BUREAU DE LA CEA POUR L AFRIQUE DU NORD (CEA-AN)

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1 Distr.: GENERALE CEA-AN/Ad-Hoc/Migration/07/3 Mars 2007 Original: FRANÇAIS NATIONS UNIES COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE BUREAU DE LA CEA POUR L AFRIQUE DU NORD (CEA-AN) Réunion ad hoc d experts Migration internationale et développement en Afrique du nord, mars 2007 RAPPORT

2 TABLE DES MATIERES Page I. Organisation et participation 1 II. Ouverture de la réunion 1 III. Déroulement des travaux 2 SESSION 1 : TRANSFERTS 2 SESSION 2 : DIASPORA 6 GROUPES DE TRAVAIL 8 IV. Adoption du plan d action et clôture de la réunion 9 ANNEXES ANNEXE I Plan d action pour un impact positif de la migration en Afrique du nord: Transferts et compétences expatriées 10 ANNEXE II Aide - mémoire 16 ANNEXE III Programme de travail 20 ANNEXE IV Liste des participants / List of Participants 23 ANNEXE V Liste des documents / List of Documents 32

3 I. ORGANISATION ET PARTICIPATION 1. La réunion ad hoc d experts sur «Migration internationale et développement en Afrique du nord» a été organisée par le Bureau pour l Afrique du nord de la Commission économique des Nations Unies pour l Afrique à du 19 au 20 mars L Aide - mémoire et le Programme de travail figurent en annexe de ce Rapport. 2. La réunion a porté sur les actions concrètes et innovantes qui pourraient être adoptées par les Etats membres, le secteur privé, les organisations de migrants, le secteur financier, les universités et autres parties prenantes afin de mieux intégrer les questions liées à la migration dans le processus de développement des pays d Afrique du nord. Une attention particulière a été octroyée à la contribution des transferts financiers effectués par les migrants et celle des différentes formes de participation des compétences expatriées, le but étant de renforcer les aspects positifs de la migration nord-africaine. 3. Ont participé à l atelier des experts venus des pays d Afrique du nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Soudan et Tunisie), d organisations et d institutions spécialisées du système des Nations Unies, d organisations internationales et régionales ainsi que de la Diaspora. Ont également participé à la réunion des représentants du Corps Diplomatique accrédité au Maroc. La liste des participants figure en annexe de ce Rapport. II. OUVERTURE DE LA REUNION 4. La réunion d experts a été inaugurée par Madame Karima Bounemra Ben Soltane, Directrice, Bureau de la CEA pour l Afrique du nord. Dans son intervention, Mme. Bounemra Ben Soltane a tout d abord souhaité la bienvenue aux participants et les a remercié d avoir répondu positivement à l invitation du Bureau. La présence d une assistance aussi nombreuse d experts et d observateurs montrait bien tout l intérêt de la question. 5. Mme. Bounemra Ben Soltane a présenté les objectifs de l atelier tout en mettant en exergue que le Bureau se propose d identifier de nouvelles approches et des mesures constructives afin de mieux intégrer dans le processus de développement le formidable potentiel que représentent les ressources de ses migrants, qu elles soient intellectuelles ou financière. La Directrice du Bureau a souligné qu à l heure de l économie du savoir il serait judicieux de considérer ces compétences comme des ressources intellectuelles nationales «délocalisées» et de les impliquer dans les programmes d éducation, de formation, de recherche et d innovation et de création de savoir dans la région. 6. Mme. Bounemra Ben Soltane a ensuite souligné les efforts entrepris par la Commission économique pour l Afrique (CEA) afin de contribuer à transformer la migration en outil pour le développement du continent et dans ce cadre, les liens étroits tissés avec les organisations de la Diaspora Africaine. Elle a également présenté les défis auxquels les migrants pourraient apporter leur appui dont le chômage des jeunes et la faiblesse de la recherche et développement. Elle a finalement souhaité aux participants un bon déroulement de leurs travaux. 7. Dans son allocution, Mme. Semia de Tapia, Chargée des affaires sociales et Coordinatrice de la réunion, Bureau de la CEA pour l Afrique nord, a rappelé les objectifs de la réunion et les résultats escomptés avec en priorité, la formulation par les experts d un Plan d action pour maximiser l impact positif de la migration sur le développement de la sous région. Elle a ensuite informé les participants des aspects organisationnels de la réunion y compris les plénières thématiques et les 2 groupes de travail thématiques qui devraient permettre d approfondir les aspects liés aux transferts (Groupe 1) et au rôle des compétences expatriées (Groupe 2).

4 III. DEROULEMENT DES TRAVAUX SESSION 1 : TRANSFERTS 8. Suite à l ouverture, les travaux de l atelier ont débuté par une session plénière qui a porté sur la question des Transferts. Le Consultant du Bureau de la CEA pour l Afrique du nord, M. Mohamed Khachani, a tout d abord présenté le rapport - cadre de la réunion sur «Les liens entre migration et développement en Afrique du Nord» 1. Dans sa présentation, il a mis l accent sur les aspects suivants : a. Les facteurs qui limitent une réelle mesure et une analyse approfondie des transferts des migrants, notamment la mutation du profil du migrant, l émergence de la migration «clandestine», les circuits informels de transfert, ; b. L importance économique des transferts pour certains pays d Afrique du Nord et les mesures prises pour stimuler les transferts ; c. Les affectations sectorielles des transferts, les motifs qui sous tendent le choix des secteurs investis et l'impact de ces investissements sur le tissu économique. 9. M. Khachani a également mis en relief sous forme de questions les défis qui se posent afin de maximiser l impact des transferts sur le développement des pays de la sous région : a. Comment stimuler ces transferts en dépit de certaines contraintes et mutations qui affectent les migrations dans la région? b. Comment canaliser les transferts informels vers les circuits formels? c. Comment transformer ces transferts en investissements qui véhiculent la technologie et le savoir faire acquis dans les pays de destination? 10. Pour répondre à ces défis, il a proposé de mener des actions, en amont et en aval, en mettant l accent sur la nécessité de : a. Définir une politique migratoire intégrant la migration comme facteur du développement ; b. Stimuler et encourager les transferts ; c. Sensibiliser les migrants à investir dans leurs pays et en particulier dans les secteurs jugés porteurs pour le développement durable du pays ; d. Impliquer le système bancaire ; e. Assainir l environnement de l investissement. 11. Suite a cette introduction générale, la plénière a continué ses travaux par des présentations effectuées par des experts sur plusieurs dimensions des transferts : nationale, sexo spécifique, régionale et locale. 12. Dans sa présentation sur «Transferts financiers et développement au Maroc», Mr. Abdeslam El Ftouh a mis en relief les points suivants : a. Les effets négatifs des transferts dont la sur - liquidité, les pressions inflationnistes, la surconsommation dans les ménages récepteurs de transferts et l «effet d imitation» qui génère plus de migration. Cette dernière est donc devenue un facteur de sous développement dans les zones pauvres émettrices de migrants exacerbant ainsi les déséquilibres régionaux ; b. Les défis auxquels font face les Etats membres afin de limiter et mitiger ces effets : Pour l expert, il s agit de mieux saisir la problématique de la migration et des transferts et de se mobiliser à tous les niveaux pour y faire face. Les dimensions régionales et internationales ont également été soulignées car la migration est une question multilatérale qui engage plusieurs parties concernées dans les pays metteurs, de transit et de destination. 1 CEA-AN/Ad-Hoc/Migration/07/2 ( 2

5 13. Dans sa présentation sur «Les aspects micro et macro économiques des transferts en Egypte», Mme. Heba Nassar a mis en relief les points suivants : a. Le déficit d information notamment en relation au cycle de vie des migrants et de leurs familles ainsi que sur les transferts informels ; b. L impact mitigé des transferts au niveau micro et la complexité des liens entre les transferts et la situation macroéconomique. 14. Dans sa présentation sur «Transferts et développement en Algérie», M. N. Hammouda a mis en relief les aspects suivants : a. Le besoin d une politique migratoire soutenue qui se situe au delà de la conjoncture ; b. Le besoin d études approfondies qui intègrent les changements du profil des migrants, les nouvelles conditions socio-économiques dans les pays de destination et d origine, le processus de segmentation des migrants et les motifs qui sous tendent les transferts notamment la rationalité économique qui prend de l ampleur au dépend de la rationalité affective. 15. Dans sa présentation sur «Transferts et développement en Tunisie», M. A. Belhaj Zekri a souligné les points suivants : a. L importance des transferts en termes absolus et relatifs et leur impact positif sur les investissements locaux (cas du tourisme) ; b. L impact des relations entre les pays de destination et d origine sur les transferts; c. Le besoin d entreprendre une recherche continue sur la migration notamment sur la durabilité des transférer et les motivations à transférer des migrants. 16. Dans sa présentation sur «Genre, migration internationale et développement», Mme. Houria Alami Mchichi a souligné les points suivants dans le contexte des pays d Afrique du nord: a. Le flux croissant de femmes migrantes à l instar des autres régions du monde et l importance des femmes en tant qu émettrices et réceptrices de transferts; b. Les spécificités genre de la problématique des transferts et la nécessité qui s ensuit d adopter l analyse de genre pour mieux en cerner les contours, déterminants, défis et opportunités; c. Les particularités de la situation des femmes qui émigrent vers les pays du Golf ; d. Les axes de travail spécifiques qui devraient être poursuivis dans la recherche sur les liens entre genre et transferts. 17. Dans sa présentation sur «Migration et transferts matériels et sociaux» M. François Farah (ESCWA) a mis en relief les points suivants : a. Les questions méthodologiques qui restent à élucider, au vu de la nature dynamique de la migration et des transferts, et les questions qui méritent une attention prioritaire de la part des chercheurs ; b. Les caractéristiques et tendances de la migration entre les pays Arabes ; c. Les difficultés à mettre en œuvre les programmes pour le retour des migrants ; la migration étant de plus en plus un projet de société choisi par les migrants dans un contexte où la mobilité est devenue un avantage; d. Des recommandations d actions qui pourraient être menées au niveau régional de manière conjointe par les commissions régionales des Nations Unies dont la CEA et ESCWA. 18. Dans sa présentation sur «Les transferts des résidents marocains en Europe : impacts et déterminants», M. Rachid Chaabita a mis en relief les points suivants : a. Les carences des recherches menées sur la migration qui demeurent partielles et concentrées sur certaines régions, les transferts informels restant également très peu étudiés ; 3

6 b. Les déterminants, notamment macro économiques, des transferts; c. Les motifs qui expliquent autant la décision de transférer que les montants transférés par les migrants marocains (modèles économétriques); d. Les actions qui devraient être mises en place pour une meilleure utilisation de l épargne des migrants au niveau local. 19. Dans sa présentation sur «Développement et migration en Afrique : Etude de cas de la Libye», M. Ali Elhawat a mis en exergue les aspects suivants : a. Les transferts ne devraient pas être conçus comme un substitut aux politiques nationales de développement ni à l aide au développement ; b. Le besoin de mener plus d études sur l impact des transferts sur la pauvreté dans les pays d origine ; c. L importance d améliorer la coopération entre les pays de destination et d origine de la migration afin de créer des synergies, de créer des réseaux et d établir des bases de données. 20. Dans sa présentation sur «Promotion du tourisme rural à travers les investissements des migrants dans le cadre du co-développement», M. Abderrazak Hajri a mis en relief l expérience de l organisation non gouvernementale «Migrations et Développement» (Maroc) et a souligné les aspects suivants : a. L importance de la coopération décentralisée entre élus locaux des pays de destination et ceux d origine des migrants afin de promouvoir la solidarité avec les zones émettrices de migrants ; b. La pérennité des transferts dépend également des relations inter -générationnelles entre migrants lesquelles ont besoin d être améliorées et stimulées ; c. Afin d accroître les transferts il est nécessaire d introduire une multitudes de produits et réduire les coûts d envoi ; d. Des recommandations afin de promouvoir le développement local dont l adoption de mesures incitatives à l instar de l expérience 3x1 au Mexique, l implication des organisations de la micro finance, la création de caisses villageoises, l accompagnement des projets des migrants et l ouverture de comptes d épargne pour le co-développement, 21. Dans sa présentation sur «Transferts et développement», M. Bachir Hamdouch a souligné les aspects suivants : a. La complexité de la question de la migration et donc de celle des transferts. D une part, ils sont importants pour les économies émettrices mais d autre part ils engendrent des effets négatifs et pervers auxquels s ajoutent les défis actuels pour leur pérennisation et une meilleure utilisation ; b. La complexité de la question de la migration est également mesurée par son caractère systémique. En effet, le mouvement des personnes est étroitement lié à celui des biens, des capitaux et des services. La configuration économique et commerciale actuelle, génératrice de chômage dans les pays en développement, est à l origine de la migration, laquelle devient «subie» dans le cadre d une spécialisation subie ; c. Aborder la question de la migration requière donc d adopter des approches cohérentes, globales qui intègrent les dimensions du commerce et de l investissement. 4

7 22. A l issue de ces présentations, les débats ont porté sur les points suivants : Politiques de migration : a. La nécessité d octroyer, dans le débat sur la migration, un rôle et une place primordiale aux migrants, qui aille au delà de la conjoncture pour s inscrire dans la durée, et d y impliquer les organisations de la Diaspora ; b. L importance de l approche basée sur les droits humains comme cadre de référence, notamment les conventions portant sur les droits des migrants, pour définir les politiques de migration dans les pays d origine, de transit et de destination; c. Changer de paradigme. La migration ne devrait plus être conçue comme facteur de risque, d inflation et de sous-développement mais comme un facteur de développement ; d. Le rôle économique et social des migrants. Malgré son importance, la migration est encore absente des politiques, stratégies et plans de développement des pays d origine ; Recherche sur la migration : e. Les limites de la recherche actuelle laquelle en plus est essentiellement menée par les pays de destination. Les chercheurs des pays d origine, notamment des pays Arabes et Africains, ont besoin de multiplier les recherches afin de mieux saisir les problématiques et enjeux de la migration dans le contexte du développement ; f. Vu le décalage qui existe entre la dynamique de la migration et les outils de la recherche, il est crucial de développer des approches théoriques et méthodologies nouvelles et actualisées pour analyser la migration ; Transferts : g. Les faiblesses cognitives et méthodologiques : s imposent la multiplication de la recherche, en faisant une distinction entre transferts formels et transferts informels, basée sur des enquêtes qualitatives, des études d impact, sociologiques et anthropologiques, ; h. Les déterminants des transferts lesquels incluent, entre autres : le profil des migrants, le rapport de ces derniers avec leur pays d origine, les politiques d'émigration des pays de destination, les données macro-économiques et les fluctuations conjoncturelles dans les pays d origine; i. Les changements récents qu a connu le profil des migrants sous l effet de facteurs tels que l installation des familles de migrants dans les pays de destination, la migration de personnes qualifiées, la migration des femmes, les migrants clandestins,..; j. L importance de mesurer l impact des transferts, tout en adoptant l approche du cycle de vie, sur les conditions de vie des émigrés et de leurs familles ainsi que sur le développement local des régions émettrices de migrants, dont l emploi et la pauvreté; k. Les mesures à prendre afin d accroître le volume des transferts dont notamment une meilleure adaptation du système financier, une plus large bancarisation des émetteurs des transferts, un rôle plus actif du système financier national dans les pays d origine et de destination, et des conditions d envoie plus transparentes et moins onéreuses ; l. Les mesures à prendre afin d améliorer l utilisation des transferts au niveau local à travers notamment l amélioration de l attractivité des zones émettrices de migrants. Pour cela, s imposent l adoption de mesures incitatives et l encouragement de la société civile, y compris les organisations de la diaspora, à s impliquer davantage dans le processus de développement local avec une intensification des 5

8 investissements publics. Des expériences réussies dans d autres pays notamment le programme 3x1 au Mexique pourraient servir d exemple ; m. La coopération régionale : l échange d expériences dans le domaine de la recherche méthodologique et des actions à mettre en œuvre s impose en Afrique du nord ainsi que la création de réseaux de chercheurs sur les migrations ; n. Le rôle des pays de destination : ceux-ci ont un rôle à jouer dans l incitation et l appui des migrants à investir dans leur pays d origine ; o. L importance de signer les conventions internationales afin de protéger les droits des migrants ; p. La dimension genre : cette perspective s impose au vu des différences qui existent en termes de droits, opportunités et capacités entre les femmes et les hommes en tant que migrants et aussi comme récepteurs des transferts ; SESSION 2 : DIASPORA 23. Cette première plénière a été suivie par une autre consacrée à la Diaspora. Le consultant M. Mohamed Khachani a présenté l étude - cadre sur «L'immigration élitiste ou le transfert inverse de technologie». Dans sa présentation, il a mis en relief les points suivants : a. La tendance à la hausse de l exode des compétences : ce phénomène a mené à la conformation d une élite migrante nord africaine dans les sociétés de destination ; b. Les déterminants de cet exode, produit d'une conjonction de plusieurs facteurs endogènes et exogènes ; c. L impact de l exode des compétences. Dans le cas des pays développés, il est assimilé à un "transfert inverse de technologie» car il accroît le potentiel scientifique des pays développés et accentue les déséquilibres entre les pays riches et les pays en développement ; d. L approche à adopter face à l ampleur de l exode des compétences : impossible à arrêter, il s agit surtout d en atténuer l ampleur et de penser comment faire participer ces compétences au développement de leurs pays ; e. L émergence de l entrepreneur immigré très souvent positionnés dans des secteurs dynamiques dans les pays de destination; f. Les mesures à prendre afin de drainer ces potentialités en termes de savoir faire et de capacités d investissements que possède la Diaspora issue des pays nordafricains. 24. Dans sa présentation sur «Modalités pour une meilleure contribution des diasporas scientifiques maghrébines», M. A. Latreche a souligné les aspects suivants : a. Les multiples transformations qu ont subit les circulations migratoires et les profils des migrants originaires des pays du Maghreb caractérisée par la diversification et la mondialisation ; b. L émergence de nouvelles formes d organisation des migrants et la généralisation de la notion de Diaspora à toutes les dispersions de populations, y compris celles originaires du Maghreb ; c. Les differents types de Diasporas maghrébines ainsi que leurs caractéristiques ; d. Des recommandations de mesures à prendre afin que les migrants, plus particulièrement les personnes qualifiées, puissent jouer un rôle dans le développement et la modernisation des pays du Maghreb. La sensibilisation des décideurs sur l apport positif de la Diaspora s impose. 6

9 25. Dans sa présentation sur «Migration de retour et développement», M. M. Lahlou a mis en relief les points suivants : a. La migration de retour est un phénomène nouveau qui interpelle les pays de destination et d origine ; b. Les obstacles à la migration de retour ; c. La nécessité de prendre des mesures pour appuyer et accompagner la migration de retour. 26. Dans la présentation sur l expérience du programme TOKTEN (Transfer of Knowledge Through Expatriate Nationals) au Soudan, les experts du PNUD/Soudan ont souligné les points suivants: a. Les origines, caractéristiques et réalisations du programme TOKTEN ainsi que les leçons tirées du programme au Soudan; b. Les autres initiatives et programmes mis en œuvre par le Gouvernement Soudanais et les organisations internationales en vue d impliquer la Diaspora dans le développement du Soudan; c. Des recommandations de mesures que la CEA pourrait mener afin de renforcer le rôle des organisations de la Diaspora dans les pays de la région d Afrique du nord. 27. Dans sa présentation sur Les actions menées pour la mobilisation de la diaspora marocaine», M. Abdelrazak Sersouri a souligné les aspects suivants : a. Le rôle du Centre national pour la recherche scientifique et technique et notamment du programme FINCOME (Forum International des Compétences Marocaines Résidant à l Etranger) dont la mission est de contribuer à l action menée en direction des chercheurs marocains installés à l étranger en vue de les faire participer à l effort national dans le domaine de la recherche scientifique ; b. Les actions menées et réalisations obtenues par le CNRST dans le cadre de FINCOME dont l élaboration de la stratégie de mise en place de la Grille Marocaine de Calcul (MaGrid) afin d intégrer le Maroc dans le projet EuMedGrid ; c. Les leçons apprises notamment l importance de délimiter et de segmenter la diaspora hautement qualifiée car celle-ci n est pas homogène, de choisir les interlocuteurs par type de compétence et d impliquer les entreprises de hautes technologies dans les pays d origine ; 28. Dans sa présentation sur La participation des compétences de la Diaspora au développement de la Tunisie, M. Abderrazak Belhaj Zekri a souligné les points suivants : a. Les nouvelles tendances de la migration, qui indiquent que l ère de la migration massive est arrivée à sa fin, celle-ci étant devenue plus sélective, surtout au vu des facteurs d attraction des compétences surtout économiques et sociales dans les pays de destination; b. Les pertes substantielles subies par les pays d origine dans les secteurs de l enseignement et de la recherche et développement notamment dans le domaine de la haute technologie ; c. La nécessité d adopter de nouvelles approches afin de mieux impliquer les compétences originaires d Afrique du nord qui évoluent dans des environnements techniques et scientifiques avancés. Il s agit, entre autres, d aller au delà de l établissement de fichiers des compétences vers une politique qui intègre la sensibilisation et l information, basée sur une structure adéquate avec des interlocuteurs équivalents et appropriés. Il est important également de concevoir les organisations de la Diaspora comme des courroies de transmission et des interfaces entre la Diaspora et les pays d origine. 7

10 29. Dans sa présentation sur «L approche de l Organisation internationale pour les migrations pour la contribution de la Diaspora au développement», M. Melchionda a souligné les aspects suivants : a. Afin de créer un cercle vertueux entre migration et développement, la politique de migration devrait changer de paradigme en passant notamment de la notion de migration permanente à celle de migration circulaire; b. Pour définir une politique efficace s impose également une meilleur connaissance de ces compétences, le choix de secteurs prioritaires (santé, éducation et recherche), et l adoption de mesures innovatrices ; c. Les politiques de migration devraient faire contribuer un large éventail de migrants qualifiés, dont les techniciens, les académiciens, les sportifs, les artistes lesquels demeurent un capital humain souvent sous - utilisé ; 30. A l issue de ces présentations sur la Diaspora, les participants ont débattu les points suivants : a. L exode des compétences ne cesse de croître en Afrique du nord, à l instar des autres pays du monde, dans un contexte marqué par la globalisation des marchés du travail et de la mobilité internationale des compétences ; b. L hétérogénéité de la Diaspora et du besoin donc de mieux connaître ses différences à travers des études régulières et un rapprochement avec les organisations de la Diaspora ; c. La marge de manœuvre pour réduire ces flux étant très étroite, la solution reste celle de favoriser le retour virtuel, circulaire et pendulaire des compétences tout en s appuyant sur les organisations de la Diaspora ; d. Le rôle des migrants dans la définition des politiques et des mesures qui les concernent ainsi que la question des droits citoyens des migrants, notamment ceux qui sont transnationaux. Ces questions devraient pousser à la recherche de nouvelles formules et de nouveaux liens entre migrants et pays d origine; e. Le rôle que la CEA pourrait jouer pour établir des bases de données et des réseaux de migrants et faciliter le partenariat et le dialogue ; f. La nécessité de mettre en place dans chaque pays ou à l échelle régionale d un Observatoire des migrants hautement qualifiés ; g. La politique de promotion du retour passe par l adoption de politiques qui mettent en valeur le capital humain ; h. Il est important d évaluer les modèles actuels de gestion de la Diaspora dont TOKTEN et les autres expériences nationales, afin d aboutir à des formules appropriées qui soient viables, durables et efficaces en Afrique du nord; GROUPES DE TRAVAIL 1 ET 2 : 31. Suite aux plénières, les travaux se sont déclinés en deux groupes de travail, l un sur les transferts et l autre sur la Diaspora, afin de préparer les principales conclusions et recommandations de la réunion d experts. Ces dernières sont contenues dans le «Plan d action pour un impact positif de la migration en Afrique du nord : transferts et compétences expatriées». Le Plan d action se trouve en annexe à ce rapport. 8

11 IV. ADOPTION DU PLAN D ACTION ET CLOTURE DE LA REUNION 32. Le Plan d action a été adopté par les participants. La clôture a également vu les interventions de plusieurs participants qui ont tenu à remercier le Bureau de la CEA pour l Afrique du nord d avoir pris l initiative d organiser une réunion d experts sur un thème qui commence à attirer l attention des décideurs et chercheurs de la région. Selon les participants, la réunion a permis de mettre ensemble les travaux de recherche les plus récents en la matière et de réunir des experts de qualité, contribuant ainsi à la pertinence des recommandations issues de l atelier. L appui du Secrétariat pour assurer un bon déroulement des travaux a également été mis en relief par les participants. 33. La réunion a pris fin avec l intervention de Madame Karima Bounemra Ben Soltane, Directrice, Bureau de la CEA. Dans son allocution de clôture, elle a remercié les participants et tout particulièrement les experts, du travail accompli et des efforts fournis lesquels ont permis d aboutir à un plan qui contient des recommandations innovantes et judicieuses. Elle a finalement clos les travaux de la réunion d experts. 9

12 ANNEXE I PLAN D ACTION POUR UN IMPACT POSITIF DE LA MIGRATION EN AFRIQUE DU NORD: TRANSFERTS ET COMPETENCES EXPATRIEES Le Bureau de la CEA pour l Afrique du nord a organisé les 19 et 20 mars 2007 à Rabat (Maroc) une réunion ad - hoc d experts sur «Migration internationale et développement en Afrique du nord». A l issue des travaux de la réunion, les experts ont adopté des recommandations sous forme d actions à mener afin de mieux intégrer les questions liées à la migration dans le processus de développement des pays d Afrique du nord. L attention a été portée sur la contribution des transferts financiers effectués par les migrants et celle des différentes formes de participation des compétences expatriées, le but étant de renforcer les aspects positifs de la migration nord-africaine. Ce Plan d Action est destiné aux Gouvernements, secteur privé, universités, parlementaires, système financier, organisations de la société civile, notamment des migrants, et aux organisations internationales, régionales et sous régionales d aide au développement. I. CONCLUSIONS GENERALES 1. La relation migration développement est complexe car elle comporte à la fois des dimensions politiques, économiques, sociales, culturelles et juridiques et implique plusieurs parties prenantes autant dans les pays d origine que de transit et de destination ; 2. Les transferts financiers, technologiques et sociaux qu effectuent les migrants à destination de leur pays d origine constituent un des liens importants qui lient la migration au développement ; ces transferts peuvent participer et/ou appuyer le processus de développement et l accélérer si certaines conditions sont réunies, autant dans les pays d origine que ceux de destination; 3. La relation migration - développement se matérialise également par les effets négatifs qui accompagnent le processus migratoire dans les pays et régions de départ, tels que l accroissement des déséquilibres entre les zones rurales et urbaines, et par les pertes de compétences ; 4. La relation migration développement a pour cheville ouvrière les migrants qui ne cessent de changer et de se transformer en termes de profils d aspirations, d attitudes, de revendications et de relations avec leur pays d origine. La naissance dans les pays de résidence de la 2ème et 3ème génération, l émergence de citoyens bi - nationaux et l apparition de nouvelles formes d émigration, telles que l émigration des jeunes, des femmes, des compétences et «clandestine», conditionnent en effet la nature des rapports entre les migrants et leur apport au processus de développement des pays d origine ; 5. Ce contexte, complexe et dynamique, appelle donc l adoption d une nouvelle approche pour la définition des politiques et des mesures à prendre dans le domaine de la migration et de son lien au développement, autant dans les pays d origine que ceux de destination. Cette nouvelle approche devrait (i) être globale (holistique) ; (ii) être flexible et pragmatique; (iii) placer le migrant et ses droits au centre de la relation migration - développement ; (iv) être cohérente et intégrée aux niveaux local, national, régional et international ; (v) impliquer les pays de destination comme ceux d origine, notamment les institutions étatiques et les différentes formes d organisations des diasporas nord-africaines expatriées et des acteurs sociaux travaillant dans le domaine de la coopération; et (vi) adopter une nouvelle perception ainsi qu une vision constructive des relations entre les migrants, les pays d origine et ceux de destination. 10

13 II. RECOMMANDATIONS GENERALES A. Améliorer et développer la connaissance sur les migrations et les migrants à travers les actions suivantes : 1. Encourager et appuyer, avec les financements adéquats, la recherche sur la migration, en amont et en aval, par les mesures suivantes: a. La formation de chercheurs ; b. L accès des chercheurs à l information et aux données dans les pays de destination, de transit et d origine ; c. La mise en place de structures scientifiques spécialisées dans le domaine des migrations internationales chargées de la production des savoirs dans les différents domaines des migrations internationales, la collecte de l'information statistiques et son traitement, etc. 2. Développer de nouvelles techniques de recherche avec des méthodologies qui permettent de saisir les phénomènes dans leur ensemble et de faire ressortir les nouveaux profils des migrants tels que la naissance de la 2ème et 3ème génération ; la migration croissante des jeunes, des femmes, des diplômés, et des entrepreneurs ; la migration pendulaire et de retour ; et l émergence des organisations de la Diaspora ; 3. Mener des études quantitatives et qualitatives sur des sujets tels que: a. Les dimensions économiques, sociales et anthropologiques de la migration ; b. Les justifications, les significations et contraintes de la migration afin de ressortir les tendances lourdes et les perspectives à long terme ; c. Les politiques de migration, notamment celles en relation avec les politiques d aide au développement ; d. Les flux migratoires sud sud, notamment vers les pays Arabes, y compris ceux d Afrique du nord, et vers l Afrique sub-saharienne, ainsi que sur les migrations clandestines ; e. Les migrations clandestines, compte tenu du comportement économique des migrants en situation irrégulière qui manifestent en général une forte propension à épargner et à transférer leurs économies aux pays d origine; f. L apport pluriel de la migration aux pays de destination afin de démystifier l image négative de la migration auprès des opinions publiques de ces pays ; g. La relation entre genre, migration et développement ; la contribution des femmes aux transferts économiques, technologiques, sociaux et culturels ; et les contraintes de genre qui entravent les contributions des femmes migrantes et de celles qui bénéficient des transferts financiers au développement de leur pays d origine ; B. Définir et mettre en œuvre une politique migratoire intégrant la migration comme facteur de développement à travers les actions suivantes: 4. Sensibiliser les décideurs des pays d origine et de destination sur l importance du rôle des migrants dans le processus du développement ; 5. Institutionnaliser le débat sur les liens entre migration et développement par : a. L adoption d une stratégie nationale pour appuyer et renforcer la contribution des migrants au processus de développement de leur pays d origine; b. Une plus grande implication des départements ministériels concernés dans la définition et la mise en œuvre de cette stratégie nationale; c. Une communication active pour faire connaître aux migrants les activités et les actions des différentes institutions de développement nationales et régionales ; 11

14 6. Faciliter le dialogue et la concertation entre les migrants et leur pays d origine à travers : a. La mise en place d institutions tels que des conseils ou des assemblées de migrants, en tant que tribunes d expression et de concertation des représentants des expatriés, et l organisation, par les institutions nationales concernées par la migration, de rencontres et fora pour les migrants, sous forme de séminaires, formation, consultations, etc. ; b. La création de réseaux, sous forme d observatoire, des migrants par région et par secteur économique ; c. Une intensification du rôle de la diplomatie économique, culturelle et sociale des représentations diplomatiques des pays d Afrique du Nord à l étranger ; d. La création et/ou l appui à toutes les formes et tous les mécanismes de liaison et de contact (tels que bulletins, sites électroniques, etc.) entre les migrants et leur pays d origine ; e. L appui des organisations de migrants qui oeuvrent pour le développement de leur pays d origine ; 7. Adopter et mettre en œuvre des mesures adéquates afin de renforcer le pouvoir et le rôle des femmes migrantes à travers d une part les provisions légales nécessaires et d autre part une plus grande visibilité, reconnaissance et valorisation de leur contribution; 8. Impliquer les pays de destination dans : a. L appui aux associations des migrants, notamment celles qui oeuvrent pour le développement des pays d origine et la défense des droits des migrants ; b. Le développement d une coopération qui permette de renforcer les liens entre migration et développement afin de donner un sens concret et opérationnel à la politique de co-développement ; c. La protection et le respect des droits sociaux des migrants (et des migrantes en particulier) et la lutte contre toutes les formes de discrimination à l égard des migrants ; 9. Promouvoir la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles (2003/48) et fournir plus d appui aux structures et aux groupes travaillant à la mise en œuvre de cette Convention ; 10. Introduire plus de cohérence entre commerce, investissement, migration et développement dans le cadre des négociations bilatérales et multilatérales menées par les pays de la région, notamment dans le cadre de l OMC et du partenariat euro - méditerranéen ; 11. Améliorer les conditions d accueil des migrants aux frontières et à la Douane des pays de destination, d origine et de transit; 12. Appeler les organisations des Nations Unies, telles que la CEA et l ESCWA, et d autres organisations régionales à mener des études sur les aspects régionaux de la migration et de ses liens avec le développement et à établir une base de données régionale sur les compétences expatriées nord africaines (tels que scientifiques, experts, hommes/femmes d affaires, ) qui peuvent avoir un apport positif sur le développement de la sous - région; III. RECOMMANDATIONS DU GROUPE DE TRAVAIL 1 : TRANSFERTS A la question «Que peuvent faire les différentes parties prenantes pour accroître et améliorer l impact des transferts sur le développement?», les experts ont recommandé les actions suivantes : 12

15 A. Affiner les méthodes de collecte et d analyse et effectuer les recherches nécessaires pour mieux connaître les profils de ceux et celles qui effectuent les transferts et mieux comprendre les mécanismes des transferts à travers les actions suivantes: 13. Mener des études approfondies et régulières sur : a. Les transferts formels et informels ; b. Les profils des migrants qui effectuent des transferts selon la région géographique, le statut, l âge, le sexe, le secteur d activité, le niveau de formation, les motivations, les destinataires, notamment les femmes qui bénéficient des transferts financiers; c. L'impact micro et macro économique et social des transferts, notamment sur les conditions de vie des immigrés et des destinataires ; le développement local, le capital social et l emploi dans les régions d origine de migrants ; les relations de genre ; et les liens entre l impact micro - macro - économique et social des transferts; B. Stimuler et encourager les transferts à travers les actions suivantes: 14. Négocier avec les agences de transferts la réduction des frais d envoi et avec les banques la gratuité des envois des transferts ; 15. Améliorer l efficacité des moyens de transferts ainsi que leur transparence, surtout sur les taux de change appliqués par les agences de transferts, notamment en utilisant les TIC ; 16. Adopter des mesures incitatives sur le plan fiscal et financier, notamment des primes pour rémunérer les comptes ouverts par les migrants, y compris les comptes courants, et introduire de nouveaux produits financiers pour accroître la mobilisation de l épargne des migrants à vue et à terme ; 17. Développer les réseaux bancaires au niveau local dans les pays d origine et impliquer les institutions de micro finance dans la mobilisation des transferts ; multiplier les réseaux d agences bancaires et autres institutions financières dans les différents pays de résidence, en créant des antennes de proximité dans les villes et régions non pourvues ; et mener des campagnes de sensibilisation auprès des migrants pour faire connaître les avantages et les produits proposés par les institutions financières nationales tout en mettant en évidence les risques des canaux informels de transferts; C. Favoriser l investissement des transferts dans des secteurs porteurs pour le développement durable des pays d origine à travers les actions suivantes: 18. Inciter les migrants à contribuer au développement local de leur région d origine à travers : a. La création de Fonds d Investissement Régionaux pour soutenir le développement régional et local des régions pauvres émettrices de flux migratoires ; b. L orientation des investissements des migrants vers des secteurs productifs et générateurs d emploi ; c. La mise en place de bureaux de conseil pour les migrants, surtout au niveau de leurs régions d'origine ; d. L amélioration de l attractivité des régions d origine par le développement d infrastructures et de projets d investissements productifs notamment dans des secteurs porteurs tels que le tourisme rural et la mise en valeur des produits du terroir ; e. La promotion d associations régionales et locales de migrants et la création de partenariats avec les associations de développement dans les pays d origine pour 13

16 contribuer à la réalisation de projets de développement aux niveaux régional et local ; f. L encouragement et l appui aux investissements effectués par les migrants à des fins solidaires ; g. Le développement de la coopération décentralisée entre régions et localités des pays de destination et d origine ; h. La promotion et le développement d une nouvelle politique de «codéveloppement» destinée à renforcer la coopération entre les pays de résidence et les pays d origine par la promotion et le financement, entre autres, de projets de développement pilotés par des migrants ou des associations de migrants; i. L étude d expériences réussies telles que celle qui a été mise en œuvre au Mexique (3x1) ; j. L utilisation par les banques des dépôts des migrants dans le financement de projets locaux ou régionaux et l allégement des conditions et des procédures d accès des migrants aux crédits bancaires ; 19. Ouvrir un guichet pour les migrants à la recherche d opportunités d investissements dans leur pays d origine, mettre à leur disposition une banque de projets et les accompagner en leur assurant formation, conseil et assistance nécessaires à la réalisation de leurs projets ; 20. Améliorer le climat des investissements en prêtant une attention particulière au fonctionnement de l administration et aux contraintes liées au cadre légal, à la fiscalité et au foncier, surtout pour les PMEs, et élaborer une stratégie de communication et d information auprès des migrants pour expliciter le cadre réglementaire et procédural ; 21. Inciter les migrants qui disposent des compétences requises à investir dans des secteurs de pointe tels que, entre autres, les technologies de l information et de la communication et la biotechnologie ; 22. Sensibiliser et impliquer les femmes migrantes entrepreneurs et cadres dans le développement de leur pays et régions d origine; 23. Inciter les pays de destination à octroyer l appui nécessaire pour la formation et l encadrement des associations des migrants qui oeuvrent pour le développement des pays d origine ; IV. RECOMMANDATIONS DU GROUPE DE TRAVAIL 2 : COMPETENCES EXPATRIEES A la question «Que peuvent faire les différentes parties prenantes pour transformer «l exode des compétences» en «gains de compétences?», les experts ont recommandé de prendre les mesures suivantes afin de prévenir l exode des compétences d une part, et de mieux utiliser les compétences expatriées, y compris au sein des nouvelles générations issues de la migration, d autre part : 24. Créer un climat favorable pour le développement des compétences dans les pays d origine à travers : a. L adoption et la mise en œuvre d une politique de promotion de la recherche/développement avec notamment la mise en place de centres et instituts de recherche dotés de moyens humains, financiers et techniques suffisants ; b. L élargissement de l interface entre le monde de la recherche et celui des affaires par, entre autres, la création de structures de recherche au sein des entreprises ; c. La promotion du statut de chercheur pour l émergence de communautés scientifiques à dimension régionale ; 14

17 25. Maintenir le contact avec les compétences expatriées par : a. La mise en place de mécanismes institutionnels adéquats ; b. Le renforcement des canaux de communication entre les compétences expatriées avec leur pays et/ou régions d origine (par exemple en facilitant l organisation de téléconférences par des universitaires de la diaspora destinées aux universités de leur pays d origine); c. L établissement de liens entre les organisations de migrants hautement qualifiés et les centres de recherche dans les pays d origine ; d. L appui aux réseaux de compétences expatriées nord africaines à l étranger ; 26. Renforcer l attractivité de la sous - région pour inciter et motiver le retour physique ou virtuel et faciliter la migration pendulaire des compétences nord-africaines avec notamment : a. L adoption d accords concernant les droits sociaux des migrants ; b. Des mesures d appui au transfert du savoir et des compétences qui dépassent la création des fichiers de compétences pour se concentrer sur la sensibilisation, l information et la mise en réseau des organisations de la Diaspora ; 27. Appeler les pays de destination à consacrer des ressources significatives pour d une part appuyer les centres de recherche, laboratoires et centres d excellence dans les pays d origine dans le cadre d une politique de migration basée sur la coopération pour le développement et, d autre part, impliquer les compétences expatriées nord africaines dans la coopération universitaire et scientifique avec leur pays d origine; 28. Evaluer et faciliter l applicabilité dans les pays d Afrique du nord, notamment à travers l expérimentation, des modèles de retour virtuel ou temporaire des compétences expatriées mis en œuvre par le PNUD (TOKTEN) ou certains pays comme la Tunisie, le Maroc et la Colombie (CALDAS) ; 29. Adopter des accords entre pays émetteurs et pays de destination pour réduire la migration des travailleurs dans les secteurs sensibles et stratégiques pour le développement des pays de l'afrique du Nord, dont particulièrement la migration du personnel de la santé, de l'éducation et des TIC. 15

18 ANNEXE II AIDE MEMOIRE Contexte et justification 1. Le lien entre la migration internationale et le développement a récemment fait l objet d une attention toute particulière. Bien que la question de la migration internationale ne figure que rarement dans les programmes et plans de développement adoptés au niveau national et international, son impact sur le développement est de plus en plus reconnu par la communauté internationale, notamment pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMDs). 2. L Assemblée générale des Nations Unies, consciente du lien qui existe entre la migration internationale et le développement ainsi que de la nécessité de faire face aux défis et opportunités que présente la migration pour les pays d origine, de destination et de transit, a décidé de tenir un Dialogue de haut niveau sur la migration internationale et le développement lors de sa 61ème session 2. L objectif du Dialogue étant de définir les moyens permettant de tirer le meilleur parti des avantages que représentent les migrations internationales sur le plan du développement et de réduire au maximum leurs effets indésirables Le Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement (14-15 septembre 2006) 4 a offert aux Gouvernements, à la société civile et au secteur privé l opportunité de jeter les bases pour faire de la migration un catalyseur pour le développement. Ce dialogue a également permis d ancrer la question migratoire dans l agenda mondial. Les participants y ont reconnu que les migrations internationales allaient croissant, tant par leur ampleur que par leur complexité, et qu elles touchaient quasiment tous les pays du monde. Ils ont également souligné que les migrations internationales pouvaient être un facteur positif de développement aussi bien dans les pays d origine que dans les pays de destination, à condition qu elles s accompagnent d un ensemble de politiques appropriées. 4. Il y a eu consensus général que les envois de fonds constituent l avantage le plus tangible des migrations internationales pour les pays en développement. Les participants au Dialogue de haut niveau ont ainsi relevé que le volume des transferts avait sensiblement augmenté au cours des dernières années. Selon les estimations de la Banque mondiale, les envois de fonds ont plus que doublé entre 1995 et 2005 en passant de 102 milliards de dollars EU à 232 milliards de dollars EU. La part destinée aux pays en développement a augmentée, passant de 57 % (58 milliards de dollars) à 72 % (167 milliards de dollars) 5. Aujourd hui, les transferts sont supérieurs au total de l aide octroyée au développement (87 milliards) et viennent juste après les IDE estimés à 625 milliards de dollars EU (2005). 5. Bien qu il soit vrai que des millions de familles de migrants et l économie en général bénéficient de ces envois de fonds, les participants ont estimé que leur contribution potentielle au développement pourrait être améliorée par des mesures appropriées pour réduire les coûts de transferts, pour maximiser leur impact sur le développement et pour minimiser leurs inconvénients (aux niveaux micro - et macro - économiques). Il faut également noter que les femmes transfèrent 2 Nations Unies, Résolutions de l Assemblée générale 58/208 du 23 décembre 2003, 59/241 du 22 décembre 2004 et 60/227 du 23 décembre Nations Unies (2005), Migrations internationales et développement Résolution 60/227 4 Le résumé du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales est contenu dans la Note de la Présidente de l Assemblée générale (A/61/515) du 13 octobre Les transferts effectués à travers les réseaux informels sont évalués à près de 50% des montants enregistrés officiellement. 16

19 très souvent une part plus élevée de leurs revenus à leur pays d origine 6. De plus, certaines études ont souligné que les femmes qui restent dans leur pays d origine lorsque leurs maris migrent, peuvent disposer d un important degré d autonomie pour décider de l utilisation des fonds transférés Si les pays en développement tirent des migrations des avantages sur le plan financier, il n en demeure pas moins qu ils perdent un capital humain, qui de surcroît est de plus en plus qualifié. En effet, ces dernières années, les migrations de travailleurs qualifiés ont pris de l ampleur comme l indiquent les données relatives à l OCDE qui, en 2000, comptait près de 20 millions de migrants très qualifiés âgés de 25 ans ou plus, alors que ce chiffre était de 12 millions en Le Dialogue de haut niveau a cependant convenu que les communautés de migrants pourraient contribuer au développement de leur pays d origine à travers le transfert de savoir faire, de compétences, de technologie, de nouvelles formes de pensée et de connaissances, et que pour cela, il faudrait adopter des mesures pour réduire au minimum les effets négatifs pour les pays en développement de l émigration de personnes hautement qualifiées La question de la migration internationale et de son lien avec le développement revêt une importance particulière pour les pays d Afrique du nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Soudan et Tunisie). En effet, la région possède une importante communauté d expatriés dont les transferts de fonds connaissent une évolution positive et constituent une source appréciable de devises. En plus, elle compte également une élite immigrée investie dans divers espaces économiques dans les pays d accueil, surtout de l OCDE, fruit d années de migration d actifs hautement qualifiés. Il faut noter que la migration de personnes hautement qualifiées a connu une forte accélération ces dernières années, drainant ainsi des ressources, parmi les plus rares des pays de la région. Les estimations indiquent en effet que 15% à 18% des migrants venus d Algérie, du Maroc et de Tunisie vivant dans les pays de l OCDE ont un niveau universitaire; ce taux étant plus élevé pour l Egypte (51%). 8. Dans la région, il y a une prise de conscience croissante des enjeux de la migration. Pour cela, plusieurs pays ont récemment adopté des mesures pour en maximiser les bénéfices et réduire leurs aspects négatifs, notamment à travers la collecte des données sur la migration, la stimulation des transferts et de leur investissement productif, et l établissement de contacts et de liens avec les diasporas d intellectuels et d entrepreneurs. Des mesures ont également été prises sur le plan légal et institutionnel pour repositionner la question de la migration dans le contexte du développement national et local. Mais le bilan des réalisations demeure encore limité, comparé aux opportunités qu offre la migration et au vu de l impératif d une croissance forte et durable, génératrice d emplois. Des efforts s imposent pour accroître le niveau de prise de conscience, l échange d expériences et le renforcement des capacités. 9. C est en réponse à ces besoins, que le Bureau de la CEA pour l Afrique du nord organise une réunion ad hoc d experts autour de la question de la migration internationale et le développement en Afrique du nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Soudan et Tunisie). Cette réunion sera centrée sur les voies et les moyens de transformer les transferts financiers et la Diaspora hautement qualifiée en instruments du développement de l Afrique du nord. 10. La réunion ad hoc d experts est organisée dans le cadre du suivi en Afrique du nord du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement. 6 FNUAP (2006), Etat de la population mondiale: vers l espoir - Les femmes et la migration internationale. 7 Nations Unies (2004), Etude mondiale sur le rôle des femmes dans le développement, Rapport du Secrétaire général A/59/287 ( 8 A/60/871 9 A/61/615 17

20 Objectif général 11. La réunion d experts a pour principal objectif l identification de mesures concrètes et innovantes qui pourraient être adoptées par les Etats membres, le secteur privé, les organisations de migrants, le secteur financier, les universités et autres parties prenantes afin que les transferts de fonds et les Diasporas hautement qualifiées puissent être intégrées au processus de développement des pays de la région. Objectifs Spécifiques 12. Pour atteindre cet objectif, la réunion devra : - Faire un état des lieux sur le potentiel que représentent les transferts de fonds et les diasporas hautement qualifiées pour le développement de la région nord africaine; - Faciliter l échange d expériences sur les approches et mesures qui ont été adoptées pour renforcer et améliorer l impact des transferts et des Diasporas sur le développement des pays de la région; - Identifier les principaux défis qui se posent aux différentes parties prenantes dans leurs efforts pour accroître et améliorer l impact des transferts et des Diasporas sur le développement des pays de la région; - Proposer un «Plan d action sur la Migration internationale et le développement en Afrique du nord. Ce dernier devra recommander des approches et des mesures concrètes et innovantes destinées aux differents intervenants de manière à renforcer et améliorer leurs actions pour faire des transferts et des Diasporas hautement qualifiées des instruments de développement. Résultats attendus 13. Les résultats immédiats de la réunion d experts seront : - Un Plan d Action sur la Migration internationale et le développement en Afrique du nord, qui sera présenté au Comité intergouvernemental d experts (CIE) en mai Le Comité abordera la question de la migration internationale dans le cadre du suivi du Dialogue de haut niveau des Nations Unies. - Une publication pour diffuser les principaux résultats de la réunion d experts. 14. D autres résultats sont également attendus : - Une meilleure perception des décideurs des secteurs public et privé, de l impact de la migration internationale sur le développement dans la région; - Une meilleure perception des differents rôles que peuvent jouer les parties prenantes pour maximiser l impact positif et minimiser les aspects négatifs de la migration internationale; - Une plus grande prise de conscience des Diasporas, notamment les femmes, de leur impact sur le développement ; - Une plus grande couverture médiatique sur le rôle des migrants dans le processus de développement des pays de la région ; - Un réseau des Diasporas pour assurer le suivi des recommandations qui leurs sont destinées (base de données électronique sur les organisations de la Diaspora nord africaine); 18

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