Canaux de distribution de l assurance Chiffres 2012

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1 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Canaux de distribution de l assurance Chiffres 2012 Introduction : Mano a mano 2 1. Objectif, méthodologie et définitions 4 2. Résultats de l étude 2.1 Représentativité et fiabilité de l échantillon 2.2 Résumé des résultats les plus significatifs de l enquête 2.3 Ensemble des assurances non-vie et vie 2.4 Assurance non-vie 2.5 Assurance vie Assurance vie : production des affaires nouvelles Vie individuelle (branches 21-23) Vie individuelle : contrats à taux garanti (branche 21) Vie individuelle : contrats liés à des fonds d'investissement (branche 23) Vie groupe Ensemble des opérations vie 3. Tableaux : répartition de l encaissement et parts de marché

2 Page 2 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Introduction Mano a mano Chaque année, c est un duel serré : les assurances conclues par le biais d intermédiaires l emporteront-elles sur celles proposées aux guichets des banques ou par la vente directe? 2012 se distingue des années précédentes par le fait que l assurance directe dépasse l intermédiation et dégage un peu plus de marge. Si en 2011 les intermédiaires d assurances courtiers et agents détenaient encore une part de marché de 50,9 %, ils ne totalisent plus que 47,5 % un an plus tard. Ces chiffres n étonneront pas ceux qui connaissent un peu le secteur. Lors de sa présentation des chiffres clés de 2012 à l automne 2013, Assuralia avait en effet annoncé que 2012 avait été une bonne année pour les vente d assurances-vie individuelles, la branche 23 en particulier ayant réalisé une performance remarquable. Il n est donc pas surprenant que cette évolution ait profité avant tout aux bancassureurs, qui réalisent leur part de marché la plus importante par le placement de contrats à prime unique. Les résultats de l assurance directe semblent moins clairs, surtout pour ce qui concerne l assurance vie individuelle, une branche qui représente un bon tiers du chiffre d affaires du secteur : s il est vrai qu un assureur classé dans la catégorie «mutuelles et coopératives» a réduit ses activités dans cette branche, on constate, comme par un effet de vases communicants, une augmentation de ces activités chez un autre acteur, augmentation qui, pendant une année favorable, a été plus importante qu un simple glissement de chiffre d affaires. On voit dès lors qu en étudiant la ventilation du chiffre d affaires selon les canaux de distribution, l effort d interprétation doit porter avant tout sur la rubrique «distribution directe», constituée principalement d un petit nombre d entreprises d assurances opérant sans intermédiaires, issues de l assurance mutuelle ou coopérative, d une part, et regroupant, de l autre, les départements «employee benefits» de grands groupes d assurances, à présent que bon nombre de contrats d assurance soins de santé et de groupe passés entre grandes entreprises et assureurs se règlent sans l apport d un conseil externe. Ces transactions business-to-business sont d ailleurs en forte croissance en À côté de cela, il ne faudrait cependant pas oublier que la distribution directe inclut également la catégorie résiduelle «vente par Internet» (qui, curieusement, semble en net repli) ainsi que les réseaux affinitaires, qu il est en soi difficile de ranger dans la distribution directe et dont le chiffre d affaires connaît une croissance considérable. Cette progression n est du reste pas le fait de la vente d assurances auto au travers de canaux qu il n est pas possible de classer ailleurs, car ce segment est en stagnation. Les scores les plus élevés de ce mode de distribution se situent dans le secteur de l assurance vie individuelle, avec 3 % des nouvelles affaires. L analyse qui précède permet de voir que les ventes par Internet, désormais bien établies pour des branches telles que l assurance auto et l assurance voyage, figurent en partie dans d autres rubriques que celles prévues au tableau statistique. L intermédiation continue à dominer l assurance non-vie avec une part de marché de quelque 73 %. On observe pourtant que d autres acteurs, les banques surtout, grignotent chaque année des parts de l assurance habitation et des polices «familiales». En revanche, les courtiers, et notamment ceux en mesure de proposer, d une part, un prêt logement en leur qualité d agent bancaire et, d autre part, l assurance qui accompagne un prêt de ce type, font mieux que résister dans la vente d assurances-vie liées à un prêt hypothécaire : dans ce segment, l intermédiation regagne la majorité absolue en termes de chiffre d affaires, en dépit de tous les

3 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 3 avantages que peuvent faire valoir les guichets bancaires à ceux qui souhaiteraient avoir un interlocuteur unique pour leur prêt hypothécaire et les assurances en recourant à une formule de bancassurance pure. De même, les intermédiaires performent toujours bien dans le segment des assurances-vie assorties d un avantage fiscal : apparemment, les banques sont plus efficaces lorsqu il s agit de placer des produits d épargne et de placement typiques que dans la vente de contrats d assurance pension avec primes annuelles. Entre-temps, Assuralia a pu dégager les grandes tendances pour l année 2013, qui est placée sous le signe de l effondrement du marché des assurances épargne et placement à la suite d une augmentation désastreuse de la taxe sur les primes, à un moment où la conjoncture était déjà défavorable pour les contrats à taux d intérêt garanti en raison du bas niveau des taux à long terme. Cette évolution annonce sans doute une redistribution des parts sur fond de marché globalement en contraction. Il se pourrait bien que l intermédiation gagne des parts de marché en 2013, bien qu il eût été préférable de pouvoir saluer une croissance de la demande. En 2013, les acteurs n ont pas eu la possibilité de se focaliser exclusivement sur le redressement du chiffre d affaires de l assurance vie, dans un contexte marqué par la nécessité de faire face au vieillissement par le biais des produits de prévoyance : leur attention a été accaparée par l annonce de nouvelles règles qui auront des conséquences considérables pour l ensemble de la distribution, non pas tant parce que les règles à venir entraîneraient une évolution de fond (donner une place centrale au client et offrir une plus grande transparence ne constituent pas des tendances neuves), mais parce que leurs aspects formels nécessiteront une révision et une adaptation des procédures pour tous. Les chiffres de la distribution esquissent le portrait d un secteur ouvert, varié et concurrentiel, dans lequel différents acteurs s efforcent de convaincre le consommateur des avantages de leur approche. Si les réformes en préparation venaient à nuire à cette diversité, ce serait un signal dans la mauvaise direction. Wauthier Robyns cia@assuralia.be

4 Page 4 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février Objectif, méthodologie et définitions L objectif de l enquête «Canaux de distribution» est de mesurer l importance relative des différents modes de distribution de l'assurance en Belgique, ainsi que l évolution de leurs parts de marché dans le temps. Afin de permettre une analyse sur longue période, les résultats des éditions de 1999 à 2003 ont été ajustés à la nouvelle grille d analyse. Certains graphiques ou tableaux peuvent donc différer de ceux publiés au cours des éditions précédentes. En outre, des affinements méthodologiques propres à certaines entreprises peuvent être à l origine de certains glissements. Le questionnaire adressé aux entreprises se présente sous la forme d un tableau qui met en regard les principales opérations d assurance et les modes de distribution. Les définitions utilisées sont reprises ci-après. Les canaux de distribution sont répartis en quatre catégories principales. A. non exclusifs en assurance A. 1 Courtage classique : courtiers hors mega brokers et hors assurfinance (c.-à-d. sans agence bancaire du même groupe financier) Courtiers d assurances, enregistrés comme tels à la FSMA et vendant des contrats, sans guichet bancaire ou avec guichet bancaire portant l enseigne d un groupe financier dont ne fait pas partie l entreprise d assurances ayant émis le contrat. Par exemple : bureaux de courtage ou personnes physiques membres de Feprabel ou de la Federatie voor Verzekerings- en Financiële Tussenpersonen (FVF), courtiers exerçant une activité d assurance à titre indépendant et accessoire, sociétés de courtage captives d une entreprise d assurances, contrats d assurance du groupe yyyy vendus par des agents bancaires exclusifs indépendants, travaillant sous l enseigne d un groupe xxxx, également enregistrés comme courtiers d assurances à la FSMA. A.2 Assurfinance : courtiers hors mega brokers avec agence bancaire du même groupe financier Contrats d assurance du groupe xxxx vendus par des agents bancaires exclusifs indépendants, travaillant sous l enseigne de ce même groupe, également enregistrés comme courtiers d assurances à la FSMA (=> possibilité de commercialisation de produits d assurance élaborés par d autres entreprises ou d autres groupes, dans le cas contraire : voir bancassurance). A.3 Mega brokers Principalement des contrats de bureaux de courtage internationaux membres de l Union professionnelle des courtiers d'assurances (UPCA).

5 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 5 A.4 Autres Contrats vendus par des assureurs appartenant à des réseaux non exclusifs autres que le courtage classique, l assurfinance et les mega brokers. B. exclusifs en assurance sans activités bancaires B.1 Agents d assurances exclusifs salariés Contrats vendus par des intermédiaires salariés de l entreprise d assurances, qui ne distribuent que des produits d assurance de cette seule entreprise (ou groupe d entreprises). B.2 Agents d assurances exclusifs indépendants Contrats vendus par des intermédiaires indépendants, qui ne distribuent que des produits d assurance d une seule entreprise (ou groupe d entreprises), autrement qu à travers un guichet bancaire et qui sont rémunérés à la commission. C. Bancassurance : réseaux exclusifs en assurance avec activités bancaires (voir page 42) Contrats vendus à travers un guichet bancaire, soit par un salarié de la banque, soit par un agent bancaire indépendant, ne vendant des produits d assurance que de l entreprise ayant émis le contrat (ou groupe d entreprises, des liens de participations unissant en tout cas l entreprise d assurances et l établissement de crédit). D. Direct (sans intermédiaires) D.1 Mutuelles et coopératives sans intermédiaires 1 Encaissement direct de mutuelles ou de coopératives, hors commerce électronique et hors opérations réalisées par l intervention de réseaux d intermédiaires, exclusifs ou non. D.2. Vente directe (business to business) Vente directe de contrats par des assureurs autres que mutuelles ou coopératives à des clients «entreprises» (assurance de groupe, accidents du travail, maladie, ). D.3 Marketing direct (business to consumer) Vente directe de contrats par des assureurs autres que mutuelles ou coopératives en direction des particuliers au moyen de techniques de prospection commerciale intensive (mailing, couponing, appels téléphoniques, ). D.4 Commerce électronique sans intermédiaire Consultation par le client d un site web interactif (appartenant ou non à l entreprise), développé à des fins de souscription, aboutissant à la remise, par l entreprise d assurances, d une offre de prix ou de contrat sans intervention d un intermédiaire. 1 Ethias a modifié sa structure juridique en 2009, mais pour des raisons historiques, la vente sans intermédiaires de cette entreprise figure encore sous "mutuelles et coopératives sans intermédiaires".

6 Page 6 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 D.5 Autres directs Contrats vendus par des canaux directs autres que les mutuelles et coopératives, le marketing direct, la vente directe et le commerce électronique. Cette rubrique n est utilisée qu à titre supplétif. Par exemple : «affinity groups» sans intermédiaires (grandes surfaces, associations et clubs, importateurs automobiles), assureurs captifs et pools. La page 42 donne un aperçu des «bancassureurs», d une part, et des canaux de l «assurfinance», d autre part, et reprend dès lors des informations importantes pour une interprétation correcte des résultats de l étude.

7 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 7 2. Résultats de l étude Les résultats complets de l édition 2012 de cette enquête sont repris au chapitre Représentativité et fiabilité de l échantillon L étude a été réalisée sur la base d un échantillon englobant la quasi-totalité du marché belge de l assurance, y compris les entreprises non-membres d Assuralia et les succursales belges d établissements communautaires qui ne sont pas contrôlées par la Banque nationale de Belgique (BNB). En revanche, les opérations conclues dans notre pays en libre prestation de services (LPS) à partir d un autre pays membre de l Espace économique européen ne sont pas reprises. L échantillon analysé représente près de 97 % des encaissements 2012 du marché belge de l assurance hors LPS. Pour la production d affaires nouvelles, l échantillon atteint un peu plus de 93 % du volume des primes mentionné dans le reporting obligatoire des entreprises à la BNB. 2.2 Résumé des résultats les plus significatifs de l enquête En 2012, le chiffre d'affaires des assureurs a progressé de 10,3 % par rapport à 2011, soit une hausse de 2,9 milliards d euros. Si l'on tient compte de l'inflation (2,9 % en 2012), cela revient à une hausse réelle de 7,4 %. En 2011, l'inflation s'élevait à 3,5 % et la baisse réelle de l'encaissement était de 4,4 %. La hausse de l'encaissement global en 2012 est surtout à mettre au compte des opérations vie (+14,0 %). L'encaissement des assurances non-vie progresse de 3,8 %. L'encaissement global des opérations d'assurance en Belgique a connu pas mal de fluctuations au cours des dernières années. Ces fluctuations sont dues à celles de l'encaissement vie. En non-vie, en revanche, on observe une croissance constante de l'encaissement depuis En Europe, les entreprises d assurances enregistrent en 2012 une hausse de l'encaissement global de 2,2 %, alors qu'en 2011, on observait encore une baisse de 3,4 %. Avec une progression de 10,3 % du total des encaissements en 2012, la Belgique fait mieux que la moyenne européenne. L'encaissement des assurances-vie individuelles liées à des fonds d investissement (branche 23) augmente en 2012 de pas moins de 135,6 %. Quant à celui des produits d assurance-vie individuelle à taux garanti, il est en baisse de 4,9 %. L'encaissement des assurances de groupe progresse de 8,8 %. Depuis quelques années, les assurances non-vie représentent un marché saturé qui connaît une conjoncture relativement favorable : la charge des sinistres est sous contrôle, les conditions de réassurance se sont assouplies, la concurrence fait son œuvre. Ces assurances ont par conséquent été moins touchées par la crise économique qui s'éternise, à l exception de quelques branches étroitement liées à l activité économique. En 2012, les assurances non-vie ont ainsi enregistré une croissance nominale de 3,8 % (+385,1 millions d euros) par rapport à A l instar des précédentes éditions de cette enquête, la présente édition démontre que les consommateurs ont des préférences différentes qui influent sur le choix de leur interlocuteur, selon les types de produits considérés. S'il s'en faut de peu pour que les réseaux de courtage et d agents ne dominent plus l ensemble de la distribution des produits d assurance, ils demeurent

8 Page 8 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 de loin le canal par excellence pour la conclusion de contrats non-vie, tandis que la bancassurance et le direct dominent les activités d assurance vie. Assurance non-vie Tout au long de la période d observation, de 2001 à 2012, les réseaux d intermédiation non exclusifs sont restés le canal de distribution prépondérant sur le marché de l assurance non-vie. Mais durant cette période, ils n'ont cessé de perdre du terrain au profit des autres réseaux. En 2012, la part de marché des réseaux non exclusifs a baissé à 61,9 % du volume global des primes. Ce chiffre est nettement en repli par rapport au niveau de 69,2 % observé en Depuis 2003, les réseaux exclusifs ont entamé une prudente remontée. Leur part de marché est passée de 9,4 % en 2003 à 10,7 % en En 2012, cette part est demeurée inchangée. Jusqu'en 2003, les bancassureurs ont enregistré une progression constante qui s'est toutefois interrompue en 2005 et Depuis 2007, ils ont cependant réussi à regagner du terrain. Leur part de marché est passée de 5,8 % des encaissements en 2006 à 7,4 % en Grâce à plusieurs années de croissance soutenue, les assurances directes ont engrangé une part de marché de 20,6 % en 2007, mais à partir de 2008, la progression a cessé. En 2011 et 2012, la vente directe détient encore une part de marché de 20,0 %. Assurance vie Sur le marché de l'assurance vie, nous distinguons différents produits : les contrats individuels à taux garanti (branche 21), les contrats liés à des fonds d investissement (branche 23) et les contrats de la vie groupe. Ils sont dominés par des canaux de distribution fort différents : les assurances-vie individuelles à taux garanti sont l'apanage de la bancassurance qui a vu sa part de marché grimper depuis 2005 à 55,0 % en A partir de 2010, sa part diminue chaque année. En 2012, le canal bancaire représente 50,4 % du volume total des primes. La part de marché de l'assurance directe est demeurée pratiquement inchangée entre 2009 et En 2012, la vente directe regagne du terrain. Sa part de marché connaît une forte hausse, passant de 4,8 % en 2011 à 7,4 % en Après un creux à 4,1 % en 2004, la part de marché des réseaux exclusifs est repartie à la hausse en 2012 pour s'établir à 7,2 % en 2011 et en 2012 ; les assurances-vie liées à des fonds d investissement ont connu ces dix dernières années des fluctuations importantes et subi l instabilité des marchés des actions. Elles sont essentiellement distribuées par les bancassureurs : malgré les déconvenues boursières, ceux-ci ont réalisé près de 82 % du volume des primes dans ce segment de marché en 2009 et 2010 et même 89,6 % en Après le recul considérable de 5,1 points de pourcentage en 2009, la part de marché de l'assurance directe baisse en 2011 à nouveau de 0,9 point de pourcentage par rapport à 2010 pour ne plus dépasser 0,1 % en 2011 et 2012 ; L'assurance vie groupe est surtout l'apanage du marketing et de la vente directe, des courtiers classiques et des mega brokers ainsi que des mutuelles et coopératives. Par rapport à 2011, la part de marché des courtiers classiques et des mega brokers augmente de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 33,7 %. La part de marché des mutuelles et coopératives augmente de 2,7 points de pourcentage, passant de 28,1 % en 2011 à 30,8 % en La vente directe (business-to-business) enregistre en 2012 à nouveau une perte de terrain de 1,1 point de pourcentage et voit sa part de marché baisser à 28,1 %.

9 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 9 Evolution des encaissements de 1995 à 2012 (en millions d'euros) Automobile Incendie Autres IARD Accidents du travail Vie groupe Vie ind. 21 Vie ind en millions d' Comment se présentent les principales évolutions entre 2011 et 2012 par produit d assurance? Les courtiers classiques cèdent du terrain en 2012 en assurance collective accidents (-8,5 points de pourcentage) au profit de la bancassurance, des mutuelles et coopératives ainsi que des agents exclusifs indépendants, lesquels enregistrent une progression respectivement de 2,5 points de pourcentage, 3,2 points de pourcentage et 1,7 point de pourcentage. En assurance maladie collective et en assurance responsabilité civile, les courtiers classiques voient leur part de marché augmenter en 2012 respectivement de 3,9 points de pourcentage et 2,6 points de pourcentage, et demeurent ainsi les principaux opérateurs. En assurance incendie, on constate quelques glissements : en assurance risques spéciaux, les courtiers classiques perdent du terrain (1,6 point de pourcentage) au profit des mutuelles et coopératives qui voient leur part croître de 1,5 point de pourcentage. Les courtiers classiques gagnent en revanche du terrain en assurance "autres risques simples" (+4,1 points de pourcentage) au détriment des mega brokers (-4,8 points de pourcentage). En 2012, les mega brokers renforcent leur position en tant que principal opérateur en assurance transport avec une part en hausse de 4,1 points de pourcentage, alors que les "autres canaux directs" voient leur part de marché reculer de 3,2 points de pourcentage pour s'établir à 0,2 % de l'encaissement global. La bancassurance demeure en 2012 également le principal canal de distribution pour les assurances individuelles relevant des branches 21 et 23 : en branche 21, sa part de marché baisse il est vrai de 4,0 points de pourcentage pour s'établir à 50,4 %, mais en branche 23, elle progresse de 4,5 points de pourcentage et s'élève à 89,6 %. La part du courtage classique et celle des mutuelles et coopératives pour les assurances-vie individuelles de la branche 21 augmentent respectivement de 3,4 points de pourcentage et 2,0 points de pourcentage, alors que la bancassurance et l'assurfinance concèdent du terrain (respectivement -4,0 points de pourcentage et -1,9 point de pourcentage). S'agissant des assurances de la branche 23, on constate un glissement en sens opposé. La bancassurance enregistre en 2012 une progression

10 Page 10 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 de 4,5 points de pourcentage au détriment des courtiers classiques (-2,4 points de pourcentage) et de l'assurfinance (-1,4 point de pourcentage). En assurance vie groupe, la vente directe consolide sa position de principal opérateur. Sa part de marché augmente de 1,6 point de pourcentage en 2012 au détriment des réseaux non exclusifs qui enregistrent un recul de 1,3 point de pourcentage. La bancassurance conserve son leadership dans la nouvelle production d'assurances-vie individuelles (69,2 %). Cette consolidation est principalement due aux contrats à prime unique à court terme (+4,5 points de pourcentage) et aux opérations de la branche 23 (+3,8 points de pourcentage). En ce qui concerne les assurances liées à des prêts hypothécaires et les autres assurances déduites fiscalement, elle doit toutefois céder du terrain (respectivement -6,8 et -5,3 points de pourcentage) au profit des réseaux non exclusifs (respectivement +6,2 et +4,4 points de pourcentage). 2.3 Ensemble des assurances non-vie et vie 40 Evolution des encaissements en assurance vie et non-vie (en milliards d'euros) Direct +12,1% 20 Bancassurance +21,8% exclusifs non exclusifs -0,1% +3,3% Le graphique ci-dessus retrace, pour les quatre grands groupes de canaux analysés, l évolution des encaissements sur longue période pour l ensemble des assurances-vie et non-vie. Il en ressort, en 2012, une hausse de l'encaissement de la quasi-totalité des canaux. Avec 21,8 % (+1,9 milliard d euros), la bancassurance enregistre la hausse du volume des primes la plus nette. Les assurances directes et les réseaux non exclusifs voient leur encaissement progresser respectivement de 12,1 % (+627,8 millions d'euros) et 3,3 % (+405,1 millions d'euros). Les réseaux exclusifs représentent le seul mode de distribution pour lequel une baisse de l'encaissement est enregistrée (-0,1 %, soit -2,5 millions d euros). Les réseaux non exclusifs demeurent en 2012 le principal canal de distribution, même s'il est vrai que leur part de marché est en baisse de 2,8 points de pourcentage par rapport à 2011 pour s'établir à 40,7 %, soit le niveau le plus bas observé depuis Tant les courtiers classiques que l'assurfinance enregistrent un recul.

11 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 11 La part de marché de la bancassurance augmente de 3,2 points de pourcentage par rapport à 2011 et s'établit à 33,8 % du volume total des primes. Les réseaux exclusifs qui ont enregistré depuis 2006 une hausse progressive de leur part de marché, laquelle a atteint en 2011 son niveau le plus élevé depuis 2001, à savoir 7,5 %, cèdent du terrain en Leur part de marché diminue en 2012 de 0,7 point de pourcentage à 6,8 %. Entre 2001 et 2004, la part de marché de la vente directe s'est accrue chaque année pour atteindre 22,4 % en Cette croissance a été tirée surtout par les mutuelles sans intermédiaires. Depuis 2005, ce mode de distribution a connu chaque année un repli pour atteindre en 2011 son niveau le plus bas depuis 2001 (18,4 % du volume total des primes). En 2012, la vente directe regagne du terrain pour la première fois depuis Sa part de marché croît de 0,3 point de pourcentage à 18,7 %. Répartition des encaissements vie et non-vie par canal en 2012 (Evolution par rapport à 2011) 18,7% non exclusifs hors Assurfinance (-1,2 pp) 35,3% Assurfinance (-1,6 pp) exclusifs (-0,7 pp) Bancassurance (+3,2 pp) Direct (+0,3 pp) 33,8% 5,4% 6,8%

12 Page 12 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Répartition détaillée de l'encaissement en vie et non-vie par canal en 2012 (Evolution par rapport à 2011) 6,1% 2,7% A.1 Courtage classique (-0,9 pp) 10,7% 29,6% A.2 Assurfinance (-1,6 pp) A.3 Mega brokers (-0,1 pp) B.2 Agents exclusifs indépendants (-0,7 pp) C. Bancassurance (+3,2 pp) 5,4% D.1 Mutuelles et coopératives (+0,6 pp) 33,8% 6,5% 5,1% D.2 Vente directe (B to B) (-0,3 pp) Autres canaux (-0,1 pp) Evolution des différents modes de distribution d'assurance vie et non-vie 100% 90% Direct 80% 70% 60% Bancassurance 50% 40% exclusifs 30% 20% non exclusifs 10% 0%

13 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page Assurance non-vie L'encaissement des assurances non-vie progresse en 2012 pour s'établir à 10,6 milliards d'euros. Ce marché voit ainsi son encaissement s'accroître de 3,8 % par rapport à 2011, soit la hausse la plus significative depuis Tenant compte d'une inflation de 2,9 %, le volume des activités en non-vie augmente de 0,9 % en Tous les modes de distribution enregistrent une hausse de leurs encaissements pour les assurances non-vie. Avec une progression de 5,2 %, c'est à nouveau la bancassurance qui présente la hausse relative la plus nette (+40,7 millions d'euros). Les autres modes de distribution, à savoir la vente directe, les réseaux exclusifs et non exclusifs, enregistrent une hausse de leur encaissement de 3,5 % à 3,7 % (+233,8 millions d'euros pour les réseaux non exclusifs, +40,7 millions d'euros pour les réseaux exclusifs et +71,6 millions d'euros pour l'assurance directe). 12 Evolution des encaissements en assurance non-vie selon les principaux modes de distribution (en milliards d'euros) 10 +3,5% 8 6 Direct Bancassurance exclusifs +5,2% +3,7% 4 2 non exclusifs +3,7% Le courtage classique et l'assurfinance demeurent les principaux canaux de distribution sur le marché de l'assurance non-vie : ensemble, ils s'adjugent 52,9 % des primes non-vie. Une courte majorité du volume de primes continue donc de privilégier les réseaux non exclusifs pour la souscription de produits d assurance non-vie. Si l'on tient compte également des "mega brokers", lesquels perdent à nouveau du terrain en 2012 (-0,6 %), c'est quasi l'ensemble des réseaux non exclusifs qui est observé. Considérée sur la période , la part des réseaux non exclusifs diminue grosso modo de 7 points de pourcentage. Cette baisse se fait progressivement au profit de la bancassurance et de l'assurance directe. Jusqu'en 2007, les canaux directs ont vu leur importance croître : leur part de marché est passée de 15,3 % en 2001 à 20,6 % en 2007, mais ensuite, ils ne sont pas parvenus à maintenir cette croissance. Au cours de la période , leur part de marché s'est stabilisée à quelque 20 %. Dans des pays comme la France et les Pays-Bas, la distribution directe s adjuge un tiers du total des encaissements.

14 Page 14 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Les réseaux exclusifs n'ont pas connu de changements notables entre 2008 et Leur part de marché se maintient à 10,7 % en La bancassurance est utilisée avant tout pour la vente de quelques produits de base à destination des particuliers comme l assurance habitation et l'assurance familiale. En 2012, sa part de marché pour ces produits s'élève respectivement à 19,4 % (+0,4 point de pourcentage par rapport à 2011) et 17,5 % (+0,5 point de pourcentage par rapport à 2011). L'encaissement de la bancassurance atteint en ,4 % du volume total des primes d'assurances non-vie, soit une hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport à Si l'on distingue les particuliers et les entreprises pour les assurances non-vie, on constate que les agents exclusifs et la bancassurance ont une part nettement plus importante dans le segment des particuliers, alors que les mutuelles et coopératives ainsi que les mega brokers sont plus actifs sur le segment des entreprises. Les mega brokers représentent près d un cinquième des encaissements «business to business». Répartition des encaissements non-vie par canal en 2012 (Evolution par rapport à 2011) 20,0% non exclusifs en assurance hors Assurfinance (+0,1 pp) Assurfinance (-0,2 pp) 7,4% 10,7% 58,1% exclusifs en assurance (0,0 pp) Bancassurance (+0,1 pp) Direct (-0,1 pp) 3,8%

15 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 15 Répartition détaillée des encaissements en non-vie par canal en 2012 (Evolution par rapport à 2011) 4,9% 3,5% A.1 Courtage classique (+1,0 pp) 12,3% A.2 Assurfinance (-0,2 pp) A.3 Mega brokers (-0,6 pp) 7,4% 49,1% B.2 Agents exclusifs indépendants (0,0 pp) C. Bancassurance (+0,1 pp) 10,5% D.1 Mutuelles et coopératives (0,0 pp) D.2 Vente directe (B to B) (0,0 pp) 8,5% 3,8% Autres canaux (-0,3 pp) Evolution des principaux modes de distribution en assurance non-vie 100% 90% Direct 80% 70% Bancassurance exclusifs 60% 50% 40% 30% non exclusifs 20% 10% 0%

16 Page 16 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février Assurance vie Le secteur de l assurance ne peut pas être analysé comme un seul marché. Il en va de même pour la branche vie qui se compose de segments bien distincts. Nous examinons chacun d'eux ci-après : la production des affaires nouvelles, l'ensemble du portefeuille d assurances-vie individuelles (les assurances à taux d intérêt garanti et les produits liés à des fonds d investissement), les assurances de groupe, et, pour terminer, l ensemble des opérations d assurance vie Assurance vie : production des affaires nouvelles Afin d'avoir une idée adéquate des récents rapports de force entre les canaux de distribution, il est indiqué d'observer les modes de distribution de la production d'affaires nouvelles. En effet, la vente d'affaires nouvelles a représenté ces dernières années plus de la moitié du volume annuel total des primes de la branche vie : 60,4 % en 2010, 55,0 % en 2011 et 60,0 % en Cela ne vaut toutefois pas pour les assurances épargne-pension et l'épargne à long terme dont la production réalisée par le passé continue de se tailler la part du lion dans le chiffre d affaires. L'encaissement de la production des affaires nouvelles pour les assurances individuelles de la branche 21 baisse encore en 2012 de 473,6 millions d'euros (-6,8 %) par rapport à Au cours de ces cinq dernières années, cet encaissement n'a progressé qu'en En revanche, la nouvelle production branche 23 a vu son encaissement augmenter de 46,2 % en 2010, de 9,9 % en 2011 et de 157,9 % en En 2012, cela représente une hausse de 2,8 milliards d'euros par rapport à Au cours de la période , la proportion des parts de marché des différents modes de distribution est demeurée pratiquement inchangée sur le marché de la nouvelle production des assurances-vie individuelles. En 2012, les choses changent : la bancassurance et l'assurance directe enregistrent une hausse de leur part de marché respectivement de 4,4 points de pourcentage et 2,6 points de pourcentage par rapport à 2011, les réseaux exclusifs et non exclusifs présentent quant à eux une baisse respectivement de 1,5 point de pourcentage et 5,5 points de pourcentage. La bancassurance est le principal canal de distribution en ce qui concerne la nouvelle production des assurances-vie individuelles. En 2012, ce canal conforte son leadership, conséquence de l'évolution de la nouvelle production branche 23 pour laquelle elle renforce sa position de 3,8 points de pourcentage à 90,9 %. S'agissant des assurances individuelles de la branche 21, le canal bancaire voit sa part diminuer de 5,1 points de pourcentage par rapport à Il ne consolide sa position que pour les contrats à prime unique à court terme (+4,5 points de pourcentage). Pour les autres produits, il doit céder du terrain : épargne-pension (-1,6 point de pourcentage), nouveaux produits liés à des prêts hypothécaires (-6,8 points de pourcentage), autres assurances déduites fiscalement (-5,3 points de pourcentage) et autres opérations de la branche 21 (-7,6 points de pourcentage). Sur le marché de la nouvelle production des assurances-vie individuelles, la vente directe parvient à s'adjuger une plus grande part du gâteau : sauf pour les contrats à prime unique à court terme et les assurances liées à des prêts hypothécaires, elle accroît sa part de marché. Les réseaux non exclusifs constituent le deuxième mode de distribution le plus important. Nonobstant le fait qu'ils enregistrent une légère progression de leur encaissement, ils doivent, en termes de part dans le volume des primes, céder le pas à la bancassurance et à l'assurance directe. La part des réseaux non exclusifs atteint 23,7 % en 2012, soit 5,5 points de pourcentage de moins qu'en Si l'on considère les produits séparément, on constate que

17 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 17 cette part ne diminue que pour les contrats à prime unique à court terme et les assurances relevant de la branche 23. Le paysage de la distribution pour la nouvelle production d'assurances vie groupe se présente autrement que celui pour les assurances-vie individuelles. En ce qui concerne la nouvelle production d'assurances vie groupe, la bancassurance est le plus petit canal et la vente directe le plus important. Pour les contrats à prime fixée et à prime flexible, les réseaux non exclusifs parviennent à accroître leur part de 1,3 point de pourcentage et ce, au détriment des réseaux exclusifs qui voient leur part baisser de 1,9 point de pourcentage. S'agissant des contrats à prime unique, c'est l'assurance directe qui renforce son leadership (+7,4 points de pourcentage) au préjudice des réseaux non exclusifs (-7,1 points de pourcentage). Production des affaires nouvelles vie individuelle - branches Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) 5,1% 23,7% non exclusifs (-5,5 pp) exclusifs (-1,5 pp) 2,0% Bancassurance (+4,4 pp) Direct (+2,6 pp) 69,2%

18 Page 18 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Production des affaires nouvelles vie individuelle - court terme primes uniques Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) 0,5% 14,5% non exclusifs (-2,5 pp) 0,3% exclusifs (-1,7 pp) Bancassurance (+4,5 pp) Direct (-0,3 pp) 84,6% Production des affaires nouvelles vie individuelle - épargne pension Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) 1,4% 27,1% non exclusifs (+4,4 pp) exclusifs (-3,2 pp) 44,3% Bancassurance (-1,6 pp) Direct (+0,3 pp) 27,2%

19 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 19 Production des affaires nouvelles vie individuelle - contrats liés à un prêt hypothécaire Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) 0,4% non exclusifs (+6,2 pp) exclusifs (+0,6 pp) 45,2% 51,5% Bancassurance (-6,8 pp) Direct (0,0 pp) 3,0% Production des affaires nouvelles vie individuelle - autres assurances immunisées fiscalement Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) 3,1% non exclusifs (+4,4 pp) 41,8% exclusifs (+0,2 pp) 47,8% Bancassurance (-5,3 pp) Direct (+0,6 pp) 7,3%

20 Page 20 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Production des affaires nouvelles vie individuelle - autres opérations branche 21 Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) 10,3% non exclusifs (+1,7 pp) 34,8% exclusifs (-0,9 pp) Bancassurance (-7,6 pp) 52,0% 2,9% Direct (+6,8 pp) Production des affaires nouvelles vie individuelle - branche 23 Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) 0,1% 8,9% 0,1% non exclusifs (-3,1 pp) exclusifs (-0,8 pp) Bancassurance (+3,8 pp) Direct (+0,1 pp) 90,9%

21 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 21 Production des affaires nouvelles vie groupe - primes fixées et flexibles Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) non exclusifs (+1,3 pp) 35,5% exclusifs (-1,9 pp) 53,6% Bancassurance (+0,2 pp) Direct (+0,4 pp) 2,7% 8,2% Production des affaires nouvelles vie groupe - primes uniques Répartition par canal en 2012 (évolution par rapport à 2011) 18,0% non exclusifs (-7,1 pp) 4,0% exclusifs (+0,2 pp) 1,8% Bancassurance (-0,5 pp) Direct (+7,4 pp) 76,1%

22 Page 22 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février Vie individuelle (branches 21-23) Grâce à la hausse de l encaissement des assurances-vie individuelles de la branche 23 en 2012 et malgré la baisse pour la deuxième année consécutive de l'encaissement des assurances-vie individuelles à taux garanti, l'encaissement des opérations vie individuelle progresse dans l'ensemble de 15,8 %, passant de 13,5 milliards d euros en 2011 à 15,7 milliards d euros en Si l'année précédente, seuls les réseaux exclusifs avaient vu leur volume d'encaissement augmenter, ce mode de distribution est le seul en 2012 à enregistrer un recul de son encaissement. Il baisse de 6,0 % (-49,4 millions d'euros) par rapport à L'assurance directe présente l'augmentation relative la plus marquée. En 2012, le volume des primes de l'assurance directe augmente de 46,6 % (+251,3 millions d'euros) par rapport à Cette évolution est surtout la conséquence de l'augmentation de l'encaissement des assurances-vie individuelles à taux garanti en L'assurance directe est le seul mode de distribution à connaître une hausse de son encaissement, que ce soit pour les produits de la branche 21 que pour ceux de la branche 23. La bancassurance enregistre une hausse considérable de son encaissement en Celui-ci progresse de 23,5 % par rapport à 2011, soit une augmentation de 1,8 milliard d euros. Les réseaux non exclusifs enregistrent également une augmentation de leur encaissement en 2012 de 2,2 % (+93,0 millions d'euros), bien que l'assurfinance voit son encaissement reculer de 17,8 % (-272,9 millions d'euros). La croissance de l'encaissement de ces deux modes de distribution résulte exclusivement de la hausse de l'encaissement des assurances-vie individuelles liées à des fonds d investissement. 25 Evolution des encaissements en vie individuelle (branches 21-23) selon les principaux modes de distribution (en milliards d'euros) Direct +46,6% 10 Bancassurance +23,5% 5 exclusifs -6,0% - non exclusifs ,2% La bancassurance demeure le principal canal de distribution en 2012 et parvient même à accroître sa part de marché de 3,9 points de pourcentage par rapport à En 2012, cette part s'établit à 61,9 % du volume total des primes d'assurances-vie individuelles.

23 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 23 Les réseaux non exclusifs perdent du terrain : la part des réseaux non exclusifs hors assurfinance régresse de 0,5 point de pourcentage et celle de l'assurfinance baisse de 3,3 points de pourcentage, pour s'établir respectivement à 20,1 % et 8,1 %. Les modes de distribution les plus modestes pour les assurances-vie individuelles restent les réseaux exclusifs et l'assurance directe. La part de marché de l'assurance directe augmente de 1,1 point de pourcentage à 5,1 % en 2012, alors que celle des réseaux exclusifs régresse dans la même proportion pour s'établir à 5,0 %. Répartition des encaissements vie individuelle (branches 21-23) par canal en 2012 (Evolution par rapport à 2011) 5,1% 20,1% non exclusifs hors Assurfinance (-0,5 pp) Assurfinance (-3,3 pp) exclusifs (-1,1 pp) 8,1% Bancassurance (+3,9 pp) 5,0% Direct (+1,1 pp) 61,9% Répartition détaillée de l'encaissement en vie individuelle (branches 21-23) par canal en 2012 (Evolution par rapport à 2011) 3,0% 3,3% 19,2% A.1 Courtage classique (-0,3 pp) A.2 Assurfinance (-3,3 pp) 8,1% 4,5% B.2 Agents exclusifs indépendants (-1,2 pp) C. Bancassurance (+3,9 pp) D.1 Mutuelles et coopératives (+0,9 pp) 61,9% Autres canaux (0,0 pp)

24 Page 24 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Entre 2001 et 2007, la bancassurance a subi un repli de plus de 11,4 points de pourcentage. Cette baisse s'est accompagnée d'une croissance explosive de l'assurance directe (entre 2001 et 2005), en particulier auprès des mutuelles sans intermédiaires. La perte de la bancassurance était liée à la croissance de certains produits à rendement garanti distribués essentiellement par l'assurance directe et à la diminution de l'encaissement afférent à des contrats liés à des fonds d investissement, entre 2001 et 2003, consécutive à la chute des marchés boursiers. Au cours de la période , la bancassurance enregistre à nouveau une progression relative, sa part de marché passant de 53,7 % en 2007 à 61,9 % en Cette croissance s'est faite au détriment de l'assurance directe qui a perdu progressivement du terrain de 2007 à Sa part de marché est passée de 9,9 % en 2007 à 4,0 % en En 2012, ce sont les réseaux exclusifs et non exclusifs qui doivent concéder du terrain, l'assurfinance étant le grand perdant, tandis que la part de l'assurance directe repart légèrement à la hausse. Durant la même période, les réseaux exclusifs ont alterné des années de progression (2008, 2009 et 2011) avec des années de recul (2007, 2010 et 2012). Depuis 2006, la part de marché des réseaux non exclusifs a oscillé grosso modo entre 30 % et 33 %. En 2012, elle diminue il est vrai de 3,9 points de pourcentage pour s établir à 28,1 %. Evolution des principaux modes de distribution en vie individuelle (branches 21-23) 100% 90% Direct 80% 70% 60% Bancassurance 50% 40% 30% exclusifs 20% 10% non exclusifs 0%

25 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page Vie individuelle : contrats à taux garanti (branche 21) En 2012, l encaissement pour les assurances-vie individuelles à taux garanti recule de 4,9 % par rapport à 2011 (-554,8 millions d'euros). A l'exception de 2010, l'encaissement de ces assurances sur la vie diminue chaque année depuis L'assurance directe enregistre en 2012 une nette progression de son encaissement (+247,2 millions d'euros, soit une hausse de 45,9 %) par rapport à Dans le même temps, les autres canaux de distribution voient leur encaissement diminuer. Les encaissements de la bancassurance, des réseaux exclusifs et non exclusifs reculent respectivement de 11,9 % (- 726,6 millions d'euros), 5,5 % (-44,4 millions d euros) et 0,8 % (-31,1 millions d'euros). 16 Evolution des encaissements vie individuelle branche 21 selon les principaux modes de distribution (en milliards d'euros) Direct ,9% Bancassurance exclusifs -11,9% -5,5% 2 non exclusifs -0,8% La bancassurance voit sa part décroître de 4,0 points de pourcentage en 2012 par rapport à 2011, un recul qui s'explique essentiellement par la baisse de l'encaissement de ce canal. Avec 50,4 % de l'encaissement, elle conserve néanmoins son leadership sur le marché des assurances-vie individuelles à taux garanti. Les réseaux non exclusifs voient leur part s'accroître en C'est essentiellement le courtage classique qui consolide sa part de 3,4 points de pourcentage à 24,8 %. L'assurfinance, en revanche, concède 1,9 point de pourcentage, sa part atteignant ainsi 9,1 % en La part des réseaux exclusifs représente 7,2 % en 2012, tout comme en Les agents d'assurances exclusifs indépendants enregistrent un faible recul de 0,2 point de pourcentage, consécutif à une baisse de l'encaissement. En 2012, l'assurance directe consolide sa part de 2,6 points de pourcentage par rapport à 2011, une situation qui s'explique par la hausse de 2,0 points de pourcentage de la part des mutuelles et coopératives. La part de l'assurance directe s'établit à 7,4 % en En Belgique, le commerce électronique ne parvient pas à s'imposer sur le marché des assurances-vie individuelles à taux garanti. La vente par Internet connaît à nouveau un recul sensible : en 2012, l'encaissement baisse de 48,7 % par rapport à La part de marché du

26 Page 26 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 commerce électronique baisse de la sorte de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 0,2 % du volume total des primes dans ce segment de marché. L épargne-pension est dominée par les réseaux non exclusifs (avec une part de marché de 28,7 %) et la bancassurance (avec une part de marché de 30,3 %). Les agents indépendants continuent de suivre de près en prenant à leur compte 26,4 % de l'encaissement de cette activité. Répartition des encaissements vie individuelle branche 21 en 2012 (Evolution par rapport à 2011) 7,4% 26,0% non exclusifs hors Assurfinance (+3,4 pp) Assurfinance (-1,9 pp) exclusifs (0,0 pp) Bancassurance (-4,0 pp) 50,4% 9,1% Direct (+2,6 pp) 7,2% Répartition détaillée de l'encaissement en vie individuelle branche 21 par canal en 2012 (Evolution par rapport à 2011) 4,9% 4,4% 24,8% A.1 Courtage classique (+3,4 pp) A.2 Assurfinance (-1,9 pp) B.2 Agents exclusifs indépendants (-0,2 pp) 9,1% C. Bancassurance (-4,0 pp) D.1 Mutuelles et coopératives (+2,0 pp) 50,4% 6,5% Autres canaux (+0,7 pp)

27 N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février 2014 Assurinfo Page 27 Différentes phases peuvent être distinguées entre 2001 et Entre 2001 et 2005, le chiffre d'affaires pour les assurances-vie individuelles de la branche 21 a connu une croissance explosive. L'encaissement est passé de 4,5 milliards d euros en 2001 à 14,4 milliards d'euros en 2005, soit une croissance annuelle de 33,5 % en moyenne. L'afflux massif d'affaires nouvelles au cours de cette période a profité à l'ensemble des canaux de distribution en termes absolus, mais en termes relatifs, seules l'assurance directe et la bancassurance ont gagné du terrain. La part de marché des réseaux non exclusifs a connu un net repli en 2002 et Entre 2003 et 2005, leur part de marché a tourné autour de 30 %. L instauration de la taxe de 1,1 % sur les primes d assurances-vie individuelles en 2006 (perte d encaissement de 18 %) a affecté essentiellement l'assurance directe, au profit des autres canaux. De 2007 à 2009, les bancassureurs ont poursuivi leur progression. Leur part de marché est passée de 50,1 % en 2007 à 55,0 % en Les réseaux exclusifs ont gagné également du terrain en 2008 et 2009, portant leur part de marché à 6,4 % en Les réseaux non exclusifs et la vente directe ont concédé du terrain au cours de la même période. En 2010 et 2011, on ne relève pas de tendances marquées pour les différents canaux de distribution. Les parts de marché respectives oscillent autour du niveau qui avait été atteint en La progression de l'encaissement de l'assurance directe et le recul de l'encaissement de la bancassurance en 2012 ont engendré un glissement dans les parts de marché. 100% Evolution des principaux modes de distribution en vie individuelle branche 21 90% Direct 80% 70% 60% Bancassurance 50% 40% 30% exclusifs 20% 10% non exclusifs 0%

28 Page 28 Assurinfo N 6 Bulletin hebdomadaire du 13 février Vie individuelle : contrats liés à des fonds d'investissement (branche 23) L encaissement relatif aux assurances-vie individuelles liées à des fonds d investissements atteignait encore plus de 6,3 milliards d'euros en Au cours de la période , il a connu un recul chaque année en raison de l'introduction de la taxe de 1,1 %, d'une part, et de l'influence du contexte boursier défavorable, de l'autre, pour ne s'élever qu'à 1,4 milliard d'euros en Durant la période subséquente, de 2010 à 2012, cet encaissement a connu une progression annuelle. En 2012, il augmente de 135,6 % (+2,7 milliards d euros) par rapport à 2011 pour s'établir à 4,8 milliards d euros. L'augmentation de l'encaissement des assurances-vie individuelles liées à des fonds d investissements résulte principalement de la hausse de l encaissement réalisée par la bancasssurance : ce dernier progresse de 148,0 % par rapport à 2011, soit une hausse de 2,6 milliards d euros. En 2012, les réseaux non exclusifs et l'assurance directe voient aussi leur encaissement croître respectivement de 69,5 % (+196,3 millions d'euros) et 292,9 % (+4,1 millions d'euros). Le volume des primes des réseaux exclusifs baisse en 2012 de 27,5 % (-5 millions d'euros) par rapport à 2011 et atteint de la sorte le niveau le plus bas observé sur la période Evolution des encaissements en vie individuelle branche 23 selon les principaux modes de distribution (en milliards d'euros) ,9% 4 Direct 3 2 Bancassurance +148,0% - 1 exclusifs non exclusifs ,5% +69,5% Grâce à la hausse considérable de son encaissement, la bancassurance voit sa part détenue sur le marché des assurances-vie individuelles liées à des fonds d investissement augmenter de 4,5 points de pourcentage au détriment des autres canaux de distribution présents sur ce marché. Le bancassureur consolide donc sa part qui se monte à 89,6 % en En dépit de la nette augmentation des encaissements du courtage classique et de l'assurfinance en 2012, ces deux canaux de distribution doivent céder le pas à la bancassurance. Leurs parts diminuent respectivement de 2,4 points de pourcentage et 1,4 point de pourcentage par rapport à De 2004 à 2008, la part de marché de l'assurance directe oscillait encore entre 2 % et 6 %, mais en 2012, elle ne s'élève qu'à 0,1 %. L'assurance directe demeure ainsi le mode de

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