Rapport final ÉVALUATION A MI-PARCOURS DU PROGRAMME «AGENCE DES MICRO PROJETS » (LA GUILDE) Décembre Intervenants : Michael A.

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1 ÉVALUATION A MI-PARCOURS DU PROGRAMME «AGENCE DES MICRO PROJETS » (LA GUILDE) Rapport final Décembre 2014 Intervenants : Michael A. RULETA Nicolas HERVIEU 1

2 Remerciements Le consultant souhaite remercier l ensemble des interlocuteurs qui ont contribué à la réalisation de cette évaluation. Les responsables de l AMP ont assuré une totale transparence et permis l accès à toutes les informations disponibles. Ils n ont pas ménagé leurs efforts pour répondre aux questions et expliquer les divers aspects de l Agence des Micro Projets. L accueil reçu auprès des partenaires et des autres acteurs périphériques de l AMP confirme la qualité des relations qui se sont établies. Enfin, les responsables des ASI ont aussi contribué dans une mesure rarement atteinte dans ce type d investigation, par des entretiens individuels, des conversations téléphoniques (ou Skype), et surtout par des réponses très circonstanciées au questionnaire transmis par . Avec plus de 270 réponses, un niveau rarement atteint dans ce genre d enquête, témoigne de l intérêt suscité par l AMP et de l attachement qui lui est accordé. Plusieurs questions sollicitaient, non seulement de cocher une case, mais d expliciter, d apporter des éléments qualitatifs, de donner des précisions. Le recueil de tous ces compléments représente 45 pages. Nous espérons par conséquent que le présent rapport répond à ces attentes exprimées sans pouvoir restituer la richesse des informations. Les rédacteurs du rapport restent responsables des erreurs et omissions constatées ainsi que des analyses présentées. 2

3 Sommaire SYNTHESE DE L EVALUATION... 6 A. Contexte de l action... 6 B. Contexte de l évaluation à mi-parcours... 6 C. Méthodologie de l évaluation... 6 D. Impression générale... 6 E. Un accueil personnalisé apprécié... 7 F. Des formations utiles... 8 G. Des dotations en forte croissance... 8 H. Accompagnement, suivi et évaluation I. Conclusions et recommandations PARTIE 1 : CONTEXTE DE L ETUDE OBJECTIFS DE L EVALUATION A MI-PARCOURS Présentation de l action Réalisation d une évaluation à mi-parcours Démarche de l évaluation Principaux enjeux de l évaluation PARTIE 2 : PRESENTATION DU DISPOSITIF CONVENTION AFD/AMP Appel à initiatives de l AFD Retour sur les conventions antérieures Principales caractéristiques de la convention AFD/AMP ACCOMPAGNEMENT ET FORMATION Entretiens individuels Formations ASSURER LE FINANCEMENT DES MICROPROJETS Nombre d appel à projets Nombre de dossiers réceptionnés Nombre de dossiers non éligibles Nombre de projets présélectionnés Mobilisation d une expertise externe pour l étude des dossiers Financements de projets par l AMP La part des cofinancements des dotations de l AMP Instruction des microprojets Nombre d avis personnalisés envoyés aux ASI Projets pluriannuels et délais de mise en œuvre

4 4.11 Évaluations des microprojets ACCES A D AUTRES FINANCEMENTS Le principe du cofinancement La limite supérieure de la dotation de l AMP Accompagnement des ASI vers d autres financements Renforcer les relations de l AMP avec les autres bailleurs de fonds MEILLEURE VISIBILITE DE L AFD (et de l AMP) Visibilité de l AFD Deux indicateurs sont cités dans le bilan intermédiaire : Visibilité de l AMP SOUTENIR ET VALORISER LES INITIATIVES Visibilité accrue des microprojets Modéliser les bonnes pratiques des microprojets Réaliser des études sur les microprojets Renforcer le site internet Éditer un numéro spécial consacré aux microprojets Éditer une newsletter sur le programme AMP Éditer un guide méthodologique des microprojets Réaliser divers outils de communication PARTIE 3 : ANALYSE EVALUATIVE QUESTIONS EVALUATIVES Pertinence Cohérence Efficacité Efficience Impact Durabilité Valeur ajoutée des partenariats Réplicabilité PARTIE 4 : CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS CONCLUSIONS Le mandat de l évaluation à mi-parcours Une réelle valorisation des microprojets Des conditionnalités d éligibilité utiles Une convention AFD/AMP justifiée RECOMMANDATIONS Les limites d une évaluation à mi-parcours

5 10.2 Un processus à parfaire Des procédures à revoir Un dispositif à stabiliser ENSEIGNEMENTS TIRES ET PERSPECTIVES Les attentes des ASI vis-à-vis de l AMP Élargir les collaborations avec d autres partenaires Préparer l évaluation finale ANNEXE 1 : SIGLES ET ABBREVIATIONS ANNEXE 2 : PLAN DE TRAVAIL ET METHODOLOGIE ANNEXE 3 : DOCUMENTS CONSULTES ANNEXE 4 : ENTRETIENS EFFECTUES ET PERSONNES CONTACTEES ANNEXE 5 : TABLEAU DE BORD DES ACTIVITES ANNEXE 6 : BUDET (30 AVRIL 2014) ANNEXE 7 : ENQUETE ING ANNEXE 8 : RESULTATS COMPLEMENTAIRES DE L ENQUETE ADMINISTREE PAR ANNEXE 9 : DOTATIONS ANNEXE 10 : SESSION PRINTEMPS ANNEXE 11 : BASE DE DONNEES

6 SYNTHESE DE L EVALUATION A. Contexte de l action La Guilde avait initié, dans les années 80, des dotations aux actions des petites ONG qui venaient présenter leurs actions dans le cadre du Forum d Agen. Les pouvoirs publics ont encouragé ces initiatives et contribué au financement des dotations. Depuis 2000, ce programme au sein de La Guilde s est formalisé sous la dénomination d «Agence Micro-Projets» (AMP), sans pour autant avoir une existence juridique et une autonomie financière. L appui aux ONG ayant été dévolu par le MAE à l AFD, l Agence française de développement a souhaité renforcer ce programme en l instaurant dans un schéma de contractualisation dans le cadre d un appel à initiatives. Le dispositif a été formalisé dans ses grandes lignes avec une enveloppe financière de 3 M sur trois ans. La proposition de La Guilde a été retenue. Il s agissait pour elle de donner une nouvelle dimension à son programme AMP. L accroissement de la subvention d un facteur 7 et l engagement sur trois ans offrait à La Guilde l occasion d établir un dispositif plus solide, plus ambitieux et plus efficace. B. Contexte de l évaluation à mi-parcours Il est prévu dans la convention de financement que le projet AMP fasse l objet d une évaluation à mi-parcours et d une évaluation finale. Les termes de référence attribuent trois fonctions à l évaluation à mi-parcours : identifier les atouts du projet : «capitaliser les bonnes pratiques» s assurer de la qualité de l organisation : «contrôle de la bonne utilisation des fonds» préconiser des aménagements éventuels : «conseiller pour améliorer la gestion et l efficacité du dispositif». Le format et les moyens envisagés pour l évaluation à mi-parcours ne permettaient pas d effectuer des missions de terrain. Il s agit donc avant tout d examiner le fonctionnement de l AMP, les modalités d appuis et de conseils, le processus d instruction et de décision, ainsi que l accompagnement, le suivi et l évaluation, menés à partir du siège et des contacts avec les ASI et les divers partenaires. C. Méthodologie de l évaluation Dans sa proposition, le consultant avait prévu une enquête large et approfondie ( ing et entretiens) des divers acteurs concernés en limitant son champ d investigation à la France : associations bénéficiaires, ou non, de dotations, responsables reçus en entretien individuel, ayant suivi une formation, membres du comité de sélection, autres partenaires techniques, etc. L exercice ne permettait pas d envisager une évaluation participative. La diffusion du rapport et la restitution contribuent cependant à l échange d expériences. Le taux de réponses au questionnaire transmis par peut être considéré comme très satisfaisant avec 269 questionnaires complétés. Afin de faciliter la tâche toujours fastidieuse des enquêté(e)s, ainsi que le traitement ultérieur, la plupart des questions étaient fermées. Le questionnaire laissait l occasion d expliciter les réponses et de réagir sur certains points par quelques questions ouvertes complémentaires. Cette modalité de compléter les réponses a été, à la surprise du consultant, largement utilisée. Le verbatim a été recueilli (de manière anonyme) : il représente plus de 45 pages. L abondance et la richesse de ces appréciations, largement positives, avec des propositions souvent judicieuses, représente un mode de participation, non interactive, très impressionnant. D. Impression générale 6

7 Dire que l AMP a bonne presse dans le milieu des ONG est une évidence. Tous les entretiens vont dans ce sens et l enquête ing le confirme. L AMP a réussi, dans un temps très court, à faire un saut quantitatif impressionnant et une adaptation patente aux nouveaux enjeux. Il n en reste pas moins que si l orientation prise est satisfaisante et les premiers résultats acquis, de nombreux outils n ont pas atteint leur niveau de croisière, des procédures ne sont pas totalement stabilisées et l ancrage dans la solidarité internationale n est pas complètement palpable. Les insuffisantes pressenties résultent avant tout des limites de l évaluation à mi-parcours. D abord, comme on le sait, en l absence de missions de terrain (ou de contacts avec les partenaires) l impact des actions n est pas perceptible, sauf par quelques évaluations. Le consultant n a pas été en mesure non plus d approfondir son investigation en province. A cet égard, les échos recueillis témoignent d actions appréciées mais aussi de larges pans inexplorés. Enfin, le consultant manque de recul sur l instruction des dossiers, les effets ressentis par les conseils et la qualité de l accompagnement. Des études diachroniques seraient nécessaires. Le schéma ci-dessous montre les appréciations sur l AMP exprimées par les ASI soutenues. Il faut indiquer que les axes de progrès signalés (à gauche sur le graphique) sont tout relatifs avec des niveaux d appréciation déjà positive (proche ou dépassant 60%). E. Un accueil personnalisé apprécié 7

8 Les porteurs de projets apprécient particulièrement les contacts avec l AMP, par téléphone, et surtout à l occasion d entretiens individuels. La dématérialisation des procédures de dépôts des dossiers ne retire pas le besoin de présenter personnellement un nouveau projet, même après avoir été doté à plusieurs reprises. 50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Quels termes vous paraissent le mieux convenir à cet entretien individuel/téléphonique? (plusieurs réponses possibles) 47% 41% Précis, pragmatique et concret Bonne orientation en fonction des compétences et des moyens 91% des répondants sont satisfaits des entretiens individuels, téléphoniques ou échanges avec l AMP. Quelles institutions ne se flatteraient pas en obtenant des appréciations aussi élogieuses? Il n en reste pas moins que les entretiens individuels (en moyenne d 1h20, sans changement sur la longue période) sont très chronophages (et peu accessibles aux provinciaux). Parmi les alternatives il faudrait envisager des mini-ateliers avec quelques porteurs de projets (4 à 6) relevant d une même problématique, permettant ainsi de présenter son action, mais aussi d échanger avec d autres et de confronter ses expériences. F. Des formations utiles Les appréciations au regard des formations dispensées par l AMP sont également d un niveau de «république bananière» avec plus de 90% de réponses satisfaites. On retiendra que les formations ne sont pas uniquement des lieux permettant d acquérir des notions nouvelles, mais aussi des occasions pour déceler ses insuffisances. Deux participants aux formations sur trois estiment avoir besoin d un renforcement des compétences et un participant sur deux estime nécessaire de partager ses acquis avec les autres acteurs concernés. 21% Permet de mettre le pied à l étrier 7% 7% Vague et non pertinent pour ma structure et mes objectifs Quels besoins ressentez-vous à l issue de la formation de l AMP? (plusieurs réponses possibles) Autres n=100 Un renforcement des compétences sur certains domaines (suivi budgétaire, conception Un partage des notions acquises avec d autres membres de l association et/ou le partenaire local Une mise en application des aspects théoriques 39% 46% 67% Autres La fonction des formations a un caractère directement lié avec la conception d un projet. Pour plus de la moitié des participants, la formation a permis de finaliser les dossiers. Mais, il est intéressant aussi de souligner qu un participant sur cinq a été amené à reformuler son projet. 2% G. Des dotations en forte croissance n=45 8

9 La nouvelle convention de financement avec l AFD a permis d attribuer un montant global de dotations en forte croissance. Le schéma ci-dessous est éloquent, surtout si l on tient compte que l AMP est passée de deux sessions annuelles à trois depuis 2013 en introduisant une session thématique (eau en 2013 et agriculture familiale en 2014) Montant total attribué (en K ) 215,6 199, , ,5 42,5 42,5 42,5 42,5 42,5 Le nombre d associations dotées n a pas augmenté dans la même proportion car on observe une augmentation des dotations par projet. Il est vrai que le montant maximum est passé de à , mais sans devoir «rogner» sur les contributions de l AMP grâce à cette aisance acquise dans le cadre de la nouvelle convention de financement. Le montant moyen des dotations aux microprojets a doublé entre 2012 et 2013, sans que les petites associations ne se trouvent écartées au bénéfice de plus «grosses». Les quelques sondages effectués laissent à penser que des nouvelles associations, présentant pour la première fois une requête, sont représentées dans une proportion significative démontrant la capacité d ouverture et de renouvellement Montant moyen (en K ) 7,1 4,3 3,9 3,5 3,6 2,8 2,8 3,3 3,3 (Eau) 9,1 8,3 8,1 Le rapport de l évaluation à mi-parcours recèle plusieurs informations importantes en matière de financement qui devront être affinées. On peut retenir dès à présent que le montant moyen des dotations atteint à peine un quart des budgets globaux des microprojets, ce qui démontre que le principe du cofinancement est largement pratiqué. L AMP procède à une distinction intéressante entre les projets «financés» (la dotation AMP boucle un budget dont les autres financements sont déjà acquis) et les projets «dotés» (le budget total du microprojet n est pas acquis). Pour l instant, la répartition serait à peu près équivalente entre ces deux catégories. L évolution future sera intéressante à observer et à analyser. 9

10 H. Accompagnement, suivi et évaluation L AMP a mis en place un dispositif de décision des dotations qui fonctionne parfaitement, grâce surtout à une mobilisation très performante qui sera difficile à maintenir et qu il faudra renouveler régulièrement. Le rapport précisera certains aspects mais deux points méritent d être mis en exergue. D une part, les avis circonstanciés du comité de sélection sur les dossiers examinés qui sont systématiquement communiqués aux porteurs de projets, qu ils soient dotés ou non. Ce souci de transparence, d appui, de conseil, est exceptionnel, vivement apprécié, et mérite des éloges. D autre part, la réalisation d évaluations commence à produire ses effets. Elles comportent aussi des risques et le rapport demande une attention particulière de l AMP sur les défauts, les dérives et les carences. I. Conclusions et recommandations A l évidence, il ne sera pas raisonnable d attendre le rapport de l évaluation finale avant d envisager la nouvelle convention de financement AMP/AFD, ou la prolongation de la convention actuelle. Une interruption momentanée du dispositif serait préjudiciable à l image des deux institutions, mais aussi à la performance et à la pérennité des actions des ASI. Le consultant préconise trois aménagements au regard des conditionnalités : Réajuster le montant des dotations en les portant de à ; Prévoir un relèvement du plafond du budget des ASI à ; Envisager une durée d existence de l ASI de deux ans minimum. Trois recommandations sont également avancées : Revoir les dossiers de présentation des projets, qui focalisent toute l attention des porteurs de microprojets, afin de mieux prendre en compte les deux dimensions privilégiées (genre et environnement), de mieux valoriser les capacités offertes par le site internet (cartographie, fiches techniques) et de mieux suivre l état d avancement des actions. Réviser les modalités de mise en œuvre des évaluations, élargir le spectre des formations (sur le plan thématique et géographique), et formaliser la capitalisation, souvent affirmée mais sans préciser les mécanismes par lesquels elle se concrétise. Approfondir les relations partenariales avec les acteurs de la société civile, notamment les ASI, leurs collectifs et leurs structures d appui. Des activités ont été initiées, le plus souvent en invitant les autres acteurs dans le monde des microprojets. Il serait aussi souhaitable d engager une démarche vers les autres, dans leur monde. Le rapport conclue par des préconisations en vue de préparer l évaluation finale du projet AMP. 10

11 PARTIE 1 : CONTEXTE DE L ETUDE 1. OBJECTIFS DE L EVALUATION A MI-PARCOURS 1.1 Présentation de l action Suite à un appel à initiatives lancé par l Agence française de développement (AFD) en 2012, la proposition présentée par La Guilde est retenue et l association obtient un soutien de 3 millions d euros sur trois ans pour le projet «Agence Micro Projets ». L Agence Micro-Projets (AMP) est un programme interne de La Guilde formalisé sous cette dénomination depuis Dès 1983, La Guilde organisatrice de rencontres annuelles à Agen d associations de solidarité internationale avait initié l attribution de prix à des actions réalisées par des ONG. Il s agissait essentiellement d ONG modestes et isolées, qui réalisaient souvent un seul projet, et trouvaient dans le Forum d Agen l occasion de faire connaitre leur action et d échanger. Les pouvoirs publics, en particulier le ministère de la Coopération et du Développement, puis le ministère des Affaires étrangères (MAE), ont encouragé ces initiatives à petite ou très petite échelle en contribuant aux dotations accordées lors du Forum d Agen. Au fil des ans, la structure initiale s est amplifiée et les fonctions de conseils, d aide à la conception de projets, d appui technique et d accompagnement se sont développées afin d améliorer la qualité des microprojets cofinancés. Comme l on sait, l AFD a repris les financements en faveur des ONG relevant du MAE 2 et souhaité, par conséquent, inscrire le soutien aux activités de l AMP dans un dispositif rénové et renforcé. Les moyens accordés se sont largement accrus, par un facteur Réalisation d une évaluation à mi-parcours La convention de financement AFD/AMP 3 prévoit deux évaluations du projet, l une à mi-parcours, l autre finale. Les évaluations sont placées sous la responsabilité de La Guilde qui en assure la conduite et le financement. L AFD souhaitant être informée aux principales étapes. Les TdR accordent trois fonctions principales à l évaluation à mi-parcours : identifier les atouts du projet : «capitaliser les bonnes pratiques» s assurer de la qualité de l organisation : «contrôle de la bonne utilisation des fonds» préconiser des aménagements éventuels : «conseiller pour améliorer la gestion et l efficacité du dispositif». Le format fixé et les moyens envisagés pour l évaluation à mi-parcours ne permettaient pas d effectuer des missions de terrain. Il s agit donc avant tout d examiner le fonctionnement de l AMP, les modalités d appuis et de conseils, le processus d instruction et de décision, ainsi que l accompagnement, le suivi et l évaluation, menés à partir du siège et des contacts avec les ASI et les divers partenaires. On le voit, même sans missions dans les pays bénéficiaires l ambition accordée à l évaluation à mi-parcours est significative. Afin de recueillir suffisamment d éléments précis et fiables, le consultant a proposé une méthode rigoureuse impliquant en particulier d élargir au maximum les enquêtes par des questionnaires diffusés par (cf. méthodologie annexe 2). 1 L AMP n a pas d existence juridique ce qui occasionne des confusions d un certain nombre de bénéficiaires ou de partenaires qui ne distinguent pas clairement l association, La Guilde, et son «bras technique» l AMP. 2 La liste des sigles est en annexe 1 3 Nous adoptons cette dénomination sachant pertinemment que la convention est signée entre l AFD et La Guilde. 11

12 1.3 Démarche de l évaluation Une démarche en trois phases, proposée dans les TdR, a été retenue par le consultant : 1) Structurer l étude, ce qui implique une analyse détaillée du dispositif en présentant le déroulement du programme, les données et les constats à retenir ; 2) Conduire l analyse évaluative de «la performance du programme à partir des cinq critères préconisés par le CAD de l OCDE : pertinence, efficacité, efficience, impact, viabilité. La valeur ajoutée de l action par La Guilde fera également l objet d un examen spécifique et constituera ainsi un sixième critère d évaluation» ; 3) Présenter les conclusions et les recommandations, qui peuvent concerner tant le maitre d ouvrage (AFD), le maitre d œuvre (AMP) et les partenaires, en adoptant un classement par ordre prioritaire. Le plan du rapport suit cette démarche. De nombreuses informations rassemblées au cours de l investigation sont reportées en annexe. 1.4 Principaux enjeux de l évaluation Tout exercice d évaluation doit prendre en compte deux notions fondamentales : la qualité et l utilité. La qualité procède des méthodes appliquées et du mécanisme de contrôle qualité adopté. A cet égard, trois aspects sont à retenir : (1) une relation confiante, élargie et constante entre le commanditaire et le consultant ; (2) le rôle du comité de pilotage et (3) le contrôle qualité interne prévu par le cabinet d étude. L utilité s apprécie par les modalités de restitution et de diffusion du rapport, mais aussi par une attention spécifique à l opportunité 4 de l évaluation. Il convient dès lors d anticiper les étapes qui viendront après la fin de l évaluation. Les TdR interrogent d ailleurs la réplicabilité future du projet en indiquant «les évolutions à prévoir pour la suite dès 2015 (conseiller La Guilde pour améliorer la gestion et l efficacité du dispositif sur sa phase actuelle) puis pour une seconde phase éventuelle à partir de 2016». L évaluation à mi-parcours se voit donc inciter à remplir deux fonctions : (1) réorienter, sur certains points et en tant que de besoin, le déroulement du projet et (2) permettre de préparer dès que possible le projet afin d éviter une période de césure avec le risque de déshérence. La finalité attribuée à l évaluation à mi-parcours est un défi car même si l AMP poursuit une action engagée depuis plusieurs années, le projet soutenu par l AFD n est pas seulement un changement d échelle, particulièrement important, mais aussi la mise en place de nouvelles activités et un développement de la structure porteuse. Tous les outils n ont pas encore pu atteindre leur amplitude, notamment le site internet est loin d avoir atteint son stade de maturité. Mais, l évaluation finale arrivera trop tard pour préparer une nouvelle phase. Il convient donc dès à présent de tirer des enseignements et d apprécier les résultats en cours. 4 Le principe d opportunité (Charte de l évaluation) préconise que «les moyens financiers et humains disponibles pour piloter et réaliser des évaluations sont consacrés en priorité aux opérations les plus susceptibles de produire des résultats [ ]. Les procédures de décision en matière de choix des thèmes d évaluation doivent garantir cette bonne utilisation des moyens» (SFE ) 12

13 PARTIE 2 : PRESENTATION DU DISPOSITIF Le dispositif est naturellement présenté selon les quatre dimensions que l on retrouve dans les documents de l AMP et sur le site internet. Nous reprendrons les objectifs spécifiques apparaissant dans la proposition de l AMP et structurant l action générale de l AMP en faisant état des activités et des réalisations : 1) Soutenir et valoriser les initiatives des petites ASI 5 2) Accompagner les porteurs de microprojets 3) Assurer le financement des petites ASI 4) Permettre un effet de levier dans la mobilisation d autres financements Mais avant d aborder ces aspects il convient de décrire la convention de financement AFD/AMP dans ses grandes lignes. 2. CONVENTION AFD/AMP 2.1 Appel à initiatives de l AFD Après avoir repris le dossier AMP qui avait bénéficié d appuis réguliers du MAE, l Agence française de développement a souhaité donner une autre ampleur aux microprojets mis en œuvre par La Guilde. Il s agissait aussi d adopter une nouvelle procédure en passant d un mécanisme de convention de subvention à un dispositif d appel à initiatives. En 2012, à la suite d une mise en concurrence, la proposition de La Guilde était retenue pour un montant total de 3 M (cette somme ayant été fixée par l AFD) sur trois ans : La signature de la nouvelle convention étant effective début 2013, La Guilde n a été en mesure de lancer le nouveau programme (recrutement de personnels et développement de nouveaux outils informatiques) qu au second trimestre De sorte que l évaluation à mi-parcours intervient alors que toutes les activités n ont pas encore atteint leur rythme de croisière. 2.2 Retour sur les conventions antérieures Afin de mettre en évidence la nature et l ampleur de la nouvelle convention de 3 ans il est nécessaire de rappeler les modalités de la convention 2012 (et antérieures). La convention de 2012 correspond à un programme d un an renouvelable avec quatre volets similaires à ceux que l on retrouvera dans la nouvelle convention triennale. Une différence significative est le montant de la participation de l AFD, qui se limite à pour un financement global de (soit 29% du total) 6. La nature du soutien est comparable : il s agit d accorder des dotations aux petites ASI en assurant une aide à la formulation, des conseils et un appui à l accompagnement des réalisations. La quasi-totalité des conditionnalités qui s appliquaient avant 2013 est maintenue. Il s agissait essentiellement de critères d exclusion écartant les demandes d aide pour l acheminement du matériel, les voyages de jeunes, les missions humanitaires, etc. 5 Le plan développé dans le présent rapport retient ces quatre objectifs mais en plaçant le premier objectif (soutenir et valoriser) en quatrième position dans une logique de démarche conceptuelle pour la mise en œuvre des activités. 6 Cette somme est donc reconduite d année en année. En 2011, euros (60%) ont été directement attribués à des associations françaises porteuses de microprojets. On peut signaler que ce pourcentage sera maintenu. 13

14 Cependant un critère d éligibilité qui s appliquait avant 2013 n a pas été repris : «Être porteur d un «microprojet» de développement ou de solidarité internationale : budget de euros maximum.». Cette limitation était justifiée par l argument selon lequel «Le soutien à un projet plus «lourd» serait par ailleurs incohérent par rapport aux montants des bourses attribuées (1 500 à euros)». La limitation à maximum du budget de l ASI remplace désormais le critère sur le montant maximum du projet qui est supprimé. 2.3 Principales caractéristiques de la convention AFD/AMP Le lancement d un mécanisme d appel à initiatives par l Agence française de développement positionne dorénavant les relations entre l AFD et La Guilde dans une nouvelle situation contractuelle. Avant 2013, l AFD accordait une subvention à une association à son initiative sur la base d une requête de cofinancement annuelle. L AMP avait établi des critères d éligibilité qui couvraient largement la nature et les modalités de conception des projets mis en œuvre par les ASI (ancrage local, pertinence, viabilité, budget ). Dorénavant, plusieurs aspects déterminent la nouvelle relation contractuelle et les conditions relatives au cofinancement par l AMP : la convention établie sur trois ans correspond à des tranches annuelles ; le montant annuel de la subvention de l AFD s élève à 1 M (contre ) ; la répartition entre le montant global des dotations accordées aux ASI et les frais de structures de l AMP reste du même ordre de grandeur : 60/40 (en réalité 68,78% et 31,22%) ; les critères d éligibilité sont établis par l AFD (en reprenant et modifiant certains critères de La Guilde et en introduisant de nouvelles conditionnalités) : o existence d au moins trois ans de l ASI sollicitant une dotation ; o ressources de l association ne pouvant dépasser ; o montant des dotations accordées entre et ; o cofinancement du microprojet pouvant atteindre 75% du coût total (hors valorisation). L examen de ces diverses caractéristiques sera repris dans la partie 3 : Analyse évaluative. Les quatre sections suivantes reprennent donc les quatre objectifs spécifiques de l AMP qui correspondent en résultats et se déclinent en diverses activités avec des indicateurs de suivi. La principale source d information utilisée est le compte rendu intermédiaire Tranche 1 (15 mois) ainsi que les données recueillies par le consultant. 3. ACCOMPAGNEMENT ET FORMATION L AMP dispose de tableaux de bord très riches qui sont largement exploités. L année 1 (12 mois 2013) étant transformée en Tranche 1 (15 mois du 1 er janvier 2013 au 31 mars 2014), les indicateurs prévisionnels du projet AMP ont été réajustés en conséquence (cf. annexe 5). 3.1 Entretiens individuels 7 La Guilde a introduit un montant minimum de

15 L AMP reçoit dans ses bureaux parisiens et se déplace en région (ne disposant pas de structure de coordination RRMA) pour des entretiens individuels de manière complémentaire avec les porteurs de projets afin de les aider dans la préparation, la conception et la rédaction. Ces contacts personnalisés sont très appréciés par les porteurs de projets. Ils sont également assurés par mail et par téléphone, parfois à l occasion de diverses manifestations. Il s agit d une pratique constante de l AMP. On observe que mêmes des associations ayant acquis une certaine expérience et ayant bénéficié de dotations de l AMP souhaitent venir présenter leur projet. Entretiens individuels pour les porteurs de microprojets Année 1 (prévisions) Tranche 1 (reajustées sur 15 mois) Dans les locaux de l AMP à Paris Tranche 1 (réalisations) 59 de visu 7 par tél. En régions Écarts -16 (-25%) -17 (-71%) Les réalisations, pour la tranche 1, sont inférieures aux prévisions. L atteinte des objectifs parait difficile à aboutir dans les régions. Il est signalé que 13 associations ont été accompagnées en région Picardie par le Groupement d Appui et de Solidarité (GAS), et quelques-unes en région PACA. C est un bilan insuffisant. Afin d avoir une meilleure vision de ce premier bilan annuel il est nécessaire de mettre en perspective sur une plus longue période : - de 2009 à juillet 2014, 296 personnes ont été reçues pour un entretien individuel par un agent de La Guilde Nombre de contacts (7 mois) 37 Le pic observé en 2010 s est fait par une réduction de la durée d entretien comme on le voit dans le graphique ci-après : 15

16 Nombre d'heures 1,25 1,2 1,15 1,1 1,05 1 0,95 Durée moyenne d'un entretien individuel 0, (7 mois) Ainsi, en 2010, le plus grand nombre d entretiens correspond à une durée moyenne plus réduite. Les entretiens s effectuent sur une durée moyenne de 1h20 et cela représente quelques 60 heures consacrées chaque année à des entretiens en faveur de porteurs de projets. La moyenne globale de 1h20 cache des variations importantes (d une demi-heure à deux heures), mais les 2/3 des entretiens sont d une durée de 1h ¼ à 1h 1/2. Durée moyenne des entretiens par contact et nombre de contacts (tranche 1) 1h00; nb 14 1h30; nb 20 1h15; nb 18 45'; nb 3 30'; nb 1 2h00; nb 2 Le dernier graphique montre un tassement de la durée totale des entretiens cumulés, mais cette tendance est compensée par d autres modes de communication ( , forums, formations, ateliers, etc.). Durée totale de l'ensemble des entretiens (en heures) Nombre d'heures totales ,45 74, , , (7 mois) Depuis 2009, 296 personnes ont été reçues par La Guilde et les adresses ont permis de recueillir des informations complémentaires : 16

17 L enquête réalisée en septembre-octobre a permis de compiler 121 réponses d organismes ayant eu au moins un contact avec l AMP, dont 41 d organismes ayant été reçu en entretien individuel. Pouvez-vous situer quand a eu lieu votre dernier entretien individuel et/ou téléphonique avec un responsable de l AMP? 2013 ou après 76% Entre 2009 et % Avant % Je ne sais pas 8% n=109 Quelles étaient les suites à cet entretien? (plusieurs réponses possibles) Finalisation d un dossier de projet en vue d obtenir un cofinancement? Autres 36% 56% Participation à une formation de l AMP Contact avec une autre institution de financement Participation à une formation d'un autre organisme 3% 3% 11% n=93 Les autres suites mentionnées consécutives aux entretiens, en nombre important (36%), concernaient principalement des questions techniques (par exemple le site Internet, des points précis de refus d un dossier ), la mise en relation pour des demandes spécifiques, et/ou la préparation d une nouvelle demande. Le projet initié par votre association a t-il finalement été financé et réalisé? non : 32% nsp : 10% Oui Non oui : 58% Je ne sais pas n=107 Ces données sont intéressantes. On peut les lire comme le verre au 2/3 plein ou au 1/3 vide : en effet, en l absence de soutien de l AMP 1 projet sur 3 ne se réalise pas, mais sans aide de l agence deux projets sur trois se concrétisent en trouvant d autres sources de financement. 17

18 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 82% Une ou plusieurs institution(s) publique(s) ou privée(s) Avec quels soutiens? Lorsque le projet a été initié, il a au final été financé et réalisé dans 58% des cas, généralement avec le soutien d une ou plusieurs institution(s) publique(s) ou privée(s) (parmi ceux cités : financements régionaux, départementaux et communaux, agences de l eau, mécénat et fondations d entreprise ). Le niveau de satisfaction des porteurs de projets ayant eu un contact avec l AMP est particulièrement élevé. Il risque de faire des envieux : 91% des répondants à l enquête ont été satisfaits ou tout à fait satisfaits des entretiens qu ils ont eu avec l AMP.. 17% Sur ressources propres 1% Je ne sais pas n=60 Quelle est votre appréciation de l entretien individuel/téléphonique/des échanges? Tout à fait satisfait 51% Satisfait 40% Peu satisfait 5% Pas du tout satisfait 4% n=103 50% 40% 30% 20% 10% 0% Quels termes vous paraissent le mieux convenir à cet entretien individuel/téléphonique? (plusieurs réponses possibles) 47% 41% Précis, pragmatique et concret 21% Bonne orientation Permet de mettre le en fonction des pied à l étrier compétences et des moyens 7% 7% Vague et non pertinent pour ma structure et mes objectifs Autres n=100 18

19 L appréciation vis-à-vis de ces entretiens est très bonne, avec un taux de satisfaction de 91%. L équipe de l AMP est jugé «très professionnelle», «prodiguant de bons conseils» et «précis», comme le confirme les termes employés pour qualifier les échanges. «Très bon contact humain et très professionnel». «Nous avons toujours reçu des réponses rapides à nos questions. l'écoute est bienveillante et techniquement très satisfaisante». «Les personnes que j'ai eu au téléphone ont été très disponibles, à l'écoute avec d'excellents conseils. Ce sont des échanges porteurs et très agréables». «Bon contact; Bonnes explications, beaucoup de professionnalisme, et échanges de bonnes informations. C'était très très bien». Parmi les 9% d insatisfaits, tous les commentaires apportés ne concernent pas toujours l entretien directement mais des difficultés liés aux modalités de l appel à projet, ou les conditions d éligibilité, d où des entretiens parfois jugés vague et/ou non pertinent : «Nous aurions préféré savoir dès le premier entretien que nous n'étions pas éligible à ce financement cela nous aurait évité de refaire deux fois ce dossier conséquent et perdre un temps énorme pour la recherche d'éventuels autres financeurs» «Entretien trop formel». «Appel à projet extrêmement compliqué à remplir, avec énormément d'item où le porteur de projet est obligé d'imaginer une réponse satisfaisante». «En ce qui concerne notre dernière demande de financement à l'amp qui a été refusée, celui-ci n'a pas donné satisfaction puisque nous n'avons pas reçu les explications demandées 8.» Avant cette déception, nous avions toujours eu satisfaction avec des échanges enrichissants». Les agents de l AMP ont relevé, tout au long du mois de septembre 2014, quelques éléments sur l identité des appels téléphoniques. L objectif était de déterminer le nombre d appels, les attentes et l identité des interlocuteurs. On dénombre une soixante d appels 9 : soit en moyenne 3 à 4 appels par jour ouvrable, essentiellement au sujet des dotations (avec 1 appel concernant le bilan, 2 concernant le versement de fonds et 2 autres relatifs à des demandes d informations). La date de création de l association n a été renseignée que 11 fois. Cet indicateur ne peut donc être exploité. Tout au plus on peut noter que les ASI ont plus de 3 ans. L enquête ing est plus précise et plus complète à cet égard : 8 L AMP nous précise que toutes les ASI sont dûment informées par courriel des décisions (positives ou négatives) du comité de sélection 9 Pour raison de confidentialité la liste des personnes n est pas jointe en annexe. Il y a eu quelques oublis 19

20 Lors de votre dernier contact avec l AMP, quelle était la nature de l information que vous recherchiez? Recherche de financement Recherche d une aide technique (appui au dépôt du dossier en ligne sur le site Internet) 30% 43% Recherche de contacts, de mise en relation Recherche de conseils méthodologiques Autre 8% 10% 9% n=77 La recherche de financement et la recherche d aide technique sont les principales informations recherchées lors des contacts avec l AMP. Les autres informations concernent des demandes précises (organisation d un salon, organisation de visites de terrain ). 3.2 Formations L AMP assure quatre modules de formation qui sont dispensées à Paris ou en province avec les Réseaux Régionaux Multi-Acteurs (RRMA). Les objectifs fixés sont particulièrement ambitieux car la convention prévoit un nombre de journées de formations à Paris et en régions en forte croissance : 36 en tranche 1, 42 en tranche 2 et 48 en tranche 3. On constate que l indicateur est en nombre de journées sans chiffrage du nombre de participants 10. L objectif réajusté de la tranche 1 (45) a donc été dépassé : 49 journées accomplies en faveur de 638 stagiaires 11. Alors que les formations à Paris sont souvent organisées sous forme de stage de deux jours successifs (modules n 1 et 4), en province il s agit de formations limitées à une seule journée. Conception et montage d un microprojet de SI Le partenariat dans les microprojets de SI Le suivi évaluation des microprojets de SI L établissement d un budget prévisionnel et la recherche de financements Paris 19 0 Régions CERCOOP 5 RESACOOP 3 BOURGOGNE 2 CERAPCOOP 1 HUMANIS 1 MIR (Rennes) 1 CERCOOP 2 CERAPCOOP 2 Nombre de journées Nombre de participants MIR (Rennes) CERCOOP 4 CERAPCOOP L AMP nous précise que ces données sont disponibles et l indicateur pourrait être aisément produit 11 Le décompte du consultant à partir des données fournies par l AMP varie du total qui figure dans le compte rendu intermédiaire : 575 personnes formées. Il faut souligner que la très grande majorité des stagiaires (2 sur 3) sont des futurs engagés du Service civique et Volontaire de Solidarité internationale. Donc ils seraient de potentiels porteurs de projets mais au stade de la formation ils ne sont pas encore porteurs de projets. L AMP indique que ce nombre de personnes ne sera pas pris en compte dans les indicateurs de suivi de la tranche 2. 20

21 Le nombre de participants aux formations en province est généralement deux fois moindre qu à Paris. Ceci joue bien évidemment sur le coût moyen des formations, sachant qu il faut aussi ajouter le coût des déplacements des agents de l AMP. Plus de la moitié des formations dans les régions ont été effectuées auprès du CERCOOP de Franche-Comté. Cette structure est le contact de l AMP auprès des RRMA. Les autres membres des RRMA sont réticents à faire appel à l AMP rejetant le principe d une prise en charge des animateurs, selon l idée que l AFD assure déjà ce financement 12. Des fiches d appréciation sont régulièrement renseignées à la fin de chaque formation et le niveau de satisfaction est très correct. Sur les 250 stagiaires ayant suivi une formation l enquête ing a permis de recueillir l avis de 51 d entre eux, dont environ la moitié ont suivi des formations relevant d autres organismes. Pouvez-vous situer quand a eu lieu votre dernière participation à une formation de l AMP? 2013 ou après 54% Entre 2009 et % Avant % n=51 Avez-vous au cours de cette période participé à des formations relevant non : 47% d autres organismes? nsp : 2% oui : 51% n=51 Avec une autre ONG Avec une institution de financemen Je ne sais pas Avec quel(s) organisme(s)? 11% 39% n=28 53% Ainsi, la moitié des participants à des formations organisées par l AMP ont également suivi d autres formations. C est une proportion nettement plus importante qu on aurait pu le penser à prime abord. 12 L AMP est en réflexion pour le prochain triennal de l AMP avec la prise en charge par l AFD du déplacement et des frais annexes, tout en exigeant un tarif forfaitare de notre prestation pour s assurer une présence des participants. Les participants aux formations à Paris doivent verser 40 euros/jour, alors que les tarifs des formations en province sont variables voire gratuites. Un débat est nécessaire en vue d une harmonisation. 21

22 Cela justifierait une enquête plus poussée afin de savoir si ces formations étaient de même nature, avant ou après la formation AMP et quelles sont les motivations des participants? Quelques remarques/suggestions ont été exprimées au sujet du programme de la formation : «La partie consacrée au budget est dense et primordiale. Il n'est pas toujours évident de se débrouiller seul après la formation» «Un peu trop dense mais sinon très pertinente» «Non, c était très bien, sur deux jours, avec d'autres ONG sur des domaines divers. Le programme était intéressant, les participants sympathiques. Les échanges très positifs». «Bon format + bon équilibre théorie / pratique» «La participation à PARIS a été plus riche dans les échanges que celle suivie en 2013 à RENNES (1 partie seulement pour des questions de disponibilité)» Quels besoins ressentez-vous à l issue de la formation de l AMP? (plusieurs réponses possibles) Un renforcement des compétences sur certains domaines (suivi budgétaire, conception Un partage des notions acquises avec d autres membres de l association et/ou le partenaire local Une mise en application des aspects théoriques 39% 46% 67% Autres A l issue de cette formation, les besoins concernent principalement le renforcement de compétences sur certains domaines. Dans une proportion significative on trouve également un souci de partager avec d autres. On avait noté une forte propension à échanger. L individualisme (présagé) des petites associations s accompagne d une réelle aspiration à confronter ses propres activités avec celles d autres acteurs. 2% Quelles étaient les suites de cette formation? (plusieurs réponses possibles) n=45 Finalisation d un dossier de projet en vue d obtenir un financement 55% Reformulation de votre projet 21% Contact avec d autres institutions de financement, publiques ou privées 11% Autres A la suite de cette formation, plus de la moitié des participants ont finalisé un dossier de projet en vue d obtenir un financement, d autres ont été amené à faire suivre les conseils reçus à d autres associations, ou à appliquer les techniques d'évaluation apprises des projets sur le terrain. 13% n=47 22

23 Quelles sont vos appréciations sur la formation? Tout à fait satisfait Satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait n=50 2% 2% Appréciation 43% 53% générale Sur les documents remis 49% 38% 13% Sur l'animation 64% 32% 4% Sur la durée 38% 52% 8% 2% L appréciation globale sur les formations est bonne, avec peu d élément différenciant, 96% des répondants ayant une appréciation générale très bonne. L animation est très fortement appréciée. Quelques commentaires complémentaires ont été émis : «C'est plus un échange avec d'autres organisations et institutions de financement sur les pratiques de chacun». «A défaut de distribuer des impressions papier, envoyer le support de formation avant afin que les participants puissent l'imprimer et prendre des notes dessus» 13. «Très bonne explication de ce qui est demandé pour pouvoir répondre comme il faut aux AAP» «Très peu de temps pour évoquer notre projet» «La formation est très satisfaisante mais elle ne serait pas forcément suffisante s'il n'y avait pas en plus les rendez-vous individuels. Si un membre de l'amp était présent au moment des formations, cela permettrait peut-être d'éviter le doublon avec les rendez-vous individuels». 4. ASSURER LE FINANCEMENT DES MICROPROJETS Le troisième objectif spécifique relatif au financement des microprojets comporte une batterie d indicateurs qui méritent d être passés en revue. (cf. annexe 5) 4.1 Nombre d appel à projets Comme l on sait l attribution de dotations aux ASI lauréates s effectue dans le cadre d appels à projets : 3 par an : deux généralistes (printemps et automne) et un thématique, laquelle reprend un thème fixé pour l année par les Nations Unies (eau en 2013 et agriculture familiale en 2014) Nombre de dossiers réceptionnés L AMP a retenu des cibles particulièrement ambitieuses en prévoyant de réceptionner un maximum de microprojets : 120 dossiers en tranche 1, 160 en tranche 2 et 200 en tranche 3. Un accroissement de l ordre de 30% d une année sur l autre implique que l AMP élargisse considérablement son public cible, contribue à la préparation des dossiers tout en accentuant les 13 L AMP précise que ceci sera fait désormais 14 L AMP s interroge sur le maintien d une session thématique en

24 exigences car le montant global de l enveloppe des dotations ne s accroit pas dans une même proportion (cd. 4.6). Au titre de la tranche 1 on obtient une moyenne de 90 projets par session. La moyenne est réduite par le faible succès de l appel à projet thématique. Il est vrai que le thème de l eau en 2013 soulève deux difficultés : d une part, ces projets requièrent des investissements qui peuvent être hors de portée des petites ASI et, d autre part, il existe déjà des moyens importants pour cette thématique de la part des agences de l eau 15. La base de données montre que le nombre de dossiers thématique a trouvé un meilleur écho en 2014 sur le thème de l agriculture familiale : Nombre de dossiers 2013 Compte rendu intermédiaire 2013 Base de données 2014 Base de données Session printemps Session automne Session thématique Ces données statistiques ne sont pas stabilisées et peuvent être sujet à des ajustements Nombre de dossiers non éligibles En tranche 1 il y a eu 27 dossiers non éligibles (10% quand même). Comment interpréter cet indicateur 17? Le consultant imagine que son évolution et les causes d inéligibilité devraient pouvoir servir pour des analyses ultérieures 18. On risque en tout cas de voir cette proportion augmenter avec l application généralisée de mise en ligne des projets effectuée par les ASI directement sur le site de l AMP, même avec les quelques questions introductives destinées à écarter les projets non éligibles. Le porteur de projet peut être tenté, même innocemment, de transformer l acheminement d équipement, l action humanitaire ou le chantier de jeunes en opération de développement afin de satisfaire les conditions exigées par l AMP. 4.4 Nombre de projets présélectionnés Le compte rendu intermédiaire indique que près de la moitié des dossiers sont écartés lors du préjury interne du fait de leur qualité trop faible Session Session Session printemps automne thématique Dossiers réceptionnés Dossiers présentés en % 38,5% 50% 72,3% Cette sélection entraine deux types de réaction des membres externes du jury chargés d instruire les dossiers présélectionnés. Certains ont l impression que l AMP n a pas procédé à un tri sélectif préalable car des dossiers inéligibles sont examinés dans les comités de sélection (prévu en 2015). 15 La loi Oudin-Santini de 1992 autorise les collectivités territoriales qui le souhaitent (ainsi que les agences de l eau) à affecter un maximum de 1% de leurs recettes afin de favoriser l accès des populations des pays en développement à l eau potable et aux services d assainissement. Cette opportunité a généré 24 M en Il s agit de la base de données des projets du site de l AMP consulté début octobre L AMP a offert un accès à la base de données au consultant, en qualité d administrateur, afin de lui permettre de prendre connaissance des dossiers répertoriés. 17 L AMP évoque des dossiers de chantiers de jeunes ou portés par des associations de moins de 3 ans d existence. 18 L AMP envisage d accentuer un pré-tri des dossiers réceptionnés afin de ne pas soumettre aux membres du jury externe des demandes non recevables, qui ne répondent aux conditionnalités, tout en laissant à leur jugement les dossiers problématiques (budget non équilibré par exemple). 24

25 D autres membres considèrent que la qualité des dossiers s améliore de manière significative d une année sur l autre. L AMP, relevant que 70 microprojets étant dotés au cours de la tranche 1 (sur 131 dossiers instruits, soit un peu plus de 50%) «montre bien que le risque que l AMP ne puisse engager de dotations par tranche est faible». Cette préoccupation est tout à fait légitime lorsque la dotation annuelle s accroit d un facteur 7 avec la mise en œuvre de la nouvelle convention. Pour l instant, le consultant n est pas en mesure de s assurer de la qualité intrinsèque des projets dotés car plusieurs sous-indicateurs manquent (et ne sont pas déductibles de la base de données) : - quelle est la durée totale d instruction des projets dotés (depuis leur première présentation à l AMP) et quel est le nombre de passage en comité de sélection? - quel est le montant des requêtes, globalement et en moyenne, par rapport aux dotations accordées? D autres indicateurs, à établir à moyen terme, seraient aussi révélateurs de la qualité des projets : - durée moyenne entre la date de décision du comité de sélection et la demande de versement de la première tranche, puis durée moyenne de la remise du compte rendu d utilisation en vue du versement du solde ; - capacité à mobiliser des ressources complémentaires et à mener le projet dans les délais prévus et avec l ensemble des activités envisagées ; - qualité des bilans remis par l ASI (comptes rendus technique et financier) Mobilisation d une expertise externe pour l étude des dossiers La Guilde fait appel à des experts externes bénévoles pour instruire les demandes de cofinancement présentées par les ASI et pour participer aux réunions du comité de sélection. Cette procédure, qui repose sur la qualité de l expertise, est la garantie d une instruction compétente et indépendante. Tous les entretiens menés par le consultant confirment que les personnes mobilisées par l AMP sont motivées, offrent des qualifications intéressantes, disposent d une expérience solide et s investissent sérieusement dans l étude des dossiers. A chaque session, 10 experts externes ont instruit des dossiers et 5 ont participé aux jurys de sélection. Le consultant observe que la dénomination de bénévolat de ces experts s accompagne par une valorisation de 300 /jour. Ces montants figurent au budget de la tranche 1. Les jurys se sont réunis selon les formats prévus, avec 5 participants de La Guilde et 5 experts extérieurs. Des observateurs extérieurs (AFD et MAE) ont également été invités. Ils sont présidés par le Délégué général de La Guilde qui dispose d une voix pour départager un arbitrage final entre les instructeurs. 4.6 Financements de projets par l AMP Depuis 2009, La Guilde a été en mesure de soutenir plus de 208 microprojets, dont 200 sur des dotations relevant de l AFD, 7 grâce aux Prix Latécoère et 1 sur Fundraising 20 (cf. annexe 7). La base de données devrait à terme (dans un délai d un an) permettre de faire le point sur le nombre de dossiers par secteur et/ou par région géographique, par association ou par session, peut être en fonction de l état d avancement dans l instruction, mais pour l instant la base n est pas encore suffisamment fonctionnelle. Il n est donc pas possible de procéder à une analyse des dotations 19 Ces questions seront abordées dans l évaluation finale 20 Au moment de l évaluation (début du second semestre 2014) le consultant n est pas en mesure de prendre en compte les deux dernières séries de dotations accordées en 2014 (session thématique et session d automne). 25

26 accordées au cours des quatre sessions en 2013 et La base de données n a pas encore pu introduire l ensemble des informations sur les projets avant 2013 et les analyses sur la durée sont donc très limitées. L évaluation ne porte que sur la période du projet AMP Cependant, il apparait utile de comparer la période actuelle avec la phase antérieure afin d apprécier la charge de travail accrue, l effort engagé et la capacité d absorber et d accompagner avec des moyens financiers en forte progression Montant total attribué (en K ) 215,6 199, , ,5 42,5 42,5 42,5 42,5 42,5 Le graphique ci-dessus est éloquent sur le changement d échelle dans le montant total des dotations attribuées par l AMP depuis l introduction de la nouvelle convention avec l AFD. La capacité pour La Guilde d absorber ce choc est bien sûr révélatrice de la qualité des compétences internes, de l expérience accumulée et de l effort réalisé. On constate plus qu un doublement du nombre de bénéficiaires, alors que le montant des dotations a quadruplé Nombre de bénéficiaires (Eau) Il est intéressant d observer le montant moyen des dotations accordées par session : avant 2013 une légère progression s était amorcée (jusqu à ) et depuis la mise en œuvre de la nouvelle dotation le montant moyen des dotations s établit à plus de

27 Montant moyen (en K ) 7,1 4,3 3,9 3,5 3,6 2,8 2,8 3,3 3,3 (Eau) 9,1 8,3 8,1 Même avec ce relèvement du montant moyen des dotations, le montant total des dotations engagées en tranche 1 reste en deçà des prévisions car il atteint contre prévus, soit en retrait de 15%. La convention trisannuelle prévoit une légère progression en tranche 2 ( ) puis en tranche 3 ( ), soit +3%. On peut rappeler que le nombre de dossiers réceptionnés devrait s accroitre de près de 70% au cours de cette période (cf. 4.2). Le compte rendu intermédiaire fait état de 57 demandes d avis de non objection sollicités auprès de l AFD (obligatoire pour toute dotation supérieure à ). Ce nombre représente donc plus de 80% des dotations (en nombre). Encore un indice à retenir : 4 microprojets sur 5 ont désormais une dotation supérieure à qui était il y a un peu plus d un an la dotation maximum d un microprojet par l AMP (car les moyens disponibles ne permettaient pas d attribuer le montant maximum de sauf exception). 4.7 La part des cofinancements des dotations de l AMP Depuis 2014 les ASI présentant une requête en vue d obtenir une dotation pour un microprojet doivent déposer leur dossier directement en ligne sur le site de l AMP. Pour les années antérieures les informations sont progressivement saisies sur le site internet. Nous ne retiendrons dans cette partie que les financements relevant de la convention avec l AFD. L AMP dispose également d une dotation Latécoère qui ne répond pas aux mêmes conditions et qui est aussi nettement plus modeste. Le consultant, ayant bénéficié d un accès administrateur au site de l AMP, a pu réaliser son analyse sur les projets de la session de printemps Les données sont encore incomplètes car seuls 27 projets bénéficient d une dotation. Une distinction intéressante est effectuée entre les projets «financés» (la dotation AMP boucle un budget dont les autres financements sont déjà acquis) et les projets «dotés» (le budget total du microprojet n est pas acquis) 21 (cf. annexe 10). Deux constatations sont à retenir : Projets Requête de Montant Budget en % dotés l ASI accordé total 19 projets ,5% 21 Cette classification est intéressante mais risque de ne pas être opérationnelle sur la durée car tous les projets changent de statut et passent ensuite dans la catégorie «projets en cours», «bilan», etc. 27

28 - Les montants des dotations correspondent aux montants des requêtes de financement 22 ; ce qui laisse deux explications possibles, soit la préparation en amont a déjà reformaté le budget, soit l analyse des rubriques du budget n est pas menée à fond Le montant moyen des dotations atteint à peine un quart des budgets globaux des microprojets. Un seul projet requiert une dotation s élevant à 63% de son budget total. En général la part de l AMP reste modérée mais elle peut générer un effet de levier important (1 euro lève 3 euros) Projets dotés (session printemps 2014) accordé total Dans le cas des projets financés (budget du microprojet bouclé par l attribution de la dotation AMP), le cofinancement moyen est plus élevé car il s agit de projets d ampleur plus modeste (20,6 K contre 28,9 K pour les projets dotés) et avec une demande de soutien plus importante (pour deux requêtes près de 75%). Projets Requête de Montant Budget en % financés l ASI accordé total 8 projets ,6% Selon ces données (partielles) un tiers des microprojets seulement dépendent de manière conséquente des financements accordés par l AMP. Il conviendrait de réaliser une analyse diachronique sur la base des projets menés à bonne fin afin d appréhender les sommes effectivement mobilisées et dépensées. Le consultant ne dispose pas des données pour réaliser une telle étude. 22 A une seule exception pour un projet en Haïti : la dotation est de alors que la requête est de La fiche de projet ne donne aucune explication pour cette réduction. 23 L AMP répond sur ce point que si des dépenses ne paraissent pas justifiées dans le budget prévisionnel la dotation est fléchée et limitée à certaines rubriques ;; le porteur de projet est informé de cette conditionnalité qu il se doit de respecter. 28

29 Projets financés (session printemps 2014) accordé total L étude des microprojets déposés, financés ou non, mériterait des analyses plus approfondies. Ce qui impliquerait une base de données complète totalement opérationnelle. 4.8 Instruction des microprojets La question principale que l on se pose porte sur la qualité des microprojets. Tous les éléments recueillis donnent à penser que l examen des dossiers, en binôme, est effectué avec sérieux, compétence et rigueur. Nous reviendrons sur le suivi et l évaluation plus loin. Il peut être demandé aux instructeurs de tenir compte de la dimension limitée des projets, de l identité des porteurs, du budget modeste, et par conséquent de manifester une certaine compréhension sur les aspects techniques ou financiers. Certains porteurs de projets (sans doute déboutés) ressentent de fortes exigences, mais la plupart d entre eux apprécient ce «professionnalisme». La session thématique «eau» (en 2013) est significative au regard du niveau d exigence. Projets financés (budgets bouclés) Montant accordé Budget total en % ,6% ,4% ,0% ,7% ,3% ,2% ,2% ,8% ,8% Projets dotés (budgets non bouclés) Montant accordé Budget total en % ,2% ,0% ,8% ,9% ,7% ,7% ,0% ,3% ,8% Sur 40 microprojets, seulement 16 (soit 40%) ont bénéficié d une dotation, à moitié pour des projets dont les autres financements étaient acquis et à moitié pour des projets en attente de soutiens financiers complémentaires. 29

30 Les montants accordés pour chacune des deux catégories sont équivalents et la part de financement de l AMP est en moyenne de 20 à 30% avec des écarts importants 24. Ce résultat semble honorable. Surtout si l on considère par exemple les projets relevant de la thématique «eau» lors de la session printemps 2014 : sur 14 microprojets relevant de ce thème, seulement 3 ont fait l objet d une dotation Microprojets financés (session thématique Eau 2013) Montant accordé Budget total Microprojets dotés (session thématique Eau 2013) Montant accordé Budget total Pourtant, le compte rendu intermédiaire souligne que «les experts de la session thématique Eau étaient très exigeants sur la sélection des demandes de financements». Cette impression n est pas confirmée par les données chiffrées. Il s avère, en tout état de cause, que dans le secteur de l eau les compétences acquises, notamment au sein de ps-eau, conduisent à des exigences plus fortes. 4.9 Nombre d avis personnalisés envoyés aux ASI Une des principales qualités reconnues de l AMP est l envoi aux ASI d un avis circonstancié du jury, que celles-ci soient lauréates ou non. Cette pratique désormais bien instaurée est vivement appréciée par les ASI candidates qui reconnaissent ainsi la valeur de l instruction. Il s agit d un apport 24 On peut noter que le budget total d un projet atteindrait (information recueillie dans la base de données), ce qui mettrait en principe cette ASI non éligible (à l avenir?). L AMP indique qu il s agit d un projet pluriannuel. 30

31 appréciable aux porteurs de projets dans la compréhension des éléments à améliorer, même lorsqu ils se trouvent bénéficiaires d une dotation. Les indicateurs cibles fixés dans la convention étaient de 100 avis en tranche 1, 145 en tranche 2 et 190 en tranche 3 par session. Ils sont dès à présent largement dépassés avec 244 avis jury envoyés par après les 3 sessions de la tranche 1. Ceci dit, ce chiffre ne correspond pas aux autres données car 131 dossiers ont été présentés à ces 3 sessions (sur 271 dossiers réceptionnés) Projets pluriannuels et délais de mise en œuvre La notion de projet pluriannuel n est pas très explicite. Le consultant a cru comprendre qu il peut s agir d un projet dont la mise en œuvre est de deux ou trois ans, sans que les autres règles ne soient modifiées. Ainsi, le montant total de la dotation est toujours fixé à maximum et le versement de la première tranche est des 2/3 du total attribué. En fait, il s agit d un projet d un an qui peut se dérouler sur 24 ou 36 mois. De tels projets pluriannuels sont soumis à une règle qui leur impose de «remettre un bilan intermédiaire dans un délai de deux mois après la fin de la première année du projet [ ] le bilan final [devant être remis] dans un délai maximum de 6 mois après le fin du projet pour solliciter le versement du dernier tiers». Les ASI bénéficiaires devront remplir directement en ligne leur bilan intermédiaire et final de leur microprojet. Pour l instant, la mise en place de la base de données est trop récente pour juger de son application. Le système ne dispose pas d un marqueur destiné à relancer les ASI en retard et les pratiques ne font pas apparaitre une vigilance très attentive sur les retards Évaluations des microprojets Le bilan intermédiaire fait état de 39 microprojets évalués en tranche 1, respectivement par des membres de l équipe AMP (23 dans 3 pays) et par des consultants locaux (16 dans 2 pays). Le compte rendu met en regard ce chiffre avec les 70 projets dotés au cours de la tranche 1. Ce ratio n est pas pertinent car les projets évalués ont parfois jusqu à dix ans d âge. L évaluation de projets terminés étant tout à fait intéressante pour tirer des leçons. L évaluation des microprojets confère un certain prestige à l AMP. Elle se trouve ainsi dotée d une image de sérieux, d efficacité, de professionnalisme. Ces évaluations permettent d assurer vérification, contrôle, redevabilité. L objectif de capitalisation est établie et reste à mieux formaliser. Si elles sont destinées à tirer des enseignements cela implique que les responsables des ASI et leurs partenaires s approprient les conclusions et appliquent les recommandations. Si les évaluations sont effectuées dans un objectif de redevabilité, cela implique que les décideurs (AFD en premier lieu) disposent des éléments pour réorienter leur stratégie, arrêter certaines opérations, démultiplier les interventions dans des secteurs performants, privilégier certains types d ASI, etc. On voit que pour l instant on est loin de telles dispositions. Si d autres bailleurs de fonds ont exprimé leur intérêt pour une évaluation de leurs projets par l AMP, il faut absolument avant d engager de tels partenariats, s assurer de la qualité des évaluations car les déceptions qui s en suivraient bloquerait l évaluation pendant des décennies. Nous reviendrons sur les évaluations avec d autres critiques et quelques propositions. 25 Au cas où ce chiffre de 244 comprend des avis envoyés dans le processus de pré-instruction il ne s agit pas d avis du jury, mais de l AMP. 26 L AMP répond au consultant que ce contrôle est effectué à partir d un tableau Excel (non informatisé et dont il n avait pas eu connaissance). En l absence de remise de bilan à la fin du projet, l ASI est relancée et dispose de six mois pour répondre (le versement du solde étant suspendu). 31

32 5. ACCES A D AUTRES FINANCEMENTS 5.1 Le principe du cofinancement L AMP peut accorder des dotations aux microprojets jusqu à 75% du budget hors valorisation. C est une proportion qui se situe dans la fourchette haute, au même niveau que les PCPA 27 mais supérieur aux financements du PRA/OSIM 28 (70%), du F3E 29 (2/3), des conventions programmes (60%) et de la plupart des autres cofinancements qui sont en général limités à 50% (AFD ou Aramis de la Région Île-de-France). Ce taux de cofinancement peut être maintenu dans la mesure où son utilisation reste exceptionnelle (cf. 4.6). On notera que l AMP n impose pas aux ASI de compléter le budget du microprojet par des fonds privés ou des fonds propres de l association. Dans la grande majorité des cas l association présentera le projet à deux ou trois bailleurs de fonds. Chaque bailleur ayant ses objectifs, ses critères de cofinancement, ses procédures d instruction, son calendrier, on peut concevoir que les activités seront transformées lors des réalisations et les délais difficiles à respecter. 5.2 La limite supérieure de la dotation de l AMP Dans le cadre de la convention AFD/AMP la dotation peut atteindre au maximum L objectif visé est de contribuer à des microprojets. Dans la réalité, et sous réserve d une étude plus large sur les dotations de l AMP, il apparait que le maximum est souvent demandé dans les requêtes de cofinancement (la moitié des cas) sans que le taux n approche des 75%. La politique de micro-financements adoptée par la grande majorité des bailleurs de fonds incite les associations à multiplier les demandes de subventions afin de pouvoir boucler le budget de leurs projets. On constate que, 62% des subventions versées par les Régions et 72% de celles des Départements ne dépassent pas euros (et 61% des subventions accordées par les Départements sont inférieures ou égales à euros). Par ailleurs, concernant les projets soutenus à hauteur de 5000 euros maximum, les collectivités subventionnent en moyenne seulement 20% du montant total du projet. 30 Si la majorité des collectivités territoriales limitent leurs subventions à , on peut aussi retenir qu un tiers des Régions et un quart des Départements peuvent accorder des montants supérieurs à ce plafond Accompagnement des ASI vers d autres financements Afin de permettre aux ASI, lauréates ou non, de faire appel à d autres financements le site de l AMP permet d identifier des bailleurs de fonds potentiels. Il existe d autres sites fournissant ce type d informations, mais nettement moins performant. Le site de Coordination Sud se limite à des appels à projets en cours : 5 références sont mentionnées (octobre 2014). Le Forim met en ligne les appels à projets et publie une lettre de veille sur les financements (la dernière qui date de juillet 2014 répertorie 10 appels à projets), mais sans l aisance offerte par un moteur de recherche. 27 Programmes Concertés Pluri-Acteurs, qui associent dans un pays bénéficiaire les organisations de la société civile de la France et des pays partenaires. 28 Programme de cofinancement des Osim (Organisations de solidarité internationale issues de la migration) mis en œuvre par le Forim (Forum des OSI issues des migrations) ; toutefois le cofinancement des dépenses peut atteindre près de 100% compte tenu de la prise en compte de la valorisation des ressources par les OSIM. 29 Fonds d études, d études préalables et d évaluation qui contribue au cofinancement d évaluations des OSI 30 cf. «Soutien des collectivités françaises aux associations de solidarité internationale», Agence COOP DEC Conseil, AFD, mai 2014, p.8 31 L AMP ajoute que 80 à 90% des cofinancements des collectivités territoriales sont concentrées sur les mêmes 5 pays d Afrique subsaharienne (alors que l extension géographique des projets dotées par l AMP concerne les 5 continents). 32

33 L AMP annonce plus de 400 sources de financement accessibles sur le moteur de recherche (avec un objectif de 500 en année 3). En fait, ce n est pas tant l effectif total qui importe (355 lors de la consultation début octobre) que la possibilité de sélectionner sur la base de critères (thème, zone géographique d intervention et département du porteur de projet). L enquête montre que le site Internet est très apprécié (1 er item de satisfaction avec un taux de 96%), le site est souvent mentionné comme un point fort de l AMP : «Professionnalisme, amélioration avec le site internet pour saisir les dossiers de demandes de subvention et recevoir l'avis du jury» «Je trouve pratique que la demande de subvention se fasse via internet» «L'intérêt c'est le suivi, les relances faites sur internet lors de l'écriture du projet. L'inconvénient, c'est tellement pointu que cela doit mettre de côté des petites associations conduites par des personnes qui n'ont pas encore ces notions». «Intérêt : site internet qui permet une bonne mise en relation des acteurs / nombreuses ressources disponibles. Inconvénient : ressources bibliographiques non disponibles en ligne (sauf erreur de ma part) «Le côté virtuel internet est très pratique et rapide. Il serait intéressant de recevoir un avis plus détaillé, une opinion d'un paragraphe, avec critiques et points positifs». Concernant la visibilité du site Internet : «Le soutien de l'amp apporte une crédibilité et une visibilité (communication par le site AMP) à nos projets vis à vis des autres financeurs». «Nous avions eu un problème pour insérer une photo trop volumineuse. Le problème a été réglé rapidement par notre interlocuteur qui a redimensionné la photo avant de l'insérer lui-même dans l'espace de notre association qui se trouve dans votre site». Malgré sa clarté d utilisation avec un accès aisé et une réactualisation très régulière, le site de l AMP ne parait pas être utilisé à son optimum. Il faudrait sans doute introduire d autres critères discriminants afin que l écran n affiche pas quelques 300 réponses pour une simple demande (si l on omet de s implanter dans une région pour découvrir les financements des collectivités locales). Les critères pouvant être le montant de la requête, le montant du projet, le caractère innovant (prix Latécoère), la date de dépôt de la demande, etc. Il existe aussi de la part de certains bailleurs de fonds un réflexe (qui n est pas à promouvoir) d orienter les ASI non lauréates vers d autres dispositifs équivalents. Comme une sorte de lot de consolation. Le taux de satisfaction élevé occulte un taux d utilisation très faible, sauf pour mettre en ligne les nouveaux projets. Un test sur la connaissance des outils accessibles, et encore plus sur leur utilisation, aurait conduit à des désillusions. 5.4 Renforcer les relations de l AMP avec les autres bailleurs de fonds L AMP, afin de mieux jouer l effet de levier pour les petites ASI dans la mobilisation d autres financements, doit renforcer ses relations avec les autres bailleurs de fonds, privés ou publics. Deux indicateurs sont identifiés à cet égard dans la convention AFD/AMP : Participer à des jurys d attribution de fonds : l AMP a participé à 4 jurys de sélection du Conseil Régional des Pays de la Loire (tranche 1) et devrait participer à 6 puis 8 jurys (tranche 3). Ce type d échanges est à encourager et il est étonnant que les fondations privées ne mobilisent pas plus les compétences de l AMP. 33

34 Le bilan intermédiaire signale qu «une quinzaine d entretiens ont été réalisés dans les locaux de l AMP avec des structures d accompagnement et/ou de financements de projets de solidarité internationale : fondations d entreprises, relais régional d appui à la solidarité internationale, écoles», sans pour autant en sortir des éléments saillants, des suites opérationnelles, des résultats probants. Réaliser des prestations d expertise pour d autres acteurs de la SI : aucune mission ne s est concrétisée sur la tranche 1. Les évaluations de projets conduites par l AMP (ou par des consultants extérieurs) pourraient être porteurs de prestation d expertise. 0n pourrait rajouter dans le renforcement des relations la participation de responsables d autres structures de financement aux comités de sélection (jurys de l AMP). L information mise en ligne n est pas suffisante pour développer les moyens d accès des ASI à d autres sources de financement. Certains bailleurs de fonds estiment que l AMP n est pas une force de proposition pour des partenariats et reste peu réactive à leurs sollicitations. 6. MEILLEURE VISIBILITE DE L AFD (et de l AMP) 6.1 Visibilité de l AFD L objectif spécifique de visibilité est un sous-objectif de l objectif précédent relatif à l effet de levier. Il est isolé dans une rubrique distincte dans ce rapport pour plus de clarté. 6.2 Deux indicateurs sont cités dans le bilan intermédiaire : Mention du soutien de l AFD sur les outils de communication de l AMP : sans qu il soit nécessaire de dénombrer les documents sur lesquels le logo de l AFD apparait on se contente de signaler que la mention du soutien (du partenariat?) avec l AFD n est que peu visible sur le site internet de l AMP et/ou celui de La Guilde. Organisation d une journée de restitution : l AMP organise en fin d année une réunion dans les locaux de l AFD avec ses partenaires (plus de 80 participants en 2013). Cet effectif de participants est un succès. 6.3 Visibilité de l AMP En fait, en matière de visibilité l attente du principal bailleur de fonds ne se limite pas à la seule visibilité du soutien qu il accorde, lequel est déjà bien connu de l ensemble des acteurs. Deux autres dimensions devraient être mieux prises en compte. D une part, une meilleure visibilité de l AMP auprès des fondations d entreprise devrait être confortée. Il s agit d ailleurs d un objectif retenu par l AMP afin d élargir les contributions aux microprojets et faciliter l accès à cette source de financement pour les petites ASI. D autre part, les activités en matière d éducation au développement, qui peuvent déjà être intégrées dans le budget d un projet de développement, mériterait une attention accrue dans un objectif d information des citoyens sur la solidarité internationale, de communication sur les efforts accomplis et de mobilisation des ressources complémentaires La rubrique existe dans le plan de présentation de projet mais l AMP n apporte, pour l instant, aucun soutien dans ce domaine (formations, réunions thématiques ) 34

35 7. SOUTENIR ET VALORISER LES INITIATIVES Nous avons donc choisi de mettre en dernier l objectif n 1 de soutien et de valorisation des initiatives des ASI car, comme on le verra, les indicateurs à construire se situent dans la phase postérieure à l octroi des dotations. La convention AFD/AMP retient dix indicateurs. 7.1 Visibilité accrue des microprojets Un indicateur prévu par l AMP correspond au nombre de fiches synthétiques de microprojets introduites dans la base de données et mises en ligne. Le fichier des projets sera à terme un dispositif de suivi, d analyse et de guidage. Pour l instant, il s avère un outil en cours de construction. Par exemple, il affiche «Déjà 2370 projet soutenus» (début octobre 2014) alors qu il s agit non de projet mais de fiches parfois incomplètes, de projets abandonnés, etc. (cf. annexe 11) 33. Mais si l on éclate le total annoncé (2370) selon les catégories reflétant le stade d instruction du dossier ou de mise en œuvre du projet, on obtient un total cumulé qui n atteint que 945 fiches : Financé; 27 Bilan validé; 32 En cours d'étude; 32 Doté Microprojets.org ; 50 Doté; 16 Bilan saisi; 8 Projet abandonné; 6 Projet réalisé; 3 Brouillon; 326 En cours d'étude; 445 En limitant l analyse sur les seuls projets ayant bénéficié d une dotation de l AMP, l effectif est actuellement (début octobre 2014) de 136 microprojets 34. Doté 16 Doté Microprojets.org 50 Financé 27 Projet réalisé 3 Bilan saisi 8 Bilan validé L AMP a bien noté ceci et doit le corriger sur son site 34 Il est intéressant de voir l état d avancement du dossier mais (sauf erreur) il n existe pas de fonction cumulative de l ensemble des microprojets ayant bénéficié d une dotation. La terminologie est aussi à interpréter pour un profane : doté indique que le budget comporte des autres financements non acquis, et le dossier peut aussi être basculé vers le fundraising (microprojets.org), alors que financé indique que l ensemble des autres financements sont déjà acquis. 35

36 La répartition des microprojets répertoriés dans la base de données par régions est une information importante pour apprécier la capacité des ASI localisées hors de l Île-de-France à présenter un dossier (cf. graphique ci-dessous et annexe 11). On adopte l hypothèse selon laquelle les porteurs de microprojets estiment nécessaire d avoir un contact direct, personnalisé et de visu avec les responsables de l AMP. Midi- Pyrénées Lorraine Pays de la Nord-Pasde-Calais Loire - «Agriculture familiale et microprojet : les leviers de la réussite pour une action efficace et pérenne», réalisée avec l association Fert : Limousin Languedoc Roussillon Provence Alpes- Côte d'azur Poitou Charente Picardie Microprojets par régions Rhône Alpes Alsace Aquitaine Auvergne Basse Normandie Bourgogne Centre Bretagne Champagne Ardenne Franche Comté Haute Normandie Île-de-France Depuis début 2014, les ASI ne transmettent plus de dossiers «papier» mais doivent introduire directement leur projet en ligne sur le site de l AMP. Mécaniquement la base de données va rapidement s étoffer. La Guilde indique que près de 1500 fiches projets ont été importées de l ancienne base dans l Observatoire. Pour l instant, le décompte des projets de l observatoire s établit à 233 fiches. A l évidence la base de données est en construction et il est trop tôt pour mener des investigations plus poussées. Cet outil devra faire l objet d une étude lors de l évaluation finale. 7.2 Modéliser les bonnes pratiques des microprojets Trois fiches de bonnes pratiques ont été réalisées et publiées à l issue d une réunion de quelques ASI identifiées par l AMP avec l appui d une association disposant d une compétence reconnue sur le thème retenu : Fiches capitalisation d expériences : - «Comment continuer à intervenir dans un contexte d insécurité : exemple du Sahel», réalisée avec France-Volontaires : - «Accès durable à l eau potable», réalisée avec ps-eau : Une quatrième fiche «Artisanat et autonomie des femmes : enjeux et exigences» en collaboration avec Batik International est attendue. 36

37 Les fiches sont de qualité, sur un sujet pertinent, fournissant des éléments fondamentaux (feuille recto-verso) dans une présentation agréable. Quelques ASI qui ont été invitées à participer à une réunion et ont vivement apprécié cette opportunité d échanger sur un thème spécifique. Il faut cependant indiquer que l essentiel des informations n est pas produit dans le cadre d une simple réunion de deux heures, mais résulte de travaux et souvent de publications existantes avec des associations chargées de la co-animation puis de la co-rédaction des fiches. Il s agit d une initiative heureuse, à prolonger et diffuser. La diffusion doit devenir plus pro-active. Il ne suffit pas de faire l hypothèse que tel document est intéressant et sera consulté, téléchargé et exploité. Même avec un niveau élevé d éloges sur le site on découvre que la curiosité n entraine pas une consultation approfondie. L AMP devrait «harponner» (délicatement) les porteurs de projets quand ils introduisent leurs requêtes. 7.3 Réaliser des études sur les microprojets Deux études (sur trois prévues) ont été réalisées au cours de la tranche 1. L une sur les microprojets dans les autres pays européens. L autre sur le charbon vert 35. Il s agit de travaux de recherche et de vulgarisation qui ont tout à fait leur place dans le champ d intervention de l AMP. Il conviendrait de s assurer d une plus large diffusion de ces documents qui ne sont pas référencés sur les sites de l AFD, de Coordination Sud ou de Ritimo. 7.4 Renforcer le site internet L AMP dispose donc de son propre site ( qui n est plus hébergé sur le site de La Guilde ( Le bilan intermédiaire fait état d une audience mensuelle de pages

38 Le nombre de «clics» est illustratif de passages qui sont certes nombreux car les porteurs de projets doivent désormais saisir leur dossier de demande directement sur le site (ce qui explique le «pic» de fin septembre sur l illustration ci-dessus). Les quelques entretiens avec les différents partenaires de l AMP dénotent que l exploitation des informations sur le site reste limitée, épisodique et peu productive. Les porteurs de projets demeurent focalisés sur leur propre action et ne cherchent pas à élargir leur champ d investigation. L enquête, même si elle affiche un taux de satisfaction très élevé vis-à-vis du site Internet, ne montre pas une exploitation forcenée de celui-ci. Déjà la distinction entre La Guilde et l AMP n était pas compréhensible pour tous les interlocuteurs, mais l intrusion du nouveau site passe inaperçu pour la totalité des personnes contactés (à une exception près). La distinction entre l AMP verte et microprojets.org bleu n est évidente que pour les agents de La Guilde. Quelques personnes connaissent l existence de la cartographie mais sans prendre le temps d aller voir. Le crowdfunding est ignoré même des responsables d ASI dont les projets y sont inscrits d office, à leur insu d ailleurs. Ces ASI ont été destinataires d annonces personnalisées les informant de cette inscription, mais le consultant a pu constater qu ils n ont pas intégré cette information. 7.5 Éditer un numéro spécial consacré aux microprojets L édition à exemplaires d une revue spéciale consacrée aux microprojets a fait l objet d une large diffusion auprès des divers partenaires. Il est impossible d avoir une idée de son impact car il n y a aucune enquête, ni de courrier des lecteurs, ni de réactions sur le site de l AMP. On doit reconnaitre qu il s agit d une revue de grande qualité avec des articles intéressants, couvrant largement la problématique, sans cherche à couvrir d éloges panégyriques les ASI ou l AMP. 7.6 Éditer une newsletter sur le programme AMP L objectif du nombre de destinataires de la Newsletter est largement dépassé avec inscrits dès à présent ( prévus en 2015), mais l intérêt accordé semble très limité. Une newsletter est lue moins d une minute le plus souvent, celle-ci se doit donc d être concise. Comme l on sait, les messageries sont inondées de courriels dont une grande partie est mis à la poubelle. Il faut donc être en mesure de répondre clairement et rapidement. Cet objectif de concision et de clarté est atteint, un projet est mis en avant chaque mois, et le lecteur peut très aisément rejoindre les pages Facebook, LinkedIn et Tweeter de l AMP. Les catégories développées concernent l accès aux financements, les actualités et événements et Microprojets.org. 38

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