La transcription. Françoise Detienne, Luca Greco, Lorenza Mondada, Véronique Traverso, Willemien Wiesser

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1 1 In F. Detienne et V. Traverso (eds) (2009) Méthodologies d analyse de situations coopératives de conception. Nancy : Presses Universitaires de Nancy, pp La transcription Françoise Detienne, Luca Greco, Lorenza Mondada, Véronique Traverso, Willemien Wiesser Introduction Dans le cadre d'approches croisées d'un même corpus, la transcription constitue elle aussi un objet de discussions parfois virulentes, concernant notamment la nature de ce travail, ses enjeux et ses implications, son rôle par rapport à l'analyse et les principes qu'il convient de formuler pour sa mise en oeuvre. Ces discussions ont conduit à la production, en première partie du projet, d'une série de fiches méthodologiques 1, où les positionnements des trois disciplines représentées dans le projet par rapport à la transcription tentent de s'expliciter le plus clairement possible. Elles ont aussi permis le choix de principes pour une transcription commune du corpus collecté dans la deuxième partie du programme, adoptés de manière à permettre à chaque ligne de recherche de se développer et surtout à constituer une base réutilisable pour d'autres formes de transcriptions que les différents chercheurs jugeraient nécessaires. Avant d'exposer ces principes et les conventions retenues pour cette transcription commune de base, et d'introduire les transcriptions supplémentaires plus spécifiques qui ont été réalisées, il importe de reprendre les points essentiels concernant la question de la transcription, ceux qui sont partagés et ceux qui ont suscité des divergences, liées aux appartenances disciplinaires et aux traditions de recherche, ainsi qu aux caractéristiques du corpus commun qui, indépendamment des "questions d'école 2 ", posent des problèmes spécifiques redoutables pour la transcription, voire impliquent l'utilisation d'outils d'alignement (permettant d associer l enregistrement avec le texte grâce à des balises temporelles) facilitant les analyses. 1. Différentes approches de la transcription On commencera par rappeler que les termes utilisés par les 1. Voir le rapport intermédiaire dans ce meme volume 2. Nous renvoyons le lecteur pour une approche «conversationnaliste» de la transcription aux textes suivants : Bonu 2002, ten Have 1999, Jefferson 1985, Mondada 2002, 2004, Psathas et Anderson Pour un état de l art intégrant le point de vue de l anthropologie linguistique, de la sociolinguistique, de la pragmatique interactionnelle et de l analyse vidéo cf. Duranti 1997, Goodwin 2000, Mondada 1999, Traverso Ochs 1979 reste en la matière un texte fondateur pour une épistémologie de la transcription.

2 2 chercheurs des différents groupes dans le projet pour désigner la transcription ne sont pas les mêmes : d'un côté, on utilise "transcription" voire «codage» pour l'opération et "protocole" pour le résultat de celle-ci ; de l'autre, "transcription" désigne les deux. Transcrire les données enregistrées en vidéo consiste en premier lieu à en donner une représentation écrite, c'est-à-dire à opérer le passage d'une forme orale multimodale à une forme spatialisée. Si chacun souscrirait probablement à cette définition première, les discussions dans le cadre du projet Mosaic ont concerné essentiellement deux aspects qui recoupent en partie les débats en cours au sein des différents champs de recherche concernés : l'opposition entre transcription et codage, et les choix et sélections opérées quant au niveau de détail visé. L'opposition entre transcription et codage On a ici affaire à l'utilisation d'un système (second) pour représenter un autre système (premier - appelé les «données primaires») : en effet, une interaction communicative qui met en œuvre les gestes, la voix et le regard va être représentée grâce à une convention relevant de l écrit 3, recourant à différents signes typographiques et de mise en page. Ce passage d un système à un autre est désigné de différentes manières dans la littérature : «transcription», «retranscription», «représentation», «transcodage», «codage»... Ces termes ont néanmoins des implications différentes. Ainsi généralement le terme de "codage" ne renvoie pas à cette seule opération de représentation, mais désigne aussi un travail interprétatif beaucoup plus conséquent et qui affecte la conception et la gestion du processus de recherche. Ici se dessine une première différence de vue quant au statut de la transcription. Si chacun est d'accord pour considérer que la transcription est un processus intermédiaire, ce statut peut être compris de deux manières tout à fait différentes : la transcription peut être effectuée comme une représentation des données qui d une part traduit certaines questions de recherche et certains principes analytiques, et qui d autre part est surtout considérée comme infiniment révisable. Elle est «intermédiaire» dans le sens où elle résulte d un va-et-vient constant entre les données primaires et les données secondaires, susceptible non seulement d amender la transcription mais aussi de remettre en question la définition des phénomènes transcrits/visés par l analyse elle-même ; la transcription peut être effectuée comme étape intermédiaire en vue d'un codage, reposant sur une interprétation des actions 3 Pour les relations entre «oralité» et «écriture»,nous renvoyons au texte d Ong (1982) dont les travaux nous permettent d appréhender toute représentation textuelle, visuelle de la parole comme un système second de modélisation.

3 3 effectuées par les participants dans l'interaction, à partir d'un nombre fini de catégories. Différents codages peuvent être effectués selon différentes dimensions (voir ci-dessous). Dans ce cas, la transcription au sens défini ci-dessus est un artefact momentané qui conduit à la production du codage, qui, lui, va être le support des analyses. C'est une différence entre le caractère définitif ou évolutif accordé à la transcription qui se fait jour ici. Dans l'une des pratiques, la transcription est une partie intégrante de l'analyse, et elle évolue en même temps qu'elle ; dans l'autre, la transcription est une opération faite à un moment donné de la production de l'analyse, et elle vise essentiellement à permettre la réalisation du codage. Une fois faite, elle est définitive et se substitue en quelque sorte aux données. La transcription peut avoir un statut intermédiaire entre ces deux positions plutôt extrêmes : elle peut être considérée comme définitive après révision et constituer le support des codages utilisés pour les analyses, sans pour autant venir se substituer aux données. Les chercheurs gardent la transcription pour examiner des questions non couvertes par les codages et/ou pour pouvoir y retourner en cas de nécessité de vérification, approfondissement du détail, controverse sur un point d interprétation. Une deuxième différence entre «codage» et «transcription» relève des catégories utilisées dans les deux cas : alors que le premier tend à recourir à un paradigme de catégories limitées en nombre et prédéfinies, la seconde tend à s ajuster le plus possible aux spécificités du corpus. D autres différences peuvent en découler, notamment quand le «codage» prend en charge plutôt des fonctionnalités des phénomènes identifiés, alors que la «transcription» vise davantage la description la plus précise possible de leur mouvement 4. La sélection et les choix effectués Ce deuxième point de discussion est apparemment plus simple que le premier. Chacun sait que transcrire implique une sélection - l exhaustivité étant impossible en la matière. Selon les traditions de recherche et les questions traitées, le noyau des éléments considérés comme étant indispensables peut être différent. Cet aspect n'est pas sans lien avec le précédent : le choix de noter ou de ne pas noter a des implications tout à fait différentes selon que l'on considère la transcription comme évolutive ou comme définitive et selon que l on ait différentes conceptions de ce qui définit leur pertinence. Dans la perspective interactionniste, l'analyse des processus et de leurs modalités dans une situation de réunion de conception doit nécessairement prendre en compte une des caractéristiques centrales de l'interaction, sa temporalité. Une des traces les plus évidentes de l'organisation collaborative de la situation est le fait 4 A ce propos, on pourrait considérer la transcription comme une thick description (vs thin description cf. Geertz 1973) dans laquelle contrairement aux compte-rendus ethnographiques classiques - on resitue la parole de l autre dans son contexte initial d émergence.

4 4 que les différents participants à la réunion doivent organiser leurs (co-)actions temporellement, en particulier leurs prises de parole. C'est pourquoi on accorde beaucoup d'importance à la notation des chevauchements de parole et des pauses, éléments de base de la transcription. En outre, la forme détaillée du déroulement du tour est elle aussi importante, les hésitations, troncations, bribes signalant souvent une coordination ou un ajustement en train de se faire. Du point de vue de l ergonomie ou d autres traditions de recherche plus focalisées sur les contenus des interactions que sur leur forme ces détails peuvent être considérés comme moins importants et ne pas être notés. Les choix opérés se traduisent dans la convention suivante, présentée ci-dessous et adoptée dans une première transcription de base. 2. Principes et conventions retenus pour la transcription collective Les principes pour la transcription du verbal sont les suivants : timing : indication du déroulement du temps de la bande, minute par minute ; locuteurs : indication des contributions des différents locuteurs (tours) par retour à la ligne ; les chevauchements sont indiqués par [ au début du chevauchement, sur la ligne du segment chevaucheur et du segment chevauché (la fin n'est pas marquée dans cette transcription) ; les pauses sont indiquées de manière qualitative par. ou.. ou... selon leur longueur, précédées/suivies d'un espace vide (barre espace) ; si elles sont plus longues, le transcripteur effectue une estimation ou une mesure - selon le logiciel employé - notée entre parenthèses : (3.2) ; les segments inaudibles sont notés par xxx (variable selon la longueur) ; les enchaînements immédiats sont notés par = (indiqué à la fin du premier tour et au début du tour qui enchaîne) ; les troncations de mots sont notées par - les allongements vocaliques sont notés par : (sans espace) ; les descriptions d'éléments vocaux ou de productions "paraverbales" sont notées entre double parenthèse : par ex. ((rires)) ; les montées intonatives sont notées par / (sans espace) les descentes intonatives sont notées par \ les inspirations sont notées par.h ou.hhh selon leur longueur les passages lus du fax sont notés en italique les incertitudes du transcripteur sont notées entre parenthèses simples : (phone) ; anonymisation : les prénoms des participants ont été changés

5 5 pour préserver leur anonymat : o C : Charles, chef de projet, architecte o L : Louis, architecte et architecte d intérieur o M : Marie, architecte d intérieur Un exemple du corpus transcrit est présenté dans le Tableau 1 ( ) 210. C. donc conception générale donc lui premier point projet actuel quarante deux chambres dont trentrente quatre belles chambres et huit [cellules 211. L. [(tiens) j- l ai là 212. (0.5) 213. C. c est un strict minimum qui serait souhaitable de pousser le plus si possible (2.0) alors c est vrai que fff lui il a envie d avoir hein toujours plus de chambres (1.0) le seul gain qu on peut avoir.. mais qu on pourrait voir qu après c est dans le toit\ 214. L. mm 215. C. hein/ c est ça mais/ pour l instant on peut pa:s encore très finement... dans les coupes hautes (1.0) donc pour voir si on peut récupérer des espaces dans les toits qui qui n auraient pas encore bie:n. appréhendés 216. L. mais éventuellement xxx ça\ le problème de[: 217. C. [oui: 218. L. le problème de: 219. C. ou[i:: 220. L. [poutres.. le problè:me 221. C. oui.. il a fait l option parce qu il a bien tout regardé il avait envie de: faire on a pas la coupe de ça hein/ 222. L. m- euh non 223. C. évidemment la boîte dans la boîte au bout d un certain temps il y a des entrées\ tu sais/ 224. M. mm [mm 225. C. [des poutres qui empêchent 226. M. oui oui Tableau 1. Extrait de la transcription de base du corpus 3. Spécificités du corpus Mosaic, et notation des dimensions spatiales, gestuo- graphiques, recours aux objets En parallèle de la transcription des interactions verbales, des principes ont été élaborés pour la transcription des dimensions spatiales, graphico-gestuelles et pour le recours aux objets (plans, fax, calques). Deux approches ont été pratiquées, l une caractérisant les ergonomes, l autre les linguistes interactionnistes :

6 6 les premiers ont défini un langage de description du graphicogestuel, comportant un nombre limité de catégories, pour rendre compte de cette dimension. Les seconds ont élaboré un système d annotation descriptive de la transcription qui privilégie moins des catégories prédéfinies que la précision du rapport de synchronisation et de coordination entre gestes et paroles ainsi que la dynamique propre aux gestes. Ces deux approches illustrent bien les différences entre orientation vers le codage d une part et attention envers la temporalité de la parole et de l action d autre part. Langage de description du graphico-gestuel Les principes de description adoptés (Tabary, 2003) ont pour finalité de fournir un langage de description du graphico-gestuel. Sur le plan de l opposition transcription-codage, nous restons à un niveau de description du corpus même si cette description peut être assimilée à un codage en essayant de minimiser dans la mesure du possible les opérations d interprétation. Ainsi un geste de désignation d un objet est codé en tant que tel, et non comme ayant une certaine fonction dans l interaction (par exemple, focalisation de l attention, co-référence), fonction qui ne sera abordée qu au cours de l analyse mettant en perspective le verbal et le graphico-gestuel. Sur le plan de la sélection, nous avons choisi de décrire les événements qui nous semblaient pertinents quant à la conception collaborative, en excluant l addressage par les regards et les expressions faciales. On a distingué différentes dimensions de description, notamment des actions avec plus ou moins d'attributs. Ces dimensions sont présentées dans le tableau 2. Action Attribut 1 Attribut 2 Attr. Description 3 Pointage Main/Stylo Fax/Zone_du_plan Pointage d un objet (Attr. 2) à l'aide de la main ou d'un stylo (Attr. 1) Délimitation_2 d Main/Stylo Zone_du_plan Désignation ou délimitation dans le plan (2d) d'un objet (Attr. 2) à l'aide de main/stylo Délimitation_3 d (Attr. 1) Main/Stylo Zone_du_plan Désignation ou délimitation en 3d d'un objet (Attr. 2) à l'aide de la main ou d'un stylo (Attr.

7 7 1). Mouvement_2d Main/Stylo Simulation d un mouvement à l'aide de main/stylo Mouvement_3d Main/Stylo Simulation d un mouvement en 3d à l'aide de main/stylo Déplacement Zone1_du_PDT - Plan/Calque Déplacement de l'objet-n (Attr.2) Zone2_du_PDT entre deux zones du plan de travail (Attr.1) Rotation Sens Plan/Calque But Rotation afin de faire tourner un objet (Attr.2) dans un certain sens (Attr.1), avec un certain but (Attr.3) Retournement Plan/Calque Action de tourner un objet (Attr.1) Pile_dessus Plan/Calque Sortir un objet (Attr.1) d'une pile et le poser au-dessus de la pile Pile_découvre Plan/Calque Soulever des objets d'une pile pour découvrir un objet (Attr.1) plus bas dans la pile Ecriture_graph Zone de Calque Dessin sur une zone d'un calque (Attr. 1) Ecriture_texte Zone de Calque Ecriture sur la zone Z-z du calque C-n (Attr. 1) Lecture Page Lecture d'une page du fax Tenir Plan/Calque/Fax Tenir entre les mains un objet (Attr. 1) Dépliage Plan/Calque Dépliage d'un objet (Attr. 1) Positionnement Calque-Plan Positionner un calque sur un plan pour faire coïncider leurs dessins, ou pour Ecriture sur le calque Action non décrite

8 8 Tableau 3. Codes utilisés pour la description des actions Légende. Sens peut prendre les valeurs suivantes : Déf -> Inv L'objet étant au départ dans le sens par défaut, il finit dans le sens inverse du sens par défaut. Déf -> Per L'objet étant au départ dans le sens par défaut, il finit perpendiculairement au sens par défaut. Inv -> Déf L'objet étant au départ dans le sens inverse du sens par défaut, il finit dans le sens par défaut. Per -> Déf L'objet étant au départ perpendiculaire au sens par défaut, il finit dans le sens par défaut. But peut prendre les valeurs suivantes : Lecture : rotation afin de permettre la lecture Correspondance : rotation afin de faire correspondre l'orientation de l'objet avec d'autres objets Les attributs indiqués dans le Tableau 3 dépendent des actions. Il y a un certain nombre d'attributs qui peuvent caractériser toute action (cf. Tableau 4). Attributs Heure D Heure F Personne Parall. Enchaîn. Actif Objet(s) ZC Définition L'heure à laquelle débute l'action. L'heure à laquelle finit l'action. Si elle débute et finit dans la même seconde, la colonne Heure F reste vide. La personne qui effectue l'action. Désigne le cas où deux actions sont effectuées en parallèle (en partie éventuellement), Heures D et F se chevauchant donc. Action qui s'enchaîne immédiatement (sans pause apparente) avec l'action suivante entreprise par la même personne. Objet rendu actif par une action (de pointage, délimitation ou écriture) qui porte l'attention sur lui. Document(s) présent(s) dans la zone centrale pendant l'action Tableau 4. Codes utilisés pour la description des actions (2) Deux types de zones du plan de travail (PDT) ont été distinguées: les zones personnelles et les zones partagées (cf. Figure 5). Chaque zone a des frontières variables. Figure 5. Délimitation des zones du plan travail Légende: cf. corps du texte

9 9 Les zones personnelles sont celles situées devant chaque participant. La zone 1 correspond à celle de Charles, la 2 à celle de Louis, la 3 à celle de Marie et la 4 à celle de l observatrice. Les zones partagées sont situées vers le centre du plan de travail et sont destinées à recueillir les documents partagés entre les participants. Des deux côtés d'une zone centrale (ZC), il y a les zones 5 et 6. La zone centrale est souvent la zone "active" du fait qu'elle comporte les documents actifs, tandis que les zones 5 et 6 constituent des zones de "stockage". Cependant il est possible qu'une zone de stockage devienne active, si elle contient le document actif la zone centrale devenant alors zone de stockage. Annotations descriptives de la temporalité des gestes La seconde approche adoptée ne consiste pas à élaborer un langage spécifique muni d'un nombre fini de catégories. Elle repose sur une description détaillée du "posturo-gestuo-graphique" insérée dans la transcription, de manière interlinéaire, en prenant comme repère temporel le flux discursif, occupant la première ligne 5. Une telle façon de procéder est confrontée à deux questions majeures, celle de la sélection et celle de la délimitation des gestes décrits. La question de la sélection se pose lors de toute transcription, y compris pour la dimension verbale de l'interaction. Dans le projet Mosaic, le choix collectif a été fait d'une transcription de niveau de détail moyen pour le verbal. Pour la dimension "multi-modale", la question n'a pas fait l'objet d'une discussion collective. Elle intéresse de multiples dimensions, concernant l'expression du corps à travers les mimiques, les postures, les gestes (de différentes natures) et les regards, rendues accessibles aux analystes grâce à la qualité du corpus enregistrement vidéo à multiples vues. La dimension multimodale ne peut pas faire l objet d une transcription fine multiniveaux qui soit exhaustive, mais dépend plutôt de la pertinence de certains détails par rapport aux questions posées. Les analyses interactionnistes qui suivent ont sélectionné uniquement les détails pertinents pour les pratiques étudiées, qui ont alors fait l objet d une notation détaillée selon les principes explicités cidessous. Les principes adoptés explicitent notamment la question de la délimitation des phénomènes notés, leur repérage par rapport au flux verbal, leur description dans des lignes spécialisées pour chaque locuteur et chaque type de phénomènes (notation reprise de Mondada, 2004). Un premier principe vise à délimiter tout geste annoté, i.e. à 5 Nous renvoyons le lecteur aux travaux pionniers de C. Goodwin (1979, 1981) et de C. et M. H. Goodwin (1989) sur l aspect foncièrement multimodal de la communication et ses implications pour les pratiques de transcription. Le travail de Jefferson (ib.) sur le rire est également exemplaire.

10 10 indiquer le moment exact où il est entamé et le moment exact où il se termine. Une notation plus fine fait intervenir une structuration interne à la temporalité du geste, distinguant entre son début, son apogée et sa fin. Ces dimensions ont été notées de la manière suivante... note l amorce du geste pointe note la description de l apogée du geste,,,, note la fin du geste --> note que le geste continue jusqu à la ligne où se trouve sa borne droite. ---->> note la continuation du geste au-delà de la fin de l extrait. >> au début de l extrait note un geste ayant commencé avant. Chacun de ces segments est borné à droite et à gauche par des couples de symboles (par exemple des *, voir infra). Un deuxième principe consiste à rapporter les notations des gestes de manière synchronisée à la notation de la parole, chacune occupant une ligne de texte. C est en effet le mode d articulation fin des différentes dimensions dans l'interaction qui importe ici. Un troisième principe consacre à chaque locuteur un symbole particulier pour les gestes le concernant : Charles * Louis Marie + Par défaut, les gestes annotés à la ligne suivante sont ceux du locuteur ; si tel n est pas le cas, le nom de la personne concernée est noté en marge en minuscules. En outre, une ligne est consacrée à chaque type de notation (p.ex. un ligne pour le regard, une ligne pour le geste de la main droite, une autre pour la main gauche, etc.). Dans l exemple suivant, nous reprenons le début de la transcription de base réélaborée et approfondie : ( , ) 1 *(2.0)* c *prend le fax en main et tourne la première page--> 2 C donc* conception générale/ eh donc lui: premier point --->* 3 projet actuel quarante deux chambres dont tren- 4 trente quatre belles cham:bres/..h 5 et huit [cellules\+..h c est un strict 6 L [(tie ns j l ai là) met le fax entre lui et M m +regarde le fax-->> 7 C minimum qui serait souhaitable de pousser le plus l ouvre le fax sur la 2e page---> 8 si possible (2)+.hh alors c est vrai que: l -----> m +met la main s/ fax---> 9 le: fff lui il a envie d avoir hein toujours 10 plus de cham:+bres (1) m ----->+ Cette notation permet de décrire de manière précise la coordination

11 11 des différents mouvements : on notera par exemple qu ici la prise en main et le déploiement du fax par Louis puis par Marie prend du temps, alors que Charles est déjà en train de lire le texte ; que Marie regarde le fax alors que le texte n est pas encore lisible, etc. De manière générale, les transcriptions ont été adaptées en fonction des objets d étude ; pouvant dès lors adopter des niveaux de détail variés. Pour ce qui est de l espace de travail, ce n est pas une description générale et a priori qui a été adoptée, mais une analyse de la manière dynamique et ponctuelle dont l espace est utilisé par les participants, par exemple dans l analyse des transitions d une phase d activité à une autre. Références bibliographiques -BONU, B. (éd.) (2002) Tanscrire l interaction. Numéro spécial Cahiers de Praxématique, 39, Université Paul Valery-Montpellier III -DURANTI, A. (1997) Transcription : from writing to digitized images. In A. Duranti (1997) Linguistic Anthropology, Cambridge, Cambridge University Press, pp GEERTZ, C. (1973) The Interpretation of Cultures, New York, Basic Books -GOODWIN, C. (1979) The interactive Construction of a Sentence in Natural Conversation. In G. Psathas (ed) Everyday Language : Studies in Ethnomethodology, New York, Irvington Publishers, p GOODWIN, C. (1981) Conversational Organization: Interaction between Speakers and Hearers, New York: Irvington Publishers -GOODWIN, C. (2000) Practices of Seeing. Visual Analysis : An Ethnomethodological approach In Handbook of Visual Analysis, edited by Theo van Leeuwen and Carey Jewitt. London: Sage, pp GOODWIN, C., GOODWIN, M. H. (1989) Travaux en analyse de la conversation: entretiens avec Charles et Marjorie Goodwin propos recueillis par M. Lacoste et C. Dannequin, Langage et Société 48: ten HAVE, P. (1999) Transcribing Talk-in-Interaction. In P. ten Have (1999) Doing Conversation Analysis, London, Sage, pp JEFFERSON, G. (1985) An Exercise in the Transcription and Analysis of Laughter. In T. A. v. Dijk (ed) Handbook of Discourse Analysis, Volume 3, New York, Academic Press, pp MONDADA, L. (2000) Les effets théoriques dans les pratiques de transcription. In Linx n 42, pp MONDADA, L. (2002) Pratiques de transcription et effets de catégorisation. In B. Bonu (éd) Transcrire l interaction, Numéro spécial Cahiers de Praxématique, 39, pp MONDADA, L., (2004) Temporalité, séquentialité et

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