Thèmes principaux : Ophtalmopédiatrie : cataractes congénitales. Strabologie : désordres oculomoteurs secondaires à une pathologie oculaire

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1 Réunion de Printemps Association Francophone de Strabologie Et d Ophtalmologie Pédiatrique (AFSOP) Dimanche 11 et lundi 12 mai 2014 Palais des congrès, Paris Salle 351, niveau 3 Thèmes principaux : Ophtalmopédiatrie : cataractes congénitales Strabologie : désordres oculomoteurs secondaires à une pathologie oculaire

2 Comité directeur de l Association Francophone de Strabologie Et d Ophtalmologie Pédiatrique (AFSOP) Présidente : Pr. Danièle Denis (Marseille) Vice présidente : Dr. Françoise Oger-Lavenant (Nantes) Secrétaire générale : Dr. Corinne Bok-Beaube (Paris) Secrétaire trésorier : Dr. Emmanuel Bui Quoc (Paris) Secrétaire scientifique : Dr. Dominique Thouvenin (Toulouse) Secrétaire trésorier adjoint: Dr. Pierre Lebranchu (Nantes) Secrétaire générale adjointe : Dr. Sophie Arsène (Tours) Secrétaire scientifique adjoint : Dr. François Audren (Paris) Relation avec la SFO, les autres associations, les orthoptistes, le syndicat : Dr. Pascal Dureau (Paris) Comité de lecture : Dr. François Audren (Paris), Dr. Amandine Barjol (Paris), Dr. Corinne Benso (Marseille), Dr. Guylene Le Meur (Nantes), Dr. Dominique Thouvenin (Toulouse),), Dr. Joseph Bursztyn (Paris), Dr. Pascal Dureau (Paris), Dr Arnaud Sauer, Dr. Emilie Zanin. Gestion et développement du site internet : Dr. Dominique Thouvenin (Toulouse) Collège des orthoptistes : D. Lasalle, M. Santallier, E. Toesca

3 Association Francophone de Strabologie Et d Ophtalmologie Pédiatrique (AFSOP) La lettre du président J ai le plaisir et l honneur d ouvrir aujourd hui, ces dimanche 11 et lundi 12 mai 2014, la réunion de printemps de l AFSOP qui se déroule au Palais des congrès de Paris, où nous sommes accueillis chaque année par la Société Française d Ophtalmologie. L organisation de ce congrès est l aboutissement d une concertation initiée depuis plus d un an déjà par le Comité Directeur de l AFSOP, dont je remercie chaleureusement tous les membres. Cette année, la mise au point scientifique concernera deux sujets : un sujet d Ophtalmopédiatrie sur les cataractes congénitales et un sujet de strabologie sur les désordres oculomoteurs secondaires à une pathologie oculaire. Ces deux thématiques seront abordées sous forme de communications, symposiums, tables rondes et cas cliniques. L ensemble des membres du Comité Directeur de l AFSOP, la secrétaire générale, le secrétaire trésorier, le secrétaire scientifique et moi-même, vous remercions pour votre présence et remerçions aussi les orateurs de ces deux journées, dont le travail permettra une mise à niveau de ces deux thèmes. Nous avons aujourd hui l honneur et le plaisir de recevoir le Pr. Ken Nischal de Pittsburgh, USA, que la majorité d entre nous connaît pour ses grandes compétences en Ophtalmopédiatrie. Le Pr. Ken Nischal a contribué à une meilleure connaissance des dysgénésies du segment antérieur, notamment pour leur classification avec les corrélations phénotype-génotype. Il nous exposera les «Actualités, nouveautés des cataractes congénitales», nous le remercions très sincèrement. Le Comité Directeur, sous la direction scientifique du Dr. Dominique Thouvenin, a souhaité que les sujets vous aident dans votre pratique quotidienne et espère que cet objectif sera atteint. Votre participation à tous, ophtalmologistes, pédiatres, strabologues et orthoptistes, est indispensable pour enrichir les différents débats.

4 Notre prochaine réunion d automne se déroulera à Rouen les 10 et 11 octobre 2014 et nous remercions le Dr Alain Retout, Praticien Hospitalier chez le Pr. Marc Muraine, d en avoir accepté la responsabilité et l organisation. Cette année est particulière pour notre association de par le renouvellement des membres du Comité Directeur. Nous procéderons à des élections pour un nouveau Comité Directeur et un nouveau collège d orthoptistes. Ces années de présidence ont été fortes d expérience sur les plans humain et scientifique. Il est l heure pour moi de vous remercier tous de m avoir élue Présidente pendant ces trois années. Trois années qui ont été très enrichissantes, par les différents congrès organisés à Paris, Lausanne, Saint Etienne, Marseille avec l ESA (merci encore à tous ceux qui m ont aidée à la réussite de ces congrès), par l organisation et le fonctionnement du site développé par Dominique Thouvenin, par tous les échanges amicaux et confraternels qui permettent de maintenir au meilleur niveau possible la Strabologie et l Ophtalmopédiatrie françaises. Je remercie notre secrétaire générale Corinne Bok-Beaube, notre trésorier Emmanuel Bui Quoc et notre secrétaire scientifique Dominique Thouvenin pour leur disponiblité, leur amitié et tout le travail effectué. Je remercie également tous les membres du Comité Directeur pour leurs efforts qui permettent à notre Association de maintenir et d accroitre sa performance. Je déclare ouvert ce congrès annuel parisien de l AFSOP Très bonne réunion à tous. Professeur Danièle DENIS Chef de service Ophtalmologie CHU Hôpital NORD Marseille Chef du pôle Organe des sens

5 Association Francophone de Strabologie Et d Ophtalmologie Pédiatrique (AFSOP) La lettre du Secrétaire trésorier Chers collègues, Voici la fin de mon mandat de secrétaire scientifique de l AFSOP, tâche que j espère avoir menée au mieux. Je l ai menée en parallèle au développement du site internet de l association ( qui est devenu un outil efficace de communication et de gestion. Le site se remplit petit à petit de la «mémoire» de l association avec les programmes et abstracts des congrès depuis l origine de l AFS en Les membres à jour de cotisation y trouvent de plus l ensemble des diapos de communications et de conférences des congrès passés. L AFSOP conforte son rôle de vitrine nationale et internationale de la Strabologie et de l Ophtalmopédiatrie francophone. Elle exprime toute sa valeur scientifique et toute sa diversité à l occasion des deux congrès annuels. Sa vitalité ne peut se démentir quand on voit la richesse des programmes, malgré le faible nombre de membres rapporté à la communauté ophtalmologique et orthoptique nationale. La qualité de nos réunions est rehaussée par la participation chaque année d orateurs invités éminents : - Ken Nischal, de Pittsburgh, cette année - Rosario Gomez de Llano, de Madrid, ancienne présidente de l ESA, en Michael Brodsky, de la Mayo Clinic, en Nathalie Azar, de Baltimore, en Chantal Milleret, du College de France, en 2009 Pour ne citer que les plus récents.

6 Depuis 1 an, l AFSOP a participé à la création de l IPOSC (International Pediatric Ophthalmology and Strabismus Council) dont le but est de regrouper les associations nationales ou supra nationales de strabologie et d ophtalmopédiatrie afin de coordonner et d aider la promotion de cette spécialité, les aides humanitaires et la formation dans les pays en voie de développement. Notre spécialité est donc pleine de vitalité, même si elle si elle ne représente qu une petite partie de l ophtalmologie. Il faut encourager les ophtalmologistes et orthoptistes, strabologues, ophtalmopédiatres, chercheurs, à participer à la vie scientifique de l AFSOP, à en devenir membres (c est ainsi que l association reste pérenne) voire à s investir plus activement par le biais du comité directeur de l association, qui sera renouvelé lors de ce congrès. Il me reste à souhaiter beaucoup de succès à ce nouveau comité directeur de l AFSOP. Amicalement, Dr Thouvenin

7 Association Francophone de Strabologie Et d Ophtalmologie Pédiatrique (AFSOP) La lettre des Secrétaires générale et trésorier Cher(e)s collègues, cher(e)s ami(e)s, Après 6 ans de mandat et d activité amicale et complice en tant que Secrétaire Générale et Secrétaire Trésorier de l AFS devenue AFSOP, nous tenions à vous remercier pour votre soutien actif. Notre/votre association vit et se renouvelle. Nous sommes confiants dans son avenir. La vie de l AFSOP nécessite une implication de chacun, un partage et des échanges. Bien sûr votre soutien financier est indispensable et le Trésorier insiste sur la nécessité des adhésions renouvelées, permettant de faire face aux charges annuelles : site internet, impression des brochures, coûts des congrès, prix annuel de l AFSOP pour la meilleure communication, dans un contexte contraint de soutien de plus en plus difficile de la part des laboratoires. Votre présence à nos réunions et votre implication dans l action collective sont les garants de l avenir de l Association Francophone de Strabologie et d Ophtalmologie Pédiatrique. Au plaisir de vous revoir, Bon congrès, Bien amicalement, Dr Emmanuel BUI QUOC, «past» Secrétaire Trésorier Dr Corinne BOK-BEAUBE, «past» Secrétaire Générale

8 Association Francophone de Strabologie et d'ophtalmologie Pédiatrique (AFSOP) Président : Pr Danièle DENIS Trésorier : Dr Emmanuel BUI QUOC Secrétaire Générale : Dr Corinne BOK-BEAUBE Secrétaire scientifique : Dr Dominique Thouvenin Programme Thèmes principaux Ophtalmopédiatrie : cataractes congénitales Strabologie : désordres oculomoteurs secondaires à une pathologie oculaire Dimanche 11 MAI 14h 17h : Ophtalmopédiatrie 14h 14h40 : Symposium : cataractes congénitales Modérateur : E. Bui Quoc, Paris Embryologie : G. Le Meur (Nantes) Formes cliniques : D. Denis (Marseille) Prise en charge chirurgicale : P. Dureau (Paris) Prise en charge médicale : D. Thouvenin (Toulouse) 14h40 15h20 : Conférence : Actualités, nouveautés des cataractes congénitales, Dr. Ken Nischal (Pittsburgh, USA) 15h20 16h35 : Communications libres d ophtalmopédiatrie Modérateurs : P. De Laage, K. Nishal Cataractes congénitales : Epidémiologie O. Fakoury, A. Belahda, A. Aziz, F. Matonti, C. Benso, D. Denis, Marseille Etude épidémiologique de la cataracte congénitale en France entre 2010 et 2012, V. Daien C. Eliaou-Malrieu, A.Lepape, D. Heve, M. Villain, Montpellier Discussion groupée

9 Épaisseur cornéenne centrale et cataracte congénitale D. Denis, F. Matonti, E. Toesca, E. Granget, A. Aziz, E.Zanin, Marseille Pseudo-accommodation chez les enfants opérés de cataracte congénitale et implantés en monofocalité : incidence et mécanismes C. Denier, P. Dureau, C. Edelson, C. Basdekidou, A. Barjol, G. Caputo, Paris Implantation multifocale chez l'enfant en âge verbal: une étude comparative C. Paya, S. Léoni-Mesplié, B. Mortemousque, J-F. Korobelnik, Bordeaux Implantation premium chez l enfant : étude monocentrique rétrospective A. Heitz, M. Ritz, A. Sauer, C. Speeg-Schatz, Strasbourg Discussion groupée Résultats fonctionnels et complications des cataractes opérées avec implantation primaire avant l âge de 2 ans L. Vera, E. Bui Quoc, Paris Cataractes congénitales opérées et implantées avant l âge de 2 ans : étude du devenir réfractif C. Costet, S. Van de Fontene, C. Maschi, E. N Guyen, S. Dassot, G. Lebert, Nice Changement d implant pour myopisation excessive chez 15 enfants opérés de cataracte congénitale D. Thouvenin, L. Lequeux, O. Norbert, Toulouse Discussion groupée 16h35-17h15: Table ronde : cas cliniques d ophtalmopédiatrie Modérateur : J. Bursztyn Pr Dominique Bremond-Gignac (Amiens), Dr Eliane Delouvrier (Paris), Dr Sabine Defort Delhemmes (Lille). Lundi 12 Mai : 8h - 17h30 : Strabologie 8h 8h15 : Accueil 8h15 8h20 : Le mot du président 8h20-9h30 : Assemblée générale Election d un nouveau comité directeur et d un nouveau collège d orthoptistes 9h30 10h15 : Symposium sur le thème Modérateur : M.A. Espinasse-Berrod Syndrome du monophtalme, E. Bui Quoc (Paris) Nystagmus sensoriel, G. Le Meur (Nantes) Diplopie après chirurgie oculaire (hors réfractive), A. Péchereau (Nantes) Troubles oculomoteurs et glaucome congénital, D. Denis (Marseille) 10h15-10h30 : Pause

10 10h30-11h30 : Table ronde «Avis d experts» : cas cliniques simples. Modérateur : D. Thouvenin S. Arsene (Tours), F. Audren (Paris), N. Gambarelli (Marseille), M. Goberville (Paris), A. Spielmann(Nancy) 11h30-14h : Pause déjeuner 14h-14h45 : Conférence Dr F. OGER-LAVENANT (Nantes), introduction Pr D. Denis 14h45-16h15 : Communications libres Modérateur : F. Lavenant Etude de l'épaisseur choroïdienne en fonction de l'amétropie chez l'enfant M. Gutzwiller, A. Sauer, D. Gaucher, C. Speeg-Schatz, Strasbourg Etude de la réfraction et de la kératométrie chez une population d'enfants prématurés au cours du dépistage du 9ème mois T. Marty, L. Lequeux, V. Pagot Mathis, F. Malecaze, Toulouse Hypermétropie, strabisme, Lasik : résultats N. Gambarelli, G. Baikoff, G. Pinto, C. Aubert, C. Lagrange, Marseille Discussion groupée Troubles oculo-moteurs et indications des ablations de matériel d indentation : étude sur 70 patients S. Arsene, M. Georget, M. Santallier, P. J. Pisella, Tours Métastase orbitaire entrainant une diplopie et une enophtalmie T. Soyer, M. Cordonnier, J. Lasudry, Bruxelles Troubles oculomoteurs persistant après fractures orbitaires opérées : analyse de l évolution et gestion. C. Costet, G. Odin, S. Dassot, G. Lebert, Nice Discussion groupée Double paralysie totale du III : rétablir une fonction visuelle dans un contexte neurologique, moteur et psychologique complexe N. Gambarelli, G. Pinto, C. Lagrange, Marseille Esotropie post-traumatique avec mydriase, déficit d élévation et baisse d acuité visuelle.t. Soyer, M. Cordonnier, J. Lasudry, Bruxelles Le strabisme dans la cataracte congénitale E. Toesca, D. Denis, Marseille Discussion groupée 16h15-17h : Table ronde «Avis d experts» : cas cliniques complexes. Modérateur : C. Speeg-Schatz (Strasbourg) C. Costet (Nice), S. Defoort (Lille), M.A. Espinasse Berrod (Paris), A. Sauer (Strasbourg), C. Schwartz (Strasbourg)

11 Symposium cataractes congénitales

12 Symposium cataractes congénitales (suite)

13 Conférence Pr K. Nischal : Actualités des cataractes congénitales

14 Actualités des cataractes congénitales (suite)

15 Cataractes congénitales : Epidémiologie O. Fakoury, A. Belahda, A. Aziz, F. Matonti, C. Benso, D. Denis, Marseille Objectif : Le but de cette étude a été d analyser les différents facteurs de risque maternels, pré et périnataux des cataractes congénitales. Matériels et méthodes : Il s agit d une étude descriptive rétrospective incluant des enfants atteints de cataracte congénitale opérés dans un département d ophtalmologie pédiatrique entre 1999 et Les caractéristiques démographiques, personnelles, maternelles et familiales ont été analysées. Résultats : 58 enfants présentant une cataracte congénitale ont été inclus. La population comportait 27 (46,5%) garçons et 31 filles (53.5%). La cataracte était unilatérale dans 16 cas (27,6%) et bilatérale dans 42 cas (72,4%). Le mode de présentation a été de découverte fortuite chez 23 cas, une leucocorie chez 19 cas ou un strabisme chez 16 cas avec un âge moyen de présentation de 19,7 mois. 27 patients avaient une origine ethnique non caucasienne dont 16 issus d Afrique de nord. Des facteurs héréditaires tels qu une cataracte congénitale parentale et une consanguinité ont été notés dans 22% et 10% respectivement. Des facteurs environnementaux comme un tabagisme, une rubéole, une hypertension et la nécessité de forceps ont été retrouvés dans 10%, 6%, 5% et 11% respectivement. Conclusion : la cataracte congénitale est une affection relativement rare. La description d une série de 58 cas est importante ainsi que la comparaison de nos résultats à 3 grandes séries épidémiologiques déjà publiées.

16 Etude épidémiologique de la cataracte congénitale en France entre 2010 et V. Daien C. Eliaou-Malrieu, A.Lepape, D. Heve, M. Villain, Montpellier Introduction : La cataracte congénitale est la cause la plus facilement évitable de malvoyance chez l enfant. D après Foster et al., son incidence est estimée entre 1 et 3 / naissances. L objectif principal de ce travail est d évaluer l incidence de la cataracte congénitale en France de 2010 à Les objectifs secondaires sont l évaluation de la proportion des cataractes bilatérales et unilatérales, l âge de prise en charge et l acte chirurgical initial (avec ou sans implantation). Matériels et Méthodes : Il s agit d une étude rétrospective sur les enfants opérés en France de 2010 à 2012 dont les données ont été obtenues à partir de la base de données nationale du programme de médicalisation des systèmes d information. La base de données Insee du nombre de naissance en France entre 2010 et 2012 a permis de calculer le taux d incidence. Résultats : Entre janvier 2010 et décembre 2012, 590 yeux ont été opérés de cataracte congénitale sur 464 enfants (27% de cataractes bilatérales). L âge moyen de prise en charge a été estimé entre 2 et 3 mois. Sur les 590 yeux opérés, 28 % (168 yeux) n ont pas eu d implantation initialement. L incidence de la cataracte congénitale en nombre d enfants atteinte a été estimée à 1,87 / naissances sur cette période. Discussion : Les données sur l incidence de la cataracte congénitale en France sont comparables à celles retrouvées dans la littérature. L âge moyen de prise en charge initiale semble adapté. Une proportion significative d enfants ne sont pas implantés lors de la prise en charge initiale.

17 Épaisseur cornéenne centrale et cataracte congénitale D. Denis, F. Matonti, E. Toesca, E. Granget, A. Aziz, E.Zanin, Marseille But : évaluer l épaisseur cornéenne centrale (ECC) chez des enfants opérés de cataracte congénitale unilatérale avant et après chirurgie. Methodes : 62 yeux de 31 enfants opérés de cataracte congénitale unilatérale ont été prospectivement inclus. Les mesures ont été pratiquées avant chirurgie et après chirurgie avec un recul minimum de 36 mois. Les enfants avec glaucome secondaire, anomalies du segment antérieur ont été exclus. Resultats: parmi les 31 yeux opérés, 20 sont devenus aphaques et 11 pseudophakes. L âge moyen de chirurgie a été de 10,1 ± 7,1 mois pour les yeux aphakes et de 25 ± 18 mois pour les yeux pseudophaques. Avant la chirurgie l ECC moyenne a été de 573,9 ± 64,2 µm pour l oeil opéré et de 557,5 ± 50,8 µm pour l oeil sain. Même si l épaisseur est plus importante sur l oeil atteint de cataracte, cette différence entre les deux yeux n est pas significative avant chirurgie (p=0,266). Après 3 ans de suivi, l ECC a été de 608,3 ± 89,3 pour l oeil opéré et 557 ± 36,8 pour l oeil sain. Pour l oeil opéré, la différence d épaisseur après chirurgie est statistiquement significative, p=0,030. Conclusion : les enfants opérés de cataracte congénitale unilatérale présente une augmentation d ECC du côté de l oeil atteint

18 Pseudo-accommodation chez les enfants opérés de cataracte congénitale et implantés en monofocalité : incidence et mécanismes C. Denier, P. Dureau, C. Edelson, C. Basdekidou, A. Barjol, G. Caputo, Paris But : Montrer l existence d une pseudo-accommodation chez les enfants opérés de cataracte congénitale bilatérale avec un implant monofocal et déterminer les facteurs entrant en jeu pour l expliquer. Méthodes : Etude prospective chez des enfants opérés de cataracte congénitale bilatérale âgés de plus de 6 ans, présentant une acuité visuelle corrigée supérieure à 5/10 et P2. Les enfants avec une bonne acuité visuelle de près sans correction (supérieure à P4) étaient comparés aux autres. Les facteurs analysés étaient l âge lors de la chirurgie, le nombre d années après la chirurgie, le sexe, le déplacement de l implant, la longueur axiale, le diamètre pupillaire, le degré et l'astigmatisme, le type d implant, les aberrations. Résultats : 14 yeux de 7 patients ont été inclus. 71% ont été classés dans le groupe bonne acuité visuelle de près sans addition. Le diamètre pupillaire était inversement corrélé à une bonne acuité visuelle (p=0,03) tandis que la longueur axiale était plus élevée dans le groupe bonne acuité visuelle (p=0,016). Un astigmatisme direct semblerait être plus fréquent chez les enfants ayant une bonne vision de près. Par contre le déplacement de l implant vers l avant lors de l accommodation mesuré en OCT était en moyenne de 0,08 mm dans chacun des groupes. Conclusion : Seuls une petite pupille et une grande longueur axiale semblent être liés à une bonne acuité visuelle de près sans addition chez les enfants opérés de cataracte congénitale implantés en monofocal. L inclusion de patients supplémentaires permettra de mieux expliquer le phénomène de pseudo-accommodation.

19 Implantation multifocale chez l'enfant en âge verbal: une étude comparative C. Paya, S. Léoni-Mesplié, B. Mortemousque, J-F. Korobelnik, Bordeaux Objectif : Evaluer les résultats de l implantation multifocale dans la chirurgie de la cataracte de l enfant en âge verbal. Matériel et méthode : Il s agit d une étude rétrospective comparative portant sur des enfants âgés de 3 à 15 ans opérés au CHU de Bordeaux entre janvier 2000 et décembre 2012, ayant bénéficié d une implantation primaire monofocale ou multifocale. Résultats : L étude comprenait 69 yeux de 56 enfants. Une implantation multifocale a été réalisée sur 19 yeux et une implantation monofocale a été réalisée sur 50 yeux. Les acuités visuelles moyennes postopératoires à 1 mois (p=0,6), 3 mois (p=0,45), 6 mois (p=0,98), un an (p=0,57) et deux ans (p=0,65) n étaient pas significativement différentes. Les proportions d enfants dont l acuité visuelle était supérieure à 0,5 (p=0,56), supérieure à 0,8 (p=0,12), égale à 1 (p=0,71) n étaient pas significativement différentes. 21% des enfants avaient une acuité visuelle de près non corrigée J1, 54% entre J2 et J4 et 21% supérieure à J4. Discussion : Cette étude permet de démontrer que la pose d implants multifocaux n est pas associée à un risque accru d amblyopie. Cependant les effets d une vision non optimale induite par l implantation multifocale ne peuvent être étudiés qu à long terme et leur impact sur la qualité de vision ne peut être évalué qu à l âge adulte. Conclusion : L implantation multifocale dans la chirurgie de la cataracte pédiatrique n est pas associée à un risque d amblyopie supérieur à l implantation monofocale.

20 Implantation premium chez l enfant : étude monocentrique rétrospective A. Heitz, M. Ritz, A. Sauer, C. Speeg-Schatz, Strasbourg Introduction Notre étude analyse les effets positifs et négatifs des implants premium de dernière génération chez l enfant. Matériels et Méthode De 2010 à 2013, nous avons analysé 18 yeux de 14 patients âgés de 9 semaines à 9 ans opérés au CHU de Strasbourg en étudiant la meilleure acuité visuelle post-opératoire non corrigée,l équivalent sphérique et la vision stéréoscopique. La technique chirurgicale était une phacoémulsification simple chez les enfants de plus de 6 ans ou une phacoémulsification associée à une vitrectomie antérieure centrale chez les enfants de moins de 6 ans. Résultats Nos résultats préliminaires ont montré à ce jour avec un suivi moyen postopératoire de douze mois, une augmentation de la meilleure acuité visuelle de loin non corrigée (0,2 logmar) et également une augmentation de la vision de près non corrigée (0,19 logmar). La vision stéréoscopique avec fusion était présente chez 5 patients. L équivalent sphérique post-opératoire était en moyenne de 0,43 dioptries. Discussion Nos résultats sont encourageants pour l utilisation des implants «premium» de dernière génération chez l enfant, surtout lors d une implantation chez des enfants plus âgés et atteints de cataractes unilatérales. Cependant se pose la question de l indépendance aux lunettes qui est aléatoire en raison du manque de précision lors du calcul d implant chez l enfant et du potentiel de croissance du globe oculaire difficilement prévisible. Conclusion Les implants premium chez l enfants présentent des avantages certains. Leur usage chez l enfant doit cependant rester prudent en attendant de préciser les indications.

21 Résultats fonctionnels et complications des cataractes opérées avec implantation primaire avant l âge de 2 ans. L. Vera, E. Bui Quoc, Paris But : Évaluer les résultats fonctionnels et les complications dans le traitement d'une série de cataractes congénitales opérées avant l'âge de 2 ans. Patients et Méthodes : Un total de 61 yeux (25 patients présentant une cataracte unilatérale et 18 une cataracte bilatérale) opérés entre novembre 2008 et novembre 2011 ont été étudiés rétrospectivement. Ces patients ont bénéficié d une chirurgie de cataracte congénitale avec implantation primaire entre 0 et 2 ans, puis d un traitement de l amblyopie. Résultats: l âge médian lors de l intervention était de 5,7 mois, avec un recul de 47 mois (14 à 60 mois). L acuité visuelle finale est en moyenne de 0,5 logmar. Les principaux facteurs associés à une mauvaise acuité visuelle finale dans notre étude sont le caractère unilatéral de la cataracte (p<0,01) et l apparition d un glaucome (p=0,05). Si la présence d un strabisme semble corrélée à une mauvaise récupération visuelle (p>0,05), son type et l association à un syndrome du monophtalme congénital ne semblent pas avoir d influence. Un âge d intervention précoce (<6 mois) est associé à une meilleure récupération visuelle (63,2% ont une acuité >0,3, vs16,2% dans le groupe opéré entre 6 et 12 mois, et 21,6% au delà de 12 mois). Les complications les plus fréquentes sont la prolifération cellulaire secondaire (54,1%), une inflammation post-opératoire (41%), un glaucome (11,5%), un décentrement de l implant (13,1%). Ces deux dernières complications sont plus fréquentes chez les patients opérés avant l âge de 6 mois. Discussion : La prise en charge de la cataracte congénitale est longue et difficile avec des complications possibles, mais permet d acquérir dans la majorité des cas une vision satisfaisante. Conclusion : Malgré un taux de complications plus élevé, un âge d intervention précoce (avant 6 mois) semble associé à une meilleure récupération visuelle

22 Cataractes congénitales opérées et implantées avant l âge de 2 ans : étude du devenir réfractif. C. Costet, S. Van de Fontene, C. Maschi, E. N Guyen, S. Dassot, G. Lebert, Nice Introduction : L implantation d un enfant opéré précocement de cataracte congénitale est effectuée sur un œil en pleine croissance. L objectif de cette étude est d évaluer l évolution de la réfraction postopératoire au fil des années. Sujets et méthodes : Nous avons repris les dossiers de jeunes patients, opérés avant l âge de 2 ans, de cataractes uni ou bilatérales. Tous ont bénéficié d une implantation intraoculaire de première intention, et d un traitement d amblyopie. Nous avons analysé l évolution de la réfraction avec un recul d au moins 3 ans. Résultats : Une hypermétropisation post-opératoire a été obtenue dans la grande majorité des cas. La régression de cette hypermétropie s est avérée nette dans l année suivant l intervention, puis très progressive, avec bascule myopique prédominant chez les enfants retrouvés initialement moins hypermétropes que prévu, sans retentissement notable sur la réfraction subjective. Aucun cas d évolution vers une forte myopie n a été noté et aucun changement d implant n a été effectué. Discussion : L analyse dans notre étude du devenir réfractif du jeune enfant opéré précocement de cataracte congénitale nous parait en faveur de l obtention d une hypermétropisation volontaire postopératoire. Les études actuelles de la littérature commencent à porter sur la fiabilité des calculs de puissance d implant dans ces cas. Il convient de ne pas oublier que le traitement soutenu de l amblyopie peut permettre de compenser les écarts réfractifs. Conclusion : La connaissance du devenir réfractif de ces enfants peut orienter le calcul de la puissance de l implant, mais le traitement de l amblyopie demeure incontournable.

23 Changement d implant pour myopisation excessive chez 15 enfants opérés de cataracte congénitale D. Thouvenin, L. Lequeux, O. Norbert, Toulouse Introduction : La myopisation est souvent présentée comme une raison à une sous correction importante lors de l implantation primaire d un jeune enfant opéré de cataracte infantile. Nous présentons la première étude sur une série de cas de cataractes réimplantées pour myopisation excessive. Sujets et méthodes : 14 enfants âgés de 2 à 30 mois (med 6.2 mois), tous opérés de cataractes unilatérales, sur un total de 458 enfants opérés de cataracte (uni ou bilatérale) dans la même période et avec la même stratégie d implantation ont nécessité un changement d implant pour myopisation > -8 dioptries. Résultats : La myopisation survient essentiellement durant les 2 premières années post opératoires. Le changement d implant est réalisé entre 4 et 13 ans quand la myopie est stabilisée. Aucune complication mettant en jeu le pronostic visuel ou oculaire n a été observée. Le résultat visuel de ces cataractes est légèrement supérieur à celui des autres cataractes unilatérales opérées durant les mêmes tranches d âge. Discussion : Nous montrons que non seulement le changement d implant n a pas mis en jeu le pronostic visuel, mais il est même possible que la myopie initiale ait favorisé la rééducation. Conclusion : Nous ne changeons pas notre stratégie concernant le choix de puissance de l implant chez le très jeune enfant, avec une sous correction dosée, mais nous pensons que l apparition d une myopie ne compromet pas le résultat final de la rééducation et ne doit pas être une crainte majeure.

24 Table ronde : cas cliniques d ophtalmopédiatrie

25 Symposium : Lundi 12 mai

26 Table ronde : cas cliniques simples

27 Etude de l'épaisseur choroïdienne en fonction de l'amétropie chez l'enfant M. Gutzwiller, A. Sauer, D. Gaucher, C. Speeg-Schatz, Strasbourg Introduction : La choroïde est essentielle pour son rôle de vascularisation de la rétine externe. Le développement de l OCT Spectral Domain a permis de mieux l étudier chez l adulte, mais également chez l enfant. Le but de l'étude était de rechercher un lien entre l épaisseur choroidienne et l amétropie chez l enfant. Matériel et méthodes : Nous avons mesuré, sur les yeux droits de 115 enfants sains volontaires de 3 à 15 ans, la réfraction sous cycloplégique, la longueur axiale, l'épaisseur choroidienne subfovéolaire (Enhanced- Depth-Imaging). Résultats : Nous avons inclus 115 yeux droits de 115 enfants, âgés de 3 à 15 ans. 78 enfants étaient emmétropes ou hypermétropes, 35 enfants étaient myopes. L épaisseur choroidienne subfovéolaire moyenne était 314,82 µm. Dans le groupe hypermétropes et emmétropes, l épaisseur choroïdienne subfovéolaire moyenne était µm. Chez les myopes, l épaisseur choroïdienne subfovéolaire moyenne était µm. L épaisseur choroïdienne subfovéolaire était significativement plus fine chez les enfants myopes avec une différence de 53.4 µm, p=0.032, IC 95% [18.29 ; 88.5]. L épaisseur choroïdienne subfovéolaire était significativement corrélée à la longueur axiale (r= , p<0.0001, IC 95% [ ; ]. Discussion : Cette étude montre une corrélation significative entre myopie et épaisseur choroïdienne fine, déjà retrouvée chez l adulte mais encore très peu étudiée chez l enfant. Nos résultats sont en accord avec les données de la littérature récente. Ils ouvrent sur de nouvelles perspectives: l épaisseur choroïdienne fine pourrait être un facteur prédictif de l installation ou de l évolution d une myopie.

28 Etude de la réfraction et de la kératométrie chez une population d'enfants prématurés au cours du dépistage du 9ème mois T. Marty, L. Lequeux, V. Pagot Mathis, F. Malecaze, Toulouse L objectif de cette étude est de déterminer si la prématurité constitue un facteur de risque d amétropie amblyogène et d'en comprendre les mécanismes. Nous avons étudié la réfraction et la kératométrie de 81 enfants prématurés hospitalisés dans les services de néonatologie de l hôpital Paule de Viguier à Toulouse et du C.H. de Tarbes. Ils ont été répartis en deux groupes selon l âge gestationnel au terme : 47 enfants nés avant 32 semaines d aménorrhée et 34 enfants nés entre 32 et 37 semaines d aménorrhée. Chaque enfant a bénéficié d un examen de la réfraction objective et de la kératométrie sous tropicamide à 9 mois d âge réel puis, sous atropine 0,3% à 9 mois d âge corrigé. L équivalent sphérique moyen lors des deux examens est de +1,73D/+2,67D pour le groupe le plus prématuré et de +1,19D/+2,52D pour le second groupe. On ne retrouve pas de différence significative entre les deux groupes. La prévalence de la myopie inférieure à -1D à 9 mois d âge corrigé dans chaque groupe est identique à celle d une population née a terme. En revanche, on retrouve une forte proportion d hypermétropies supérieures à +3D et d hypermétropies fortes supérieures à +5D. La kératométrie à 9 mois d âge corrigé est significativement (p= 0,0005) plus bombée dans le premier groupe que dans le second. A l âge de 9 mois, la réfraction des enfants prématurés est plus hypermétrope que celle des enfants nés à terme, en raison d un retard de croissance oculaire dont la kératométrie est le marqueur.

29 Hypermetropie, strabisme, lasik : resultats 12 ans apres N. Gambarelli, G. Baikoff, G. Pinto, C. Aubert, C. Lagrange, Marseille Le but de ce travail est de compléter une précédente étude, qui analysait l intérêt du Lasik chez les hypermétropes strabiques. Sujets et méthode Nous avons repris 88 dossiers d adultes de 18 à 50 ans, hypermétropes ( à ) : - 17 accommodatifs purs ou réfractifs, - 71 accommodatifs partiels, déjà opérés ou non de leur strabisme. Tous sont demandeurs d une solution à la fois pour leur strabisme et leur hypermétropie. Le bilan pré-opératoire est précisé. La chirurgie de l hypermétropie a toujours été réalisée au Lasik. La chirurgie du strabisme a été classique : technique d affaiblissement ou renforcement sans sutures ajustables. Le délai de suivi varie entre 1 et 10 ans. Les résultats sont analysés dans les deux groupes de patients sur le plan réfractif et sur le plan binoculaire. La discussion analyse : - Les données de la littérature, - Le problème de la régression de l effet du Lasik et sa répercussion sur l état binoculaire. La conclusion insiste sur des résultats globalement satisfaisants, chez des patients capables d accepter certains compromis dans la mesure où ils vivent la plupart du temps sans correction.

30 Troubles oculo-moteurs et indication des ablations de matériel d indentation : étude sur 70 patients. S. Arsene, M. Georget, M. Santallier, Pj Pisella, Tours Introduction Les troubles oculo-moteurs font partie des indications de retrait de matériel d indentation dans le cadre de la chirurgie du décollement de rétine. Sujet et méthode Il s agit d une étude rétrospective portant sur 70 patients qui ont eu une ablation chirurgicale de leur matériel d indentation. Les indications, l état oculo-moteur, l état rétinien préopératoire ont été répertoriés avec un suivi post-opératoire minimum de 3 mois. Résultats Le délai moyen de retrait de l indentation était de 5,33 ans. Le retrait du matériel a été réalisé pour cause de strabisme dans 13 cas (18,57 %) et pour diplopie dans 11 cas (15,71 %). Les autres indications étaient les suivantes : infection du matériel pour 21 patients, gène oculaire pour 20 patients, extrusion du matériel pour 42 patients et effraction conjonctivale pour 26 patients. La durée moyenne du suivi était de 16,87 mois. Le taux de rechute du décollement de rétine était de 9,8 % toutes causes confondues et de 23,8 % en cas d infection. L étude des déviations pré et postopératoire sera détaillée et la relation possible avec le type de matériel d indentation. Discussion Une diplopie précoce peut exister chez 3 à 30 % des patients opérés de décollement de rétine. Celle-ci peut entrainer l ablation de la bande d indentation, en respectant un délai de 6 mois par rapport pour éviter les rechutes du décollement de rétine. Conclusion Les troubles oculo-moteurs représentent moins de 20 % des indications de retrait de matériel d indentation.

31 Métastase orbitaire entrainant une diplopie et un enophtalmie T. Soyer, M. Cordonnier, J. Lasudry, Bruxelles Introduction Diplopie chez une patiente par infiltration de la graisse orbitaire par une métastase de tumeur mammaire primaire. Patiente Il s agit d une patiente de 85 ans qui consulte en juin 2013 pour une diplopie persistante depuis environ 1 an. Une IRM faite en octobre 2012 était réputée normale. Dans ses antécédents l on retrouve une chirurgie de la cataracte en 2008 et une notion de cancer du sein opéré en 2009 suivi d une radiothérapie. Lors de notre examen l on est frappé à l inspection par un aspect d enophtalmie droite et d œil figé. L acuité visuelle est de 8/10e de chaque côté. Il n y a pas d anisocorie. La motilité de l œil droit est limitée dans tous les champs d action. L examen du fond de l œil et du champ visuel (Goldmann) est dans les limites normales de chaque côté. Au vu des antécédents de néoplasie mammaire, l aspect d enophtalmie avec impotence oculomotrice globale unilatérale nous fait penser à un processus métastatique, justifiant une nouvelle IRM orbitaire. Résultats La nouvelle IRM montre une infiltration de la graisse orbitaire droite ainsi que des muscles orbitaires. L examen anatomo-pathologique après biopsie confirme qu il s agit d un adénocarcinome compatible avec le primitif mammaire connu. Discussion/ Conclusion Les processus métastasiques orbitaires issus de tumeurs mammaires primitives entrainent une enophtalmie et des impotences caractéristiques.

32 Troubles oculomoteurs persistant après fractures orbitaires opérées : analyse de l évolution et gestion. C. Costet, G. Odin, S. Dassot, G.Lebert, Nice Introduction : Le but de cette étude est d évaluer l évolution et la prise en charge des troubles oculomoteurs persistant après chirurgie des fractures orbitaires. Sujets et méthodes : Nous avons repris les dossiers de patients qui nous ont été adressés en seconde intention par les chirurgiens maxillofaciaux, pour diplopie persistant à distance de la chirurgie orbitaire, tout possible autre temps opératoire orbitaire ayant déjà été écarté. Les lésions orbitaires initiales isolées ou survenues dans un contexte polytraumatique sont décrites, ainsi que l évolution des examens orthoptiques. La chirurgie oculomotrice, lorsqu elle s est avérée nécessaire, est analysée. Résultats : Ils étudient : - L évolution spontanée favorable possible. - Le devenir fonctionnel après la chirurgie oculomotrice. Discussion : Elle repose sur la gestion de ces diplopies, où peuvent être intriqués des déséquilibres mécaniques, neurogènes et sensoriels. L ophtalmologiste est le dernier recours de ces patients souvent déjà multi-opérés, avec séquelles oculomotrices invalidantes. Les résultats de ces prises en charge, effectuées en commun avec l équipe de chirurgie maxillo-faciale, se sont, dans notre étude, avérés globalement bons. Les facteurs pronostics sont évoqués. Conclusion : La collaboration étroite entre chirurgiens maxillo-faciaux et ophtalmologistes permet d optimiser la récupération fonctionnelle des troubles oculomoteurs persistant après ces fractures orbitaires déjà opérées. L analyse du suivi des patients devrait nous permettre d améliorer encore leur prise en charge.

33 Double paralysie totale du III : rétablir une fonction visuelle dans un contexte neurologique, moteur et psychologique complexe. N. Gambarelli, G. Pinto, C. Lagrange, Marseille Objectif : évaluation des possibilités médico-chirurgicales pour réhabiliter des patients au contexte neuro-moteur souvent péjoratif. Matériel et méthode : à propos de 9 cas de double paralysie totale du III sur 5 ans. Les étiologies vasculaires, tumorales et traumatiques sont en première ligne, et les paralysies sont soit liées à la pathologie initiale soit iatrogéniques post opératoire. Les troubles oculomoteurs allant de l impotence totale à la limitation de l adduction, de l abaissement, de l élévation et ce avec ptosis bilatéral complet. Nous avons analysé les déviations horizontales et verticales ainsi que les différentes stratégies chirurgicales ayant permis le rétablissement d une fonction visuelle chez ces patients porteurs par ailleurs de lourds polyhandicaps. Résultats : 3 patients ont pu obtenir un réalignement oculaire et une chirurgie du ptosis bilatéral a pu être envisagée, 6 cas ont eu un recentrement monoculaire avec ouverture unilatérale du ptosis. Dans tous les cas le rétablissement d une fonction visuelle a permis une nette amélioration de la qualité de vie. La reprise du contact visuel a également permis la poursuite les différentes rééducations neuromotrices. Discussion : devant un contexte neurologique aussi complexe comprenant de multiples handicaps, il est primordial d agir sur l équilibre oculomoteur rapidement en gardant à l esprit que l aide visuelle sera la clé de voûte des succès thérapeutiques futurs. Conclusion : La paralysie totale bilatérale du III représente un handicap visuel majeur, qu il est possible de traiter en collaboration multidisciplinaires, au moins partiellement, et qui présentera toujours un bénéfice certain sur la qualité de vie de ces patients.

34 Esotropie, mydriase et baisse de vision unilatérale après un traumatisme oculaire T. Soyer, J. Lasudry, M. Cordonnier, Bruxelles Introduction Fillette de 4 ans avec suspicion d'atteinte post-traumatique du nerf optique et atteintes oculomotrices. Le diagnostic différentiel est complexe, solutionné par l'anamnèse, l'examen clinique et les constatations chirurgicales. Patiente Antécédent d orthotropie avec bonne stéréopsie, anisohypermétropie (+3/+5) non corrigée. Empalement accidentel de l orbite inférieure gauche sur tige métallique, fracture de la partie antéro-nasale du plancher suspectée, plaie suturée d emblée. Une ésotropie, baisse de vision et mydriase sont constatées lors de l ablation des fils. Une IRM est réalisée, conduisant à une suspicion d atteinte du nerf optique. Résultats AV normale OD, 4/10 OG. Esotropie et mydriase relative gauche sans DAP, aspect normal du nerf optique gauche sans dyschromatopsie. Abduction légèrement limitée, élévation gauche restreinte surtout en adduction. En peropératoire, limitation de l élévation et de l abduction gauche en duction forcée. Foyer de fractures comminutives paroi antéro-interne de l orbite, avec adhérences ainsi qu au niveau du droit inférieur, lesquelles sont relâchées. L oblique inférieur dilacéré est recousu. Le droit médial est reculé de 5 mm, normalisant la duction forcée. Récupération à 10/10 et perception du test de Lang avec correction optique totale OG et pénalisation optique OD. Amélioration du déficit d élévation et de la mydriase. Conclusion Il n y avait pas d atteinte du nerf optique, mais une amblyopie. L ésotropie est de type post-occlusion, avec restriction secondaire cicatricielle. Le déficit d élévation provient des adhérences et de la dilacération de l oblique inférieur. La mydriase est attribuable à une atteinte des efférences du ganglion ciliaire.

35 Le Strabisme Dans La Cataracte Congenitale E. Toesca, D. Denis, Marseille But: étudier le strabisme chez des enfants opérés de cataracte congénitale bilatérale ou unilatérale. Materiels Et Methode : Etude rétrospective menée de 2007 à 2013 dans un service d ophtalmologie pédiatrique portant sur 60 enfants (24 filles, 36 garçons) opérés de cataractes congénitales par. Chaque enfant a bénéficié d un examen complet de la vision binoculaire. Les paramètres étudiés ont été, l uni ou la bilatéralité, l aphaquie ou la pseudophaquie et le type de strabisme. Resultats : L âge moyen de diagnostic était de 5,7 mois [1mois-33 mois], l âge moyen de chirurgie était de 8, 5 mois [1mois-36mois]. Parmi 60 enfants opérés 35 (58%) présentaient une cataracte unilatérale et 25 (42%) une cataracte bilatérale. 34 patients (56%) ont été implantés avec 51% des cataractes unilatérales et 64% des cataractes bilatérales. Un strabisme était retrouvé chez 78% des patients avec 64% chez les cataractes bilatérales et 88,5% des cataractes unilatérales. Le strabisme était du type ésotropie dans 68% des cas et exotropie dans 32% des cas ; 92% des aphaques (94% des cataractes unilatérales et 88% des cataractes bilatérales) et 67% des pseudophaques (83% avec cataracte unilatérale et 50% avec cataracte bilatérale) présentaient un strabisme. L uni ou bilatéralité et la présence d un strabisme sont associés de manière significative (P< 0,01) de même que l aphaquie et la pseudophaquie (P<0,01). Conclusion : Le strabisme a une incidence supérieure chez les patients atteints de cataracte congénitale, par rapport à la population générale. Il est plus fréquent chez les enfants présentant une cataracte congénitale unilatérale.

36 Table ronde : cas cliniques complexes

37 Association Francophone de Strabologie Et d Ophtalmologie Pédiatrique (AFSOP) Président : Pr Danièle DENIS Trésorier : Dr Emmanuel BUI QUOC Secrétaire Générale : Dr Corinne BOK-BEAUBE Secrétaire scientifique : Dr Dominique THOUVENIN Demande d admission / renouvellement de cotisation à l AFSOP 2014 Information : Les cotisations à l AFSOP permettent à l association de faire face à ses frais annuels (site, organisation du congrès de mai lors de la SFO dont l entrée est gratuite, prix de la meilleure communication, secrétariat ). Les membres de l AFS à jour de cotisation ont accès à l espace membre du site où ils ont accès aux communications des congrès de printemps et d automne ; ils bénéficient d un tarif préférentiel au congrès d automne Montant de cotisation 125 : Membres titulaires médecins 75 : Membres associés : orthoptistes, biologistes, physiologistes, biophysiciens, électroniciens, psychologues, psychotechniciens et toute personne morale 625 : Membre bienfaiteur Exemption de cotisation : Membre donateur ayant fait un don de matériel ou d au moins 625 Exemption de cotisation : Membre invité (étudiant en médecine se spécialisant en ophtalmologie, étudiants en orthoptie) sur présentation d une attestation de leur chef de service/d une carte d étudiant Titre :.. Nom :.. Prénom :. Adresse :... Code Postal :... Ville :.Pays :... Téléphone :. /.. /. Adresse électronique ( ) nécessaire pour l inscription à la «news letter» : ..@... Renouvellement de cotisation Première adhésion ou ré adhésion après 2 ans ou plus d interruption des cotisations: 1) Je soussigné,..après avoir pris connaissance des statuts de l AFSOP, demande mon admission à l AFSOP et m engage à me conformer aux dispositions des statuts ainsi qu aux décisions du comité directeur. 2) Parrainage de deux membres actifs de l AFSOP Nous soutenons la demande d admission à l AFSOP du candidat ci-dessus Nom : Prénom :. Signature : Le : Nom : Prénom :. Signature : Le : Date : Signature : A adresser au trésorier: avec le montant de la cotisation annuelle (chèque à l ordre de l AFSOP) Dr Emmanuel Bui Quoc, 347 rue Saint martin, Paris Conformément à l article 34 de la loi "Informatique et libertés" du 6 janvier 1978, vous disposez d un droit d accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent.

38 Association Francophone de Strabologie et d'ophtalmologie Pédiatrique (AFSOP) Président : Pr Alain PECHEREAU Trésorier : Dr Emmanuel BUI QUOC Secrétaire Générale : Dr Corinne BOK-BEAUBE Secrétaire scientifique : Pr Danièle DENIS PROCHAINS CONGRES DE L AFSOP Automne 2014: 10 et 11 octobre 2014 : Rouen Organisateur local : A. Retout Strabologie : Troubles oculomoteurs chez le myope Ophtalmopédiatrie : pathologies cornéennes Printemps 2015: au cours de la SFO Automne 2015 : 18 et 19 septembre 2015 : «L AFSOP en Gruyère» Charmey, Canton de Fribourg, Suisse Organisatrice locale: C. Bok-Beaube, Strabologie : Strabismes orbitaires Ophtalmopédiatrie : Manifestations oculaires des maladies générales Consultez le site :

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