L'infection du VIH en France

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1 RÉSEAU NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE L'infection du VIH en France Tendances et caractéristiques actuelles Journée Mondiale sur le Sida du 1 er décembre 1996 Document réalisé par le RNSP avec la contribution de la Direction Générale de la Santé et de la Direction des Hôpitaux

2 L INFECTION VIH EN FRANCE : TENDANCES ET CARACTERISTIQUES ACTUELLES SOMMAIRE Résumé Introduction I - Les données issues de la modélisation II - Les données issues du dépistage III - Les données issues de la prise en charge médicale IV - Les données sur les cas de sida Conclusion Journée Mondiale sur le Sida du 1er décembre 1996 Document réalisé par le RNSP avec la contribution de la Direction des Hôpitaux et de la Direction Générale de la Santé. 2

3 L INFECTION VIH EN FRANCE : TENDANCES ET CARACTERISTIQUES ACTUELLES (Résumé) La population atteinte par le VIH en 1995 en quelques chiffres... La population totale des personnes atteintes par le VIH, quel que soit le stade de l infection, est estimée à environ personnes vivantes fin La population des personnes prises en charge médicalement à l hôpital ou en ville, c est à dire ayant au moins consulté une structure de soins dans l année, est estimée au plus à personnes en La population des personnes au stade Sida de l infection, vivantes au 1er janvier 1995 et celles ayant développé un Sida au cours de l année 1995 s élève à environ Il reste environ personnes ( personnes atteintes dont on soustrait les personnes prises en charge) qui sont soit des personnes atteintes par le VIH qui n'ont pas réalisé le test, soit des personnes qui sont dépistées mais ne sont pas prises en charge médicalement. Qui sont ces personnes atteintes en 1995? Les personnes vivant avec le VIH appartiennent principalement à deux groupes de population : les hommes ayant des pratiques homosexuelles (environ 40%) et les utilisateurs de drogues injectables (environ 20%). Un quart des personnes aurait été contaminé par voie hétérosexuelle. Le poids de l épidémie de Sida dans chacune des populations montre que celle des usagers de drogues est de loin la plus touchée, elle est en 1995, près de 400 fois plus atteinte que la population hétérosexuelle et 5 fois plus atteinte que la population homosexuelle. L activité de dépistage en France est assez importante, par rapport à d autres pays d Europe, en 1995 près de 8 millions de tests ont été réalisés. On estime que à personnes ont découvert leur séropositité en Les séropositifs découverts sont plus souvent des hommes (3 hommes pour une femme) et sont de plus en plus âgés (la proportion des moins de 30 ans diminue). Entre 30% et 40% des personnes découvertes ont été contaminées par voie hétérosexuelle, ce pourcentage élevé est le reflet de l amélioration de l accès au dépistage de cette population qui est la plus faiblement dépistée. La diminution du nombre de cas de Sida en 1995, se confirme en Ceci ne reflète pas l évolution des nouvelles contaminations mais correspond plutôt à l amélioration de la prise en charge médicale et thérapeutique des personnes atteintes. Quelles perspectives pour l avenir... Au cours du temps, le nombre de nouvelles contaminations diminue ou se stabilise dans les groupes les plus touchés. Ceci ne doit pas entraîner trop d'optimisme, des personnes a priori informées appartenant à ces groupes continuent d avoir un comportement les exposant à l infection. Ainsi, aucun relâchement dans les actions de prévention ne doit en résulter, bien au contraire, ces actions doivent être largement renforcées et mieux adaptées. De plus, les progrès thérapeutiques récents devraient permettre de réduire les conséquences individuelles et sociales de l infection par le VIH. En effet, un dépistage précoce de l infection, le plus proche possible du moment de la contamination, suivi d une prise en charge thérapeutique, pourrait améliorer les chances de survie des patients et limiter la transmission de l infection lors de cette phase d infectiosité élevée. Journée Mondiale sur le Sida du 1er décembre

4 INTRODUCTION La population des personnes vivant avec le VIH en France est appréhendée par différentes sources d information. La plupart de ces sources dépendent de la rencontre de ces personnes avec une structure de soins, il est alors possible de connaître les caractéristiques des personnes atteintes. En revanche, lorsque l information est le résultat de la modélisation mathématique, on ne peut disposer que d indications sur la taille de la population atteinte ou de prévisions sur son évolution future. Ces différentes sources ainsi que l estimation des différentes souspopulations sont représentées sur la figure suivante: Figure 1 : Estimation des personnes vivant avec le VIH en France en 1995 Total des personnes atteintes par le VIH (environ ) [modélisation] Personnes prises en charge (n = ) [enquêtes] Personnes dépistées Personnes au stadedu [enquêtes] Sida (n = ) [déclaration obligatoire] La population totale des personnes atteintes par le VIH, quel que soit le stade de l infection, comprend des personnes qui connaissent leur séropositivité et d'autres qui ne la connaissent pas. La taille de cette population ne peut être estimée qu à partir de modélisations mathématiques, elle serait environ de personnes 1 vivantes fin La population des personnes dépistées, c est à dire connaissant leur séropositivité, comprend les personnes qui sont prises en charge médicalement et celles qui n ont pas recours au système de soins. La taille de cette population n est pas directement connue. Il n existe pas en France de recensement des personnes découvertes séropositives. Cependant, une enquête nationale auprès des laboratoires d analyses médicales privés et hospitaliers (réseau RENAVI) 2 permet d évaluer l activité annuelle de dépistage en nombre de tests réalisés, ainsi que le nombre de personnes découvrant leur séropositivité soit à personnes en On dispose aussi de quelques caractéristiques démographiques sur les personnes découvertes séropositives. La population des personnes prises en charge médicalement, est assez bien connue. Une enquête coordonnée par la direction des hôpitaux tous les trois ans 3 permet d estimer la population des personnes prises en charge à l hôpital ou en ville. Ainsi, pour l année 1995, le 1 La modélisation de l'épidémie d'infection à VIH. Sida ANRS p BEH n 39/96, p Enquête problèmes et besoins des patients VIH Ministère de la Santé. 4

5 nombre de personnes ayant consulté au moins une fois une structure de soins est estimé au plus à Par ailleurs, des caractéristiques démographiques, cliniques, et sociales sont recueillies dans cette enquête. La population des personnes au stade Sida de l infection est connue grâce au système de surveillance national reposant sur la déclaration obligatoire des cas. Ainsi, pour l année 1995, le nombre de personnes au stade Sida, vivantes au 1er janvier 1995 et celles ayant développé un Sida au cours de l année 1995 s élève à environ Des caractéristiques démographiques, cliniques et de comportements sont disponibles pour chaque cas. Il reste deux sous-populations pour lesquelles on ne dispose pas d estimation directe de leur taille, ni de leurs caractéristiques, alors qu'elles sont des cibles importantes des actions de prévention. Il s agit de la population des personnes atteintes par le VIH qui n'ont pas réalisé le test et celle des personnes qui sont dépistées mais ne sont pas prises en charge médicalement. Ces deux populations regrouperaient environ personnes ( personnes atteintes dont on soustrait les personnes prises en charge). 4 Dr JM Nadal, communication personnelle. 5

6 I - Les données issues de la modélisation L'utilisation de modèles mathématiques reconstruisant l'épidémie dans le passé et simulant son évolution future permet d'estimer la prévalence de l'infection par le VIH (nombre total de personnes infectées à un moment donné). Les principaux types de modèles utilisés sont : - des modèles basés sur les rétrocalculs, qui permettent d'estimer le nombre de sujets infectés par le VIH par unité de temps, à partir des informations disponibles sur le nombre de nouveaux cas de SIDA et sur la distribution de la durée d'incubation du Sida. Ces modèles doivent prendre en compte l'effet des traitements sur la durée d'incubation. - des modèles de simulation, qui utilisent les lois de diffusion de l infection dans une population, les paramètres des lois étant choisis de manière à reproduire l évolution de l incidence connue des cas de Sida. Ces travaux permettent d'estimer le nombre de personnes vivant avec le VIH en France à environ personnes en Les différents modèles situent entre 1983 et 1987 les années où le nombre de nouvelles contaminations a été le plus élevé. Les deux figures suivantes 5, résultant du modèle de simulation, décrivent l'évolution de l'épidémie en France et permettent de faire des prévisions à court terme. Figure 2 : Incidence de l infection à VIH en France (Source : modèle AP-HP & Direction des hôpitaux) infections cas de SIDA L'incidence de l infection à VIH (nombre de nouvelles contaminations chaque année) a été maximale en 1985 avec près de personnes contaminées. On se situe à présent dans une phase de stabilisation du nombre annuel de nouvelles contaminations. L incidence de l infection à VIH (nombre de nouvelles personnes contaminées) peut être estimée à environ cas par an actuellement. 5 La modélisation de l'épidémie d'infection à VIH. Sida ANRS p

7 Figure 3 : Prévalence de l infection à VIH en France (source : modèle AP-HP & Direction des hôpitaux) infections cas de SIDA La prévalence de l infection (nombre total de personnes vivant avec le VIH à un moment donné) est maximale aux alentours de l année 1993 avec une estimation d'environ personnes cette année là. La taille de la population des personnes vivant avec le VIH varie peu depuis plusieurs années car le nombre annuel de nouvelles contaminations (environ 6 000) est proche du nombre annuel de décès 6 (plus de décès chez des personnes atteintes de Sida ou séropositives). 6 E. Jougla, INSERM, communication personnelle 7

8 II - Les données issues du dépistage Le suivi de l'activité de dépistage repose au niveau national sur quatre systèmes de surveillance : les laboratoires publics et privés (réseau RENAVI), les médecins généralistes (réseau Sentinelles), les centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) et les établissements de transfusion sanguine (ETS). 1 - Evolution de l'activité de dépistage en France : Les tests réalisés dans les laboratoires privés et publics (réseau RENAVI) d'une part et dans les établissements de transfusion sanguine (ETS) d'autre part représentent la quasi-totalité des tests réalisés en France. Figure 4 : Evolution du nombre total de tests de dépistage du VIH réalisés en France entre 1988 et 1995 dans les laboratoires publics et privés (réseau RENAVI) et sur les dons du sang (ETS) Nombre de tests VIH (en millions) TOTAL RENAVI ETS (dons de sang) Le nombre de sérologies VIH a beaucoup augmenté jusqu'en 1993 passant de 5,74 millions en 1988 à 8,11 millions en Depuis, ce nombre a tendance à diminuer (7,74 millions en 1995) (Fig. 4). Jusqu'en 1991, les Etablissements de Transfusion Sanguine réalisaient le plus grand nombre de tests VIH en France, ce qui n'est plus le cas actuellement. Le recours au dépistage varie d'une région à l'autre ( Fig 5). Figure 5 : Nombre de tests de dépistage pour habitants par région en 1994 (réseau RENAVI) Nb de tests/1000 hab

9 Le nombre de dépistages rapporté à l'ensemble de la population est de 81 tests de dépistage/ 1000 habitants (réseau RENAVI). Trois régions ont un taux de dépistage beaucoup plus élevé que la moyenne : Provence-Alpes-Côte d'azur, Ile de France et Languedoc-Roussillon. 2 - Caractéristiques des séropositifs dépistés 2-1 Proportion de sérologies positives Depuis 1988, la proportion de sérologies positives retrouvées dans les différents systèmes a tendance à diminuer ( Fig 6) : Figure 6 : Taux de sérologies positives dans les 4 systèmes nationaux de surveillance de l'activité de dépistage entre 1988 et 1995 : Taux pour 100 sérologies (échelle semi- logarithmique) ,1 0,01 CDAG Sentinelles RENAVI ETS 0, dans les CDAG et le réseau Sentinelles, le pourcentage de sérologies positives est passé respectivement de 4,7% et 4,2% en 1988 à 0,6% et 0,5% en 1995; - dans le réseau RENAVI, le taux est passé de 0,97% en 1989 à 0,28% en 1995; - dans les ETS, le taux de dons trouvés positifs est passé de 1,7 pour dons en 1988 à 0,5 pour dons en Cette baisse de la proportion de sérologies positives est liée d'une part à l'augmentation de l'activité de dépistage hors dons du sang, notamment jusqu en 1993, et d'autre part à l'extension de ce dépistage en direction d une population moins à risque. Quant à la diminution de la proportion de dons de sang retrouvés positifs, elle est principalement liée à une meilleure exclusion des sujets à risque par l interrogatoire qui précède le don et, chez les donneurs réguliers, à l'exclusion de ceux dont la séropositivité a été découverte lors d'un précédent don. 2-2 Sexe et âge des séropositifs dépistés Les sujets découverts séropositifs sont plus souvent des hommes. Le sex-ratio, calculé dans les différents systèmes, varie de 2,7 à 3,1 hommes séropositifs pour une femme en Il a tendance à diminuer au cours du temps, c est à dire que la proportion de femmes dépistées séropositives augmente. On observe au cours du temps, un vieillissement des sujets séropositifs dépistés dans les différents systèmes : la part des moins de 30 ans est passée de 60 % en moyenne en 1988 à moins de 45 % en 1995 (fig. 7). 9

10 Figure 7 : Evolution de la proportion des moins de 30 ans parmi l'ensemble des séropositifs dépistés dans les CDAG, RENAVI et les ETS : % des moins de 30 ans CDAG ETS RENAVI Mode de contamination des séropositifs dépistés dans 9 régions de France Neuf Observatoires Régionaux de la Santé (ORS) ont mis en place dans leur région un système de surveillance de la contamination par le VIH, constituant ainsi le réseau RESORS-VIH, coordonné par l ORS Aquitaine. Tous les laboratoires d analyses de biologie médicale privés et publics de ces régions participent à la surveillance. La répartition par mode de contamination des personnes ayant découvert leur séropositivité en 1995, indique une proportion importante (au moins 30 %) de contaminations par des relations hétérosexuelles. Ce mode de contamination est prédominant dans plusieurs régions ( Tab.1). Tableau 1 : Répartition (%) par mode de contamination des personnes âgées de 5 ans ou plus dont la séropositivité a été découverte en 1995 ( Source : RESORS-VIH ) Homo/ bisexuels Toxico. IV Hétérosex.Transfusés Materno- Inconnu hémophiles foetale Alsace (n = 85) 30,7 16,0 29,3 4,0 0,0 20,0 100,0 Aquitaine (n = 224) 36,4 17,1 31,8 0,0 0,0 14,7 100,0 Corse (n = 21) 7,7 0,0 61,5 0,0 7,7 23,1 100,0 Languedoc-Roussillon (n = 75)* 26,3 26,3 31,6 0,0 0,0 15,8 100,0 Nord-Pas de Calais (n = 100) 30,5 4,9 35,4 0,0 0,0 29,2 100,0 Pays de la Loire (n = 86) 26,3 13,2 42,1 3,9 0,0 14,5 100,0 Picardie (n = 54) 22,6 19,4 38,7 0,0 0,0 19,3 100,0 Poitou-Charentes (n = 59) 38,2 16,4 29,1 5,4 0,0 10,9 100,0 Provence-Alpes-Côte d'azur (n = 578)** 22,9 20,8 42,3 2,4 0,3 11,3 100,0 * données provisoires ** Juin à décembre 1995 Total La proportion élevée d'hétérosexuels est le reflet d une amélioration de l accès au dépistage de cette population qui est la plus faiblement dépistée 7. En effet, la proportion de personnes ne connaissant pas leur statut sérologique au moment du diagnostic du Sida est globalement de 22%. Elle varie selon le mode de contamination : l'ignorance de la séropositivité avant le Sida est plus fréquente chez les personnes contaminées par voie hétérosexuelle (33%), et particulièrement chez celles originaires d'afrique subsaharienne (54%) ou des Caraïbes (41%), que chez les homosexuels/bisexuels (18%) ou les utilisateurs de drogues injectables (10%). 7 BEH n 46/

11 III - Les données issues de la prise en charge médicale L'estimation du nombre de personnes vivant avec le VIH et prises en charge médicalement augmente depuis le début de l'épidémie, actuellement ce nombre approcherait La prise en charge se fait principalement à l'hôpital, mais la prise en charge conjointe ville/hôpital progresse au cours du temps. Les résultats ci-dessous concernent exclusivement la prise en charge hospitalière, à partir de 2 sources de données : - l'enquête semestrielle VIH "un jour donné" du SESI (Service des Etudes et des Systèmes d Information du Ministère de la Santé) qui fournit 2 fois par an une information transversale sur la fréquentation hospitalière des patients infectés par le VIH; - les données du DMI2 (dossier médical informatisé) de la Direction des Hôpitaux. Figure 8 : Répartition des personnes vivant avec le VIH selon le mode de la prise en charge (Source : SESI / AP-HP, 1995 ) Nombre de patients présents en moyenne un jour donné à l hôpital en 1995 = Hospitalisation à domicile 9% Moyen séjour 8% Hospitalisation complète 35% Consultations externes 33% Hospitalisation de jour 15% Les services de soins de courte durée accueillent 83 % des patients vivant avec le VIH et suivis à l hôpital. En 1995, il y avait presque autant de patients présents un jour donné en consultation externe qu en hospitalisation complète (Fig. 8). Selon le stade de l infection, les modes de prise en charge diffèrent sensiblement. Parmi les patients présents dans les services de moyen séjour, 7 sur 10 sont au stade Sida, tandis que la quasi totalité des patients présents en hospitalisation à domicile sont au stade du Sida. 11

12 Figure 9 : Evolution de la prise en charge hospitalière en fonction du stade de la maladie. (Source SESI / AP-HP) TOTAL SIDA VIH NON SIDA L hôpital centre progressivement son activité sur les formes avancées de l infection. La proportion de patients au stade Sida par rapport à l ensemble des cas augmente régulièrement depuis 1988 (Fig. 9). Figure 10 : Evolution de la prescription antirétrovirale : les associations thérapeutiques (Source DMI2 - Mission Sida - Septembre 1996) 100% 90% 15,5% 80% 70% 60% 50% 90,0% 85,9% 68,6% 48,9% 0,7% 0,3% 18,2% 40% 30% 20% 10% 0% 66,0% 50,4% 31,4% 10,0% 14,1% Juin 93 Juin 94 Juin 95 Déc 95 Juin 96 Monothérapie Quadrithérapie Trithérapie Bithérapie Pour les patients pris en charge à l hôpital, le mode de prescription des antirétroviraux a beaucoup évolué au cours du temps. En juin 1993, 90% des patients étaient traités par monothérapie contre seulement 15,5% en juin A cette date, 18,2% des patients sont sous trithérapie, et 0,3% sous quadrithérapie (Fig. 10). 12

13 IV - Les données sur les cas de Sida Le Sida est une maladie à déclaration obligatoire (décret du 10 juin 1986). Le décès des patients atteints de Sida doit aussi être notifié (article L-12 du Code de la Santé Publique) 8. Depuis le début de l'épidémie, cas de Sida ( adultes et 692 enfants) ont été enregistrés jusqu'au 30 septembre Parmi ces cas, 62,3 % sont connus comme décédés. Le nombre total de cas de Sida depuis le début de l épidémie est estimé entre et et le nombre total de décès entre et Le nombre de personnes vivantes atteintes de Sida est estimé entre et au 30 septembre Figure 11 : Nombre de cas de sida par année de diagnostic, déclarés au 30 septembre 1996 [courbe = tendance ajustée aux données] Le nombre de cas diagnostiqués chaque année a augmenté rapidement jusqu en 1989, puis plus lentement jusqu en La diminution observée en 1995, qui semble se confirmer en 1996, peut raisonnablement s interpréter comme un effet de l amélioration de la prise en charge médicale et thérapeutique des personnes atteintes. Il est difficile de dire, compte tenu du faible recul que nous avons sur l impact des nouvelles stratégies thérapeutiques, si le nombre annuel de cas de Sida va continuer à diminuer ou s il va se stabiliser en plateau. 8 voir note technique du BEH n 36/

14 Figure 12 : Taux de cas de sida par département de domicile (par million d'habitants), déclarés du 1er octobre 1995 au 30 septembre Taux de Sida déclarés Le nombre de cas de Sida déclarés au RNSP, du 1er octobre 1995 au 30 septembre 1996, est de cas. Sur cette même période, ce sont l'ile-de-france, les départements d'outre-mer et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur qui ont les taux de cas de Sida déclarés par million d'habitants les plus élevés (respectivement 195 cas, 175 cas et 143 cas par million d'habitants). Les taux les plus faibles (inférieurs à 30) sont ceux de la Haute-Normandie, du Nord-Pas-de- Calais, de la Champagne-Ardennes et de la Franche-Comté. Parmi les nouveaux cas de Sida diagnostiqués en 1996, les personnes contaminées lors de pratiques homosexuelles restent majoritaires (36% du total des cas), les hétérosexuels représentent maintenant 28 % des nouveaux cas et les usagers de drogues injectables 24 %. La proportion de femmes parmi les nouveaux cas de Sida diagnostiqués chaque année augmente lentement, elle est de 21% en

15 L'évolution du nombre de nouveaux cas de Sida au cours du temps diffère selon le mode de contamination et le sexe (Fig. 13). Figure 13 : Evolution du nombre de nouveaux cas de Sida par année de diagnostic selon les principaux groupes de transmission et par sexe. (Données au 30/09/96 redressées pour les délais de déclaration) FEMMES HOMMES Nb. de nouveaux cas 600 Nb. de nouveaux cas hetero toxico Hémop./transf homo toxico hetero Hémop./transf < < Chez les hommes, les cas de Sida sont toujours diagnostiqués en plus grand nombre chez des personnes contaminées lors de pratiques homosexuelles. L écart reste important avec le nombre de cas diagnostiqués chez des usagers de drogues injectables. Le nombre de cas diagnostiqués chez des hétérosexuels, pour l instant inférieur aux 2 précédents, augmente régulièrement. Chez les femmes, en revanche, on constate que le nombre de cas de Sida diagnostiqués chez des personnes contaminées lors de rapports hétérosexuels est, depuis 1991, plus élevé que le nombre de cas diagnostiqués chez les usagers de drogues injectables. Globalement, le poids de l'épidémie reste plus faible dans la population hétérosexuelle que dans la population des hommes ayant des pratiques homosexuelles et que dans celle des usagers de drogues injectables. En 1995, le nombre de cas de Sida rapporté à la taille respective des populations est 400 fois plus élevé chez les usagers de drogues injectables que chez les hétérosexuels et 5 fois plus élevé chez les usagers de drogues injectables que chez les hommes ayant des pratiques homosexuelles. 15

16 CONCLUSION L épidémie d infection par le VIH chez les adultes concerne encore majoritairement, au milieu des années quatre-vingt-dix en France, deux groupes de population : les hommes ayant des pratiques homosexuelles et les utilisateurs de drogues par voie intraveineuse. En effet, la majorité des personnes vivant avec le VIH appartient à ces deux groupes de population, alors qu environ un quart de ces personnes a été contaminé par voie hétérosexuelle (le reste correspond notamment à des personnes contaminées par des produits sanguins). L étude du poids de l épidémie de Sida dans chacune des populations concernées montre que la population des usagers de drogues est de loin la plus touchée. Elle est en 1995, près de 400 fois plus atteinte que la population hétérosexuelle et 5 fois plus atteinte que la population homosexuelle. La vitesse de diffusion du virus dans ces populations a été inégale : augmentation rapide puis diminution assez rapide des contaminations chez les hommes ayant des pratiques homosexuelles et chez les utilisateurs de drogues injectables, augmentation lente des contaminations puis stabilisation en plateau chez les hétérosexuels. Ces différences s'expliquent par la présence, dans les deux populations les plus touchées, de conditions favorables à une extension rapide de l infection : taux de transmission élevé (lors de pratiques homosexuelles ou lors de partages de seringues) et un nombre moyen de partenaires sexuels important. En revanche, le taux de transmission sexuelle de l'infection et le nombre moyen de partenaires sexuels sont plus faibles dans la population hétérosexuelle. Cependant, compte tenu de la taille de la population hétérosexuelle en activité sexuelle (18 millions d hommes et 19 millions de femmes), et malgré la lenteur de la diffusion de l infection dans cette population, il est probable que dans un avenir proche le nombre annuel de nouvelles contaminations par le VIH chez des hétérosexuels soit supérieur au nombre de nouvelles contaminations dans les deux autres populations. La diminution du nombre de nouvelles contaminations au cours du temps, dans les groupes les plus touchés, ne doit pas entraîner trop d'optimisme. En effet, différentes études montrent que des personnes a priori informées appartenant à ces groupes, notamment parmi les hommes ayant des pratiques homosexuelles, continuent d avoir un comportement les exposant à l infection. Ainsi, aucun relâchement dans les actions de prévention ne doit en résulter, bien au contraire, elles doivent être largement renforcées et mieux adaptées. De plus, les progrès thérapeutiques récents, permettant une réduction importante de la charge virale et de la morbidité chez des individus infectés, constituent aussi un tournant majeur en matière de prévention. En effet, un dépistage précoce de l infection, le plus proche possible du moment de la contamination, suivi d une prise en charge thérapeutique, devraient permettre de réduire les conséquences individuelles et sociales de l infection par le VIH, en améliorant les chances de survie des patients et en limitant la diffusion épidémique de l infection lors de cette phase d infectiosité 9 élevée. 9 Le moment de la contamination est associé à une charge virale élevée entraînant un taux de transmission de l infection élevé par rapport à des phases ultérieures de l évolution de la maladie. Le stade du Sida est aussi associé à une charge virale augmentée. 16

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