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1 Edito Sommaire Madame, Monsieur, Aujourd hui, l économie va très vite. Tout change, avance, évolue sans cesse. Certaines décisions politiques ou économiques peuvent avoir un impact fort sur l évolution des entreprises et donc sur nos métiers à tous. Pour suivre l essentiel de ces évolutions, la Banque Judiciaire a le plaisir de vous présenter sa nouvelle lettre d information. Vous y retrouverez une synthèse des principaux points macro économiques du trimestre, les dernières évolutions prudentielles bancaires, des informations sur la conjoncture actuelle des entreprise en France et l évolution des défaillances, ainsi que différentes informations concernant la Banque Judicaire et la Banque Delubac. Bonne lecture à tous! Olivier Pronost Economie Retour de la croissance Guerre des monnaies Fin des mesures d accompagnement de l Etat Finance Nouvelles règles prudentielles Financement de long terme pénalisé Entreprises Dynamisme des auto-entreprises Domination des exportations allemandes Reprise difficile du secteur industriel Défaillances Sinistralité encore forte

2 Economie Retour de la croissance : inversement des tendances Affectée par la crise des dettes souveraines, l Europe affiche une croissance timide, créditée selon le FMI de 1,7 % pour 2010 et de 1,6 % l an prochain. Ce taux reflète néanmoins de grandes disparités entre les états. Ainsi, l Allemagne affiche un bon dynamisme avec une croissance estimée à 3,3 % en 2010 et 2 % en 2011 contre une stagnation de la France avec une croissance estimée de 1,6 % pour 2010 et En France, cette situation s explique par une consommation des ménages morose sur fond de chômage élevé et de retrait des mesures de relance. A noter toutefois comme points positifs : la hausse des bénéfices des entreprises, la stabilisation des conditions de financement de l économie (baisse des taux ) font espérer que cet essoufflement ne sera que passager. Paradoxalement, c est le dynamisme des pays émergeants qui tire l économie mondiale vers le haut. Fin 2009, leurs importations ont crû de 5 %, de même leur PIB a connu une progression de 5 % en Le moteur de cette croissance se situe en Asie où les pays ayant très peu de dettes peuvent continuer leurs échanges commerciaux avec les autres pays émergeants. «Guerre des monnaies» : ralentissement de la relance Bien que l économie mondiale soit à nouveau prospère et devrait croître de 4,8 % en 2010 et de 4,2 % en 2011, les perspectives de croissance s avèrent inégales. Les pays émergeants ou en développement devraient progresser de 7,1 % en 2010 contre une reprise atone pour les économies avancées. Afin de doper leurs exportations et donc leur croissance, certains pays mènent des politiques interventionnistes avec pour objectif une baisse de leur monnaie comme le Japon et le Brésil, ou refuse ostensiblement de la réapprécier comme la Chine. De son côté, l Euro est reparti à la hausse, fragilisant à nouveau les entreprises exportatrices. Ces déséquilibres monétaires sont des problèmes cruciaux dans un contexte de reprise fragile. Pour sortir de cette situation, pénalisante pour le reste de l économie mondiale, le FMI plaide pour un rééquilibrage des monnaies. Fin des mesures d accompagnement de l État En soutenant financièrement l économie française, l État lui a permis de traverser la crise. En effet, depuis 2009, le gouvernement a dépensé quelques 70 milliards d euros de finances publiques à l atténuation de la récession. Ces mesures ont permis de sauver entre et entreprises en 2009 et autant en 2010 selon Euler Hermes. Toutefois, aujourd hui, le déficit des administrations publiques (compris entre 6 et 8 % du PIB) et une dette représentant presque 80 % du PIB, forcent le gouvernement à adopter une politique de rigueur. La hausse des prélèvements obligatoires et l arrêt des dépenses exceptionnelles de soutien à l économie permettront d améliorer la situation des finances publiques, mais risquent d hypothéquer gravement les perspectives de croissance en France.

3 Finance Nouvelles règles prudentielles au service d une finance durable Afin d améliorer les systèmes financiers mondiaux et éviter une nouvelle crise, des cadres prudentiels vont être mis en place pour les banques et pour les assureurs. Bâle III, dispositif développé à destination des banques, a notamment pour objectif d obliger les établissements financiers à augmenter leurs fonds propres. Au 1er janvier 2013, elles devront ainsi afficher un ratio de 7 % de fonds propres contre 2 % actuellement. Dans le domaine des assureurs et réassureurs, une nouvelle directive européenne, Solvency II, va également être mise en place en janvier Son objectif : adapter les fonds propres exigés des compagnies d assurances et de réassurance aux risques que celles-ci encourent dans leur activité. Financement de long terme des entreprises pénalisé Bien qu améliorant la sécurité, Bâle III durcit la réglementation et prend le risque d amoindrir le rôle des banques dans la reprise, notamment en Europe où l économie est financée à 70 % par les banques, à titre de comparaison, aux Etats-Unis l économie est financée à seulement 30 % par les banques. De même, Solvency II risque d avoir des effets néfastes sur le financement des entreprises. En effet, la détention de certains actifs, en direct ou au travers de fonds, comme les actions, dont celles non cotées des PME, va coûter beaucoup plus cher en fonds propres aux assureurs, qui sont les principaux investisseurs de long terme en Europe. Contraints de réduire de manière drastique ce type d investissements, Solvency II pourrait bien pénaliser les entreprises au moment même où celles-ci ont le plus besoin de financements de long terme.

4 Entreprises Regain d optimisme porté par dynamisme des auto-entreprises Si tout est fait aujourd hui pour réguler le système financier, c est parce que les conséquences de la crise sont toujours visibles. La croissance de la France (0,6 % au 2ème semestre 2010) peine à remonter. Ce résultat aussi faible soit-il permet d espérer de nouveaux investissements. Les créations d emplois et la consommation positive des ménages sont autant de signes d une continuité de cette dynamique. Le paysage économique français est également marqué par la croissance du nombre de création d auto-entrepreneurs. Au 1er semestre 2010, il y a eu créations d auto-entreprises contre durant la même période en 2009, soit une progression de 23 % pour un chiffre d affaires généré au premier semestre 2010 de 1,1 milliard d euros contre 969 millions d euros sur l ensemble de l année D après l étude remise à Hervé Novelli, secrétaire d État aux Petites et Moyennes Entreprises, la réussite des auto-entreprises n est plus à prouver. Elles ne sont pas «particulièrement fragiles», comparées aux autres structures. Ainsi, seules 12 % des auto-entreprises créées en 2009 ont cessé leur activité au bout d un an contre 18 % des nouvelles entreprises «traditionnelles». En préférant l auto-entreprise à la SARL, les entrepreneurs ont fait baisser le nombre de défaillances d entreprises de 2 % sur l année 2010 (à défaillances). En effet, les SARL représentent 8 défaillances de jeunes entreprises (moins de 3 ans) sur 10. Il faut toutefois être prudent, si le nombre de défaillances diminue, cela ne révèle pas pour autant pas une moindre vulnérabilité des jeunes entreprises mais uniquement une baisse du nombre de création de SARL. Domination des exportations allemandes Malgré une reprise dynamique (+5,6 % au premier semestre), les exportations françaises sont loin de retrouver leur niveau d avant-crise. L an dernier, la chute du commerce mondial a atteint 12 % sur l année et 30 % au plus fort de la récession. Des trois premiers exportateurs européens (Allemagne, France, Italie), l Allemagne a subi l impact le plus fort, étant de loin la plus ouverte à l international. Du coup, c est elle qui bénéficie le plus de la reprise mondiale (+13,5 % cette année, selon l OMC), ce qui devrait lui permettre d afficher une croissance de son PIB de 3,3 %, soit le double de la France. Difficile reprise pour le secteur industriel En raison du niveau très élevé de la dette publique, le gouvernement n a pas pu poursuivre sa politique de soutien budgétaire. Cette décision intervient alors que la reprise n a pas encore permis de retrouver les niveaux d activité d avant la crise, notamment dans le secteur industriel. Le niveau de production manufacturière française à la fin du 2ème semestre 2010 est au même niveau que celui enregistré à la fin des années 90. De même, la production automobile demeure un tiers en deçà de son niveau de 2000 et l arrêt de la prime à la casse risque encore de la faire plonger. Toutefois, il est prévu pour 2011 une hausse globale de la production industrielle.

5 Défaillances Une sinistralité encore forte Si l année 2009 a été marquée par des défaillances inégalées depuis 15 ans dans certains pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, France et Finlande), elle a atteint des niveaux historiques dans plusieurs autres pays comme l Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse, l Autriche, le Danemark, l Irlande, le Portugal ou encore les pays baltes. Bien que les perspectives 2010/2011 soit hétérogènes, la poursuite du redressement de la conjoncture mondiale devrait s accompagner d un repli du volume de faillites d entreprises. Cette tendance s annonce toutefois modeste (-4 % en moyenne sur ) car elle risque de s effectuer de façon aussi dispersée et fragile que la reprise économique de chacun des pays. En France, l amélioration s accentue et le repli des défaillances se poursuit sur le 1er semestre 2010 avec jugements prononcés (-4,2 %) et 683 sauvegardes. Le redémarrage de l activité, au cours du 1er semestre 2010, a donc davantage permis d enrayer la hausse des défaillances que d enclencher un véritable et solide mouvement de repli de la sinistralité. La sinistralité affiche toujours un niveau historique, estimée à entreprises en 2010, en augmentation de + 1,3 %. Euler Hermes prévoit ainsi, au mieux, une amélioration modérée des défaillances en 2011 avec une baisse de 5 %. Indicateurs Nombre de défaillances par région Série en date de publication au BODACC cumul 12 mois fin juin 2010, en % de variation 2010/2009 Bretagne ,2 % Source : Euler Hermes Nord PDC ,7 % Haute Normandie Basse 3,9 % Normandie ,4 % Pays de la Loire ,5 % Poitou Charentes ,9 % Centre ,6 % Limousin 700-6,7% Picardie ,4 % IdF ,6 % Aquitaine ,9 % Midi Pyrénnées ,6 % Auvergne 953-0,5 % Languedoc Rousillon ,8 % Champagne Ardenne ,8 % Bourgogne ,2 % Lorraine ,0 % Rhône Alpes ,2 % Franche Comté ,4 % PACA ,0 % -15 % à 0 % 0 % à 5 % plus de 5 % Alsace ,9 % Corse 348 5,8 %

6 Agenda du 4ème trimestre octobre Congrès de l Ordre des Experts-Comptables Strasbourg Stand Banque Delubac 18 et 19 novembre LEXposia Palais Brongniart Intervention de Banque Judiciaire sur la procédure de sauvegarde 2, 3 et 4 décembre Conférence générale des Juges consulaires de France Nice 31 janvier Entretien de la sauvegarde Maison de la Chimie, Paris istockphoto

7 Delubac Infos Delubac Factor pour aider les PME en difficulté Banque Delubac lancera prochainement Delubac Factor. Produit d affacturage destiné aux PME en difficulté, Delubac Factor sera proposé parmi les solutions de financement déjà existantes. La Banque Delubac a d ores et déjà mis en place un partenariat avec Euler Hermes-SFAC en vue d offrir une couverture d assurance crédit à ses clients. Banque Delubac innove et propose de nouveaux outils de gestion pour ses clients Depuis le début du mois d octobre, Banque Delubac met à la disposition de ses clients, un nouveau logiciel Chéquier. Il permet désormais de voir l ensemble des chèques délivrés et de suivre leur état (chèques débités). Afin de répondre aux attentes de ses clients Administrateurs judiciaires, Banque Judiciaire proposera prochainement des services personnalisés d aide à la gestion sur sa plateforme Internet Bank@nline. Ces nouveaux outils de gestion permettront notamment d accéder à la liste des comptes de leurs administrés ainsi qu au total de leurs encours. Ils permettront également un accès aux créances Dailly, escompte, subrogation, détail des impayés.

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