Plan du cours I) Calcul température surface d'une planète sans atmosphère II) Effet serre Principe Gaz à effet de serre III) Mécanisme évolution

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Plan du cours I) Calcul température surface d'une planète sans atmosphère II) Effet serre Principe Gaz à effet de serre III) Mécanisme évolution"

Transcription

1 Plan du cours I) Calcul température surface d'une planète sans atmosphère II) Effet serre Principe Gaz à effet de serre III) Mécanisme évolution température Variation énergie émise par le soleil Cycles de Milankovitch Mesures de la température passée à l'aide des isotopes de l'oxygène Boucles de rétroaction IV) Evolution de l'atmosphère à l'échelle des temps géologiques V) Variations actuelles des températures

2 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère Calcul de la température de la surface d'une planète sans atmosphère Corps noir : objet en équilibre thermique. Ne refléchit pas la lumière. Absorbe tous les rayonnements incidents et les réemet. Loi de Planck : indique à qu'elle est l'énergie en fonction de la longueur d'onde émise par un corps noir. Ne dépend que de la température

3 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère/1 Rappel physique Loi de Planck pour la Terre et le Soleil Plus un corps est chaud, plus les vibrations des molécules qui le constituent ont une fréquence élevée, plus les longueurs d'onde du rayonnement émis sont courtes (fréquence élevée)

4 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère/1 Rappel physique Loi de Wien Le rayonnement d'un corps noir a une énergie maximum à la longueur d'onde t.q :

5 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère/1 Rappel physique Loi de Stefan (pour un corps noir) En sommant l'énergie émis à chaque longueur d'onde, il vient que l'énergie total émise par unité de surface et de temps est :

6 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère2 Calcul Calcul de la température d'une planète sans atmosphère 1) Calcul de la puissance émise par le soleil à l'aide de la loi de Stefan. 2) Puissance reçue à une distance D du soleil par unité de surface 3) Puissance reçue sur la surface d'une planète 4) On en déduit la température de surface de la planète (loi de Stefan)

7 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère2 Calcul 1) Puissance émise par le soleil En appliquant la loi de stéfan il vient que:

8 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère2 Calcul 2) Puissance E0 reçue à une distance D du soleil par unité de surface On suppose que les rayons arrivent perpendiculairement à la surface: A une distance D, l'énergie émise par le soleil se répartie sur une surface 4 pi D^2

9 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère2 Calcul 3) Puissance E1 reçu à la surface d'une planète située à une distance D par unité de surface Vue depuis le soleil, la planète apparait comme un disque de rayon Rt

10 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère2 Calcul 4) Température de surface d'une planète sans atmosphère En supposant que la planète est un corps noir: elle émet la meme puissance que ce qu'elle reçoit du soleil : On suppose que la planète à un albédo A. Elle réfléchit une puissance =A E1 => La puissance arrivant sur la planète est : E1 AE1=E1(1 A)

11 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère/ 2 Calcul Application numérique Rayon soleil : 0.7e6 km T soleil : 6000 K Albédo planète tellurique : A = 0.07 Albédo Terre : A=0.3 (végétation, océan) Planète Distance soleil (km) Température surface Mercure 58e6 460 K = 181 C Venus 108e6 331K = 58C Terre (A=0.07) 150e6 281K = 8C Terre (A=0.3) 150e6 251K = 21C Terre périhélie (A=0.3) 147e6 253 K = 19 C Terre aphélie (A=0.3) 152e6 249K = 23C Mars 227e6 228K = 44C

12 I Calcul température surface d'une planète sans atmosphère/ 2 Calcul Température de la surface des planètes calculées et mesurées (par Emmanuel Caroli) avec A=0.07 Le calcul théorique prédit bien la température de Mercure, car Mercure n'a pas d'atmosphère Idem pour Mars, Mars ayant une atmosphère mince On sous estime un peu la température de la Terre : l'effet de serre augment la température de ~35C (avec A=0.3) Vénus à un effet de serre extreme : atmosphère épaisse et contenant essentiellement du C02

13 Plan du cours I) Calcul température surface d'une planète sans atmosphère II) Effet serre Principe Gaz à effet de serre III) Mécanisme évolution température Variation énergie émise par le soleil Cycles de Milankovitch Mesures de la température passée à l'aide des isotopes de l'oxygène Boucles de rétroaction IV) Evolution de l'atmosphère à l'échelle des temps géologiques V) Variations actuelles des températures

14 II Effet serre

15 II Effet de serre/ 1 principe Température d'équilibre On imagine qu'un corps froid est soumis à des rayonnements electromagnétique ne variant pas au cours du temps: augmente => sa température Plus sa température augmente, plus l'énergie qu'il émet augmente jusqu'à ce que : L'effet de serre a pour effet de modifier la température d'équilibre d'une planète en augmentant E_absorbé

16 II Effet de serre/ 1 principe Atmosphère essentiellement transparente aux rayonnements du soleil Terre émet dans les IR => Fortement absorbé par l'atmosphère.

17 II Effet de serre/ 1 principe Effet de serre simplifié Quantité émise par le soleil 10 0/8 10 0/4 Rayonnement en λ visible Rayonnement en λ IR / /8 10 0/4 10 0/2 SOL 0/8 10 0/4 10 0/ /2 100 Etc Absorption réchauffement, émission IR On suppose que l'atmosphère infiniment mince : le rayonnement absorbé puis réemis par l'atmosphère part soit dans l'espace ou le sol mais n'est pas réabsorbé par l'atmosphère L'atmosphère 100% transparente aux rayonnements visibles et 100 % opaque aux IR. Sol absorbe 100% l'énergie du soleil (corps noir) et le réémet (équilibre)

18 II Effet de serre/ 1 principe Effet de serre simplifié Quantité émise par le soleil Au niveau du sol : SOL Sans serre et à l'équilibre, il en arrive 100 et en repart Avec serre, à l'équilibre, il en arrive et en repart 200

19 II Effet de serre/ 1 principe Effet de serre plus réaliste 20 Abs. atm 20 Rayonnement IR Rayonnement Visible Evaporation : chaleur latente 30 ABSORPTION REEMISSION Réemi. Par le sol 10 Nuages ol Réemi. par l'atm. vers le sol 50 s s. Ab 10 REFLEXION Que reçoit et absorbe l'atm : = 170 Que réémet l'atm : = Réemi. par l'atm. vers l'espace on suppose que les IR absorbés puis réemis par l'atmosphère peuvent etre réabsorbé par l'atmosphère => nuages émettent plus d'énergie vers le bas que vers le haut 100% = 340 w/m² Que reçoit la Terre : 100 Que renvoie la Terre : = 100 SOL Que reçoit et absorbe le sol : =150 Que réémet le sol : =150 EQUILIBRE!! T moyenne = 15 C

20 II Effet de serre/ 2 Gaz à effet de serre Gaz à effet de serre (GES): transparence oxygène CO2 Méthane H20

21 II Effet de serre/ 2 Gaz à effet de serre Les gaz à effet de serre (GES) H2O 55% des GES qq j (troposphère) CO2 39% des GES ans N2O 2% des GES 150 ans CH4 2% des GES 10 ans

22 Plan du cours I) Calcul température surface d'une planète sans atmosphère II) Effet serre Principe Gaz à effet de serre III) Mécanisme évolution température Variation énergie émise par le soleil Cycles de Milankovitch Mesures de la température passée à l'aide des isotopes de l'oxygène Boucles de rétroaction IV) Evolution de l'atmosphère à l'échelle des temps géologiques V) Variations actuelles des températures

23 III Mécanisme évolution température Qu'est ce qui fixe la température d'une planète? Apport énergie soleil Albédo de l'atmosphère et du sol. Composition chimique de l'atmosphère (effet de serre, albédo).

24 III Mécanisme évolution température Interaction entre différents réservoirs Différent réservoirs interagissent (échange chaleur, C02, S02, H20...) selon des échelles de temps allant de la journée à plusieurs ma

25 III Mécanisme évolution température Variation gaz à effet de serre et cycle du carbone Court Terme : cycle carbone Moyen terme 1000 ans ~ 1mA: sédimentation, circulation océans Long terme >1 ma: géodynamique interne Métamorphisme zone subduction, volcanisme, génèse continent, dorsale océanique.

26 III Mécanisme évolution température / 1 Variation activité solaire Variation activité solaire Mesure fiable et précise ne se font que depuis ~20 ans Au delà, on évalue l'activité du soleil via le nombre des taches solaires, ou via le taux de carbone 14.

27 III Mécanisme évolution température / 1 Variation activité solaire /a cycle de 11 ans Variation énergie solaire Cycle de 11 ans : variation nombre taches solaires corrélée à des variation de l'énergie émise par le soleil. Le nombre de wolf est proportionnelle au nombre de taches. Il est mesuré depuis le 17ème siècle.

28 III Mécanisme évolution température / 1 Variation activité solaire/ a cycle de 11 ans Variation de l'irradiance associée aux variation du nombre de tache solaire Irradiance est corrélée avec le nombre de taches solaires Les variations restent très faibles

29 III Mécanisme évolution température / 1 Variation activité solaire/ a cycle de 11 ans Variation énergie solaire Minimum correspond au petit age glaciaire connue en Europe.

30 III Mécanisme évolution température / 1 Variation activité solaire/ a cycle de 11 ans Au cours du cycle de 11 ans la Terre reçoit 0.2 W.m 2 de plus (par rapport au 35 W.m 2). Cycle de 11 ans ne semble pas influencer la température la Terre La période de faible activité solaire coincide avec le petit age glaciaire en Europe.

31 III Mécanisme évolution température / 1 Variation activité solaire/ mesure activité soleil à l'aide du 14C A plus long terme on se sert du 14C pour mesurée l'activité solaire

32 III Mécanisme évolution température / 1 Variation activité solaire/ c Impact sur la stratosphère Impacte des variation solaire sur la stratosphère

33 III Mécanisme évolution température / 1 Variation activité solaire/ c Impact sur la stratosphère Impacte des variation solaire sur la stratosphère Augmentation activité solaire => + UV => augmentation concentration de ~2% d'ozone => stratosphère plus chaude.

34 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch Les cycles de Milankovitch Milutin Milankovitch ( )

35 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/ a Définition Excentricité : an : la trajectoire de la Terre autour du soleil peut etre plus ou moins ellipitique Obliquité : ans : angle entre l'axe de rotation de la Terre et le plan de l'écliptique change au cours du temps entre 21 et 24.5 degré (23 en ce moment) Précession : ans : Le pole tourne autour d'un axe moyen

36 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/ a définition Excentricité : ( an) modifie la quantité d'énergie totale reçue sur Terre d'environ 1% en faisant varier la distance Terre Soleil. Obliquité et la précession ne change pas la quantité d'énergie total reçu sur Terre, mais influe sur sa répartition

37 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/a définition Excentricité : ans Période ans L'excentricité varie entre 0.6 et 0 Actuel : 0.2 ie l'orbite de la Terre autour du soleil est quasi circulaire

38 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/ a définition Obliquité : variation de l'inclinaison de l'axe de rotation terrestre Période ans Inclinaison varie entre 22 et 24.5 degré Actuel : 23.5 (décroissant) Terre incliné => Energie se concentre autour de l'équateur Terre+ incliné => + chaleur aux latitudes élevées => Affecte la quantité de glace présente aux poles

39 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/ a définition Précession de l'axe de rotation Période : ans Amplitude : L'axe de rotation balaie un cone de 44 à 49 degrés Affecte le contraste de température entre les saisons, mais pas la moyenne

40 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/ a définition Précession de l'axe de rotation Eté dans l'hémisphère nord Hiver hémisphère nord La précession a d'autant plus d'impacte que l'excentricité est importante Il y'a ans : été chaud favorise fonte des glaciers, hiver trop froid apporte peu de neige => peu de glace aux poles Actuel : c'est l'inverse, mais la trajectoire de la Terre est quasi circulaire

41 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/ b variation d'énergie reçue sur Terre Variation d'énergie recu sur Terre le 21 juin du au cycle de Milankovitch

42 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/ b variation d'énergie reçue sur Terre Variation d'énergie recu sur Terre le 21 juin du au cycle de Milankovitch Les variations d'energie sont d'environ 7% aux poles et ~3% aux moyennes latitudes Source : James D. HAYS, Peter B. de MENOCAL D'après Climate Archives Lamont Doherty Earth Observatory of Columbia University

43 III Mécanisme évolution température / 2 cycle de Milankovitch/ b variation d'énergie reçue sur Terre Variation de l'énergie reçue à une latitude de 65 degré due au cycle de Milankovitch Les variations d'énergie sont de l'ordre de ~5%`

44 Impacte des cycles de Milankovitch sur la température de l'atmosphère Comment mesurer la température passée?

45 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / a Principe Rapport isotopique Eau mer contient 98% d'oxygène 16

46 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / a Principe Comment mesurer le volume de glace présent aux poles à l'échelle de Nx ans Évaporation : plus faible dans la vapeur Condensation : plus faible dans la vapeur restante que dans l'eau. Une température faible augmente ce fractionnement. Equateur : évaporation océan => nuage ayant un plus faible que l'océan Nuage se déplacent vers les poles en condensant au fur et à mesure (pluies successives) => diminue dans la vapeur d'eau restante => Glace polaire a un => plus petit que les océans. glace est d'autant plus faible qu'il fait froid.

47 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / a Principe Glace polaire a un plus petit que les océans. glace est d'autant plus faible qu'il fait froid. => Plus la calotte polaire est importante, plus est élevé dans les océans Au fond des océans vivent des foraminifères qui forment une coquille carbonaté dont le est proportionnel à celui de l'océan L'analyse des carottes sédimentaires en domaine océanique permet de retrouver le des océans au cours du temps et donc le volume de la calotte polaire sur n ma L'analyse du dans la glace des pole permet de retrouver la température moyenne terrestre et le volume de la calotte

48 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / a Principe glace = thermomètre : plus il fait froid plus ce rapport est petit océan : indique le volume de glace aux poles : + élevé + de glace => + il fait froid

49 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / a Principe Variation niveau des glaces aux poles => variation niveau mers => modifie le rapport 18O/16O. On le mesure dans la calcite (CaC03), dans la glace

50 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats Comparaison des variation du l'o18 mesurés dans les carottes sédimentaires et la glace

51 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats Comparaison des variation du l'o18 mesurés dans les carottes sédimentaires et la glace D18O faible dans les océans coincident avec un d18o élevé dans la glace = climat chaud avec peu de glace aux poles

52 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats/ Comparaison avec cycle de Milankovitch Cycles de Milankovitch expliquent l'alternance des périodes glaciaires et interglaciaires tous les ~ ans Volume de glace (rouge) et forçage solaire (vert)

53 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats/ Comparaison avec cycle de Milankovitch

54 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats/ Alternance période glacière et inter glacière au quaternaire A) d18o dans une carotte sédimentaire dans l'océan pacifique B) 2eme colonne : température surface des océans.

55 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats/ Alternance période glacière et inter glacière au quaternaire Variation du d18o dans un forage sédimentaire dans le pacifique brut et filtré autour de ans Les derniers sont dominés par le cycle de ans En revanche entre et ans, le cycle de ans domine

56 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats/ Alternance période glacière et inter glacière au quaternaire Périodicité cycle glaciaire/interglaciaire est passée de à ans il y'a ~ ans Augmentation du volume de glace polaire mobilisé lors des glaciation il y'a ~ ans.

57 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats/ Forage au dome C Forage du dome C ~3000 m de glace ont été prélevé => permet d'étudier le climat sur ~ ans

58 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / b Résultats/ Forage au dome C Variation du rapport

59 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / cycle Milankovitch passé Cycles de Milankovitch dans le passé lointain Les orbites planétaires sont chaotique => pas possible de savoir connaitre l'excentricité, l'obliquité, et la précession de la Terre au delà de quelques ma... L'excentricité dépend de l'attraction gravitationnelle du Soleil, Jupiter, Saturnes, toutes les planètes... L'obliquité et la précession dépende de la répartition des masses au sein de la Terre (continents), du couplage Terre Lune, vitesse de rotation de la Terre...

60 III Mécanisme évolution température / 3 Mesure température passée / cycle Milankovitch passé Bilan sur les cycle de Milankovitch Cycles de Milankovitch modifient l'apport total d'energie provenant du soleil de 1% (excentricité ans) sa répartition sur Terre (~3% latitude intermédiaire) Bien que faible, les cycles de Milankovitch ont déterminé la température et le volume de glace au cours de dernières années Comment cela est il possible?

61 III Mécanisme évolution température / 4 boucle rétroaction/ a variation GES température `

62 III Mécanisme évolution température / 4 boucle rétroaction/b variation GES, T et cycle Milankovitch `

63 III Mécanisme évolution température / 4 boucle rétroaction Les mécanismes de l'influence des cycles de Milankovitch sur les paramètres géologiques (volume glace, fractionnement isotopiques carbonates,...) sont encore peu connus

64 III Mécanisme évolution température / 4 boucle rétroaction Exemples de rétroactions positives Cycle de Milankovitch influence sur la température terrestre CO2, CH4, température varient ensemble => Il existe des rétroactions positives. Par exemple elevation température => diminution volume calotte polaire => albédo moins élevé => températures augmentent => CO2 moins soluble dans les océans, plus d'évaporation d'h2o => Plus de CO2, H20 atmosphère => plus d'effet de serre => influence sur les nuages?

65 III Mécanisme évolution température / 4 boucle rétroaction Exemples de rétroactions positives terre.ens lyon.fr/planetterre/

66 III Mécanisme évolution température / 4 boucle rétroaction Exemple de rétroactions négatives Augmentation température favorise l'augmentation silicates => libération d'ions Ca2+ => piège le CO2 sous forme de CaCO3 diminuant ainsi le CO2 atmosphérique CaSiO3 + CO2 CaCO3 + SiO2 Ces réactions font intervenir des l'altération des continentes et sont donc lentes

67 III Mécanisme évolution température / 4 boucle rétroaction Exemples rétroactions positives négatives

68 Plan du cours I) Calcul température surface d'une planète sans atmosphère II) Effet serre Principe Gaz à effet de serre III) Mécanisme évolution température Variation énergie émise par le soleil Cycles de Milankovitch Mesures de la température passée à l'aide des isotopes de l'oxygène Boucles de rétroaction IV) Evolution de l'atmosphère à l'échelle des temps géologiques V) Variations actuelles des températures

69 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques Evolution de l'atmosphère à l'échelle des temps géologiques Comment connaitre la composition de l'atmosphère à l'échelle des temps géologique? On s'interesse surtout au CO2 du fait de son role important sur la température

70 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 1 Principe des mesures/ a au moment formation de la Terre Il y'a 4.5 milliards d'années 1) Le charbon et les roches carbonatés ce sont formés au cours de l'histoire de la Terre. On suppose qu'au moment de la formation de la Terre, tout le CO2 de ces roches était dans l'atmosphère. 2) En supposant que le rapport H2O/CO2 dans les chondrites et la Terre est la meme. Connaissant le volume actuel des océans on en déduit le volume de CO2 dans l'atmosphère CCL: il y'avait ~ x plus de CO2 qu'aujourd'hui

71 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 1 Principe des mesures/ b de l'archéen au précambrien De l'archéen au pré cambrien (4.5 Ma à 600 ma) L'insolation du soleil a augmenté de 40% au cours de l'histoire de la Terre. 3.8 Ma => présence galet au groenland => pas/peu de glace => CO2 élevé 3 Ma => trace de glacier => CO2 diminue Etude de la sédimentation permet de mesurer indirectement le taux de CO2 local au moment de la sédimentation...

72 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 1 Principe des mesures// c 600 derniers ma Lors des 600 derniers ma On suppose que CO2 atmosphérique + océanique + piégés dans les roches sédimentaires = constant CO2 océan est déduite de son ph mesuré via la sédimentation CO2 atmosphérique dans certains cas peut etre mesuré directement via l'indice stomatique de débris végétaux... (rapport nb stomate/nb cellule épidermique)

73 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 1 Principe des mesures//d synthèse Evolution composition atmosphère depuis 4.5 Ma CO2 (/actuel) 4.5 Ga à 600 Ma VENUS atm Ga

74 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/1 Principe des mesures/d synthèse Evolution composition atmosphère depuis 4.5 Ma CO2 (/actuel) 4.5 Ga à 600 Ma VENUS Condensation des océans Précipitation des carbonates + foss. 60 atm /5 Calcaires 100 1/5 C (+ O2) 1/1000 Vie Vivante /1000 Vie fossile Ga Dévelopement végétation il y'a ~400 ma pompe le CO2 (carbonifère) Remonté du CO2 il y'a ~200 ma

75 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 2 Role des orogénèses HIMALAYA ALPES? OUVERTURE ATLANTIQUE OROGENESE HERCYNIENNE OROGENESE PANAFRICAINE

76 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 2 Role des orogénèses Role de la formation des chaines de montagne sur la température Formation montagne entrainent altération roches nouvellement exposée : L'altération est favorisée par les précipitations, alternance gel/dégel, faible végétation,.. Roche silicaté s'altère en pompant le CO2 atmosphérique. Altération plagioclase : Si2Al2O8Ca = 2 SiO2 + Al2O3 + CaO Altération de l'anorthite: CaAl2Si2O8 + 3 H2O + 2 CO2 Al2Si2O5(OH)4 (kaolinite) +Ca HCO3

77 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 2 Role des orogénèses Quantité CO2 libérée dans l'atmosphère si 100% Himalaya était altéré Volume de l'himalaya =~ 1000 km x 100 km x 10 km = km3 Densité des roches = 3000 kg/m3 => Masse 18 himalaya = 6.10 Kg La croute terrestre coutient ~2% de silicate carbonaté : Masse des silicates carbonaté = 0.02 * Kg = kg Masse de CO2 altérée :

78 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 2 Role des orogénèses Dans l'atmosphère on a Kg, soit 34 fois moins que le CO2 libéré par la totalité de l'altération de l'himalaya

79 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 3 Variations à différentes échelles de temps Variation C02 depuis 600 ma Source : Berner, Science, 1997

80 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 3 Variations à différentes échelles de temps Variation C02 depuis 600 ma Dévelopement végétation il y'a ~400 ma pompe le CO2 (carbonifère) Remonté du CO2 il y'a ~200 ma

81 IV Evolution atmosphère échelle temps géologiques/ 3 Variations à différentes échelles de temps De 180 ma à l'heure actuelle: évolution température Refroidissement continue depuis le tertiaire Méthode suffisament précise pour voir les cycles de Milankovitch au cours du quaternaire

82 Bilan sur l'évolution de l'atmosphère terrestre Plusieurs échelle de temps : Variation activité solaire nx100 ans : Variations rapides de l'énergie solaire ~ ans : Cycle Milankovitch => cycle glaciation ~100 ma : Tectonique des plaques, formation chaines de montagnes, ouverture océans,... Dévelopement de la vie : photosynthèse augmente O2

83 Bilan boucles de rétroaction positives et négatives fonctionnant sur différentes échelles de temps

84 Bilan méthodes de datation Rapport isotopique oxygène, taux CO2, CH4 dans les glaces : => étude l'atmosphère sur ~ ans Carottes sédimentaires : moins précis mais permet monté plus loin dans le temps Autres méthodes : sédiments=>ph Océan => CO2, indice stomatique,...

85 Bilan : réservoirs impliqués

86 Pas encore vu Role des océans Role volcanisme

87 Plan du cours I) Calcul température surface d'une planète sans atmosphère II) Effet serre Principe Gaz à effet de serre III) Mécanisme évolution température Variation énergie émise par le soleil Cycles de Milankovitch Mesures de la température passée à l'aide des isotopes de l'oxygène Boucles de rétroaction IV) Evolution de l'atmosphère à l'échelle des temps géologiques V) Variations actuelles des températures

88 V Variations climatiques actuelles/ 1 paramètres climatiques / a variations globaes Variations actuelles du CO2

89 V Variations climatiques actuelles/ 1 paramètres climatiques / a variations globaes

90 V Variations climatiques actuelles/ 1 paramètres climatiques / a variations globaes ANTHROPISATION ppmv/an Biomasse importante Peu de biomasse HIVER ETE : Pulsation max = 6 ppmv Hiver et été : même taux de respiratio mais pas même taux de photosynthèse Photosynthèse été > hiver 1

91 V Variations climatiques actuelles/ 1 paramètres climatiques / a variations globaes Variation CO2 en fonction du temps et de la latitude

92 V Variations climatiques actuelles/ 2 Influence anthropique Contribution anthropique à l'effet de serre CO2 N2O CH4 SF6 HFC ORIGINE Contribution Concentration Concentration Concentration à l'intensification en 1850 actuelle estimée en 2030 de ES en ppmv ppmv ppmv T RES dans ATM en an Combustion C fossile, déchets, ciments déforestation 74% combustion, déforestation 13% % % élevage animal, traitement déchets, rizières agent réfrigérant, gaz propulseurs

93 V Variations climatiques actuelles/ 2 Influence anthropique Rejet GES par pays Moyenne des GES rejété par habitant/an Depuis 85 ans : 1920: 1GTC 1955: 2GTC 1966: 3GTC 1973: 4GTC 1980: 5GTC 2000: 6 8 GTC/an Moyenne mondiale: 2 t Usa, Cn, Cn, Australie: 6 à 7 t Europe: 2,5 à 5 t France: 2,7 (1,8 pour le seul CO2) Chine 1 t Inde 0,5 t

94 V Variations climatiques actuelles/ 2 Influence anthropique GES par activité Allez voir site officiel gouvernemental : de serre.gouv.fr/fr/actions/projetrapportfacteur4.pdf

95 V Variations climatiques actuelles/ 2 Influence anthropique Que devient le CO2 émis dans l'atmosphère? HUMANITE : production de 29 GT de CO2 = 8 GT de C ESTIMATION : 4 GT/an se retrouve dans l'atmosphère 3 GT/an se dissolvent dans les océans 1 GT/an accroit la biomasse

96 V Variations climatiques actuelles/ 2 Influence anthropique Variations CO2 et température

97 V Variations climatiques actuelles/ 2 Influence anthropique Variation niveau des mers

98 FIN

99 Role des forets sur la production d'o2/co2 6 CO2 + 6 H2O C6H12O6 (glucose ou C6(H2O)6) + 6 O2 Lorsque la photosynthèse produit de la matière organique contenant 12g de carbone il y'a production de 32g de O2 La respiration a exactement un bilan inverse : il y'a autant d'o2 produit par la photosynthèse que consommé par la respiration.

100 Role des forets sur la production d'o2/co2 6 CO2 + 6 H2O C6H12O6 (glucose ou C6(H2O)6) + 6 O2 La production de glucose pompe du C qui participe à la croissance des végétaux Lorsque les végétaux meurt, ils sont décomposés libère le carbone

101 Variation du d18o dans des sédiments marins

102

103

104

105

106 Mesure carbone 14 dans le bois : plus il y'a de vent solaire, moins il y'a de C14.

107

108 Période glaciaire de ~ ans suivis de période inter glaciaire ~ dues au cycle de Milankovitch

109 `

110

111

112

113

114 Echange principale entre le CO2 atmosphérique et le biotope : 60 GT/an Controlé par : température, ph, salinité, turbulence Atmosphère/océan: 90 GT/an Atmosphère = 760 GT Océan contiendrait = GT Végétation = 2100 Gt: interagit avec l'atmosphère via la respiration et la photosynthèse

115

116 Rejet humain sont de l'ordre de 6GT/an = 5% échange naturel

117 Taux de C02 dans les océans

118

119 Conséquence variations solaire sur l'atmosphère Modifie l'irradiance (ie l'energie total reçue par l'atmosphère du soleil) Vent solaire influe sur le CMT => conséquence sur la formation des nuage et l'abédo. Ces changements entrainent des réactions Modification évaporation des océans Solubilité C02 dans les océans => modifie la couverture nuageuse (albedo) et l'effet serre

120 Variation solaire et le volcanisme explique ~ 65% variation température des 1000 dernières années Le reste s'explique par la circulation des océans 70% croissance de la température seulement pourrait s'expliquer par des forçages naturel

121 Evolution de l'atmosphère de la Terre en 4 Ga ATMOSPHERE ACTUELLE ATMOSPHERE PRIMITIVE CO2 = 19 % H2O = 80 % ( OCEAN) N2 ~ 1% Les autres ( CH4, NH3. = ε%) en 4 Ga N2 = 78.1 % O2 = 20.9 % Ar = 0.9% CO2 = 0.04%

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

Piegeage et stockage du CO 2

Piegeage et stockage du CO 2 Piegeage et stockage du CO 2 Résumé du rapport spécial du GIEC, le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat Un résumé réalisé par: LE PIÉGEAGE ET STOCKAGE DU DIOXYDE DE CARBONE (PSC)

Plus en détail

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles.

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.

Plus en détail

La diversité des climats

La diversité des climats Les interactions entre l océan et l atmosphère Chaque jour, la météorologie occupe une place importante (voire le devant de la scène), lorsque surviennent tempêtes, vagues de chaleur ou de froid, ou inondations.

Plus en détail

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est?

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? Dossier pédagogique 3 Langues, géographie, sciences, histoire Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? plus de 100 ans de recherches scientifiques Changement climatique, Effet de serre, gaz à

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - 70 Chapitre 8 : Champ de gravitation - Satellites I. Loi de gravitation universelle : (

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso.

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso. Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie 15/06/2014 http://www.udppc.asso.fr Une entreprise de BTP (Bâtiment et Travaux Publics) déménage

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP)

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP) Repère à reporter sur la copie SESSION DE 28 CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP) Section : SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE COMPOSITION

Plus en détail

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante : Extraits du Rapport accepté par le Groupe de travail I du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat mais non approuvé dans les détails Questions fréquentes Citations des présentes

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique?

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Impact Climatique Impact sanitaire Les particules atmosphériques sont avant tout étudiées pour leurs impacts sur le climat et sur la santé humaine. 39 Réchauffement

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement GSE 2011-2012 I.1 Que représente : - 1 kcal en kj? : 1 kcal = 4,187 kj - 1 frigorie (fg) en kcal? : 1 fg = 1 kcal - 1 thermie (th) en kcal? : 1

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Centre de Développement des Energies Renouvelables Caractéristiques techniques des Chauffe-eau eau solaires M. Mohamed El Haouari Directeur du Développement et de la Planification Rappels de thermique

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

L ENERGIE CORRECTION

L ENERGIE CORRECTION Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que

Plus en détail

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Meriem Chakroun Marjolaine Chiriaco (1) Sophie Bastin (1) Hélène Chepfer (2) Grégory Césana (2) Pascal Yiou (3) (1): LATMOS (2):

Plus en détail

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL Economisons notre énergie et sauvons la planète Présentation générale 2013 PRESENTATION I. Principes de fonctionnement d une ampoule basse

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel Bienvenue Tribond - La danse de la pluie L oeil dans la météo A yous que la météo fit dans mon programme Météo everywhere

Plus en détail

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation Introduction à la télédétection 3 - Description et orbite d'un satellite d'observation OLIVIER DE JOINVILLE Table des matières I - Description d'un satellite d'observation 5 A. Schéma d'un satellite...5

Plus en détail

ne définition de l arbre.

ne définition de l arbre. LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement

Plus en détail

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire Service d information sur les économies d énergie Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire 1 Préparation de l eau chaude sanitaire 2 1) Différents systèmes de production A Chaudière combinée

Plus en détail

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement

Plus en détail

Des systèmes de chauffage avec pompe à chaleur et accumulateur de chaleur pour les construction dans les zones de montagne.

Des systèmes de chauffage avec pompe à chaleur et accumulateur de chaleur pour les construction dans les zones de montagne. Des systèmes de chauffage avec pompe à chaleur et accumulateur de chaleur pour les construction dans les zones de montagne. Formation à la promotion des énergies renouvelables à CEFIDEC Vatra Dornei Dănuţ

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

36% T.Flow VMC hygroréglable & chauffe eau thermodynamique QUAND LA VENTILATION RÉINVENTE L EAU CHAUDE. BÉNÉFICIEZ DE

36% T.Flow VMC hygroréglable & chauffe eau thermodynamique QUAND LA VENTILATION RÉINVENTE L EAU CHAUDE. BÉNÉFICIEZ DE T.Flow VMC hygroréglable & chauffe eau thermodynamique QUAND LA VENTILATION RÉINVENTE L EAU CHAUDE. BÉNÉFICIEZ DE 36% DE CRÉDIT D'IMPÔTS Loi de finance 2011 T.Flow Un système révolutionnaire 2 en 1 Seul

Plus en détail

Étude et modélisation des étoiles

Étude et modélisation des étoiles Étude et modélisation des étoiles Étoile Pistol Betelgeuse Sirius A & B Pourquoi s intéresser aux étoiles? Conditions physiques très exotiques! très différentes de celles rencontrées naturellement sur

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Unité d Enseignement Libre Université de Nice- Sophia Antipolis F. Millour PAGE WEB DU COURS : www.oca.eu/fmillour cf le cours de Pierre Léna : «L

Plus en détail

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp Septembre 2005 Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp L'IFP inscrit les travaux sur la réduction des émissions de CO 2 au cœur de ses programmes de recherche. La stratégie de l'ifp

Plus en détail

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008 GMPI*EZVI0EFSVEXSMVIH%WXVSTL]WMUYIHI&SVHIEY\ 1. Introduction à Celestia Celestia 1.1 Généralités 1.2 Ecran d Ouverture 2. Commandes Principales du Menu 3. Exemples d Applications 3.1 Effet de l atmosphère

Plus en détail

Les calottes polaires Isostasie Champ de température

Les calottes polaires Isostasie Champ de température 1 M2R STUE / Cours «Neige et Glace» Les calottes polaires Isostasie Champ de température F. Parrenin Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'environnement Grenoble 2 L'isostasie sous-glaciaire Rigidité

Plus en détail

Solar Heating System Factsheet (SHSF) - Dossier guide

Solar Heating System Factsheet (SHSF) - Dossier guide Solar eating System Factsheet (SSF) - Dossier guide Les Factsheets (feuille de données) publiés sur la page Internet de SPF résument les résultats des tests des systèmes solaires pour la production d eau

Plus en détail

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour

Plus en détail

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Panorama de l astronomie 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gilles Theureau, Grégory Desvignes, Lab Phys. & Chimie de l Environement, Orléans Ludwig.klein@obspm.fr,

Plus en détail

La fin (annoncée) des énergies fossiles

La fin (annoncée) des énergies fossiles La fin (annoncée) des énergies fossiles Consommation annuelle et prévisions Pétrole, la production et la demande Avantages et utilisation du pétrole Réserves mondiales de pétrole et gaz naturel La fin

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Modèle de Climat de Titan

Modèle de Climat de Titan Planétologie - GSMA - Université de Reims Champagne-Ardenne Modèle de Climat de Titan Le contexte général : Titan, le plus gros satellite de Saturne, possède une atmosphère dense de 1.4 bar essentiellement

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE DURÉE DU JUR E FCTI DE LA DATE ET DE LA LATITUDE ous allons nous intéresser à la durée du jour, prise ici dans le sens de période d éclairement par le Soleil dans une journée de 4 h, en un lieu donné de

Plus en détail

Description du système. Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle.

Description du système. Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle. Description du système Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle. La vitesse de la pompe varie de façon à ce que la température de l eau qui reparte vers le poêle soit toujours de 60 C. Le débit

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

LE CORPS NOIR (basé sur Astrophysique sur Mesure / Observatoire de Paris : http://media4.obspm.fr/public/fsu/temperature/rayonnement/)

LE CORPS NOIR (basé sur Astrophysique sur Mesure / Observatoire de Paris : http://media4.obspm.fr/public/fsu/temperature/rayonnement/) LE CORPS NOIR (basé sur Astrophysique sur Mesure / Observatoire de Paris : http://media4.obspm.fr/public/fsu/temperature/rayonnement/) Le corps noir est... noir D'où vient le terme corps noir? Notons tout

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail

Comparaison des performances d'éclairages

Comparaison des performances d'éclairages Comparaison des performances d'éclairages Présentation Support pour alimenter des ampoules de différentes classes d'efficacité énergétique: une ampoule LED, une ampoule fluorescente, une ampoule à incandescence

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? EFFICACITÉ POUR LES MAISONS

Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? EFFICACITÉ POUR LES MAISONS Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? Découvrez la gamme Aquarea de Panasonic Pompe à chaleur Source Air CONÇUE POUR LES MAISONS Une pompe à chaleur Aquarea avec Source

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Chapitre 1: Facteurs d'échelle Chapitre 1: Facteurs d'échelle Des considérations générales sur la taille des objets ou des êtres vivants et leur influence sur différents paramètres, permettent d'établir simplement quelques lois ou tendances,

Plus en détail

France Telecom SA. Bilan d émissions de Gaz à effet de Serre (GES) Décembre 2012

France Telecom SA. Bilan d émissions de Gaz à effet de Serre (GES) Décembre 2012 France Telecom SA Bilan d émissions de Gaz à effet de Serre (GES) Décembre 2012 1. Description de la personne morale concernée Raison sociale : France Telecom SA Code NAF : 6110Z / Télécommunications filaires

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour

Plus en détail

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir?

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir? COURS-RESSOURCES Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que Objectifs : / 1 A. Les besoins en eau chaude sanitaire La production d'eau chaude est consommatrice en énergie. Dans les pays occidentaux,

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

l entretien des chaudières

l entretien des chaudières Préservez et améliorez les performances de votre installation de chauffage : l entretien des chaudières L H A B I T A T I N D I V I D U E L pour un chauffage sûr et efficace Votre logement est équipé d

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan :

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan : Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques 1 Un cycle de la matière qui conditionne la chimie des océans et le climat La Terre, notre planète bleue (Figure 1), est constituée

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Un Français émet environ 2,2 tonnes équivalent carbone par an tous gaz à effet de serre confondus (et en tenant compte des puits de carbone que

Plus en détail

Le four solaire modèle BISS

Le four solaire modèle BISS Réchou Léopold 1 ère S-SVT Touchard Léo Tanghe Maxime Le four solaire modèle BISS Comment tout est mis en œuvre dans un four solaire pour atteindre une température optimale? Lycée Jacques de Vaucanson

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail