Collections Statistiques N 195 Série S : Statistiques Sociales. - Par - La Direction technique chargée des statistiques sociales et des revenus

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1 Collections Statistiques N 195 Série S : Statistiques Sociales ENQUÊTE SUR LES DÉPENSES DE CONSOMMATION ET LE NIVEAU DE VIE DES MÉNAGES 2011 Dépenses des ménages en alimentation et boissons en Par - La Direction technique chargée des statistiques sociales et des revenus Office National des Statistiques - novembre 2015

2 «COLLECTIONS STATISTIQUES» est une publication d informations et d analyses statistiques éditée par l Office National des Statistiques, sis 8 & 10 Rue des Moussebiline - ALGER - Office National des Statistiques - ALGER - Dépenses de consommation des ménages en 2011 / Office National des Statistiques. - Alger : O.N.S., p.: Tabl., Graph.; (21 x 29,7 cm), - (Coll. Statist., n 183 : Série S) ISSN : ISBN : Dépôt Légal : Collections Statistiques N 195 Série S : Statistiques Sociales Dépenses de consommation des ménages en 2011 Dépenses des ménages en alimentation et boissons en 2011 Directeur de la Publication : Mounir Khaled BERRAH Administration : DPDDI / ONS 8 & 10 Rue des Moussebiline - ALGER - Montage et Impression : Les Ateliers de l imprimerie de l O.N.S. 8 & 10 Rue des Moussebiline - Alger Courriel : ons@ons.dz stat@ons.dz Tél/ Fax : Diffusion D.P.D.D.I. / O.N.S. ISSN ISBN : Dépôt Légal :

3 SOMMAIRE Page Introduction 03 Objectifs de l enquête I- Dépense alimentaire annuelle globale Dépense globale et dispersion Dépense globale et évolution Dépense globale et quintiles Dépense globale et sous-groupes de produits 11 a- Selon la dispersion 11 b- Selon les quintiles 13 II- Dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage Dépense mensuelle moyenne par ménage et dispersion Dépense mensuelle moyenne par ménage et quintiles Dépense mensuelle moyenne par ménage et taille du ménage Dépense mensuelle moyenne par ménage et nombre d occupés dans le 20 ménage 5- Dépense mensuelle moyenne par ménage et type de construction Dépense mensuelle moyenne par ménage et statut d occupation du 22 logement 7- Dépense mensuelle moyenne par ménage et sous-groupes de produits 23 c- Selon la dispersion 23 d- Selon les quintiles 24 III- Dépense alimentaire annuelle moyenne par tête Dépense annuelle moyenne par tête et dispersion Dépense annuelle moyenne par tête et quintiles Dépense annuelle moyenne par tête et taille du ménage 27 1

4 4- Dépense annuelle moyenne par tête et nombre d occupés dans le 30 ménage 5- Dépense annuelle moyenne par tête et type de construction Dépense annuelle moyenne par tête et statut d occupation du logement Dépense annuelle moyenne par tête et sous-groupes de produits 31 a - Selon la dispersion 31 b - Selon les quintiles 32 IV- Dépense alimentaire selon les sous-groupes de produits Produits céréaliers Viande 36 a- Viande de mouton 38 b- Viande de bœuf 40 c- Volaille, gibier et œufs Lait et produits laitiers Légumes frais Huiles et graisses Autres dépenses alimentaires 52 Annexe 1 : Tableaux statistiques 54 Annexe 2 : Dépense annuelle par produit selon la dispersion 56 Annexe 3 : Dépense annuelle par produit selon les quintiles

5 INTRODUCTION L information sur la consommation des ménages est presque exclusivement issue des enquêtes auprès des ménages si l on ne tient pas compte des estimations globales à l occasion de la confection du compte «revenus-dépenses» des ménages par les services de la Comptabilité Nationale. Les enquêtes sur les dépenses de consommation des ménages sont menées toutes les 10 années et sont parmi les plus importantes que mène l ONS au regard de leurs objectifs et de la particularité des données collectées. Quatre (4) grandes enquêtes de ce genre ont été menées depuis l indépendance de l Algérie (1966/1967, 1979/1980, 1988/1989, 2000/2001). En 2011, les informations recueillies viennent à point nommé pour redéfinir le profil du consommateur algérien et saisir les nouvelles structures de dépenses de consommation eu égard aux mutations très profondes du paysage économique et social de l Algérie durant la dernière décennie. On a, en effet, enregistré l apparition d importants phénomènes tels que la libéralisation des prix et l ouverture du commerce extérieur. Par ailleurs, les modèles et les habitudes de consommation ont totalement changé avec les nouveaux instruments de financement des achats (banques, facilités de paiement, etc ) et l arrivée de nouveaux produits (biens et services) sur le marché, notamment ceux issus des TIC. Cependant, la présente enquête se distingue des précédentes par l intégration de plusieurs volets liés au niveau de vie des ménages pour répondre à la forte demande dans ce domaine et permettre la mesure d indicateurs de bien-être. OBJECTIFS DE L ENQUETE L enquête sur les dépenses de consommation et le niveau de vie des ménages revêt une importance particulière en matière de données statistiques nécessaires à une estimation des dépenses de consommation et des revenus des ménages, particulièrement dans le contexte socioéconomique actuel. C est une enquête multidimensionnelle qui a été réalisée afin d estimer les dépenses de consommation des ménages pour l année d enquête et d établir des indicateurs couvrant les différents aspects des conditions de vie des ménages. A cet égard, les objectifs essentiels visés par cette opération statistique étaient les suivants : 3

6 1. Sur le plan de la consommation : a- Dépenses : Fournir une pondération plus récente des différents biens et services entrant dans le panier de la ménagère. Cela permettra de calculer l indice des prix à la consommation. Fournir une estimation de l agrégat consommation finale des ménages pour les besoins de la comptabilité nationale. Evaluer les disparités dans les dépenses de consommation entre les différentes couches de la population et les diverses dispersions du pays. Evaluer la part de chaque type de dépense dans les dépenses totales. b- Consommation : Connaître les principaux produits de consommation des ménages algériens. Connaître le comportement alimentaire des ménages algériens par l estimation de la quantité alimentaire moyenne des différents produits. Estimer la part de l autoconsommation dans les ménages, en particulier l autoconsommation alimentaire. 2. Sur le plan des conditions de vie : Cette partie de l enquête permet de fournir des données de base permettant de mener des analyses et des études sur certains aspects des conditions de vie de la population, notamment : Disposer des informations actualisées sur l environnement du ménage, sur les caractéristiques démographiques des membres du ménage, sur l état du parc logement et les conditions d habitation (moyens d accession à la propriété, loyers, etc.) pour apprécier le niveau de confort des ménages. Estimer le taux d équipement des ménages pour différents biens durables. Lier l activité économique des ménages aux aspects dépenses. Caractériser la population à travers sa situation vis-à-vis de l éducation et de la santé. Mesurer le taux d alphabétisation et de scolarité de la population. Evaluer l état de santé de la population et identifier la population couverte par la sécurité sociale. Mesurer l accès aux principaux services sociaux (éducation, santé, lieux de loisirs, etc ) Calculer un seuil de pauvreté et identifier les populations démunies à travers un profil de pauvreté. Fournir des données pour l analyse des politiques sociales. 4

7 3. Sur le plan des revenus : Identifier les différentes sources de revenus des ménages à travers les revenus salariaux, bénéfices des employeurs et indépendants, transferts sociaux, les revenus du patrimoine, les prêts et emprunts. Avoir une estimation des différents composants des revenus des ménages. Cette publication vise à donner une photographie socioéconomique de la dépense de consommation des produits alimentaires par les ménages en Algérie pour l année Les principaux résultats de l enquête selon les grands sous-groupes de produits (dépense annuelle globale et dépense moyenne par ménage et par tête) y seront présentés à travers différentes variables par dispersion et selon les différentes couches sociales. En annexe, la dépense alimentaire annuelle globale est donnée avec un détail plus fin (pour chaque produit recensé dans la nomenclature des biens et services). 5

8 L alimentation, qui demeure un besoin vital pour l être humain, est l un des premiers postes de dépensess des ménages algériens. La dépense alimentaire est l un des éléments clés dans l évaluation du niveau de vie des ménages, car plus le niveau de vie s améliore, plus la satisfaction des besoins alimentaires est réalisée. Les résultats de l enquête consommation réalisée en 2011 sont illustrés dans ce qui suit : I- DEPENSE ALIMENTAIRE ANNUELLE GLOBALE 1- Dépense globale et dispersion : La satisfaction des besoins alimentaires des ménages algériens a engendré une dépense annuellee de l ordre de milliards de dinars en Cette dépense a fortement augmenté depuis l an 2000 et enregistre un coefficient multiplicateur de 2,7. Selon le milieu de résidence, les dépenses alimentaires annuelles globales ont presque triplé en milieu urbain, passant de 449 milliards de dinars en 2000 à milliards de dinars en En milieu rural, l augmentation a étéé légèrement moins forte avec un coefficient multiplicateur de 2,5 soit 594 milliards de dinars en 2011 contre 234 milliards de dinars en Tableau01 : Evolution de la dépense alimentairee annuelle par dispersion entre 2000 et 2011 Année Dispersion Urbain Rural Total En millions de DA Coefficient Valeur % 65,7 34,3 100 Valeur % 68,3 31,7 100 Multiplicateur 2,9 2,5 2,7 Graphe n 1: Evolution de la dépense alimentaire annuelle selon la dispersion entre 2000 et x 2,7 x 2,9 x 2,5 Urbain Rural National 6

9 2- Dépense globale et évolution : Globalement, la part budgétaire des dépenses alimentaires par rapport aux dépenses de consommation a baissé, passant de 44,6 % en 2000 à 41,8 % en Cette baisse est aussi présente en milieu urbain soit 45,1% en 2000 et 40,1 % en 2011 contrairement au milieu rural dont la part allouée à l alimentaire connaît une hausse passant de 43,7% en 2000 à 45,9% en Tableau02 : Part (en %) de la dépense alimentaire annuelle dans la dépense annuelle globale de consommation en 2000 et 2011 selon la dispersion Année Dispersion Urbain 45,1 40,1 Rural 43,7 45,9 Total 44,6 41,8 3- Dépense globale et quintiles : Quel que soit le niveau de vie des ménages, la part des dépenses alimentaires annuelles est toujours supérieure dans le milieu urbain. Notons que plus le niveau de vie augmente, plus l écart entre les dépenses s élargit en faveur du milieu urbain, le rapport «urbain/rural» passe de 1,2 pour le premier quintile jusqu à 3,2 pour le 5ème quintile. Tableau03 : Répartition et structure de la dépense alimentaire annuelle par dispersion selon les quintiles en 2011 En millions de DA Dispersion Urbain Rural Total Quintiles Valeur % Valeur % Valeur % Rapport U/R Q , , ,2 Q , , ,4 Q , , ,1 Q , , ,5 Q , , ,2 Total , , ,2 Par ailleurs, plus le niveau de vie s améliore, plus la dépense alimentaire augmente. Cette dépense représente 10,8% pour les 20% de la population la plus défavorisée au niveau national et triple quasiment pour les 20 % de la population la plus aisée (31,4%). Par dispersion, l augmentation est plus appréciable au niveau urbain dont la part passe de 8,6% pour la population la plus défavorisée à 35,0% pour la population la plus aisée tandis qu en milieu rural, 7

10 la répartition des dépenses alimentaires est plus homogène : 15,6% pour le premier quintile et 23,8% pour le dernier. Tableau04 : Structure (en %) de la dépense alimentaire annuelle par quintile selon la dispersion en Dispersion Quintiles Q 1 Q 2 Q 3 Q 4 Q 5 Total Urbain 8,6 13,3 18,7 24,4 35,0 100 Rural Total 15,6 10,8 20,3 15,5 19,2 18,9 21,2 23,4 23,8 31, Graphe n 2: Structure (%) de la dépense alimentaire nationale par quintiles en 2011 Q 1 10,9% Q 5 31,3% Q 2 15,5% 23,3% Q 4 19,0% Q 3 Comparativement à l an 2000, cette structure a sensiblement changé au profit des populations des ménages de couche modeste et moyenne. Ainsi, les quatre premiers quintiles enregistrent une légère augmentation de leur part au détriment des 20% de la population la plus aisée dont la part en dépensess alimentaires passe de 37,5% en 2000 à 31,4% en

11 Tableau05 : Evolution de la dépense alimentaire annuelle par quintile entre 2000 et 2011 En millions de DA Année Coefficient Quintiles Valeur En % Valeur En % multiplicateur Q , ,8 3,2 Q , ,5 3,2 Q , ,9 3,0 Q , ,4 2,9 Q , ,4 2,3 Total ,7 Graphe n 3: Coefficients multiplicateurs de la dépense alimentaire globale selon les quintiles entre 2000 et ,4 3,2 3,2 3,2 3 2,8 3,0 2,9 2,6 2,4 2,3 2,2 2 Q 1 Q 2 Q 3 Q 4 Q 5 L alimentation dans son ensemble (c est-à-dire l alimentation à domicile, mais aussi les repas pris à l extérieur et l autoconsommation) reste, en 2011, l un des principaux postes de dépense des ménages algériens avec 41,8% au niveau national, soit 40,1% en milieu urbain et 45,9% en milieu rural. Le poids de l alimentation est d autant plus élevé quand le niveau de vie des ménages est bas quel que soit le milieu de résidence. Les ménages les moins aisés correspondant au premier quintile consacrent 53,7 % de leur budget à l alimentation au niveau national, soit 51,6% en milieu urbain et 56,3% en milieu rural. La population la plus riche de son côté en consacre 32,3% au niveau national, soit 31,8% dans l urbain et 33,8% dans le rural. Notons aussi que ces parts budgétaires sont toujours supérieures en milieu rural. 9

12 Tableau06 : Part de la dépense alimentaire annuelle dans la dépense annuellee totale par quintile et dispersion en 2011 Dispersion Urbain Quintiles Q1 51,6 Q2 49,8 Q3 46,7 Rural Total 56,3 53,7 54,1 51,5 50,4 47,8 Q4 43,7 47,8 44,8 Q5 31,8 33,8 32,3 Total 40,1 45,9 41,8 Entre 2000 et 2011, la part budgétaire réservée à l alimentationn a baissé de 2,8 points au niveau national. Cette baisse peut être largement imputée au dernierr quintile qui enregistree un écart de 6,5 points par rapport aux quintiles 3 et 4 dont l écart est moins important. Une très légère augmentation de cettee part est enregistrée chez les populations les plus défavoriséess soit 0,6 point pour le premier quintile et 0,5 point pour le second. Tableau07 : Evolution de la part de la dépense annuelle alimentaire dans la dépense annuelle totale selon les quintiles entre 2000 et 2011 Quintiles Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Total Part ,1 51,0 49,6 45,9 38,8 44,6 Part ,7 51,55 47,8 44,8 32,33 41,8 Ecart +0,6 +0,5-1,8-1,1-6,5-2,8 Graphe n 4: Evolution de la part de la dépense alimentaire dans la dépense totale selon les quintiles entre 2000 et 2011 Part 2000 Part ,0 +0,6-1,6-1,3-6,7-2,8 Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Total 10

13 4- Dépense globale et sous-groupes de produits : a- Selon la dispersion : Les produits céréaliers occupent la première place dans le budget alimentaire des ménages algériens (17,5% de la dépense alimentaire totale) directement suivis par les légumes frais (13,4%) et la viande rouge (13,3%). Les produits laitiers et la viande blanche viennent en 3 ème position (8,4% et 8,3% respectivement). Avec une part estimée à 7,6%, la rubrique «autres dépenses alimentaires» qui regroupe les dépenses alimentaires de cérémonie ainsi que les dépenses à l extérieur occupe la quatrième place qu elle partage avec les «huiles et graisses» dont la part est de 7,1%. 5,1% des dépenses alimentaires les plus importantes sont allouées aux fruits frais. La hiérarchie entre les produits alimentaires est la même selon le milieu de résidence mais avec des proportions différentes. Pour les produits céréaliers, la part budgétaire est d environ 20% dans le rural contre 16,3% dans l urbain. La part des viandes rouge et blanche est plus élevée en milieu urbain avec 22,5% contre 19,6% en milieu rural. La part consacrée à l acquisition de lait et de produits laitiers est légèrement plus élevée en milieu urbain tandis que la consommation d «huiles et graisses» est sensiblement plus élevée en milieu rural. Il est à noter que pour ces deux derniers produits, l autoconsommation qui est incluse dans la consommation des ménages représente une part importante dans la consommation des ménages ruraux. 11

14 Tableau08 : Répartition et structure de la dépense alimentaire annuelle globale par sous-groupes de produits et dispersion En millions de DA Dispersion Urbain Rural Total Sous-groupe de produits Valeur % Valeur % Valeur Produits céréaliers Viande rouge Volaille, lapin, gibier et œufs Poissons Lait et produits laitiers Huiles et graisses Légumes frais ,3 13, 8 8,7 1,5 8,7 6,7 13, ,9 12,2 7,4 1,1 7,8 7,9 13, Légumes secs et en conserve Fruits frais Fruits secs Sucres et produits sucrés Café, thé et stimulantss Boissons non alcoolisées Epices. sel et condiments Autres dépenses alimentaires Total ,33 5,4 1,8 4,0 3,1 4, ,5 4,4 2,2 4,0 3,7 2, , , , , % 17,5 13,3 8,3 1,4 8,4 7,1 13,4 3,3 5,1 1,9 4,0 3,3 3,7 1,7 7,6 100 Graphe n 5: Structure de la dépense alimentaire annuelle selon les sous-groupes de produits Produits céréaliers 17,5% Viande rouge 13,3% Autres produits dépenses alimentaires 22,9% Sucres et produits sucrés 4,0% Volaille, lapin, gibier et œufs 8,3% Fruits frais 5, 1% Légumes frais 13,4% Huiles et graisses 7,1% Lait et produits laitiers 8,4% b- Selon les quintiles : 12

15 Près du quart soit 23% des dépenses sont consacrés à l achat de tous types de viandes (bœuf, mouton, volaille, poisson ), 17% à l achat de céréales et 13,4% à l achat de légumes frais. Il est à noter que l importance de ces produits en valeur est liée à l importance en quantités consommées pour les produits céréaliers et les légumes frais tandis que pour la viande, elle est due au prix très élevé de ce produit. En termes absolus, 327 milliards de DA sont déboursés en 2011 pour l achat de produits céréaliers, 249 milliards de DA sont destinés à l acquisition de viande rouge et 251 milliards de DA à l achat de légumes frais. Le lait et les produits laitiers absorbent 158 milliards de DA alors que 156 milliards de DA du budget des ménages sont destinés à l achat de viande blanche. Par quintile, plus le niveau de vie augmente, plus la dépense consacrée à l achat des différents produits alimentaires est plus grande : 202 milliards de DA sont dépensés par le premier quintile pour l acquisition de ces biens alimentaires : près de 46 milliards pour les produits céréaliers, 30 milliards pour les légumes frais, 22 milliards pour la viande rouge et 14 milliards pour la viande blanche. 18 milliards de DA sont destinés à la consommation de lait et de ses dérivés et 15 milliards de DA à l achat d huiles et graisses. Le dernier quintile enregistre des sommes beaucoup plus élevées : les produits céréaliers absorbent 84 milliards de DA, la viande rouge près de 90 milliards de DA et les légumes frais 69 milliards de DA. La répartition de cette dépense selon les quintiles est présentée dans le tableau ci-après : 13

16 Tableau09: Répartition de la dépense alimentaire annuelle globale par sous-groupes de produits et quintile En millions de DA Sous-groupe de produits Quintile Total Produits céréaliers Viande rouge Volaille, lapin, gibier et œufs Poisson Lait et produits laitiers Huiles et graisses Légumes frais Légumes secs et en conserve Fruits frais Fruits secs Sucres et produits sucrés Café, thé et stimulants Boissons non alcoolisées Epices, sel et condiments Autres dépenses alimentaires Total La structure des dépenses alimentaires selon les quintiles illustre plus clairement les inégalités en matière de dépenses entre les différentes couches sociales. Le dernier quintile absorbe 31,4% de la dépense globale tandis que le premier n en consomme que 10,8%. Par sous-groupe de produits, l écart est plus important pour certains produits et moins pour d autres: la part de la dépense nationale destinée à l achat de produits céréaliers et des légumes frais représente le double chez les populations les plus favorisées par rapport aux plus défavorisées, elle triple pour la viande blanche et les fruits secs, quadruple pour la viande rouge et sextuple pour le poisson. Tableau10: Structure (%) de la dépense annuelle alimentaire globale par quintile selon les sous-groupes de produits 14

17 Sous-groupe de produits 1 Quintile Total Rapport 5 e Q/1 e Q Produits céréaliers 13,9 17,8 20,1 22,5 25, ,8 Viande rouge 8,9 13,6 17,8 23,7 36, ,0 Volaille, lapin, gibier et œufs 9,0 14,7 18,9 24,6 32, ,6 Poisson 6,0 12,2 17,6 24,6 39, ,6 Lait et produits laitiers 11,5 16,8 19,8 23,2 28, ,5 Huiles et graisses 11,7 16,3 20,0 23,2 28, ,5 Légumes frais 12,1 17,1 20,0 23,3 27, ,3 Légumes secs et en conserve 13,9 17,5 20,6 22,5 25, ,8 Fruits frais 7,4 13,1 18,3 24,3 36, ,0 Fruits secs 9,6 15,6 18,5 23,0 33, ,4 Sucres et produits sucrés 12,1 16,0 19,3 23,3 29, ,4 Café, thé et stimulants 14,9 18,2 19,9 21,9 25, ,7 Boissons nonn alcoolisées 7,6 13,5 18,1 25,1 35, ,7 Epices, sel et condiments 13,5 17,3 19,3 23,1 26, ,0 Autres dépenses alimentaires 5,6 10,2 13,5 23,3 47, ,4 Total 10,8 15,5 18,9 23,4 31, ,9 Graphe n 6: Part de la dépense des principaux groupes de produits selon les quintiles Q1 Q2 Q3 39,6 Q4 Q5 35,9 32,8 25,6 22,5 23,8 24,6 24,8 23,2 28,8 23,2 28,8 27,5 23,4 20,1 17,9 13,9 17,8 13,6 8,9 18,8 14,8 9,0 6,0 12,3 17,4 16,6 11,5 19,9 20,0 16,4 11,6 12,1 20,0 17,1 Produits céréaliers Viande rouge Volaille, lapin, gibier et œufs Poisson Lait et produits laitiers Huiles et graisses Légumes frais 15

18 Par contre, la structure des dépenses alimentaires selon les sous-groupes de produits montre une répartition plutôt homogène pour tous les quintiles. La part des céréales demeure la plus importante et occupe la première place dans tous les quintiles sauf pour le dernier. Elle est de 22,5% dans le premier et ne représente que 14,3% dans le dernier quintile. Ceci est du à la part consacrée aux produits plus chers tels que la viande -et plus spécialement la viande rouge et le poisson- dont les parts passent respectivement de 11% et 0,8% dans le premier quintile à 15,2% et 1,8% dans le dernier. La part des légumes frais, du café, du sucre et des produits laitiers est plus importante dans les quintiles inférieurs tandis que la part de la viande blanche, des fruits frais, des boissons non alcoolisées et des autres produits alimentaires (dépenses de cérémonie, dépenses de restauration ) est plus élevée pour les quintiles supérieurs. Tableau11: Structure (%) de la dépense annuelle alimentaire globale par sous-groupes de produits selon les quintiles Sous-groupe de produits Quintile Total Produits céréaliers 22,5 20,0 18,6 16,8 14,3 17,5 Viande rouge 11,0 11,6 12,5 13,5 15,2 13,3 Volaille, lapin, gibier et œufs 6,9 7,9 8,3 8,8 8,7 8,3 Poisson 0,8 1,1 1,3 1,5 1,8 1,4 Lait et produits laitiers 9,0 9,1 8,8 8,4 7,7 8,4 Huiles et graisses 7,7 7,5 7,6 7,1 6,5 7,1 Légumes frais 15,0 14,7 14,1 13,3 11,7 13,4 Légumes secs et en conserve 4,3 3,8 3,6 3,2 2,7 3,3 Fruits frais 3,5 4,3 4,9 5,3 5,9 5,1 Fruits secs 1,7 1,9 1,9 1,9 2,0 1,9 Sucres et produits sucrés 4,5 4,1 4,1 4,0 3,7 4,0 Café, thé et stimulants 4,5 3,8 3,4 3,1 2,6 3,3 Boissons non alcoolisées 2,6 3,2 3,6 4,0 4,2 3,7 Epices, sel et condiments 2,1 1,9 1,7 1,7 1,4 1,7 Autres dépenses alimentaires 4,0 5,0 5,5 7,6 11,4 7,6 Total

19 II- DEPENSE ALIMENTAIRE MENSUELLE MOYENNE PAR MENAGE 1- Dépense mensuelle moyenne et dispersion : En 2011, la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage est estimée à DA au niveau national, soit le double par rapport à l an L écart entree les dépenses selon le milieu de résidence est quasiment nul en 2011, cela est dû à l appréciable évolution qu a connue le milieu rural qui enregistre un coefficient multiplicateur de 2,3 par rapport à l an 2000 contre 1,9 pour le milieu urbain. Tableau12: Evolution de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage entre 2000 et 2011 Année Coefficient Dispersion Valeur % Valeur % Multiplicateur Urbain , ,00 1,9 Rural , ,99 2,3 Total ,0 Graphe n 7: Evolution de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage entre 2000 et 2011 Urbain Rural ,9 +2,3 +2, Urbain Rural Total 2- Dépense mensuelle moyenne et quintiles : La dépense alimentaire mensuelle moyenne suit une fonction croissante selon les quintiles : plus on s éloigne des quintiles défavorisés plus la dépense moyenne des ménages croît, et ceci est vérifié au niveau national ainsi que pour chaque dispersion. Ce n est qu à partir du 4 ème quintile que la dépense alimentaire moyenne nationale par ménage est dépassée que ce soit au niveau national ou par milieu de résidence. Notons que quelque soit la classe de population, la dépense mensuelle moyenne est toujours supérieure en milieu rural. 17

20 Tableau13 : Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon les quintiles et la dispersion Dispersion Urbain Rural Total Quintiles Valeur Rapport * Valeur Rapport Valeur Rapport Q , , ,8 Q , , ,2 Q , , ,0 Q , , ,5 Q , , ,8 Total *Rapport à la moyenne nationale de chaque dispersion Après une décennie, la dépense alimentaire moyenne mensuelle a pratiquement doublé au niveau de toutes les classes sociales et de manière plus importante au niveau des populations les plus défavorisées excepté pour la population la plus aisée dont la dépense alimentaire a évolué avec une moindre intensité passant de DA en 2000 à DA en Tableau14 : Evolution de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon les quintiles entre 2000 et 2011 Année Coefficient multiplicateur Quintile Valeur Rapport * Valeur Rapport Q , ,8 2,4 Q , ,2 2,3 Q , ,0 2,2 Q , ,5 2,2 Q , ,8 1,7 Total ,0 *Rapport à la moyenne nationale 18

21 Graphe n 8: Evolution de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage entre 2000 et ,4 2,3 2,2 2,2 1,7 2, Q 1 Q 2 Q 3 Q 4 Q 5 Total 3- Dépense mensuelle moyenne et taille du ménage : La dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage augmente avec la taille du ménage : elle passe de DA pour un ménage composé de moins de 3 personnes à DA pour les ménages composés de 9 personnes et plus. Notons que cette augmentation est quasi identique selon le milieu de résidence. Tableau15 : Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne selon la taille du ménage et la dispersion Dispersion Taille Urbain Rural Total 1-2 personnes personnes personnes personnes personnes et plus Total

22 Graphe n 9: Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne selon la taille du ménage et la dispersion Urbain Rural pers 3-4 pers 5-6 pers 7-8 pers 9 pers et + Total 4- Dépense mensuelle moyenne et nombre d occupés dans le ménage : La dépense alimentaire moyenne par ménage est aussi fortement liée au nombre d occupés puisqu elle s accroît avec l augmentation de personnes actives dans le ménage. Pourtant, ce n est qu avec 2 occupés et plus que la situation du ménage s améliore et dépasse la moyenne nationale que ce soit au niveau régional ou national. Notons que la dépense moyenne des ménages ruraux est inférieure à cellee des ménages urbains sauf quand le nombre d occupés dans le ménages est de trois ou plus. Tableau16 : Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon le nombre d occupés et la dispersion Dispersion Nombre d occupés Urbain Rural Total Aucun occupé occupé occupés occupés et plus Total Graphe n 10: Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon le nombre d'occupés et la dispersion Urbain Rural Aucun occupé 1 occupé 2 occupés 3 occupés et + Total 20

23 5- Dépense mensuelle moyenne et type de construction : Les ménages habitant des villas enregistrent la plus forte dépensee alimentaire mensuelle au niveau national. Pour ces ménages, la dépense est supérieure à la moyenne nationale quel que soit le milieu de résidence. Ils sont talonnés par les ménages habitant des immeubles avec une dépense de DA au niveau national soit 99,7% de la dépense alimentaire moyenne nationale. Pour les occupants des maisonss traditionnelles ou «autre type de construction», les inégalités ne sont pas très importantes au niveau national mais le sont au niveau du milieu rural. En outre, leur dépensee alimentaire mensuelle moyenne est nettement supérieure dans le rural par rapport au milieu urbain. Les ménages qui vivent dans des constructions précaires enregistrent la plus faible dépensee alimentaire mensuelle avec DA au niveau national soit DA en milieu urbain et DA en milieu rural. Tableau17 : Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon le type de construction et la dispersion Dispersion Type de construction Immeuble d'habitation Villa ou étage de villa Maison traditionnelle (Haouch) Construction précaire Autre Total Urbain Rapport * 100,0 105,5 91,1 76,2 91,3 100 Rural Rapport 96,1 103,6 98,0 77,9 107,4 100 Total Rapport 99,7 104,9 94,6 76,9 94,1 100 *Rapport à la moyenne nationale de chaque dispersion Graphe n 11: Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon le type de construction et la dispersion Urbain Rural Immeuble d'habitation Villa ou étage de villa Maison traditionnelle (Haouch) Construction précaire Autre 21

24 6- Dépense mensuelle moyenne et statutt d occupation du logement : Selon le statut d occupation du logement, la dépense alimentaire mensuelle est la plus élevée chez les propriétaires ainsi que pour les accédants à la propriété. Ce sont les seuls qui arrivent à dépasser la moyenne nationale quel que soit le milieu de résidence. Les locataires chez le privé sont ceux qui dépensent le moins pour leur alimentation soit DA par mois ainsi que les indus-occupants avec DA par mois. Tableau18 : Répartition de la dépense alimentairee mensuellee moyenne par ménage selon le statut d occupation du logement et la dispersion Dispersion Urbain Rural Total Statut d occupation Valeur Rapport * Valeur Rapport Valeur Rapport Propriétaire ou copropriétaire Accédant à la propriété Locataire chez le privé Locataire chez le public Logé gratuitement Indu-occupant Total ,5 105,3 82,4 94,0 87,7 84, ,9 107,9 82,9 88,9 85,2 80, ,9 105,8 82,5 93,4 86,8 83,0 100 *Rapport à la moyenne nationale de chaque dispersion. Graphe n 12: Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon le statut d occupation du logement et la dispersion Urbain Rural Propriétaire (yc accédant à la propriété) Locataire chez le privé Locataire chez le public Logé gratuitement Indu-occupant 222

25 7- Dépense mensuelle moyenne et sous-groupes de produits : c- Selon la dispersion : Chaque ménage algérien dépense en moyenne environ DA par mois pour les produits céréaliers, soit 17,5% de son panier alimentaire mensuel. Les légumes frais viennent en seconde position avec un montant de DA (13,4%) suivis de près par la viande rouge avec DA (13,3%). La viande blanche n est pas en reste puisque le ménage lui consacre DA mensuellement ainsi que le lait et produits laitiers qui absorbent DA du budget mensuel. Les «huiles et graisses» s attribuent 7,1% de la dépense mensuelle du ménage avec DA et les fruits frais requièrent en moyenne DA par mois pour chaque ménage. Par dispersion, le ménage algérien garde la même hiérarchie pour les principaux produits alimentaires, à savoir les produits céréaliers, les légumes frais et la viande rouge. Cependant, il existe des disparités quand à la part de la dépense consacrée à l achat de certains produits alimentaires : là où les ménages urbains dépensent un peu plus pour les viandes de tout genre et les fruits frais ainsi que pour les boissons non alcoolisées et le lait & produits laitiers, les ménages ruraux le font pour l acquisition de produits céréaliers, huiles & graisses ainsi que pour les fruits secs et le café & thé. Le lait, le sucre et les légumes sont pratiquement ex-æquo. Tableau19 : Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon les sous-groupes de produits et la dispersion Dispersion Urbain Rural Total Rappor Sous-groupe de produits Valeur Rapport * Valeur Rapport Rapport t Valeur * * U/R Produits céréaliers , , ,5 0,8 Viande rouge , , ,3 1,1 Volaille, gibier et œufs , , ,3 1,2 Poissons 385 1, , ,4 1,4 Lait et produits laitiers , , ,4 1,1 Huiles et graisses , , ,1 0,8 Légumes frais , , ,4 1,0 Légumes secs et en conserve 819 3, , ,3 1,0 Fruits frais , , ,1 1,2 Fruits secs 447 1, , ,9 0,8 Sucres et produits sucrés 998 4, , ,0 1,0 Café. thé et stimulants 766 3, , ,3 0,8 Boissons non alcoolisées , , ,7 1,4 Epices. sel et condiments 392 1, , ,7 0,8 Autres dépenses alimentaires , , ,6 1,0 Total ,0 *Rapport à la moyenne nationale de chaque dispersion 23

26 d- Selon les quintiles : Pour certains sous-groupes de produits, la dépense alimentaire moyenne des ménages selon le niveau de vie est pratiquement semblable : DA sont dépensés par les ménages du premier quintile pour l achat de «produits céréaliers» contre DA pour le dernier. Il en est de même pour le «café, thé & stimulants» et les «légumes secs et en conserve». Pour d autres produits, les dépenses sont un peu plus élevées : les populations favorisées dépensent 1,5 fois ce que dépensent les populations les plus défavorisées pour l achat de «légumes frais», 1,6 fois ce qu ils dépensent pour le «sucre et produits sucrés» ainsi que pour les «huiles et graisses» et 1,7 fois pour le «lait et produits laitiers». Par contre, d autres produits montrent une nette différence entre les dépenses des ménages des différentes couches sociales. La dépense moyenne des ménages du 5 ème quintile pour la «viande rouge et blanche» représente plus de 2 fois celle des ménages du 1 er quintile avec une dépense 4,4 fois plus grande pour le «poisson» ; les «fruits frais» et les «boissons non alcoolisées» représentent plus du triple. La population la plus favorisée enregistre une dépense alimentaire moyenne pour la rubrique «autres dépenses alimentaires» de DA soit 5,6 fois celle de la population la plus défavorisée. Tableau20 : Répartition de la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage selon les sous-groupes de produits et les quintiles Sous-groupe de produits Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Total Rapport 5 e Q/1 e Q Produits céréaliers ,2 Viande rouge ,7 Volaille, lapin, gibier et œufs ,4 Poisson ,4 Lait et produits laitiers ,7 Huiles et graisses ,6 Légumes frais ,5 Légumes secs et en conserve ,2 Fruits frais ,3 Fruits secs ,3 Sucres et produits sucrés ,6 Café, thé et stimulants ,1 Boissons non alcoolisées ,1 Epices, sel et condiments ,3 Autres dépenses alimentaires ,6 Total ,9 24

27 III- DEPENSE ALIMENTAIRE ANNUELLE MOYENNE PAR TETE 1- Dépense annuellee moyennee et dispersion : En 2011, la dépense alimentaire annuellee moyenne par tête est estimée à DA soit DA en milieu urbain et DA en milieu rural. Elle a plus que doublé par rapport à l an enregistrant un coefficient multiplicateur égal à 2,,3. Cette augmentation est plus appréciable en milieu rural dont la dépense qui représentait 82,1% de la dépense nationale en 2000 atteint les 94% en Par contre, même si en valeur absolue, la dépensee en milieu urbain a augmenté en passant du simple au double, son rapport par rapport à la dépensee annuelle moyenne nationale accuse une baisse de 9,8 points et passe de 112,8% à 103,0%. Tableau21 : Evolution de la dépense alimentaire annuelle moyenne par tête selon la dispersion entre 2000 et En DA Année Coefficient Dispersion Valeur Rapport * Valeur Rapport Multiplicateur Urbain , ,0 2,1 Rural , ,0 2,6 Total ,3 *Rapport à la moyenne nationale Graphe n 13: Evolution de la dépense alimentaire annuelle moyenne par tête selon la dispersion entre et x 2,1 x 2,6 x 2, Urbain Rural Total 25

28 2- Dépense annuelle moyenne et quintiles : Plus on s'éloigne des quintiles défavorisés, plus la dépense alimentaire par tête croît au niveau national et régional. Notons que ce n est qu à partir du 4 ème quintile que la dépense moyenne nationale par tête est dépassée. Par ailleurs, quel que soit le niveau de vie, la dépense alimentaire moyenne par tête est sensiblement supérieure en milieu rural sauf pour le dernier quintile qui enregistre une dépense alimentaire annuelle par tête de DA dans l urbain contre DA en milieu rural. Tableau22 : Répartition de la dépense alimentaire annuelle par tête selon les quintiles et la dispersion Dispersion Urbain Rural Total Quintiles Q Q Q Q Q Total Entre 2000 et 2011, la dépense alimentaire annuelle moyenne par tête connaît une augmentation sensiblement supérieure pour les quintiles les moins favorisés. En effet, cette population enregistre un coefficient multiplicateur de 2,7 tandis que la population la plus aisée, avec un coefficient multiplicateur de 1,9 connaît une forte baisse dans sa proportion par rapport à la moyenne nationale qui passe de 187,7% en 2000 à 157,2% en Tableau23 : Evolution de la dépense alimentaire annuelle moyenne par tête selon les quintiles entre 2000 et 2011 Année Coefficient Quintiles Valeur En % Valeur En % multiplicateur Q , ,0 2,7 Q , ,6 2,7 Q , ,3 2,5 Q , ,9 2,4 Q , ,2 1,9 Total ,3 26

29 Graphe n 14: Evolution de la dépense alimentaire annuelle moyenne par tête selon les quintiles entre 2000 et Q 1 Q 2 Q 3 Q 4 Q 5 Total 3- Dépense annuellee moyennee et taille du ménage : Plus le nombre de personnes dans le ménage augmente, plus la dépensee alimentaire annuellee moyenne par tête diminue. Les ménages de 1 à 6 personnes ont un niveau de dépenses supérieur à la moyenne nationale que ce soit au niveau national ou régional. Tableau24 : Répartition de la dépense alimentaire annuelle par tête selon la taille du ménage et la dispersion En DA Dispersion Taille 1-2 personnes 3-4 personnes 5-6 personnes 7-8 personnes 9 personnes et plus Urbain Rural Total Total

30 Graphe n 15: Répartition de la dépense alimentaire annuelle par tête selon la taille du ménage et la dispersion Urbain Rural pers 3-4 pers 5-6 pers 7-8 pers 9 pers et + Total 4- Dépense annuellee moyennee et nombre d occupés dans le ménage : Contrairement à la dépense alimentaire moyenne par ménage, la dépense alimentaire moyenne par tête est corrélée négativement avec le nombre d occupés. Les ménages n ayant aucun occupé ont la dépense alimentaire par personne la plus élevée soit DA au niveau national, suivis par les ménages avec 2 occupés. Par dispersion, la dépense alimentaire annuelle par tête est toujours supérieure dans le milieu urbain par rapport au milieu rural. En dehors des ménages ayant 3 actifs, tous les ménages urbains enregistrent une dépense supérieure à la moyennee nationale. Pour les ménages ruraux, seuls les ménages sans aucun occupé y arrivent. Tableau25 : Répartition de la dépensee alimentaire annuelle par tête selon le nombre d occupés et la dispersion Dispersion Urbai in Nombre d occupés Rural Total Aucun occupé occupé occupés occupés et plus Total

31 Graphe n 16: Répartition de la dépense alimentairee annuelle par tête selon le nombre d occupés et la dispersion Urbain Rural Aucun occupé 1 occupé 2 occupés 3 occupés et + Total 5- Dépense annuellee moyennee et type de construction : Au niveau national, les populations vivant dans des appartements ou des villas enregistrent les plus fortes dépenses alimentaires moyennes par tête soit respectivement DA et DA. Ces dépenses sont les seules à dépasser la moyenne nationale. Par dispersion, même si les dépenses de ces populations sont supérieures à leur dépense moyennee régionale, seules les populations urbaines qui enregistrent des dépenses nettement supérieures aux populations rurales continuent à dépasser la moyenne nationale. Pour les autres types de construction, la dépense en milieu rural est nettement supérieure à cellee du milieu urbain. Tableau26 : Répartition de la dépensee alimentaire annuelle par tête selon le type de construction et la dispersion Type de construction Urbain Rural Ensemble Immeuble d'habitation Villa ou étage de villa Maison traditionnelle (Haouch) Construction précaire Autre Total

32 Graphe n 17: Répartition de la dépense alimentaire annuelle par tête selon le type de construction et la dispersion Urbain Rural Immeuble d'habitation Villa ou étage de villa Maison traditionnelle ( Haouch) Construction précaire Autre 6- Dépense annuellee moyennee et statut d occupation du logement : Comme pour la dépense alimentaire moyenne par ménage, la dépensee alimentaire par tête demeure la plus élevée chez les populations dont le chef de ménage est propriétaire de son logement ou accédant à la propriété soit respectivement DA et DA. Ces populations enregistrent les plus fortes dépenses au sein de leur milieu aussi. Par dispersion, les dépenses sont toujours supérieures en milieu urbain mais n arrivent pas toujours à dépasser la moyenne nationale. Seules les dépenses des populations dont le chef de ménage est accédant à la propriété dépassent la moyenne nationale quel que soit leur milieu de résidencee tandis que les dépenses des populations dont le chef de ménage est propriétaire ou locataire dans le public y arrivent seulement en milieu urbain. Tableau27 : Répartition de la dépensee alimentaire annuelle par tête selon le statut d occupation du logement et la dispersion Statut d'occupation Urbain Rural Propriétaire ou copropriétaire Accédant à la propriété Locataire chez le privé Locataire chez le public Logé gratuitement Indu-occupant Total Ensemblee

33 Graphe n 18: Répartition de la dépense alimentaire annuelle par tête selon le statut d occupation du logement et la dispersion Urbain Rural Propriétaire (yc accédant à la propriété) Locataire chez le privé Locataire chez le public Logé gratuitement Indu-occupant 7- Dépense annuellee moyennee et sous-groupes de produits : a- Selon la dispersion : Au même titre que les dépenses annuelles alimentaires globales et moyennes par ménage, les dépenses alimentaires par tête gardent les mêmes proportions selon les sous-groupes de produits alimentaires où les 3 sous-groupes alimentaires au niveau national. Le classement et la part dans la dépense totale de ces 3 sous-groupes de produits diffèrent selon le milieu géographique : les produits céréaliers viennent en tête et représentent 16,,3% du budget annuel d un individu vivant en milieu urbain soit DA. Cette proportion est de près de 20% en milieu rural soit DA. La viande rouge arrive en seconde position en milieu urbain avec 13,8% tandis que les légumes frais occupent cette place en milieu rural avec 13,5%. La viande rouge absorbe 12,2% de la dépense alimentaire moyenne par tête en milieu rural soit DA contre DA en milieu de produits «céréales, légumes frais et viande rouge» représentent t 44,2% des dépenses urbain. 31

34 Tableau28 : Répartition et structure de la dépense alimentaire annuelle moyenne par tête selon les groupes de produits et la dispersion Dispersion Urbain Rural Total Rapport U/R Sous-groupe de produits Valeur % Valeur % Valeur % Produits céréaliers , , ,5 0,9 Viande rouge , , ,3 1,2 Volaille, lapin, gibier et œufs , , ,3 1,3 Poissons 813 1, , ,4 1,5 Lait et produits laitiers , , ,4 1,2 Huiles et graisses , , ,1 0,9 Légumes frais , , ,4 1,1 Légumes secs et en conserve , , ,3 1,0 Fruits frais , , ,1 1,4 Fruits secs 942 1, , ,9 0,9 Sucres et produits sucrés , , ,0 1,1 Café. thé et stimulants , , ,3 0,9 Boissons non alcoolisées , , ,7 1,6 Epices. sel et condiments 826 1, , ,7 0,9 Autres dépenses alimentaires , , ,6 1,1 Total ,1 Au niveau des autres sous-groupes de produits, un citoyen urbain aura payé en 2011 un peu plus pour la viande blanche et le poisson, les boissons non alcoolisées et les fruits frais ainsi que pour le lait & produits laitiers tandis qu un citoyen rural en aura plus dépensé pour l acquisition d huiles & graisses, de fruits secs et de café & thé. b- Selon les quintiles : Si la dépense alimentaire mensuelle moyenne par ménage représente le double chez les populations les plus favorisées par rapport aux plus défavorisées, la dépense alimentaire annuelle moyenne par tête représente le triple soit DA contre DA. Cet écart est plus perceptible au niveau des sous-groupes de produits où les inégalités sont nettement plus distinctes pour certains groupes alimentaires notamment pour le poisson, les fruits frais, les boissons non alcoolisées, la viande et les autres dépenses telles que les dépenses de restauration et de cérémonie. 32

35 Tableau29 : Répartition et structure de la dépense alimentaire annuelle moyenne par tête selon les groupes de produits et les quintiles Rapport Sous-groupe de produits Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Total 5 e Q/1 e Q Produits céréaliers ,8 Viande rouge ,0 Volaille, lapin, gibier et œufs ,6 Poisson ,6 Lait et produits laitiers ,5 Huiles et graisses ,5 Légumes frais ,3 Légumes secs et en conserve ,8 Fruits frais ,0 Fruits secs ,4 Sucres et produits sucrés ,4 Café, thé et stimulants ,7 Boissons non alcoolisées ,7 Epices, sel et condiments ,0 Autres dépenses alimentaires ,4 Total ,9 Afin d avoir une meilleure appréciation de la dépense allouée aux produits alimentaires consommés par le ménage algérien, les sous-groupes de produits importants seront présentés plus en détail en tenant compte de la disparité régionale et du niveau de vie. IV- DEPENSE ALIMENTAIRE SELON LES SOUS-GROUPES DE PRODUITS 1- Produits céréaliers : En 2011, un ménage algérien a dépensé DA par mois pour l achat de produits céréaliers dont DA pour l acquisition de semoule et 952 DA pour le pain. Ces deux produits constituent à eux deux plus de 50% de la dépense de ce sous-groupe. La farine ainsi que les gâteaux et viennoiseries affichent une dépense mensuelle par ménage quasi identique, avec 541 DA et 530 DA respectivement et représentent ainsi près de 25% de la dépense en produits céréaliers. Le ménage a consacré aussi mensuellement 232 DA pour les pâtes alimentaires et 73 DA pour le riz. 33

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