NOTE METHOLOGIQUE Bruxelles, le 30 janvier 2014

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1 NOTE METHOLOGIQUE Bruxelles, le 30 janvier 2014 Le nouvel indice des prix à la consommation - un meilleur outil de mesure de l'inflation Le 30 janvier 2014, le SPF Économie publie pour la première fois le «nouvel» indice des prix à la consommation (IPC). Le calcul de cet indice se base sur une toute nouvelle formule et a 2013=100 comme période de référence. Fin de l'année dernière, la Commission de l'indice a remis, à cet égard, un avis unanime au ministre Johan Vande Lanotte. Cet avis présentait une série d'ajustements méthodologiques visant à garantir une mesure précise de l'inflation au fil du temps. Début janvier, le ministre a marqué son accord sur les modifications méthodologiques proposées. La Commission de l'indice est composée, de manière paritaire, des organisations patronales et syndicales et des représentants du monde académique. Cette Commission conseille le ministre de l'économie sur l'ensemble des questions relatives à l'indice des prix à la consommation et émet chaque mois un avis sur l'indice calculé par la Direction générale Statistique et Information économique. Les ajustements méthodologiques apportés sont nombreux. En outre, ils sont quasiment en parfaite adéquation avec les recommandations internationales relatives à une mesure correcte de l'inflation et coïncident dès lors précisément avec la méthode préconisée par Eurostat, l'office statistique de l'union européenne. 1. La transition d'un indice de Laspeyres à base fixe à un indice de Laspeyres en chaîne permet d'apporter, chaque année en janvier, des améliorations méthodologiques si de tels ajustements s'avéraient nécessaires. De plus, cette transition permet d'intégrer facilement, en janvier, des modifications au schéma de pondération, au panier de produits ou à la méthodologie sans devoir débattre des coefficients de conversion. Le choix de l'année de base fixe a toujours été fait de manière relativement arbitraire. Ce choix arbitraire peut déjà être considéré en soi comme peu recommandable. En effet, aucune raison spécifique ne permet de justifier pourquoi les poids d'une année déterminée devraient servir de référence durant un certain nombre d'années. À mesure que l'indice vieillit, le schéma de pondération va également, par définition, se référer à un passé de plus en plus lointain, réduisant ainsi la représentativité de l'indice des prix à la consommation calculé. De ce fait, l'ipc ne permet plus de compenser la perte de pouvoir d'achat actuelle. Au lieu de cela, cette méthode vise à compenser la perte de pouvoir d'achat qui correspond à l'année de base. Toutefois, rien ne garantit que cette méthode reflète la perte réelle. Ces différentes raisons justifient la transition vers un indice de Laspeyres en chaîne. Dans le cas d'un indice en chaîne, la période de référence pour la pondération est actualisée régulièrement et les prix ainsi que les quantités ne sont plus comparés entre la période actuelle et une période de référence fixe, mais la comparaison s'effectue entre la période actuelle et une période intermédiaire. En pratique, cette méthode revient à comparer les prix des 12 mois de l'année en cours avec les prix de décembre de l'année précédente. En multipliant ces indices à court terme entre eux (pour former une chaîne), on obtient une série à long terme avec une période de référence fixe.

2 Le principal avantage d'un indice en chaîne est de pouvoir garantir la représentativité de l'indice des prix à la consommation au fil du temps grâce à l'utilisation systématique de schémas de pondération récents. Il est possible d'effectuer une évaluation chaque année et, si nécessaire, d'adapter le schéma de pondération (témoins et poids). Un indice en chaîne facilite non seulement le traitement en cas d'apparition ou de suppression de produits, mais il permet également d'intégrer les nouveaux produits et services en temps opportun et de leur attribuer un poids représentatif. L'indice en chaîne permet également d'actualiser régulièrement l'échantillon des points de vente où sont effectués les relevés de prix des biens et des services. Ainsi, cet indice permet de prendre pleinement en compte les nouveaux acteurs sur le marché. De plus, les méthodes de calcul peuvent être évaluées chaque année et, si nécessaire, des ajustements méthodologiques peuvent être apportés. L'avantage d'un indice en chaîne est de pouvoir travailler de manière graduelle alors que l'ancienne méthode ne permettait, en principe, que d'apporter des corrections importantes tous les 8 ans. La correction ou l'ajustement graduel de la méthodologie est non seulement plus facile à appliquer, mais surtout plus logique dans la mesure où l'on peut ainsi éviter de calculer l indice de certains témoins sur la base d'une méthodologie dépassée qui ne reflète plus nécessairement l'évolution réelle des prix. 2. Le schéma de pondération est actualisé chaque année (sur la base des comptes nationaux) ou tous les deux ans (sur la base de l'enquête sur le budget des ménages), permettant ainsi à l'indice de ne pas vieillir au fil du temps. L'enquête sur le budget des ménages est disponible tous les deux ans, contre tous les ans pour les comptes nationaux. Le recours systématique à l'une de ces deux sources pour la fixation du schéma de pondération permet d'assurer la représentativité du panier de l'indice dans le temps. Dans l'ancienne méthode, une révision en profondeur des poids ne survenait que tous les 8 ans. 3. Grâce à la transition de la formule de Dutot (moyenne arithmétique) à la formule de Jevons (moyenne géométrique) pour le calcul des indices de prix au niveau des produits, l'indice tient ainsi compte du phénomène de substitution qui intervient en réaction à des variations de prix. Grâce à la moyenne géométrique, les mêmes variations de prix en pourcentage ont également un poids identique dans un même agrégat, tant pour les produits chers que pour les produits bon marché. L indice de Jevons présente l avantage que le niveau des prix observés n a pas d influence sur l indice. Une variation de prix proportionnellement équivalente des produits chers ou bon marché a dès lors un impact identique sur l'indice. Dans le cas d'une moyenne arithmétique, une hausse de prix identique en pourcentage a un impact plus limité au niveau des produits bon marché que des produits chers. Outre cette propriété statistico-mathématique, l'indice de Jevons est également préférable d'un point de vue économique. Il suppose en effet une élasticité de substitution constante égale à 1. L élasticité de substitution exprime dans quelle mesure les quantités achetées de produits varient proportionnellement aux variations de leurs prix relatives. En d autres mots, ça signifie qu on suppose qu un consommateur face à deux produits équivalents, dont le prix de l un diminue alors que le prix de l autre augmente, achètera un peu plus du produit devenu meilleur marché et un peu moins de celui devenu relativement plus cher. Dans l'indice de Jevons, l élasticité de substitution est donc considérée comme constante. L'indice de Dutot suppose qu'il n'y a pas de substitution (élasticité de substitution égale à 0), ce qui est illogique d'un point de vue économique. Pour les raisons susmentionnées, un indice de Jevons non pondéré est désormais utilisé pour les biens de grande consommation, l'habillement, les électroménagers et les multimédias, soit des produits dont le niveau des prix varie fortement entre les marques et les magasins. L'indice de Jevons présente l'avantage de ne pas répercuter le niveau de prix des relevés sur l'évolution des prix mesurée. L'inflation enregistrée n'est dès lors pas biaisée par le choix de produits chers ou bon marché pour un témoin. En outre, l'indice de Jevons permet de refléter au mieux les 2/10

3 changements dans le comportement d'achat des consommateurs, ce qui est important pour ce type de produits, car les consommateurs peuvent facilement opter pour une autre marque. 4. Le concept désuet des 65 localités est abandonné. Ce concept est dépassé dans la mesure où la politique des prix est devenue davantage nationale en raison de la forte croissance des chaînes de magasins ces dernières décennies. Par ailleurs, les grands centres commerciaux se situent souvent en dehors de ces 65 localités. L'abandon du principe des localités permet de pouvoir effectuer des relevés de prix en fonction de leur représentativité et de ne pas se limiter à ces 65 localités. Depuis son lancement en 1914, le calcul de l'indice des prix à la consommation se basait sur des localités (villes et communes). Au fil des années, le nombre de localités est passé de 59 à 65. En pratique, cela signifie que les relevés de prix pour la plupart des biens et des services étaient jusqu'à présent effectués dans 65 localités. Ensuite, un indice était calculé par témoin pour chaque localité. Ces indices partiels étaient ensuite agrégés en un seul indice par témoin au moyen des coefficients de pondération, basés sur les chiffres de la population. Les coefficients de pondération utilisés étaient identiques pour chaque témoin relevé par localité. Ce système supposait que tous les produits étaient achetés dans les mêmes proportions dans toutes les localités. L'administration a calculé des coefficients de corrélation pour la période allant de 2006 à février 2013 pour les indices des produits relevés en magasin. Une forte corrélation a été observée entre les indices au niveau des localités. Le coefficient de corrélation minimal est de 0,9716, lorsque l'échantillon se limite aux relevés de prix dans les magasins. Les prix évoluent donc de manière pratiquement identique entre les localités. La pondération par localité a dès lors peu d'impact et il est peu efficace de relever tous les produits dans toutes les localités. En réalité, tous les produits ne sont pas toujours achetés dans les mêmes proportions dans les 65 localités. Ainsi, les consommateurs achètent principalement des vêtements dans les grands centres commerciaux. Par conséquent, il est logique que certains biens ou services n'apparaissent que sporadiquement dans des localités de plus petite taille, expliquant ainsi pourquoi le nombre de prix relevés est parfois relativement bas par localité. C'est pourquoi il est préférable de se focaliser sur le produit plutôt que sur la localité. Pour la représentativité de l'indice, il est plus pertinent d'intégrer, pour un témoin, plusieurs articles du même témoin dans quelques magasins d'une chaîne déterminée, plutôt que de se rendre dans la même chaîne de magasins dans toutes les localités et de ne suivre qu'un seul ou quelques articles de ce même témoin. Pour ces différentes raisons, le concept des 65 localités est abandonné pour le calcul de l'indice, et ce, en vue également de l'imputation des données de scanning prévue en janvier Actuellement, aucune pondération n'est appliquée par canal de distribution. Sur le terrain, l'importance relative des chaînes de magasins est bel et bien prise en compte. Dans les grandes chaînes de magasins, plusieurs relevés de prix sont effectués pour un même témoin, recourant ainsi à une pondération implicite. La Commission de l'indice est consciente qu'il faudra appliquer une pondération par canal de distribution lors du passage aux données de scanning. Les prix relevés de certains témoins (eau de distribution, collecte des déchets ménagers, électricité, gaz naturel, réparations, services, hôtels, protection sociale...) sont pondérés sur la base de sources spécifiques. Les informations de pondération suivantes peuvent être utilisées : le chiffre d'affaires ou une autre source disponible comme le nombre de clients une pondération sur la base de la province ou de la région Les chiffres de la population au 1er janvier 2013 ont permis de définir les pondérations des provinces et des régions. La ventilation est présentée en annexe 3. 3/10

4 5. Lorsqu un produit est remplacé par un autre produit, on applique la méthode du bridged overlap (imputation des prix sur la base de l'évolution des prix de produits similaires) pour mesurer l'évolution des prix de produits qui ne peuvent pas faire l'objet d'une comparaison directe et d'abandonner ainsi la méthode actuelle visant à neutraliser complètement les variations de prix dans le calcul de l'indice (link to show no price change). Un indice des prix vise à suivre l'évolution des prix de biens ayant une qualité identique. En pratique, on est toutefois confronté à la disparation de produits qui sont remplacés par d'autres biens sur le marché. Néanmoins, ces derniers ne sont pas toujours directement comparables avec leur prédécesseur. La méthode précédente du link to show no price change consistait à éliminer la différence de prix entre le nouveau produit et le produit disparu. Le prix du nouveau produit était couplé au prix de l'ancien produit selon une méthode visant à ne pas modifier l'indice des prix. Cette méthode supposait dès lors qu'il n'y ait pas eu de variation de prix pour ce produit entre les deux périodes, ce qui peut donner une image biaisée de la réalité. Pour remédier à ce problème, la méthode du bridged overlap est désormais utilisée. Avec cette méthode, l'évolution des prix de produits comparables sert de base pour estimer l'évolution du prix du nouveau produit et du produit remplacé. On impute donc un prix pour le mois précédent sur la base de l'évolution du prix de produits comparables entre le mois actuel et le mois précédent. Cette méthode permet de mesurer plus correctement l'inflation. 6. Les soldes sont intégrées à l'indice des prix selon la méthode élaborée au début de Les variations de prix du mazout de chauffage sont étalées sur 12 mois au moyen d'une moyenne mobile pondérée, comme convenu au début de Depuis janvier 2013, l'indice des prix à la consommation tient compte également des prix pratiqués pendant les soldes. Auparavant, les soldes étaient exclues de l'indice. L effet mesuré des soldes d hiver est réparti sur les mois de janvier à juin et des soldes d été sur les mois de juillet à décembre. Concrètement, cet étalement s'effectue comme suit : l'effet des soldes d'hiver sur les prix est calculé pour chacun des témoins. Ensuite, 1/6e de cet effet est reporté sur chacun des six mois de janvier à juin. Les soldes d'été sont intégrées de la même manière aux indices de juillet à décembre. L'effet des soldes a été réparti sur toute l'année afin de gommer l'inégalité sociale que causeraient des indexations pendant certains mois sans cet étalement. 7. Le panier de produits est actualisé et se compose de 611 témoins à partir de 2014, contre 535 auparavant. Le nouveau schéma de pondération est proposé en annexe 1. A partir de janvier 2014, le nouveau panier comptera 611 témoins au total, contre 535 témoins ( témoins pour l'été et 15 témoins pour l'hiver) dans l'ancien indice : 31 témoins ont été retirés du panier précédent ; 105 nouveaux témoins ont été introduits ; 2 témoins ont été ajoutés par la subdivision de 2 anciens témoins ; la définition de 7 témoins a été modifiée en profondeur. L annexe 4 donne un aperçu des nouveaux témoins et des témoins supprimés. 8. Le schéma de pondération se base sur les dépenses des ménages selon la dernière enquête sur le budget des ménages (EBM) (2012). 4/10

5 En 2012, la Direction générale Statistique et Information économique a mené une enquête sur le budget des ménages (EBM) auprès de ménages. Pour les enquêtes précédentes, il s'agissait d environ ménages. Les premiers résultats de l'enquête EBM 2012 étaient disponibles au début d'octobre Par rapport à l'enquête précédente, la méthodologie a fait l'objet d'ajustements en vue d'accroître la qualité, de mieux répondre aux besoins des utilisateurs et d'accélérer la transmission des résultats. Les résultats de l'enquête sur le budget des ménages de 2012 ont servi à établir le schéma de pondération. Comme lors des précédentes réformes, les résultats de l'ebm ont été ajustés pour permettre leur utilisation dans l'indice des prix à la consommation. Les principaux ajustements sont les suivants : - exclusion de l'assurance-vie : investissement basé sur l'épargne ; - passage du brut au net pour les dépenses relatives à d'autres assurances (habitation, véhicules, voyages, santé), et ce, sur la base de la charge des sinistres (chiffres d'assuralia 2011) ; - passage du brut au net pour les dépenses relatives aux services médicaux (sur la base des chiffres de l'inami 2011) ; - exclusion des produits ne relevant pas des dépenses monétaires de consommation des ménages comme les cotisations à des associations politiques, syndicales ou professionnelles et les amendes. 9. Le panier de produits est établi selon la nouvelle classification européenne ECOICOP. La Classification of Individual Consumption by Purpose (COICOP) ou Classification des fonctions de consommation des ménages, est une nomenclature des dépenses de consommation mise au point par les Nations unies. Cette classification comprend 12 catégories principales subdivisées en deux niveaux sous-jacents. L'indice des prix à la consommation s'est basé sur cette nomenclature de 1996 à aujourd'hui. Toutefois, un quatrième niveau y avait été ajouté à l'échelle nationale. Ce niveau repose en grande partie sur la nomenclature européenne des parités de pouvoir d'achat, qui a été établie à la suite du Système européen des comptes nationaux et régionaux (SEC 95). Les témoins relèvent de ce quatrième niveau. La nomenclature COICOP a fait l'objet entre-temps d'une harmonisation à l'échelle européenne, et ce, jusqu'au quatrième niveau. La COICOP européenne (ECOICOP) s'appliquera tant à l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) qu'à l'enquête sur le budget des ménages (EBM) ou encore aux parités de pouvoir d'achat (PPA). Étant donné que la nouvelle nomenclature ECOICOP a déjà servi pour l'enquête EBM 2012, et afin de garantir dès aujourd'hui la comparabilité internationale de l'indice national des prix à la consommation, il a été décidé d'appliquer la nouvelle classification européenne pour la nouvelle année de référence. Le schéma de pondération en annexe 1 est en parfaite conformité avec cette nomenclature européenne. Pour cette même raison, la série précédente «2004=100» sera transposée par l'administration dans la nouvelle structure ECOICOP. 10. Le calcul de l'indice pour les paniers saisonniers des produits frais a été adapté. Ainsi, la nouvelle méthodologie reflète mieux l'évolution pure des prix. Les produits saisonniers sont des produits indisponibles à la vente ou seulement en quantité limitée durant certains mois de l'année. Il faut noter qu'il s'agit d'un cycle type et non pas de produits qui sont indisponibles par hasard (p.ex. lorsqu'un produit est retiré des rayons durant un mois pour des mesures de sécurité alimentaire). Par «produits saisonniers», il faut donc entendre les produits frais (fruits, légumes et fruits de mer frais). 5/10

6 Pour les produits frais, la méthodologie des poids variables sur base mensuelle pour les différents témoins du panier est abandonnée. L'un des inconvénients de cette méthode était que l'indice pouvait varier d'un mois à l'autre à la suite d'ajustements au niveau des poids sous-jacents des différents produits observés, et ce, sans nécessairement que le prix de ces témoins ait changé. Cette méthodologie ne reflétait dès lors pas l'évolution pure des prix. Un autre inconvénient des poids variables était de refléter en principe les habitudes de consommation d'une année (de référence) déterminée. Si les conditions climatiques varient d'une année à l'autre, les quantités consommées ne seront pas identiques puisque la disponibilité d'un témoin sur le marché fluctuera. Le recours à des poids variables pour prendre en compte les habitudes de consommation volatiles n'est en outre pas la méthode la plus appropriée pour mesurer correctement l'inflation. Le poids de tous les produits est basé sur les dépenses au cours de 12 mois. Les dépenses variables au cours de l'année s'appliquent pratiquement à tous les produits et ne sont donc pas propres aux produits saisonniers. Pour les produits non saisonniers, on ne prend pas non plus en compte la différence dans les niveaux mensuels de dépenses. L'évolution de ces dépenses au fil de l'année n'est pas pertinente pour la mesure de l'inflation. En d'autres termes, la différence de dépenses par mois n'a pas d'importance pour les produits saisonniers, mais bien la disponibilité des produits au cours de l'année. Pour ces différentes raisons, une nouvelle méthode a été adoptée pour le calcul des poids des paniers saisonniers, permettant ainsi de restreindre la variation au niveau des coefficients de pondération par mois et d'attribuer également un coefficient de pondération nul durant les mois où un produit n'est pas disponible sur le marché. Néanmoins, cette méthode pose problème lorsque des produits ne sont disponibles que durant une courte période (un à deux mois) et totalisent alors un volume élevé. Il existe deux solutions possibles : soit étendre la période des relevés de prix, ce qui n'est possible que si le produit est couramment disponible durant les autres mois, soit supprimer le produit. Pour cette raison, il a dès lors été décidé de retirer le homard et les huîtres du panier. En outre, les témoins du poisson frais (cabillaud, sole, truite et saumon) ne sont plus repris dans un panier saisonnier, mais dans le panier de produits ayant un poids fixe, étant donné qu'ils sont généralement disponibles toute l'année. Le panier saisonnier se limite aux fruits de mer frais dont les crevettes grises et les moules sont les témoins. Les paniers saisonniers des produits frais sont présentés en annexe La méthode de calcul des loyers privés a été modifiée afin de mieux refléter l'évolution des prix, principalement en compensant et en limitant la non-réponse ainsi qu'en utilisant l'imputation des prix. La méthodologie utilisée pour mesurer l'évolution des prix sur le marché locatif privé a fait l'objet d'ajustements à plusieurs égards en vue de restreindre le risque de biais au niveau de l'évolution des prix mesurée : - la non-réponse est restreinte grâce à des enquêtes ciblées, basées sur des adresses des enquêtes EBM, SILC (statistiques sur les revenus et les conditions de vie) et EFT (enquête sur les forces de travail) et, dans un second temps, sur la base de données des contrats de bail enregistrés auprès de l'administration générale de la Documentation patrimoniale (AGDP) du SPF Finances. Cette année, une demande d accès a été introduite et obtenue auprès de la Commission de la protection de la vie privée. L'AGDP a récemment transmis un premier extrait de cette base de données ; - l'application du bridged overlap permet d'éliminer la distorsion de la non-réponse restante. Ce principe est appliqué dès le troisième mois suivant le mois marquant la date d'anniversaire de l'entrée en vigueur du bail (soit le moment où le propriétaire peut procéder à une indexation) ; - le principe de la rétroactivité (majoration artificielle du loyer lorsque le loyer indexé n'est pas communiqué dans les délais) est compensé par une estimation de l'évolution des prix sur la base de l'évolution des autres logements appartenant au même type de logements et à la même province (principe du bridged overlap) ; 6/10

7 - l'application du bridged overlap, en lieu et place de la méthode précédente du link to show no price change, permet également d'éliminer la distorsion liée au remplacement de logements dans l'échantillon (puisque l'indice était alors maintenu constant) ; - l'indice de Dutot est appliqué par province et par type de logement ; - les indices par province et par type de logement sont agrégés au niveau régional en fonction de la population de chaque province ; - les indices sont agrégés au niveau national sur la base des dépenses de loyer par type de logement dans chaque région. Les pondérations attribuées à chaque région et à chaque type de logement sont calculées sur la base des résultats de l enquête SILC de Les télécommunications (la téléphonie fixe et mobile, l'internet et la télévision numérique) tiennent désormais compte des parts de marché et des offres groupées de services (packs). La méthodologie servant à mesurer l'évolution des indices des télécommunications a également subi une réforme en profondeur. Comme pour les autres produits du panier, les pondérations qui étaient utilisées pour agréger les sous-indices en un seul chiffre et qui permettaient dès lors de mesurer le comportement d'achat des consommateurs dataient de Comme il ressort de l'enquête sur le budget des ménages de 2012, les dépenses liées à la téléphonie fixe et à l'internet en tant que produits individuels ont depuis lors fortement diminué. Par contre, les dépenses des ménages liées à la téléphonie mobile sont restées relativement stables. Toutefois, sa consommation a connu une forte croissance, mais les prix ont sensiblement diminué depuis Les ménages continuent d'opter de plus en plus pour les offres groupées de services de télécommunications. Il s'agit principalement de packs comprenant la TV numérique, l'internet et la téléphonie fixe. D'une part, les pondérations ont donc fait l'objet d'une actualisation. D'autre part, la méthodologie a également subi quelques modifications. À cette fin, une collaboration étroite a été instaurée avec l'institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT) et le secteur. Ainsi, une nouvelle méthodologie a pu être élaborée en tenant compte du profil de consommation par service de télécommunication, du nombre de clients de chaque opérateur et de chaque formule tarifaire représentative. Le schéma de pondération prend désormais pleinement en considération l'évolution du comportement d'achat des consommateurs, et ce, sans interférer négativement sur l'évolution des prix mesurée. Compte tenu de son poids élevé, le panier de l'indice reprend également l'offre groupée de services de télécommunications. La méthodologie se base également sur des profils de consommation, à savoir : les consommateurs «faibles», les consommateurs «moyens» et les consommateurs «intensifs». Ces profils coïncident avec la consommation actuelle des clients résidentiels en Belgique. L'utilisation d'un prix moyen par mois et par profil de consommation présente un avantage majeur, à savoir la possibilité de pouvoir intégrer les plans tarifaires dans le calcul, indépendamment de la structure individuelle de la formule tarifaire, solutionnant ainsi certains problèmes qui pourraient se poser s'il fallait suivre par exemple un prix moyen par minute d'appel, SMS ou MB de données. 13. Des corrections saisonnières plus efficaces sont appliquées aux voyages à l'étranger. La correction saisonnière de l'indice n'a qu'un impact limité sur le calcul de l'inflation annuelle, puisque l'influence des saisons reste globalement constante d'une année à l'autre. Étant donné qu'un indice dérivé de l'indice des prix à la consommation (à savoir l'indice santé) sert à des fins d'indexation, et compte tenu du poids relativement élevé de ce témoin, il s'avère toutefois opportun de procéder à une correction des variations saisonnière. Carce témoin entraîne de fortes variations d'un mois à l'autre sur le niveau de l'indice, et ce, sans pertinence économique et les mécanismes d indexation sont souvent basés sur ce même niveau de l indice. 7/10

8 La méthode utilisée jusqu'à présent pour corriger les variations saisonnières ne produisait pas toujours les résultats escomptés car les vacances de Pâques ou de carnaval ne tombent pas systématiquement durant le même mois d'une année à l'autre. Une solution à ce problème consiste à appliquer désormais des techniques économétriques, également utilisées pour corriger les variations saisonnières dans le cadre des statistiques conjoncturelles (notamment l'indice du chiffre d'affaires et l'indice de la production industrielle). Ces méthodes visent à estimer les différentes composantes d'une série économique à l'aide des modèles économétriques et, ensuite, à procéder à une correction des variations saisonnières sur la base de ces éléments. 14. À partir de 2014, une correction saisonnière sera également appliquée aux villages de vacances (location de logements de vacances). Étant donné que les villages de vacances (location de logements de vacances), tout comme les voyages à l'étranger, se traduisent par de fortes fluctuations de prix au fil des mois, une correction saisonnière est également appliquée à ce témoin à partir de janvier 2014, selon une méthode similaire à celle appliquée pour les voyages à l'étranger. Jusqu'à présent, aucune correction saisonnière n'était appliquée aux villages de vacances, compte tenu du poids relativement faible de ce témoin. Toutefois, étant donné que l'encodage des dépenses de cette rubrique a été modifié dans l'enquête sur le budget des ménages par rapport aux éditions précédentes, son poids a fortement augmenté. Du point de vue des mécanismes d'indexation, une correction saisonnière s'avère donc nécessaire pour éviter des fortes fluctuations fortuites des principaux aggrégats, d un mois à l autre, au niveau de l'indice. 15. En collaboration avec l'administration, la Commission de l'indice établira annuellement un programme de travail concernant les ajustements méthodologiques possibles et les modification à apporter au panier de produits. L'application d'un indice en chaîne pour l'indice des prix à la consommation garantit la représentativité de l'indice au fil du temps. Indépendamment de la nécessité de mesurer correctement l'indice, la Commission de l'indice définira les thèmes à évaluer au début de chaque année civile. Ils formeront le programme de travail de l'année concernée. Tous les membres de la Commission de l'indice ainsi que l'administration pourront formuler des propositions de sujets pour le programme de travail. Ce programme est transmis pour avis au ministre compétent pour l économie. Il peut s'agir d'études sur des modifications dans la composition du panier de produits ou d'études relatives à des améliorations ou ajustements méthodologiques. À cet effet, l'accent est mis sur le maintien de la représentativité et de l'exactitude de la mesure de l'inflation. 16. En janvier 2015, les données de scanning seront intégrées à l'indice des prix à la consommation. L'indice en chaîne permettra d'effectuer cette transition sans difficulté. Depuis octobre 2013, l'administration a progressivement reçu les premières données de scanning de certaines chaînes de supermarchés. Compte tenu du temps disponible, il était techniquement impossible pour l'administration d'introduire les données de scanning dans l'indice de janvier L utilisation des données de scanning, c est à dire des données scannées aux caisses, pour le calcul de l indice implique que les chaînes de magasins transmettent chaque semaine les caractéristiques des produits, le chiffre d affaires et les données sur les prix, et ce, jusqu au niveau des produits individuels (code EAN). Le recours aux données scannées aux caisses a pour objectif que le panier de produits de l indice des prix à la consommation reflète le mieux possible le comportement d achat réel des consommateurs. Cette méthode doit permettre de mieux mesurer l inflation. Ainsi, le panier de produits prend systématiquement en compte le comportement d achat des consommateurs et reste donc actuel au fil du temps. L'utilisation des données de scanning présente certains avantages indéniables : 8/10

9 - en effet, ces données permettent de suivre pratiquement tous les biens vendus et non plus uniquement une fraction très limitée de ces biens, qui contient actuellement environ 230 définitions précisesde produits vendus couramment (alimentation, boissons, produits d'entretien, produits pour les soins corporels ) ; - en outre, cette méthode permet de suivre les prix réels des transactions et non plus les prix affichés ; - on tient également compte des produits que les consommateurs achètent réellement au lieu de devoir évaluer, au moment de définir l échantillon, quels sont les produits les plus représentatifs ; - enfin, les poids sont mieux déterminés grâce à une pondération par chaîne de magasins. La méthode actuelle ne permet qu une pondération implicite en subordonnant le nombre de relevés de prix à l'importance économique du magasin. L'utilisation de données de scanning n'est toutefois possible que pour une partie du panier. Ainsi, 22 % du poids du panier de l indice entre actuellement en ligne de compte pour le suivi au moyen des données de scanning. Pour les produits alimentaires, des relevés de prix complémentaires seront encore effectués dans certains magasins (p.ex. les boulangeries et les boucheries). Pour le calcul final de l indice, les deux sources de données seront fusionnées sur la base des informations relatives au chiffre d affaires. Cette méthode garantit une mesure représentative de l évolution des prix. En janvier 2015, l'indice en chaîne permettra d'introduire sans difficulté les données de scanning dans l'ipc. Par ailleurs de nombreux malentendus existent quant à l'utilisation des données scannées aux caisses. Il convient toutefois de préciser que l'indice des prix à la consommation reflète l'évolution pure des prix. Cette évolution des prix ne peut subir aucune interférence directe de changements dans le comportement d'achat, notamment lorsque les consommateurs passent massivement à une autre catégorie de produits entre les marques A, les marques de distributeur, les marques discount et les marques «premier prix». C'est pourquoi les chiffres d'affaires ne seront pas utilisés pour agréger les prix en indices au niveau des produits. Si l'agrégation des prix se basait sur les chiffres d'affaires, on obtiendrait alors un indice de valeur unitaire qui ne mesure pas l'évolution pure des prix, mais bien une combinaison de fluctuations de prix et d'unités vendues. Lors de l'introduction des données de scanning dans l'indice des prix à la consommation en janvier 2015, l'administration en tiendra bien entendu compte. 9/10

10 10/10 Renseignements complémentaires Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Stephan Moens : 02/ stephan.moens@economie.fgov.be Mention de la source Direction générale Statistique et Information économique.

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