Le Préfet de Seine-et-Marne, Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'ordre National du Mérite,

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1 PREFECTURE DE SEINE-ET-MARNE Direction Départementale de l Equipement et de l Agriculture de Seine-et-Marne Arrêté préfectoral n 2009 / DDEA / SAVRN / N 117 relatif au 4 ème programme d'action à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole Le Préfet de Seine-et-Marne, Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'ordre National du Mérite, Vu la directive n 91/676/CEE du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles, dite directive nitrates, Vu la directive n 75/440/CEE du 16 juin 1975 modifiée concernant la qualité requise des eaux superficielles destinées à la production d eau alimentaire dans les Etats membres, Vu la directive n 2000/60/CE du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau, Vu le code de la santé publique et ses articles R et suivants, Vu le code de l environnement et ses articles L et suivants, R et suivants, R et suivants, Vu l'arrêté ministériel du 22 novembre 1993 relatif au code des bonnes pratiques agricoles, Vu l'arrêté interministériel du 6 mars 2001 relatif aux programmes d'action à mettre en œuvre dans les zones vulnérables afin de réduire la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole, Vu l arrêté du 21 août 2001, modifiant l arrêté du 6 mars 2001 relatif aux programmes d'action à mettre en œuvre dans les zones vulnérables afin de réduire la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole, Vu l arrêté du 1 er août 2005 établissant les prescriptions minimales à mettre en œuvre en zone vulnérable et modifiant l arrêté du 06 mars 2001, Vu l'arrêté préfectoral du 10 mai 1983 modifié portant règlement sanitaire départemental, Vu l'arrêté du préfet coordonnateur de bassin du 20 septembre 1996 approuvant le SDAGE du Bassin Seine-Normandie, Vu l'arrêté du préfet coordinateur de bassin du 2 juillet 1997 portant délimitation des zones vulnérables dans le bassin Seine-Normandie et notamment concernant la totalité du département de Seine-et-Marne, Vu la circulaire du 26 mars 2008 précisant les modalités de mise en œuvre du 4 ème programme d action dans les zones vulnérables au titre de la directive n 91/676/CEE du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles dite directive nitrates Vu l arrêté n 2004/DDAF/SAAF/761 du 30 juin 2004 relatif au 3 e programme d action, l arrêté n 2004/DDAF/SAAF/946 modifiant l arrêté du 30 juin 2004 et l'arrêté n 2007/DDAF/SAAF/578 du 20 décembre 2007 prorogeant ces 2 arrêtés, Vu l'avis du CODERST en date du 4 juin 2009,

2 Vu l'avis de la chambre départementale d'agriculture en date du 27 mai 2009, Vu l avis du conseil général en date du 11 juin 2009, Vu l avis de l agence de l eau Seine-Normandie du 12 juin 2009, Vu les avis issus de la consultation du public menée du 27 avril au 27 mai 2009 Considérant que le diagnostic de la situation locale annexé au présent arrêté conclut à la nécessité de renforcer les mesures à mettre en œuvre sur l'ensemble du département de Seine-et-Marne entièrement classé en zone vulnérable, Sur proposition du Directeur Départemental de l Equipement et l Agriculture, ARRETE Article 1 er - Le présent arrêté définit les mesures et actions nécessaires à une bonne maîtrise de la fertilisation azotée et à une gestion adaptée des terres agricoles en vue de limiter les fuites de composés azotés à un niveau compatible avec les objectifs de restauration et de préservation, pour le paramètre nitrates, de la qualité des eaux superficielles et souterraines du département. L'ensemble de ces mesures et actions est appelé quatrième programme d'action. Article 2 - Ce programme d'action s'applique à l'ensemble du département de Seine-et-Marne. Article 3 - Diagnostic de la situation locale : Le bilan du troisième programme ( ) présente des résultats qui nécessitent de poursuivre et d'intensifier les actions pour améliorer la qualité de l'eau et les pratiques agricoles, cela malgré les efforts fournis par les exploitants agricoles au cours des précédents programmes d'action. La synthèse du bilan du troisième programme et l'état des lieux figurent en annexe 1 du présent arrêté. Les conclusions du diagnostic de la situation locale à la fin du troisième programme et les perspectives du quatrième programme sont les suivantes : - compte tenu de la situation préoccupante de la qualité des eaux souterraines utilisées pour l'alimentation humaine, il est nécessaire de renforcer les mesures adoptées dans le troisième programme, -la qualité des eaux superficielles est fortement dégradée par les nitrates pour les petits cours d'eau, dans un degré moindre pour les grands cours d'eau, - la communication sera une des clés de la réussite des actions des différents partenaires ; celle-ci devra être organisée de façon à assurer la cohérence des différents messages diffusés. 2

3 Article 4 - Les mesures du programme d action sont les suivantes: 1 - l obligation de remplir par parcelle ou groupe de parcelles de même culture, de même précédent et de même type de sol, un plan de fumure prévisionnelle et un cahier d épandage des fertilisants azotés organiques et minéraux. Les éléments minimaux à faire figurer sont les suivants : PLAN PRÉVISIONNEL DE FUMURE (données prévues) Identification et surface de l îlot cultural Culture pratiquée et période d implantation Rendements des 5 dernières années Objectif de rendement calculé Dose totale d azote à apporter (déterminée par rapport à des références) Pour chaque apport organique prévu : - période d épandage envisagée - superficie concernée - nature de l effluent organique - teneur en azote - quantité d azote prévue dans l apport Pour chaque apport minéral prévu : - la ou les période(s) d épandage envisagée(s) - superficie concernée - nombre d unités d azote prévues dans l apport Gestion prévue de l inter-culture (implantation prévisionnelle de CIPAN) Des exemples sont fournis en annexe 2. CAHIER D ENREGISTREMENT (données réalisées) Identification et surface de l îlot cultural Culture pratiquée et date de semis Rendement réalisé Dose totale d azote apportée Pour chaque apport organique réalisé : - date d épandage - superficie concernée - nature de l effluent organique - teneur en azote - quantité d azote contenue dans l apport Pour chaque apport minéral réalisé : - dates d épandage - superficie concernée - teneur en azote de l apport et type d apport - nombre d unités d azote contenues dans l apport Modalités de gestion de l inter-culture (gestion des résidus, des repousses, des cultures intermédiaires pièges à nitrates CIPAN) Ces éléments devront être renseignés de manière prévisionnelle dans le plan prévisionnel de fumure et repris après leur mise en œuvre dans le cahier d'enregistrement. La comparaison du plan de fumure et du cahier d'épandage doit permettre un ajustement des pratiques au plus près des besoins des plantes. Ce document est l outil indispensable de l'agriculteur pour raisonner sa fertilisation. L objectif de rendement doit être calculé par la moyenne des récoltes des 5 dernières années en enlevant la plus mauvaise. L objectif de rendement et la dose d azote prévue doivent être déterminés avant l apport principal et inscrit simultanément sur le plan de fumure prévisionnel. 2 - l obligation d épandre les fertilisants organiques et minéraux en se basant sur l équilibre de la fertilisation azotée à la parcelle ou au groupe de parcelles pour toutes les cultures et de respecter les éléments de calcul de la dose notamment les rendements objectifs et les modalités de fractionnement pour les cultures. Les cultures concernées sont les suivantes : céréales (blé tendre d hiver, escourgeon, orge d'hiver, orge de printemps), betteraves, maïs, colza, lin, chanvre et cultures légumières de plein champ. Le principe de la méthode du bilan est exposé en annexe 3. 3

4 3 - l obligation de réaliser un solde azoté pour chaque culture présente sur l exploitation. Ce solde sera réalisé selon la méthode CORPEN présentée en annexe l obligation de respecter la quantité maximale d azote organique contenu dans les effluents d élevage épandus annuellement, y compris par les animaux eux-mêmes. Cette quantité ne doit pas dépasser 170 kg d azote organique total par hectare de surface agricole utile épandable et par an en respectant l équilibre de la fertilisation. L'appréciation du respect de ce plafond se fait au niveau de l'exploitation dans le cadre de la fertilisation azotée à la parcelle. Il se calcule comme suit : Total de l'azote provenant des élevages SPE + pâture hors SPE SPE : Surface potentielle d'épandage avec SPE = SAU déductions faites des : - superficies concernées par des règles de distance vis à vis de cours d eau, lieux de baignade, plages, piscicultures, zones conchylicoles... ; - superficies en légumineuses ; - superficies «gelées», sauf jachères industrielles avec contrat (colza, betteraves, blé ) ; - superficies exclues pour prescriptions particulières (captages, inaptitude déterminée selon étude agropédologique ). Les terres mises à disposition par des tiers entrent dans le calcul de la SPE. Les modalités de calcul de ces différents termes sont précisées en annexe l obligation de disposer d une capacité de stockage des effluents d'élevage, permettant de couvrir au moins les périodes d interdiction d épandage fixées au point 6. Celle-ci dépend du temps de présence des animaux dans les bâtiments, de la nature de l effluent d élevage, de la nature des cultures fertilisées et des périodes d interdiction d épandage définies au point 6. Il est rappelé que les exploitants concernés par les dispositifs réglementaires spécifiques aux installations classées (durée de stockage minimale de 4 mois) et aux programmes de maîtrise des pollutions agricoles spécifiques aux élevages doivent les respecter intégralement. L'application de ces réglementations prend en compte les prescriptions du présent programme notamment les calendriers d'interdiction d'épandage de l'article 4.4. A l'issue d'un stockage de deux mois dans l'installation, les fumiers compacts pailleux provenant des élevages de bovins et de porcs peuvent être stockés sur la parcelle d'épandage dans les conditions précisées par le règlement sanitaire départemental (RSD). Le stockage des fumiers issus des élevages de volailles peut être effectué sur le sol, dans la mesure où l aire de stockage est bâchée ou couverte. Pour les fientes de volailles ayant un taux de matière sèche supérieure à 65 %, le stockage peut être réalisé dans les mêmes conditions que les fumiers issus des élevages de bovins. 4

5 6 - l obligation de respecter les périodes d'interdiction d'épandage des fertilisants azotés. Le tableau ci-dessous fixe les périodes minimales pendant lesquelles l épandage des divers types de fertilisants est interdit sur les parcelles dont la prochaine récolte concernera les occupations du sol mentionnées. OCCUPATION DU SOL TYPES DE FERTILISANTS Type I Type II Type III Colza Du 1 er novembre au 15 janvier Autres grandes cultures d automne Grandes cultures de printemps Prairies de plus de six mois non pâturées. Du 1 er novembre au 15 janvier Du 1er juillet au 31 août Du 1 er juillet au 15 Janvier Du 15 novembre au 15 janvier Du 15 mai au 1er février Du 15 juin * au 10 février Du 1er juillet au 15 février Du 1 er octobre au 31 janvier Sols non cultivés Toute l année Toute l année Toute l année * voir dispositions particulières au point 8 Les fertilisants de type I, sont ceux qui contiennent de l azote organique à vitesse de minéralisation lente et qui ont un rapport carbone sur azote supérieur à 8 (exemple : fumier de bovins). Les fertilisants de type II contiennent de l azote organique à vitesse de minéralisation rapide et ont un rapport carbone sur azote inférieur ou égal à 8 (exemple : lisier de bovins). Les fertilisants de type III sont les fertilisants minéraux et uréique de synthèse. Pour les prairies de plus de six mois pâturées, les périodes d interdiction d épandage sont au moins aussi étendues que celles fixées dans le tableau pour les prairies de plus de six mois non pâturées. Cette disposition ne s applique pas à l épandage de déjections réalisé par les animaux eux-mêmes. Les sols non cultivés sont des surfaces non utilisées en vue d une production agricole (exemple : jachère). Les dérogations aux dates précisées dans le tableau sont les suivantes : - l épandage de fertilisants de type I (exemple : fumier de bovins) avant cultures de printemps avec implantation dans les deux semaines d un couvert végétal en interculture est autorisé à partir du 16 juillet à condition que la quantité épandue soit compatible avec la capacité de piégeage de la culture intermédiaire et soit au maximum de 170 kg d azote organique par hectare de SPE. - l épandage de fertilisants de type II (effluents d élevage ou boues de station d épuration) avant culture de printemps avec implantation d un couvert végétal en interculture est autorisé à partir du 16 Juillet et jusqu au 31 octobre, à condition que la quantité épandue soit compatible avec la capacité de piégeage de la culture intermédiaire et soit au maximum de 170 kg d azote organique par hectare de SPE. L implantation de la CIPAN doit se faire de préférence simultanément et au plus tard dans les deux semaines qui suivent l'épandage. 7 - l obligation d implanter une bande double densité dans le blé tendre d'hiver Au moins une bande double pour chaque précédent du blé de plus de 10 ha sera mise en place. Cette bande sera réalisée selon les préconisations de la Chambre d Agriculture jointes en annexe 6. 5

6 8 - l obligation de réaliser des reliquats azotés en sortie d hiver (RSH) Au moins un reliquat azoté en sortie d hiver (RSH) sera réalisé sur les horizons 0-30 cm et cm (RSH) pour l orge de printemps et la betterave et au moins deux reliquats azotés pour le blé tendre d'hiver selon la diversité des sols et/ou des précédents. Dans le cas où l exploitation ne comporte qu une parcelle de blé, un seul RSH sera réalisé. Au moins une parcelle en colza devra faire l objet d une pesée de la végétation en sortie hiver ou d une estimation par satellite ou par un autre moyen fiable. Au moins deux parcelles conduites en agriculture biologique devront faire l objet de reliquat azoté en sortie d hiver en cas de fertilisation azotée. 9 - l obligation de respecter le fractionnement et les doses d épandage des fertilisants azotés minéraux, Les modalités concernant les dates d apport et les doses sont définies selon les cultures et sur la base d engrais solide. a Blé tendre d hiver Fractionnement minimal : 3 apports 2 en cas d impasse sur l apport en reprise de végétation ou pour des blés biscuitiers (faible teneur en protéine) Apport en reprise de végétation : Avant le 10 février : apport interdit Entre le 10 février et le 20 février : - apport interdit si le RSH le plus pertinent au regard de la situation de la parcelle est supérieur à 70 U / ha - apport limité à 50 U/ha si le RSH le plus pertinent au regard de la situation de la parcelle est inférieur à 70U/ha et si la bande double densité décolore Entre le 20 février et le 1 er mars : apport limité à 50 U/ha si le RSH le plus pertinent au regard de la situation de la parcelle est inférieur à 70U/ha Après le 1 er mars : apport limité à 100 U/ha par apport Apport principal limité à 100 U / ha Apport de fin de cycle : Avant le stade 50% des épis visibles : limité à 50 U / ha par passage Après le stade 50% des épis visibles : apport interdit b Orge d hiver, escourgeon Fractionnement minimal : 2 si la dose totale est supérieure à 100 U / ha 1 si la dose totale est inférieure à 100 U /ha Apport en reprise de végétation : Avant le 10 février : apport interdit Entre le 10 février et le 1 er mars : apport interdit si le RSH est supérieur à 70 U / ha apport limité à 50 U/ha si le RSH est inférieur à 70 U/ha Après le 1 er mars : apport limité à 100 U/ha Apport principal : limité à 100 U / ha c Orge de printemps Fractionnement minimal : 2 si la dose totale est supérieure à 120 U / ha 1 si la dose totale est inférieure à 120 U /ha Apport en reprise de végétation : Avant le 15 février : apport interdit Du 15 février au 1 er mars : apport interdit si le RSH est supérieur à 70 U / ha Apport limité à 60 U/ha si le si le RSH est inférieur à 70 U / ha Après le 1 er mars : apport limité 120 U/ha 6

7 d Colza Fractionnement minimal : 2 si la dose totale est supérieure à 120 U / ha 1 si la dose totale est inférieure à 120 U /ha Apport en reprise de végétation : Avant le 1 er février : apport interdit Entre le 1 er et le 10 février : apport limité à 50 U/ha sur justification (mesure par pesée, satellite ou toute autre méthode fiable) Entre le 10 février et le 1 er mars : 50 % de la dose conseillée Après le 1 er mars : apport limité à 120 U/ha Apport principal : apport limité à 120 U/ha 10 - l obligation de respecter les conditions particulières d épandage des fertilisants azotés organiques et minéraux a - L épandage à proximité des eaux de surface Afin d éviter les pertes par déversement direct des fertilisants dans les eaux de surface, l épandage des fertilisants de type III est interdit à moins de 5 mètres, à partir du haut de la berge, des cours d eau (sauf en vue de la fertilisation des étangs). Cette distance peut être augmentée en cas d emploi de modes d épandage ou de conditions atmosphériques susceptibles d occasionner des projections. Les cours d eau peuvent avoir un écoulement permanent ou temporaire ; ils sont représentés sur la carte IGN au 1/ ème par un trait bleu continu ou discontinu. Il est rappelé qu au titre du règlement sanitaire départemental et de la législation des installations classées, l épandage d effluents organiques est interdit à moins de 35 mètres, sauf prescriptions plus contraignantes prévues par l arrêté préfectoral déterminant les périmètres de protection de captages : -des puits et forages et sources privées ; -des aqueducs transitant des eaux potables en écoulement libre ; -de toute installation souterraine ou semi enterrée pour le stockage des eaux que ces dernières soient destinées à l alimentation en eau potable ou à l arrosage des cultures maraîchères ; -des berges des cours d eau Une attention particulière sera portée aux zones d engouffrement. b - L épandage sur des sols en forte pente L'épandage des fertilisants est interdit sur toute parcelle ou partie de parcelle où existent des risques de ruissellement hors du champ d'épandage. Pour apprécier ces risques, on prendra en compte outre l'importance de la pente, les paramètres les plus appropriés relatifs à la nature et au sens d'implantation de la couverture du sol, la forme de la parcelle, la nature du sol et la nature du fertilisant. Sera notamment considérée comme sol en forte pente sur lequel l'épandage est interdit une parcelle sur laquelle il est impossible de travailler le sol en travers de la pente et les parcelles dont la pente est supérieure à 12,5%. 7

8 c l'épandage sur les sols détrempés, inondés, gelés ou enneigés Selon les types de fertilisants et la situation des sols, les épandages sont réglementés comme indiqué dans le tableau ci-dessous. Type de fertilisants Sol gelé en surface alternant gel et dégel en 24 heures Sol pris en masse par le gel (supérieur au labour) Sol inondé ou détrempé Sol enneigé (> 10 cm de neige) Type I Possible Interdit Interdit Interdit Type II Possible Interdit Interdit Interdit Type III Possible Interdit Interdit Interdit NB : Les épandages sont interdits : - sur sol enneigé, c'est-à-dire lorsqu'il est recouvert d'au moins 10 cm de neige, - sur sol gelé, c'est-à-dire lorsque le seuil de gel est supérieur à la profondeur du labour, - sur sol détrempé, c'est-à-dire lorsque les conditions climatiques ultérieures peuvent aggraver les risques de ruissellement La mise en place de bandes enherbées le long des cours d eau, étangs et mares Sur chaque berge des cours d eau, une bande enherbée de 5 mètres devra être implantée. Les cours d eau peuvent avoir un écoulement permanent ou temporaire ; ils sont représentés sur la carte IGN au 1/ ème par un trait bleu continu ou discontinu. Les mares, étangs et plans d eau devront être bordés par une bande enherbée de 5 m de large La mise en œuvre d'une gestion adaptée des terres, incluant les points suivants : a - Les haies, arbres, bosquets ainsi que les bandes enherbées existants le long des cours d'eau seront maintenus. b - Gestion des résidus de récolte et des repousses Le déchaumage est recommandé afin de favoriser le développement les repousses, notamment pour le colza et les pois et dans le but de limiter les résidus post récoltes. 8

9 13 - l obligation de respecter un taux de couverture automnale des sols et un mode de gestion des cultures intermédiaires pièges à nitrates. a taux de couverture La couverture automnale des sols est un moyen efficace de limiter les pertes de nitrates par lessivage. La couverture automnale comprend : -les cultures d hiver, -les surfaces en herbe en place durant l automne, -les cultures intermédiaires pièges à nitrates (CIPAN), -les repousses de colza. Le taux de couverture des sols à respecter à l automne augmentera progressivement au cours du 4 e programme. Le tableau ci dessous fixe le taux de couverture automnal à respecter selon l année % de SAU 75 % 85 % 90 % 100 % b gestion des CIPAN Le semis doit avoir lieu avant le 15 septembre dans les terres à moins de 25 % d argile, le 1 er septembre dans les terres à plus de 25 % d argile. Les espèces autorisées sont les suivantes : Espèces autorisées seules ou en mélange : Moutarde, phacélie, radis, seigle, avoine, sarrasin, triticale, ray grass, niger, sorgho, maïs, tournesol, navette. Espèces autorisées uniquement en mélange : Colza, orge, blé. Légumineuses autorisées uniquement en mélange avec les espèces listées ci-dessus : Vesces, trèfles, minette, pois, féverole. La proportion de légumineuses dans le couvert ne devra pas dépasser 50% du mélange. Compte tenu de leur mode de fertilisation faisant appel à des engrais verts, les parcelles conduites en agriculture biologique pourront être couvertes par des légumineuses seules. La liste des couverts autorisés pourra être complétée sur demande écrite et justifiée auprès de la DDEA. La destruction pourra intervenir après le 1 er novembre dans les terres à moins de 25 % d argile, après le 15 octobre dans les terres à plus de 25 % d argile. La destruction devra être mécanique. La destruction chimique pourra être autorisée par la DDEA sur demande justifiée de dérogation. c dérogation à l'implantation des CIPAN L'implantation des CIPAN est une obligation, toutefois les dérogations suivantes seront tolérées : C1 - Dans les parcelles de maïs grain suivies d une culture de printemps, la culture intermédiaire piège à nitrates peut être remplacée par un broyage fin des cannes de maïs suivi par un enfouissement superficiel. C2 - Les parcelles, sur lesquelles des betteraves arrachées tardivement seraient suivies par des cultures de printemps, pourront ne pas être couvertes par des CIPAN. La liste de ces parcelles doit être transmise, par l exploitant, à la DDEA lors de l arrachage des betteraves. 9

10 C3 - Dans les parcelles très argileuses (plus de 30 % d argile), les CIPAN peuvent être remplacées par des repousses de la culture précédente. Elles seront détruites mécaniquement après le 15 septembre. La destruction chimique pourra être autorisée par la DDEA sur demande de dérogation. Une destruction plus précoce sera tolérée en cas de conditions climatiques défavorables au travail du sol. La liste de ces parcelles doit être transmise, par l exploitant, à la DDEA avant le 1er septembre, accompagnée d'un justificatif de la teneur en argile. C4 Pour les parcelles sur lesquelles des stratégies de lutte contre les adventices à l'automne recourent uniquement à l'utilisation de moyens mécaniques (alternances de déchaumages et de faux semis), la possibilité de ne pas implanter de CIPAN avant des cultures de printemps est tolérée sous réserve des conditions suivantes : - la liste de ces parcelles doit être transmise, par l exploitant, à la DDEA avant le 1er septembre, accompagnée d'un descriptif de la stratégie utilisée par l'agriculteur, -le dernier faux semis doit avoir lieu après le 15 septembre. C5 Les parcelles, sur lesquelles la stratégie de destruction des adventices vivaces passe par un travail du sol précoce suivi d une période sans intervention afin de favoriser leur développement et d une destruction par des moyens mécaniques ou chimiques, après le 15 septembre, pourront être exemptée d implantation de CIPAN. Ces parcelles devront être déclarées à la DDEA avant le 1 er septembre par l exploitant. C6 Pour les parcelles dont une mesure de reliquat azoté réalisée fin août montre que l azote présent sur les horizons 0-30 cm et cm est inférieur à 30 U/ha, ou pour les parcelles où la réalisation d un solde azoté (calculé sur le rendement réel de la parcelle) montre un bilan inférieur à 25 U / ha, alors les CIPAN peuvent être remplacées par des repousses de la culture précédente dans les conditions suivantes : - la population minimale mesurée sur 5 placettes au sein de la parcelle doit être supérieure à 75 pieds par m 2 en céréales et 5 pieds par m 2 en colza ; - le couvert doit être suffisamment couvrant et homogène sur environ 75 % de la parcelle ; - la proportion de sol nu tolérée ne doit pas dépasser 10 % de la parcelle; - si les caractéristiques de ces repousses ne sont pas obtenues au 1er septembre, alors l'agriculteur a obligation d'implanter une CIPAN ; - la sole occupée par des repousses ne doit pas excéder 40 % de celle occupée par les cultures de printemps de l'exploitation. La destruction pourra intervenir après le 1 er novembre dans les terres à moins de 25 % d argile, après le 15 octobre dans les terres à plus de 25 % d argile. La destruction devra être mécanique. La destruction chimique pourra être autorisée par la DDEA sur demande de dérogation. La liste des parcelles répondant à cette dérogation doit être transmise, par l exploitant, à la DDEA avec le justificatif de la teneur en azote avant le 1 er septembre Techniques d apport localisé de l azote L apport d azote localisé au semis par enfouissement permet de réduire la dose totale pour la betterave et le maïs. La Chambre d Agriculture de Seine et Marne doit assurer l expérimentation et la promotion de cette technique. 10

11 15 - Connaissance des pratiques : a diagnostics agro-environnementaux En lien avec le Plan Départemental de l Eau de Seine et Marne et le conseil environnemental 77 et dans le but d améliorer les connaissances sur les pratiques de fertilisation des agriculteurs, il est demandé que les outils de diagnostic à la parcelle soient uniformisés et mis en correspondance avec les outils informatiques utilisés dans le cadre du conseil environnemental 77. Il est assigné à la chambre d agriculture d assurer l animation et d organiser la concertation nécessaire afin que toutes les exploitations agricoles de Seine et Marne fassent l objet d un diagnostic agro-environnemental d ici Un bilan annuel des pratiques de fertilisation sera réalisé par la Chambre d Agriculture à partir des diagnostics réalisés. Les indicateurs présentés en annexe 7 seront renseignés. b reliquat post-récolte Il est assigné à la Chambre d Agriculture d organiser, dès la récolte d été 2009, la réalisation de reliquats azotés post récolte sur un échantillon représentatif de situations dans le département. Ces mesures permettront d identifier les situations à risques nécessitant de mettre en œuvre des mesures visant à limiter leur impact environnemental mais également d étudier la pertinence de l implantation des CIPAN. Un bilan annuel des valeurs des reliquats post récolte sera réalisé par la Chambre d Agriculture. c les outils de pilotage de la fertilisation La réalisation de bilans prévisionnels de fertilisation, la mesure des reliquats d'azote sortie hiver ou post moisson, la mise en place de bandes double densité constituent des outils simples de pilotage de la fertilisation dont l'utilisation a été rendue obligatoire par ce 4ème programme. Les conseils apportés par «Info.pl@ine» et «Info.pl@ine Intégré» constituent également une référence utile mise à disposition des agriculteurs. D'autres outils sont également proposés aux agriculteurs par leur environnement professionnel et, par ailleurs, les conseils et préconisations issus de cet environnement professionnel ne sont pas homogènes pour une situation donnée, ce qui ajoute un élément de complexité supplémentaire au raisonnement de la fertilisation. Compte tenu de ces éléments et dans le cadre du conseil environnement 77, il est demandé à la Chambre d'agriculture : - de procéder à la comparaison des différents outils de pilotage de la fertilisation proposés aux agriculteurs et d'en établir les limites et les conditions optimales d'emploi ; - d'animer la réflexion avec l'environnement professionnel des agriculteurs (structures de conseil, instituts techniques, coopératives, agrofournisseurs...) afin d'obtenir une homogénéisation du conseil apporté dans la perspective d'une réduction de l'impact de la fertilisation azotée. Un premier bilan de ces travaux sera publié dès la campagne et sera actualisé chaque année. 11

12 16 - Communication : Dans l'objectif de diffuser une information homogène à l'ensemble des partenaires départementaux, il paraît nécessaire de coordonner les différentes actions de communication engagées. Deux documents de communication à large diffusion devront être réalisés : -pratiques culturales : la chambre d'agriculture de Seine-et-Marne, notamment au sein du Conseil environnemental 77, en partenariat avec les acteurs techniques et économiques est chargée d'élaborer des documents pédagogiques sur le présent programme d action, les préconisations et les outils d aide à la décision et d en assurer une large diffusion aux agriculteurs, -réglementation : la DDEA est chargée d'actualiser une plaquette d'informations destinée à présenter les aspects réglementaires du 4 ème programme d'action. Une large diffusion sera assurée auprès des agriculteurs et des organismes professionnels agricoles. Article 5 - Les indicateurs utilisés pour évaluer l efficacité du programme d action sont indiqués en annexe 7. Les résultats des contrôles seront exploités pour suivre les indicateurs. Il en sera de même de l enquête des pratiques culturales réalisée par le ministère chargé de l agriculture. Au plus tard six mois avant la fin du présent programme, les tableaux de bord seront établis par la DDEA en concertation avec le groupe de travail départemental afin de mesurer l atteinte ou non des objectifs. Article 6 La DDEA réunira le groupe départemental une fois par an pour étudier la mise en application des mesures du présent programme d action et proposer d éventuels amendements. Article 7 - A l issue du 4 e programme, la DDEA établira un rapport mettant en évidence les moyens mis en œuvre, les progrès réalisés dans la limitation des pratiques à risques pour la pollution azotée des eaux et l'évolution de la teneur en nitrates. Article 8 Abrogation des précédents arrêtés L arrêté n 2004/DDAF/SAAF/761 du 30 juin 2004 relatif au 3 e programme d action, l arrêté n 2004/DDAF/SAAF/946 modifiant l arrêté du 30 juin 2004 et l'arrêté n 2007/DDAF/SAAF/578 du 20 décembre 2007 prorogeant les 2 arrêtés sont abrogés. Article 9 Application de l'arrêté L'ensemble des mesures définies à l article 4, sauf dispositions contraires précisées, est applicable le lendemain de la publication du présent arrêté au recueil des actes administratifs de la préfecture du département. L'ensemble des dispositions du présent arrêté s'applique jusqu au 30 juin Article 10 Sanctions Sans préjudice des dispositions des articles L et L du code de l environnement, est puni de la peine d amende prévue pour les contraventions de la 5 ème classe le fait de ne pas respecter dans la zone vulnérable les mesures prévues à l article 4 du présent arrêté. 12

13 Article 11 Publicité et information des tiers Le présent arrêté sera inséré, par les soins du Préfet, au Recueil des Actes Administratifs de la préfecture de Seine-et-Marne. Une copie du présent arrêté sera transmise à l'ensemble des communes de Seine-et-Marne pour affichage. Les communes transmettront au Préfet de Seine-et-Marne une note sur l'accomplissement de cette formalité dans les deux mois à compter de la publication du présent arrêté. Le présent arrêté sera inséré sous forme d'un avis dans la presse professionnelle et dans un journal local ou par tout autre moyen approprié notamment électronique, à l'attention des agriculteurs de Seine-et-Marne. Il sera publié sur le site internet de la direction départementale de l'équipement et de l'agriculture de Seine-et-Marne et de la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne. Article 12 Recours Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours dans un délai de deux mois à compter de sa notification à compter de sa publication ou de son affichage. Les recours peuvent revêtir les formes suivantes : - soit gracieux, adressé à M. le Préfet de Seine et Marne - Rue des Saints Pères MELUN CEDEX, - soit hiérarchique, adressé au Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement Durable et de l'aménagement du Territoire Tour Pascal B LA DEFENSE CEDEX, soit au Ministère de l'agriculture et de la pêche 78 rue de Varenne PARIS 07, - soit contentieux en saisissant le Tribunal Administratif de MELUN - 43, rue du Général de Gaule - Case postale n MELUN CEDEX. Dans les deux premiers cas, le silence de l administration vaut rejet implicite au terme d un délai de deux mois. Après un recours gracieux ou hiérarchique, le délai de recours contentieux ne court qu à compter du rejet implicite de l un de ces deux recours. Article 11 Exécution et ampliation La secrétaire générale de la préfecture, le directeur départemental de l équipement et de l'agriculture, le colonel commandant le groupement de gendarmerie, la directrice départementale de la sécurité publique, le directeur départemental des services vétérinaires, le Président de la Chambre Départementale d Agriculture Ile de France - Seine et Marne, les agents visés à l'article L du code de l environnement, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'application du présent arrêté dont une copie leur sera adressée. Une ampliation de l arrêté sera adressée aux membres du groupe de travail départemental, à l'ensemble des maires du département pour affichage ainsi qu au Ministère en charge de l Agriculture et au Ministère en charge de l Ecologie. A Melun, le 10 juillet 2009 Le Préfet, Signé : Michel GUILLOT 13

14 ANNEXE 1 PREFECTURE DE SEINE-ET-MARNE Direction Départementale de l Agriculture et de la Forêt de Seine-et-Marne EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DU 3 E PROGRAMME D ACTION EN VUE DE LA PROTECTION DES EAUX CONTRE LA POLLUTION PAR LES NITRATES D'ORIGINE AGRICOLE Juin 2008 Service Agriculture Aménagement Foncier

15 Le 3 e programme d action au titre de la directive nitrate a été mis en œuvre le 1 er juillet 2004 afin de réduire les pollutions dues aux nitrates d origine agricole. Conformément à l arrêté ministériel du 06 mars 2001 et à l arrêté préfectoral relatif à ce programme d action, un bilan doit être établi mettant en évidence les moyens mis en œuvre, les progrès réalisés dans la limitation des pratiques à risques pour la pollution azotée des eaux et l'évolution de la teneur en nitrates. Ce bilan fera apparaître les différentes sources de pression azotée sur le milieu, l état de la ressource en eau et la mise en œuvre des prescriptions du 3 e programme d action. Identification des pressions en termes de risque de pollution par les nitrates La première phase de travail a consisté à déterminer les différents facteurs ayant un impact sur les sources de pollutions potentielles par les nitrates. Trois facteurs apparaissent plus particulièrement importants : - les conditions climatiques, qui influent fortement sur le régime de lessivage des nitrates. Un bilan des dernières campagnes en terme de pluviométrie à l automne et à l hiver montre que les précipitations constatées sur la période allant de septembre à mars pour les années 2004/2005, 2005/2006 et 2007/2008 ont été inférieures à la moyenne sur trente ans ; seule l année 2006/2007 a été conforme à cette moyenne. Ce régime déficitaire des précipitations n a pas été favorable au lessivage des nitrates sur la totalité de la durée du 3 e programme d action. - l évolution de l assolement départemental et en particulier la proportion de terrain nu à une période favorable au lessivage des nitrates. - les pratiques de fertilisation, que l on peut aborder globalement, à travers les quantités d azote livrées en Seine et Marne, et les pratiques particulières des agriculteurs en matière de pilotage de la fertilisation azotée (fractionnement, mesures de reliquats). Le blé étant la culture la plus répandue sur le département (plus de 40 % de la SAU) et pour laquelle le niveau de technicité est bien développé, les pratiques de fertilisation sur le blé sont représentatives des pratiques globales de fertilisation Identification des sources de données Afin de renseigner ces éléments nous avons fait le point sur les différentes données disponibles. La DDAF de Seine et Marne détient les assolements des exploitations qui ont déposées des demandes d aides PAC. D autre part les contrôles réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du 3 e programme d action sur les nitrates ont permis de renseigner différents éléments techniques sur la conduite du blé. Ainsi en 2007, 60 contrôles ont été réalisés afin d avoir un échantillon représentatif permettant d étendre les résultats à l ensemble du département. Le service statistique de la DRIAF Ile de France a par ailleurs mené une enquête statistique sur un réseau de 700 parcelles en Ile de France en 2001 et Les résultats obtenus permettent d avoir une bonne représentativité pour les principales cultures. La Chambre d Agriculture de Seine et Marne, par son réseau de parcelles sur la nappe de Champigny, possède ensuite des données sur la conduite de la fertilisation depuis plusieurs années. Les données sur l état de la ressource en eau, enfin, sont issues de la DIREN et de la DDASS. 2

16 1 Pratiques agricoles Les pratiques agricoles en terme de fertilisation azotée peuvent être étudiées à partir de plusieurs sources : données PAC, résultats de l enquête pratiques culturales menées par les services statistiques du Ministère (700 parcelles en Ile de France), réseau des 119 parcelles suivies par la Chambre d Agriculture sur le Champigny et données issues des contrôles sur place effectués par la DDAF (60 contrôles en 2007) assolement départemental : 1/3 de cultures de printemps Les cultures de printemps sont en léger retrait sur les 4 dernières campagnes et restent proches de 1/3 de la SAU % 33 % 32 % 32 % Source : données PAC A l échelle communale, on constate que certains secteurs sont fortement marqués par la présence des cultures de printemps. Les cultures de printemps majoritaires sont la betterave dans le nord du département et dans la brie centrale, l orge de printemps et la betterave, selon les communes, dans le Gâtinais et le maïs dans la brie laitière. En 2004, 105 communes avaient plus de 40 % de cultures de printemps contre 82 en Sur la même période, les communes à moins de 30 % de cultures de printemps sont passées de 219 à 265. cf carte 1 à 4 en annexe Au niveau de l exploitation, les taux de couverture hors cipan constatés en 2007 sont les suivants : Taux de couverture Plus de 80 % 80 à 70 % 70 % à 2/3 2/3 à 60 % 60 à 40 % Moins de 40 % % d exploitations 30 % 25 % 9 % 17 % 16 % 3 % Source : données PAC Le taux de couverture fixé à 2/3 de la SAU dans le 3 e programme d action ne représentait pas un niveau d exigence fort pour une grande partie des exploitations de Seine et Marne, 64 % des agriculteurs atteignent ce taux grâce à leurs cultures d hiver pression azotée sur l ensemble du département : en hausse en 2007 Selon l UNIFA, les volumes d azote livrés en Seine et Marne depuis 1990 sont globalement à la baisse. On note cependant une hausse pour la campagne probablement liée à la hausse du prix des céréales, les agriculteurs cherchent à maximiser les rendements. L évolution n est pas encore connue pour 2008, il conviendra de déterminer l impact des cours élevés des céréales mais aussi l augmentation du cours de l azote. Cf. graphique n 1 3

17 1.3- mise en œuvre de la fertilisation azotée sur le blé Le blé est la culture principale en Seine et Marne, les surfaces représentent plus de 40 % de la SAU. L étude détaillée de la fertilisation azotée du blé peut être étudiée au travers des différents données fournies par le SRISE, la Chambre d Agriculture et la DDAF et délivre une bonne indication sur les pratiques des agriculteurs en matière de fertilisation. Des objectifs de rendement sur estimés et des doses totales apportées supérieures aux conseils L objectif de rendement moyen est de 90 q / ha. Il varie de 60 à 110 q / ha selon les exploitations. Au sein d une exploitation, les variations sont plus limitées (selon les parcelles, le précédent, les variétés ). Il y a peu de variabilité entre les années. En 2006, les objectifs de rendement sont surestimés de plus 15 quintaux par rapport au rendement réalisé dans 34 % des cas, et de moins de 15 quintaux dans 61 % des cas. Cette surestimation des objectifs de rendement est constatée pour 4 des 5 dernières campagnes. Graphique n 2 : rendement réalisé selon le rendement objectif Source : réseau Chambre d Agriculture De plus, on constate que les doses totales d azote apportées sont supérieures aux doses conseillées de 10 à 15 U /ha en moyenne pour les 4 dernières campagnes. Cf. graphique n 3 La dose totale apportée est en moyenne de 190 U / ha mais varie sensiblement. Aucun outil de pilotage n est utilisé pour le 1 er apport. Cf. graphique n 4 Des reliquats azotés en sortie hiver réalisés fréquemment 2/3 des exploitations réalisent des RSH, les autres utilisent les résultats disponibles auprès des coopératives, Chambre d Agriculture, groupements techniques Le nombre d analyses réalisées varie selon les exploitations. Cf. graphique n 5 4

18 Fractionnement : une pratique commune 84 % des agriculteurs réalisent 3 apports ou plus. Certains agriculteurs réalisant uniquement 2 apports, ont décidé de faire l impasse sur l apport de reprise de végétation. En 2006, la moitié des 1 er apports ont eu lieu entre le 15 et le 28 février et la moitié en mars. En 2007, 10 % des 1 er apports ont eu lieu avant le 15 février, 50 % entre le 15 et le 28 février et 40 % en mars. L apport est réalisé sans outil de pilotage (bande double densité). La dose du 1 er apport est variable selon la date d apport. Les apports tardifs sont plus élevés. Les doses maximales sont au plafond fixé dans le 3 e programme d action. Graphique n 6 : dose du 1 er apport selon la date d apport U / ha min moyenne max 0 avant le 15 fevrier du 15 au 27 fevrier du 1er au 15 mars On constate que les agriculteurs ne modifient pas leur pratique selon les années, la dose apportée est identique. Cf graphique n 7 La date et la dose de l apport principal varient fortement. Cet apport est réalisé en général au stade épi 1 cm sans outil de pilotage. Cf graphique n 8 et 9 Concernant le dernier apport, la date et la dose sont variables selon qu il s agit du 2 e,3 e ou 4 e apport. Cf graphique n 10 et 11 La moitié des exploitations utilise un outil de pilotage de l azote pour le dernier apport. N tester, Farmstar et GPN sont les principaux outils utilisés (respectivement 50 %, 25 % et 15 %). 5

19 Le fractionnement des apports sur blé est réalisé mais des pratiques à risque subsistent.. Le risque principal provient du fait qu une dose d azote trop importante peut ne pas être absorbée pleinement par la plante avant un épisode pluvieux. Cette situation est favorable au lessivage des nitrates. Par ailleurs, les objectifs de rendement sont surestimés et la dose apportée est supérieure à la dose conseillée. Les situations de sur-fertilisation sont fréquentes. Au total : Certains 1 er apports sont réalisés de manière trop précoce ou avec une dose trop importante alors que les besoins de la plante sont encore modérés. Un épisode pluvieux après un apport important en février risque d entraîner l azote. L apport principal peut avoir une dose élevée (supérieure à 100 U/ha). Bien que les besoins de la plante soient importants en cours de montaison, une forte dose demandera un temps important pour être absorbé, ce qui augmente le risque de lessivage. Le dernier apport peut être trop tardif et avoir une dose élevée. Le risque est que l azote ne soit pas valorisé par le blé suite à un épisode sec. Le reliquat post récolte devient donc élevé et fait augmenter le risque de lessivage à l automne suivant interculture et CIPAN : une mise en œuvre variable 40 % des exploitations ont mis en place des cultures intermédiaires piège à nitrates. L effort d implantation des CIPAN est variable selon le taux de cultures de printemps sur l exploitation. Les exploitants ayant une proportion importante de culture de printemps ont l obligation d implanter des CIPAN pour respecter le taux de couverture. Graphiques n 12 : répartition des exploitations selon le taux de couverture à l automne % moins de 2/3 2/3 à 70 % 71 à 80 % 81 à 90 % 91 à 100 % Le recours aux repousses a été important en 2006 car les conditions étaient favorables. En 2007, les conditions climatiques n ont pas permis un développement suffisant pour être pris en compte comme couverture automnale. L utilisation des repousses ne permet pas de garantir une efficacité forte dans le piégeage des nitrates. Cf graphique n 13 La betterave est la culture de printemps pour laquelle la proportion de sols nus à l automne est la plus faible. Les CIPAN sont un moyen simple et peu coûteux et présentant une efficacité reconnue dans la lutte contre le lessivage des nitrates. L implantation de telles cultures doit se généraliser avant les cultures de printemps. 6

20 2 Bilan des contrôles réalisés : une réglementation connue et majoritairement respectée Les principales mesures du programme d action concernent : - la réalisation d un plan prévisionnel de fumure, - la tenue d un cahier d enregistrement des épandages, - l équilibre de la fertilisation azotée entre les besoins de la plante et les apports, - le respect de périodes et de distances d interdiction d épandage, - la mise en place de bandes enherbées le long des cours d eau, - la couverture de 2/3 des sols à l automne. De septembre 2004 à novembre 2007, l application du 3 e programme d action a été contrôlée sur 127 exploitations en Seine et Marne. Ces contrôles ont été réalisés en automne afin de vérifier le respect du taux de couverture automnal, qui constitue un point essentiel de ce programme d action. Au total, 8 exploitations ont présenté des non conformités. Non respect du taux de Plan de fumure Non respect des distances couverture prévisionnel incomplet d épandage en bord de fossés Les respects des taux de couverture des sols à l automne ont fait l objet de 2 procès verbaux et 2 courriers de rappel à la réglementation. Les plans de fumure prévisionnelle incomplets ont fait l objet de réduction au titre de la conditionnalité. Par comparaison, lors du 2 e programme, sur 72 contrôles réalisés, 35 étaient non conformes. Plan Cahier Couverture Distance prévisionnel d épandage automnale d épandage On constate que les documents exigés dans le cadre des programmes d action sont désormais remplis correctement. Cette amélioration a été facilitée par le travail, entre autres, de la Chambre d Agriculture, des centres de gestion et des organismes stockeurs qui ont diffusé des outils répondant à la réglementation. Les problèmes liés au non-respect des distances d épandage ont été réglés par la mise en place obligatoire de bandes enherbées le long de tous les cours d eau. Les bandes enherbées sont correctement implantées en bords de cours d eau. L obligation au titre de la PAC a permis une mise en œuvre efficace. Dans l ensemble, le taux de couverture automnal est correctement respecté. Cependant des difficultés ont été constatées dans l utilisation à cette fin des repousses de la culture précédente lors des années climatiques difficiles (densité et développement insuffisant pour jouer un rôle de piège à nitrate). D une manière générale, l ensemble des prescriptions du 3 e programme est correctement respecté en Seine et Marne. 7

21 3 Etat de la ressource en eau qualité des eaux superficielles La quatrième campagne de surveillance de la teneur en nitrates s est déroulée du 1 octobre 2004 au 30 septembre Au cours de cette campagne de surveillance 24 stations du réseau national de bassin ont été suivies en Seine-et-Marne : 16 sur petits cours d eau et 8 sur grands cours d eau. Un compte-rendu de cette quatrième campagne de surveillance a été réalisé en juin 2006 par la DIREN dans le cadre de la directive n 91/676/CEE du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles. Les résultats de la campagne de ont été synthétisés et les quatre campagnes de surveillance effectuées depuis 1992 ont été comparées : 92-93, 97-98, et Les deux premières campagnes de suivi ainsi que la dernière ont été réalisées dans des périodes ayant subi une situation hydrologique déficitaire, alors que la troisième campagne a été réalisée lors d une remontée des débits et des crues importantes début Cette pluviométrie impacte fortement le lessivage des nitrates dans les eaux de drainage et donc la concentration dans les petits cours d eau. Le compte-rendu aboutit aux conclusions suivantes pour la Seine-et-Marne : Teneur > 40 mg / l Teneur entre 25 et 40 mg / l Teneur entre 10 et 25 mg/l Nombre de station Localisation Voulzie à Jutigny Grand Morin, Almont, Thérouanne et Ecole aval 8 en grand cours d eau Les petits cours d eau de Seine et Marne, sur des bassins versants ruraux, ont de fait une sensibilité plus forte à la pollution par les nitrates d origine agricole. Les concentrations maximales vont de 14,4 à 56 mg /l sur les petits cours d eau dont 11 stations sont supérieures à 40 mg/l et sur les grands cours d eau la teneur maximale est comprise entre 22,1 et 29,4 mg/l. La comparaison de l évolution des teneurs moyennes entre les 4 campagnes de surveillance, permet de dégager plusieurs types d évolution : Dégradation régulière avec une amorce de stabilité ou d amélioration à partir de 1998 Dégradation lente et progressive avec une tendance à la stabilité ou à l amélioration à partir de Dégradation régulière entre 1992 et 2001 puis amorce d amélioration à partir de 2001 Dégradation en dent de scie avec une alternance d augmentation et de diminution des concentrations Grand Morin, Petit Morin et Almont Marne et Seine Beuvronne, Thérouanne, Ecole aval, Auxence et Voulzie Aubetin, Yerres et Marsange 8

22 L ensemble du compte-rendu de la quatrième campagne de surveillance des teneurs en nitrates est disponible sur le site Internet de la DIREN d Ile-de-France à l adresse suivante : dans la rubrique «eaux et milieux aquatiques».. L évolution sur les différentes campagnes de contrôle indique donc une dégradation de 1992 à 2001 avec cependant un amortissement de la tendance sur petit cours d eau en Mais ce phénomène est à mettre en relation avec les conditions météorologiques et hydrologiques particulières qui étaient peu favorables au lessivage des nitrates (années sèches). Cependant les résultats de 2006 montrent une augmentation très importante des teneurs en nitrates pour la plupart des cours d eau seine-et-marnais. Pour exemple, l Aubetin à Amillis est passé d une teneur moyenne annuelle de 23 mg/l en 2006 et 46 mg/l en 2006 (+ 23 mg/l). 9

23 3.2 Qualité de l eau dans les captages AEP Cette étude est basée sur les données du contrôle sanitaire effectué sur les eaux brutes au titre du code de la santé. Ces données sont collationnées dans la base de données Sise-Eaux. Lorsque cela était possible les analyses effectuées au niveau du réservoir en aval du captage ont été prises en compte au même titre que les analyses des captages. Deux périodes ont été considérées : l'une allant de 1999 à 2003, l'autre allant de 2003 à Afin de caractériser chaque période, les moyennes , et ont été calculées pour chaque captage. La prise en compte d'une moyenne sur deux ans et non pas d'une seule année est justifiée par la fréquence de contrôle des eaux brutes, variable selon le débit du captage, qui peut être limitée à un prélèvement tous les deux ans. Les moyennes obtenues pour chaque captage ont été réparties en classes de 0 à 100 mg/l par pas de 5mg/L afin de construire des histogrammes de répartition. Afin de déterminer l'évolution de chaque captage, seuls ceux qui ont été en activité sur l'ensemble de la période ont été utilisés. Afin de déterminer l'impact de la non prise en compte des captages abandonnés en cours de période, un histogramme de répartition de l'ensemble des captages, en service ou non, a été construit et comparé à la répartition des seuls captages en service. L'évolution des teneurs en valeur absolue (mg/l) et en valeur relative (%) ont été calculées pour chaque captage et réparties en classe. Enfin la représentation des moyennes en fin période en fonction des moyennes en début de période pour et ont été construites. Un alignement des points sur une droite de pente 1 montrerait une stagnation des valeurs. Répartition des teneurs en nitrates des captages Influence de l abandon de certains captages Le nombre de captages pour lesquels il existe des données exploitables passe de 366 à 328 entre 1999 et 2007 par le jeu des abandons qui provoquent l'arrêt du contrôle sanitaire et donc la production de résultats analytiques. 299 captages sont restés en service sur toute la période Les deux répartitions (tous les captages et captages en activité sur la période) ne présentent pas de différence majeure au-delà de l'élévation légère des barres des histogrammes. Cf planche n 1 Les tableaux de synthèse associés aux histogrammes montrent peu d'évolution des pourcentages de répartition, souvent de l'ordre de 1%, voire moins. L'hypothèse d'analyser les évolutions des teneurs en NO3 sur la base des captages maintenus en activité sur toute la période d'étude semble donc justifiée. Un captage sur dix fourni une eau non conforme Globalement, 85 à 88 % des captages fournissent une eau en dessous de 50mg/L de NO3.et 35 à 45% des captages se situent dans la fourchette 0-25 mg/l selon la période considérée. 10

24 Les répartitions pour les années et , si l'on excepte la classe mg/l significativement plus importante sur la première période, sont très proches. La série montre une augmentation des classes 15 à 35 mg/l et un tassement des classes 35 à 45 mg/l semblant mettre en évidence une tendance à la baisse des teneurs en NO3 au cours de la période Evolution des teneurs en nitrates Histogrammes des classes d'évolution en valeurs absolues En valeurs absolues 1, la majorité des captages se situent dans les classes allant de -5 à +5 mg/l donc centrés sur la valeur 0. On constate toutefois que la classe 0-5 diminue sur la deuxième période au profit des classes -20 à -5 mg/l. Ceci tend à montrer une diminution des teneurs comme le laissait supposer l'histogramme de répartition des moyennes. Cf graphique n 15 Histogrammes des classes d'évolution en valeurs relatives Les évolutions relatives 2 des teneurs montrent aussi un renforcement des classes négatives (baisse des teneurs) au détriment des classes positives (hausse des teneurs). Il semble donc qu'au cours de la dernière période la tendance à l'augmentation des valeurs de NO3 se soit amortie, voire inversée pour certains captages. Cf graphique n 16 Graphes des teneurs en fin de période en fonction de la teneur en début de période Les deux graphiques suivants représentent la teneur moyenne en NO3 en fin de période (2003 ou 2007 selon la série) en fonction de la teneur moyenne en NO3 en début de période (1999 ou 2002). Une conservation des valeurs sur la période se traduirait par l'alignement des points sur une droite de pente 1. Sur chaque graphe, ont été représentée les droites de pentes 1, +10% (1,1), +5% (1,05), -5% (0,95) et -10% (0,90) Pour la période , la majorité des points se trouvent dans le faisceau + ou - 10%. L'évolution des teneurs moyennes en NO3 à donc été faible entre et Evolution absolue : [NO3 début de période] - [NO3 fin de période] 2 Evolution relative :100 * ([NO3 début de période] - [NO3 fin de période]) / [NO3 début de période] 11

25 Teneur moyenne en NO3 en en fonction de la teneur en Moyennes (mg/l) Captages présentant une tendance à la hausse de leur teneur en NO3 entre les périodes et Moyennes (mg/l) Captages présentant une tendance à la baisse de leur teneur en NO3 entre les périodes et Moyennes NO3 Pente +10% Pente +5% Pente 1 Pente -5% Pente -10% Pour la période , de nombreux points se situent sous le faisceau + ou - 10%, marquant une tendance à la baisse des teneurs moyennes en NO3 entre et Teneur moyenne en NO3 en en fonction de la teneur en Moyennes (mg/l) Captages présentant une tendance à la hausse de leur teneur en NO3 entre les périodes et Moyennes (mg/l) Captages présentant une tendance à la baisse de leur teneur en NO3 entre les périodes et Moyennes NO3 Pente +10% Pente +5% Pente 1 Pente -5% Pente -10% Il reste à démontrer les raisons de cette évolution, actions entreprises sur la réduction des intrants ou impact d'une pluviométrie plus faible sur la période ? Les évolutions à venir pourront mettre en évidence un impact des mesures de prévention de la pollution, si la pluviométrie augmente sans assister pour autant à une hausse des teneurs en NO

26 tonnes Graphique n 1 : livraisons d engrais azotés de 1990 à / /1992 Source : SRISE Ile de France 1992/ / / / / / / / / / / / / / /2007 Graphique n 2 : rendement réalisé selon le rendement objectif Source : réseau Chambre d Agriculture Graphique n 3 : dose apportée selon la dose conseillée Source : réseau Chambre d Agriculture

27 Graphique n 4 : répartition des exploitations selon la dose totale apportée % de à à à à ou + Source : contrôles nitrates 2007 Graphique n 5 : répartition des exploitations selon le nombre de RSH réalisés % à 6 7 à 15 Source : contrôles nitrates 2007 Graphique n 6 : dose du 1 er apport selon la date d apport U / ha min moyenne max 0 avant le 15 fevrier du 15 au 27 fevrier du 1er au 15 mars Source : contrôles nitrates 2007

28 Graphique n 7 : dose du 1 er apport selon les années 60 u / ha Source : réseau Chambre d Agriculture Graphiques n 8 et 9 : répartition des exploitations selon la date de l apport principal et dose de l apport principal % date de l'apport principal U / ha dose de l'apport principal du 8 au 15 mars du 16 au 31 mars du 1er au 22 avril 20 0 min moyenne max Source : contrôles nitrates 2007 Source : contrôles nitrates 2007 Graphiques n 10 et 11 : répartition des exploitations selon la date du dernier apport et dose du dernier apport date du dernier apport dose du dernier apport % avant le 15 avril entre le 15 avril et le entre le 1er et le 15 mai 1er mai U / ha avant le 15 avril entre le 15 avril et le 1er mai min moyenne max entre le 1er et le 15 mai Source : contrôles nitrates 2007 Source : contrôles nitrates 2007

29 Graphiques n 12 : répartition des exploitations selon le taux de couverture à l automne % moins de 2/ /3 à 70 % 71 à 80 % 81 à 90 % 91 à 100 % Source : contrôles nitrates 2007 Graphiques n 13 : nature de l interculture avant les cultures de printemps Interculture des cultures de printemps 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 25% 36% 44% 36% 78% 41% 40% 39% 23% 16% 22% betterave maïs orge pois repousses et sols nus Sol Nu Repousses CIPAN Source : enquête pratiques culturales

30 Tableau n 1 Exploitation selon les grilles du SEQ des concentrations moyennes annuelles entre 1996 et 2006 (données des stations RNB). Carte n 5

31 Planche n 1 Histogramme des classes de moyennes de NO3 calculées pour les années 99-00, et sur les captages AEP en service sur toute la période Fréquences (nb de captages) Fréquences Fréquences Fréquences Moyennes en NO3 (mg/l) Captages AEP en service sur toute la période Fréquence Fréquence Fréquence Classe de No3 Nombre % Nombre % Nombre % , , , , , ,15 Total < , , ,63 > , , ,37 Total , , ,00 Histogramme des classes de moyennes de NO3 calculées pour les années 99-00, et 06-07, tous captages confondus Fréquences (nb de captages) Fréquences Fréquences Fréquences Moyennes en NO3 (mg/l) Captages contrôlés en service ou non sur toute la période Fréquence Fréquence Fréquence Classe de No3 Nombre % Nombre % Nombre % , , , , , ,99 Total < , , ,72 > , , ,28 Total , , ,00

32 Graphique n 15 Histogramme des classes d'évolution des moyennes de NO3 en valeurs absolues calculées entre et d'une part et entre et d'autre part Fréquences (nb de captages) et et <-50-50:-45-45:-40-40:-35-35:-30-30: :-15-15:-10-10:-5-5:0 0:5 5:10 10:15 15:20 20:25 25:30 Classes d'évolution (mg/l) Graphique n 16 Histogramme des classes d'évolution des moyennes de NO3 en valeurs relatives calculées entre et d'une part et entre et d'autre part Fréquences (nb de captages) < :-75-75:-50-50:-25-25:-15-15:-5-5:0 0:5 5:15 15:25 25:50 50:75 Classes d'évolution (%) 75: : : : :200 > et et 06-07

33 Exploitation de : Campagne culturale : Identification de l îlot cultural N îlot Surface (ha) Culture prévue ou implantée Type période de semis (Mois et année) Précédent cultural 1 10 Orge de printemps Mars 08 Blé Nature (type I, II ou III) Ammo Ammo Plan prévisionnel de fumure à remplir en début de campagne (avant l apport principal d azote sur la culture) Pour chaque apport d azote prévu (minéral et organique) Teneur en azote (kg/ T ou m 3 ) 33,5 Date Mars Avril Dose (Kg - tonnes m3 /ha) Surface épandue (ha) Total azote prévu Fumure azotée totale par parcelle (kg/ha) Gestion de l interculture prévue Type Période prévue de semis Objectif de rendement calculé sur la moyenne des 5 dernières années en enlevant la moins bonne (Qx ou tonnes/ha) 117 Moutarde 28/08 85 ( )

34 Exploitation de : Campagne culturale : Identification de l îlot cultural N îlot Surface (ha) Culture implantée Type Date de semis (Mois et année) Précédent cultural 1 10 Blé tendre d hiver 15/10/08 Betterave Cahier d'enregistrement à compléter si les informations ne sont pas enregistrées sur le cahier de plaine ou autre document d enregistrement Nature (type I, II ou III) Ammo Ammo Ammo Pour chaque apport d azote (minéral et organique) Teneur en azote (kg/ T ou m 3 ) 33,5 Date 25/02 20/03 10/05 Dose (Kg - tonnes m3 /ha) Surface épandue (ha) Total azote épandu Fumure azotée totale par parcelle (kg/ha) Devenir des résidus de récolte (enfouis exportés) Gestion de l interculture Culture intermédiaire réalisée Destruction Date Type de Mode semis Date (mécanique /chimique) Rendement réalisé (Qx ou tonnes/ha) 167 Enfouis Moutarde 28/08 20/11 Labour 85

35 ANNEXE 3 Calcul de la dose d azote prévisionnelle Le raisonnement de la fertilisation des principales cultures (doses d'apport conseillées et calculées selon la méthode du bilan en fonction des objectifs de rendements, pour les principaux types de sol) s'appuiera sur les références et conseils annuels des organisations professionnelles agricoles. La dose des fertilisants épandus est limitée en se fondant sur l'équilibre entre les besoins prévisibles en azote des cultures (par rapport aux objectifs de rendement et aux critères de qualité des produits) et les apports et sources d'azote de toute nature. Les apports d'azote à prendre en compte concernent tous les fertilisants : effluents de toutes natures (effluents d'élevage, effluents agro-industriels), engrais de synthèse ou fertilisants organiques. La dose à apporter est égale à la somme des besoins moins toutes les fournitures. Elle équilibre les besoins et les fournitures. BESOINS FOURNITURES Besoin de la culture (calculé en fonction de l objectif de rendement) Azote non absorbé Dose à apporter Reliquat mesuré sortie hiver Minéralisation de l humus Amendement organique Effet du précédent Effet du couvert en interculture (restitution) Les prévisions de rendements nécessaires pour évaluer les besoins des cultures doivent tenir compte des potentialités réelles des terres, et du mode de conduite de la culture (date de semis, choix variétal) Ainsi, les objectifs de rendement sont déterminés à l échelle de l exploitation à partir de la moyenne des 4 meilleurs rendements sur les 5 dernières années. C est pourquoi, les quantités d'azote effectivement apportées par des effluents d'élevages ou d'autres fertilisants organiques (boues, gadoues, composts, vinasses ) et des engrais de synthèse doivent être connues. En conséquence, tout fournisseur de produits organiques doit donner les informations suivantes à l'agriculteur, lequel pourra solliciter explicitement ces éléments le cas échéant : la composition du produit fourni (et notamment la valeur du rapport C/N permettant son classement en type I ou II, ainsi que la teneur en azote), sur la base d'une série d'analyses, et les quantités d'éléments fertilisants apportés dans la parcelle, lorsqu'il s'agit d'un apport "rendu racine". Dans tous les cas, les formes d'azote et la fraction minéralisable la première année seront précisées. Afin de déterminer les différents paramètres du calcul vous pouvez vous reporter aux avis techniques publiés par la Chambre d Agriculture. 1

36 ANNEXE 4 CALCUL du BILAN AZOTE Le calcul du bilan azoté se réalise en 2 phases. Dans un premier temps, il faut calculer le solde azote sur les surfaces cultivées. Ce calcul se fait sur la base du cahier d'enregistrement des pratiques culturales (surface, rendement réalisé, dose d'azote épandue, gestion des résidus de culture) pour toutes les parcelles récoltées de l'exploitation (hors jachère non productive et prairies). Pour calculer les exportations des cultures, il faut multiplier le rendement obtenu par le coefficient d'exportation par culture (voir tableau 1 : coefficient d'exportation pour les principales cultures). Pour les cultures de légumineuses, on considère que les exportations sont équivalentes à la fixation de l'azote par les plantes. Dans un second temps, il est nécessaire de lister l'ensemble des animaux présents sur l'exploitation qui produisent un effluent organique. Le tableau 2 liste les rejets azotés par type d'animaux. Concernant les prairies, il faut définir le mode de gestion (pâturage, fauche ou mixte) et estimer les rendements obtenus (en T MS/ha). Si vous importez ou exportez des engrais organiques, il faut définir le volume concerné ainsi que la concentration du produit concerné. Vous pouvez vous reporter au tableau 3 pour lister les produits organiques. Pour calculer le solde global à l'exploitation, vous devez faire la différence entre : les entrées d'azote : - engrais minéral épandu sur les cultures, - azote produit par les animaux présents sur l'exploitation, - engrais organique importé. les sorties d'azote : - exportation par les cultures, - exportation par les prairies, - engrais organique exporté. Le solde azote est calculé par ha de SAU (hors jachère non productive) et par ha fertilisé (hors légumineuses). Vous pouvez vous aider du tableau ci-joint pour réaliser le calcul.

37 CULTURES Hors jachère non cultivée Gestion des résidus de cultures BILAN AZOTE à la PARCELLE Surface récoltée Rendement réalisé (a) Coef Exp. (b) N minéral (c) (en kg N/ha) Solde N d=c-(a*b) Pour les légumineuses, on estime que la fixation de l'azote par les nodosités est équivalente aux exportations (b) : déterminer les coefficients d'exportation à partir du tableau 1 en fonction de la gestion des résidus de récolte BILAN AZOTE SIMPLIFIE A L'EXPLOITATION AZOTE PRODUIT sur L'EXPLOITATION PAR LES ANIMAUX PAR AN Type d'animaux Effectif UGBN Total UGB Rejet N/animal Rejet total Type exploitation prairie Surface (ha) Rdt /ha/an Coef (b) N Minéral Solde Type Engrais organique ENGRAIS ORGANIQUE EXPORTES et IMPORTES Teneur N/unité Importation Exportation Unité Analyse Standard Quantité Total N Quantité Total N SOLDE GLOBAL AZOTE (en kg N/ha) ENTREE SORTIE Engrais minéral épandu Exportation par les cultures Azote produit par les animaux Exportation par les prairies Importation d'engrais organique Exportation d'engrais organique ENTREE TOTALE SORTIE TOTALE SOLDE AZOTE par ha SAU SOLDE AZOTE/ha fertilisé

38 Coefficients d'exportation pour les PRINCIPALES CULTURES Rendement Exportations N (kg/qx ou T récolté) CULTURE Unité Résidus enfouie Résidus exporté Avoine Qx Betteraves fourragères T Betteraves sucrières T Blé dur Qx Blé tendre d'hiver Qx Colza Hiver Qx Colza Printemps Qx Endive T Escourgeon Qx Féveroles hiver Qx Féveroles printemps Qx Haricots verts T 3.4 Lin fibre T/MS 5.3 Lin Graines Qx 3 Lupin hiver Qx Lupin printemps Qx Luzerne T/MS Maïs ens + RGA T/MS 12.5 Maïs ensilage T/MS 12.5 Maïs grain Qx Oignons Qx 2 Orge de printemps Qx Orge d'hiver Qx P. D. T. consommation T P.D.T. Fécule T Pois Protéagineux Qx Prairie fauchée T/MS 15 Prairie pâturée T/MS 25 Prairie pâturée-fauchée T/MS 35 Seigle Qx Soja Qx Tournesol Qx Triticale Qx

39 REJETS AZOTES PAR ANIMAL Type UGBN Azote Type UGBN Azote Agneau engraissé animal Jument seule animal Agnelle animal Jument seule (lourd) animal Bélier animal Jument suitée animal Bouc animal Jument suitée (lourd) animal Bovin mâle +2 ans animal Lapines (naisseur) animal 1.34 Bovin mâle 1-2 ans animal Lapins engrai. animal Bovin viande -1 an croissance animal Oie à rôtir animal produit 0.16 B V -1 an engraissement animal Oie grasse animal produit Brebis animal Oie prête à gaver animal produit Brebis laitière animal Perdrix animal produit Broutard - 1 an engraissement animal Pigeons par couple présent place Caille label animal produit Pigeons, par pigeonneau produit animal produit Caille reproductrice place Pintade future reproductrice animal produit 0.08 Caille standard animal produit 0.01 Pintade label animal produit Canard (sexes mélangés) animal produit 0.07 Pintade label avec parcours animal produit 0.09 Canard de barbarie femêle animal produit Pintade label avec volière animal produit 0.08 Canard de barbarie mâle animal produit 0.1 Pintade reproductrice standard place 0.34 Canard gras animal produit 0.06 Pintade standard animal produit 0.06 Canard prêt à gaver (ext.) animal produit Poulain 1-2 ans animal Canard prêt à gaver (int.) animal produit Poulain 1-2 ans (lourd) animal Cane reproductrice place 0.64 Poulain 6 mois-1 an animal Chapon animal produit Poulain 6 mois-1 an (lourd) animal Cheval animal Poule reproductrice place 0.45 Cheval (lourd) animal Poules pondeuses plein air place Chèvre animal Poules pondueuses standard place Chevreau engraissé animal 3 Poulet label animal produit 0.07 Chevrette animal Poulet label bâtiment fixes animal produit Coquelet animal produit Poulet label cabanes mobiles animal produit Dinde (sexes mélangés) animal produit Poulet lourd animal produit Dinde femelle animal produit 0.15 Poulet standard léger animal produit Dinde future reproductrice animal produit Poulet standard lourd animal produit Dinde mâle animal produit Poulette démarrée (produite) animal produit 0.08 Dinde reproductrice fermière place 0.26 Vaches allaitantes + veaux animal Dinde reproductrice standard place 0.9 Vaches alllaitantes animal Faisan animal produit Vaches de réforme animal Génisses + 2 ans animal Vaches laitières animal Génisses -1 an animal Veaux de boucherie place Génisses 1-2 ans animal Source : Circulaire PMPOA2 août 2002

40 COMPOSITION MOYENNE MS Teneur N des EFLLUENTS ORGANIQUES % Mini Moy Max Boues m Eaux brunes m Fientes de lapins T Fientes sèches Poules pond T Fumier Bovins (FC) T Fumier Bovins (FM) T Fumier Bovins (FMC) T Fumier Bovins (FTC) T Fumier Caprins T Fumier Chevaux T Fumier de Champignons T 0.3 Fumier de volailles T Fumier gras T Fumier Ovins T Fumier Porcs T Fumier Poules pondeuses T Fumier Veaux T Lisier Bovins lait m Lisier Bovins viande m Lisier Canards m Lisier Dindes m Lisier Lapins m Lisier Porcelet m Lisier Porcs engraissement m Lisier Poules de chairs m Lisier Poules pondeuses m Lisier Truies m Lisier Veaux m Vinasses T 60 20

41 ANNEXE 5 Modalités de calcul des apports d azote des effluents d élevage Le calcul de la quantité d azote issue des effluents d élevage produite sur l exploitation s effectue sur la base des références du CORPEN. (Tableau suivant). Références pour le calcul des quantités moyennes d'azote produites par les animaux après stockage kg N produit par les animaux après stockage BOVINS vache laitière présente 85 vache nourrice sans son veau 67 génisse 0-1 an présente 25 génisse 1-2 ans présente 42 génisse > 2 ans présente 53 mâle 0-1 an, croissance 25 mâle 0-1 an, engraissement 20 mâle 1-2 ans, croissance 42 mâle 1-2 ans, engraissement / vache de réforme 40 mâle > 2 ans présent 72 broutard < 1 an, engraissement 27 place veau de boucherie 6.3 LAPINS lapines mère présente 3.24 lapin produit 0,044 CAPRINS chèvre présente 10 chevrette présente 5 OVINS brebis présente, bélier 10,0 agneau produit 3,0 agnelle présente 5,0 EQUINS Cheval 44 Cheval (lourd) 51 Jument seule 37 Jument seule (lourd) 44 Jument suitée 44 Jument suitée (lourd) 51 Poulain < 1 an 18 Poulain < 1 an (lourd) 22 Poulain 1-2 an 37 Poulain 1-2 an (lourd) 44 VOLAILLE DE REPRODUCTION Caille reproductrice Cane reproductrice 0.64 Dinde reproductrice fermière / standard 0.26 / 0.9 Pintade reproductrice 0.34 Poule reproductrice 0.45 POULE PONDEUSE (par place) Poule pondeuse plain air 0.49 Poule pondeuse standard

42 VOLAILLE DE CHAIR Caille label / standard / Chapon Coquelet Dinde femelle / mâle / sexes mélangés 0.15 / / Faisan Perdrix Pintade standard / label / label avec parcours / label avec volière / / / Poulet standard léger / lourd / Poulet label /label bâtiments fixes / label cabanes mobiles / / Poulet lourd PALMIPEDES Canard prêt à gaver Canard de barbarie mâle / femelle / sexes mélangés / / Oie à rôtir Oie prête à gaver Canard gras Oie grasse PORCINS (poids entrée / sortie) alimentation standard / biphase Porcelets en post sevrage (8 / kg) 0.44 / 0.40 Porcins en engraissement (26-30 / 108 kg) 3.25 / 2.70 Porcs lourds (26-30 / ) 4.35 / 3.60 Reproducteurs 17.5 / 14.5 L appréciation du plafond des quantités d azote des effluents d élevage épandus se fait au niveau de l exploitation et non pas parcelle par parcelle. suit : Il s agit d un plafond que la moyenne des apports ne devra pas dépasser, fixé comme Total de l azote provenant de l élevage SPE + pâtures hors SPE avec SPE = SAU déductions faites des : - superficies concernées par des règles de distance vis à vis de cours d eau, lieux de baignade, plages, piscicultures, zones conchylicoles... ; - superficies en légumineuses ; - superficies «gelées», sauf jachères industrielles avec contrat (colza, betteraves, blé) - superficies exclues pour prescriptions particulières (captages, aptitude selon étude agropédologique d une étude d impact, etc). Les terres mises à disposition par des tiers entrent dans le calcul de la SPE. Il est rappelé que l azote à prendre en compte est l azote global (azote organique, ammoniacal et oxydé). 2

43 ANNEXE 6 Implanter une bande double densité La bande double densité consiste à semer à double dose une petite zone de parcelle de façon à avoir une surconsommation d azote par rapport au reste de la parcelle. L objectif est de pourvoir déceler à l œil nu un début de carence en azote et ainsi déclencher le premier apport au bon moment. Son intérêt Cette zone manifestera une «faim d azote», par un jaunissement avant le reste de la parcelle. A l observation de ce changement de couleur, vous disposez de 8 à 15 jours pour réaliser le 1 er apport d azote. En moyenne, cette méthode permet de retarder de 20 jours la date du 1 er apport et augmente ainsi l efficacité de ce 1 er apport. En effet, plus l'apport est précoce, moins il est efficient. Exemple de mise en place Bande double densité Sur une largeur de pulvérisateur, faire un 2 ème passage de semoir (en relevant les outils de travail du sol pour ne pas enfouir le premier semis) après le semis de la parcelle. «Ouvrir» un peu plus le semoir de façon à obtenir une réelle double densité. Sens du semis Passages de pulvérisateur Vous pouvez également augmenter la densité au moment du semis sur une largeur de semoir sur une longueur significative (de 12 m par exemple) dans une partie homogène de la parcelle. Dans ce cas, il est nécessaire de repérer la bande au moment du semis.

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