPRES LIMITATIONS» lemondeinformatique.fr : Les principes de SOA sont-ils aujourd hui appliqués en entreprise? Henry Peyret : 53 % des entreprises en 2005 et 62 % en 2006 utilisent SOA sous une forme ou une autre. Mais le fait marquant est que de plus en plus d entreprises cherchent à avoir une véritable stratégie SOA. Selon les études réalisées par notre cabinet, en 2005, elles n étaient que 31 % à envisager SOA pour accompagner une transformation métier stratégique. Un an plus tard, ce pourcentage s élevait déjà à 40 % et l étude de cette année devrait encore montrer une nette progression de l adoption de ce principe d architecture. Comment expliquez-vous cette situation? La plupart des entreprises ont pris conscience qu avec SOA elles vont gagner en flexibilité d un point de vue purement technique (évolution des applications au sein du système d information) mais surtout au niveau de leur business (meilleure réactivité, etc.). Rien d étonnant dès lors qu elles s y intéressent. Reste que la mise en œuvre d une architecture SOA suppose une certaine maturité. Beaucoup d entreprises sont arrivées à SOA par l ESB, principalement à cause des discours marketing des éditeurs. En soi, l approche n est pas forcément mauvaise mais au fil du temps, elles se rendent compte que l ESB est largement insuffisant pour mener à bien cette réorganisation du système d information. Résultat, elles complètent progressivement leurs plateformes de nouvelles briques pour assurer l administration par exemple. Elles mettent en place des règles de gouvernance, entre autres, pour gérer et faire évoluer leurs services ou encore leurs process, etc. L offre des éditeurs est-elle suffisamment mature pour répondre à ces besoins? Si l ont part du principe que SOA est constitué d un ensemble de concepts qui n induit pas forcément des standards pour les mettre en œuvre, l entreprise dispose de tous les outils dont elle a besoin pour mener à bien sa démarche. Cependant, SOA est trop souvent assimilé à des standards tels que Soap, WSDL, etc. Si on s arrête à cette vision, alors non, l offre est encore loin de remplir les besoins des entreprises, notamment en termes de sécurité et sur le transactionnel où les standards manquent de maturité. En d autres termes, pour mener à bien une démarche SOA, l entreprise doit préalablement définir ce qu elle met dans ce concept et à partir de là arrêter une stratégie en conséquence pour tendre vers cet objectif. Si elle part du principe qu elle ne veut que des standards, elle devra donc tenir compte du fait qu elle trouvera forcément des limites dès lors qu elle voudra mettre en place des process très transactionnels ou nécessitant une haute sécurité. L essor du mashup remet-il en cause ces stratégies? Le mashup peut être vu comme un sous ensemble d une démarche SOA qui s intéresse à la capacité d intégration au niveau des interfaces utilisateur. Le mashup offrira d autant mieux la souplesse voulue que le reste du système d information sera déjà adapté à SOA. Dès lors, il ne remet absolument pas en cause les stratégies élaborées par les entreprises, il faut le voir plutôt comme un complément avec ses propres limitations. Ainsi un serveur de mashup ne garantit pas une transaction de mise à jour vers deux systèmes. PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-ANNE DELALANDE Marc Guillaumot Pour mener à bien une démarche SOA, l entreprise doit préalablement définir ce qu elle met dans ce concept et à partir de là arrêter une stratégie en conséquence pour tendre vers cet objectif. lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

11 Le guide S O L U T I ON S S O A > SOA, LA VEILLE TECHNOLOGIQUE L ACTU DES SOA DANS Nous vous présentons ici une sélection des articles que nous avons publiés au cours des six derniers mois, ayant trait aux SOA, au BPM et aux mashups. Pour vous simplifier la lecture, nous vous proposons un découpage par thème. LES ÉTUDES DE MARCHÉ LE 24 SEPTEMBRE 2007 IDC chiffre le marché français des SOA à 326 M en 2006 PAR OLIVIER RAFAL Le marché français des logiciels et des services consacrés aux architectures orientées services (SOA) aurait pesé 326 M l année dernière, à en croire IDC. Le cabinet, qui donne ces quelques chiffres en préambule à la sortie d une étude sur le sujet, estime que les trois quarts (76 % exactement) de ce montant sont dus à des dépenses en matière de services. Prestations de service se décomposant principalement en intégration de systèmes (60 %) et en conseil (30 %). LE 21 SEPTEMBRE % des programmes architecturaux échoueront avant 2010, prévient Gartner PAR OLIVIER RAFAL Les programmes d architecture informatique risquent l échec s ils ne peuvent démontrer une valeur ajoutée pour le métier, estime très logiquement Gartner. Qui pronostique que 40 % de ces programmes seront donc arrêtés avant Parmi les causes d échec, l analyste Richard Buchanan cite l incapacité à remplir les objectifs annoncés et surtout à impliquer des sponsors au plus haut niveau de l entreprise. Il explique en effet que «l architecture d entreprise n est pas juste une question de technologie», mais une question de stratégie d alignement de l informatique et du business. Gartner donne quelques conseils pour mener à son terme une stratégie architecturale. Par exemple, ne pas considérer les projets d architecture comme des projets isolés, mais qui au contraire doivent impliquer toute l entreprise. «Pour optimiser le retour sur investissement en architecture, accélérer le développement de l infrastructure et créer de nouvelles stratégies métier alignées avec la technologie, les grandes entreprises global 2000 doivent voir les architectes d entreprise et leurs équipes comme des agents du changement.» Les architectes eux-mêmes, indique Gartner, doivent considérer, outre les logiciels et matériels à intégrer, les acteurs de l entreprise à servir ainsi que les partenaires à satisfaire. Richard Buchanan : «Il est temps que les architectes d entreprise montent d un cran, et prennent un rôle où il ne s agit plus seulement de résoudre un problème, mais d offrir une vision.» Gartner recommande enfin de mettre au point des métriques pour évaluer l impact des changements architecturaux sur le métier de l entreprise. LE 4 SEPTEMBRE 2007 Web 2.0 : encore mal intégré dans les entreprises PAR MILÉNA NEMEC-PONCIK Alors que les technologies du web 2.0 se développent à grande vitesse dans le grand public (via les wikis, les réseaux sociaux, les blogs), elles rencontrent encore beaucoup de réticences auprès des entreprises ces technologies sont pourtant censées favoriser la communication et les échanges d informations. Pourquoi cette frilosité du côté des entreprises? BEA Systems s est penché sur la question. L éditeur a réalisé une étude auprès de 320 cadres dirigeants, répartis dans sept pays européens (France, Allemagne, Italie, Norvège, Espagne, Suède et Royaume-Uni). Cinq questions leur ont été posées. Par exemple : pourquoi les dirigeants d entreprise n investissent-ils pas davantage dans les outils du web 2.0? Quelles technologies votre société a-t-elle déjà adopté, ou envisage-t-elle d adopter dans les douze prochains mois? Quelque 57 % des personnes interrogées attribuent ainsi le faible taux de pénétration du web 2.0 dans les entreprises au manque de compréhension de la technologie de la part des dirigeants. Sont cités ensuite le manque de contrôle du contenu diffusé (puisque chaque utilisateur devient «producteur de contenu») avec 23 % des personnes interrogées, puis les problématiques de sécurité (20 %). Sur le podium des raisons qui pourraient pousser les entreprises à se tourner vers des outils web 2.0, on trouve en première position l amélioration de l interaction entre entreprise et clientèle (41 %). D après l étude, des options comme un «chat» en temps réel ou des messages instantanés pourraient améliorer la gestion de la relation client, en terme SAV par exemple. Sont ensuite citées l amélioration de la collaboration entre salariés (31 %) et l opportunité de créer une interface unique avec les partenaires ou les fournisseurs de l entreprise (28 %). L étude révèle par ailleurs que ce sont les services Web qui rencontrent le plus de succès dans les entreprises (38 %) : «ils offrent la possibilité de relier les systèmes entre eux, d automatiser les processus métier et de catalyser les Architectures orientées services (SOA)», d après BEA Systems. Avec 18 % des personnes interrogées, les wikis semblent amorcer une percée prometteuse. Blogs et RSS ne décollent pas encore (respectivement 11 et 10 %). Mashups et Podcasts sont nettement à la traîne, avec 6 % et 3 %. Au niveau des technologies Web 2.0 privilégiées par les responsables informatiques, on retrouve Ajax (26 %) devant Dojo et Flex (22 % chacune). BEA systems souligne par ailleurs l intérêt grandissant pour les API (16 %), comme celle proposée par Google Maps, ainsi que les kits d outils web (14 %). 11 GUIDE SOA lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007

12 S O L U T I ON S S O A Le guide 12 LE 7 AOÛT 2007 L investissement dans les SOA paie, selon Aberdeen PAR OLIVIER RAFAL Après avoir sondé 400 organisations pendant un an et demi, le cabinet d analyse Aberdeen est formel : pour les entreprises qui choisissent d accorder du temps et du budget aux architectures orientées services (SOA), le retour sur investissement existe. D après l enquête réalisée par Aberdeen Group (intitulée SOA Middleware Takes the Lead: Picking Up Where Web Services Leaves Off ), 100 % des répondants disent avoir constaté une réduction des coûts de développement, et 72% une réduction de leurs coûts de maintenance. L intérêt n est pas seulement financier : les organisations vues comme les plus avancées («best in class») par Aberdeen voient la SOA comme un moyen d améliorer le service à l utilisateur final (à 61 %) ainsi que l agilité du service informatique (à 60 %). En revanche, cela ne s obtient pas sans quelques efforts. Aberdeen préconise par exemple de s atteler à des projets SOA complets plutôt que de mettre en place de simples services Web ici ou là : l amélioration de la satisfaction des utilisateurs finaux est de 89 % dans le premier cas, contre 15 % dans le second. De même, c est l infrastructure entière qui doit être revue, plutôt que de chercher à faire de la SOA dans chaque silo du système d information - de fait, le but des SOA est de décloisonner le SI en exposant l ensemble de ses fonctionnalités sous forme de services réutilisables. Dernier conseil d Aberdeen : ne pas négliger la révolution culturelle que représente la SOA pour un informaticien, et donc prévoir des sessions de formation pour ses équipes. LE 28 MARS 2007 Le marché du BPM dépassera le milliard de dollars cette année PAR OLIVIER RAFAL Après avoir sondé 400 organisations pendant un an et demi, le cabinet d analyse Aberdeen est formel : pour les entreprises qui choisissent d accorder du temps et du budget aux architectures orientées services (SOA), le retour sur investissement existe. D après l enquête réalisée par Aberdeen Group (intitulée SOA Middleware Takes the Lead : Picking Up Where Web Services Leaves Off), 100 % des répondants disent avoir constaté une réduction des coûts de développement, et 72 % une réduction de leurs coûts de maintenance. L intérêt n est pas seulement financier : les organisations vues comme les plus avancées («best in class») par Aberdeen voient la SOA comme un moyen d améliorer le service à l utilisateur final (à 61 %) ainsi que l agilité du service informatique (à 60 %). En revanche, cela ne s obtient pas sans quelques efforts. Aberdeen préconise par exemple de s atteler à des projets SOA complets plutôt que de mettre en place de simples services Web ici ou là : l amélioration de la satisfaction des utilisateurs finaux est de 89 % dans le premier cas, contre 15 % dans le second. De même, c est l infrastructure entière qui doit être revue, plutôt que de chercher à faire de la SOA dans chaque silo du système d information de fait, le but des SOA est de décloisonner le SI en exposant l ensemble de ses fonctionnalités sous forme de services réutilisables. Dernier conseil d Aberdeen : ne pas négliger la révolution culturelle que représente la SOA pour un informaticien, et donc prévoir des sessions de formation pour ses équipes. L ACTU BUSINESS LE 17 SEPTEMBRE 2007 L Esiea et Sopra Group montent une chaire d entreprise SOA PAR VÉRONIQUE ARÈNE Pour former ses étudiants aux architectures des systèmes d information orientées services (SOA), l Esiea (Ecole supérieure d informatique électronique automatique) s est associée à la société de conseil et de services Sopra Group pour monter une chaire d entreprise. S adressant aux étudiants de cinquième année, cette chaire permettra aux futurs ingénieurs de connaître les techniques liées à la problématique des SOA, en particulier dans le monde des services financiers et de la banque. Des interventions d experts de Sopra Group viendront compléter les réflexions pédagogiques délivrées par l école d ingénieurs Ainsi, les étudiants en dernière année de cursus pourront se préparer à intégrer des équipes projets au sein de SSII, au terme de leur formation. LE 10 AOÛT 2007 BPM : Metastorm s offre Proforma PAR OLIVIER RAFAL La concentration dans la gestion des processus métier, ou BPM, continue son petit bonhomme de chemin. L éditeur américain Metastorm s est offert son compatriote Proforma, pour un montant non communiqué (on sait néanmoins que Metastorm a levé récemment 30 M$). Editeur d une plateforme d exécution des processus métier, Metastorm complète ainsi son offre d un outil de BPA (analyse des processus métier), utilisé en amont pour identifier et visualiser les processus. Proforma sera intégré dans une nouvelle suite, Metastorm Enterprise, mais restera utilisable seul, sur un marché où la concurrence est rude (IDS Scheer, Mega International, Casewise ) et où la concentration a aussi débuté (Telelogic a repris Popkin en 2005). Le marché du BPM est toutefois encore plus rude. Il y a un an, Gartner prédisait que seuls 25 des 150 éditeurs survivraient jusqu en L une des clés pour survivre étant bien sûr d offrir toutes les fonctionnalités sous un même toit. LE 31 MAI 2007 Après Dubaï, IBM inaugure un second centre d expertise SOA sur la Côte d Azur PAR ANNE-MARIE ROUZERÉ Parmi les signes marquants de l investissement d 1 Md$ par an affiché par IBM en matière de SOA (produits et services), le centre d expertise de La Gaude, inauguré ce 30 mai, sert de levier aussi bien à l offre de conseil amont qu à l environnement technique (produits et compétences) impliqués dans les projets des entreprises fondés sur les architectures orientées services. «Dans les deux ans à venir, 50 % des projets de transformation des systèmes d information qu assisteront les équipes d IBM Global Business Services au niveau mondial vont reposer sur une approche SOA», avance Philippe Hedde, directeur général de cette entité GBS pour IBM France, reprenant en cela les propos de l état-major de la société. C est dire l importance que prend, à ses yeux, le choix de la compagnie de fixer en lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

13 Le guide S O L U T I ON S S O A France l un des deux centres d expertise servant de tête de pont pour les opérations sur ce terrain. Et pas seulement pour l Europe. A La Gaude, dans l arrière-pays niçois, la vitrine et les «démos» sont prêtes. De même que les équipes d architectes, habituées (depuis la transformation d une partie du centre de R&D en «e-business Solution Center» qui date de 2000) à recevoir les équipes projets d entreprises du monde entier (80 % d Europe, 10 % Amérique du Nord, 10 % Asie) pour des prototypages de projets mêlant problématiques d infrastructures et d applicatifs. De l avis des troupes françaises, pour l heure, la reprise des investissements pour la refonte des systèmes d information ou le lancement de projets ex-nihilo SOA en est encore à ses frémissements : moins de 10 % des projets accompagnés et des revenus d IBM GBS de ce côté-ci de l Atlantique. Sachant que, selon une étude auprès des dirigeants de 250 entreprises (IBM Global CEO Survey, 2006), pour 56 % des directions informatiques, le manque de compétences est l inhibiteur numéro 1 dans l adoption d une démarche SOA, le fonctionnement de ce centre d expertise mondial mise sur la complicité implicite entre entreprises clientes, pionnières de la démarche SOA, et les experts des diverses entités d IBM (IBM GBS, pour le conseil et les études, IBM GTS pour les aspects techniques, infrastructures, outsourcing, maintenance, IBM Software pour l expertise autour des technologies revampées SOA) mais aussi, le cas échéant, avec les fournisseurs et intégrateurs partenaires. Et l exemplarité de certains projets d ores et déjà bouclés (dans le domaine bancaire) ou en préparation (dans le secteur santé) permet d exploiter une certaine verticalisation des démos et de l offre de services (par secteur d activité, par métier, donc par brique de services, de web services, pour certains avec «appliances» à l appui). Pour l heure, la demande se situe surtout en termes de mise au point de feuille de route avec les équipes projets. Par quoi commencer, dès lors que l on s intéresse à l apport de l orienté services? Avec un petit semestre de recul, Jean-Michel Corrieu, responsable du centre SOA de la Gaude depuis janvier 2007, constate que cette demande est plus avancée dans les secteurs de l assurance (en quête d agilité pour la mise sur le marché de nouveaux produits), dans le domaine de l énergie (systèmes d information dans les coulisses des réseaux de transport intelligents), chez certains grands industriels (automobile, aéronautique avec l extension du PLM, gestion du cycle de vie du produit), mais aussi face à des problématiques plus génériques (contrôle de l usurpation d identité, par exemple). Pour Olivier Chaffard Luçon, directeur de l entité IBM Software France, le mouvement est bel et bien lancé, avec une croissance (au niveau mondial) de 42 % assurée autour des produits revus et «taggés SOA», soit trois fois plus forte que la progression des revenus logiciels de la société. Software AG est particulièrement présent en Europe (66 % de son CA), Webmethods en Amérique du Nord (62 % du CA). De même, sachant que Software AG réalise encore moins du tiers de son CA avec Crossvision, son offre SOA (le reste provenant principalement de l offre traditionnelle, la base de données Adabas et l environnement de développement Natural), la combinaison Software AG + Webmethods pourra afficher une répartition de son chiffre d affaires à égalité entre SOA et outils traditionnels. «Un portefeuille très équilibré qui nous rendra fort», explique Karl-Heinz Streibich. Le portefeuille clients (environ pour Software AG et pour Webmethods) devrait s élever à références, une fois dédoublonné. Côté offre produits, Peter Kürpick, responsable de la stratégie produits pour Software AG, a esquivé les questions sur le recouvrement des gammes, indiquant qu il s agirait de prendre «le meilleur des deux mondes». Il a en revanche évoqué le fait que Webmethods était «un leader très fort en ce qui concerne l intégration BPM et Software AG un leader très fort en ce qui concerne l ESB». Pour Webmethods, dont le chiffre d affaires stagnait à un peu plus de 200 M$, cette acquisition est très logique dans un marché où les petits acteurs ne peuvent survivre que s ils sont très forts sur des niches technologiques, face à des Oracle ou IBM qui élaborent des plateformes complètes. Dave Mitchell, CEO de Webmethods, qui devrait rester dans l équipe de management, a laissé entendre que l éditeur avait étudié plusieurs offres, celle de Software AG paraissant «la plus attractive» pour la société et les actionnaires. Pour améliorer sa visibilité sur le marché des SOA, Software AG avait annoncé un plan pour atteindre le milliard d euros de chiffre d affaires d ici à 2011 l éditeur allemand affichait 483 M en Il a depuis légèrement retouché son logo, faisant même disparaître la mention «the XML company», qui pouvait prêter à confusion sur son cœur de métier. LE 5 AVRIL 2007 Sofware AG doit racheter Webmethods pour 546 M$ PAR OLIVIER RAFAL Lorsque Software AG parle de recentrage sur son métier d éditeur d outils pour les SOA, c est du sérieux. Deux mois après avoir annoncé son «plan ambitieux de développement», Software AG vient de révéler son intention de racheter Webmethods, spécialiste pure player des architectures orientées services. La transaction s effectuera pour 546 M$ en numéraire - si les actionnaires de deux groupes l approuvent. Dans une conférence de presse téléphonique tenue plus tôt dans la journée, le patron de Software AG, Karl-Heinz Streibich, a insisté sur la complémentarité des deux entreprises et la similitude de leurs approches du marché. Les deux réalisent en effet les trois quarts de leur chiffre d affaires grâce au logiciel (nouvelles licences et maintenance), 13 GUIDE SOA lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007

14 S O L U T I ON S S O A Le guide 14 L ACTU TECHNOLOGIQUE LE 14 SEPTEMBRE 2007 Serena se lance dans le business des mashups PAR OLIVIER RAFAL Virage stratégique pour Serena Software, annoncé lors de sa conférence utilisateurs à Chicago. L éditeur spécialisé dans les outils de gestion du cycle de vie des applications compte lancer d ici à la fin de l année un éditeur de mashups, ces services applicatifs composites agrégeant diverses fonctionnalités. Serena cite en exemple la possibilité de transférer un devis réalisé dans Salesforce vers SAP, ou de déclencher un processus de workflow dans Documentum suite à une requête dans Remedy. Serena Mashup Composer sera gratuit, et son lancement sera accompagné de celui d un site d échange, «une place de marché en ligne où les mashers pourront trouver, acheter et vendre des mashups prépackagés, des services Web et des services professionnels conçus pour résoudre une myriade de problèmes professionnels pour des entreprises de toute taille». Dans son descriptif, Serena prend soin de ne pas céder à la tentation facile d opposer la simplicité des mashups et la complexité des SOA (architectures orientées services). La solution est plutôt présentée comme un moyen «d étendre la valeur des SOA». Serena présente son offre comme «le premier environnement dragand-drop permettant à des mashers de créer des mashups professionnels basés sur des processus et tirant tous les bénéfices des SOA et des services Web, sans écrire le moindre code». A noter que l offre est pilotée par René Bonvanie, ancien de BO, Oracle et SAP, et qui gérait encore au printemps dernier l offre AppExchange de Salesforce. LE 13 SEPTEMBRE 2007 Microsoft publie la R2 de Biztalk Server 2006 PAR FRANÇOIS LAMBEL La Release 2 de Biztalk Server 2006, serveur de règles métier de Microsoft, est officiellement disponible. Cette R2, sixième version de Biztalk depuis son lancement en 2000, comporte des améliorations conséquentes. Elle intègre, en particulier, le support en natif des outils RFID. Microsoft promet la reconnaissance plug & play de tous les périphériques de collecte d ondes RFID ainsi que de ceux de lecture de code barre (EPC). Un nouveau module EDI, entièrement réécrit, supporte le protocole AS2. AS2 permet des échanges EDI via HTTP ou HTTPS plutôt que via de coûteux réseaux propriétaires. Les «accélérateurs verticaux» tels Swift pour le monde bancaire, ou RosettaNet pour l industrie, sont désormais intégrés à Biztalk sans augmentation du prix. Enfin, la réécriture du code en.net 3 permet, selon l éditeur, d atteindre un niveau d abstraction tel qu il découple les services de la plateforme. Microsoft en profite pour commercialiser séparément des Adapter Pack pour SAP, Siebel et Oracle. Vendus six fois moins cher que Biztalk Server, ils permettent de partager des informations entre ces environnements et les outils Microsoft (SharePoint, SQL ). LE 10 AOÛT 2007 L Oasis forme six sous-comités de SCA pour simplifier les SOA PAR OLIVIER RAFAL Comment simplifier les architectures orientées service (SOA)? En divisant le groupe chargé de concevoir les spécifications SCA en six sous-comités, répond l Oasis. En matière de SOA, l organisme de standardisation a concentré ses efforts sur SCA, ou Service component architecture, un ensemble de spécifications pour simplifier le développement de services applicatifs et leur collaboration au sein d un système d information. Multiplier le nombre de sous-projets semble à première vue ajouter de la complexité, mais l Oasis affirme au contraire que c est le moyen le plus simple pour que tous les efforts aboutissent. D une part parce que SCA combine des aspects et donc des compétences diverses : il faut, explique-t-on à l Oasis, des experts Java, des experts BPEL, etc. D autre part, rassembler tout ce monde pour des réunions formelles où il faut atteindre le quorum afin d approuver des documents est compliqué ; approuver chaque document au sein d un sous-comité sera donc plus efficace. LE 31 JUILLET 2007 Tibco lance son outil de création de mash-up d entreprise PAR OLIVIER RAFAL Les jours des start-up spécialisées dans les outils de création de mash-up d entreprise sont comptés. Après IBM, Microsoft ou BEA, Tibco entre à son tour dans l arène avec PageBus. Proposé sous licence Open Source (la technologie a été donnée à l OpenAjax Alliance Hub Project), ce bus de messages se veut l équivalent d un bus d entreprise, mais pour relier des services exposés sur le Web. Le but de cet outil est de composer un service fonctionnel à partir d éléments existants, disponibles sous n importe quelle forme (HTML simple, Ajax...), et de lui offrir une interface ergonomique en Ajax. A la différence des SOA (architectures orientées services), qui touchent à l architecture des applications et à l organisation des services informatiques, les mash-up permettent une mise en oeuvre rapide de services simples par des utilisateurs non experts. Tibco espère toutefois démontrer qu un tel service peut être conséquent : pour promouvoir sa technologie, l éditeur lance un concours du mash-up le plus grand du monde, l Ultimate Mashup Challenge. LE 5 JUIN 2007 Microsoft teste Popfly, «YouTube pour applications» PAR OLIVIER RAFAL Microsoft a ouvert la liste d attente pour s inscrire à Popfly, un service hébergé pour construire des pages Web et des mashups (assemblages de services fonctionnels disponibles sur Internet) sans connaissance en programmation. Popfly s adresse donc au grand public, mais les développeurs sont bienvenus, pour construire et proposer des composants que les utilisateurs pourront manipuler. Des entreprises commerciales pourront d ailleurs proposer ces composants contre rémunération. Microsoft en fournit cependant un certain nombre en standard, comme ceux permettant d aller récupérer des photos sur Flickr ou Windows Live Spaces. lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

15 POUR SES CINQ ANS, CIO SOUHAITE UN JOYEUX ANNIVERSAIRE À TOUS LES CIO S 5ANS JUIN 2007 A venir dans CIO 2007/2008 : enquêtes et dossiers stratégie 20septembre2007/N 30 Enquête Les cent jours du DSI : dossiers prioritaires à étudier, premières mesures à prendre, les pièges à éviter. LES THÈMES FORTS Dossier stratégie Infogérance BPO et BPM, jusqu ou dans l approche métier? Que peuvent en attendre les DSI en termes de flexibilité, de performance et de retour sur investissement? 26octobre2007 /N 31 Enquête Budget Informatique 2007 : du tableau de bord au pilotage. Quelles méthodes et quels outils pour le CIO? Dossier stratégie La gouvernance des systèmes d'information : les outils, les méthodes et les acteurs. Comment bien être accompagné? 27novembre2007 /N 32 Enquête Etre DSI dans une société internationale. Quelle doit être la démarche? 28février2008 /N 34 Enquête Quelle économie des services en 2008? Panorama du prix du service pour les CIO. Dossier stratégie Virtualisation de l infrastructure. Panorama des technologies et des stratégies des acteurs. 15avril2008 /N 35 Enquête Quelle relation avec sa direction financière et achat? Les bonnes approches. Dossier stratégie Sécurité des Systèmes d information : quelle consolidation du marché? L année des choix. 20mai2008 /N 36 Enquête chez IBM et HP en France. Dossier stratégie Secteur public. Radiographie des grands projets et de la modernisation du secteur de la santé. Dossier stratégie Maîtriser le coût du logiciel. ERP, CRM/BI, middleware, logiciels clients... : les bonnes pratiques de la relation avec les grands éditeurs 22janvier2008 /N 33 Enquête Direction Générale, comment choisir son CIO? Priorité à la maîtrise des métiers ou la gestion des technologies? Dossier stratégie La mobilité 2.0 dans les entreprises. Maîtriser et intégrer les nouveaux outils de productivité. 27juin2008 /N 37 Enquête chez SAP et Oracle Dossier stratégie Dématérialisation et gestion du document. Panorama des gains de productivité dans le stockage et le traitement de l information. Contact Annabelle Ducellier Directrice marketing ducellier@idg.fr

16 S O L U T I ON S S O A Le guide 16 Popfly comprend trois piliers. Mashup Creator, tout d abord, est l endroit où il est possible de manipuler des services prêts à l emploi (des «blocks») pour composer des mashups. Microsoft explique que les blocks s appuient sur la technologie Silverlight, qui permet d exploiter la couche graphique de.net sur d autres plateformes que Vista et XP. Deuxième pilier, Web Page Creator est un éditeur HTML graphique, qui sert à personnaliser les pages Web et à y importer les mashups. Enfin, Popfly Space est présenté comme un réseau social «qui met en relation tous ceux qui souhaitent partager leurs créations faites avec Popfly». D où la comparaison utilisée par Microsoft, qui voit dans son service un «YouTube pour applications». Popfly, connu précédemment sous le nom de code Project Springfield, est pour l heure en version alpha. Dan Fernandez, chef produit pour les outils non professionnels chez Microsoft, n a présenté aucune date de disponibilité générale. Son équipe s engage cependant à mettre le site à jour toutes les deux semaines. LE 22 MAI 2007 L offre d administration de HP pour les SOA en ordre de marche PAR OLIVIER RAFAL Un mois après la clôture définitive du rachat de Mercury, HP a totalement repris à son compte la stratégie BTO (Business technology optimization). Et le prouve, en annonçant sa déclinaison pour les architectures orientées services (SOA) : un ensemble d outils et de services destinés à évaluer son degré de maturité, à accompagner la définition des besoins, à effectuer les tests et enfin à superviser la production. En résumé, le concept de BTO vise à améliorer l efficacité des directions informatiques au service des directions métiers. Il se décline en 9 «centres d excellence» mis au point par Mercury, qui visent l un à garantir les performances, l autre la gestion de projet, etc. L offre HP pour les SOA s appuie sur ses outils déjà existants, adaptés spécifiquement pour les SOA : HP reprend d ailleurs les «centres d excellence» en leur ajoutant le suffixe «for SOA». Ce faisant, HP fait la jonction avec les outils Systinet - un ancien partenaire qui avait été racheté par Mercury dont le référentiel sert à gérer le cycle de vie des services Web, et avec SOA Manager, son outil de gestion des services Web hérité du rachat de Talking Blocks en Pour l évaluation de son degré de maturité face aux SOA, HP a ouvert au public un questionnaire en ligne. Des données ont déjà été fournies par IDC, ce qui donne la possibilité de se comparer à d autres entreprises de son secteur ou de sa taille. LE 22 MAI 2007 Salesforce promet des architectures orientées services en ligne PAR FRANÇOIS LAMBEL Salesforce s intéresse aux SOA (architectures orientées services). Le champion des applications en ligne de gestion de la relation client vient (GRC) d annoncer Salesforce SOA, censé permettre la création d applications composites depuis des offres hébergées (Saas, software as a service). Certes, Apex, l environnement de développement promis par Salesforce, ne sera pas disponible en-dehors d une version bêta avant décembre prochain. Mais, d ici là, on pourra donc imaginer tous les avantages à développer des Services Web pour évoluer vers cette ar- chitecture orientée services intégrant des applications en ligne. Si le projet Salesforce SOA, encore dans les limbes, a le mérite de présenter une approche élégante pour l intégration entre les vieux applicatifs et les offres de Salesforce, il est difficile de voir ce qu il y a de vraiment nouveau dans cette annonce ; Salesforce a déjà quasiment tout dit sur Apex. René Bonvanie, vice-président marketing senior et responsable de l offre AppExchange, explique que «la nouvelle technologie est la possibilité pour Apex d appeler et de coordonner des services Web». On serait donc en face d un outil de mash-up géant (le mash-up consistant dans le mélange de services hétérogènes). LE 25 AVRIL 2007 Un packaging unifié pour l offre SOA de Red Hat PAR OLIVIER RAFAL Dans la foulée du rachat des actifs de Metamatrix, Red Hat a annoncé le lancement d un nouveau packaging pour les offres de sa division middleware JBoss. L éditeur explique vouloir passer d un modèle «à la carte» (en français dans le texte) à une offre de type solution pour les SOA (architectures orientées services) intégrant plusieurs produits : le serveur d applications Java JBoss AS, le gestionnaire de persistance des objets Hibernate et le cadre applicatif Seam destiné à simplifier le développement. Le tout dans un téléchargement unique, avec des mises à jour unifiées délivrées automatiquement et des modèles de paiement par souscription élaborés pour l occasion : un abonnement standard d un an, avec un support téléphonique aux heures ouvrables et un contrat de niveau de service (SLA) de 4 heures, pour dollars, ou bien un abonnement premium, avec un support 24x7 et un SLA d une heure, pour dollars. Ce nouveau packaging de l offre Entreprise s accompagne d un autre changement : JBoss.org devient en quelque sorte le laboratoire à idées où seront testées les innovations avant un transfert vers l offre professionnelle. Sur le même modèle utilisé par Red Hat pour sa distribution Linux Entreprise et l offre pour la communauté, Fedora. LE 17 AVRIL 2007 Oracle lance AIA, son offre d applications composites PAR OLIVIER RAFAL Oracle s est officiellement lancé sur la voie des applications composites. L éditeur a annoncé AIA (Application integration architecture) à la conférence utilisateurs Collaborate 07, à Las Vegas. Le principe d AIA est de fournir des processus prêts à l emploi sous forme de packs, s appuyant à la fois sur l offre progicielle d Oracle et sur son middleware Fusion. C est donc très proche de ce que SAP propose depuis longtemps avec ses xapps (ou Cross Apps) : relier divers modules fonctionnels, à l aide notamment d un outil de gestion des processus métier (BPM) et d un bus de services (ESB) afin de construire des applications dites composites, collant davantage aux besoins des clients. «Cela a la même ambition, confirme Lionel Dubreuil, responsable marketing techno pour les applications chez Oracle France. Sauf que pour nous, les applications composites peuvent s appuyer sur notre offre, celle de nos partenaires mais aussi sur toutes les applications que nous avons rachetées.» lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

17 F I C H E E N T R E P R I S E SAP est le premier fournisseur mondial d applications d entreprise et de solutions verticales Avec 12 millions d'utilisateurs, installations, et plus de 1500 partenaires, SAP est le premier fournisseur mondial de logiciels inter-entreprises, et le troisième fournisseur mondial de logiciels. Notre histoire riche en innovation et en croissance a fait de SAP un véritable leader. SAP emploie aujourd'hui plus de personnes dans plus de 50 pays. SAP met au service de ses clients un réseau mondial de compétences, de processus et de produits, garantissant leur réussite. L'expérience, la connaissance, la technologie pour maximiser votre business SAP a capitalisé sur son expérience étendue pour vous proposer la plate-forme SAP Business Suite, la gamme de solutions logicielles d'entreprise adaptée à l'économie actuelle. SAP Business Suite permet aux entreprises du monde entier de mieux communiquer avec leurs clients et partenaires, de travailler ensemble efficacement n'importe où, n'importe quand. SAP Business Suite est ouverte et flexible, supportant les bases de données, les applications, les systèmes d'exploitation et le hardware de tous les principaux fournisseurs. Aujourd hui, SAP est le seul fournisseur d applications de gestion à avoir introduit toutes les notions de services au cœur de ses solutions et fait de sa plate-forme la colonne vertébrale de son accompagnement quotidien de vos enjeux métiers. SAP Entreprise SOA: Une trajectoire commencée en 2003 Depuis plus de 34 ans, soucieux de l excellence opérationnelle de ses clients, SAP répond aujourd hui aux nouveaux besoins requis dans cette nouvelle ère du réalignement stratégique rapide. En 2007 et dans la continuité de sa stratégie, SAP délivrait la Business Process Platform (BPP), cœur de la nouvelle architecture des applications et de la ré-urbanisation globale du système d information. L approche Entreprise SOA de SAP et particulièrement la Business Process Platform, s appuient sur les standards fondamentaux des technologies SOA et mettent à disposition l ensemble des briques indispensables au réalignement rapide et flexible des processus de gestion avec la chaîne de valeur de l entreprise, tout en réduisant les coûts IT. SAP France S.A. Défense Plaza 23-25, rue Delarivière Lefoullon La Défense Paris La Défense Cedex Tél. : Fax : CA 2006 : 9.4 Mds Croissance organique 2006 : 10 % La meilleure satisfaction client du marché de l informatique Effectifs : employés Plus de 12 millions d utilisateurs Dans plus de 120 pays partenaires consultants certifiés 26 solutions verticales Type d entreprise Editeur d applications pour les grandes, petites et moyennes entreprises. Pour plus d informations :

18 S O L U T I ON S S O A L annuaire > SOA, L OUTILLAGE L OFFRE DES FOURNISSEURS Un projet SOA se décompose en plusieurs étapes, chacune pouvant être outillée. Nous avons volontairement fait l impasse sur les outils de développement, qui peuvent tous convenir, pour nous concentrer sur l analyse des processus, leur exécution, l intégration des données, l intégration des applications, l intégration de l existant grands systèmes et la supervision des niveaux de service et des performances. MARIE-ANNE DELALANDE ET OLIVIER RAFAL PLATES-FORMES GÉNÉRALISTES 18 EDITEUR PRODUITS REMARQUES BEA Aqualogic La ligne Aqualogic regroupe les différents produits conçus et rachetés par BEA censés permettre une «informatique liquide» : serveur d'applications, référentiel de données et de services, supervision IBM Websphere Offre très riche, allant jusqu'aux appliances de filtrage du flux XML ou à la supervision (gamme Tivoli), mais également complexe à appréhender. Iona Technologies Artix Ce pionnier des architectures distribuées propose une nouvelle fois une approche décentralisée, éventuellement complémentaire d'un EAI. L'éditeur a racheté une solution d'esb Open Source, Fuse. iway SOA Middleware Acteur incontournable des connecteurs pour EAI, la filiale d'information Builders a fait évoluer son offre pour inclure les briques de base d'une offre SOA généraliste (ESB, EII, BPM ). Microsoft Biztalk Server BPM, routage de messages et intégration d'applications basés sur les standards de services Web. L'offre inclut en standard des connecteurs dont Microsoft avait acquis la propriété auprès d'iway. Oracle Fusion Middleware Oracle a là aussi fait ses emplettes (Collaxa, Sunopsis ) pour proposer les briques d'une offre SOA (ESB, moteur de règles, BAM, BPM ), ainsi que des frameworks d'applications composites. Red Hat JBoss Enterprise Middleware Les rachats de JBoss (serveur d'applications, BPM, moteur de règles) puis des actifs de Metamatrix (EII, MDM) ont placé Red Hat à la tête d'un middleware apte à supporter les SOA. SAP Netweaver L'éditeur est un des premiers à avoir parlé d'applications composites. La plate-forme d'intégration est certes ouverte sur J2EE et.net, mais elle attire en premier lieu les clients du progiciel SAP. Software AG Crossvision En rachetant Webmethods, Software AG a acquis des technologies qui lui manquaient ou qu'il proposait en OEM (B2B, BPM, référentiel de services, monitoring ), et étoffé sa base de clients. Sun Java Caps La Composite Application Platform Suite est à la pointe des standards de l'intégration dans le monde Java, mais est pénalisée, selon Gartner, par le couplage avec Netbeans et une faible notoriété. Tibco Software BusinessWorks, ActiveMatrix Plateforme complète par un pionnier du middleware qui se double, avec ActiveMatrix, d'une offre de management de services distribués. A été aussi un des premiers à s'intéresser aux interfaces Ajax. PLATES-FORMES GÉNÉRALISTES À ORIENTATION B2B EDITEUR PRODUITS REMARQUES Axway Synchrony La filiale de Sopra a intégré ses célèbres outils de communication interapplicative avec une offre de collaboration et des outils de BAM et de BPM. Elle est surtout présente en Europe et en Asie. Seeburger B2B Gateway l'offre a évolué d'une solution EDI (Echange de données informatisées) vers une solution de bout en bout, prévoyant l'intégration des petits partenaires. Sterling Commerce Gentran Integration Suite La filiale d'at&t accompagne depuis des années les grandes entreprises dans leurs projets B2B, et a fait évoluer son offre d'edi vers une plateforme de support pour les SOA. PLATES-FORMES GÉNÉRALISTES À ORIENTATION PME/PMI/VERTICALE EDITEUR PRODUITS REMARQUES Cordys SOA Grid, BPMS, CAF Suite d'outils pour créer des applications composites en orchestrant des processus, reconnue par Gartner, qui lui reproche toutefois une faible base installée et une stratégie qui manque de clarté. De Gamma De Gamma Integration Suite Offre d'intégration orientée processus, déclinée en solutions fonctionnelles (GRC, gestion documentaire, reporting, portail). Met en avant son expertise.net et le peu de code à écrire. Intersystems Ensemble Solution tout-en-un, par un éditeur non coté, qui met en avant sa rapidité de développement. Gartner le classe parmi les leaders pour les applications composites, aux côtés d'ibm, Oracle et SAP. Magic Software ibolt Solution focalisée sur les clients de JD Ewards, SAP et IBM System i, qui met en avant sa rapidité de développement. L'éditeur dispose d'un réseau étoffé mais d'une faible notoriété. Wraptor Jeebop Solution tout-en-un, axée sur les processus humains, et déclinée pour les secteurs de la santé, des transports et de la finance. L'éditeur, français, souffre d'un manque de notoriété. lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

19 L annuaire S O L U T I ON S S O A ENCAPSULATION DE FONCTIONS MAINFRAME (WRAPPING) EDITEUR PRODUITS REMARQUES Attachmate (WRQ) Verastream Gamme complète pour transformer données et logique des applications mainframe en services. Hostbridge Technology Hostbridge Intégration des applications CICS sous forme de Web Services dans des processus métiers. iway Universal Adapter Suite Plus de 300 connecteurs pour transformer toute source de données en services Web. MicroFocus Net Express, SOA Express Transforme en services Web ou en composants.net ou J2EE le code Cobol. NetManage OnWeb Crée des services Web et des composants.net et Java à partir d'applications sur mainframe. OpenConnect Systems Connect Transforme la logique métier sur mainframe en services Web, J2EE ou.net. Quotium (Icom Informatique) Winsurf Mainframe Access Génère des composants Java ou ActiveX à partir de iseries, zseries ou mainframes Bull. Scort Mainframe Integrator Relie sites centraux et nouvelles technologies en privilégiant l'approche fonctionnelle. Scort SOA Fastrack Interprète les messages et la logique de navigation des transactions IMS et CICS. Seagull Legasuite (Transidiom, Reactor) Transformation en composants avec XML, Java,.Net ou services Web, orchestration (BPM). Software AG Applinx Peut transformer les applications mainframe (transactions ou écrans) en services Web. Syspertec Virtel Regroupe des enchaînements d'écrans derrière une URL. Xlipstream XGA 1000, XGA 3000 Boîtiers pour convertir à la volée des données mainframe en XML. Twinsoft SOA Suite For legacy Génère des services Web à partir du code existant sur mainframe. OUTILS D'ADMINISTRATION EDITEUR PRODUITS REMARQUES Actional (Progress) SOA Continuous Service optimization, Supervision des performances et des contrats de service, déclenchement de mesures, SOA Operations traitement des problèmes. Actional (Progress) Active policy Enforcement Vérifie que les processus exécutés sont conformes à la politique de sécurité définie par l'entreprise. Amberpoint SOA Management System, Gère les performances, les niveaux de service, la sécurité, le cycle de vie des services Web SOA Validation System et la conformité des processus à la politique définie par l'entreprise Computer Associates CA Wily SOA Manager Surveillance des services Web critiques, détection les problèmes, analyse et résolution des incidents. Compuware Vantage Solution généraliste d'analyse des performances et de résolution de problèmes. HP OpenView SOA Manager Gère les services (découverte, performances ) en se basant sur une modélisation de l'architecture. HP (Mercury) SOA Management Suivi des règles de gouvernance, analyse des performances et niveaux de service. Service Integrity SIFT Supervision des performances et des contrats de service, déclenchement de mesures sur processus XML et SOAP. SOA Software Infrastructure Suite Annuaire, gestion des contrats de service et console de supervision. 19 GUIDE SOA lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007

20 S O L U T I ON S S O A L annuaire INTÉGRATION ET VUE UNIFIÉE DES DONNÉES (MDM, EII) EDITEUR PRODUITS REMARQUES Attunity Federate Crée une vue unifiée des données, pour un accès en quasi-temps réel. BEA Aqualogic Data Services Platform Crée une vue unifiée des données, pour un accès en quasi-temps réel. Un connecteur vers Excel est prévu. Composite Software Composite Information Server Crée une vue unifiée des données, pour un accès en quasi-temps réel. IBM Information Integration Compile des outils de fédération (EII) et de gestion (MDM) des données issus du rachat d'ascential. L'offre devrait s'enrichir des actifs de DataMirror, racheté récemment. Iway Software Data Hub Agrège l'information de plus de 300 sources de données pour créer une vue unifiée. Metamatrix (Red Hat) Metamatrix Enterprise Service d'intermédiation pour l'accès à des sources de données hétérogènes. Oracle Data Integrator Offre d'intégration de données basée sur les technologies de Sunopsis. Orchestra Networks EBX.Platform L'outil de paramétrage a rapidement évolué vers une solution de création, modélisation et gestion des données de référence. SAP Netweaver Master Data Management Les données métier sont synchronisées à travers la plate-forme d'intégration Netweaver. Software AG Information Integrator Crée une vue unifiée des données, pour un accès en quasi-temps réel. Xcalia Data Access Service Service d'intermédiation pour l'accès à des sources de données hétérogènes. 20 BPA, BPM : ANALYSE, MODÉLISATION ET ORCHESTRATION DES PROCESSUS EDITEUR PRODUITS REMARQUES BEA Aqualogic BPM Suite Les acquisitions de Plumtree et Fuego ont permis à BEA de proposer une suite de modélisation (BPMN, UML) et d'exécution des processus. C-Log Ossad Process Desgin, Workey Outils d'analyse et de modélisation complétés par un moteur de workflow («BPM documentaire»). Casewise Corporate Modeler Suite, Casewise propose désormais de traduire les processus modélisés en BPMN vers du BPEL afin de pouvoir BPEL Accelerator les déployer directement. Computer Associates Cleverpath Aion BPM Adapté aux workflows humains. Inclut un moteur de règles, et des outils de supervision (BAM). Filenet (IBM) Business Process Manager Adaptée aux processus documentaires, l'offre peut être complétée d'outils de supervision (BAM) et de simulation. Handysoft Bizflow Solution de workflow incluant des outils de simulation et de supervision de processus (BAM). Peut récupérer des modèles créés dans MS Project. IBM Gamme WebSphere Plusieurs modules de l'offre WebSphere couvrent les différentes fonctionnalités du BPM. L'orientation documentaire est couverte par FileNet. IDS Scheer ARIS Platform Suite complète pour modélisation et re-ingénierie des processus. Intalio Intalio BPMS Suite Open Source conforme aux standards, incluant un moteur de règles, un studio de modélisation BPMN, un moteur BPEL et un workflow. Lombardi Software Teamworks Gestion collaborative des processus. Analyse les processus en fonction d'indicateurs métiers. Des extensions existent pour MS Office et Sharepoint. Mega Suite de modélisation Intègre toutes les fonctions pour l'analyse et la modélisation en amont des processus organisationnels et informatiques. Metastorm ProVision, BPM Suite Le rachat de Proforma complète l'offre initiale, un moteur d'exécution des processus, avec une solution d'analyse et de modélisation en amont. Open Text Livelink ECM BPM Server Adapté aux processus documentaires et à la gestion des événements. Oracle BPEL Process Manager Moteur d'exécution des processus, adossé au serveur d'applications. Pegasystems SmartBPM Suite Suite de simulation et d'exécution des processus guidée par un moteur de règles, et conçue dans une perspective d'intégration des applications. Savvion BusinessManager Suite de modélisation et d'exécution des processus adaptée aux développeurs et aux non-techniciens (deux éditeurs de processus différents). Software AG Crossvision Business Solution de BPM éditée par Fujitsu Software, couvre modélisation, gestion, supervision Process Manager Devrait probablement céder la place à l'offre WebMethods. Telelogic System Architect Modélisation de processus supportant la notation BPMN. Tibco iprocess Suite Suite de simulation et d'exécution des processus guidée par un moteur de règles, et conçue dans une perspective d'intégration des applications. Ultimus BPM Suite Orienté workflow, adapté aux environnements.net. Sait travailler avec Biztalk. Offre un module d'auto-apprentissage des règles d'interaction. W4 BPM Suite A la fois workflow et outil de modélisation et d'exécution des processus techniques. Existe en version OEM, à embarquer dans des logiciels tiers. WebMethods WebMethods BPMS La nouvelle filiale de Software AG propose une suite de BPM centrée sur l'intégration des applications, distinguée par Forrester pour sa simplicité. lemondeinformatique.fr > 4 OCTOBRE 2007 GUIDE SOA

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