SITUATION DE LA PRODUCTION ET DES MARCHES AVICOLES

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1 Note réalisée par le service économie de l ITAVI en mai 2007 SITUATION DE LA PRODUCTION ET DES MARCHES AVICOLES I - EVOLUTION DU PRIX DES MATIERES PREMIERES EN ALIMENTATION ANIMALE ET DES INDICES ALIMENT ITAVI AU MOINDRE COUT A partir du printemps, le marché céréalier s est tendu avec la conjonction de plusieurs facteurs (récolte française en baisse, forte demande des FAB notamment du nord de l Europe, disponibilités et stocks mondiaux en recul, développement des filières éthanol ). Les cours n ont cessé de progresser et en avril 2007, les cours du blé sont supérieurs de 42 % et ceux du maïs de 36 % à leur niveau d avril. En, les cours du soja sont restés sages sur le marché européen avec la faiblesse du dollar. Au début 2007, les prix des tourteaux de soja sont en progression sur le marché de Chicago, (volonté nord américaine de développer fortement les biocarburants, en particulier ceux issus de la filière éthanol maïs, entraînant ainsi une baisse des surfaces consacrées au soja en faveur de celles de maïs, d où des inquiétudes sur les futures disponibilités). Dans ce contexte, les indices coût matière première de l aliment, rendus Bretagne, calculés par l ITAVI pour les volailles, se sont fortement redressés depuis le début de l été. En avril 2007, ils progressent de 18.5 % en poulet et de 20 % en dinde par rapport à avril. Celui de la pondeuse progresse de 21.3 % par rapport à avril. Tableau n 1 : Evolution du prix des matières premières (Euro/tonne y.c. majo mensuelles, sans coût de transport) PRIX MATIERES PREMIERES Année 06/05 Avril 2007 Avril 07/ derniers mois glissés % Maïs (rendu Pontivy) ,64 35,5 23,91 Blé (départ Eure et Loir) ,01 41,8 32,38 Ttx Soja 48 (Lorient) ,25 14,1-0,43 Graines soja extrudées (Rotterdam) ,28 19,7 1,22 Ttx Colza (Brest) ,50 25,8 9,72 Ttx Tournesol (Saint Nazaire) ,25 26,7 3,08 Luzerne (Marne) ,00 6,8-1,1 Evolution de l indice matières premières(coût de transport inclus rendu Centre Bretagne) (Moyenne lissée des 3 derniers mois) base 100 : janvier 2001 Poulet Pondeuse Dinde Source : La Dépêche J F M A M J Jt A S O N D J F M A M J Jt A S O N D J F M A M J Jt A S O N D J F M A

2 II - LE MARCHE DES VOLAILLES DE CHAIR A - LA PRODUCTION 1 - La production française Les bilans publiés par le SCEES, font apparaître une chute de la production française de volailles en à 1,776 million de tonnes soit une baisse de 7.6 % par rapport à 2005 en raison de la crise «influenza aviaire» qui a conduit les opérateurs à adapter fortement leur production à la baisse. Sur l ensemble de l année, la production de poulet s effondre de 10.7 % et celle de dinde chute de 5.5 %. En pintade, la baisse de production atteint 10 % alors que celle de canard retrouve son niveau de 2005, tirée par le développement de la production de palmipèdes à foie gras. Sur les dix dernières années, la production française a ainsi reculé de près de 19 %, et de 24 % depuis le point haut de En, les abattages contrôlés ont été en baisse en tonnages de 8 %, impactés par l effet de la crise influenza aviaire, avec une chute marquée en poulet ( %), et un repli prononcé en dinde, canard à rôtir et pintade. Au premier trimestre 2007, les abattages de poulet retrouvent juste leur niveau du 1 er trimestre 2005, en hausse de 5 % par rapport à. Les abattages de dindes restent orientés à la baisse. Tableau n 2 : Evolution des abattages contrôlés par espèce en et 2007 (résultats provisoires) année et évolution 06/05 % Evol 3 mois 2007/ Millions Evol Milliers de Evol En têtes En tonnes d animaux tonnes Poulets Ensemble Gallus Dindes Canards à rôtir Canards gras Pintades Ensemble volailles Source : SCEES Après un recul de 1.5 % en 2004 et de 5.1 % en 2005 pour l ensemble des volailles de chair sous label, la baisse des labellisations s est accélérée au premier semestre sous l effet de la réductions des mises en place entamée dès le mois de novembre Sur l ensemble de l année, les labellisations ont enregistré un repli de 4.8 % par rapport à 2005 et de 9.7 % par rapport à Les mises en place de volailles sous label sont restées inférieures de 5.6 % sur l ensemble de l année par rapport à leur niveau de l année précédente. Sur les deux premières périodes de 2007, elles sont en nette reprise par rapport à (+ 14 %), mais demeurent inférieures à leur niveau de début La production européenne et mondiale La production européenne La production de volailles de l UE à 25 a atteint 10,6 millions de tonnes en, en légère progression depuis 2000, grâce au dynamisme de l Allemagne et de la Pologne, et malgré un repli de 2.9 % en, lié à la crise induite par la propagation de l influenza aviaire. Les dynamiques de production dans les différents Etats membres sont cependant relativement contrastées. La France accuse le repli le plus important depuis 2000, ses débouchés à l exportation, sur Pays Tiers comme sur le marché intra-communautaire ayant fortement diminué depuis la fin des années 90, alors que ses importations sont en constant développement

3 Parmi les autres principaux producteurs de l Union Européenne, l Espagne, l Allemagne, mais surtout la Pologne affichent un fort dynamisme ; le Royaume-Uni et l Italie enregistrent des progressions modérées, alors que les Pays-Bas restent impactés par la crise influenza aviaire de De 2000 à, la production de volailles de l UE à 25 enregistre une légère croissance de 2.5 %, la production de l UE à 15 reculant de 2.8 % pendant que celle des 10 Nouveaux Etats Membres progressait de 35 %. Tableau n 3 : Principaux producteurs de viande de volailles de l UE à 25. Production Evolution moyenne Evolution (1000 T) annuelle /2005 France ,1 % - 7,6 % Royaume Uni % % Espagne ,0 % % Allemagne ,3 % - 0,1 % Italie ,6 % - 6,4 % Pologne ,7 % + 5,7 % Pays-Bas 564-3,9 % % Hongrie 426-0,5 % % Rep. Tchèque % % UE à % % 10 NEM % % Ensemble UE à % - 2,9 % ITAVI d après SCEES, statistiques nationales et Commission européenne La situation dans le monde La production mondiale, estimée par la FAO à 81 millions de tonnes en 2005, est restée en croissance sur les dernières années malgré un léger ralentissement lié à l épizootie d influenza aviaire. De 2000 à 2005, la production mondiale a cru au rythme de 3.2 % par an en moyenne. La production de poulet, avec 70 millions de tonnes en 2005, représente plus de 86 % de la production totale et affiche le plus fort dynamisme avec une croissance moyenne annuelle de 3.5 %, alors que la production de dinde (5.2 millions de tonnes en 2005) est restée quasiment stable sur la période. En, la production mondiale de volailles est estimée en très légère hausse par GIRA. Parmi les principaux pays producteurs, la croissance reste au rendez-vous en Amérique du Nord et Centrale, avec une croissance de 2 % aux USA et de 2.8 % au Mexique, ainsi qu en Asie, en Russie et en Ukraine. La production brésilienne, qui était très dynamique jusqu en 2005, marque le pas en, confrontée à une contraction de la demande mondiale à l exportation (embargo russe sur les exportations toutes viandes confondues en relation avec la présence de foyers de fièvre aphteuse dans certains Etats et réduction de la demande européenne et des pays du Moyen Orient, en relation avec l épizootie influenza aviaire). L Union Européenne et le Moyen Orient sont en effet les deux régions du globe les plus touchées par cette épizootie (chutes de consommation, et ajustement de la production à la baisse)

4 B LES ECHANGES 1 - Les échanges extérieurs français Bilan Après sept années de dégradation des échanges extérieurs français de volailles, la crise influenza aviaire et notamment l embargo mis en place fin février suite au cas enregistré dans un élevage français ont pesé très lourdement sur les exportations du premier semestre, avec un repli global des exportations de viandes et préparations de 35 % en volume et 30 % en valeur. Sur ce même premier semestre, le recul des importations était beaucoup plus modéré (3 % en volume et 11 % en valeur). De ce fait, la dégradation du solde des échanges s est accentuée au premier semestre, avec un excédent commercial de 133 millions d euros contre 234 millions d euros sur les 6 premiers mois de Cependant l amélioration enregistrée à partir de l été a permis de limiter la détérioration des échanges sur l ensemble de l année. Les exportations de viandes et préparations de volailles reculent globalement de 18 % en volume et 15 % en valeur, alors que les importations sont quasi stables en volume (+ 1 %) et en très léger repli de 5 % en valeur. L excédent commercial pour l année atteint ainsi 409 millions d euros contre 522 millions en Le recul des exportations de viandes hors préparations, a été particulièrement prononcé au 1 er semestre sur les destinations Pays Tiers (- 45 %), et notamment les principaux clients que sont la Russie (- 40 %) et les pays du Proche et Moyen-Orient (- 48 %). Les exportations à destination de l Union Européenne à 25 ont un peu mieux résisté (- 24 %). La reprise des ventes a été plus rapide à destination des Pays tiers, et dès juillet, les expéditions mensuelles étaient comparables à celles expédiées en La reprise a été plus lente à destination de nos partenaires de l Union européenne. Au final, sur l ensemble de l année, les exportations de viande accusent un repli de 19 % en volume à destination de l UE à 25 et de 20 % à destination des Pays tiers. Evolution des exportations mensuelles françaises de viandes de volailles de 2004 à tonnes Export UE (viandes) tonnes Export Pays Tiers (viandes) J F M A M J Jt A S O N D J F M A M J Jt A S O N D Sur l Union européenne, les principaux marchés sont en net recul, avec un repli de 22 % sur l Allemagne, de 21 % sur la Belgique et de 14 % sur le Royaume-Uni. Seul, le marché portugais enregistre une légère progression. Les exportations de découpes de poulet reculent de 18 % (- 32 % sur les produits désossés congelés, avec un fort repli sur l Allemagne), celles de découpes de dinde de 16 %, tous les produits étant touchés. A noter une baisse de 40 % sur les carcasses congelées de poulet, baisse particulièrement marquée à destination de l Allemagne et du Royaume-Uni. Le recul des importations des viandes hors préparations sur les six premiers mois est du au repli des viandes en provenance des Pays Tiers, (- 37 % en volume et - 31 % en valeur) alors que les volumes importés de l Union Européenne restaient stables en volume. Sur l ensemble de l année, les importations de viandes sont stables ; elles enregistrent une légère progression de 2 % en provenance de l UE à 25 (à noter une hausse de 26 % des achats de viandes allemandes), et un repli de 30 % en provenance des Pays tiers (Brésil - 30 %, Bulgarie - 27 %)

5 Tableau n 4 : Les échanges extérieurs français de viandes de volailles en 2005 et Année /04 Année 06/05 EXPORTATIONS Viandes hors préparations (02 07) TOTAL valeur (en ) TOTAL volume (en tonnes) dont vers U.E. à U.E. à PAYS TIERS MOYEN-ORIENT RUSSIE dont - Poulet dont carcasses dont découpes Dinde dont découpes Préparations (16 02) TOTAL valeur (en ) TOTAL volume (en tonnes) Total général en valeur (en ) Total général en volume (en tonnes) IMPORTATIONS Viandes hors préparations (02 07) TOTAL valeur (en ) TOTAL volume (en tonnes) = dont en provenance U.E. à U.E. à PAYS TIERS dont découpes de poulet Viandes de volailles saumurées TOTAL valeur (en ) TOTAL volume (en tonnes) Préparations (16 02) TOTAL valeur (en ) TOTAL volume (en tonnes) Total général en valeur (en ) Total général en volume (en tonnes) Sources : Direction Générale des Douanes, UBI France Les échanges de préparations de volailles ont été moins affectés par l épisode influenza du printemps. Les exportations ont toutefois baissé de 7 % en volume sur le premier semestre mais sont restées stables en valeur et les importations ont progressé de 5 % en volume comme en valeur

6 Comme pour les viandes on note un redressement depuis l été. Ainsi sur l ensemble de l année, les exportations de préparations progressent de 2 % en volume et de 4 % en valeur, alors que les importations sont également orientées à la hausse (+ 7 % en volume et + 3 % en valeur). La progression de nos achats de préparations concernent surtout les Pays tiers (+ 16 % en volume, et + 14 % en valeur). A noter une progression de 12 % des achats de préparation en provenance du Brésil avec un doublement des préparations cuites de poulet. Enfin, les importations de viandes saumurées, ont repris depuis juillet avec l annulation du règlement CE n 1871/2003, pour atteindre tonnes contre 91 en 2005, essentiellement en provenance du Brésil. Le secteur de la génétique a été particulièrement touché au premier semestre : les exportations de poussins d un jour ont chuté en valeur de 37 % sur le premier semestre et cette baisse est encore plus sensible sur les pays tiers (- 53 %) qui représentaient l an dernier la moitié du chiffre d affaires à l exportation du secteur. Sur l ensemble de l année, les exportations de poussins chutent en valeur de 23 % (- 30 % vers les pays Tiers). Tendances 2 mois 2007 Sur les deux premiers mois de 2007, les échanges extérieurs français de viandes et préparations enregistrent une nouvelle dégradation avec une progression sensible des importations de près de 30 % en volume et de 40 % en valeur, plus marquée en provenance des Pays tiers, et une progression beaucoup plus modérée des exportations de 11 % en volume et 15 % en valeur, résultant d une baisse sensible de nos ventes en volume vers l UE à 25, alors que nos exportations à destination des Pays tiers sont en nette progression (+ 30 % en volume et + 36 % en valeur). 2 Fléchissement des échanges internationaux en La viande de volailles est la viande la plus échangée dans le monde et les flux des échanges internationaux ont plus que triplé, passant de 2,7 millions de tonnes en 1990 à 9,7 millions de tonnes en 2005 (commerce intra-ue inclus) selon la FAO, soit environ 7 MT hors échanges intra-communautaires. Après une diminution en 2004, les échanges internationaux ont connu une reprise en 2005, grâce au développement des importations russes notamment en provenance des USA et du Brésil et au développement des importations du Proche et Moyen- Orient, avec une forte progression de la part de marché brésilien. Cette reprise n est cependant pas confirmée en, l impact de l épizootie d influenza aviaire se faisant sentir plus sévèrement sur le commerce mondial que sur les volumes produits. Les volumes échangés subissent ainsi un léger tassement. Recul des exportations brésiliennes Le Brésil a exporté tonnes de viandes en contre un peu plus de 3 millions de tonnes en 2005, soit un recul de 4.2 %. La viande de poulet continue de représenter l essentiel des exportations brésiliennes avec tonnes, en recul de 4.7 %, alors que les exportations de viande de dinde s élèvent à tonnes, en repli de 3 %. Ces diminutions des exportations s inscrivent dans un contexte de stabilité de la production brésilienne et de croissance soutenue de la consommation intérieure qui a dépassé les 36 kg par personne en. Les exportations de viande de poulet représentent près de 30 % de la production nationale. Les exportations de poulets entiers (35 % du total) enregistrent un recul plus sensible (- 9.2 %) que celles de découpes (- 4.7 %), alors que les ventes de produits transformés progressent de plus de 50 %. Le marché du Moyen Orient (62 % des ventes de poulets entiers) a été particulièrement impacté par la crise influenza aviaire et enregistre une diminution des achats de poulets brésiliens de 16 %. Concernant les découpes, le marché asiatique (44 % des exportations brésiliennes) a mieux résisté et ne recule que de 2 %, alors que les ventes à destination de l UE à 25, deuxième destination, reculent de 24 %. Enfin, les ventes de produits transformés sont essentiellement destinées à l Union Européenne, destination vers laquelle elles progressent de 66 %. Le chiffre d affaires à l exportation recule plus fortement que les volumes traduisant une nette érosion des prix moyens de 4.5 % en US$. Les exportations de viande de dinde représentent une part très importante de la production nationale (environ 45 % en 2005), elles sont globalement en repli de 3 % en : forte diminution des exportations de dindes entières (- 16 %) et de découpes (- 30 %), mais forte progression des produits élaborés crus et cuits (+ 58 %), qui représentent en la moitié des volumes exportés

7 Les Etats Unis au coude à coude avec le Brésil Les exportations nord américaines de viandes de volailles ont atteint tonnes en, en progression de 2.25 %, soit légèrement plus que les volumes exportés par le Brésil. Ce dernier demeure cependant le premier exportateur en valeur avec environ 3.5 M$ de chiffre d affaires à l exportation contre 2.5 M$ pour les Etats-Unis (- 7.9 % par rapport à 2005). Les ventes américaines sont constituées pour plus de 50 % des volumes de cuisses de poulet congelées, dont les ventes sont quasi stables en volume, mais en baisse de 26 % en valeur. Parmi les principaux débouchés des volailles américaines, à noter un repli modéré en volume des ventes vers la Russie (5 %), mais une forte baisse en valeur (- 30 %). Les volumes exportés directement vers la Chine ont plus que doublé, compensant la baisse des ventes sur Hong Kong. Le total des ventes vers Chine + Hong Kong atteint ainsi tonnes, en hausse de plus de 60 %. Enfin, les ventes vers le marché canadien progressent de 4 % en volume, alors que le marché mexicain accuse une baisse de 9 %. Stabilisation du taux d autosuffisance de l UE à 25 Les exportations extra communautaires, en fort recul sur le début de l année, ont terminé l année en légère hausse en volume (+ 1.5 %), avec TEC exportées, alors que les importations extra communautaires atteindraient TEC, en hausse de 2.1 %. Le taux d autosuffisance de l UE à 25 se stabiliserait à 103 %, la consommation communautaire subissant un recul de 3 %, en lien avec la crise influenza aviaire. A noter la progression des importations extra communautaires de préparations de poulet et la réintroduction des viandes salées à hauteur de T. Importations extra UE de viandes et préparations (en tonnes produits) Autres Viandes salées Préparations Découpes poulet+ dinde Carcasses poulet+dinde ITAVI d après Commission européenne Exportations des principaux acteurs mondiaux sur le marché de la volaille '00 '01 '02 '03 '04 '05 '06 USA Chine Brésil EU Thaïlande ITAVI d après Office de l élevage, Commission européenne et GIRA - 7 -

8 C - LA CONSOMMATION EN FRANCE ET DANS L U.E. 1 Consommation française de volailles globalement stable en La consommation intérieure de viande de volaille calculée par bilan a été globalement stable (+ 0.3 %) en, après une légère hausse enregistrée en 2005 et La consommation individuelle s établit ainsi à 23.2 kg par habitant, niveau proche de celui enregistré il y a dix ans, et sensiblement inférieur à celui atteint en 2001, en pleine crise de l ESB (25.9 kg). Cette stabilité de la consommation globale n est pas confirmée par les données des achats des ménages publiés par TNS qui enregistrent une diminution des achats de volailles et élaborés de volailles de 3.4 % en, dans un contexte de baisse globale des achats de viande et de prix stables en volaille, plus fermes sur les viandes de boucherie. Il est possible que le secteur de la RHD ait en partie compensé les diminutions des achats des ménages pendant la crise. Ainsi, la diminution des achats de viande de dinde hors élaborés atteint 11 % selon TNS, alors que la consommation calculée par bilan fait apparaître une progression de la consommation globale de dinde de 0.7 %. A noter, pour la première fois selon TNS, un léger fléchissement des achats de produits élaborés de volailles en. Sur les trois premières périodes de 2007, les achats de volailles et élaborés sont en nette reprise, avec des prix fermes, tirés par les achats de produits élaborés. Ils demeurent cependant inférieurs aux niveaux atteints sur les mêmes périodes de Consommation européenne en baisse de 3 % en La consommation de viande de volailles au sein de l Union Européenne à 25 s établit à 10.3 millions de tonnes en, soit 22.4 kg/habitant, en repli de plus de 3 % par rapport en 2005, en raison de l impact négatif de l épizootie d influenza aviaire, mais en croissance de plus de 3 kg par personne par rapport à 1995 (UE à 15). L impact de la médiatisation de la crise liée à l épizootie d influenza aviaire sur la consommation et les prix des volailles a été très différent dans les différents Etats membres. Globalement l Europe du Sud a été touchée plus précocement et plus fortement avec des baisses de consommation record en Grèce et en Italie alors que de nombreux pays d Europe du Nord ont été touchés plus tardivement voire à peine impactés. D - EVOLUTION DES PRIX Tableau n 5 : Les prix des volailles à différents stades /2005 Avril 2007 Avril 2007/06 12 mois glissés Sur le MIN de RUNGIS % /kg % % Poulet PAC Standard Poulet PAC Label Filet de poulet Filet de canard Magret de canard gras Pintade label Pintade l ère qualité > de 1,2 kg Filet de dinde Prix des produits de dindonneaux /2005 Mars 2007 Mars 2007/06 12 mois glissés % /kg % % Filet entier Cuisse sur barquette Sources : SNM, CIDEF - 8 -

9 Avec la médiatisation de l influenza aviaire en Europe, entraînant une baisse de consommation, les cours des poulets entiers s étaient effondrés à partir du mois d octobre 2005 et avaient terminé l année en chute libre. En, les cours sont restés à un niveau très bas au premier trimestre avec un record à la baisse en semaine 9 pour le poulet PAC label (1.49 ). Cependant, les cours du poulet ont amorcé une reprise à partir du printemps, reprise qui s est confirmée jusqu à la fin de l année. Les cours du poulet label entier ont flambé à Rungis en raison d un manque de marchandises, et sur l ensemble de l année, ils progressent de 16.2 %. Pour le poulet standard entier, la reprise a permis d effacer les pertes du début de l année et la moyenne annuelle est en progression de 1.2 % par rapport à celle de En 2007 les cours du poulet sont restés sur leur lancée et se situent à des niveaux élevés. Evolution des prix de gros des volailles (marché de Rungis) en 2005, et 2007 /kil 2,20 Poulet PAC standard ,00 /kil Poulet PAC Label ,00 3,50 1,80 1,60 3,00 2,50 2,00 1,40 1,50 1,20 J F M A M J Jt A S O N D Source : 1,00 J F M A M J Jt A S O N D Source : 5,00 4,50 Filet de dinde (Rungis) /kil /kil 5,00 4,50 Filet de dinde (CIDEF) ,00 4,00 3,50 3,50 3,00 J F M A M J Jt A S O N D Source : 3,00 J F M A M J Jt A S O N D Source : 8,60 8,40 8,20 8,00 7,80 7,60 7,40 7,20 7,00 Filet de canard J F M A M J Jt A S O N D 10,00 9,50 9,00 8,50 8,00 7,50 /kil Magret de canard J F M A M J Jt A S O N D Selon la Commission, au sein de l Union Européenne, la situation du marché s est améliorée progressivement à partir du printemps et les prix augmentent régulièrement dans la plupart des Etats-membres en raison d une offre insuffisante et de la reprise de la consommation. Ils terminent l année à des niveaux nettement supérieurs à ceux des années antérieures. Cette situation perdure au début

10 III LA PRODUCTION D ŒUFS EN FRANCE ET DANS L UE 1 Recul de la production française de 2.3 % à 14.9 milliards d œufs en Diminution de 1.9 % des mises en places de poulettes d un jour en France en et nouveau recul au premier trimestre 2007 En, les éclosions de poulettes en France se sont repliées de 3.1 % par rapport à Les exportations de poulettes d un jour, perturbées par la perte par la France de son statut de pays indemne d influenza aviaire (statut recouvré en juin), ont enregistré un repli de 33 % par rapport à 2005 et les importations n ont baissé que de 13 %. Ainsi, les mises en place françaises de l ensemble de l année se sont inscrites en baisse modérée (pour la troisième année consécutive) de 1.9 % par rapport à Les éclosions de poulettes en France du 1er trimestre 2007 sont à nouveau en repli de 12.5 % par rapport au 1er trimestre. Compte tenu du solde des échanges extérieurs de poulettes d un jour du 1er trimestre 2007 (repli de 23.5 % des importations et hausse de 47.1 % des exportations), les mises en place françaises de janvier à mars 2007 restent elles aussi orientées à la baisse, soit 13.7 % par rapport à. Tableau n 6 : Evolution des mises en place de poussins ponte à 1 jour en France (en milliers) Eclosions / année précédente Import poulettes ponte Export poulettes ponte Mises en place en France / année précédente Année ,0 904, , ,7 Année ,1 783, , ,9 3 mois ,5 113,7 291, ,7 Source : SCEES Nouveau recul de production attendu de janvier à fin juillet 2007 Les bilans publiés par les Services statistiques du Ministère de l Agriculture pour l ensemble de l année font apparaître un nouveau recul de 2.3 % de la production d œufs de consommation à 14.9 milliards d œufs (soit T), après une baisse de 1.7 % en La production issue de poulettes de souche ponte recule de 2.1 %, et les productions de basses-cours se replient de façon plus sensible (- 5 %). Selon le modèle SCEES ITAVI CNPO, à la fin du mois de juillet 2007, le niveau de production serait inférieur de 4.6 % à celui enregistré fin juillet. De janvier à la fin juillet 2007, la production française d œufs est attendue en repli de 1.9 % par rapport à son niveau de. Production et offre française d œufs de consommation (en milliers d œufs par période de 4 semaines) Production Offre 950 J 2002 J 2003 J 2004 J 2005 J J 2007 Repli de 2.4 % des fabrications d aliment pondeuse en et reprise début

11 Selon COOP de France N.A et le SNIA, après un repli de 6.1 % en 2005, les fabrications d aliment pondeuse de l ensemble de l année (résultats définitifs usines de toute taille) avec tonnes produites, s inscrivent à nouveau en baisse (- 2.4 %/2005), dans un contexte de baisse généralisée des fabrications d aliments composés de 1.8 %, et de 5.6 % pour l ensemble des aliments volailles. Au premier trimestre 2007, les résultats provisoires indiquent une légère reprise de l activité en aliment pondeuse (+ 1.5 %), plus nette pour le secteur privé (+ 2 %) que pour le secteur coopératif (+ 1.1 %). Nouvelle progression des modes d élevage alternatifs en 2005 Les productions alternatives rassemblent aujourd hui environ 9.4 millions de poules, soit 20 % du cheptel de pondeuses en France. Cette part est en progression régulière. La production la plus dynamique sur les trois dernières années est celle d œufs sous label rouge dont les taux de croissance annuelle atteignent 10 %, alors que la production d œufs biologique ne progresse que de 3 % par an sur la même période, malgré un sursaut en 2005 (+ 9 %), selon l Agence Bio, en charge de l observatoire des productions biologiques. Pour 2005, les effectifs des pondeuses élevées dans les différents systèmes de production estimés par l ITAVI à partir de différentes sources (DGAL, SYNALAF, Agence BIO et ses propres enquêtes) étaient de 1.62 million de pondeuses bio, 1.66 million de pondeuses label rouge, 4.4 millions de pondeuses plein air hors label et 1.7 million de pondeuses au sol en claustration. Evolution des effectifs de pondeuses élevées en systèmes alternatifs (en milliers) Sol Label rouge Plein Air Biologiques Estimation ITAVI d après SCEES, DGAL, SYNALAF, Agence BIO et enquêtes auprès des opérateurs Activité des centres de conditionnement stable en 2005, en repli en Après la quasi stabilité enregistrée en 2005 à 13.1 milliards d œufs, l activité des centres de conditionnement de l ensemble de l année, à 13 milliards d œufs, est en repli de 0.5 % par rapport 2005, les volumes importés par les centres de conditionnement enregistrant une progression de près de 30 % par rapport à On note une reprise de l activité en bio et en plein air (respectivement de 4 et 5 %) et un recul de 4.1 % en standard. L activité des casseries est en progression de 9 % (ces données n intègrent pas la production d ovoproduits hors centres de conditionnement). Sur l ensemble des œufs hors casserie et œufs durs (10.2 milliards d œufs en ), les œufs bio représentent 4.1 % de l activité des centres en volume (3.9 % en 2005), les œufs plein-air 14.1 % au lieu de 13. % en 2005, les œufs au sol 2 % (1.7 % en 2005) et les œufs standard 79.7 % (81.3 % en 2005). Progression de 9.7 % de la production d ovoproduits en 2005 En 2005, le SCEES a recensé une production de tonnes équivalent liquide, en progression de 9.7 % par rapport à Si l on ajoute à cette production recensée par le SCEES, la production d œufs durs et d autres ovoproduits cuits élaborés, on peut estimer la production totale à environ T équivalent liquide ou tonnes équivalent œufs coquille, soit 35 % de la production nationale d oeufs. Depuis 2000, la production d ovoproduits liquides croît de 2.4 % par an et celle de produits séchés de 5.6 % par an. Les Pays de la Loire assurent 47 % de la production totale d ovoproduits exprimée en équivalent liquide, suivis par la Bretagne (19 %) et Poitou-Charentes (12.1 %). Tableau n 7 : Production française d ovoproduits

12 Ovoproduits liquides Ovoproduits congelés Ovoproduits déshydratés Autres TOTAL(équivalent liquide) Source : ITAVI d'après SCEES 2 - Production européenne en recul en. La production de l UE à 25 est estimée par la Commission à 6.23 millions de tonnes en (soit environ 102 milliards d œufs), en repli de 1,3 % par rapport à Depuis 2000, la progression de l UE à 25 affiche une légère progression de 1 %, la production de l UE à 15 enregistrant une diminution de 5 %, pendant que celle des dix Nouveaux Etats membres progressait de 35 % malgré un tassement sur les deux dernières années. Tableau n 8 : Principaux producteurs d œufs de consommation de l UE à 25 Production (milliards d oeufs) Evolution moyenne annuelle Evolution /2005 France % % Espagne % % Allemagne % % Italie 12.1 = * % Royaume Uni % % Pologne % = Pays Bas % % Hongrie % % Rep. tchèque % % UE à % % 10 NEM % % Ensemble UE à % % ITAVI d après SCEES et Commission Européenne Baisse de 3.8 % des mises en place dans l UE à 15 en Après le repli de 1.4 % enregistré en 2005, les mises en places dans l Union européenne à 15 seraient estimées à nouveau en repli en soit 3.8 % par rapport à Les mises en place sont en baisse en Allemagne (- 1 % en et 4 % sur 2 mois 2007/), en Belgique, en Espagne (- 6.3 % estimé sur 12 mois) et au Royaume-Uni (- 2.3 % en et - 1 % au 1er trimestre 2007), stables en Italie (+ 0.2 % sur 12 mois), et en progression aux Pays Bas (+ 5.7 % sur 12 mois et % sur 2 mois 2007/). Selon ZMP, les mises en place sur l ensemble de l année seraient en baisse en Pologne (- 2.4 %), en Hongrie (- 2.7 %) et en hausse en République tchèque (+ 3.1 %)

13 Modèle ITAVI/SCEES/CNPO : Baisse de la production européenne à 15 de 1.2 % en et de 2.8 % de janvier à la mi mai 2007 Selon le modèle SCEES ITAVI CNPO, la production européenne des Quinze, serait en repli depuis la mi avril et se replierait de 1.2 % en /2005. La production européenne à 15 serait à nouveau en baisse de 2.8 % janvier à la mi mai La production espagnole resterait en baisse en, avec un repli estimé à 3.2 % (- 5.1 % selon la Commission) et au début 2007 (- 3.7 % sur les cinq premières périodes). La production néerlandaise de serait supérieure de 2.7 % à son niveau de 2005 et serait en progression de 8.6 % de janvier à la mi juillet La production allemande retrouve en le même niveau qu en 2005 mais serait en repli de 1.6 % sur les 7 premières périodes La production britannique serait en baisse de 2.6 % en selon notre modèle et de 1.9 % selon la Commission. De janvier au début août 2007, elle serait à nouveau en repli (- 2.9 %). Après la baisse de production de 3.5 % en /2005, la production italienne a amorcé une reprise en fin d année, mais cumulée sur le 1er semestre 2007/, la production s inscrit en repli de 1.5 % par rapport au 1er semestre. Tableau n 9 : Prévisions de production d'œufs de consommation dernière période de référence 05/04 06/05 07/06 FRANCE Souche Ponte 8 ème période U.E. à 15 PAYS-BAS 7 ème période ALLEMAGNE 6 ème période ESPAGNE 5 ème période ROYAUME-UNI 8 ème période BELGIQUE 8 ème période ITALIE 5 ème période U.E. à 15 5 ème période Sources : AGRESTE, Commission Statistique Œufs Près de 21 % des pondeuses de l UE à 25 élevées en systèmes alternatifs en 2005 Selon une compilation de données de la Commission, de l IEC et de l ITAVI pour la France, environ 65 millions de pondeuses seraient élevées en systèmes alternatifs au sein de l UE à 25, soit environ 21 % des effectifs de pondeuses européennes. Les Pays Bas sont maintenant le premier producteur d œufs alternatifs au sein de l UE avec 14.3 millions de pondeuses alternatives en 2005 (52 % des effectifs nationaux), suivis par l Allemagne, 12.5 millions de pondeuses alternatives (30 % des effectifs), le Royaume-Uni et la France. Sur les dernières années, au sein des systèmes alternatifs, l élevage au sol en claustration s est fortement développé et représente aujourd hui 51 % des pondeuses en systèmes alternatifs. A noter également le développement de l élevage biologique avec 6.8 millions de pondeuses recensées en Le Royaume-Uni et la France sont les principaux producteur d œufs bio en Europe (environ 1.6 million de poules), devant l Allemagne (1.46 million de pondeuses bio). Dans les nouveaux Etats-membres, la part des basses cours demeure importante (20 à 40 %), mais les systèmes alternatifs tels que définis par la réglementation communautaire sont encore peu représentés

14 Tableau n 10 : Part des systèmes alternatifs au sein de l UE à 25: effectifs de poules pondeuses par système Cage Plein air Sol Biologique Ensemble des systèmes alternatifs 1996 (UE à 15) 92 % 4 % 4% ND 8 % 2000 (UE à 15) 89 % 6 % 5 % ND 11% 2005 (UE à 25) 79 % 8 % 11% 2 % 21% Dont France 80 % 13 % 4 % 3 % 20 % Espagne 97 % 1 % 1 % - 3 % Allemagne 70 % 10 % 16 % 3 % 30 % Pays-Bas 48 % 15 % 35 % 2 % 52 % Royaume-Uni 68 % 20 % 6 % 5 % 32 % Italie 90 % 2 % 6 % 2 % 10 % (ITAVI d après enquêtes, IEC et Commission européenne) 3 - Les échanges extérieurs français d'œufs et d'ovoproduits L année se caractérise par une hausse des échanges d œufs et ovoproduits en valeur plus importante à l importation qu à l exportation. Ainsi l excédent commercial diminue à 13.9 millions d euros contre 20.6 millions d euros en 2005 et 41.8 millions d euros en Tableau n 11 : Evolution de nos échanges d œufs et d ovoproduits en 2005 et OEUFS COQUILLE EXPORTATIONS IMPORTATIONS SOLDE 12 mois 06/05 12 mois 06/05 12 mois 12 mois 2005 VALEUR (milliers d'euros) VOLUME (tonnes) ND ND ND ND ND ND OVOPRODUITS ALIMENTAIRES VALEUR (milliers d'euros) VOLUME (tonnes équ. coquille) TOTAL OVOPRODUITS * VALEUR (milliers d'euros) VOLUME TOTAL VALEUR (1) TOTAL VOLUME (1) (T. éq. coquille) ND ND ND ND ND ND (1) Oeufs en coquille et total ovoproduits * Tonnes équivalent œufs en coquille Source : DOUANES En 2007, les résultats du premier trimestre indiquent une amélioration des échanges du secteur œuf et ovoproduits qui dégagent un solde en valeur positif à 5.9 millions d euros contre 1.2 million d euros en. Cette amélioration résulte essentiellement d une amélioration des échanges d ovoproduits alimentaires, avec un excédent commercial de 10.7 M contre 6.7 M en. On enregistre en effet une très forte progression de nos ventes en valeur (+ 18 %) alors que nos achats se replient de 10 % en valeur. Les échanges d œufs en coquille se caractérisent par un repli en valeur de 5 % à l import comme à l export, et une réduction du déficit à 5.6 M contre 6 M sur le premier semestre

15 Bilan œufs en coquille En, en raison d un changement de méthodologie du Service des douanes à partir du 1er janvier, les échanges en volume d œufs de consommation, ne peuvent pas être analysés. L'information sur la masse (en kg) devient facultative lorsque la réglementation communautaire exige d'indiquer les quantités de produits, dites "unités supplémentaires" (litre, m², pièces). Ainsi les échanges d œufs en coquille ne sont plus renseignés en tonnes mais en unités. Les résultats en unités étant incohérents, il est impossible de commenter les échanges en volume. Sur l ensemble de l année, nos échanges d œufs en coquille en valeur se caractérisent par une hausse sensible de nos achats et une forte baisse de nos ventes entraînant un déficit en valeur de 25.3 millions d euros contre un déficit de 7.5 millions en Nos ventes se replient vers tous nos débouchés à l exception du marché britannique (+ 38 %). Nos achats progressent à nouveau en provenance d Espagne (65 % du total). Ils progressent sensiblement en provenance de Belgique et des Pays-Bas mais se replient en provenance d Allemagne. Il faut noter la percée des arrivages en provenance de Pologne qui devient ainsi en, notre cinquième fournisseur. Tableau n 12 : Principaux partenaires de nos échanges d'œufs en coquille en valeur Année /04 Année 06/ EXPORTATIONS Dont UE à Dont UE à Dont Belgique Allemagne Royaume-Uni Pays-Bas Italie Dont PAYS TIERS Dont Suisse IMPORTATIONS en provenance UE à en provenance UE à Dont Espagne Belgique = Pays-Bas Allemagne Pologne 314 X X 7.9 Dont PAYS TIERS Bilan ovoproduits Sources : UBI France, ITAVI En, les échanges d ovoproduits alimentaires sont en nette amélioration, avec un excédent commercial de 36.7 M contre 26.4 M en Cette amélioration résulte de la très forte progression de nos exportations (+ 40 % en tonnes équivalent œufs coquille, + 28 % en valeur) pendant que nos importations ne progressaient que de 10 % en tonnes équivalent coquille et de 19 % en valeur. Nos exportations d ovoproduits liquides ont fortement progressé en volume (essentiellement entiers), alors que nos importations se replient de 6 %. De ce fait, la France n est plus déficitaire en ovoproduits liquides et dégage un excédent de tonnes en contre un déficit de T en Nos exportations d ovoproduits séchés retrouvent le volume de 2005 et nos importations enregistrent une hausse de 21.7 % en raison de la forte progression de nos achats d albumines séchées. Notre excédent en ovoproduits séchés s établit à T en contre 5 700T en

16 Tableau n 13 : Echanges d'ovoproduits alimentaires en tonnes produits EXPORTATIONS IMPORTATIONS /04 06/ /04 06/05 Total liquides Dont entiers = jaunes albumines Total séchés Dont entiers jaunes albumines Sources : UBI France, ITAVI Tableau n 14 : Principaux partenaires de nos échanges d'ovoproduits alimentaires en valeur Année /04 Année 06/ EXPORTATIONS Dont UE à Dont UE à Dont Belgique Allemagne Royaume Uni Italie Espagne Dont PAYS TIERS Dont Japon Thaïlande Suisse IMPORTATIONS en provenance UE à en provenance UE à Dont Italie X 2,9 Espagne Pays-Bas Allemagne Belgique Dont PAYS TIERS Sources : UBI FRANCE, ITAVI En valeur, la Belgique devient notre premier client, suivie de l Allemagne alors que le Royaume-Uni (1 ère destination en 2005) est relégué en troisième place. Ces trois pays représentent 57 % du total de nos expéditions en valeur. Le marché asiatique qui représentait 14 % de nos expéditions en valeur en 2005 ne pèse plus que 8 % en. L Italie devient notre premier fournisseur (31 % du total, contre 13 % en 2005), suivie par l Espagne en forte progression, les Pays Bas et l Allemagne. La Belgique n est plus que le 5 ème fournisseur (1 er en 2005)

17 Les échanges extra communautaires Selon les estimations de la Commission, les exportations extra communautaires d œufs et d ovoproduits (hors OAC) seraient en légère diminution en de 2.5 % en tonnes équivalent œufs coquille à T, avec une diminution de 10 % des exportations d œufs en coquille ( T), et une progression des exportations d ovoproduits notamment des jaunes et des albumines. Les importations extra communautaires d œufs et d ovoproduits sont en progression de 42 % à tonnes équivalent œufs coquille, tirées par les achats d ovoproduits séchés (+34 %) et par une forte progression des achats d œufs en coquille. Sur les cinq dernières années, les achats extra communautaires de poudre d œufs ont été multipliés par 4.5 pour atteindre près de T en, (soit près de TEOC), dont 48 % proviennent d Inde et près de 80 % sont destinés à deux pays importateurs l Allemagne et le Danemark. Le taux d autosuffisance de l UE à 25 est quasi-stable à % en. 4 Evolution des prix de gros En, après un début d année en hausse jusqu en février, les cours se sont repliés jusqu à la fin juillet et se sont ensuite redressés progressivement. Ainsi sur l ensemble de l année, la TNO cal M a progressé de 13 % par rapport à 2005 et la TNO cal G de 11.8 %. En, la demande soutenue de la part des fabricants d ovoproduits de la fin du printemps jusqu à la fin de l automne a entraîné une fermeté de la TNO des œufs destinés à l industrie. En 2007, les cours du premier trimestre se sont maintenus à des niveaux supérieurs à ceux des années antérieures et ont même atteint des niveaux records en semaine 9 mais depuis, ils se sont sensiblement repliés, tout en restant à des niveaux légèrement supérieurs à ceux de. Tableau n 15 : Evolution du prix de l'œuf en et 2007 Année 5 mois / M M M G M G Cotation "Les Marchés" ( /100 œufs) (Evolution 06/05 ) (+13) (+11.8) Œufs destinés à l industrie ( /kg) (Evolution 06/05 ) (+ 16.9) NOP PAYS-BAS (62-63g) (Evolution 06/05 ) (+18.6) Année 3 mois 2007 Evol 07/06 Indice INSEE des prix de détail (Evolution06/05 ) (-2.0) Sources : SNM, INSEE, UBI France En, les cotations des poules de réforme sont restées à valeur nulle de la mi-février à septembre, et ont amorcé une remontée sur les dernières semaines de l année. En 2007, cette remontée des cours s est tassée au fil des semaines

18 Evolution des Prix de gros (TNO) 7,00 Evolution de la TNO (calibre M) 7,00 Evolution de la TNO (calibre G) 6,00 6,00 5,00 4,00 Euro le cent 5,00 3, , , , Evolution hebdomadaire du prix moyen européen uro/ 100k Avg Consommation et segmentation du marché de l œuf en Malgré la légère baisse de la production et compte tenu de la hausse des importations, la consommation intérieure est restée stable en 2005 et s établit à 251 œufs par personne, dont un tiers est consommé sous forme d ovoproduits (estimation ITAVI d après SCEES et douanes), utilisés par les industries agro-alimentaires, les artisans ou la restauration hors-foyer. L absence de données fiables sur les échanges d œufs en coquille ne permet pas d estimer l évolution de la consommation intérieure globale en. Depuis 2004, en France, les ventes d œufs en GMS (hyper et supermarchés) sont en recul en valeur malgré une légère progression en volume. Ces tendances sont confirmées en. La perte de valeur sur le marché des GMS s explique par une baisse générale des prix sur l ensemble des segments. En effet, les volumes d œufs alternatifs (bio, label rouge et plein air) restent globalement en croissance notamment en hypermarchés, mais les chiffres d affaires progressent plus modestement ou reculent, traduisant une érosion des prix. A noter cependant un tassement en volume sur le plein air standard

19 Ainsi en, le marché des œufs en hyper et supermarchés progresse très légèrement en volume, selon IRI SECODIP (+ 0.7 %), mais recule en valeur de 2.3 %. Les tendances sont identiques selon le panel Nielsen, avec une reprise en volume plus marquée (+ 2.4 %), et donc une baisse moins marquée en valeur. Les premières tendances disponibles pour le premier trimestre 2007 semblent cependant indiquer, selon Nielsen, une confirmation de la reprise du marché en volume et un arrêt de la tendance à la dévalorisation du marché. Tableau n 16 : La segmentation du marché des œufs en GMS en (source IRI SECODIP) PDM Volume Année Evolution volume /2005 PDM Valeur Année Evolution valeur /2005 BIO % % LABEL ROUGE % % PLEIN AIR % % STANDARD SOL % % OMEGA % % STANDARD 73.6 = % TOTAL MARCHE % % Tableau n 17 : La segmentation du marché des œufs en GMS en (source Nielsen) PDM Volume Année Evolution volume /2005 PDM Valeur Année Evolution valeur /2005 BIO % % LABEL ROUGE % % PLEIN AIR STANDARD % % SOL % % DATES % % EXTRA FRAIS % % FRAIS + PREMIERS PRIX % % TOTAL MARCHE % % La consommation alimentaire d œufs et d ovoproduits s élève à environ 6 MT au sein de l UE à 25, en léger repli en 2005 et. Le niveau de consommation individuel moyen est d environ 240 œufs par personne et par an avec cependant d importantes variations entre Etats-membres, certains pays ne dépassant pas 180 œufs par personne (Pays-Bas, Royaume-Uni), alors que d autres comme la Hongrie atteignent presque 300 œufs. Deux tendances communes se dégagent cependant de l analyse de la consommation au sein de l UE : la part croissante des ovoproduits dans la consommation globale d une part, et le développement de la part des œufs alternatifs dans la consommation d œufs en coquille à domicile (hors RHD) d autre part

20 IV LE LAPIN A - LA PRODUCTION Selon les différents indicateurs, la production française de lapin aurait été stable en à tonnes de viande ( T vif). Selon les premières indications fournies par l enquête FENALAP, les créations et agrandissements d élevages (en nombre de cages mères) en auraient permis de compenser les cessations. Après le repli des fabrications d aliment lapin enregistré en 2005 par rapport à 2004, les statistiques publiées par COOP de France NA et le SNIA, font apparaître une nouvelle baisse de 4.4 % de ces fabrications en par rapport à La baisse serait plus sensible dans le secteur privé (- 5.4 %) que dans le secteur coopératif (- 3.3 %). Les fabrications bretonnes sont stables, voire en légère hausse de 0.7 % alors que les fabrications des Pays de la Loire subissent une nouvelle baisse d activité de 7.2 %. Cette baisse peut être imputée en partie à l amélioration de l indice de consommation et à l effet du rationnement des lapins à l engraissement, favorisé par le développement de l alimentation automatique dans les élevages. Selon le réseau de fermes de références suivi par l ITAVI, 46 % des éleveurs avaient un système d alimentation automatique en engraissement en contre 32 % en En, les enquêtes du SCEES montrent que les abattages contrôlés de lapins sont en léger retrait par rapport à 2005, aussi bien en tonnage qu en nombre de têtes avec tonnes (- 0.7 %) et 38.5 millions de lapins contre 38.9 millions en Au premier trimestre 2007, selon les premiers résultats publiés par COOP de France NA et le SNIA, les fabrications d aliments des entreprises de plus de tonnes /an seraient à nouveau en baisse (- 2.0 % par rapport à la même période de ). La baisse resterait plus sensible dans le secteur privé que dans le secteur coopératif. Les abattages contrôlés du premier trimestre 2007 seraient en hausse de 1.0 % en tonnage et de 1.5 % en unités. B - LES ECHANGES EXTERIEURS Bilan Depuis 1998, les échanges de la filière lapin (lapins vivants et viande de lapin) sont excédentaires en valeur. L ensemble de la filière (lapins vivants et viande de lapin) a enregistré en une hausse de son solde commercial à 9.7 millions d euros contre 9.1 en En raison d un changement de méthodologie du Service des douanes à partir du 1er janvier, les échanges de lapins vivants ne sont plus renseignés en tonnes mais en unités car l'information sur la masse (en kg) devient facultative lorsque la réglementation communautaire exige d'indiquer les quantités de produits, dites "unités supplémentaires" (litre, m2, pièces). Ceci ne nous permet plus de calculer le solde global de la filière en volume. Les échanges de viande de lapin de se caractérisent par des importations en fort repli et par une petite baisse des exportations. Ils dégagent des excédents en hausse en volume (près de tonnes en contre tonnes en 2005) et stable en valeur (10.4 millions d euros en et 10.3 millions en 2005). Après le repli de 5 % enregistré en 2005, les exportations de viande de lapin sont à nouveau en baisse en mais de façon moins nette. Nos ventes de carcasses fraîches se replient de 5 % notamment vers la Belgique, les Pays-Bas et vers les pays d Europe du Sud. La baisse vers la Suisse s accentue : les expéditions ont été divisées par deux en cinq ans. En revanche nos expéditions à destination de l Allemagne progressent de 8 %. Il faut noter la réouverture du marché britannique (pour la restauration indienne) et une percée sur le marché espagnol tandis que les expéditions vers l Allemagne se replient. Globalement l Allemagne reste le premier débouché pour les lapins français (31 % du total) suivie par la Belgique (22 %). Après la forte hausse de 10 % enregistrée en 2005, les importations de viande lapin en sont en repli de 15 % en volume. La tendance à la baisse de nos achats constatée depuis une dizaine d année se confirme donc et depuis 2001 nos achats sont en repli de près de 4 % en moyenne par an

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