Les huiles essentielles en cancérologie : de la recherche fondamentale à l application thérapeutique
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- Bernadette Bois
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1 2ème journée d information régionale sur les soins de support en cancérologie et maladies chroniques le 26 janvier 2016 à Toulouse Hôpital Hôtel Dieu Les huiles essentielles en cancérologie : de la recherche fondamentale à l application thérapeutique Docteur Anne-Marie Giraud médecin généraliste, spécialiste en aromathérapie, homéopathie et phytothérapie (Marseille) 1
2 PLAN I) LES HUILES ESSENTIELLES, L AROMATHERAPIE GENERALITES II) SOINS DE SUPPORT EN CANCEROLOGIE III) A QUEL MOMENT ET POURQUOI UTILISER L AROMATHERAPIE EN CANCEROLOGIE? IV) QUELQUES UTILISATIONS COURANTES D HE EN CANCEROLOGIE V) LA RECHERCHE FONDAMENTALE SUR LES HUILES ESSENTIELLES EN CANCEROLOGIE V) CONCLUSION 2
3 L AROMATHERAPIE GENERALITES 3
4 L AROMATHERAPIE GENERALITES Aromathérapie du grec «arôma» (arôme, odeur) et de «therapeia» (soin, cure). thérapeutique utilisant les essences, les huiles essentielles issues des parties aromatiques des plantes médicinales. Terme créé par Gattefossé en branche de la phytothérapie. 4
5 L AROMATHERAPIE GENERALITES L huile essentielle : extrait pur, naturel, résultant de la distillation à la vapeur d eau de l essence végétale, sécrétion naturelle synthétisée par les plantes ou arbres aromatiques et excrétée dans des organes spécifiques (poches à essence). L huile essentielle : l essence distillée. Plante aromatique : plante contenant des molécules aromatiques ou odorantes dans un ou plusieurs de ses organes producteurs, en quantité suffisante pour être distillée. Parmi les huit cent mille espèces végétales, les plantes aromatiques 10% du règne végétal. 5
6 L AROMATHERAPIE GENERALITES Plusieurs définitions officielles des huiles essentielles selon les Pharmacopées française ou européenne Pharmacopée française 8e édition (1965) : «Produit de composition assez complexe renfermant les principes volatils contenus dans les végétaux, plus ou moins modifiés au cours de la préparation.» Définition de l HE de la Pharmacopée française 10e édition (1998) : l huile essentielle est considérée comme «une substance fluide, volatile, odorante, de composition complexe produite par un appareil sécréteur». 6
7 L AROMATHERAPIE GENERALITES Caractéristiques de l essence, sa formation dans la plante L essence, faiblement représentée, d un à trois pour cent du totum de la plante. Toute plante va construire des métabolites primaires (glucides, lipides, protides) et seulement pour les plantes aromatiques, des métabolites secondaires (molécules aromatiques). Les végétaux aromatiques élaborent des molécules aromatiques selon deux voies de biosynthèse : la voie des terpènes et la voie des phénylpropanoïdes. Utilité pour le monde végétal de l essence secrétée Réserve d énergie Moyen de protection Moyen de communication 7
8 L AROMATHERAPIE GENERALITES Propriétés physiques liquides à température ambiante et volatiles plus ou moins colorées liposolubles et non solubles dans l eau. Miscibles dans les huiles végétales, le miel, l alcool Critères de qualité d une huile essentielle botaniquement et biochimiquement définie 100 % «naturelle», c est-à-dire non dénaturée avec des molécules d hémisynthèse ou de synthèse totale 100% «pure», non dénaturée par d autres huiles essentielles proches 8
9 L AROMATHERAPIE GENERALITES Voies d administration les HE: Par voie interne orale rectale vaginale Par voie externe cutanée aérienne Atmosphérique olfactive. 9
10 L AROMATHERAPIE GENERALITES Huile essentielle: 50 à 100 molécules biochimiques différentes ( terpènes, alcools, phénols, cétones, aldéhydes, esters ) Substances extrêmement puissantes : quelques gouttes d huiles essentielles suffisent pour avoir une action thérapeutique. Les propriétés thérapeutiques Anti-inflammatoires, anti-infectieuses, antalgiques Mécanismes d action connus pour certaines (biochimie) mais aussi par d autres mécanismes. 10
11 II) SOINS DE SUPPORT EN CANCEROLOGIE 11
12 II) SOINS DE SUPPORT EN CANCEROLOGIE Historique des soins de support: Définition: selon le premier Plan Cancer de 2003 mesure 42 Traduit de l anglais «supportive care», le terme «soins de support» désigne «l ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie conjointement aux traitements oncologiques spécifiques, lorsqu il y en a». 12
13 II) SOINS DE SUPPORT EN CANCEROLOGIE Selon le 3ème plan cancer ( ): soins de supports : «mettre en place les conditions pour passer d un parcours de soins centré sur la prise en charge médicale du cancer, à un parcours de santé prenant en compte l ensemble des besoins de la personne malade et de ses proches, au plan physique, psychologique et social.» Objectifs des soins de supports: Diminuer les effets secondaires des traitements et les effets de la maladie et assurer une meilleure qualité de vie possible aux patients et leurs proches. 13
14 II) SOINS DE SUPPORT EN CANCEROLOGIE Qualité de vie: Terme apparu aux Etats Unis dans les années La qualité de vie: appréciée par le malade lui-même, non par le médecin, soignant. Fondée sur des éléments objectifs ( autonomie, symptômes ) et subjectifs (aspects psychologiques, perceptions). Définition en 1993 selon l OMS «La qualité de vie est définie comme la perception qu un individu a de sa place dans la vie, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes» Echelles: basées sur des questionnaires différents selon les pays (FACT, l EORTC) 14
15 II) SOINS DE SUPPORT EN CANCEROLOGIE A quels moments les utiliser? initialement surtout en rapport avec les soins palliatifs. début de la maladie tout au long de la maladie, pendant ou après les traitements conventionnels. L aromathérapie s intègre dans les soins de supports 15
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