Étude d impact préalable au lancement d un appel aux candidatures sur la zone de Lorient

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Étude d impact préalable au lancement d un appel aux candidatures sur la zone de Lorient"

Transcription

1 Étude d impact préalable au lancement d un appel aux candidatures sur la zone de Lorient Septembre 2015 Les éléments relevant du secret des affaires figurent entre crochets. 1

2 SOMMAIRE Introduction Les caractéristiques géographique, démographique et économique de la zone de Lorient Périmètre géographique de la zone considérée Caractéristiques démographiques Caractéristiques économiques générales Caractéristiques socio-éducatives L offre de médias dans la zone de Lorient L offre radiophonique existante La diversité des opérateurs et des catégories La diversité des formats, des genres musicaux et des publics visés L audience des radios La santé économique des opérateurs se finançant significativement sur le marché publicitaire local Les autres médias présents dans la zone La presse locale L offre de télévision locale Les caractéristiques du marché publicitaire de Lorient Volume global du marché publicitaire Répartition par média Le marché publicitaire en radio Les régies publicitaires actives au plan local Poids en audience (PDALC) et/ou en chiffre d affaires publicitaires sur ce marché Bilan des contributions Annexe

3 Introduction L article 31 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication dispose que «[2 e alinéa] si les décisions d autorisation d usage de la ressource radioélectrique sont susceptibles de modifier de façon importante le marché en cause, le Conseil supérieur de l audiovisuel procède, préalablement au lancement des procédures prévues aux articles 29, 30, 30-1, 30-5 et 30-6, à une consultation publique. [ ] Lorsqu il procède aux consultations publiques prévues au deuxième alinéa [ ], le Conseil supérieur de l audiovisuel procède également à une étude d impact, notamment économique, des décisions d autorisation d usage de la ressource radioélectrique. Cette étude est rendue publique. Si la consultation publique [ ] ou l étude d impact prévue à l avant-dernier alinéa du présent article font apparaître que la situation économique du marché des services de communication audiovisuelle concernés n est pas favorable au lancement des procédures prévues aux articles 29, 29-1, 30-1, 30-5 et 30-6, le Conseil supérieur de l audiovisuel peut différer ce lancement pour une durée maximale de deux ans, renouvelable une fois dans les mêmes conditions». Dans la zone de Lorient, trois types de ressources sont susceptibles d être mises en appel sur le fondement de l article 29 de la loi de 1986 précitée : - quatre nouvelles fréquences (la 93,3 MHz, la 99,8 MHz, la 107,7 MHz ainsi que la 90,9 MHz en contrainte d assignation avec la zone de Vannes 1 ), identifiées l issue d un travail de planification mené par les services du Conseil ; - une fréquence (la 92,7 MHz) restituée par son titulaire 2 ; - trois fréquences (la 91,4 MHz, la 106,9 MHz et la 107,3 MHz 3 ) dont les autorisations correspondantes arrivent à échéance définitivement le 27 janvier Ce sont donc huit fréquences qui pourraient être concernées par un appel aux candidatures à Lorient. La mise en appel de ces ressources étant susceptible de modifier de façon importante le marché en cause, le Conseil a décidé, conformément à l article 31 précité, d ouvrir une consultation publique et de réaliser une étude d impact pour cette zone. Le 18 mars 2015, le Conseil a lancé la consultation publique. Les réponses des personnes intéressées étaient attendues pour le 24 avril contributions ont été reçues (cf. synthèse de la consultation en annexe). La présente étude d impact est réalisée en complément de la consultation publique. L objet de la présente étude vise à évaluer, en premier lieu, l impact possible des décisions d autorisation sur l offre média dans la zone et, en second lieu, l impact possible sur le marché publicitaire de la zone et sur l équilibre économique des opérateurs présents. 1 Bénéficiant au service Chérie FM (catégorie D) 2 La SA La Radio de la Mer (service La Radio de la Mer programme Oui FM en catégorie D) 3 Actuellement exploitées par Hit West (cat. B), Fun Radio et RFM (cat. D) 3

4 1. Les caractéristiques géographique, démographique et économique de la zone de Lorient 1.1. Périmètre géographique de la zone considérée Plusieurs périmètres géographiques peuvent être pris en compte dans cette étude : - l unité urbaine de Lorient, composée de cinq communes (Lorient, Larmor-Plage, Ploemeur, Quéven et Lanester), et comprenant habitants (source : INSEE, recensement 2012), se caractérisant par une forte densité (1073,4 habitants/km²). Elle constitue la première unité urbaine du département du Morbihan devant l'unité urbaine de Vannes, qui en est la préfecture ; - la communauté d agglomération Lorient Agglomération (appelée, jusqu en 2012, Cap Lorient), qui regroupe 19 communes 4 et comprend habitants (source : INSEE, recensement 2012), soit la troisième agglomération de la Région Bretagne ; - le Pays de Lorient, territoire constitué de trois structures intercommunales (soit trente communes) et qui compte aujourd hui habitants (source : INSEE, recensement 2012). C est le quatrième pays le plus peuplé de Bretagne avec 6,7 % de la population régionale. Sa petite superficie (855 km², troisième plus petit pays) le place au deuxième rang des pays les plus denses (254 habitants/km²) derrière celui de Rennes (398 habitants/km²) mais devant celui de Brest (231 habitants/km²). Ces dernières années, la population a augmenté dans la deuxième couronne de l agglomération et au sud-est du territoire, se rapprochant ainsi de plus en plus par des coopérations économiques de Quimperlé à l ouest et du Pays d Auray à l est, soit une aire urbaine de habitants. 4 La communauté de communes de Plouay a été intégrée en

5 Source : INSEE 1.2. Caractéristiques démographiques Selon l INSEE, avec habitants en 2012, l unité urbaine lorientaise ne constitue que la 57 ème unité urbaine française, mais la troisième en Bretagne après Rennes et Brest. Sa population est en légère diminution depuis Population par grandes tranches d âges Unité urbaine de Lorient 2012 % 2007 % Ensemble , ,0 0 à 14 ans , ,1 15 à 29 ans , ,1 30 à 44 ans , ,5 45 à 59 ans , ,5 60 à 74 ans , ,3 75 ans ou plus , ,6 Source : INSEE, recensements 2007 et

6 Par ailleurs, on constate un vieillissement de la population lorientaise : toutes les tranches d âge jusqu à 59 ans connaissent dans l ensemble une légère baisse de leur nombre d individus ; à l inverse, la population des plus de 60 ans progresse Caractéristiques économiques générales Lorient, troisième agglomération de la région Bretagne, constitue un pôle économique important, notamment en termes d emplois, malgré un territoire de petite taille et le vieillissement de sa population. L économie de la zone présente trois caractéristiques majeures. Tout d abord, elle est fortement représentée dans les secteurs de l administration, du commerce, des services et des loisirs. Ensuite, elle a un caractère maritime très marqué avec la présence d un port de commerce, d un port de pêche, d activités nautiques (dont la course au large) et industrielles (construction navale, défense ). Enfin, son pôle industriel (hors activité maritime) s est notamment développé dans les secteurs de l agroalimentaire, de la fonderie et de la mécatronique. Avec près de salariés, le centre-ville de Lorient constitue le premier pôle d emploi du Pays de Lorient, comptant deux fois plus d emplois que la grande zone d activité de Kerpont située à Caudan-Lanester (deuxième pôle d emplois, avec salariés) (source : INSEE Bretagne, Octant Analyse, décembre 2011). Il regroupe en effet une partie des principaux employeurs du pays : hôpital, mairie, communauté d agglomération, commissariat ou lycées. De plus, à proximité immédiate du centre-ville, quatre grands pôles d emploi cumulent près de salariés : quartier portuaire, université, groupe DCNS (ex-arsenal) et ville de Lanester. Les principales activités économiques de la zone sont : - l activité portuaire : port de commerce (le premier de Bretagne en tonnage), port de pêche (le deuxième de France en tonnage), port de plaisance, site de la base des sous-marins reconverti en 1997 en Cité de la Voile Tabarly et permettant de développer des emplois dans l industrie nautique, pôle Courses au large attirant des skippers de renom, base d aéronautique navale de Lann Bihoué (secteur de la défense) ; - l industrie : les grandes entreprises de l agglomération de Lorient se rattachent aux secteurs de l agro-alimentaire et des produits de la mer, de la construction navale, de la mécanique, des matériaux composites ; - le Pôle Image (intégré dans le pôle de compétitivité breton «Images et Réseaux») : développement de la production et de la diffusion audiovisuelles, développement de la filière cinéma afin de faciliter le tournage de fictions en Bretagne et recherche et expérimentations sur les nouveaux usages de l image en lien avec l économie de demain ; - le tourisme : notamment en termes d accueil (hôtels, camping, gites ruraux et chambres d hôtes, restauration) ; - l agriculture (2 % de l emploi salarié total) : production laitière, avicole et maraîchage. 6

7 La zone profite d'un dynamisme croissant reposant essentiellement sur le phénomène de "riviera", c'est-à-dire l'installation d'une population de retraités âgés au fort pouvoir d'achat sur le littoral sud breton très touristique se prolongeant le long du littoral morbihannais jusqu'au pays vannetais et au golfe du Morbihan (axe économique Lorient - Nantes). Par ailleurs, la zone compte plus de étudiants répartis entre différents établissements : l Université de Bretagne Sud, dont l Institut universitaire de technologie (IUT) de Lorient et l Ecole nationale supérieure d ingénieurs de Bretagne Sud (ENSIBS), l Ecole européenne supérieure d art de Bretagne (EESAB), l Institut régional du travail social (IRTS), l Institut de formation des professionnels de santé (IFPS) rattaché au Centre hospitalier Parmi la population active de 15 à 64 ans, 11,2 % des individus sont des étudiants, 58,8 % des actifs ayant un emploi, 9,8 % sans emploi, 10,4 % des retraités et 9,8 % d autres inactifs (source : INSEE, recensement 2012). En 2012, on comptabilise emplois dans l unité urbaine de Lorient, dont 0,8 % appartiennent au secteur de l agriculture, 13 % au secteur de l industrie, 5,7 % au secteur de la construction, 43,1 % au secteur du commerce et des transports, et 37,4 % au secteur de l administration publique, de l enseignement, de la santé et de l action sociale (source : INSEE). Emplois selon le statut professionnel 2012 % 2007 % Ensemble , ,0 Salariés , ,0 Non-salariés , ,0 Source : INSEE, recensements 2007 et 2012 Emplois selon le secteur d'activité Nombre % Nombre % Ensemble , ,0 Agriculture 461 0, ,0 Industrie , ,0 Construction , ,7 Commerce, transports, services divers , ,3 Administration publique, enseignement, santé, action sociale , ,9 Source : INSEE, recensements 2007 et

8 Il convient de souligner le rôle majeur du commerce dans l économie locale avec plus de établissements (source : CCI du Morbihan). Ce tissu d entreprises constitue un socle intéressant d annonceurs potentiels pour les médias, notamment audiovisuels. Source : CCI du Morbihan, mai 2015 (établissements du RCS et des secteurs coopératif, mutualiste et santé) Les 10 premiers employeurs de la zone de Lorient Source : CCI du Morbihan (établissements du RCS hors santé, action sociale, nettoyage) En glissement annuel, la hausse du chômage connaît un léger ralentissement au niveau local. En novembre 2014, dans le Pays de Lorient, la hausse du chômage est de + 5 % en un an contre + 7,3 % en 2013 et + 14,3 % en La hausse du chômage est désormais moins sensible localement qu au niveau régional et national. Sur ce territoire, personnes sont inscrites en catégorie A fin novembre Le taux de chômage local (zone d emploi) est de 9,8 % en septembre 2014 soit un niveau équivalent au taux national (9,9 %) (source : Pôle 8

9 études économiques d AudéLor, Agence d urbanisme et de développement économique du Pays de Lorient). L économie régionale peine à redémarrer notamment dans le domaine de la construction (l année 2014 a été marquée par une baisse de 22 % des constructions de nouveaux logements et de 14 % des constructions de locaux professionnels). En 2014, le nombre de nuitées dans les hôtels du Pays de Lorient recule pour sa part pour la 3 ème année consécutive (- 5 % en 2014 et - 15 % depuis 2011). La baisse de l intérim est également très marquée : sur les emplois salariés supprimés dans le Pays de Lorient ces trois dernières années, les pertes se situent à 40 % dans l intérim puis dans la logistique, le BTP et dans une moindre mesure le commerce de détail. En revanche, l industrie enregistre une légère croissance de ses effectifs. Le Pays de Lorient connait une stabilisation de son chiffre d affaires en 2014 : sur les trois premiers trimestres de l année, le chiffre d affaires cumulé est quasiment équivalent à celui enregistré en 2013 sur la même période (+ 0,4 %). Un rebond a été enregistré au 3 ème trimestre, qui permet de compenser les évolutions défavorables du début d année. Par ailleurs, la zone de Lorient reste malgré tout marquée par la création d un nombre non négligeable d entreprises dans des secteurs d activité variés. 9

10 Nombre de créations d entreprises par secteur d activité en 2013, hors agriculture, dans l unité urbaine de Lorient Nombre % Ensemble Industrie 50 6,4 Construction ,7 Commerce, transport, services divers ,1 Dont commerce et réparation automobile ,1 Administration publique, enseignement, santé, action sociale ,7 Source : INSEE Au cours des 12 derniers mois, la région Bretagne a enregistré une baisse de 4,1 % du nombre de défaillances d entreprises Caractéristiques socio-éducatives L agglomération lorientaise accueille chaque année plusieurs grands évènements culturels ou sportifs importants, tels que le Festival Interceltique de Lorient, les Rendez-Vous (festival de musiques actuelles), la Volvo Ocean Race (course à la voile autour du monde, organisée tous les trois ans et composée de neuf étapes, Lorient étant l étape française), les matches de l équipe de football de Ligue 1 FC Lorient Lorient possède de nombreuses salles de spectacles (théâtres dont le Théâtre de Lorient ; Conservatoire de Lorient ; salles de musiques actuelles comme Le Manège, La Balise, Le Scénith, Le City...) et des musées emblématiques (Musée de la Compagnie des Indes, Musée de l escadrille des sous-marins de l Atlantique, la Cité de la voile Eric Tabarly, l Espace des sciences / Maison de la mer). Lorient est une agglomération importante sur les plans démographique, économique et culturel. Sa population connait cependant un vieillissement continu depuis 10 ans et une dynamique démographique relativement faible. Malgré un taux de chômage plus élevé qu en Bretagne, la plupart des indicateurs attestent du dynamisme économique de cette zone. Son tissu industriel et commercial, axé sur la mer, montre une certaine résistance dans le contexte économique actuel, comme en atteste par exemple le solde positif (250) en matière de création d entreprises. 10

11 2. L offre de médias dans la zone de Lorient 2.1. L offre radiophonique existante La diversité des opérateurs et des catégories Le paysage radiophonique de Lorient comprend au total 23 radios publiques et privées. Eu égard au nombre d habitants vivant dans cette unité urbaine, l offre radiophonique se situe, sur le plan quantitatif, dans la moyenne de la fourchette des villes de taille comparable. Répartition des fréquences à Lorient entre service public et radios privées Catégorie Nombre de services % Radio France 6 26 Radios privées Total Source : CSA Le service public est présent avec six services édités par Radio France (seul FIP est absent de la zone). On notera la spécificité technique de la diffusion de quatre de ces services (France Musique, France Culture, France Inter et France Info), émis depuis le site régional de Moustoir-Ac avec des PAR de 20 kw afin d assurer la couverture du sud Bretagne, complétée par des réémetteurs locaux dont celui de Lorient. Les deux autres services (Mouv et France Bleu Breiz Izel) sont diffusés dans des conditions analogues à celles de la plupart des opérateurs privées, pour une desserte localisée de Lorient. La zone de Lorient comprend 17 services privés, dont cinq services à vocation locale ou régionale (catégories A, B et C) et 12 services à vocation nationale (catégories D et E). Les puissances apparentes rayonnées (P.A.R.) autorisées, résultant des contraintes de la planification, sont de 500 W ou, majoritairement, de 1 kw. 11

12 Répartition des services autorisés par catégorie Catégorie Nombre de services % Catégorie A 2 12 (Radio Bro Gwened, Radio Sainte-Anne RCF Lorient) Catégorie B 2 12 (Hit West, Jaime Radio) Catégorie C 1 6 (Virgin Radio Lorient) Catégorie D 9 53 (Fun Radio, La Radio de la Mer prog. Oüi FM, MFM Radio, NRJ, Radio Classique, RFM, Rire et Chansons, RTL 2, Skyrock) Catégorie E 3 18 (Europe 1, RMC, RTL) Total Source : CSA Groupe Répartition des services à vocation nationale (cat. C, D et E) par groupe Nombre de services Lagardère Active 3 NextRadioTV 1 NRJ Group 2 RTL Group 3 Autres 4 Total 13 Source : CSA La diversité des formats, des genres musicaux et des publics visés L offre de programmes comprend quatre services généralistes (Europe 1, RMC, RTL, France Inter), 14 services musicaux, généralistes ou thématiques (Hit West, Jaime Radio, Virgin Radio Lorient, Fun Radio, La Radio de la Mer programme Oüi FM, MFM Radio, NRJ, RFM, RTL2, Skyrock, France Musique et Mouv ; ainsi que Radio Classique et Rire et Chansons pour la part musicale de leur programme). Cette offre est complétée par deux services thématiques parlés, France Info et France Culture. 12

13 Plusieurs radios diffusent des programmes locaux. Outre le service public avec France Bleu Breiz Izel, le CSA a autorisé deux radios de catégorie A dont la thématique est confessionnelle (Radio Sainte-Anne RCF Lorient) ou culturelle régionale (Radio Bro Gwened). En catégorie B, le réseau régional indépendant Hit West diffuse ses programmes depuis Nantes, et Jaime Radio produit et diffuse son programme depuis Lorient. Enfin, un service national (Virgin Radio Lorient) comporte des décrochages locaux sur la zone de Lorient. La nature et de durée du programme d intérêt local de ces radios sont très diverses : - Radio Sainte-Anne RCF Lorient (catégorie A) diffuse un programme d intérêt local réalisé dans la zone de Lorient d une durée quotidienne généralement comprise entre cinq et sept heures (complété par le programme local fourni par Radio Sainte Anne RCF Vannes pour environ deux heures par jour) ; Virgin Radio Lorient (catégorie C) diffuse un programme d intérêt local d une durée d environ quatre heures par jour, réalisé majoritairement à Brest (seules les informations et rubriques locales sont réalisées à Lorient). Le reste du temps, ces services diffusent un programme national (le programme du serveur national RCF pour Radio Sainte Anne RCF Lorient, le programme de la tête de réseau pour Virgin Radio Lorient) ; - Radio Bro Gwened (catégorie A) ainsi que les deux services de catégorie B (Hit West et Jaime Radio) diffusent des programmes d intérêt local pour une part majoritaire de leur temps d antenne, en ayant recours le cas échéant à des fournisseurs externes pour quelques programmes (informations nationales, émissions thématiques ). Le programme d intérêt local de Radio Bro Gwened est réalisé à Pontivy (même département que Lorient), celui de Hit West est réalisé à Nantes (Loire-Atlantique) et celui de Jaime Radio à Lorient. - Pour le service public, France Bleu Breiz Izel diffuse un programme régional propre à l ouest de la Bretagne, réalisé à Quimper (Finistère) et généralement diffusé entre 6 et 19 heures (en semaine), le temps d antenne restant étant constitué des programmes de France Bleu communs à l ensemble des stations du réseau. S agissant de la diversité de l offre musicale, proposée pour l essentiel par les services de catégorie B, C et D, on constate que de nombreux genres musicaux sont exposés (pop-rock, variété, groove-rap, dance-électro ). Par ailleurs, la segmentation de l offre selon l âge du public ciblé couvre l ensemble des populations avec, outre les radios tout public, une offre destinée à un public plutôt jeune (Fun Radio, Skyrock, Mouv ), jeune-adulte (Virgin Radio Lorient, RTL2, Rire et Chansons ) ou du public majoritairement adulte (MFM Radio, RFM ). Le paysage radiophonique de Lorient comprend un nombre de fréquences conforme à la moyenne d autres villes de taille comparable. C est la catégorie D qui comprend le plus grand nombre de radios. L offre de programmes couvre une large gamme de thématiques et de publics. Toutefois, de nombreuses radios ont fait connaître leur intérêt pour cette zone dans le cadre de la consultation publique préalable. 13

14 L audience des radios L audience de la radio à Lorient, sur la cible des 13 ans et plus, se situe à un niveau élevé. Sur le plan national, l audience cumulée s élève à 81,4 % en Elle se situe au-dessus de cette moyenne à Lorient (84 %). Sur la même période la durée d écoute par auditeur (DEA) s établit à 168 minutes en moyenne par jour, soit à un niveau proche de la moyenne nationale. Audience cumulée en pénétration des services autorisés à Lorient (S14-J15 : septembre 2014 juin 2015 / S13-J14 : septembre 2013 juin 2014 / S12-J13 : septembre 2012 juin 2013)(l intervalle [0;5 %] représente des résultats d audience compris entre ces deux bornes 6 ainsi que les résultats d audience statistiquement non significatifs) Radios S14-J15 S13-J14 S12-J13 RTL [10;20 %] [10;20 %] [10;20 %] EUROPE 1 [10;20 %] [10;20 %] [10;20 %] FRANCE INTER [10;20 %] [10;20 %] [10;20 %] NRJ [5;10 %] [10;20 %] [10;20 %] RMC [5;10 %] [10;20 %] [5;10 %] SKYROCK [5;10 %] [5;10 %] [10;20 %] FUN RADIO [5;10 %] [5;10 %] [5;10 %] FRANCE INFO [5;10 %] [5;10 %] [10;20 %] RIRE ET CHANSONS [5;10 %] [5;10 %] [5;10 %] RFM [5;10 %] [5;10 %] [0;5 %] RTL 2 [5;10 %] [5;10 %] [0;5 %] VIRGIN RADIO LORIENT [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] HIT WEST [0;5 %] [5;10 %] [0;5 %] JAIME RADIO [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] RADIO CLASSIQUE [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] FRANCE CULTURE [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] MFM RADIO [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] FRANCE BLEU BREIZ IZEL [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] LA RADIO DE LA MER / OUI FM [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] MOUV' [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] FRANCE MUSIQUE [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] RCF RADIO SAINTE ANNE [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] RADIO BRO GWENED [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] Source : Médiamétrie Médialocales ensemble 13 ans et plus 5 Source : Médiamétrie Enquête Radio septembre 2013 juin Dans le présent document, la notation [a;b%] désigne un pourcentage compris entre a % et b %. 14

15 Part d audience des services autorisés à Lorient 7 Radios S14-J15 S13-J14 S12-J13 RTL [10;20 %] [10;20 %] [10;20 %] FRANCE INTER [10;20 %] [10;20 %] [10;20 %] EUROPE 1 [10;20 %] [10;20 %] [10;20 %] RMC [10;20 %] [5;10 %] [10;20 %] RFM [5;10 %] [0;5 %] [0;5 %] NRJ [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] RIRE ET CHANSONS [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] JAIME RADIO [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] RTL 2 [0;5 %] [5;10 %] [0;5 %] FUN RADIO [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] SKYROCK [0;5 %] [5;10 %] [5;10 %] FRANCE INFO [0;5 %] [0;5 %] [5;10 %] HIT WEST [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] VIRGIN RADIO LORIENT [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] LA RADIO DE LA MER / OUI FM [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] FRANCE BLEU BREIZ IZEL [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] FRANCE CULTURE [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] RADIO CLASSIQUE [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] MFM RADIO [0;5 %] [0;5 %] [0;5 %] Source Médiamétrie Médialocales ensemble 13 ans et plus La part d audience cumulée des trois opérateurs locaux ou régionaux susceptibles de ponctionner significativement le marché publicitaire local de Lorient apparaît particulièrement faible puisqu au cours de la période septembre 2014 juin 2015, elle s établit à [5;10 %] et représente donc [5;10 %] des PDA de l ensemble des services autorisés dans la zone La santé économique des opérateurs se finançant significativement sur le marché publicitaire local (Les éléments financiers figurant dans cette partie sont couverts par le secret des affaires). Les acteurs actifs sur le marché publicitaire local sont essentiellement les services de catégories B et C (les services de catégorie A, du fait de leurs engagements conventionnels et des restrictions propres à leur catégorie, n ont qu une influence marginale sur ce marché : la durée maximale quotidienne de publicité locale ne dépasse pas six minutes). C est pourquoi, la présente étude examine plus particulièrement la situation de trois radios. 7 Seuil de publication à partir de 1 % de part d audience. L intervalle [0;5 %] représente des résultats d audience compris entre ces deux bornes ainsi que les résultats d audience statistiquement non significatifs. 15

16 Hit West (société Nantes Médias) (en k ) Chiffre d affaires [ ] [ ] [ ] [ ] Charges d exploitation [ ] [ ] [ ] [ ] Résultat d exploitation [ ] [ ] [ ] [ ] Résultat net [ ] [ ] [ ] [ ] Capitaux propres [ ] [ ] [ ] [ ] Source : déclaration de l éditeur. Les données portent sur l ensemble de l activité de la société titulaire et non sur la seule zone de Lorient (pas de comptabilité analytique par zone de diffusion) Jaime Radio (société Fréquence Bretagne Sud) (en k ) Chiffre d affaires [ ] [ ] [ ] [ ] Charges d exploitation [ ] [ ] [ ] [ ] Résultat d exploitation [ ] [ ] [ ] [ ] Résultat net [ ] [ ] [ ] [ ] Capitaux propres [ ] [ ] [ ] [ ] Source : déclaration de l éditeur. [ ] 16

17 Virgin Radio Lorient (société Virgin Radio Réseau Nord, fusionnée depuis avec Virgin Radio Régions) (en k ) Chiffre d affaires [ ] [ ] [ ] [ ] Charges d exploitation [ ] [ ] [ ] [ ] Résultat d exploitation [ ] [ ] [ ] [ ] Résultat net [ ] [ ] [ ] [ ] Source : déclaration de l éditeur. Les données portent sur l activité de la société titulaire sur la seule zone de Lorient (les capitaux propres sont communs à l ensemble des zones exploitées par le titulaire et ne sont donc pas pertinents pour cette étude) Les rapports d activité transmis chaque année au CSA par les titulaires d autorisations d émettre ne comportent pas tous le même degré de précision. Les informations collectées font apparaître des situations financières très contrastées, avec un acteur présentant une situation dégradée et structurellement déficitaire Les autres médias présents dans la zone Outre les radios locales, plusieurs médias se financent sur le marché publicitaire local La presse locale Lorient est une des rares zones à disposer de deux titres de presse quotidienne régionale indépendants : Ouest-France, premier quotidien français, est édité par la société SIPA-Ouest-France, contrôlée par une association à but non lucratif et dirigée par François-Régis Hutin. Le siège du journal est situé à Rennes ; la zone de couverture s étend actuellement aux trois régions de l Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Basse-Normandie), avec de nombreuses éditions départementales ou locales, dont celle de Lorient. Le groupe contrôle également les titres ligériens Presse-Océan, Le Courrier de l Ouest et Le Maine Libre (rachetés au groupe Hersant), de nombreux titres hebdomadaires via la filiale Publihebdos, et possède des participations notamment dans le quotidien gratuit 20 Minutes et dans les éditions Ouest-France / Edilarge. 17

18 Le Télégramme est le second quotidien régional présent dans la zone, avec une édition locale. Basé à Morlaix (Finistère) et diffusant sur les trois départements de l ouest de la Bretagne, il est un des rares quotidiens français à avoir augmenté ses ventes au cours des dernières années, contrairement à son concurrent local. Le groupe s est diversifié dans l évènementiel (en collaboration avec la société Morgane Productions) et dans la télévision locale avec les chaines Tébéo (Finistère) et Tébésud (Morbihan, basée à Lorient). Lorient ne dispose pas de quotidiens gratuits, mais quelques hebdomadaires sont diffusés L offre de télévision locale France 3 Bretagne (antenne régionale de France 3 Ouest) dispose d un bureau local à Lorient mais ne diffuse pas de décrochage spécifique à la zone ; les programmes locaux produits à Brest par l antenne locale France 3 Iroise, en français et en breton, sont diffusés à Lorient (édition du soir, An Taol Lagad, etc.). Lorient accueille depuis 2009 une télévision locale privée, propriété du Télégramme à la suite d un redressement judiciaire : autorisée sous le nom de Ty Télé, elle a été renommée en 2013 Tébésud (Télé Bretagne Sud). Cette chaîne, dont les studios sont situés à Lorient, couvre les principales agglomérations du département du Morbihan. Viamédia, filiale du Télégramme, commercialise les espaces publicitaires du quotidien ainsi que ceux de Tébésud. En 2013, le chiffre d affaires de Tébésud s est élevé à [ ], pour un résultat net de [ ]. Les recettes issues du secteur privé se sont élevées à [ ]. 3. Les caractéristiques du marché publicitaire de Lorient Les changements significatifs intervenus dans le paysage radiophonique et publicitaire au cours des dix dernières années sont les suivants : - changement de catégorie, de C en D, des services RFM Bretagne et Skyrock Lorient en 2006 (arrêt de la diffusion d un programme d intérêt local et arrêt de l exploitation du marché publicitaire local à Lorient) ; - disparition de M Radio (catégorie A) en 2007 ; - autorisation de Ty Télé en 2009 ; - changement de contrôle, puis de nom de Jaime Radio (catégorie B, ex-soleil Bretagne Sud) en 2012 ; - cession de Ty Télé au Télégramme en 2013 ; changement de nom en Tébésud. Le marché publicitaire local a donc connu, au cours des dix dernières années, la disparition de deux acteurs radiophoniques locaux. Au cours de la même période, un nouvel acteur télévisuel d envergure départementale a été créé. 18

19 3.1. Volume global du marché publicitaire NB : Certains des éléments de cette partie ne sont pas communicables. Selon les chiffres fournis par l institut France Pub, en 2014, les dépenses moyennes en investissements publicitaires pour des agglomérations de la taille de Lorient (entre et habitants), étaient de [ ] M par unité urbaine, en diminution de [10;20 %] par rapport à 2007, avec une dépense moyenne par habitant de [ ] en 2014 (contre [ ] en 2007). Les dépenses médias pour cette catégorie d agglomérations s établissent à [ ] M en moyenne par unité urbaine (en baisse de [30-40 %] par rapport à 2007), soit une dépense média par habitant de [ ]. Dans le ressort du comité territorial de l audiovisuel (CTA) de Rennes, les dépenses moyennes publicitaires (toutes tailles d agglomérations confondues) s établissent en 2014 à [ ] M par unité urbaine, en diminution de [10;20 %] par rapport à 2007 (soit la deuxième diminution la plus faible de tous les CTA), avec une dépense moyenne par habitant de [ ], soit la plus élevée de tous les CTA (en comparaison : [ ] pour le CTA de Lille, [ ] pour le CTA de Nancy, [ ] pour le CTA de Caen). Ces points de référence posés, l analyse ci-dessous des données propres à Lorient permet d établir la robustesse du marché publicitaire de cette zone. Remarque : pour l ensemble des tableaux ci-dessous, sont indiquées les données propres à la zone de Lorient et, entre parenthèses, les valeurs moyennes pour les agglomérations comprises entre et habitants (tranche dans laquelle se situe Lorient). Dépense totale publicitaire pour la zone de Lorient (en M ) Evolution [ ] [ ] [ ] [ ] [-10;-5 %] Source : France Pub Dépense publicitaire par habitant pour la zone de Lorient (en ) Evolution [ ] [ ] [ ] [ ] [-10;-5 %] Source : France Pub Dépense publicitaire hors-médias / médias pour la zone de Lorient (en M ) Evolution Hors-médias [ ] [ ] [ ] [ ] [+10;+15 %] 19

20 Médias [ ] [ ] [ ] [ ] [-35;-30 %] Source : France Pub Dépense publicitaire médias par habitant pour la zone de Lorient Evolution [ ] [ ] [ ] [ ] [-35;-30 %] Source : France Pub On observe entre 2007 et 2014 une diminution importante des dépenses publicitaires médias à Lorient. Celles-ci se situent cependant en 2014 à un niveau légèrement supérieur à celui des villes de taille comparable, et en légère augmentation par rapport à Répartition par média Dépenses publicitaires médias pour la zone de Lorient (en M ) et évolution Evolution Presse [ ] [ ] [ ] [ ] [-50;-40 %] Affichage [ ] [ ] [ ] [ ] [-15;-10 %] Radio [ ] [ ] [ ] [ ] [-15;-10 %] Internet [ ] [ ] [ ] [ ] - TV/Cinéma [ ] [ ] [ ] [ ] - A Lorient, le média radio connait, comme tous les médias «traditionnels» et à l instar de l ensemble du pays, une baisse des dépenses publicitaires mais celle-ci est beaucoup moins importante que pour la presse, qui perd près de la moitié de ses investissements entre 2007 et Part de marché des différents médias Presse [60;80 %] [60;80 %] [50;60 %] [50;60 %] Affichage [10;20 %] [20;30 %] [10;20 %] [10;20 %] Radio [10;20 %] [10;20 %] [10;20 %] [10;20 %] Internet [0;10 %] [0;10 %] [0;10 %] [10;20 %] TV/Ciné [0;10 %] [0;10 %] [0;10 %] [0;10 %] Total 100 % 100 % 100 % 100 % 20

21 La part de marché de la radio à Lorient se situe dans la moyenne des agglomérations de taille comparable. La presse conserve une part de marché importante, ce qui peut s expliquer par la présence dans la zone de deux titres indépendants. Le marché publicitaire de l agglomération lorientaise a connu, comme partout ailleurs, une rétraction entre 2007 et Sur certains indicateurs, il demeure toutefois plus important que la moyenne des agglomérations de taille comparable. C est avant tout le marché de la publicité média qui a supporté cette baisse des investissements alors que le hors média a quant à lui augmenté son chiffre d affaires. Si le volume dédié à la radio est en diminution, celle-ci est toutefois nettement moins marquée que celle de la presse et la radio voit même sa part de marché augmenter depuis Le marché publicitaire en radio Les régies publicitaires actives au plan local Une seule régie publicitaire est active à Lorient : Régie Radio Régions (ex-europe Régies Ouest), filiale commune des groupes Lagardère Publicité et Précom-Ouest-France, assure la commercialisation des espaces publicitaires locaux des services Hit West et Virgin Radio Lorient. Jaime Radio assure elle-même la commercialisation de ses espaces publicitaires. Les deux autres services locaux, en catégorie A, ont une influence non significative sur le marché publicitaire local (durée quotidienne maximale de publicité : 6 minutes par jour). Pour la publicité nationale, seul un service de catégorie B (Hit West) est adhérent au GIE Les Indés Radios, qui fait appel à TF1 Publicité pour le compte de l ensemble de ses adhérents. L autre service de catégorie B (Jaime Radio) ne diffuse pas actuellement de publicité nationale [ ] Poids en audience (PDALC) et/ou en chiffre d affaires publicitaires sur ce marché En partant du principe qu il existe une corrélation entre la part d audience (PDA) d une radio et sa part de marché publicitaire, cette étude consiste à calculer la part d audience locale commercialisable (PDALC) de chaque radio de catégories B et C. La PDALC est le rapport entre l audience d une station et l audience totale des radios autorisées à diffuser, dans une agglomération, de la publicité locale 8. 8 Cf. lettre de la DGCCRF en date du 29 mai 1998 relative à la prise de contrôle de Nostalgie par NRJ. 21

22 Service Cat. Données brutes (en %) PDALC (en %) S 13 - J 14 S 14 - J 15 PDA moyenne sur 2 ans Calcul par service HIT WEST B [0;5] [0;5] [0;5] [40;50] VIRGIN RADIO LORIENT C [0;5] [0;5] [0;5] [10;20] Total par régie [50;70] JAIME RADIO B [0;5] [0;5] [0;5] [30;40] [30;40] Total [0;5] [0;5] [5;10] 100,0 100,0 Source : Médiamétrie - Médialocales - ensemble 13 ans et + Régie Radio Régions (ex-europe Régies Ouest), qui commercialise deux services (Hit West et Virgin Radio Lorient) sur les trois actifs localement, possède logiquement une part d audience locale commercialisable prépondérante. 4. Bilan des contributions La synthèse des contributions en réponse à la consultation publique est annexée à cette étude. Sur les 18 réponses, le report de l appel aux candidatures n est demandé que par un seul contributeur. La quasi-totalité des autres contributeurs souhaitent quant à eux la mise en appel des fréquences envisagées, avec parfois des souhaits de conditions ou de limitations. 22

23 Conclusion Les éléments exposés dans cette étude montrent que si Lorient est une agglomération dynamique sur le plan économique, son marché publicitaire local connait toutefois une baisse, plus ou moins marquée selon les médias, alors que l internet capte une part minoritaire mais croissante de ces mêmes investissements. Néanmoins, la baisse observée est de l ordre de celle d autres agglomérations de taille comparable, ainsi que le montre la comparaison avec la moyenne des agglomérations comprenant entre et habitants. Par ailleurs, certains indicateurs du marché publicitaire local de Lorient, ponctionné en radio par seulement trois opérateurs, demeurent supérieurs à ceux de la moyenne des zones équivalentes. La consultation publique, organisée par le CSA en mars et avril 2015, témoigne quant à elle de l intérêt de nombreux acteurs locaux, régionaux et nationaux pour la mise en appels de fréquences dans la zone de Lorient. Plusieurs contributeurs soulignent cependant la fragilité générale de la publicité en France, notamment dans les villes de taille moyenne comme Lorient. Pour autant, l évolution récente de la situation du marché publicitaire de la zone ne semble pas être telle qu elle justifie de devoir attendre deux années supplémentaires avant de pouvoir proposer ces nouvelles ressources lors d un appel aux candidatures. Enfin, rien ne semble justifier de limiter l appel aux candidatures à certaines catégories de services. Au regard de l ensemble des éléments exposés et analysés dans cette étude, et des conclusions qui en sont tirées, il est proposé de considérer, sur le fondement de l article 31 de la loi du 30 septembre 1986, qu il n est pas nécessaire de différer le lancement de l appel dans la zone. 23

24 Annexe Synthèse de la consultation publique en vue du lancement d un appel aux candidatures en radio dans la zone de Lorient 18 contributions reçues Dans la zone de Lorient (Morbihan), trois fréquences correspondent à des autorisations qui arrivent à échéance le 27 janvier 2016 et une fréquence a fait d une abrogation d autorisation. Par ailleurs le Conseil a identifié dans cette zone quatre nouvelles fréquences qui pourraient être mises à l appel. Le Conseil, en vertu des dispositions de l article 31 de la loi n du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, a organisé une consultation publique préalable dans la zone de Lorient, sur laquelle «les décisions d autorisations d usage de la ressource radioélectrique sont susceptibles de modifier de façon importante le marché en cause». Au total, 18 contributions ont été reçues, réparties de la façon suivante : - 13 émanant de radios autorisées : 1 en catégorie A, 5 en catégorie B, 7 en catégorie C, D et E ; - trois émanant de porteurs de nouveaux projets ; - une émanant d une organisation représentative ; - une émanant d un particulier. Une grande majorité des contributeurs a manifesté le souhait d être candidat dans la zone de Lorient. Quatre questions étaient posées, qui ont fait l'objet de réponses diverses, dont on trouvera la synthèse ci-dessous. Question 1 «Convient-il, selon vous, de limiter l'appel à candidatures dans la zone de Lorient à certaines catégories et dans quelle(s) hypothèse(s)?» Les contributeurs sont partagés sur cette question. Les motivations des contributeurs demandant la limitation de l appel à certaines catégories sont par ailleurs assez diversifiées. 1.1 Les contributions défavorables à la limitation de l appel à candidatures à certaines catégories : Quatre contributeurs, opérateurs nationaux et régionaux, ne souhaitent pas une telle limitation. Dans certains cas, ceux-ci s en remettent au Conseil pour préserver au mieux les équilibres en 24

25 présence eu égard au paysage radiophonique existant. Il est également demandé de veiller à ne pas sur-représenter le service public. Sans aller jusqu à une limitation à certaines catégories, il est demandé par deux opérateurs et un contributeur externe de donner la priorité aux radios de catégorie A et/ou B, voire de réserver une ressource pour un service de catégorie A en raison de l absence d un tel service généraliste dans la zone. 1.2 Les contributions favorables à la limitation de l appel aux candidatures à certaines catégories : Les neuf autres contributions qui se sont exprimées sur cette question sont favorables à cette limitation, mais diffèrent sur sa mise en œuvre : - une limitation aux services locaux ou régionaux (catégories A et B) Trois contributeurs (deux projets et un opérateur existant) préconisent une telle limitation en faveur des radios de catégorie A en raison de la sous-représentation de cette catégorie dans la zone, ou parce que les radios commerciales y seraient déjà suffisamment représentées. Un contributeur note que les deux radios associatives déjà autorisées à Lorient diffusent des formats thématiques très spécifiques (langue bretonne, religion) et qu il manquerait un service associatif généraliste. Un porteur de projet propose cette limitation aux catégories A et B, car 75 % des fréquences dans la zone seraient attribuées actuellement aux trois autres catégories (C, D et E). Selon lui, au moins 50 % des nouvelles ressources (soit deux fréquences) devraient être attribuées à des services de catégorie A. Un opérateur régional propose quant à lui d exclure les radios de catégorie D, qui seraient surreprésentées, mais pas celles de catégorie C. Enfin, un opérateur national et un autre contributeur proposent de limiter l appel aux catégories B, qui seraient sous-représentées, mais aussi à certains opérateurs de catégories D et E dits «indépendants». - une limitation aux services indépendants Deux opérateurs nationaux et un contributeur externe ne proposent pas d exclure intégralement les services à vocation nationale ou multi-villes (catégories D et E), mais de différencier les candidatures en fonction de la nature du service. Il est ainsi demandé de favoriser les candidatures des services de catégories B, D et E indépendants (n appartenant pas à un groupe de radios nationales) qui proposent des programmes «originaux». Un de ces contributeurs propose de réserver une part des nouvelles ressources aux services de catégorie D qui ne viendront pas exploiter le marché publicitaire local. 25

26 - une limitation aux services nationaux et associatifs A l encontre de la grande majorité des autres contributeurs, un opérateur local propose de limiter l appel aux catégories A, D et E, qui ne sont pas susceptibles de fragiliser le marché publicitaire local et ses acteurs. Question 2 «En fonction des possibilités de partage des ressources publicitaires locales dans cette zone et de l offre radiophonique existant dans la zone (notamment de radios qui contribuent à une mission d animation sociale de proximité), quelle pourrait-être la part des fréquences affectée aux radios commerciales ayant accès au marché publicitaire local?» Deux contributions d opérateurs ne se prononcent pas sur cette question, en raison de la catégorie du répondant (A ou D, n intervenant pas sur ce marché publicitaire local). Les autres réponses à cette question diffèrent sensiblement, notamment en fonction de l origine ou de la catégorie du contributeur. Elles peuvent être classées en trois types : - Plusieurs contributions estiment que le marché publicitaire local n est pas capable d accueillir un service commercial supplémentaire. Un opérateur national et deux porteurs de projets associatifs estiment que la crise de la publicité ne permet plus d accueillir un nouvel acteur sans déstabiliser l ensemble des acteurs déjà en place. Un de ces contributeurs insiste notamment sur la grande fragilité des marchés publicitaires des agglomérations de moins de habitants. Un opérateur local, reprenant cet argument de la fragilité du marché publicitaire local et de la situation économique de la zone de Lorient, insiste sur les risques qui pèseraient sur les acteurs actuels, notamment indépendants, en cas d arrivée d un nouvel acteur dans la zone, a fortiori si celui-ci est commercialisé par la même régie que celle qui commercialise déjà deux services à Lorient. - D autres contributeurs sont plus nuancés tout en soulignant la situation délicate du marché publicitaire actuel. Trois opérateurs nationaux soulignent en effet la crise que connait la publicité depuis plusieurs années, et qui serait encore plus visible dans certaines agglomérations. Pour autant, il est seulement demandé au Conseil d agir avec discernement et en ayant le souci de ne pas déstabiliser les acteurs déjà actifs sur le marché publicitaire de la zone. Un seul de ces contributeurs donne une estimation chiffrée, en proposant l attribution d une seule ressource, le cas échéant, à un service venant exploiter le marché publicitaire local. 26

27 - Les autres contributeurs estiment que plusieurs nouveaux services commerciaux pourraient venir exploiter le marché publicitaire local sans dommages. Dans ces cinq contributions, il est généralement rappelé que Lorient est une agglomération importante (3 ème de la région Bretagne, aire urbaine de plus de habitants) alors même que le nombre de services actifs sur le marché publicitaire local serait moins important que les autres agglomérations de même taille, voire que des zones voisines moins peuplées (comparaison avec Vannes). Certains contributeurs estiment par ailleurs que l offre commerciale actuelle n est pas suffisante pour créer un réel dynamisme publicitaire, soit parce qu il manquerait des services s adressant à des cibles particulières (séniors), soit parce qu une seule régie commercialise actuellement deux services sur les trois actifs localement. Un contributeur suggère également de pondérer l exploitation du marché publicitaire local par l audience des services concernés, qui conduirait selon lui à réduire sensiblement cet impact réel. Quatre de ces contributions proposent donc que le Conseil autorise un à deux nouveaux services de catégorie B dans la zone de Lorient, en estimant que ceci ne serait pas à même de déstabiliser le marché publicitaire local. Un autre contributeur précise que l autorisation de services de catégorie B déjà implantés dans des zones voisines ou proches serait de nature à moins impacter le marché publicitaire de la nouvelle zone qu un service nouvellement créé. Il est donc suggéré de privilégier l autorisation des services existants, en complément aux services indépendants de catégorie D et E qui n interviennent pas sur ce marché. Question 3 «Quelles sont vos estimations du marché publicitaire de la zone décrite, pour l ensemble des médias d une part, et des supports hors médias d autre part?» Seules deux contributions d opérateurs régionaux et nationaux (qui ont d ailleurs la même source) donnent des éléments chiffrés sur le marché publicitaire de la zone (chiffres 2014) : - Marché publicitaire médias de la zone : [ ] M - Marché publicitaire hors médias de la zone : [ ] M La radio ne capterait que [0;5 %] du marché publicitaire médias, soit environ [ ] nets annuels. Les autres contributeurs ne se prononcent pas sur cette question, sauf pour rappeler le cas échéant leur intérêt pour la zone ou pour préciser son dynamisme au-delà des chiffres (il est ainsi fait mention d une zone de chalandise qui porterait jusqu à Quimperlé, dans le département voisin du Finistère). Un autre contributeur met par ailleurs en avant la part d audience réduite des programmes locaux par rapport aux agglomérations de même taille, alors même que l audience de la radio en général est plus élevée dans la zone de Lorient que dans ces autres agglomérations. 27

28 Cette comparaison permet selon lui de confirmer une offre publicitaire insuffisante et demande donc son renforcement par l autorisation de nouveaux services. Enfin, un opérateur local met en avant la présence (devenue rare en France) de deux quotidiens régionaux dans la zone, ainsi que d une télévision locale et de journaux gratuits. Question 4 «Avez-vous d autres éléments à porter à la connaissance du Conseil?» Plusieurs contributeurs rappellent dans cette dernière partie leur intérêt pour émettre dans la zone (un d entre eux propose une nouvelle fréquence). Un opérateur national et un porteur de projet demandent que l appel aux candidatures dans la zone permette la représentation de différents styles musicaux ou de l ensemble de la population parmi les services qui seront autorisés. Deux contributeurs rappellent également l intérêt de plusieurs radios pour la mise en appel de ressources qui seraient inexploitées à l heure actuelle, dans le haut de la bande FM. Un contributeur se félicite, à ce sujet, que l appel lancé le 18 mars 2015 par le Conseil contienne, dans certaines zones, des fréquences issues de ce «haut de bande». Des remarques ont également été faites sur la présence, dans la maquette du plan de fréquences, d une ressource en contrainte d assignation avec la zone de Vannes ; un contributeur estime que le programme concerné est déjà reçu correctement dans la zone de Lorient 9, tandis qu un autre considère que les contraintes d assignation se feraient au seul bénéfice des réseaux nationaux. 9 Des mesures techniques réalisées par le Conseil ont cependant montré que les niveaux de champs relevés à Lorient ne permettent pas de considérer que le programme concerné est reçu correctement dans cette zone. 28

Évolution du tissu artisanal en Bretagne

Évolution du tissu artisanal en Bretagne du tissu artisanal en Bretagne Alors que le nombre d entreprises artisanales bretonnes a baissé depuis 1990, 28 000 emplois salariés supplémentaires ont été créés dans le secteur en 14 ans. La taille des

Plus en détail

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires

Plus en détail

Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013

Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013 n 65 juin 2014 Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013 Observatoire n 4 Contact : Gilles Poupard 02 97 12 06 31 Sommaire Rappel de la démarche 5 Principaux résultats 2013 7 1. Le marché des

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION - Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION PRÉAMBULE Le secteur des services à la personne a connu une croissance très rapide

Plus en détail

Des chiffres pour comprendre : les investissements dédiés à la Conquête

Des chiffres pour comprendre : les investissements dédiés à la Conquête Des chiffres pour comprendre : les investissements dédiés à la Conquête Afin de mieux comprendre les enjeux liés à la conquête, il est souhaitable de connaître l importance des dépenses réalisées en la

Plus en détail

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP ac Parcours Sanitaire et social alidation des personnes ayant passé un jury au cours de l année 2009 en Bretagne MARS 2012 Certification Bac Réussite Sanitaire et social Validation Parcours Certification

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne Mendès France Croix Bonneau - Bourderies auriers Mairie de Chantenay Plessis Cellier - Roche Maurice Boucardière - MallèveJean Macé Salorges - Cheviré - zone portuaire E QUARTIER Sainte- Anne, contrasté,

Plus en détail

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Paris, le 15 octobre 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Un marché immobilier résidentiel caractérisé par une baisse

Plus en détail

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 Février 2015 - N 15.004 L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 En résumé : En 2013, l emploi intermittent du spectacle concerne 254 000 salariés, 111 000 employeurs relevant du

Plus en détail

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2013-T1 2013-T2 2013-T3 2013-T4 2014-T1 2014-T2 2014-T3 2014-T4 Fiche Synthèse Sectorielle juillet 2015 Activités juridiques, comptables,

Plus en détail

Analyse trimestrielle du marché des jeux en ligne en France

Analyse trimestrielle du marché des jeux en ligne en France Analyse trimestrielle du marché des jeux en ligne en France 1 er trimestre 2013 2 Synthèse des données d activité Les éléments suivants ont été constitués sur la base des données transmises par les opérateurs

Plus en détail

la création d entreprise en nord-pas de calais

la création d entreprise en nord-pas de calais Nord-Pas de Calais N 184 SEPTEMBRE 2014 la création d entreprise en nord-pas de calais Près de 24 000 créations d entreprise en 2013 en Nord-Pas de Calais En 2013, les créations ont légèrement baissé en

Plus en détail

culture chiffres PRODUCTION, DIFFUSION ET MARCHÉS Les entreprises du commerce du marché de l art 2009-4 François Rouet *

culture chiffres PRODUCTION, DIFFUSION ET MARCHÉS Les entreprises du commerce du marché de l art 2009-4 François Rouet * culture Secrétariat général Délégation au développement et aux affaires internationales Département des études, de la prospective et des statistiques 182, rue Saint-Honoré, 75033 Paris cedex 01 01 40 15

Plus en détail

bretagne Les rencontres emploi du maritime - Mardi 10 mai 2011- Palais des congrès de Lorient (56) Dossier de presse

bretagne Les rencontres emploi du maritime - Mardi 10 mai 2011- Palais des congrès de Lorient (56) Dossier de presse en partenariat avec Dossier de presse Les rencontres emploi du maritime bretagne 1 er salon du recrutement maritime en région - Mardi 10 mai 2011- Palais des congrès de Lorient (56) Contact presse : Alexandra

Plus en détail

Groupe Télégramme Le Groupe Télégramme se renforce dans l événementiel à l international avec OC Sport

Groupe Télégramme Le Groupe Télégramme se renforce dans l événementiel à l international avec OC Sport COMMUNIQUE DE PRESSE Morlaix, le 07 juillet 2014 Groupe Télégramme Le Groupe Télégramme se renforce dans l événementiel à l international avec OC Sport Spécialiste des médias depuis 70 ans, et fort de

Plus en détail

Immobilier de bureaux

Immobilier de bureaux Immobilier de bureaux Observatoire Nantais de l Immobilier Tertiaire L année en chiffres Nantes Métropole AURAN Édito 5 ans déjà! En 2009, le CINA décidait d organiser la collecte des transactions du marché

Plus en détail

les évolutions récentes

les évolutions récentes DE L ADEUS les évolutions récentes dans le BAS-RHIN : des territoires plus spécialisés et plus interdépendants 92 DéCEMBRE 2012 TRANSVERSAL Illustration : ADEUS, 2012 Depuis le milieu des années 1970,

Plus en détail

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Septembre 2014 Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Quelles sont les attentes des entreprises en Loire-Atlantique? Afin de mieux cerner globalement la demande des entreprises de

Plus en détail

4 CHIFFRES À RETENIR

4 CHIFFRES À RETENIR Une baisse continue mais atténuée 4 CHIFFRES À RETENIR Recettes publicitaires totales (médias historiques + Internet + mobile + courrier publicitaire et ISA) 1 ER SEMESTRE 2014-2,6% S1 2014 vs S1 2013

Plus en détail

L emploi lié au tourisme dans le Territoire de Belfort

L emploi lié au tourisme dans le Territoire de Belfort Chiffres clés 1 207 emplois en moyenne sur l année 2011 dans le Territoire de Belfort*. Soit 850 emplois en équivalent temps plein (dont plus de 700 en zone urbaine). 2,4 % de l emploi total du département.

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

La Lettre de l IMSEPP

La Lettre de l IMSEPP La Lettre de l IMSEPP N 46 27 janvier 2015 Marché du travail 2014 en Martinique : Bilan d une année de demandes d emploi Page 1 16 Synthèse : Au mois de décembre 2014, la baisse tendancielle du nombre

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Avec près des deux tiers des

Avec près des deux tiers des Les Dossiers de l Observatoire Régional du Tourisme n 42 - mars 2012 Le poids économique de l hôtellerie de plein air en Pays de la Loire Plus de 600 campings Un chiffre d affaires annuel de 230 millions

Plus en détail

PRESENTATION STRATEGIQUE

PRESENTATION STRATEGIQUE Programme «Accidents du travail Maladies professionnelles» 7 PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME DE QUALITE ET D EFFICIENCE «ACCIDENTS DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES» La branche «accidents du travail

Plus en détail

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 Département Administration Paris, le 3 mars 2014 et Gestion Communales VP/AH/Note 11 Affaire suivie par Véronique PICARD CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 La continuité - maintien du montant

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEDOM

OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEDOM OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEDOM RAPPORT D ACTIVITÉ 2011 INSTITUT D ÉMISSION DES DÉPARTEMENTS D OUTRE-MER Établissement public national 164, rue de Rivoli - 75001 PARIS Tél. 01 53 44 41 41 Rapport

Plus en détail

1 Travailler dans le secteur social

1 Travailler dans le secteur social 1 Travailler dans le secteur social Proposer des formations aux métiers de la solidarité. Accéder à un emploi dans un secteur porteur. Parmi les acteurs : AskOria, les métiers des solidarités Cet organisme

Plus en détail

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant Les métiers du spectacle vivant Filière : artistique Domaine : art chorégraphique Appellations voisines : artiste chorégraphique Autres métiers du domaine : chorégraphe, maître de ballet, notateur Danseur

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme Réunion des Présidents d Offices de Tourisme Bourges - Lundi 4 juillet 2011 Nouveaux critères de classement I - Introduction - modalités d application Extrait du Flash Infotourisme N 53-28 juin 2011 FNOTSI

Plus en détail

URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON?

URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON? URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON? B.H. Nicot 1 Juin 2005 «Entre 1990 et 1999, le rural en France métropolitaine a connu une croissance démographique de 4,2 % sur la période, tandis que l urbain ne croissait

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Février 2014 DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES MOUVEMENTS D EMPLOI D DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Délégation au DéveloppementD Économique, à l Emploi, à la Formation

Plus en détail

Convention collective de la production cinématographique : Etude d'impact sur le texte signé le 19 janvier 2012

Convention collective de la production cinématographique : Etude d'impact sur le texte signé le 19 janvier 2012 AFPF APC APFP SPI UPF Convention collective de la production cinématographique : Etude d'impact sur le texte signé le 19 janvier 2012 Notre étude d impact a été réalisée à partir de données objectives

Plus en détail

CARTOGRAPHIE DE L EMPLOI SUR LINKEDIN EN FRANCE

CARTOGRAPHIE DE L EMPLOI SUR LINKEDIN EN FRANCE ANALYSE LINKEDIN / ODOXA CARTOGRAPHIE DE L EMPLOI SUR LINKEDIN EN FRANCE Principaux enseignements L analyse proposée par Odoxa avec LinkedIn sur l emploi à partir de données chiffrées portant sur l ensemble

Plus en détail

FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE I 1/7

FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE I 1/7 FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE I 1/7 DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE I (Code du tourisme : art. L.133-1 et suivants, D. 133-20 et suivants)

Plus en détail

LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES

LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. La durée de placement

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements

De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements COMMISSARIAT GénéRAl au développement durable n spécial Février 2015 De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements OBSERVATION ET STATISTIQueS logement - CONSTRuCTION Le SOeS diffuse

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP repères Premier ministre 20 institut national des hautes études de la sécurité et de la justice Janvier 2013 n Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef

Plus en détail

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Agence d urbanisme de la région nantaise AURAN - 88.07 n Le nombre de seniors dans l Agglomération nantaise progresse et plus particulièrement

Plus en détail

Observatoire des écrans connectés

Observatoire des écrans connectés Observatoire des écrans connectés Poursuivre l Observatoire de l internet mobile et aller plus loin! Smartphones, tablettes la multiplication des écrans connectés modifie la consommation des médias Comment

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX 1 - Des communes inégalement desservies en terme d équipements 2 - Des pôles majeurs d attraction en terme d équipements 3 -

Plus en détail

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire

Plus en détail

Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique

Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique Ministère de la Culture et de la Communication Direction générale des médias et des industries culturelles Service du livre et de

Plus en détail

FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE II 1/7

FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE II 1/7 FORMULAIRE DE DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE II 1/7 DEMANDE DE CLASSEMENT D UN OFFICE DE TOURISME DE CATEGORIE II (Code du tourisme : art. L.133-1 et suivants, D. 133-20 et

Plus en détail

Licence professionnelle Gestion du patrimoine immobilier

Licence professionnelle Gestion du patrimoine immobilier Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Gestion du patrimoine immobilier Université de Bordeaux Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES,

Plus en détail

Qu est ce que l Economie Sociale?

Qu est ce que l Economie Sociale? Fiche n 2 Les entreprises : Qu est ce que l Economie Sociale? Les de toutes natures (salariés, usagers, ), les mutuelles (assurance ou prévoyance santé), les associations et les fondations constituent

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

La région Nord-Pas-de-Calais

La région Nord-Pas-de-Calais La région Nord-Pas-de-Calais A Quelle est l identité de ma région? Quelles sont ses activités? 1 La région Nord-Pas-de-Calais en France 1 2 Les chiffres-clés de la région Nord-Pas-de-Calais Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Juin 2014 Contact - BVA Opinion Erwan LESTROHAN, directeur d études erwan.lestrohan@bva.fr - 01 71 16 90 9 Victor CHAPUIS, chargé d études Victor.chapuis@bva.fr

Plus en détail

12.1. Le cumul emploi-retraite

12.1. Le cumul emploi-retraite 12.1. Le cumul emploi-retraite Le cumul emploi-retraite est un dispositif qui permet de cumuler le bénéfice d une pension avec la perception de revenus d activité. Dans un premier temps soumis à certaines

Plus en détail

ÉDITORIAL. Chiffres Clés. 29% des emplois. 11% des établissements employeurs de la région

ÉDITORIAL. Chiffres Clés. 29% des emplois. 11% des établissements employeurs de la région ÉDITORIAL Les mutations environnementales, économiques et sociales n ont de cesse et depuis quelques années nous ressentons que cette vitesse d évolution tend à devenir exponentielle Que sera demain? Cette

Plus en détail

Les essentiels de Côte-d Or Tourisme

Les essentiels de Côte-d Or Tourisme Les essentiels de Côte-d Or Tourisme N 3 novembre 2008 «Je souhaite créer et vendre des produits touristiques» Vous souhaitez vendre une journée tout compris avec par exemple une nuit en hôtel, un déjeuner

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Un tissu d entreprises en mutation Edition 2012 Septembre 2012 1 SOMMAIRE I. Caractéristiques des Très Petites Entreprises du BTP en

Plus en détail

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés 203 000 établissements employeurs

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés 203 000 établissements employeurs DONNÉES AU 31/12/2006 SOURCE INSEE-CLAP 1 - DÉCEMBRE 2008 Panorama de l'économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Ce document est la première publication réalisée par l Observatoire national de l

Plus en détail

Consultation pour une mutuelle santé pour les habitants de Lagord

Consultation pour une mutuelle santé pour les habitants de Lagord 1 Centre Communal d Action Sociale Consultation pour une mutuelle santé pour les habitants de Lagord DOCUMENT UNIQUE VALANT : ACTE D ENGAGEMENT CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES REGLEMENT DE CONSULTATION Date

Plus en détail

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005 Les parcs de logements et leur occupation dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence Situation 2005 et évolution 1999-2005 Décembre 2008 Le territoire d étude 2 Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France

Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France Décret 2002-628 du 25 Avril 2002 modifié pris pour l application de la loi 2002-5 du 4 Janvier 2002 relative aux musées de France TITRE I er : HAUT CONSEIL DES MUSEES DE FRANCE Art. 1 er. - Le Haut Conseil

Plus en détail

Analyse trimestrielle du marché des jeux en ligne en France. Autorité de régulation des jeux en ligne Données T1 2014

Analyse trimestrielle du marché des jeux en ligne en France. Autorité de régulation des jeux en ligne Données T1 2014 1 Analyse trimestrielle du marché des jeux en ligne en France 1 er trimestre 2014 2 Synthèse des données d activité Les éléments suivants ont été constitués sur la base des données transmises par les opérateurs

Plus en détail

Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes

Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes 1/11 Dossier de presse Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes sommaire fiche 1 fiche 2 L accueil des élèves et les

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

Licences Pro OBSER VATOIRE. Lettres / Langues et Sciences Humaines. à l'université de Limoges

Licences Pro OBSER VATOIRE. Lettres / Langues et Sciences Humaines. à l'université de Limoges Université de Limoges Licences Pro Lettres / Langues et Sciences Humaines L'insertion professionnelle des diplômés DEs licences professionnelles à l'université de Limoges Résultats par (promotion 2007-2008)

Plus en détail

Création de Fonds Communs de Placement à Risque

Création de Fonds Communs de Placement à Risque LA RÉGION SOUTIENT LES ENTREPRISES LOCALES Création de Fonds Communs de Placement à Risque Pour mieux accompagner la création d entreprise, pour soutenir sa croissance et faciliter sa reprise DOSSIER DE

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés Le Conseil national de la comptabilité réuni en formation de Section des entreprises le 28 octobre 1994,

Plus en détail

Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux

Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux masseurs kinésithérapeutes libéraux 1 sommaire p 3

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2012 MISSION «ECONOMIE» COMPTE DE CONCOURS FINANCIERS PRETS ET AVANCES A DES PARTICULIERS OU A DES ORGANISMES PRIVES

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2012 MISSION «ECONOMIE» COMPTE DE CONCOURS FINANCIERS PRETS ET AVANCES A DES PARTICULIERS OU A DES ORGANISMES PRIVES 1 24 novembre 2011 PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2012 - MISSION «ECONOMIE» ET COMPTE DE CONCOURS FINANCIERS PRETS ET AVANCES A DES PARTICULIERS OU A DES ORGANISMES PRIVES Examen en séance publique : lundi

Plus en détail

Panorama. de l économie sociale et solidaire

Panorama. de l économie sociale et solidaire Panorama de l économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Réalisée par l Observatoire National de l Economie Sociale et Solidaire, cette nouvelle édition du «Panorama de l économie sociale en France

Plus en détail

Etude statistique des données fournies par la CCIJP

Etude statistique des données fournies par la CCIJP Etude statistique des données fournies par la CCIJP Sommaire Introduction : Stagnation du nombre de cartes accordées en 2012... 4 1. Dans quels secteurs d activité les journalistes encartés travaillent-ils?

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

L intergénérationnel, un enjeu pour tous

L intergénérationnel, un enjeu pour tous www.limousin.gouv.fr 1 2 L intergénérationnel, un enjeu pour tous 3 SOMMAIRE COMMUNIQUE DE SYNTHESE page 4 CONTEXTE page 6 Le contrat de génération en Limousin L appui-conseil au contrat de génération

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP OBSERVATOIRE DE LA VIE ÉTUDIANTE ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP Étudiants et entreprises ANNÉE 2008 PLAN GÉNÉRAL INTRODUCTION p. 2 I. Étudiants p. 3 A. Statistiques

Plus en détail

Baromètre Bretagne Culture Diversité

Baromètre Bretagne Culture Diversité Baromètre Bretagne Culture Diversité SYNTHèSE DES RéSULTATS 2014 Baromètre Bretagne Culture Diversité Synthèse des résultats 2014 introduction L association Bretagne culture diversité/sevenadurioù a décidé

Plus en détail

Qui fait quoi sur internet?

Qui fait quoi sur internet? Ans Note d éducation permanente de l ASBL Fondation Travail-Université (FTU) N 2015 8, avril 2015 www.ftu.be/ep Qui fait quoi sur internet? Analyse des inégalités sociales dans l utilisation d internet

Plus en détail

Enquête globale transport

Enquête globale transport Enquête globale transport N 15 Janvier 2013 La mobilité en Île-de-France Modes La voiture L EGT 2010 marque une rupture de tendance importante par rapport aux enquêtes précédentes, en ce qui concerne les

Plus en détail

Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007. OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537

Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007. OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537 LA PROFESSION D AMBULANCIER EN CHAMPAGNE-ARDENNE Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007 OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537 51011 Châlons en Champagne

Plus en détail

Collège d autorisation et de contrôle. Avis n 02/2011

Collège d autorisation et de contrôle. Avis n 02/2011 Collège d autorisation et de contrôle Avis n 02/2011 Première évaluation de la Recommandation du 24 juin 2010 relative à la mise en valeur des œuvres européennes et de la Communauté française dans les

Plus en détail

Tarif des mutuelles santé : un écart de prix de 60% selon le département

Tarif des mutuelles santé : un écart de prix de 60% selon le département Tarif des mutuelles santé : Communiqué de presse Lille, le 1er septembre 2011 Tarif des mutuelles santé : un écart de prix de 60% selon le département Le cabinet de conseil Fact&Figures prévoyait en juillet

Plus en détail

Données au 1 er janvier 2015

Données au 1 er janvier 2015 2015 Données au 1 er janvier 2015 Sommaire Chapitres ELEMENTS DE CADRAGE ALSACE - TOUS SECTEURS Etablissements et effectifs en 2015 pp. 3 à 7 pp. 5 à 6 Etablissements par tranche d effectifs salariés en

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS N 73 DU 27 JUILLET 2009 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES 4 H-3-09 INSTRUCTION DU 24 JUILLET 2009 IMPOT SUR LES SOCIETES. DISPOSITIONS PARTICULIERES. REGIME FISCAL

Plus en détail

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» A l'initiative de Réalisée par Pour le compte de Une étude basée sur un nombre significatif

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003

Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003 La Lettre de la DRASS N 2006-03-L Avril 2006 Les bénéficiaires de la CMU en Rhône-Alpes au 31 décembre 2003 Au 31 décembre 2003, 40 000 rhônalpins sont affi liés à l assurance maladie par le dispositif

Plus en détail