La dyspnée. Aspects pharmacologiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La dyspnée. Aspects pharmacologiques"

Transcription

1 La dyspnée Aspects pharmacologiques

2 Opiacés: efficacité Jennings, Thorax 2002; 57: 939

3 Opiacés: dépression respiratoire A redouter uniquement si doses excessives Introduction à faible dose et titration prudente Il y a des signes avant-coureurs : po2 et pco2 sont toujours précédés par une somnolence, une hypoventilation, une fréquence respiratoire

4 Opiacés: mécanisme d action Mécanisme d action complexe Au niveau des récepteurs morphiniques du SNC et du système cardiorespiratoire Réduit la sensation déplaisante de dyspnée

5 Opiacés: modalités pratiques La morphine est l opioide le mieux étudié dans cette indication: Dose initiale : - Patient naïf d opioide: 15 à 30 mg de morphine orale par 24 h - Patient sous opioide à titre antalgique: + 25 à 50 % de la dose antérieure - Patient âgé, fragile, BPCO, insuffisant rénal : réduire la posologie Entre-dose: 1/10 e de la dose de 24 h, toutes les 4 heures ou toutes les 2 heures sous surveillance médicale. Titration par palier de 25 à 50 %, en fonction de la réponse clinique.

6 Opiacés: modalités pratiques Privilégier la voie orale sauf en cas d urgence. - Les formes à libération immédiate ou retardée peuvent être utilisées. - L efficacité de la morphine par aérosol est controversée. Les effets secondaires (constipation, nausées, etc) sont anticipés et gérés comme lorsque la morphine est prescrite à titre antalgique. En cas de contre-indication ou de toxicité intolérable, la morphine peut être remplacée par un autre opioide (ex. hydromorphone, fentanyl, oxycodone ) mais leur place n a pas encore pu être bien documentée.

7 Opiacés: aérosol Mécanisme d action - Action sur les récepteurs morphiniques alvéolaires - < 15 % résorption systémique Efficacité sur la dyspnée de 5 à 30 mg de morphine nébulisée Posologie - A diluer dans 2 à 3 ml sérum ϕ - 2,5 à 10 mg par 4 h % Toxicité - Toxicité systémique réduite - Bronchospasme (conservateur) - Gout amer, picotements

8 Opiacés: cas clinique Femme de 68 ans Hypernéphrome généralisé Lymphangite pulmonaire Dyspnée au moindre effort Opiacé naïve Administration d un opiacé? Solution orale de morphine (Oramorph ) 2,5 à 5 mg toutes les 4 h ou éventuellement à la demande Laxatif (et antiémétique)

9 Opiacés: cas clinique (2) Femme de 68 ans Hypernéphrome généralisé Lymphangite pulmonaire Dyspnée au moindre effort FG < 30 ml/minute Opiacé naïve Solution orale de morphine (Oramorph ) 2,5 mg toutes les 6 h ou éventuellement à la demande Laxatif (et antiémétique) Administration d un opiacé?

10 Opiacés: cas clinique (3) Femme de 68 ans Hypernéphrome généralisé Lymphangite pulmonaire Dyspnée persistante malgré 5 mg de solution orale de morphine toutes les 4 h Adaptation de l opiacé? Solution orale de morphine (Oramorph ) 7,5 mg toutes les 4 h En réserve: 4,5 mg, maximum toutes les 4 heures

11 Opiacés: cas clinique (4) Femme de 68 ans Hypernéphrome généralisé Lymphangite pulmonaire Dyspnée soulagée par 10 mg de solution orale de morphine toutes les 4 h Adaptation de l opiacé? Comprimé de morphine à libération retard (MS Contin 10 mg) 30 mg toutes les 12 h En réserve: 6 mg, maximum toutes les 4 heures

12 Opiacés: cas clinique (5) Femme de 68 ans Hypernéphrome généralisé Métastases osseuses Lymphangite pulmonaire Douleur bien soulagée par Durogésic 50 µgr/h (= ± 120 mg morphine po /24h) Poursuite du Durogésic Solution orale de morphine (Oramorph ) 5 à 10 mg toutes les 4 h ou éventuellement à la demande Dyspnée au moindre effort Adaptation de l opiacé?

13 Opiacés: cas clinique (6) Femme de 68 ans Hypernéphrome généralisé Lymphangite pulmonaire Dyspnée habituellement soulagée par la prise de 20 mg de solution orale de morphine toutes les 4 heures Crise de dyspnée importante après une mobilisation Adaptation de l opiacé? Ampoule de sulfate de morphine (10 mg/ml) 6 mg morphine sous cutané immédiatement Poursuite de la solution orale de morphine 20 mg toutes les 4 heures Anticiper la survenue d une nouvelle crise avec 12 mg de solution orale de morphine (45 min avant mobilisation)

14 Benzodiazépines: efficacité 1. Aucun effet significatif sur la dyspnée 2. Pas d effet préventif sur l apparition de la crise de dyspnée 3. Toxicité (somnolence) : Morphine > BZD > placebo 4. Pas liée au type de BZD, dose, voie, fréquence, durée de tt Simon, Cochrane 2011: issue 3

15 Benzodiazépines: modalités pratiques Pas d indication en première intention dans le traitement symptomatique de la dyspnée. A utiliser en association avec la morphine pour traiter l anxiété et gérer les crises de panique respiratoire. Peuvent également être administrées en cas d échec d un opioïde seul.

16 Benzodiazépines: modalités pratiques Choisir de préférence une benzodiazépine à demi-vie courte. Adapter la posologie à la situation clinique et titrer. Prévoir des entre-doses. Crise de panique respiratoire - Alprazolam: 0,5 à 1 mg per os - Lorazépam: 0,5 à 2 mg per os - Midazolam: 2,5 à 5 mg sc Anxiété chronique - Alprazolam: 0,5 à 1 mg per os, toutes les 4 à 6 h - Lorazépam: 0,5 à 2 mg per os ou sc, toutes les 6 à 8 h Remplacer éventuellement la benzodiazépine par un neuroleptique sédatif chez le patient présentant simultanément une anxiété et une confusion

17 Corticoïdes: modalités pratiques Utiles en cas de composante inflammatoire: compression tumorale, syndrome cave supérieur, lymphangite carcinomateuse, fibrose pulmonaire, exacerbation de BPCO, etc. Dexamethasone: 5 mg po, sc ou iv par 24 h Methylprednisolone : 32 mg po ou iv par 24 h Administrer le corticoïde de préférence en début de journée Evaluer l efficacité après 1 semaine, arrêter complètement le médicament s il est inefficace ou réduire graduellement sa posologie jusqu à la dose minimale efficace. Associer la prise à celle d un inhibiteur de la pompe à protons chez les patients traités par un anti-coagulant, un AINS ou en cas d antécédent d ulcère gastroduodénal.

18 Oxygène: efficacité Source Population Etude Résultat Philip 2006 J Pain Symptom Manage; 32: cancer 17 Sa O2 < 90 % RCT vs AC 4 l/min Pas d effet Booth 1996 Am J Resp Crit Care Med; 153: cancer 6 Sa O2 < 90 % RCT vs AC 4 l/min Pas d effet Abernathy 2010 Lancet 4; 376: (64 % cancer) PaO2 >55 mmg Hg RCT vs AC 2 l/min Pas d effet Ahmedzai 2004 Br J Cancer; 90: cancer Sa O2 > 90 % Effort (marche) RCT vs AC 8-10 l/min Pas d effet Bruera 2003 Palliat Med; 17: cancer SaO2 > 90 % Hb > 10 gr% RCT vs AC 5 l/min Pas d effet Bruera 1993 Lancet; 342: cancer Sa O2 < 90 % RCT vs AC 5 l/min Effet +

19 Oxygène : efficacité Survie chez le patient BPCO avec pao2 < 55 mm Hg Si > 16 heures sur 24 h (y compris durant la nuit)

20 Oxygène : modalités pratiques A réserver aux patients qui se plaignent d une dyspnée Chez le patient cancéreux non hypoxique : pas plus efficace qu un souffle d air froid dirigé sur le visage du malade Faire un test thérapeutique, évaluer l efficacité et poursuivre uniquement si amélioration du symptôme. Ne pas se fier à une mesure de la saturation car il n y a pas de corrélation entre la présence ou l intensité d une dyspnée et la sévérité de l hypoxémie.

21 Oxygène : modalités pratiques Administrer par lunettes (souvent mieux tolérées) ou au masque, à un débit adapté à la pathologie (prudence chez le BPCO) et à la clinique, en continu ou de façon intermittente! Assèchement des muqueuses et dépendance psychologique. Limiter le risque de dépendance en informant le patient du principe du test thérapeutique et de la possibilité d une administration intermittente. Chez un patient qui séjourne à domicile et bénéficie du statut palliatif, la prescription doit comporter : - le type d oxygénothérapie demandée (ex. oxyconcentrateur), - la période (maximum 1 mois, renouvelable de façon illimité), - le dosage (litres/minute et nombre d heures/jour), - l humidificateur, - la bouteille de réserve de 1 m 3, - la mention «tiers payant applicable»

22 Oxygène : modalités pratiques Message aux proches «Il ne semble vraiment pas souffrir. Dans ces circonstances, nous essayons habituellement de passer tous les soins en revue pour nous assurer qu ils apportent un certain confort au patient et ne prolongent pas le processus au-delà du cours normal de la maladie. Et justement, l oxygène risque de prolonger son agonie sans lui procurer aucun confort, maintenant. Je voudrais vous suggérer de réduire l oxygène pendant quelques heures, voire cesser d en administrer tant que Monsieur ne semble pas souffrir.»

23 L encombrement respiratoire ASPECTS PHARMACOLOGIQUES

24 Encombrement respiratoire: introduction Symptomatologie durant les 48 dernières heures de vie Bruits respiratoires anormaux 56 % Troubles urinaires 53 % Douleur 51 % Agitation 42 % Dyspnée 22 % Nausée et vomissement 14 % Transpiration 14 % Mouvement clonique, spasme 12 % Confusion 9 % Lichter, J Palliative Care 1990; 6 : 7

25 Encombrement respiratoire: introduction Prévalence: 41 à 92 % des patients en fin de vie Délai médian: 57 (± 23) h avant le décès Origine de l encombrement respiratoire Sécrétions salivaires et bronchiques Œdème pulmonaire Aspiration de solides et de liquides Facteurs de risque Cancer du poumon Agonie de longue durée Bennett. Palliative Medecine 2002; 16: 369 Kass. J Pain Symptom Manage 2003; 26: 897

26 Encombrement respiratoire: introduction Vécu des proches face à l encombrement respiratoire 0 (pas du tout stressant) 0 % des proches 1 4,6 % 2 15 % 3 26 % 4 (très stressant) 52 % Étude rétrospective (n = 208 proches) Morita. J Pain Symptom Management 2004; 27: 98

27 Anticholinergiques: efficacité Mécanisme d action sécrétions salivaires et respiratoires Effet broncho-dilatateur Efficace dans 2/3 des cas [ 48 à 92 % ] 1/2 réponse précoce (< 4 h) 1/2 réponse tardive Sécrétions oro-pharyngées > bronchiques? Surinfection, œdème pulmonaire, aspiration Prévient l apparition de nouvelles sécrétions! N assèche pas les sécrétions déjà présentes Bennett, Palliative Medecine 2002; 16: 369 Kass, J Pain Symptom Manage 2003; 26: 897

28 Anticholinergiques: modalités pratiques Choix de la médication et posologie Hyoscine Scopolamine (0,25 mg/1 ml) Glycopyrronium Robinul (0,2 mg/1 ml) Voie sc, iv sc, iv Posologie 0,25 à 0,5 mg/ 4 h 0,2 à 0,4 mg/ 4 h Atropine (0,5 mg/ 1 ml) sc, iv 0,25 à 0,5 mg/2 à 4 h Butylhyoscine Buscopan (20 mg/1 ml) sc, iv 5 à 10 mg/ 4 à 6 h

29 Anticholinergiques: modalités pratiques Toxicité Rétention urinaire Constipation Sécheresse buccale Troubles de l accommodation (mydriase) Modification du rythme cardiaque dose dépendant Bradycardie à faible dose Tachycardie à dose élevée Robinul < Scopolamine Toxicité neurologique centrale Scopolamine : sédation, confusion, agitation paradoxale Atropine : Agitation, confusion Robinul : Pas de toxicité centrale

30 Anticholinergiques: modalités pratiques Mesures associées Réduction de l apport hydrique Arrêt des fluidifiants (mucolytiques) Drainage postural (position semi-assise, décubitus ¾ latéral) Aspiration naso-pharyngée et/ou bronchique (à évaluer) Discussion d un traitement par furosémide Information et soutien des proches Bennett, Palliative Medecine 2002; 16: 369

31 Anticholinergiques: aspiration bronchique Utile en cas d échec ou avant l introduction des anticholinergiques! Acte traumatique, parfois vécu comme une agression! L aspiration appelle l aspiration

32 La toux ASPECT PHARMACOLOGIQUE

33 Toux: introduction Incidence 50 % des cancers terminaux 80 % des cancers pulmonaires Physio pathogénie Réflexe visant à éliminer des voies respiratoires du matériel étranger ou des sécrétions excessives > stimulation des nerfs sensitifs V.A.R supérieure et inférieure, cavum, oreille, plèvre, oesophage nerf vague centre de la toux réflexe moteur = inhalation d air fermeture de la glotte pression thoracique expiration brutale sous pression Souvent corrélée à l insomnie, la fatigue, les nausées, la douleur

34 Toux: traitement symptomatique Toux grasse productive -Humidification de l air inspiré -Nébulisation sérum physio. -Mucolytique -Aérosol de bronchodilatateur -Drainage postural, kiné Toux grasse et non productive -Antitussif -Anticholinergique -Aspiration Toux sèche irritative -Antitussif -Corticoïde -Aérosol d anesthésique local

35 Antitussifs : opiacés Codéine, morphine, oxycodone, hydromorphone, méthadone et dextrométhorphane (antag. NMDA) Pas de données suffisantes pour recommander une molécule Si opioïde administré pour une douleur ou une dyspnée: 25 à 30 % posologie de départ Association 2 morphiniques Effet synergique dextrométhorphane Codéine 10 à 20 mg DA : 4 heures! Métaboliseur lent Sédation, nausées, constipation Dextrométhorphane 10 à 15 mg DA : 4 à 6 heures Peu de sédation, nausées

36 Antitussifs : anesthésiques locaux Quelques report case encourageants Lingerfelt 2007, Support Oncol; 5: 301 Burns 2000, Hosp Pharm; 35: 1349 Mécanisme d action inconnu? Action sur les récepteurs alvéolaires juxta-capillaires Posologie Bupivicaine 0,25 % 5 ml ttes 4-8 h Lidocaine 2 % 5 ml ttes 4 6 h Nébulisation à faible débit Toxicité Bronchospasme (? conservant) - CI asthme Fausse déglutition - Eviter alimentation < 30 à 60 Mauvais goût, raucité de la voix

37 Les hémoptysies Aspect pharmacologique

38 Hémoptysies: introduction Est-ce une hémoptysie? Un rejet par la bouche de sang provenant des voies aériennes sous-glottiques Quel est son degré de gravité? 1.L importance du saignement (! > 50 à 100 ml) 1 cuillère à soupe = 10 ml 2.Un contexte d insuffisance respiratoire La mort est causée par l asphyxie du patient et non par un choc hémorragique

39 Hémoptysies: introduction Épidémiologie 20 à 25 % des cancers du poumon < 5 % hémoptysie grave 0,007 % hémoptysie unique et mortelle Étiologie 47 à 70 % > cancer du poumon Cancer primitif > métastases pulmonaires Carcinome carcinoïde > autres histologies risque si surinfection pulmonaire (abcès, aspergillose ), bronchectasies, embolie pulmonaire

40 Hémostatiques: modalités pratiques Hémoptysie modérée et répétée Arrêt des anticoagulants, anti-agrégants, AINS Hémostatique oral Acide tranexamique 1 gr suivi par 500 mg po ou iv / 8 h Support psychosocial Hémoptysie massive Définir le projet thérapeutique Prévoir un protocole de sédation Positionnement (décubitus contro-latéral), présence.

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Objectifs Comprendre la physiopathologie de la dyspnée Connaître les traitements disponibles pour soulager la dyspnée Définir la

Plus en détail

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs Décembre 2002 Recommandations Service des recommandations et références professionnelles

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

MIGRAINE - TRAITEMENT

MIGRAINE - TRAITEMENT MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS Bronchopneumopathie chronique obstructive Juin 2014 Guide téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé 2 avenue du Stade de France

Plus en détail

Atrovent HFA 20 mcg/bouffée solution pour inhalation en flacon pressurisé (bromure d'ipratropium)

Atrovent HFA 20 mcg/bouffée solution pour inhalation en flacon pressurisé (bromure d'ipratropium) NOTICE ATROVENT HFA 20 MCG/BOUFFEE SOLUTION POUR INHALATION EN FLACON PRESSURISE (BPI n 0250-03 du 27.07.2005) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser ce médicament.

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

DOSSIER - AEROSOLTHERAPIE PAR NEBULISATION

DOSSIER - AEROSOLTHERAPIE PAR NEBULISATION Novembre 2008 ; N 19 ARTICLE COMMENTE NSCLC Meta-Analyses Collaborative Group. Chemotherapy in addition to supportive care improves survival in advanced non small-cell lung cancer: a systematic review

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

TEPZZ 8758_8A_T EP 2 875 818 A1 (19) (11) EP 2 875 818 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: A61K 33/00 (2006.01) A61P 25/06 (2006.

TEPZZ 8758_8A_T EP 2 875 818 A1 (19) (11) EP 2 875 818 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: A61K 33/00 (2006.01) A61P 25/06 (2006. (19) TEPZZ 878_8A_T (11) EP 2 87 818 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 27.0.1 Bulletin 1/22 (1) Int Cl.: A61K 33/00 (06.01) A61P 2/06 (06.01) (21) Numéro de dépôt: 14680.3 (22)

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Traitement pharmacologique de la BPCO

Traitement pharmacologique de la BPCO Revue des Maladies Respiratoires (2010) 27, S19-S35 Traitement pharmacologique de la BPCO Les interventions pharmacologiques abordées dans ce chapitre sont : aides au sevrage tabagique ; bronchodilatateurs

Plus en détail

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie Tout sur la toux! Mise àj our Louis-Philippe Boulet, MD, FRCPC, FCCP La classification de la toux La toux est une des principales causes de morbidité et un des plus fréquents motifs de consultation médicale.

Plus en détail

SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault

SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault ATELIER THEMATIQUE : APPLICATIONS POUR TABLETTES ET SMARTPHONES SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault INTRODUCTION La santé mobile, c

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Bulletin n 902 le 6 mars 2015 Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Cette mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick entre en

Plus en détail

Atelier gestes d urgences

Atelier gestes d urgences Atelier gestes d urgences L arrêt cardio-respiratoire Pré-test 1- Question à choix multiples: A- L arrêt cardio-respiratoire est plus souvent d origine respiratoire chez l enfant. B- L arrêt cardio-respiratoire

Plus en détail

SYSTEMES D INHALATION

SYSTEMES D INHALATION SYSTEMES D INHALATION Dr LOMBRY Catherine 1 Appareillages pour l administration pulmonaire Inhalateurs pressurisés à valve doseuse; aérosols-doseurs (MDI; Metered Dose Inhaler) Inhalateurs à poudre sèche

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Groupe 1 somnovni 12/12/14

Groupe 1 somnovni 12/12/14 Recommandations HAS 2014! Pas encore parues indications VNI! Indication VNI en cas d une hypoventilation alveolaire = Hypercapnie : " PtCO2 nocturne > 50 mmhg " Et/ou d une PaCO2 diurne > 45 mmhg! Cas

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique LES RECOMMANDATIONS Des recommandations ont été formulées à l instigation de la Société Française Oto-Rhino- Laryngologie et de la Chirurgie de la Face

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR SIBELIUM 10 mg, comprimé sécable Flunarizine Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

RECOMMANDATION FINALE DU CCEM

RECOMMANDATION FINALE DU CCEM RECOMMANDATION FINALE DU CCEM BROMURE D UMÉCLIDINIUM ET TRIFÉNATATE DE VILANTÉROL (Anoro Ellipta GlaxoSmithKline inc.) Indication : la maladie pulmonaire obstructive chronique Recommandation : Le Comité

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE Dr Cécile BESSET Equipe Mobile de Soins Palliatifs CHRU Besançon 23/01/2015 DÉFINITION, GÉNÉRALITÉS «Expérience sensorielle et émotionnelle

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

1. Les barotraumatismes

1. Les barotraumatismes Dans le cadre de votre formation niveau 3 de plongeur subaquatique, nous allons traiter les accidents de plongée. Pourquoi commencer par ce cours? Ce n est pas pour vous faire peur, mais plutôt pour vous

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail