DOCUMENT DEFINITIF. Etude des impacts potentiels d ILO sur les nappes de la plaine des Galets

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1 DOCUMENT DEFINITIF Etude des impacts potentiels d ILO sur les nappes de la plaine des Galets Septembre 2007

2 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION PRESENTATION DU SECTEUR D ETUDE CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE CONTEXTE HYDROLOGIQUE CONTEXTE PLUVIOMETRIQUE IMPACTS POTENTIELS D ILO SUR LES NAPPES DE LA PLAINE DES GALETS IMPACT SUR LES EAUX DE SURFACE PRELEVEMENTS EN RIVIERE INFILTRATIONS EN RIVIERE EVOLUTION DES DEBITS DE LA RIVIERE DES GALETS IMPACT SUR LES EAUX SOUTERRAINES PRELEVEMENTS EN NAPPE EVOLUTION DES NIVEAUX PIEZOMETRIQUES EVOLUTION DE LA SALINITE CONCLUSION

3 1. INTRODUCTION L île de la Réunion est globalement caractérisée par l abondance de ses ressources en eau grâce à une très forte pluviométrie. Ce constat doit néanmoins être nuancé à échelle des microrégions du fait d une grande variabilité spatiale et temporelle des précipitations. Le littoral ouest par exemple est concerné par un déficit chronique en eau qui semble s accentuer depuis les années En vue de favoriser le développement agricole et industriel de cette région, le Département de la Réunion (CG974) a lancé un projet de transfert des eaux d est en ouest. La solution retenue a consisté à réaliser des captages dans les rivières du cirque de Mafate (Bras de Sainte Suzanne et rivière des Galets) et du cirque de Salazie (rivière Fleurs Jaunes et rivière du Mât) et de les relier par un réseau de 30 Km de galeries souterraines. La première phase dite «phase Mafate» a été achevée en novembre 1999 et est depuis graduellement opérationnelle. Le présent rapport a pour objectif de rechercher d éventuels impacts au niveau de la ressource en eau souterraine de la plaine des Galets qui pourraient avoir été engendrés par les prélèvements en rivière dans le cadre d ILO. L alimentation moyenne de ces nappes, considérées comme stratégiques par le SDAGE district hydrographique de la Réunion, provient en effet à 60% du débit de la rivière des Galets (via des pertes par infiltration dans le lit de la rivière). Cette ressource est également soumise à des pressions anthropiques fortes alors que sa vulnérabilité est importante (en particulier vis-à-vis des intrusions salines). La méthodologie utilisée a consisté à réaliser dans un premier temps un bilan des facteurs naturels (précipitations, débits en rivière) ou anthropiques (prélèvements en rivière et en nappe) pouvant influencer le fonctionnement des hydro systèmes. Les données piézométriques, hydrométriques et de salinité disponibles dans le secteur d étude ont ensuite été traitées afin de détecter et d expliquer des tendances significatives liées à des modifications dans le fonctionnement des milieux naturels. 3

4 2. PRESENTATION DU SECTEUR D ETUDE 2.1. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE La Plaine des Galets représente le cône de déjection de la Rivière des Galets. Elle est globalement limitée par le plateau de Ste-Thérèse à l'est, la Rivière des Galets au Sud et par l'océan indien sur ses autres bordures. Les reconnaissances géophysiques et de nombreux forages qui ont été réalisés sur cette zone donnent les traits marquants suivants : la plaine est composée d'alluvions sur de très fortes épaisseurs (supérieures à 150 m par endroit). Des niveaux discontinus plus ou moins limoneux peuvent séparer des alluvions plus propres, le substratum de ces alluvions n'est reconnu qu'en bordure du plateau de Ste- Thérèse où il est composé de formations volcaniques. Le pendage de ce substratum est très important et il disparaît rapidement en profondeur, il existe au débouché de la Rivière des Galets une ancienne coulée boueuse, solidifiée imperméable dont le rôle sur les écoulements semble important (modification du sens des écoulements souterrains des nappes supérieures et moyennes de la rivière des Galets vers le Nord). L'ennoiement de cette coulée est mal connu. Elle disparaît au débouché de la Rivière des Galets et semble réapparaître à faible profondeur dans la zone du centre pénitencier et au Port Ouest d'après les derniers piézomètres réalisés. les forages ont mis en évidence jusqu'à trois nappes superposées séparées par des horizons semi perméables. Dans la région de la Possession et sur la bordure de la planèze Ste-Thérèse on ne rencontre qu'une nappe unique. Au droit de la Rivière des Galets, il peut exister localement des chenaux saturés, superposés d'extension limitée. Selon les étude de synthèse réalisées jusqu'à aujourd'hui (CNA BRL, BRGM, ARMINES), la Plaine des Galets apparaît comme un système complexe présentant par endroit une structure tri couche passant progressivement à un mono couche. La nappe supérieure de la Rivière des Galets Localisée dans l'axe de la Rivière des Galets, la nappe supérieure est exploitée par le puits de la Rivière des Galets. La piézométrie est élevée avec de forts gradients dans la partie amont, la rivière étant perchée au dessus de la nappe (entre 20 et 30 m). Cette nappe contribue à alimenter les niveaux sous-jacents (nappe moyenne) par drainance verticale. Bien identifiée par les ouvrages P4-A à l'amont (12057), P1-1 et P1-2 Stade (12171, 12172) jusqu'au P8 (12065) à l'aval, cette nappe semble se limiter un peu plus à l'aval, au droit de l'ancien pont CFR. Les sondages effectués dans le cadre des reconnaissances géologiques du futur pont de liaison St-Paul/Le Port révèlent en effet dans ce secteur, une modification locale 4

5 importante des gradients, témoignant d'une discontinuité de comportement hydrogéologique. Le forage P1-2A Sacré Cœur (12172) est l ouvrage de référence piézométrique pour cette nappe. La nappe moyenne de la Rivière des Galets D'extension comparable à l'amont à la nappe supérieure, la nappe moyenne se poursuit toutefois à l'aval et contribue à alimenter la nappe du Port proprement dite. Elle reçoit les apports de la nappe supérieure, des infiltrations directes de la Rivière des Galets, et contrairement à la nappe supérieure, l'impact de l'infiltration rapide des fortes pluies y est mis en évidence. Des phénomènes d échanges de flux d eau par drainance semblent exister entre ce système et la nappe inférieure et peuvent être localement modifiés sous l effet des exploitations par pompage. Cette nappe est exploitée par les 5 forages : Mounien, F2, F3, F4, F5. Le forage P2-B Sacré Cœur (12173-B) est l ouvrage de référence piézométrique pour cette nappe. La nappe inférieure Localisée dans l'axe de la Rivière des Galets cette nappe est profonde et n'est pas exploitée car saumâtre. Son alimentation est limitée (essentiellement au travers de l infiltration des précipitations) et ses variations piézométriques ne dépassent pas quelques dizaines de centimètres. Le forage P3 Sacré Cœur (12174) est l ouvrage de référence piézométrique pour cette nappe. La nappe libre Cette nappe résulte de l'infiltration des précipitations sur les formations basaltiques de Ste-Thérèse. Les eaux souterraines s'écoulent ensuite vers le Nord en direction du Port Est. Cette nappe est captée par le Forage Balthazar, le Puits Samy, le Puits Ravine à Marquet et le forage F6. Les observations piézométriques de cette nappe ne sont pas homogènes, car cet aquifère bénéficie également d'alimentation en provenance de la Ravine à Marquet. La nappe du Port La nappe du Port proprement dite correspond à ce qui était appelé antérieurement "nappe moyenne ou nappe moyenne et supérieure confondue". Cette nouvelle dénomination résulte des observations piézométriques qui font apparaître deux grands secteurs : un secteur triangulaire s'étendant du centre pénitencier, à la pointe des galets et jusqu'au Port Est, un autre allant du centre de traitement des ordures, au Port Ouest et comprenant l'embouchure de la rivière. 5

6 La première zone comprend une ou deux nappes superposées, en liaison plus ou moins importante et alimentées par les précipitations et par les nappes supérieure et moyenne de la Rivière des Galets. A l'est, la continuité s'effectue avec la nappe libre. Cette zone est exploitée par les Forages P11 P11bis. Le second secteur Ouest, plus complexe, formé également de nappes superposées, bénéficie des infiltrations de la Rivière des Galets à l'aval du pont de la RN1 et des infiltrations des précipitations. Le forage EDF et le Puits EDF exploitent cette ressource CONTEXTE HYDROLOGIQUE La rivière des Galets est l exutoire principal du cirque de Mafate. Son bassin versant a une superficie de 105,7 km² à la station hydrométrique de l Ilet Malidé. Depuis 1977, la rivière des Galets fait l objet de mesures régulières. En 1989, une station d enregistrement en continu a été installée au niveau du Cap Lebot, qui se trouve à l aval de la confluence avec le bras de Sainte-Suzanne. Cette station a été remplacée en 2002 par celle de l Ilet Malidé, légèrement plus à l aval, qui a été arrêtée en février Le débit de la rivière des Galets augmente de l amont du bassin versant jusqu au Cap Lebot. Ensuite, le débit de la rivière diminue à la faveur de trois zones d infiltration : le bief amont : il s étend du Cap Lebot à la prise du canal Lemarchand. Le débit maximum susceptible de s y infiltrer est de 0.07 m3/s et la loi d infiltration associée est : débit Cap Lebot x = débit infiltré 6

7 le bief intermédiaire : il s étend de la prise du canal Lemarchand au pont de la RN1. Le débit maximum susceptible de s y infiltrer est de 0.47 m3/s. le bief aval : il s étend du pont de la RN1 à l océan Indien. Le débit maximum susceptible de s y infiltrer est de 0.45 m3/s. Ces zones d infiltration alimentent la nappe de la rivière des Galets, la nappe de la partie aval de la rivière des Galets et la nappe du Port Est CONTEXTE PLUVIOMETRIQUE L analyse des précipitations porte sur deux stations du réseau Météo France : Le Port (altitude : 11 m) et Dos d Ane (altitude : 930 m). Ces stations ont servi de référence pour calculer l alimentation du modèle mathématique de gestion des nappes de la plaine des Galets (ARMINES 1995). En moyenne, les pluies enregistrées à la station de Dos d Ane sont deux fois plus importantes que celles de la station du Port, ce qui est la conséquence logique de l existence d un gradient altimétrique des précipitations à la Réunion. En cumul annuel, les cycles pluviométriques sont déficitaires depuis Ce déficit qui culmine en 2001 se résorbe progressivement jusqu en Les cycles 2002 et 2006 sont excédentaires en raison d épisodes pluvieux intenses et ponctuels d origine cyclonique ou non (cyclone Dina en 2002, cyclone Diwa en 2006, pluies du 17 au 19 février 2006). Ce déficit statistique est plus marqué en bordure côtière (-50% en moyenne) qu en altitude. 7

8 Ces constats restent valables dans l ensemble si l on s intéresse uniquement à la saison des pluies (été austral) qui correspond à la période de recharge des nappes de la plaine des Galets. Ces pluies d été représentent en moyenne 70% [36 ; 97] des précipitations annuelles. 8

9 3. IMPACTS POTENTIELS D ILO SUR LES NAPPES DE LA PLAINE DES GALETS 3.1. IMPACT SUR LES EAUX DE SURFACE PRELEVEMENTS EN RIVIERE Les prélèvements d eau dans la rivière de Galets ont été réalisés par des associations syndicales autorisées (ASA) via le canal Lemarchand et le canal à Marquet. Les débits d exploitation de ces canaux ont été suivis par L Office de l eau de 1975 à Ces chroniques ont permis de calculer un débit moyen d exploitation : - canal Lemarchand : 0.47 m3/s jusqu en novembre 1999 ; - canal Marquet : 0.22 m3/s jusqu en novembre L exploitation des prises ASA a été arrêtée en novembre 1999 pour le canal Lemarchand et en novembre 2006 pour le canal à Marquet. Les prises d eau de la phase Mafate du projet d irrigation du littoral Ouest (ILO) ont été mises en service en novembre Comme le montre la figure ci-dessous, le débit prélevé dans la rivière Galets, après janvier 2000, par les prises ILO et la prise du canal de la ravine à Marquet reste inférieur à celui prélevé avant janvier 2000 par les prises ASA (canaux Lemarchand et ravine à Marquet) à l exception des mois de novembre 2000, avril 2004, juillet et août 2005 où la valeur de 0.69 m3/s a été dépassée. 9

10 juil-06 oct RIVIERE DES GALETS - PRELEVEMENTS REALISE DE 1997 à oct-98 janv-99 avr-99 juil-99 oct-99 janv-00 avr-00 juil-00 oct-00 janv-01 avr-01 juil-01 oct-01 janv-02 avr-02 juil-02 oct-02 janv-03 avr-03 juil-03 oct-03 janv-04 avr-04 juil-04 oct-04 janv-05 avr-05 juil-05 oct-05 janv-06 avr-06 débits moyens journaliers ILO débits moyens journaliers ASA Débits moyens totaux (ILO+Marquet) juil-98 janv-98 avr-98 juil-97 oct-97 janv-97 avr-97 m3/s

11 INFILTRATIONS EN RIVIERE Compte tenu des lois d infiltrations définies par ARMINES et du suivi régulier des débits de la rivière des Galets réalisé par l Office de l eau depuis 1975, il est possible de calculer les infiltrations réelles vers les nappes souterraines jusqu en 2005 (scénario 1) et d estimer ces mêmes infiltrations théoriques en l absence des prélèvements du projet ILO (scénario 2). Les deux scénarios ont été réalisés à partir des données journalières de débit de la rivière des Galets disponibles sur les stations Cap Lebot jusqu'en novembre 2002 et Ilet Malidé de novembre 2002 à décembre Dans le scénario 1, les prises ASA ont pleinement fonctionnée jusqu en novembre 1999 puis à partir de janvier 2000, seule la prise du canal à Marquet a fonctionné en même temps que les prises ILO. Le scénario 2 simule les débits théoriques de la rivière des Galets en l absence du fonctionnement des prises ILO à partir de Pour cela, les débits prélevés aux prises ILO ont été ajoutés aux débits mesurés à la station Cap Lebot. Le calcul des infiltrations a été fait en considérant que les prises ASA auraient continué de fonctionner. De cette manière, les volumes réels infiltrés associés à la mise en service des prises ILO ont pu être comparés aux volumes théoriques infiltrés en l absence du projet ILO. Comme le montre la figure suivante et en comparaison avec le débit théorique infiltré en l absence du projet ILO, la mise en service des prises ILO associée à l arrêt du fonctionnement du canal Lemarchand a permis d augmenter l infiltration vers les nappes souterraines de la rivière des Galets de 2000 à Sur cette période, le volume supplémentaire infiltré est estimé à 12.3 millions de m3, ce qui représente un gain moyen annuel de 12 %. En juillet et en août 2005, les volumes prélevés au niveau des prises ILO sont les plus importants depuis leurs mises en service (respectivement 1.6 et 1.5 millions de m3). En comparaison avec le débit théorique infiltré en l absence du projet ILO, les prises ILO ont entraîné une diminution des infiltrations vers les nappes d eau souterraines de la rivière des Galets. La perte est estimé à 2 % soit un volume total de m3 réparti sur les mois de juillet et d août

12 SCENARIO REEL AVEC ILO débit infiltré bief amont (m3/s) débit infiltré bief intermédiaire (m3/s) débit infiltré bief aval (m3/s) DEBIT ANNUEL INFILTRE (m3) SCENARIO SANS ILO (avec prises Lemarchand et Marquet) débit infiltré bief amont (m3/s) débit infiltré bief intermédiaire (m3/s) débit infiltré bief aval (m3/s) DEBIT ANNUEL INFILTRE (m3) Gain en % Gain en m3/an Débit moyen infiltré avec ILO en m3/s Débit moyen infiltré sans ILO en m3/s 12

13 EVOLUTION DES DEBITS DE LA RIVIERE DES GALETS Les stations Cap Lebot et Ilet Malidé ont fonctionné respectivement de 1989 à 2002 et de 2002 à février L évolution des débits de la rivière des Galets peut être appréhendée à partir des données disponibles sur ces deux stations qui sont caractéristiques des débits de la rivière à l aval des deux prises ILO et en amont des ASA. RIVIERE DES GALETS - DEBITS JOURNALIERS A L'AVAL DES PRISES ILO 5 m3/s 4 3 MISE EN SERVICE DE LA PRISE ILO MAFATE 2 1 DEBIT D'ETIAGE AVANT ILO DEBIT D'ETIAGE APRES ILO 0 01/01/95 01/05/95 01/09/95 01/01/96 01/05/96 01/09/96 01/01/97 01/05/97 01/09/97 01/01/98 01/05/98 01/09/98 01/01/99 01/05/99 01/09/99 01/01/00 01/05/00 01/09/00 01/01/01 01/05/01 01/09/01 01/01/02 01/05/02 01/09/02 01/01/03 01/05/03 01/09/03 01/01/04 01/05/04 01/09/04 01/01/05 01/05/05 01/09/05 01/01/06 La chronique de données ci-dessus montre que les prélèvements initiés en août 1999 sur la prise Mafate ont entraîné une baisse du débit minimum d étiage. Proche de 0.75 m3/s avant ILO, il passe environ à 0.40 m3/s entre 1999 et 2001 puis à 0.5 m3/s entre 2002 et Les lois d infiltration appliquées au paragraphe précédent ont permis d estimer le débit à l aval des anciennes ASA pour les deux scénarios (scénario 1 : avec ILO ; scénario 2 : sans ILO). La figure ci-dessous illustre la différence entre les débits du scénario 1 moins ceux du scénarios 2. Elle montre que la mise en service des prises ILO, associée à la fermeture des prélèvements par les ASA, a entraîné une augmentation relative des débits de la rivière des Galets sur les cours intermédiaire et aval. Cependant, le tronçon situé entre les prises ILO et les anciennes ASA est affecté par des étiages plus forts qu avant la mise service d ILO. 13

14 Différence de débit dans la rivière des Galets entre le scénario 1 (avec ILO) et le scénario 2 (sans ILO) m3/s /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/ /01/ /05/ /09/2005 ILO 3.2. IMPACT SUR LES EAUX SOUTERRAINES PRELEVEMENTS EN NAPPE L exploitation de la ressource en eau souterraine de la plaine des Galets s appuie actuellement sur 14 ouvrages pour l eau potable communale et 1 forage pour l industrie. Pour les nappes de la rivière des Galets principalement concernées par les aménagements d ILO, les prélèvements se font au travers de 6 ouvrages (uniquement AEP) dont 5 (Mounien, F2, F3, F4, F5) exploitent majoritairement la nappe moyenne (et en partie la nappe inférieure et supérieure) et 1 puits qui est implanté dans la nappe supérieure (puits de la rivière des Galets). Le volume total pouvant être prélevé globalement sur les nappes a fait l objet de plusieurs études de définition basées ou non sur des modèles mathématiques. La fourchette des valeurs limites d exploitation varie de 302 l/s (ARMINES) à 425 l/s (BRGM). L Observatoire Réunionnais d l Eau a également proposé 346 l/s pour un cycle hydrologique sec et 385 l/s pour un cycle humide. Les volumes d exploitation AEP ont augmenté linéairement de 1989 à 1999 pour passer en débit fictif moyen de 208 l/s à 433 l/s. 14

15 A partir de 1999, l exploitation se stabilise autour de 415 l/s avec toutefois de fréquents dépassements de la limite BRGM lorsque l on examine les graphiques d évolution mensuelle des débits fictifs d exploitation. 15

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17 Pour le contexte des nappes de la rivière des Galets, l exploitation ouvrage par ouvrage de 1981 à 2004 montre 2 tendances (les données 2005 et 2006 ne sont pas disponibles au moment de la rédaction de ce rapport) : Une diminution des prélèvements sur les forages les plus sensibles à la salinisation : Mounien (à partir de 1994) et F2 (à partir de 1987). Une augmentation des prélèvements sur les autres ouvrages. 17

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20 Globalement, la pression d exploitation sur les nappes de la rivière des Galets suit celle observée pour l ensemble des nappes de la plaine des Galets à savoir une augmentation régulière de 1981 à 1999 suivie par une stabilisation jusqu en

21 EVOLUTION DES NIVEAUX PIEZOMETRIQUES Cette étude des évolutions piézométriques est axée sur le contexte des nappes de la rivière des Galets. Les paramètres suivants ont été analysés au niveau des ouvrages de référence : Evolution globale des niveaux piézométriques et états statistiques Gains piézométriques annuels en période de recharge Coefficients de tarissements annuels Tendances à la vidange à l échelle de plusieurs cycles hydrologiques A des fins de comparaison, ces analyses ont également été menées sur un piézomètre de référence (SP1) implanté dans la nappe de base de la plaine Saint Paul en rive gauche de la rivière des Galets. Cette nappe de base est déconnectée hydrauliquement des nappes de la rivière des Galets. Mais elle est suffisamment proche géographiquement pour considérer que l évolution relative de la recharge (au travers des précipitations, source unique d alimentation de la nappe de base) n est pas fondamentalement différente de celle de la plaine des Galets Globalement, au delà des différences de forme des signaux piézométriques (dues aux conditions d alimentation, à la nature et à la profondeur des aquifères), on peut observer une bonne analogie des évolutions piézométriques entre les 3 nappes de la rivière des Galets et entre celles-ci et la nappe de base à Saint Paul. 21

22 Toutes ces nappes connaissent une phase de vidange progressive entre 1994 et 2001 (année de sécheresse hydrologique de référence) qui amène les niveaux piézométriques vers les minima connus. Le cycle hydrologique 2002 (cyclone Dina) correspond à une phase de recharge exceptionnelle quelque soit les nappes considérées. Les niveaux piézométriques se rapprochent voire dépassent les maxima connus. Depuis 2002, les niveaux restent hauts (statistiquement supérieurs aux normales saisonnières) la nappe inférieure exceptée ou une tendance au tarissement ramènent les niveaux en dessous des normales à partir de Globalement, on n observe pas de rupture brutale dans l évolution des niveaux piézométriques ou une augmentation marquée du tarissement qui pourraient être imputable à ILO. Néanmoins, à partir de 2002, une diminution des amplitudes piézométriques annuelles est observée pour la nappe supérieure et dans une moindre mesure pour la nappe moyenne. Elle se matérialise à la fois par une diminution des remontées piézométriques sous l effet de la recharge et par une atténuation des phases de vidange (diminution des coefficients de tarissement). 22

23 Cette succession de recharges modestes est bien évidemment un phénomène défavorable d un point de vue ressource excepté si l on considère que les nappes sont rechargées à leur maximum. A partir d une analyse conjointe de l ensemble des signaux piézométriques disponibles, l hypothèse d une impossibilité hydrogéologique pour la nappe supérieure de dépasser un seuil piézométrique (+43 m NGR au P1-2A) peut être émise. La signification hydrodynamique de ce seuil et son éventuelle origine géologique reste floue (seuil hydraulique induit par l existence d une coulée boueuse en aval?). L effet de ce seuil se transmet naturellement à la nappe moyenne en raison de ses liens hydrauliques forts avec la nappe supérieure (drainance verticale) Un changement dans les capacités d infiltrations de la rivière des Galets est également proposé pour expliquer la diminution des recharges. Ce changement serait la conséquence d une modification ou d un déplacement des biefs d écoulements à partir de 2002 dans les zones d infiltrations (en particulier zone intermédiaire et aval). Cette diminution de l alimentation ne peut être imputable à ILO dans la mesure ou les données disponibles et les simulations réalisées dans le cadre de ce rapport ne montrent pas de réelle baisse du débit de la rivière arrivant au droit des zones d infiltrations et ce même en condition pluviométriques et hydrologiques globalement déficitaires. 23

24 La diminution de l intensité des phases de tarissements pour la nappe supérieure correspond à un comportement positif d un point de vue ressource puisqu il marque une plus grande capacité à conserver un stock d eau. Dans l hypothèse d un changement du régime d infiltration de la rivière, cette diminution du tarissement pourrait traduire une arrivée retardée et plus progressive des eaux depuis la surface (modification des modalités de transfert de l eau infiltrée vers les nappes). Ce comportement se transmettrait également à la nappe moyenne via les échanges de flux dus aux phénomènes de drainance verticale. Néanmoins, on n observe pas de décalages temporels significatifs des périodes de hautes et de basses eaux pour ces deux nappes. Enfin, le dernier fait piézométrique marquant est la différence de comportement à partir de 2002, entre la nappe de base de Saint Paul observée au SP1 et la nappe inférieure au P3. Ce phénomène traduit probablement des niveaux de recharge et des capacités de stockage différents entre les deux nappes EVOLUTION DE LA SALINITE Cette analyse est réalisée uniquement sur les forages exploitant les nappes de la rivière des Galets. Elle montre que la vulnérabilité à la salinisation de la nappe moyenne est importante parce que les échanges de flux avec la nappe inférieure saumâtre sont possibles en particulier dans les zones influencées par les pompages. Pour les ouvrages les plus sensibles, la salinisation a commencé antérieurement à ILO (1999 pour le forage Mounien et dés 1991 pour le forage F2) µs/cm F1 Mounien m g/l 300 Conductivité (µs/cm) Teneur en chlorure (mg/l)

25 µs/cm 1200 F2 Port mg/l 300 Conductivité (µs/cm) Teneur en chlorure (mg/l) Pour les forages F4 et F5, bien que les teneurs en chlorure restent en deçà de la norme de potabilité, la tendance est à l augmentation dés µs/cm 1200 F4 Port mg/l 300 Conductivité (µs/cm) Teneur en chlorure (mg/l)

26 µs/cm 1200 F5 Port mg/l 300 Conductivité (µs/cm) Teneur en chlorure (mg/l) Pour le puits de la rivière des Galets et le forage F3, on ne note pas d augmentation significatives de la salinité. µs/cm 1200 puits rivière des galets mg/l Conductivité (µs/cm) Teneur en chlorure (mg/l)

27 µs/cm 1200 F3 Port mg/l 150 Conductivité (µs/cm) Teneur en chlorure (mg/l) Dés lors que les augmentations de salinité se sont mises en place avant ILO, elles ne peuvent être imputables qu à une fragilité naturelle des aquifères et/ou à des régimes de pompage localement inadaptés, l ensemble conduisant à une forme de surexploitation de la ressource. Il apparaît clairement que la limite haute de prélèvement fixée par le BRGM qui guide les pompages actuels ne permet pas une exploitation durable des nappes de la rivière des Galets. 4. CONCLUSION En terme de pluviométrie, les cycles sont globalement déficitaires depuis Ce déficit qui culmine en 2001 se résorbe progressivement jusqu en Les cycles 2002 et 2006 sont excédentaires en raison d épisodes pluvieux intenses et ponctuels d origine cyclonique ou non (cyclone Dina en 2002, tempête tropicale Diwa en 2006, pluies du 17 au 19 février 2006). Ces constats restent valables dans l ensemble si l on s intéresse uniquement à la saison des pluies (été austral) qui correspond à la période de recharge des nappes de la plaine des Galets. En terme de prélèvements en rivière, le débit capté dans la rivière des Galets, après janvier 2000, par les prises ILO et la prise du canal à Marquet reste inférieur à celui prélevé avant janvier 2000 par les prises ASA (canaux Lemarchand et Marquet) à l exception des mois de novembre 2000, avril 2004, juillet et août 2005 La mise en service des prises ILO associée à l arrêt du fonctionnement du canal Lemarchand a permis d augmenter l infiltration vers les nappes souterraines de la rivière des Galets de 2000 à Sur cette période, le volume supplémentaire infiltré est estimé à 12.3 millions de m3, ce qui représente un gain moyen annuel de 12 %. Pour l année 2005, la situation est inverse avec une diminution de infiltrations estimée à -2% (soit m3). Cette diminution calculée à l échelle de l année est consécutive à une forte augmentation des prélèvements en juillet et août

28 En terme de prélèvements en nappe, les volumes d exploitation ont augmenté linéairement de 1989 à 1999 pour passer en débit fictif moyen de 208 l/s à 433 l/s. A partir de 1999, l exploitation se stabilise autour de 415 l/s avec toutefois de fréquents dépassements de la limite BRGM. En terme d évolution piézométrique, on n observe pas de diminution brutale de niveaux dans les chroniques disponibles ou une augmentation marquée du tarissement qui pourraient être imputable à ILO. Néanmoins, à partir de 2002, une diminution des amplitudes piézométriques annuelles est observée pour la nappe supérieure et dans une moindre mesure pour la nappe moyenne. Elle se matérialise à la fois par une diminution des remontées piézométriques sous l effet de la recharge et par une atténuation des phases de vidange En l absence d une diminution significative des débits disponibles dans les aires d infiltration de la rivière des Galets, un changement dans le régime d infiltration est principalement proposé pour expliquer cette diminution des amplitudes piézomètrique. Ce changement serait la conséquence d une modification ou d un déplacement des biefs d écoulements à partir de 2002 dans les aires d infiltrations. Une deuxième hypothèse serait que la nappe supérieure a atteint sa capacité maximale de stockage. En terme de salinité, les tendances à l augmentation constatées sur les ouvrages AEP exploitant les nappes de la rivière des Galets ont débuté antérieurement à ILO. Elles ne peuvent être imputables qu à une fragilité naturelle des aquifères et/ou à des régimes de pompage localement inadaptés, l ensemble conduisant à une forme de surexploitation de la ressource. Il apparaît clairement que la limite haute de prélèvement fixée par le BRGM qui guide les pompages actuels ne permet pas une exploitation durable des nappes de la rivière des Galets. BIBLIOGRAPHIE Observatoire Réunionnais de l Eau ; Suivi piézométrique des aquifères de la plaine des Galets. Observatoire Réunionnais de l Eau Décembre 1999 ; Modèle mathématique de l aquifère inférieur de la plaine des Galets, Etat des connaissances, Analyse du modèle. Observatoire Réunionnais de l Eau Octobre 1998 ; Etude de l infiltration de la partie aval de la rivière des Galets. BRGM Octobre 1997 ; Suivi quantitatif et qualitatif des aquifères de la plaine des Galets. ARMINES Décembre 1995 ; Actualisation du modèle mathématique du système aquifère de la plaine des Galets. 28

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