(c) A. Desbiens, Université Laval
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1 La commande automatique des systèmes dynamiques André Desbiens Département de génie électrique et de génie informatique Université Laval janvier 28
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3 Table des matières I Qu est-ce qu un système asservi? La description d une boucle de commande 3. Conclusion Les performances des systèmes asservis 5 2. Conclusion II Les systèmes dynamiques, continus et monovariables 7 3 La transformée de Laplace 9 3. Conclusion Les propriétés des systèmes linéaires 4. Conclusion Les systèmes du premier ordre 3 5. Conclusion Le régime permanent et la stabilité 5 6. Conclusion Les retards 7 7. Conclusion Les systèmes du second ordre 9 8. Conclusion iii
4 iv TABLE DES MATIÈRES 9 Les systèmes d ordre n 2 9. Conclusion Les diagrammes fonctionnels 23. Conclusion Les diagrammes asymptotiques de Bode 25. Conclusion III Les systèmes asservis continus et monovariables 27 2 Le raisonnement des systèmes de commande Conclusion L analyse des systèmes asservis 3 3. Les compromis lors de la conception des systèmes asservis Les fonctions de transfert d un asservissement Les compromis entre la performance et la sensibilité au bruit de mesure Le compromis entre la performance et la robustesse Le compromis entre la performances et la douceur de la commande La stablité des systèmes asservis La règle du revers Les marges de stabilité L abaque de Black Le critère de Nyquist Conclusion Les régulateurs de base 6 4. La commande PID La réponse en fréquences des régulateurs de base Le réglage des régulateurs proportionnels Le réglage par placement des pôles de H(s) Le réglage par sélection de la marge de phase Le réglage des régulateurs à avance de phase Le réglage par sélection de la fréquence ω et de la marge de phase Le réglage par sélection des marges de gain et de phase Le réglage des régulateurs avec action intégrale
5 TABLE DES MATIÈRES 4.5. Le réglage par placement des pôles Le réglage par la méthode des contours La détection et la correction d un mauvais réglage d un régulateur PI pour un procédé asymptotiquement stable Le réglage du filtre de consigne Le réglage du filtre de mesure Conclusion Au delà de la simple retroaction Le prédicteur de Smith L anticipation des perturbations mesurables La commande cascade La commande à modèle interne Conclusion Les régulateurs PID industriels 6. Conclusion IV Les systèmes asservis numériques et monovariables 3 7 La chaîne d acquisition de données 5 7. L échantillonnage d un signal continu Le représentation mathématique de l échantillonnage Le spectre d un signal échantillonné Le repliement spectral Le théorème de Nyquist-Shannon Le filtrage anti-repliement La reconstruction des données Le bloqueur d ordre zéro D autres types de bloqueurs Comparaison entre la commande numérique et la commande analogique Le choix de la période d échantillonnage et de la fréquence de coupure du filtre anti-repliement Conclusion Matlab v
6 vi TABLE DES MATIÈRES 8 Les fonctions de transfert discrètes 3 8. La transformée en z unilatérale La définition de la transformée en z unilatérale Les propriétés de la transformée en z La transformée en z inverse Le passage de la transformée de Laplace à la tranformée en z La transformée en z modifiée Les systèmes échantillonnés et hybrides La fonction de transfert d un système échantillonné Le calcul de la réponse d un système échantillonné Quelques propriétés des fonctions de transfert discrètes L interaction entre des systèmes continus et des systèmes discrets Conclusion Matlab La commande numérique La conception analogique suivie d une discrétisation La conception numérique L inversion d un modèle discret La synthèse directe La commande à modèle interne Conclusion V Les systèmes asservis multivariables 8 2 L analyse des systèmes multivariables Conclusion La commande par fonctions de transfert Conclusion La commande par retour d état Conclusion
7 TABLE DES MATIÈRES VI La modélisation et l identification des systèmes La modélisation de systèmes simples Conclusion L identification des systèmes 93 VII 24. Conclusion Le survol de quelques aspects avancés en commande automatique95 25 La commande non linéaire Conclusion Le filtrage de Kalman Conclusion La commande prédictive Conclusion Les systèmes autoréglants et la commande adatative Conclusion La réconciliation de données Conclusion La supervision des systèmes asservis Conclusion La commande à l echelle de l usine Conclusion VIII Une introduction à la technologie de la commande industrielle 2 32 L instrumentation Conclusion Les systèmes de commande informatisés Conclusion vii
8 viii TABLE DES MATIÈRES A Quelques notions de calcul matriciel 29 A. Conclusion Annexes 29 B La décomposition en fractions partielles 22 B. Conclusion Bibliographie 223 Index 225
9 Chapitre 3 L analyse des systèmes asservis Dans ce chapitre, les systèmes asservis sont analysés. La première section explique les trois principaux compromis qui sont inévitables lors du design des régulateurs. La deuxième section est consacrée à l étude de la stabilité des systèmes asservis. La dernière section conclut en faisant le lien avec les objectifs visés lorsqu un système asservi est conçu. 3. Les compromis lors de la conception des systèmes asservis 3.. Les fonctions de transfert d un asservissement La figure 3. représente de façon générale d un asservissement. Le signal y est la véritable sortie du procédé alors que y m est sa mesure. Le processus de mesure est bruité par d m. La consigne de l asservissement est r. Avant d appliquer la consigne à la boucle fermée, il est parfois préférable de la filtrer avec F (s), générant ainsi la consigne filtrée r f. Le filtre doit évidemment être stable et posséder un gain unitaire afin que r f rejoigne éventuellement r en régime statique. Le régulateur (appelé aussi contrôleur ou compensateur) est G c (s) ; il calcule la variable manipulée u à partir de l erreur ɛ entre la consigne filtrée et la mesure. Le procédé est représenté par les modèles G p (s) et G d (s) qui expliquent les effets de la variable manipulée u et de la perturbation extérieure d sur la sortie du procédé. Si G d (s) =, la perturbation d est additionnée directement à la sortie du procédé. Si G d (s) = G p (s), alors une configuration équivalente est l addition de la perturbation d directement à l entrée de G p (s). La fonction de transfert G d (s) est supposée stable. La conception de l asservissement consiste à choisir F (s) et G c (s) afin que le régulateur manipule adéquatement u (appelé aussi l action ou la commande) pour que la sortie y (appelée aussi la variable contrôlée) 3
10 32 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis r r f u F(s) G c (s) G p (s) + - y m Procédé + d m G d (s) Fig. 3. Représentation générale d un asservissement r d y r f u F(s) G c (s) G p (s) + - Fig. 3.2 Asservissement dans le cas où d = d m = suive la consigne r selon la dynamique désirée malgré la présence de la perturbation et du bruit de mesure. Afin de comprendre le comportement du système asservi, il faut d abord trouver l équation qui décrit son comportement. Le système étant linéaire, le principe de superposition est employé pour considérer un seul des trois signaux d entrée (r, d m et d) à la fois. Supposons donc d abord que d = d m =. Le système est alors illustré à la figure 3.2, d où : Cette relation peut être écrite comme suit : en considérant que : Y (s) = G c(s)g p (s)f (s) R(s) (3.) + G c (s)g p (s) d + Y (s) = H(s)R f (s) (3.2) H(s) = G c(s)g p (s) + G c (s)g p (s) y y (3.3)
11 3.. Les compromis lors de la conception des systèmes asservis 33 et d m + -G c (s)g p (s) Fig. 3.3 Asservissement dans le cas où r = d = d Gd (s) + - G c (s)g p (s) Fig. 3.4 Asservissement dans le cas où r = d m = y R f (s) = F (s)r(s) (3.4) La fonction de transfert de la boucle fermée H(s) exprime la relation entre la consigne véritablement appliquée à la boucle (r f ) et la sortie du procédé (y). Supposer r = d = conduit à la figure 3.3 et donc à : Y (s) = G c(s)g p (s) + G c (s)g p (s) D m(s) = H(s)D m (s) (3.5) La fonction de transfert liant le bruit à la sortie du procédé est donc la même, au signe près, que celle entre la consigne filtrée et la sortie du procédé. Si maintenant r = d m =, alors le système peut être représenté par le diagramme fonctionnel de la figure 3.4. L expression de la sortie est : Si on suppose que : et que : G d (s) Y (s) = D(s) (3.6) + G c (s)g p (s) S(s) = + G c (s)g p (s) y (3.7) D y (s) = G d (s)d(s) (3.8)
12 34 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis alors l équation 3.6 devient : Y (s) = S(s)D y (s) (3.9) La fonction de transfert S(s) explique la dynamique entre la perturbation qui s additionne à la sortie du procédé (d y ) et la sortie du procédé (y). Il est facile de démontrer que : S(s) = H(s) (3.) En combinant les trois résultats précédents (équations 3., 3.5 et 3.6), l expression de la sortie du procédé est obtenue : Y (s) = G c(s)g p (s)f (s) + G c (s)g p (s) R(s) + G d (s) + G c (s)g p (s) D(s) G c(s)g p (s) + G c (s)g p (s) D m(s) (3.) = H(s)R f (s) + ( H(s)) D y (s) H(s)D m (s) (3.2) Les fonctions de transfert des trois termes de cette équation ont les mêmes pôles. La stabilité de l asservissement est donc établie par l étude de l équation caractéristique +G c (s)g p (s) = (F (s) et G d (s) sont supposés stables). Selon le premier terme de l équation 3.2, la fonction de transfert de la boucle fermée H(s) représente la performance du système en poursuite de la consgine filtrée. Idéalement, l asservissement devrait reproduire d aussi près que possible la consigne filtrée. En d autres termes, la sortie du procédé devrait être similaire à la consigne filtrée. Pour y parvenir, le rapport d amplitude de H(s) doit être unitaire (ou près de l unité) à partir de la fréquence jusqu à une fréquence aussi élevée que possible. Cette zone fréquentielle correspond (approximativement) à la largeur de bande de H(s). En imaginant que la consigne filtrée est décomposée en une somme de sinusoïdes de diverses fréquences, l asservissement reproduira alors les sinusoïdes dont les fréquences sont dans la largeur de bande de H(s). Les plus hautes fréquences seront toutefois atténuées et ne contribueront que peu à la composition du signal de sortie du procédé. Plus la largeur de bande de H(s) est grande, plus la sortie y contient de hautes fréquences et par conséquent plus elle est rapide. L exemple simple d un système du premier ordre (H(s) = ) illustre le raisonnement précédent (figure 3.5). Son gain +τs unitaire assure que la sortie du procédé est égale à la consigne filtrée en régime statique. La largeur de bande du système est /τ rad/sec. Plus la largeur de bande est grande (donc plus petite est la constante de temps) et plus l asservissement est rapide. Les trois sections qui suivent illustreront cependant qu il n est pas possible d augmenter la largeur de bande de H(s) indéfiniment. Une bonne performance en poursuite de la consigne filtrée signifie un bon rejet de la perturbation extérieure, donc une bonne performance en régulation. En effet, la contribution de
13 3.. Les compromis lors de la conception des systèmes asservis 35 Rapport d'amplitude [db] Largeur de bande de H 2 (s) Largeur de bande de H (s) H (s)=/(+s) H 2 (s)=/(+.s) Fréquence [rad/s] Fig. 3.5 Rapport d amplitude de H(s) = la perturbation sur la sortie (deuxième terme de l équation 3.2) s explique par la fonction de transfert S(s) = H(s). La figure 3.6 montre des rapports d amplitude typiques pour H(s) et S(s). On constate que la largeur de bande de H(s) correspond approximativement aux fréquences contenues dans la perturbation qui seront atténuées par S(s) et donc qui n affecteront peu la sortie du procédé. Les fréquences qui sont plus élevées que la largeur de +τs bande de H(s) ne sont pas atténuées et se retrouvent à la sortie du procédé. La performance en poursuite de la consigne filtrée et la performance en régulation sont définies par H(s). À une fréquence donnée, on a : H(jω) = G(jω) + G(jω) (3.3) Cette équation permet de déduire que pour obtenir H(jω) =, il faut que G(jω). Le rapport d amplitude de G(s) doit donc être très élevé aux fréquences auxquelles de bonnes performances sont désirées. Ainsi, une erreur statique nulle s obtient si le gain statique de H(s) est unitaire (donc H(j) = et par conséquent y = r f en régime statique). Pour y parvenir, l étude à la fréquence zéro de l équation 3.3 conduit à G(j) et donc que G(s) contienne au moins un facteur /s (c est-à-dire contient au moins un intégrateur comme il fut démontré dans le cours Systèmes et commande linéaires). Évidemment, il n est pas
14 36 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Rapport d'amplitude [db] H(s) S(s) Fréquence [rad/s] Fig. 3.6 Rapport d amplitude de H(s) et S(s) possible de modifier le procédé à automatiser (G p (s)) et par conséquent obtenir de grandes valeurs de G(jω) siginifie concevoir un régulateur dont G c (jω) a de grandes valeurs (à moins que le procédé ait déjà de grands rapports d amplitude à ces fréquences). Exemple 3. (Le rapport d amplitude du régulateur) Le procédé est G p (s) = +s. Le premier asservissement est lent (relativement au procédé) : H (s) = +5s. Pour obtenir cette performance, le régulateur est G c(s) =.2(+s) s. Le deuxième régulateur est G c2 (s) = 5(+s) s et il mène à une fonction de transfert de la boucle beaucoup plus rapide : H 2 (s) =. La figure 3.7 montre les réponses en fréquences des +2s régulateurs et des boucles fermées correspondantes. Augmenter le rapport d amplitude du régulateur se traduit en un système asservi plus performant. Les réponses à un échelon de consigne des systèmes (F (s) = ) sont tracées à la figure 3.7. En plus de la signification de S(s) exprimée par l équation 3.9, cette fonction de transfert correspond également au rapport entre les variations relatives de H(s) et les variations relatives de G(s) = G c (s)g p (s) : G(s) +G(s) S(s) = H(s)/H(s) G(s)/G(s) = G(s) H(s) G(s) = + G(s) (3.4)
15 3.. Les compromis lors de la conception des systèmes asservis 37 Rapport d'amplitude [db] Fréquence [rad/s] G c (s) G c2 (s) H (s) H 2 (s) Fig. 3.7 Rapport d amplitude des régulateurs et des boucles fermées Cette interprétation explique la raison pour laquelle S(s) est appelée la fonction de sensibilité du système. Le système asservi est en effet sensible si une faible variation du procédé G p (s), donc de G(s), entraîne une grande variation de H(s). Il est préférable qu un système asservi soit robuste (peu sensible), c est-à-dire que malgré que le procédé G p (s) change de comportement (avec le temps ou selon le point d opération), la performance H(s) offerte par l asservissement demeure approximativement la même. Puisque H(s) = S(s) (équation 3.), la fonction de transfert de la boucle fermée H(s) est appelée la fonction de sensibilité complémentaire Les compromis entre la performance et la sensibilité au bruit de mesure Idéalement, sur une large bande de fréquences, il serait désiré d obtenir : Y (s) = H(s)R f (s) + ( H(s)) D y (s) H(s)D m (s) (3.5) = R f (s) + D y (s) D m (s) (3.6)
16 38 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Évidemment, il est impossible d obtenir l équation 3.6 à partir de l équation 3.5 puisque la dynamique liant le bruit de mesure à la sortie du procédé est la même, au signe près, que la dynamique entre la consigne filtrée et la sortie. Il existe donc un compromis entre, d une part, le rejet du bruit de mesure et, d autre part, les performances en poursuite de la consigne filtrée et en régulation. Pour que le bruit de mesure ne soit pas transmis sur la réelle variable physique contrôlée y, il faut que H(jω) soit faible aux fréquences contenues dans le bruit de mesure provoquant ainsi son atténuation. La présence de bruit de mesure limite donc la largeur de bande de H(s). Exemple 3.2 (La réponse au bruit de mesure) Le procédé est G p (s) = +s. Le premier régulateur testé est G c(s) = +s s, ce qui conduit à H (s) = +s. Cet asservissement a une performance moyenne car sa constante de temps est la même que celle du procédé. Le deuxième régulateur est G c2 (s) = (+s) s. La boucle fermée résultante est fois plus rapide que la première : H 2 (s) =. Les figures 3.8 et 3.9 montrent la réponse des deux systèmes face à un bruit de mesure d m (t) = sin(t). À la fréquence rad/s, les rapports d amplitude sont H (j) =.995 et H 2 (j) =.77. Puisque l amplitude du bruit est unitaire, les amplitudes de la sortie pour les deux systèmes sont.995 et.77. Le système avec la plus grande largeur de bande est nettement plus sensible au bruit de mesure. Ce comportement se constate également au niveau de la variable manipulée. L ajout d un filtre passe-bas pour réduire les conséquences du bruit de mesure est possible mais le concepteur doit être conscient que le filtre a un effet déstabilisateur sur l asservissement. L exemple 3.8 de la section illustre cet effet pervers. La section 4.7 discute du design des filtres de mesure Le compromis entre la performance et la robustesse Un système asservi est dit stable de façon robuste s il demeure stable malgré des variations du procédé G p (s). Le procédé réel a toujours un comportement différent du modèle utilisé pour l analyse du système asservi. L équation suivante exprime cette différence : +s G proc (s) = G p (s) + M(s)G p (s) (3.7) où G proc représente le procédé réel, G p (s) est son modèle et M(s) est l incertitude multiplicative. L incertitude M(s) est typiquement faible aux basses fréquences et grande aux hautes fréquences. En effet, lors du laboratoire du cours Systèmes et commande linéaires, vous avez constaté qu il était facile de mesurer avec précision le rapport d amplitude et la
17 3.. Les compromis lors de la conception des systèmes asservis 39 Commande Consigne et sortie r y Fig. 3.8 Réponse au bruit de mesure du système asservi H (s) Commande Consigne et sortie r y Fig. 3.9 Réponse au bruit de mesure du système asservi H 2 (s)
18 4 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Rapport d'amplitude [db] H (s) H 2 (s) M(s) /M(s) Fréquence [rad/s] Fig. 3. Stabilité robuste phase du moteur aux basses fréquences mais que ces mêmes mesures aux hautes fréquences étaient très imprécises. Une condition nécessaire pour qu un système asservi soit stable malgré la présence de l incertitude M(s) est : H(jω) < M(jω) ω (3.8) Si cette condition est respectée, le système de commande est assurément stable ; si elle n est pas respectée, le système peut être instable mais ne l est toutefois pas nécessairement. La condition exprimée par l équation 3.8 signifie que la largeur de bande de H(s) ne peut pas être trop large. La figure 3. illustre ce compromis entre la performance du système de commande et sa robustesse. Le système H (s), moins performant que le système H 2 (s), est assurément stable malgré la présence de l incertitude sur le comportement du procédé. Il n y a cependant aucune certitude que le système H 2 (s) est stable. Exemple 3.3 (La robustesse des asservissements) Le modèle du procédé qui fut identifié est G p (s) = +s bien que le procédé réel soit G proc (s) =. Le premier régulateur qui est conçu à l aide du modèle est (+s)(+.3s) 3 G c (s) = +s s, d où H (s) = +s. Le deuxième régulateur calculé à partir du modèle est G c2 (s) = (+s) s et par conséquent H 2 (s) = +s. Que se passe-t-il lorsque ces deux
19 3.. Les compromis lors de la conception des systèmes asservis 4 Commande Consigne et sortie.5.5 u proc y p y proc Fig. 3. Régulateur : G c (s). Procédé : G p (s) et G proc (s) régulateurs sont testés sur le procédé réel? Les figures 3. et 3.2 montrent la réponse à l échelon des différents systèmes (F (s) = ). Les deux régulateurs fonctionnent bien lorsqu ils commandent le modèle du procédé. Toutefois, le régulateur menant à une plus grande largeur de bande avec le modèle est nettement moins robuste si le procédé diffère du modèle. Dans ce cas-ci, le système asservi devient même instable Le compromis entre la performances et la douceur de la commande À partir de la figure 3. et en n étudiant encore une fois qu un signal à la fois parmi r, d m et d, les figures 3.3, 3.4 et 3.5 sont obtenues. Grâce au principe de superposition linéraire, elles permettent d établir l équation de la commande du système asservi : U(s) = G c (s)s(s)f (s)r(s) G c (s)s(s)g d (s)d(s) G c (s)s(s)d m (s) (3.9) Puisque G c (s)s(s) = H(s), l équation peut être écrite comme suit : G p(s) U(s) = H(s) G p (s) (R f (s) D y (s) D m (s)) (3.2) u p r
20 42 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Commande Consigne et sortie u p u proc r y - p y proc Fig. 3.2 Régulateur : G c2 (s). Procédé : G p (s) et G proc (s) r F(s) + - G c (s) G p (s) Fig. 3.3 Asservissement dans le cas où d = d m = d m + -G c (s) G p (s) Fig. 3.4 Asservissement dans le cas où r = d = u u
21 3.2. La stablité des systèmes asservis 43 d Gd (s) + -G c (s) G p (s) Fig. 3.5 Asservissement dans le cas où r = d m = Afin de faciliter la compréhension du signal de commande, il sera supposé que H(s) possède un gain unitaire (G(s) a un intégrateur). Le rapport d amplitude de la fonction de transfert H(s) G p(s) à la fréquence est alors : H(j) G p (j) = G p (j) u (3.2) Le signal de commande en régime statique dépend donc uniquement du procédé et non du régulateur. Aux hautes fréquences, le rapport d amplitude de H(s) prend de grandes valeurs si la largeur de bande de H(s) est supérieure à celle de G p (s), tel qu illustré par la figure 3.6. Par conséquent, dans le cas d un système asservi plus performant, le signal u contiendra davantage de hautes fréquences et sera par conséquent plus brusque. Il existe donc un compromis entre la douceur de l action et la performance du système de commande en poursuite de la consigne filtrée et en régulation. Exemple 3.4 (La douceur des actions) Le procédé est G p (s) = +s. Le premier régulateur est G c(s) =.2(+s) s et donc H (s) = +5s. Cet asservissement est lent car sa constante de temps est supérieure à celle du procédé. Le deuxième système de commande est rapide : H 2 (s) = +2. Il est obtenu avec G c2(s) = 5(+s) s. La figure 3.6 fut tracée avec ces systèmes. La fonction de transfert H 2(s) G laisse p(s) passer nettement plus de hautes fréquences que H (s) et par conséquent la commande du second asservissement devrait être plus brusque. La figure 3.7 qui montre la réponse à un G p(s) échelon de consigne (F (s) = ) confirme ce raisonnement. 3.2 La stablité des systèmes asservis 3.2. La règle du revers En supposant que F (s) et G d (s) sont stables, la stabilité du système asservi se réduit à celle de H(s). Elle se déduit à l aide de l équation caractéristique + G c (s)g p (s) = (voir G p(s)
22 44 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Rapport d'amplitude [db] G - p (s) H (s) H 2 (s) H (s)/g p (s) H 2 (s)/g p (s) Fréquence [rad/s] Fig. 3.6 Rapport d amplitude de H(s) Consigne et sortie Commande G p(s) pour deux systèmes r.2 y y Fig. 3.7 Réponse à un échelon de consigne de deux asservissements u u 2
23 3.2. La stablité des systèmes asservis 45 r + - G(s) Fig. 3.8 Système pour l étude de la régle du revers l équation 3.2 et la phrase qui la suit). Les pôles de la boucle fermée s obtiennent en calculant les valeurs de s telles que : y G(s) = (3.22) Le point G(s) =, correspondant à G(jω) = et G(jω) = 8 o, est appelé le point critique. Ce point est déterminant dans l étude de la stabilité de H(s). Pour illustrer cette importance, le système illustré à la figure 3.8 est étudié. Il correspond à l asservissement général de la figure3. sans F (s) et G d (s) qui ne modifient en rien la stabilité de l asservissement car ils sont supposés stables. Les trois étapes suivantes permettront d établir une règle simple pour déduire la stabilité de H(s) à partir de la réponse en fréquences de G(s) :. Avec l interrupteur ouvert (système en boucle ouverte), appliquer la consigne r(t) = sin(ω u t). La fréquence ω u est appelée la fréquence ultime. Elle correspond à la fréquence à laquelle la phase de G(s) vaut 8 o, donc G(jω u ) = 8 o. 2. Attendre le régime permanent. L erreur est alors : et la sortie est par conséquent : ɛ(t) = sin(ω u t) = sin(ω u t) (3.23) y(t) = G(jω u ) sin(ω u t π) (3.24) 3. Simultanément, mettre la consigne à zéro et fermer l interrupteur. L erreur est alors : ɛ(t) = r(t) y(t) = G(jω u ) sin(ω u t π) = G(jω u ) sin(ω u t) (3.25) Il est donc possible de tirer les conclusions suivantes sur la stabilité de H(s) : Si G(jω u ) =, alors l erreur au moment de la fermeture de l interrupteur est : ɛ(t) = sin(ω u t) (3.26)
24 46 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis L erreur demeure ce qu elle était avant la fermeture de l interrupteur. Il en va donc de même avec la sortie du procédé. Le système produit des oscillations entretenues (à amplitude constante). Le système est à la limite de la stabilité. Si G(jω u ) <, alors l amplitude de l erreur est inférieure à au moment de la fermeture de l interrupteur. Puisqu à la fréquence ultime le rapport d amplitude de G(s) est inférieure à l unité, la sortie du procédé aura une amplitude inférieure à celle de son entrée (qui est le signal d erreur). Via la rétroaction, l amplitude de l entrée (ou de l erreur) est celle de la sortie. En passant par G(s), l amplitude du signal est à nouveau atténué par G(s) et ainsi de suite. L amplitude de l erreur, et donc de la sortie, tendront vers zéro. Le système est stable. Il ne s emballe pas malgré la condition initiale lors de la fermeture de l interrupteur. Si G(jω u ) >, alors l amplitude de l erreur est supérieure à au moment de la fermeture de l interrupteur. Puisqu à la fréquence ω u le rapport d amplitude de G(s) est plus grand que l unité, la sortie du procédé aura une amplitude supérieure à celle de son entrée. Un raisonnement similaire au point précédent permet de déduire que l amplitude de l erreur et par conséquent celle de la sortie s amplifieront. Le système est instable. Exemple 3.5 (Simulation temporelle illustrant la règle du revers) La figure3.9 montre la simulation des trois étapes précédentes du système illustré par la α figure 3.8 avec G(s) =. Le rapport d amplitude et la phase de G(s) sont (+s)(+5s) 2 respectivement G(jω u ) = α et G(jω u ) = 8 à la fréquence utltime ω u =.2825 rad/s. La mise à zéro de la consigne et la fermeture de l interrupteur surviennent à t = 5 secondes. Si α >, le rapport d amplitude de G(s) est supérieur à l unité et par conséquent H(s) est instable. Si α <, la boucle est stable. Si α =, le système asservi est à la limite de la stabilité et la sortie est une oscillation entretenue. Dans le cas α =, la fonction de transfert de la boucle est : H(s) = G(s) + G(s) = s s 2 + 8s s s s s s s + (3.27) Les pôles de H(s) sont : -., -.2, -.2, -.5, ±.28285j. Ces pôles expliquent la réponse homogène du système asservi (voir les notes du cours Systèmes et commande linéaires). Les quatre premiers pôles conduisent à des exponentielles amorties et n influencent donc pas la réponse en régime permanent. Les pôles ±.28285j expliquent l oscillation entretenue à une fréquence rad/s qu on retrouve à la sortie, peu importe le signal d entrée. À cette fréquence, le rapport d amplitude et la phase de G(s) sont - et 8 o, faisant ainsi un lien avec le point critique.
25 3.2. La stablité des systèmes asservis 47 Sortie α= α=.2 α= Fig. 3.9 Simulation des trois étapes pour trois gains de G(s) différents Les déductions entre le rapport d amplitude de G(s) à la fréquence ultime et la stabilité de H(s) permettent d énoncer la règle du revers. À la fréquence ultime ω u, c est-à-dire la fréquence à laquelle G(jω u ) = 8 o : si G(jω u ) =, alors H(s) est à la limite de la stabilité ; si G(jω u ) <, alors H(s) est stable ; si G(jω u ) >, alors H(s) est instable. Pour appliquer cette régle, G(s) doit être stable et ne doit posséder une phase de 8 o qu à une seule fréquence. Exemple 3.6 (Règle du revers sur les diagrammes de Bode, Black et Nyquist) α La fonction de transfert de la boucle ouverte est G(s) =. Les figures 3.2, (+s)(+5s) et 3.22 illustrent la réponse en fréquences de G(s) pour α =, α = 4 et α =.25 (le symbole "o" sur les lieux de Black et Nyquist indique les très basses fréquences). Le point critique - est indiqué par un point sur les trois figures. On constante qu à la fréquence ultime le rapport d amplitude de G(s) quand α = vaut. Le système en boucle fermée correspondant est donc à la limite de la stabilité. Pour α = 4, le rapport d amplitude de G(s) à la fréquence ultime vaut 4 = 2.4 db et par conséquent la boucle fermée correspondante est instable. Dans ce cas, le gain statique de G(s) doit donc être diminué d un facteur 4 pour ramener H(s) à la limite de la stabilité. Si α =.25, l asservissement est stable car le
26 48 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Rapport d'amplitude [db] Phase [ o ] 5 α= α=4 α= Fréquence [rad/s] Fréquence [rad/s] Fig. 3.2 Étude de la stabilité de H(s) à partir du diagramme de Bode de G(s) rapport d amplitude de G(s) à la fréquence ultime vaut.25 = 2.4 db. Avant que H(s) ne devienne instable, il faudrait donc augmenter le gain statique de G(s) d un facteur 4. À partir des figures 3.2 et 3.22 qui montrent les lieux de Black et Nyquist de G(s), la règle du revers peut s énoncer comme suit : H(s) est stable si on laisse à notre gauche le point critique - en parcourant le lieu de Nyquist de G(s) dans le sens des fréquences croissantes ou si on laisse à notre droite le point critique - ( G(jω u ) = et G(jω u ) = 8 o ) en parcourant le lieu de Black dans le sens des fréquences croissantes Les marges de stabilité La section précédente a démontré qu on peut déduire la stabilité de H(s) à partir de la réponse en fréquences de G(s). Ainsi, par exemple, H(s) est stable si en parcourant le lieu de Black de G(s) dans le sens des fréquences croissantes on laisse à notre droite le point critique -. L objectif consiste maintenant à mesurer l éloignement du lieu de réponse en fréquences de G(s) par rapport au point critique -, quantifiant ainsi la stabilité du système. La figure 3.23 montre le lieu de Black du système utilisé à l exemple 3.6 en considérant 2.25 α =.25 : G(s) =. Le point critique - apparaît aussi sur la figure. La marge (+s)(+5s) 2 de gain M g est la distance verticale entre le lieu de Black et le point critique. La marge
27 3.2. La stablité des systèmes asservis 49 Rapport d'amplitude [db] α= α=4 α= Phase [ o ] Fig. 3.2 Étude de la stabilité de H(s) à partir du lieu de Black de G(s) Imaginaire Imaginaire - -2 α= α=4 α= Réel α= α=4 α= Réel Fig Étude de la stabilité de H(s) à partir du lieu de Nyquist (complet et zoom) de G(s)
28 5 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Rapport d'amplitude [db] M g M p Phase [ o ] Fig Marges de stabilité sur le lieu de Black de gain est donc l augmentation du rapport d amplitude de G(s) à la fréquence ultime qui ferait en sorte que H(s) devienne à la limite de la stabilité. Par conséquent, la marge de gain est définie ainsi : ou, de façon équivalente : M g db = 2 log M g = 2 log G(jω u ) (3.28) M g = G(jω u ) Si M g db > ou M g > comme c est le cas sur la figure 3.23, alors H(s) est stable. (3.29) La marge de phase M p est la distance horizontale entre le lieu de Black et le point critique (figure 3.23). La marge de phase est donc la diminution de la phase de G(s) à la fréquence ω (fréquence à laquelle le rapport d amplitude de G(s) vaut db) qui ferait en sorte que H(s) devienne à la limite de la stabilité. La marge de phase (en radians) se calcule comme suit : M p = π + G(jω ) (3.3) Si la marge de phase est positive, comme c est le cas sur la figure 3.23, alors H(s) est stable. Une marge de phase positive signifie nécessairement que la marge de gain est également po-
29 3.2. La stablité des systèmes asservis 5 sitive. Rapport d'amplitude [db] Phase [ o ] Fréquence [rad/s] Fréquence [rad/s] Fig Marges de stabilité sur le diagramme de Bode La figure 3.24 montre le diagramme de Bode du système précédent. Les marges de gain et de phase (positives) sont indiquées. La même information apparaît sur le lieu de Nyquist de la figure Des marges de stabilité raisonnables assurent une certaine robustesse au système de commande. Même si le procédé est différent du modèle utilisé pour faire la conception du régulateur (donc G(s) réel n est pas celui qu on pense), l asservissement devrait malgré tout être stable si les marges de gain et de phase sont suffisantes. Des marges de stabilité assez grandes assurent donc la stabilité de la boucle fermée malgré des inévitables erreurs d identification de G p (s). En pratique, la marge de gain devrait être environ entre 6 et db et la marge de phase d au moins 5 o. Exemple 3.7 (Effet déstabilisant d un retard) Suite à des tests d identification, le modèle du procédé est G p (s) = 2 s+. Deux régulateurs sont conçus : G c (s) = +s s et G c2 (s) = 4(+s) s. Les fonctions de transfert des boucles fermées correspondantes sont H (s) = +5s et H 2(s) = Le rapport d amplitude du second régulateur est plus élevé augmentant ainsi la largeur de bande de l asservissement. Que se passe-t-il si on teste maintenant ces deux régulateurs sur le procédé véritable dont M p M g
30 52 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Imaginaire M p G(jω ) M g =/ G(jω ) Réel Fig Marges de stabilité sur le lieu de Nyquist la fonction de transfert est G proc (s) = 2e 2s? Les deux graphes de gauche de la figure 3.26 s+ sont le diagramme de Bode de G c (s)g p (s) et G c (s)g proc (s). Les deux graphes de droite montrent la réponse en fréquences de G c2 (s)g p (s) et G c2 (s)g proc (s). On constate que si on ne se base que sur le modèle du procédé, augmenter le gain du régulateur ne modifie en rien la stabilité de l asservissement. En effet, la marge de phase est toujours 9 o. La conclusion est cependant fort différente si on analyse les boucles fermées avec le procédé plutôt que le modèle. Dans le cas de l asservissement plus lent (graphes de gauche), l asservissement demeure stable malgré la présence du retard qui vient diminuer la marge de phase à cause de sa phase négative. L utilisation du second régulateur avec le procédé conduit à un système instable (graphes de droite). Les réponses à un échelon de consigne avec F (s) = sont tracées à la figure À partir de cet exemple on conclut qu un retard, de par son apport d une phase négative à G(s), a un effet déstabilisant. Cet exemple illustre également le compromis qui existe entre la performance et la robustesse. Exemple 3.8 (Effet déstabilisant d un filtre de mesure) L identification du procédé à permis d établir le modèle G p (s) = 2e s s+. Le régulateur qui est conçu est G c (s) = 2(+s). Le bruit de mesure est d m = 2 sin(3t). Un filtre de mesure peut s être ajouté pour réduire l effet du bruit de mesure sur les variables manipulée et contrôlée, tel
31 3.2. La stablité des systèmes asservis 53 Rapport d'amplitude [db] Phase [ o ] Avec le régulateur G c (s) Fréquence [rad/s] Avec G p (s) Avec G proc (s) Fréquence [rad/s] Rapport d'amplitude [db] Phase [ o ] Fréquence [rad/s] Avec le régulateur G c2 (s) Avec G p (s) Avec G proc (s) Fréquence [rad/s] Fig Effet déstabilisant d un retard (réponse en fréquences) Commande Consigne et sortie.5.5 Avec le régulateur G c (s) u: G p (s) u: G proc (s) r y: G p (s) y: G proc (s) 2 3 Commande Consigne et sortie 5 Avec le régulateur G c2 (s) Fig Effet déstabilisant d un retard (réponse temporelle)
32 54 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis r r f u F(s) G c (s) G p (s) + - F m (s) Fig Asservissement avec un filtre de mesure qu illustré à la figure Une représentation équivalente est le diagramme fonctionnel de la figure On constate que la stabilité de la boucle fermée s établit à partir de la réponse en fréquences de G c (s)g p (s)f m (s). Le filtre de mesure est passe-bas et à gain unitaire. Celui utilisé pour l exemple numérique est F m (s) =. La figure 3.3 compare les réponses (+s) 2 en fréquences de G(s) avec ou sans le filtre de mesure. La réponse en fréquences de F (s) est également tracée. Typiquement, l ajout du filtre ne modifie que très peu la fréquence ω car la largeur de bande du filtre est supérieure à cette fréquence (on désire que le filtre n élimine que de relativement hautes fréquences). Toutefois, la phase du filtre à ω est négative et non négligeable et elle vient donc réduire d autant la marge de phase. La figure 3.3 montre la réponse à un échelon de consigne en présence du bruit de mesure. Sans le filtre, le bruit influence fortement l action et la sortie du procédé. L ajout du filtre réduit ces influences mais rend le système plus près de l instabilité comme le démontre le dépassement important de la sortie par rapport à la consigne. Cet exemple illustre deux points à considérer lors de l utilisation d un filtre de mesure : L ajout d un filtre a un effet déstabilisateur sur la boucle fermée. Selon la figure 3.29, il est évident que le régulateur agit sur G p (s)f m (s) (et non G p (s)) et par conséquent c est sur cette fonction de transfert que doit se baser le réglage de G c. Ainsi, dans l exemple présenté ici, le régulateur ne devrait pas être le même si on utilise le filtre de mesure. Un nouveau réglage allongerait un peu le temps de réponse de la boucle fermée mais établirait à nouveau de bonnes marges de stabilité. Il est recommandé de concevoir un nouveau filtre si la fréquence de coupure de F m (s) est mois de dix fois celle de G p (s), donc si G p (s)f m (s) diffère significativement de G p (s). Les détails de la conception d un filtre de mesure sont présentés à la section 4.7. y m + d m y
33 3.2. La stablité des systèmes asservis 55 r F(s) F m (s) r f + - G c (s) G p (s)f m (s) Fig Représentation équivalente d un asservissement avec un filtre de mesure Rapport d'amplitude [db] Phase [ o ] Fréquence [rad/s] -9-8 u y m + d m y G c (s)g P (s) G c (s)g p (s)f m (s) F m (s) Fréquence [rad/s] Fig. 3.3 Effet déstabilisant d un filtre de mesure (réponse en fréquences)
34 56 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Commande Consigne et sortie 5 u: sans filtre u: avec filtre r -.5 y: sans filtre y: avec filtre Fig. 3.3 Effet déstabilisant d un filtre de mesure (réponse temporelle) L abaque de Black La fonction de transfert de la boucle fermée est, selon l équation 3.3 : H(s) = G(s) + G(s) Si on s intéresse à la réponse en fréquences, alors : (3.3) H(jω) = G(jω) + G(jω) (3.32) H(jω) = G(jω) (3.33) + G(jω) Par conséquent si la réponse en fréquences de G(s) est connue, on peut déduire celle de H(s). L abaque de Black (figure 3.32) est une représentation graphique, sur un diagramme de Black, des relations 3.32 et C est un diagramme de Black conventionnel sur lequel on trace la réponse en fréquences de G(s). L abscisse et l ordonnée représentent respectivement la phase et le rapport d amplitude de G(s). D autres coordonnées, dessinées en arrière-plan, permettent de déduire pour n importe quelle fréquence du lieu réponse en fréquences de G(s) le rapport d amplitude et la phase de H(s) correspondantes. Les coordonnées du rapport
35 3.2. La stablité des systèmes asservis 57 d amplitude de H(s) sont les lignes formées de tirets et les coordonnées de la phase de H(s) sont les lignes pointillées. Aux hautes fréquences le rapport d amplitude de G(s) tend habituellement vers zéro. En effet la presque totalité des procédés (G p (s)) se comportent comme des filtres passe-bas et les régulateurs G c (s) ont un rapport d amplitude aux hautes fréquences qui est constant ou qui décroît (sinon la fonction de transfert du régulateur serait impropre). Par conséquent, aux hautes fréquences G(jω), d où H(jω) G(jω). Ce comporte s observe sur l abaque de Black : pour des faibles valeurs du rapport d amplitude de G(s), donc au bas de l abaque, les rapports d amplitude et les phases de H(s) sont similaires à ceux de G(s). Exemple 3.9 (Relation entre G(jω) et H(jω)) Le système de la boucle ouverte est G(s) = s+. À la fréquence ω =.856 rad/s, le rapport d amplitude et la phase sont respectivement G(jω ) = = db et G(jω ) = o =.766 rad. Selon les équations 3.32 et 3.33, le rapport d amplitude et la phase de H(s) à la fréquence ω sont : H(jω) = 4.584e.766j e.766j =.893 = db (3.34) H(jω) = 4.584e.766j e.766j =.745 rad = o (3.35) Une façon équivalente d obtenir le même résultat est d utiliser l équation 3.3 pour calculer la fonction de transfert de la boucle H(s) =.95 et donc : +.95s H(jω) =.95 + j =.893 = db (3.36) H(jω) =.95 + j =.745 rad = o (3.37) Finalement, l abaque de Black peut être utilisé pour déterminer directement le rapport d amplitude et la phase de H(s). La lecture de la figure 3.32 indique en effet que pour G(jω) = db et G(jω) = o, on a H(jω) = db et H(jω) = o. Exemple 3. (Utilisation de l abaque de Black).5 La figure 3.33 est l abaque de Black de G(s) = s(2s+)(.5s+). La fonction de transfert ayant un intégrateur, aux basses fréquences on trouve un rapport d amplitude tendant vers l infini et une phase de 9 o. Cet intégrateur dans G(s) assure que le gain statique de H(s) est unitaire. Par conséquent, le rapport d amplitude de H(s) aux basses fréquences est db, comme on peut lire sur l abaque. Le rapport d amplitude de H(s) passe de db aux basses
36 58 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis Rapport d amplitude de G(s) [db] o 5 o -2 o - o 3 db 6 db -8 o db.5 db -5 o.25 db -5 o -2 o db - o -2 o -3 o -5 o -9 o - db -3 db -6 db -2 db -2 db Phase de G(s) [ o ] Phase de H(s) Rapport d amplitude de H(s) Fig Abaque de Black
37 3.3. Conclusion 59 Rapport d'amplitude [db] ω =.2 6 db ω =.4 db 3 db.5 db.25 db Phase [ o ] db Fig Abaque de Black pour G(s) =.5 - db -3 db -6 db -2 db -2 db (2s+)(.5s+) fréquences à un maximum de 6 db à la fréquence.4 rad/s pour ensuite continuellement diminuer (dont une valeur de -2 db à.2 rad/s). Le système H(s) possède donc une résonance. La fréquence de résonance de H(s) est.4 rad/s car c est à cette fréquence que son rapport d amplitude est le plus grand. La fréquence de résonance correspond au point du lieu de réponse en fréquences qui est tangent à l ellipse (coordonnées du rapport d amplitude de H(s)) la plus concentrique, donc de valeur la plus élevée Le critère de Nyquist À venir. 3.3 Conclusion Asservir un procédé consiste à en faire notre esclave. L asservissement doit être conçu pour que le procédé se comporte selon des spécifications choisies. Plus particulièrement, il est désiré que l asservissement :. réduise l erreur suite à des changements de consigne, 2. réduise l erreur face à des perturbations extérieures,
38 6 Chapitre 3. L analyse des systèmes asservis 3. réduise l erreur en présence de bruit de mesure, 4. possède un court temps de réponse, 5. produise des actions qui ne sont pas trop brusques, 6. soit stable et le demeure malgré des inévitables incertitudes sur le comportement du procédé. Selon les deux sections précédentes, ces objectifs sont contradictoires. Il faut d abord se rappeler que pour H(jω) à une fréquence donnée, il faut G(jω). La zone fréquentielle sur laquelle le rapport d amplitude de H(s) est près de l unité est sa largeur de bande. Les contradictions peuvent s exprimer en fonction de la largeur de bande de H(s) et donc du rapport d amplitude de G(s) : Pour que l erreur à une fréquence donnée tende vers zéro suite à des changements de consignes (poursuite) et face à des perturbations extérieures (régulation), il faut que H(jω). Si H(s) possède une grande largeur de bande, alors il existe une grande zone fréquentielle à laquelle l erreur en poursuite et en régulation est faible. Pour que le bruit de mesure n affecte que peu la sortie du procédé, il faut que H(jω) et donc G(jω) soient faibles aux fréquences typiquement assez élevées contenues dans le bruit. Pour éviter les effets néfastes du bruit de mesure, il faut alors que H(s) ne possède pas une grande largeur de bande. Pour que H(s) soit rapide, il faut que la largeur de bande de H(s) soit grande et donc que G(jω) soit élevé sur cette zone fréquentielle. Pour que les actions ne soient pas brusques, la largeur de bande de H(s) doit être limitée. Pour que l asservissement soit stable même en absence d erreurs de modélisation, les marges de gain et de phase doivent être positives, et par conséquent G(jω) ne peut être trop grand aux hautes fréquences. La stabilité impose une limite à la largeur de bande de H(s). Pour que le système de commande demeure stable malgré les incertitudes reliées à l identification du modèle du procédé, la largeur de bande de H(s) ne peut être trop grande.
39 Chapitre 4 Les régulateurs de base Ce chapitre présente les régulateurs de rétroaction les plus employés ainsi que quelques techniques efficaces pour les régler. 4. La commande PID Le régulateur utilisé dans plus de 9% des asservissements est du type proportionnelintégrale-dérivée (PID) []. L histoire de ces régulateurs remonte au début du vingtième siècle [2, 3]. Les applications du PID sont extrêmement nombreuses et variées. Ce compensateur est utilisé en commande des procédés industriels et des moteurs, dans le monde de l aéronautique et de l automobile, en robotique, dans plusieurs appareils courants (lecteurs CD, etc.), etc. Il est donc inévitable de bien étudier le régulateur PID. La fonction de transfert d un régulateur PID est : G c (s) = U(s) ɛ(s) = K p + K i s + K ds (4.) où K p, K i et K d sont les gains de proportionnalité, d intégration et de dérivation. On constate que la variable manipulée est la somme pondérée de l erreur (P), de l intégration de l erreur (I) et de la dérivée de l erreur (D). Une interprétation du PID est qu il agit selon les erreur présente, passée et future. En effet, la partie proportionnelle de la commande se base sur l erreur présente. L intégrale de l erreur cumule les erreurs passées. La dérivée de l erreur (donc sa pente) prédit en quelque sorte vers où se dirige l erreur dans le futur. 6
40 62 Chapitre 4. Les régulateurs de base La fonction de transfert du PID peut être écrite comme suit : G c (s) = K ps + K i + K d s 2 s (4.2) On constate que la fonction de transfert est impropre à cause de la dérivée qui y est présente. Pour concevoir un PID réel, un filtre passe-bas doit donc être ajouté : G c (s) = K ps + K i + K d s 2 s( + T f s) Si on effectue les changements de variables suivants : (4.3) K p = Kc(T i+t d ) T i (4.4) K i = Kc T i (4.5) K d = K c T d (4.6) alors la fonction de transfert 4.3 devient : G c (s) = K ( c( + T i s)( + T d s) Kc (T i + T d ) = + K ) c T i s( + T f s) T i s + K ct d s + T f s T i (4.7) Il s agit en fait d un régulateur proportionnel-intégrale-dérivée avec filtre (PIDF). Les paramètres T i, T d et T f ne sont pas négatifs. Les cas particuliers de ce régulateur sont : Le régulateur proportionnel (P) : G c (s) = K c (4.8) La variable manipulée est donc simplement proportionnelle au signal d erreur. Le régulateur avance de phase ou proportionnel-dérivée avec filtre (PDF) : G c (s) = K c( + T d s) = (K c + K c T d s) + T f s + T f s (4.9) La commande est la somme filtrée passe-bas d une proportion de l erreur et de la dérivée de l erreur. Le régulateur proportionnel-intégrale (PI) : G c (s) = K c( + T i s) = K c + K c T i s T i s (4.) La variable manipulée s obtient en additionnant une proportion de l erreur et l intégration de l erreur. Il s agit du régulateur le plus populaire. Il possède une action intégrale assurant
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