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1 «Diminuer les charges sur le travail pour doper l emploi». Charles Michel, L Echo, 21/1/2015 Les gouvernements successifs n arrêtent pas de baisser les cotisations sociales (qu ils appellent charges sur le travail) sans qu aucune évaluation de ces baisses n ait conclu à une augmentation d emploi. Ce n est pas par hasard que les employeurs ont toujours refusé de prendre quelque engagement que se soit en matière d emploi en compensation de la «baisse des charges» qu ils ne cessent de réclamer. Depuis 1985, et surtout depuis le Plan Global de 1993, les baisses de cotisations sociales dites «patronales», ainsi que les subventions salariales en faveur des entreprises, ont considérablement augmenté. Elles sont ainsi passées de 0,5% à 5,0% de la valeur ajoutée des entreprises un décuplement! Ceci correspond à une réduction de plus de 7% du coût du travail salarié dans les entreprises, à charge du financement de la sécurité sociale et des ressources publiques fédérales. Graphique Réductions de cotisations patronales et subventions dites «salariales» 1

2 Diminution des cotisations et augmentation des dividendes Les cotisations financent les prestations sociales (soins de santé, pension, chômage...) qui constituent le pouvoir d achat des salariés et allocataires sociaux. La diminution des charges patronales (cotisations) correspond à l augmentation de la part patronale et à la diminution correspondante de la part salariale des richesses produites. Par contre, les diminutions de cotisation ont dopé les dividendes des actionnaires dans des proportions considérables. Entretemps (période ), la part des rémunérations salariales dans la valeur ajoutée de ces mêmes entreprises a baissé de près de 8 points (passant de 66% à 58%). Symétriquement, la part des bénéfices distribués aux actionnaires faisait plus que doubler, passant de 5 à plus de 11% (un gain de plus de 6 points). Cette forte augmentation absorbait ainsi à son profit plus des ¾ de la baisse de la part salariale sur la même période! Un transfert presque parfait des salariés et de leur couverture sociale vers les actionnaires, le tout sous couvert de la défense de la compétitivité des entreprises et de la promotion de l emploi! Graphique Part salariale et professionnelle 2

3 Graphique Part salariale et profits distribués En raison de la diminution du pouvoir d achat, la demande baisse et les entreprises n investissent plus. En conséquence la diminution des «charges» dope les dividendes des actionnaires alors que les entreprises procèdent à des restructurations et ne créent pas d emploi mais suppriment des emplois. Profits, investissements et croissance Si on prend un peu de recul historique, on observe une véritable rupture de régime économique au début des années 80. Alors que la profitabilité des entreprises et la rentabilité du capital se redressent très nettement par rapport à leur affaiblissement des années 70, puis dépassent le niveau d avant-crise, le taux d investissement des entreprises se stabilise en moyenne après 1985 à un bas niveau (bien inférieur à celui d avant-crise). 3

4 Graphique Profits, investissements et financiarisation Un écart négatif considérable apparaît entre investissements et profits, de plus de 10% de Valeur ajouté en moyenne en , et ce comparativement à un écart à l inverse positif de près de 3% en moyenne sur la période Cette inversion majeure traduit la montée en puissance de la financiarisation de l économie. Les surplus (profits) non réinvestis dans l économie réelle nourrissent la sphère financière via : Une distribution fortement croissante des dividendes aux actionnairespropriétaires Des rachats massifs de leurs propres actions par les entreprises afin de doper les cours boursiers et les plus-values (non taxées en Belgique), ceci s appelant joliment «maximisation de la valeur pour l actionnaire» Le financement d opérations coûteuses de fusions-acquisitions et d offres publiques d achats (OPA) d autres entreprises (afin de limiter la concurrence et d augmenter le pouvoir de marché). Ceci s opère sans création de capacités productives nouvelles, et au prix de rationalisations productives coûteuses en emplois 4

5 Des investissements productifs mais réalisés à l étranger, dans les pays concurrents à bas salaires et/ou basse pression fiscale, fragilisant ainsi les perspectives d emplois et de rémunérations chez nous. Cette déconnexion structurelle entre profits et investissements, depuis une trentaine d années, est au cœur de la crise de l emploi, pesant elle-même lourdement sur les capacités de défense du pouvoir d achat salarial et de la protection sociale. Au lieu de reconnaître ce lien étroit et flagrant entre sous-investissement productif chronique, rémunération excessive du capital et stagnation de l emploi et des salaires, le discours économique et politique dominant ne cesse d incriminer les «rigidités du marché du travail», le coût jugé excessif de la protection sociale, la durée insuffisante des carrières Alternative Le remède au chômage (diminution des cotisations sociales), prescrit par les gouvernements successifs et accentué encore par celui-ci, s est avéré pire que le mal. Il faut donc se tourner plutôt du côté de l amélioration du pouvoir d achat et de la réduction des inégalités de manière à garnir les carnets de commande des entreprises. De ce point de vue l augmentation des minima sociaux (chômage, revenu d intégration, garantie de revenu aux personnes âgées), du salaire minimum et des petites pensions d une part, et une limitation du revenu maximum (20 X par exemple le salaire minimum) d autre part, sont des priorités. 5

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