ANNEXE 3 : MÉTHODE DE HIÉRARCHI- SATION DES GRANDS TYPES DE MILIEUX

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1 ANNEXE 3 : MÉTHODE DE HIÉRARCHI- SATION DES GRANDS TYPES DE MILIEUX CONSERVATION DES GRANDS ÉCOSYSTÈMES - DÉFINITION DU NIVEAU DE RESPONSABILITÉ PRÉSENTATION DE LA GRILLE D ANALYSE DE LA HIÉRARCHISA- TION ET DES PREMIERS RÉSULTATS Objectifs En fonction de l échelle d analyse, un milieu revêt pour un territoire étudié une importance plus ou moins grande. L exemple des tourbières permet de bien comprendre cette approche. Ainsi, à l échelle de la France, la conservation des tourbières est d une grande importance pour la conservation de la biodiversité. Ce sont en effet des milieux relictuels et rares. Si on se place à l échelle de la Lozère ou des Pyrénées-Orientales, ces dernières présentent aussi un grand intérêt d un point de vue de la biodiversité locale et de la ressource en eau. Cependant, à une échelle régionale, les régions qui possèdent une très forte responsabilité dans la conservation des tourbières sont le Limousin, l Auvergne, Rhône-Alpes, la Franche-Comté. Ce n est pas le cas du Languedoc-Roussillon. En revanche, d autres écosystèmes présents dans la région possèdent des spécificités biologiques et physiques uniques en France. Les lagunes côtières méditerranéennes par exemple sont essentiellement présentes en Languedoc-Roussillon. En outre, les petits fleuves côtiers méditerranéens sont très diversifiés, rares en France, abritent un certain nombre d espèces endémiques ou très patrimoniales et sont des éléments très structurants du territoire. Leur fonctionnement et leur qualité ont de plus des conséquences sur l ensemble des activités socio-économiques de la région. Il existe donc une forte responsabilité à l échelle régionale pour la conservation de ces deux écosystèmes. Sur la base de ce premier constat, une grille d analyse qualitative et une première hiérarchisation (avis d experts) a été réalisée par des naturalistes de BIOTOPE, du CEN LR et des écologistes de l Euzière. Cette hiérarchisation permettra d orienter les axes d intervention de la Région en matière de préservation et de conservation des «grands écosystèmes» du territoire. Compte tenu du temps et des informations disponibles, il n est pas envisageable de renseigner la grille d analyse de façon complète. Nous proposons donc de faire valider la hiérarchisation obtenue par le CSRPN. La grille d analyse sert simplement de base de réflexion pour apprécier le niveau de responsabilité régional pour chacun des grands écosystèmes (de 1 à 5). Cette grille permettra ensuite dans le diagnostic du SRB de caractériser chacun des grands écosystèmes et de mettre en avant leur valeur. Les experts régionaux ont donc travaillé conjointement pour hiérarchiser des grands types de milieux en fonction de leur intérêt régional. Les étapes d élaboration de cette dernière sont les suivantes : identification et cartographie des grands types de milieux à partir de l occupation du sol (données Corine Land Cover); élaboration d une grille de hiérarchisation ; hiérarchisation par les experts à partir de cette grille dans l objectif d évaluer l intérêt régional de chaque type de milieux. ANNEXE

2 Grille de hiérarchisation BARDAT, BENSETTITI & HINDERMEYER, 1997 Approche méthodologique de l évaluation d espaces naturels exemple de l application de la directive Habitats en France Ecologie, t. 28(1) : MNHN modernisation des ZNIEFF (biblio à compléter) Rareté géographique % de surface (de linéaire) en LR par rapport à l aire biogéographique à l échelle française % de surface (de linéaire) en LR par rapport au territoire national Intérêt écologique Biodiversité Habitats naturels déterminants ZNIEFF pour la région Pas d habitat remarquable / présence d un habitat déterminant Espèces végétales déterminantes ZNIEFF pour la région Nombre faible d espèces végétales déterminantes ZNIEFF / Nombre significatif d espèces végétales déterminantes ZNIEFF / grand nombre d espèces végétales déterminantes ZNIEFF Espèces de Vertébrés déterminantes ZNIEFF pour la région Nombre faible d espèces déterminantes ZNIEFF / Nombre significatif d espèces déterminantes ZNIEFF / grand nombre d espèces déterminantes ZNIEFF Espèces d invertébrés déterminantes ZNIEFF pour la région Nombre faible d espèces déterminantes ZNIEFF / Nombre significatif d espèces déterminantes ZNIEFF / grand nombre d espèces déterminantes ZNIEFF ANNEXE

3 Intérêt fonctionnel Menaces Fonctionnement, connexions et cycles Corridor écologique, zone d échanges, étape migratoire Echanges, flux, transfert de matière amont aval, connectivité entre les écosystèmes d un même type ou complémentaires (assurant ainsi le brassage génétique des espèces) Ecosystèmes structurants à l échelle de la région du LR Services rendus champ naturel d expansion des crues, ralentissement des eaux réservoir pour l alimentation en eau potable, soutien naturel aux étiages rôle naturel de protection du milieu physique (érosion des sols) recyclage de la matière production agricole et sylvicole (pâturage, fauche, roseaux, sylviculture) production de matière première (granulats ; tourbe ; sel ; etc.) production biologique (aquaculture ; pêche ; chasse) intérêt pour les loisirs / valeurs récréatives valeur culturelle (milieu lié à une activité traditionnelle porteuse de culture rurale), historique, archéologique valeur scientifique (milieux, espèces présents dans l écosystème peu étudiés) intérêt paysager, artistique (paysage esthétique ou identitaire, issu de pratiques culturales ancestrales gestionnaires des milieux) intérêt pour la valorisation pédagogique / éducation Risque de dégradation liée aux activités humaines Pas de menaces de dégradations / dérangements Menace de dégradation / dérangements localisées Menaces de dégradation / dérangements fort ANNEXE

4 Risque de fragmentation des milieux et de perte de l intérêt biologique (faible / moyen / fort) Risque de modification de pratiques de production agricoles (faible / fort) sylvicoles (faible / fort) Risque de prélèvement trop important, intensification des pratiques prélèvement trop important de la ressource en eau, prélèvement trop important de la ressource piscicole, prélèvement trop important de la ressource en bois, appauvrissement des sols Risque de pollution (faible / fort) ANNEXE

5 ANNEXE

6 ANNEXE

7 ANNEXE 4 : MÉTHODE DE HIÉRARCHI- SATION DES ESPÈCES ANIMALES CONSERVATION DES ESPÈCES ET DES HABITATS NATURELS - DÉFINITION DU NIVEAU DE RESPONSABILITÉ PRÉSENTATION DE LA GRILLE D ANALYSE DE LA HIÉRARCHISATION Objectifs Les espèces animales ont été hiérarchisées par les experts régionaux. Une première liste a été arrêtée dans le cadre de l actualisation des ZNIEFF (ZNIEFF 2 ème génération). La liste des espèces déterminantes des ZNIEFF s appuie sur une méthodologie validée par les instances scientifiques et administratives. Dans le cadre de l élaboration du SRB, nous nous appuierons donc sur cette liste pour évaluer les enjeux du territoire. Néanmoins, compte tenu du nombre important d espèces retenues, il est nécessaire pour rendre plus efficace l intervention de la Région, de hiérarchiser les espèces et les habitats déterminants des ZNIEFF. Toujours dans le même but, il a été convenu que la hiérarchisation ne porterait que sur les espèces déterminantes strictes. 1 - les critères pour évaluer la responsabilité de niveau régional Approche intégrant à la fois la conservation des espèces et les différentes limites administratives... Grilles d analyse pour les invertébrés, les poissons Nous proposons de réaliser cette hiérarchisation sur la base d une analyse multi-critères croisée au travers : de la responsabilité régionale pour la conservation d une espèce étudiée du niveau de menace ou de sensibilité de cette dernière. Des sous critères permettront de qualifier ces deux grands critères. ANNEXE

8 Grilles d analyse pour la flore, les oiseaux, mammifères, amphibiens, reptiles 2 Les critères pour évaluer le niveau de menace / sensibilité La note d une espèce (sur 100) est basée sur 3 indices (les notes l indice 3 seront multipliées par deux afin de mettre en valeur ce dernier qui sera prépondérant dans la hiérarchisation des priorités de conservation des espèces) dans la mesure du possible (indices sur 100 eux aussi) : pour avoir la note d une espèce on fait la moyenne des indices pertinents pour le groupe étudié ou pour lesquels on possède les informations disponibles. indice 1 = rareté écologique (100 = espèce inféodée à un type d habitat, restreint, 0 = ubiquiste) > classes à définir pour chaque groupe... (exemple pour les poissons, sur la base des zones qu ils utilisent : indice 100 pour la blennie car elle est inféodée à des milieux spécifiques sur les secteurs aval des cours d eau et 0 pour l anguille qu on trouve sur l ensemble des cours d eau. indice 2 = rareté démographique (100 = très peu d individus; 0 = énormément d individus) > classes à définir pour chaque groupe... (ex : 66 densité moyenne, 33 beaucoup d individus). indice 3 = évolution des populations à l échelle de la zone biogéographique en Europe (exemple : 100 = espèces ayant disparu d une grande partie de leur aire d origine; 75 = espèces dont les effectifs sont en forte régression (régression rapide) et/ou dont l aire d origine tend à se réduire; 50 = espèces dont les effectifs sont en régression lente; 25 = espèces dont les effectifs sont stables; 0 = espèces dont les effectifs sont en expansion). ANNEXE

9 ANNEXE 5 : MÉTHODE DE HIÉRARCHI- SATION DES ESPÈCES VÉGÉTALES Cette hiérarchisation été réalisée par le Conservatoire botanique méditerranéen de Porquerolles dans le cadre de la réactualisation des ZNIEFF. L intégralité de la méthodologie est consultable sur le site internet de la DIREN Languedoc-Roussillon dans le document «MODERNISATION DES ZNIEFF du Languedoc- Roussillon. Espèces végétales déterminantes pour la constitution des ZNIEFF. Méthode et résultats» produit par le Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles. Cette annexe présente uniquement les critères ayant permis la hiérarchisation des espèces végétales (bryophytes exclus). PREMIER NIVEAU DE HIÉRARCHISATION Les taxons retenus après le crible du critère d éligibilité ont fait l objet d une première hiérarchisation permettrant l établissement de la «liste B». Ce premier niveau aboutit à une organisation des taxons en catégories patrimoniales. Il s appuie sur deux critères fondamentaux : la responsabilité du territoire régional par rapport au territoire national pour les populations du taxon et la rareté du taxon dans le territoire régional. La responsabilité régionale La responsabilité régionale est définie comme la part prise par la région dans la conservation d une espèce. Elle est évaluée à partir de critères chorologiques c est-à-dire l aire de distribution de l espèce. Ces données chorologiques ont été obtenues à partir du dépouillement de nombreuses flores : Flora Europea (T.G. Tutin & al., 1968, 1976,1972,1980) ; Flora dels paisos catalans (O. Bolos & J. Vigo, 1984, 1990, 2001 et 1995) ; Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes (H. Coste, ) ; Les quatre flores de France (P. Fournier, 1977) ; Flore forestière française (J.C. Rameau & al., 1989 ; 1993) ; Flore des Causses (C. Bernard, 1996), et ses compléments ; Flore d Auvergne (E. Grenier, 1992) ; La Grande Flore illustrée des Pyrénées (M. Saule, 1991) ; Atlas partiel de la flore de France (P. Dupont, 1991) ; Fougères et plantes alliées de France et d Europe occidentale (R. Prelli, 2001) ; Flore et cartographie des Carex de France (G. Duhamel, 1998) ; Les orchidées de France, de Belgique et du Luxembourg (M. Bournérias, 1998) ; Les orchidées sauvages de France (R. Souche, 2004) ; Les Festuca de la flore de France (M. Kerguélen & F. Plonka, 1989) ; Festuca de France (R. Portal, 1999). Le Languedoc-Roussillon a la particularité d être la seule région administrative à recouper les 4 zones biogéographiques retenues au niveau national dans le cadre de la mise en place de la Directive Habitats : Zone méditerranéenne : c est de loin la mieux représentée et la plus caractéristique de la région, s étendant sur la quasi-totalité de l Hérault et du Gard, les? du territoire des Pyrénées-Orientales et de l Aude, et l extrémité sud de la Lozère. Avec plus de ANNEXE

10 1/3 de la zone méditerranéenne française, la région Languedoc-Roussillon a une forte responsabilité pour la préservation de ce patrimoine, d autant qu elle renferme une forte originalité liée notamment au littoral sableux et aux lagunes méditerranéennes. Zone alpienne : cette zone est relativement réduite en Languedoc-Roussillon, confinée à la partie alpine des Pyrénées-Orientales. Elle ne représente qu un territoire limité de la zone alpine française, mais c est l une des plus originales et des plus riches de France avec les Alpes-Maritimes. Elle se caractérise par un taux d endémisme particulièrement élevé lié à la confrontation des climats méditerranéen et alpin. L unicité de ce secteur confère à la région une très forte responsabilité. Zone continentale : elle couvre la quasi-totalité de la Lozère et les franges nord de l Hérault et de l Aude, mais représente moins de 1/20 de la zone continentale française. Sa représentativité nationale en Languedoc-Roussillon est de fait réduite. Elle offre néanmoins un intérêt floristique particulier par rapport au reste de la zone continentale en rapport avec son caractère méridional accusé. Sans atteindre l originalité de la partie orientale des Pyrénées, la partie méridionale de cette zone possède un patrimoine botanique propre qu il convient de souligner en matière de responsabilité. Zone atlantique : c est la zone la moins étendue, située à l ouest de l Aude. Son importance relative par rapport au territoire national est la plus faible et elle ne présente pas d originalité botanique notable. La responsabilité de la région vis-à-vis de ce secteur est la plus faible. En termes de responsabilité régionale, les deux premiers secteurs biogéographiques sont les plus importants. Suit ensuite la zone continentale d où émerge la partie méridionale. La zone atlantique, peu originale, n a pas été distinguée. Pour traduire ces enjeux, 4 classes de responsabilité ont été distinguées pour le Languedoc-Roussillon. Notées de A à D par ordre de responsabilité décroissante, leur définition est donnée ci-après. Catégorie A : Taxons présents uniquement en Languedoc-Roussillon a. Taxons méditerranéens : présence dans la zone méditerranéenne de la région : littoral, plaine, zone des garrigues. Ce sont soit des endémiques (Centaurea corymbosa), soit des taxons à affinité ibérique (Galium maritimum, Pinus nigra subsp. salzmannii), soit des taxons plus largement répartis en Europe méditerranéenne (Ferula communis subsp. glauca, Brassica fruticulosa ). b. Taxons pyrénéens : présence uniquement dans la partie alpine des Pyrénées- Orientales. Ce sont pour l essentiel des endémiques (Xatardia scabra, Delphinium montanum ), plus rarement des taxons en marge d aire pyrénéo-ibérique (Saxifraga fragilis ), ou des aires isolées de plantes montagnardes ou boréales (Galium trifidum ). c. Taxons du Massif Central : présence dans la partie «Massif Central» de la région (Montagne noire, Aigoual, Cévennes ). Une seule espèce est concernée, il s agit de l endémique Armeria malinvaudii. d. Taxons des Causses : présence limitée à la partie caussenarde de la région (Causses du Larzac, Noir, Méjean, Sauveterre, Blandas, Bégon ). Une seule espèce est concernée, il s agit de l endémique Aquilegia viscosa subsp. viscosa. Catégorie B :Taxons partagés avec une autre région administrative ou strictement inféodés à une entité biogéographique a. Taxons méditerranéens : présence en France limitée à l aire méditerranéenne (Languedoc-Roussillon, PACA, Corse, sud de l Ardèche et de la Drôme). Ce sont des espèces strictement méditerranéennes telles que Allium chamaemoly, Crucianella ANNEXE

11 latifolia, Malcolmia littorea, Theligonum cynocrambe b. Taxons pyrénéo-cévenol et pyrénéo-cantabrique : aire limitée à la chaîne Pyrénéo- Cantabrique et aux montagnes thermophiles du sud du Massif-Central telles que les Cévennes. Parmi les espèces de ce groupe peuvent être citées Arenaria purpurascens, Echinospartum horridum, Minuartia recurva subsp. condensata, Saxifraga praetermissa c. Taxons endémiques français : taxons endémiques à aire centrée uniquement sur la France. Cet ensemble comprend des endémiques des Cévennes (Cistus pouzolzii, Dryopteris ardechensis ), des Causses (Ophrys aymoninii, Saxifraga cebennensis ) d. Taxons autres : ce sont des taxons à aire limitée en France correspondant généralement à une aire disjointe (Piptatherum vivescens, Chamaecytisus elongatus ). Catégorie C : Taxons partagés avec au-moins trois autres régions administratives, ou présents dans deux entités biogéographiques a. Taxons latéméditerranéens : taxons du sud de la France, à aire débordant nettement de la zone méditerranéenne (Cynanchum acutum, Kickxia commutata, Ophioglossum lusitanicum ). b. Taxons ibéro-français : espèces à aire restreinte à la péninsule ibérique et à la France (Ononis striata, Jasione crispa subsp. crispa, Spiraea hispanica ). c. Taxons orophytes des montagnes du sud : taxons dont l aire est partagée entre les Pyrénées et les Alpes (Androsace vandellii, Athamanta cretensis, Pedicularis comosa ). d. Taxons endémiques français : taxons endémiques à aire centrée sur la France. Cet ensemble comprend des endémiques altantiques (Pulmonaria affinis, Arenaria controversa ), du sud de la France (Hormatophylla macrocarpa ) Catégorie D :Taxons largement répartis en France Il s agit de taxons des plaines et des reliefs à aire de répartition européenne ou eurasiatique principalement. Les taxons à aire atlantique sont distingués des autres par le symbole D atl. Tableau n 1 : Détail des catégories de responsabilité Nota : L endémisme est une notion largement utilisée pour mettre en avant l originalité floristique d un territoire. Mais elle doit faire référence à un territoire donné. Dans le cas présent, la notion d endémique est liée à un territoire restreint, ordinairement inférieur à la taille d un département (plantes de la catégorie A), excepté pour les endémiques françaises où l aire peut être un plus étendue (plantes de la catégorie B ou C selon le territoire couvert). La rareté régionale La rareté est définie comme la fréquence d un taxon par rapport à un territoire de référence, en l occurrence le territoire de la région. Le niveau de précision de l information est rapporté l échelle communale, ce qui correspond au niveau homogène d information de la base de données Flore du CBNMP. Le niveau d information pour chacun des taxons est inégal. Il est généralement fonction du niveau patrimonial et emblématique du taxon. Le degré de précision est ainsi très élevé pour des espèces rarissimes comme Centaurea corymbosa et Hormatophylla pyrenaica, ou pour des espèces emblématiques telles que Paeonia officinalis et Hormatophylla macrocarpa, avec le risque de minorer le niveau de rareté de ces dernières. ANNEXE

12 Il est en revanche bien moins bon pour des espèces méconnues, moins spectaculaires ou considérées comme moins rares à l image de Anthemis triumfetti, Geropogon hybridus, Lycopodium clavatum Un déficit de prospection ou de connaissance de ce type de taxon peut ainsi conduire à surestimer leur rareté. Des informations complémentaires ont donc été recueillies dans divers catalogues régionaux, en donnant une priorité aux ouvrages récents : Catalogue des plantes rares du Gard (J.J. Corre, document interne, 1981) ; Catalogue des plantes vasculaires du Gard (P. Aubin, 1999) ; Catalogue des plantes rares de l Hérault (A. Baudière, document interne, 1981) ; Catalogue des plantes rares de l Aude (A. Baudière, document interne, 1981) ; Catalogue des plantes vasculaires de l Aude (SESA, en cours) ; Catalogue des plantes rares des Pyrénées-Orientales (A. Baudière, document interne, 1981) ; Liste des plantes de l Aubrac (C. Bernard, 1987) ; Flore des Causses (C. Bernard, 1996) ; Flora dels paisos catalans (O. Bolos & J. Vigo, 1984, 1990, 2001 et 1995). La rareté a été décomposée en 6 classes exprimées en nombre de communes, issues du SFF, selon les mêmes seuils utilisés dans le cadre de l élaboration de la liste des plantes protégées en région Languedoc-Roussillon : Catégorie 5 : Catégorie 6 : 11 à 30 communes Plus de 30 comunes Tableau n 2 : Détail des catégories de rareté La catégorie 0 est réservée aux taxons non revus, ceux-ci faisant l objet d une liste individualisée comme signalé plus haut. Dans le cas de taxons rares, pour lesquels un effort de prospection permet de considérer que l information est à peu de chose près exhaustive, les méta-stations de ces plantes s étendant à la limite de communes mitoyennes ont été assimilées à une seule commune. Ceci dans le but de ne pas surestimer la fréquence communale de ces taxons particulièrement bien connus (cas par exemple de Centaurea corymbosa, Cyclamen balearicum ). Cotation des critères fondamentaux Elle est obtenue par croisement des classes de responsabilité et des classes de rareté précédemment décrites. A chaque couple, une note intermédiaire est attribuée selon les indications du tableau ci-dessous. Par rapport au cahier des charges, cette grille de cotation a été adaptée à la démarche flore et aux classes retenues. Catégorie 1 : Catégorie 2 : Catégorie 3 : Catégorie 4 : 1 commune 2 à 5 communes 6 à 10 communes Méconnaissance ANNEXE 5 Tableau n 3 : Notes attribuées selon la catégorie de Responsabilité / Rareté (rappel : la classe de rareté 4 traduit une certaine méconnaissance) 1 5 8

13 DEUXIÈME NIVEAU DE HIÉRARCHISATION Ce deuxième niveau permet de dresser une liste hiérarchisée des taxons aboutissant à la «liste C». Il est basé sur des critères additionnels. Ce sont les menaces, la chorologie, l intérêt économique et génétique, les statuts. Les critères additionnels Statut de la plante Dans un souci de cohérence avec les outils de protection réglementaire et les travaux récents sur les livres rouges, les plantes bénéficiant d un statut particulier ont été renseignées selon les 2 catégories suivantes : Taxons à statut européen : - DH : Directive habitats - CB : Convention de Berne Taxons à statut national - PN1 et PN2 : Protection Nationale, annexes 1 et 2 - PR : Protection Régionale - Lr1 : Liste Rouge tome 1 - Lr2a : Liste Rouge provisoire tome 2 A statut national identique, la distinction des taxons bénéficiant d un engagement européen permet de mettre en valeur ces derniers dans le système de cotation retenu. Cette surcote s accorde en règle générale avec le niveau de rareté élevé de ces taxons au niveau national. Nota : Certains taxons, largement répartis, mais à cheval sur deux pays, sont listés dans une liste Lr2b (exemple : Genista scorpius, ibéro-provençal). Ce statut n a pas été pris en compte dans le système de cotation. Milieu Une attention a été apportée à la nature du milieu hébergeant les taxons. Ainsi ceux inféodés aux milieux fragiles, particulièrement exposés aux perturbations et menacés par la pression anthropique (infrastructures, équipements, tourisme, agricultures) ont été distingués pour être valorisés : milieux humides ; tourbières ; milieux littoraux. A l opposé, les taxons liés aux habitats perturbés ont également été soulignés de manière à ne pas porter une trop grande valeur à ces types d habitats : cultures ; milieux rudéraux. Originalité biogéographique L originalité biogéographique permet de souligner et valoriser l intérêt des taxons : endémiques à aire restreinte et endémiques français ; à grande disjonction d aire ; à aire morcelée sur l ensemble ou une grande partie de leur aire ; en limite d aire. ANNEXE

14 Menaces Les degrés de menaces de l UICN au niveau national ne sont renseignés que pour les plantes du Livre rouge tome 1, seuls disponibles actuellement. Ce travail est cours d élaboration pour les taxons du Livre rouge tome 2, et n a donc pu être utilisé. Les trois catégories retenues sont «éteint?», «en danger» et «vulnérable» notés respectivement Ex?, E et V. Il peut être surprenant de considérer ici la catégorie «éteint». Les rares taxons concernés par la liste de travail et affectés de ce degré de menaces ont en fait été récemment retrouvés. Leur catégorie a été conservée par respect des textes en vigueur. Les taxons relevant de la catégorie «E» ont été surcotés par rapport aux taxons de la catégorie «V», d un degré de menace moindre. Cette distinction à pour objectif de valoriser le degré de menace d une part, de répondre au cahier des charges d autre part. Ce dernier prévoit en effet de repêcher systématiquement les taxons relevant de la catégorie «E» au regard des fortes menaces pesant sur eux. Par extension, cette surcote a été élargie aux taxons relevant de la catégorie supérieure «Ex?». Niveau taxonomique Dans le cas de sous-espèces sympatriques, c est-à-dire de taxons proches restant en contact aussi bien du point de vue géographique que du point de vue écologique, une décote a été appliquée au taxon dans la mesure où leur aire de distribution régionale n est généralement pas clairement distinguée de celle du taxon nominal. Autres critères Originalité phylogénétique : sont concernés par l originalité phylogénétique des taxons isolés dans l évolution qui sont les seuls représentants d un genre monospécifique et d une lignée généralement monophylétique. Ils sont des témoins importants de l évolution et d une grande originalité génétique. C est par exemple le cas de la plante pyrénéenne Ramonda myconi. Intérêt économique : les plantes sauvages constituant un pool génétique important pour des développements à des fins agricoles sont visées par ce critère (exemple : Brassica oleracea subsp. robertiana, parent sauvage des choux cultivés). Importance des populations : dans de rares cas, l importance des populations régionales par rapport à l échelle nationale a été prise en compte. Cette démarche a prévalu pour des taxons bien connus ayant fait l objet de recensements exhaustifs et de fait sous-évalués en termes de rareté vis-à-vis des autres espèces à hiérarchiser (cas par exemple de Paeonia officinalis, Dictamnus albus, Cyclamen balearicum). Cette pondération permet de valoriser des taxons considérés comme sous-cotés. Cotation des critères additionnels Les notes attribuées aux différents critères additionnels détaillés ci-dessus sont données dans le tableau qui suit. ANNEXE

15 Tableau n 4 : Cotation des critères additionnels SÉLECTION DES TAXONS DÉTERMINANTS ET REMARQUABLES Liste des taxons déterminants Comme précisé dans le cahier des charges, la liste d espèces déterminantes est composée par les taxons les mieux classés de la liste «liste C». Dans le cas présent, compte tenu des cumuls des espèces donné par le tableau précédent, la barrière pour figurer parmi les taxons déterminants est fixée à 3, soit 649 taxons déterminants au niveau de la région (Annexe n 1). Pour les taxons possédant une note inférieure ou égal à 2, 58 taxons ont été désignés comme «déterminantes locales» (Annexe n 2).: 30 taxons pour la zone Pyrénées ; 22 taxons pour la zone Massif-Central ; 6 taxons pour la zone Littoral méditerranéen. ANNEXE

16 Les taxons déterminants les mieux cotés justifieront systématiquement une ZNIEFF. Les moins bien cotés seront des déterminantes à critères. La limite entre ces deux ensembles n est pas fixée. Elle sera à définir ultérieurement, une fois le recueil des données effectué et le réajustement des informations terminé. A titre d exemple, toutes les espèces ayant une note au-moins égale à 6, soit 44 taxons, devraient justifier automatiquement d une ZNIEFF. Elles représentent seulement 102 stations. En abaissant ce seuil à la note de 5, 126 taxons au total seraient concernés pour un nombre cumulé de stations de 393. Tableau n 5 : Nombre de taxons, de stations et cumul en fonction du niveau de cotation ANNEXE

17 ANNEXE 6 : LES RÉSULTATS DE LA HIÉRARCHISATION

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