mômes en santé la santé en collectivité pour les enfants de 3 à 18 ans édition 2012 avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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1 mômes e saté la saté e collectivité pour les efats de 3 à 18 as éditio 2012 avec le soutie de la Fédératio Walloie-Bruxelles

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3 préface O ffrir u cadre sai et sécurisat, favorable à la saté et à l épaouissemet des efats fait partie itégrate des préoccupatios de tous ceux qui les accueillet lors d activités collectives, que ce soit à l école ou lors d activités extra-scolaires et de loisirs. Les questios de saté recotrées par ces iterveats sot multiples et souvet similaires. L hygièe des locaux, l hygièe de vie, l accueil d efats présetat des problèmes de saté ou ayat des besois spécifiques, la prise e charge des bosses et bobos ou ecore la questio des maladies trasmissibles au sei de la collectivité sot autat de sujets auxquels les iterveats sot régulièremet cofrotés sas écessairemet y être formés. Les iterveats de terrrai, qu ils soiet professioels ou béévoles, sot e demade d outils de référece pour erichir leurs réflexios et faire évoluer leurs pratiques face aux situatios de saté recotrées. Des outils existet mais les messages qui s y trouvet sot parfois différets voire cotradictoires selo la source d iformatios. Il ous a dès lors paru essetiel de réuir autour de ces questios des parteaires cocerés par la saté et l accueil des efats e collectivité (3-18 as) e vue d élaborer, e cocertatio, u outil de référece précis et cohéret pour souteir l actio des iterveats de terrai. Il s agit d ue iitiative de l ONE, coordoée par le Service commuautaire de promotio de la saté Questio-Saté. Y ot collaboré : la Commissio de promotio de la saté à l école, la Fédératio des écoles de Devoirs, le Coseil supérieur des CPMS, la Croix-Rouge de Belgique, l asbl Jeuesse & Saté, l asbl Résoace (acieemet ICC) aisi que le Pr Clémet de Cléty pour le chapitre «Des bosses et bobos aux premiers secours». Ces parteaires cocerés par la saté et l accueil des efats e collectivité se sot cocertés et mobilisés pour formuler esemble des messages cohérets cocerat la saté des efats de 3 à 18 as das les collectivités et ce, pour souteir l actio des iterveats de terrai. Vous trouverez das les chapitres de cette brochure ue base de réflexio, de recommadatios et mesures à predre pour assurer au mieux des coditios favorables à la saté des efats de 3 à 18 as e collectivité. Vous y trouverez égalemet des lies vers d autres sites et/ou documets existats qui vous permettrot d approfodir certais sujets. Nous vous souhaitos ue lecture erichissate. itroductio 3

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5 table des matières préface partie 1 : la prise e charge des efats e collectivité Cadre législatif Le Code de qualité de l accueil La saté à l école La délivrace de sois aux efats Resposabilité des ecadrats La resposabilité civile Dommage causé à u tiers Dommage causé par u tiers dot o est resposable Les assuraces La resposabilité péale La o-assistace à persoe e dager Les situatios de maltraitace «supposée» Cadre éthique Le devoir de discrétio le secret professioel Le secret partagé Sécurité de base La prévetio des accidets La prévetio des icedies La sécurité sur la route Les sorties «piscie» et aux abords de poits d eau Relatios avec les parets partie 2 : l hygièe Techiques d hygièe Hygièe des locaux Hygièe des équipemets Hygièe idividuelle Mesures spécifiques Mesures d hygièe pour la coservatio et la sécurité des alimets Hygièe de vie Le bie-être des efats L alimetatio Les assuétudes Bouger pour la saté La détete Les jeux dagereux L itimité Dormir et se reposer partie 3 : pour u eviroemet de qualité Paramètres d ambiace Réglage de la température et du degré d humidité Reouvellemet d air quotidie Recommadatios e cas de vague de chaleur Lutte cotre les polluats L améagemet ou la réovatio des locaux Les acaries et les moisissures Le tabagisme L emploi de pesticides Les désodorisats et diffuseurs de parfum Les autres substaces chimiques dagereuses Le mooxyde de carboe (CO) Le plomb La pollutio de l eau L espace extérieur L évacuatio des déchets table des matières 5

6 table des matières partie 4 : la gestio des sois Itroductio Orgaisatio matérielle Boîte de sois et trousse de secours Admiistratio des médicamets Propositio de documets types : Fiche saté Autorisatio paretale partie 5 : des bosses et bobos aux premiers secours Prévoir l imprévu Faire face aux bosses et bobos les plus courats Idex alphabétique des bosses et bobos Faire face à l urgece Savoir-être Veiller à la sécurité Etablir le bila de la victime Appeler à l aide E attedat les secours Commuiquer à propos de l accidet partie 6 : faire face aux maladies ifectieuses Les maladies ifectieuses Tableau des vacciatios L hygièe e collectivité Pourquoi les recommadatios e matière d hygièe sot-elles ecore d actualité? L hygièe e cas de maladie Mesures géérales d hygièe à reforcer e cas de maladies trasmissibles Le rôle des iterveats das ue collectivité d efats Le rôle du médeci traitat : la déclaratio obligatoire de certaies maladies trasmissibles Mesures spécifiques à l école Le rôle du médeci scolaire Le rôle des directios d école Mesures et poits d attetio e dehors de l école Mesures particulières à predre par maladie ifectieuse Tableau récapitulatif Descriptio des maladies ifectieuses reprises das l Arrêté Quelques maladies ifectieuses fréquetes e collectivité et o soumises à déclaratio obligatoire 93 partie 7 : les allergies 97 partie 8 : accueillir des efats à besois spécifiques table des matières 6

7 la prise e charge des efats e collectivité 1 cadre législatif la prise e charge des efats e collectivité a prise e charge d efats ou de jeues L au sei de structures collectives implique le fait d assurer leur sécurité et leur bie-être. La resposabilité, vis-à-vis de la saté et de la sécurité de l efat, est formulée à l article 3 de la Covetio iteratioale des Droits de l Efat (adoptée par l AG des Natios Uies le 20/11/89 ratifiée par la Belgique le 04/12/90) : «Les États parties veillet à ce que le foctioemet des istitutios, services et établissemets qui ot la charge des efats et assuret leur protectio soit coforme aux ormes fixées par les autorités compétetes, particulièremet das le domaie de la sécurité et de la saté et e ce qui cocere le ombre et la compétece de leur persoel aisi que l existece d u cotrôle approprié.» E milieu scolaire, u suivi médical est orgaisé et obligatoire. E milieu extrascolaire, il y a pas de suivi médical. E outre, toute orgaisatio d accueil d efats au sei de la Fédératio Walloie-Bruxelles, est soumise au Code de qualité. le code de qualité de l accueil Le Code de qualité s applique à «tout étrager au milieu familial de vie de l efat qui orgaise régulièremet u accueil d efat de mois de 12 as» (Décret du 17 juillet 2002 portat réforme de l Office de la Naissace et de l Eface, e abrégé «O.N.E.», article 6). Toutes les persoes, structures et istitutios qui accueillet des efats sot doc teues au respect de ce code. Das celui-ci, la qualité est evisagée sous divers aspects : les pricipes psychopédagogiques, l orgaisatio des activités et de la saté, l accessibilité, l ecadremet. La saté y est evisagée directemet das les articles 2 et 8 (Arrêté du 17 décembre 2003, du Gouveremet de la Commuauté fraçaise fixat le Code de qualité de l accueil). «Art. 2. Afi de réuir pour chaque efat les coditios d accueil les plus propices à so développemet itégré sur les plas physique, psychologique, cogitif, affectif et social, le milieu d accueil préserve et ecourage le désir de découvrir de l efat e orgaisat des espaces de vie adaptés à ses besois, e mettat à sa dispositio du matériel et lui doat accès à des activités, le cas échéat, diversifiées.» Cet article ivite à s iterroger otammet sur : les eviroemets itérieur et extérieur, le mobilier...; la structuratio des espaces e foctio des différets momets de la jourée ; le respect du rythme et le développemet de chaque efat ; les coditios mises e place pour assurer la sécurité physique et psychique des efats, l ifrastructure, qui doit être adaptée à la catégorie des efats accueillis (améagemets et orgaisatio spécifiques prévus otammet au cas où des jeues efats (3-6 as) sot accueillis). «Art. 8. Le milieu d accueil, das ue optique de promotio de la saté et de saté commuautaire, veille à assurer ue vie saie aux efats.» Il coviet doc de se préoccuper, etre autres : des précautios prises par rapport à l alimetatio des efats, à l hygièe et à l etretie des différets lieux de vie ; de l orgaisatio des évetuels momets de sois des efats, des momets et des espaces de toilette ; de la gestio des iformatios cocerat la saté des efats (allergie, régime particulier...), de leur accessibilité rapide et aisée pour les persoes resposables de la structure collective, et de la coaissace par tous les iterveats des doées qui peuvet avoir u impact vital pour l efat ; des dispositios e cas d icidets pouvat surveir das le milieu d accueil (accidet, icedie, idispoibilité d u membre du persoel, malaise d u membre du persoel...); des dispositios prises e cas de déplacemet sur la route. la saté à l école Les Services de Promotio de la Saté à l Ecole ot reçu diverses missios e vue de préveir les maladies ou de promouvoir la saté au regard de l école, des élèves-étudiats, de leur famille, de la commuauté éducative au ses large. Ces missios sot défiies par les décrets du 2 décembre 2001 et du 16 mai 2002 et précisées par arrêtés. La promotio de la saté à l école est u service uiversel, gratuit et obligatoire. Cela cosiste e la promotio de la saté e gééral et d u eviroemet favorable à la saté, u suivi médical prévetif de la saté des efats et des jeues e particulier (bila de saté et vacciatio), u recueil de doées médicales stadardisées et la prophylaxie des maladies trasmissibles. Ou pour repredre les termes même du décret : 1. la mise e place de programmes de promotio de la saté et de promotio d u eviroemet scolaire favorable à la saté; 2. le suivi médical des élèves, qui compred 7

8 1 cadre législatif Accès à l eau Rattrapage des vacciatios e retard... la prise e charge des efats e collectivité les bilas de saté idividuels et la politique de vacciatio ; 3. la prophylaxie et le dépistage des maladies trasmissibles ; 4. l établissemet d u recueil stadardisé de doées saitaires. Ces missios sot remplies par les Services de promotio de la saté à l école pour les services subvetioés par la Fédératio Walloie-Bruxelles (qui exercet vis-à-vis des écoles subvetioées). Pour ce qui cocere l eseigemet orgaisé par la Fédératio Walloie-Bruxelles, ce sot les Cetres Psycho-Médico-Sociaux (PMS) qui remplisset les missios de promotio de la saté à l école e plus des missios dévolues aux cetres PMS. Chaque service précise sa maière de faire das so «projet de service», commuiqué à ses premiers parteaires : l école, les PMS, d autres acteurs «saté». La promotio de la saté à l école est pas la prise e charge immédiate et directe de tous les petits bobos qui arrivet das l école. Les ressources des services e leur permettraiet pas de redre à toutes les écoles ce type de service. Mais les services sot à la dispositio des écoles pour les coseiller das des cas particuliers, voire iterveir et les aider à mettre e place les dispositifs les plus adéquats pour répodre à de tels besois. Les services qui preet e charge la promotio de la saté à l école recotret régulièremet l esemble des élèves et étudiats pour u bila de saté prévetif. Le service de promotio de la saté, e ce compris les bilas de saté, est uiversel, obligatoire et gratuit. L élève e peut se soustraire au bila de saté, les parets e peuvet pas le refuser. Cette orgaisatio des visites régulières implique, de la part des écoles, de commuiquer u certai ombre d iformatios relatives aux élèves aux services pour qu ils puisset remplir pleiemet de telles missios. La promotio de la saté à l école joue u rôle importat e matière de vacciatio : iformatio, rattrapage des vacciatios e retard, admiistratio des vaccis les plus usuels repris au caledrier vaccial de la Fédératio Walloie- Bruxelles. La promotio de la saté à l école est ameée à développer des iitiatives de promotio de la saté de maière collective et globale, e ce compris la promotio d u eviroemet favorable à la saté. Les iitiatives de promotio de la saté s effectuet à l occasio des visites médicales ou à l école e cocertatio avec le chef d établissemet ; des parteariats avec des orgaismes spécialisés peuvet être mis e place pour recotrer diverses problématiques plus spécifiques. E ce qui cocere la promotio d u eviroemet favorable à la saté, le service PSE e remplace pas le service extere de prévetio et de protectio au travail qui garde toute sa pertiece. Il agit complémetairemet à celui-ci. Il e remplace pas plus des autorités comme les pompiers ou l AFSCA. La promotio de la saté à l école va predre le poit de vue de l élève étudiat, s iquiéter de l ifrastructure mais aussi de la maière d e user. Souvet ue attetio particulière est portée à l accès à l eau, au bruit, à l aératio des locaux mais aussi, malheureusemet, poit oir de ombreuses istitutios scolaires, aux toilettes et à leur accès. Pour ce qui cocere les maladies trasmissibles, c est-à-dire toutes les maladies qui peuvet se propager d ue maière ou d ue autre, les services sot ameés à iterveir pour coseiller des modalités de limitatio de la propagatio des maladies. Das certais cas, ils imposerot des mesures d hygièe ou le retrait temporaire d u élève de l école. Ces mesures sot cotraigates. Quelques exemples E cas d urgece saitaire et de surveace de méigite, le service de promotio de la saté à l école iformera les familles et proposera ue chimioprophylaxie pour les persoes e cotact direct avec le malade. E matière de pédiculose, le service de promotio de la saté à l école sera ameé à coseiller les familles quat aux moyes à predre pour élimier les poux. Au besoi, si les coseils e suffiset pas, le service pourra évicer l élève. la délivrace de sois aux efats Juridiquemet, l Arrêté royal du 18/06/1990 fixe la liste des prestatios techiques de sois ifirmiers et la liste d actes pouvat être cofiés par u médeci. Seules les persoes qui répodet aux coditios de diplôme fixées par cet arrêté peuvet accomplir ces actes. Parmi les diplômes requis, o retrouve tous les diplômes d ifirmier, le brevet d hospitalier ou d assistat e sois hospitaliers, le certificat de garde-malade... E pratique cepedat, le respect de cet arrêté pose problème. Car il arrive bie souvet que l ecadrat soit ameé à poser des actes qu à la lumière de l arrêté seule ue ifirmière peut accomplir (predre la température, doer à mager, soiger ue petite blessure, appliquer ue pommade, admiistrer des médicamets...). La gestio de ces actes se réalise toujours «e bo père de famille». 8

9 1 cadre législatif Chacu est resposable du dommage qu il a causé... Il existe, e théorie, u risque que la resposabilité des iterveats soit egagée si ceux-ci agisset pas (o assistace à persoe e dager) ou s ils agisset et commettet ue faute et qu ils provoquet u dommage (faute civile). Exemple U efat est e trai de s étouffer avec u corps étrager, l ecadrat iterviet pas (o assistace à persoe e dager). Cocerat l admiistratio de médicamets Das la mesure où il existe u risque réel pour l efat, l admiistratio d u médicamet pourrait relever de l assistace à persoe e dager. Les actes réalisés sur base d ue prescriptio médicale écrite et détaillée, avec accord des parets pour le traitemet des maladies chroiques, par exemple, peuvet être cosidérés comme relevat de l état de écessité. Si ces actes étaiet pas posés, l efat pourrait ecourir u grave dager. D autres actes (comme ijecter de l adréalie à u efat allergique cou e cas de choc aaphylactique) relèvet de l aide à persoe e dager. Ces actes itervieet uiquemet lors de circostaces imprévisibles et toujours après avoir appelé de l aide spécialisée, das l attete de l arrivée de cette aide et sur base de protocoles d itervetio écrits et appris. Le comportemet à adopter devra doc être détermié par l iterveat e foctio des circostaces, e preat les précautios adéquates tel u «bo père de famille». Il s agira doc toujours de solliciter l aide spécialisée et, das l attete de l arrivée de cette aide, d évaluer les risques ecourus selo que l o admiistre ou o le médicamet. Pour tout type d accueil, pesez toujours à iformer au préalable les parets si le persoel a pas de qualificatio e sois ifirmiers. 2 la resposabilité des ecadrats 1 Art Tout fait quelcoque de l homme, qui cause à autrui u dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer. Art Chacu est resposable du dommage qu il a causé o seulemet par so fait, mais ecore par sa égligece ou par so imprudece. 2 Art O est resposable o seulemet du dommage que l o cause par so propre fait, mais ecore de celui qui est causé par le fait des persoes dot o doit répodre, ou des choses que l o a sous sa garde. Le père et la mère sot resposables du dommage causé par leurs efats mieurs. Les maîtres et les commettats, du dommage causé par leurs domestiques et préposés das les foctios auxquelles ils les ot employés. Les istituteurs et les artisas, du dommage cause par leurs élèves et appretis pedat le temps qu ils sot sous leur surveillace. La resposabilité ci-dessus a lieu, à mois que les père et mère, istituteurs et artisas, e prouvet qu ils ot pu empêcher le fait qui doe lieu à cette resposabilité. la prise e charge des efats e collectivité À partir du momet où les parets cofiet leurs efats à des tiers, ces deriers devieet resposables de la sécurité et du bie-être des efats. Si u accidet surviet, la resposabilité civile de l ecadrat peut être egagée sous différets agles : le pricipe de la resposabilité objective prévue par les articles 1382 et 1383 du Code civil (voir ci-dessous); la resposabilité civile evisagée par l article 1384 du Code civil (voir ci-dessous). Das tous les cas, la première questio sera de détermier s il s agit d u accidet imprévisible ou si ue faute a été commise par le ou les ecadrats. Das l hypothèse où ue faute a été commise et que cette faute a causé u dommage, la (ou les) persoe cocerée sera cosidérée comme resposable et devra réparer le dommage subi par u tiers et peut même faire l objet de poursuites péales. la resposabilité civile (r.c.) dommage causé à u tiers (articles 1382 et 1383 code civil 1 ) La R.C. oblige celui qui a causé u dommage à u tiers à le réparer (le plus souvet par ue somme d arget). Trois élémets sot écessaires : u dommage ; ue faute ou égligece ; u lie de cause à effet (etre la faute et le dommage). Par faute, o eted pas seulemet l acte itetioel aimé par le désir de uire mais égalemet la égligece, l imprudece ou l iattetio. La jurisprudece se réfère souvet au comportemet que l homme ormalemet prudet et diliget doit adopter : il s agit du critère du bo père de famille. La faute s apprécie égalemet e foctio des circostaces de fait (ex.: fait de prévoir des activités dagereuses, fait de e pas prévoir u ecadremet suffisat...). La R.C. peut être persoelle e ce ses que c est celui qui a causé le dommage qui doit le réparer persoellemet. Toutefois, ue assurace e R.C. permet de couvrir cette resposabilité. dommage causé par u tiers dot o est resposable (article 1384 code civil 2 ) La R.C. peut aussi résulter du fait d autrui e ce ses qu ue persoe (physique ou morale) est redue resposable des dommages qu ue autre persoe a causés. Exemples Les parets sot resposables des dommages causés par leurs efats mieurs. 9

10 2 la resposabilité des ecadrats 3 Source : «Le régime de resposabilité civile des aimateurs», Cofédératio des Orgaisatios de Jeuesse Idépedates et Pluralistes, Catherie Merolla, Coseillère juridique, javier 2008 (dispoible sur L istituteur est resposable des dommages causés par ses élèves... la prise e charge des efats e collectivité Lorsqu u efat est cofié à u orgaisateur, il sort de la surveillace de ses parets. Celle-ci e peut doc pas être mise e défaut. L ecadrat aura doc à répodre des actes dommageables posés par l efat durat la période où il e avait la garde. Par cotre, u défaut d éducatio pourra toujours être ivoqué à l ecotre des parets. Les parets e serot exoérés de leur resposabilité que das la mesure où ils prouvet qu ils ot pas mal éduqué leur efat. L employeur est resposable des dommages causés par so persoel, pour autat que cette faute soit commise pedat l exercice de la foctio. L employeur qui peut être civilemet resposable des dommages causés par ses employés, devra souscrire ue assurace afi de couvrir cette resposabilité civile. Il s agit ici d ue resposabilité irréfragable. Ce qui sigifie qu ue fois les coditios remplies (existece d u lie de subordiatio, faute commise à l occasio de l exercice des foctios et pedat l exercice de celles-ci) l employeur e peut pas s exoérer de sa resposabilité. Le cas des volotaires ecadrat des efats Das le cas des volotaires qui ecadret des efats, durat les activités, le volotaire est «immuisé» de la resposabilité civile pour toutes fautes légères (pour autat que la faute légère e soit pas habituelle). C est l orgaisatio, persoe morale, qui edossera la resposabilité et qui se chargera de dédommager la victime. Selo la loi «sauf e cas de dol, de faute grave ou de faute légère présetat das le chef du volotaire u caractère habituel plutôt qu accidetel, celuici est pas, sauf s il s agit de dommages qu il s occasioe à lui-même, civilemet resposable des dommages qu il cause das l exercice d activités volotaires» (Loi du 19 juillet 2006 modifiat la Loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volotaires, art.5). Dol : faute itetioelle qui suppose la réuio de deux élémets. Premièremet, celui qui commet l acte doit le faire volotairemet. Deuxièmemet, il doit coaître le caractère fautif de celui-ci aisi que les coséqueces qui peuvet e découler. Faute grave : s apparete au dol mais e comporte qu u des deux élémets costitutifs : soit la voloté de commettre l acte, soit la coaissace de so caractère fautif et des coséqueces de celui-ci. Faute légère : est u acte qui e met pas e jeu la resposabilité de so auteur lorsqu il est occasioel ou accidetel. Il pourrait être accompli par importe quel idividu ormalemet prudet et attetif. Cepedat, s il se répète, cet acte deviet ue faute légère habituelle et etraîe alors la resposabilité de so auteur. L istituteur est resposable des dommages causés par ses élèves. E cas de dommage causé à des tiers, la loi présume qu il y a eu u défaut de surveillace de la part de l ecadrat, ce qui est costitutif de faute das so chef. Pour se dédouaer de cette resposabilité, l ecadrat devra prouver qu il a correctemet surveillé ses élèves et doc qu aucue faute e peut lui être reprochée. Il peut aussi établir qu e dépit d ue boe surveillace, le dommage se serait tout de même produit. les assuraces 3 Assurace resposabilité civile Les structures recoues das le cadre de décrets de la Fédératio Walloie-Bruxelles ot pour la plupart l obligatio formelle de souscrire ue assurace e resposabilité civile pour toutes les activités et pour tous les acteurs (ecadrats et participats). Das ce cas, chaque collectivité souscrit ue assurace auprès d u orgaisme couvrat les dommages causés à des tiersdas le cadre des activités orgaisées. U ecadrat peut toujours souscrire ue assurace R.C. familiale. Toutefois, il faut savoir que l assurace souscrite par la structure couvre ormalemet les dommages causés aux tiers par l ecadrat pedat les activités orgaisées. Il est importat de se reseiger auprès des orgaisateurs à propos des assuraces souscrites. Assurace accidets corporels Certais décrets imposet aussi ue assurace couvrat les dommages corporels aux orgaisateurs qui bééficiet d ue recoaissace ou d u agrémet (comme le décret relatif aux cetres de vacaces). Cette assurace couvre les accidets corporels causés par d autres (à l exclusio des efats pris e charge et de leurs ecadrats) ou par u évéemet e doat pas lieu à la resposabilité de l orgaisateur. Das ces cas-là, l assurace resposabilité civile e peut jouer à défaut de faute à ivoquer. Exemple Cette assurace iterviet das le cas où u efat se blesserait lui-même e tombat des escaliers pour autat qu aucue faute e puisse être reteue. Assurace accidet du travail Si l ecadrat est u travailleur salarié de l ASBL, e cas d accidet que lui-même subirait pedat les heures de travail ou sur le chemi du travail, l assurace-loi obligatoire couvrat les travailleurs iterviet. 10

11 2 la resposabilité des ecadrats Le dommage est causé volotairemet lorsque l auteur a eu la voloté de commettre u acte violet. 4 Pour que la resposabilité péale d ue persoe morale puisse être egagée, il faut observer, das so chef, la réuio de 2 coditios : Critère matériel (la matérialité des faits) L article 5, aliéa 1 er, du Code péal prévoit que «Toute persoe morale est péalemet resposable des ifractios qui sot itrisèquemet liées à la réalisatio de so objet ou à la défese de ses itérêts, ou de celles dot les faits cocrets démotret qu elles ot été commises pour so compte». Critère moral (l itetio de l auteur des faits) Cet élémet moral doit être apprécié das le chef de la persoe morale et o des persoes physiques. L ifractio lui est imputable si la persoe morale a agi sciemmet et volotairemet c est-à-dire e pleie coaissace des élémets de l acte commis et e voulat, ou tout au mois e acceptat, leur réalisatio (dol gééral). Mais o retiet aussi des maquemets (fautes) au sei de l orgaisatio itere de la persoe morale qui favorables à la réalisatio de l ifractio : l iattetio, la égligece ou l imprudece. la prise e charge des efats e collectivité Assurace volotariat La loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volotaires impose aux ASBL de souscrire ue assurace resposabilité civile extracotractuelle qui couvre les dommages causés par les volotaires. Assurace matériel Il est préférable d assurer le matériel de valeur cotre le vol ou les dégâts (les actes de vadalisme) ou la perte. Si le matériel est destié à être utilisé régulièremet hors de l associatio (par exemple, le matériel vidéo), il est préférable de le metioer das la police. Assurace automobile L aimateur qui pred sa voiture pour coduire des jeues à ue activité et qui commet u accidet de la route lors du trajet est couvert par sa propre assurace automobile. Ici les règles ormales de l assurace automobile jouet. la resposabilité péale La resposabilité péale implique la violatio d ue orme péale etraîat ue peie même si l acte illicite a causé aucu dommage à autrui. Exemple No-assistace à persoe e dager (art. 422 bis du Code péal). Si u dommage a éamois été causé à ue persoe, cette derière peut se «costituer partie civile» et réclamer réparatio de ce dommage das le cadre de l actio péale ou porter ses prétetios devat le juge civil. Il résulte de ce qui précède que l employeur est, das la plupart des cas, pas redu resposable d u comportemet illicite de ses employés. C est la persoe physique elle-même qui sera, le cas échéat, assigée das u procès. Dès lors qu u ecadrat e respecte pas les prescriptios réglemetaires et qu u efat se blesse, voire meurt, sa resposabilité péale peut être egagée. Les atteites psychologiques sot aussi à predre e compte au titre d atteite à l itégrité de la victime. Chacu répodra doc idividuellemet de so fait. Par ailleurs, la persoe morale état cosidérée comme ue réalité sociale susceptible de commettre ue faute péale propre, la resposabilité péale de l employeur, persoe morale, pourra évetuellemet être egagée si les coditios de l article 5 4 du Code péal sot réuies. Cotrairemet à la resposabilité civile, la resposabilité péale est toujours persoelle à l auteur de la faute. Aucue assurace e peut la couvrir. E revache, ue assurace «protectio juridique» peut predre e charge les frais d avocat et les dépeses egagées au cours de la procédure judiciaire. La resposabilité péale relève de la compétece des juridictios répressives, c est-à-dire le tribual de police, le tribual correctioel et la cour d assises. L ecadrat assigé e justice risque d être sactioé par ue amede, ue cotravetio et/ou u emprisoemet e foctio de la gravité de la faute commise. Mais quel que soit l acte litigieux posé, la peie ecourue varie selo que la faute est volotaire ou ivolotaire. défiitio d u dommage causé volotairemet Le dommage est causé volotairemet lorsque l auteur a eu la voloté de commettre u acte violet. Il est alors resposable de toutes les coséqueces de cet acte, y compris de celles qu il a pas souhaitées. «Art. 392 Code Péal. Sot qualifiés volotaires l homicide commis et les lésios causées avec le dessei d atteter à la persoe d u idividu détermié, ou de celui qui sera trouvé ou recotré, quad même ce dessei serait dépedat de quelque circostace ou de quelque coditio, et lors même que l auteur se serait trompé das la persoe de celui qui a été victime de l attetat.» Exemple L ecadrat s emporte et bouscule u efat qui tombe et se blesse. L ecadrat a pas souhaité blesser l efat mais il l a volotairemet bousculé. défiitio d u dommage causé ivolotairemet Le dommage est causé ivolotairemet lorsque la victime a subi des dommages par ue faute liée à l imprudece, la égligece, l iattetio de la part de l auteur, ou si ce derier a pas respecté ue obligatio de sécurité ou de prudece imposée par ue orme. «Art. 418 Code Péal. Est coupable d homicide ou de lésio ivolotaires, celui qui a causé le mal par défaut de prévoyace ou de précautio, mais sas itetio d atteter à la persoe d autrui.» 11

12 2 la resposabilité des ecadrats 5 Publicatio au Moiteur belge du 14 jui Suspicio d ue situatio de maltraitace la prise e charge des efats e collectivité Exemple Des efats sot trasportés das l espace «coffre» d u véhicule utilitaire sas siège arrière, i ceiture. À la suite d u accidet de circulatio, ils sot blessés. L ecadrat a pas apprécié le dager d ue telle iitiative. Le Code Péal evisage les peies ecourues pour chaque ifractio. Des aggravatios spécifiques existet, otammet e cas de violatio délibérée d ue obligatio de sécurité, pour le coducteur d u véhicule terrestre à moteur (défaut de permis de coduire, coduite e état d ivresse ou sous l emprise de stupéfiats, auteur d u délit de fuite, dépassat la limitatio de vitesse...), lorsqu o délaisse ou fait délaisser u mieur ou ue persoe hors d état de se protéger elle-même, lorsqu o prive d alimets ou de sois u mieur au poit de compromettre sa saté, lorsqu o utilise le mieur à des fis crimielles ou délictuelles... Pour aller plus loi «Jamie, Clara, Thaïs et leurs resposabilités d aimateurs», Coseil de la Jeuesse catholique (dispoible sur «Le régime de resposabilité civile des aimateurs», Cofédératio des Orgaisatios de Jeuesse Idépedates et Pluralistes, Catherie Merolla, Coseillère juridique, javier 2008 (dispoible sur la o-assistace à persoe e dager (art. 422 bis, code péal) Le délit de o-assistace à persoe e dager requiert que l absteat, qui pouvait iterveir sas dager sérieux pour lui-même ou pour autrui, s est volotairemet refusé de porter secours. Lorsqu il a pas costaté persoellemet le péril auquel se trouvait exposée la persoe à assister, l absteat e pourra être pui si les circostaces das lesquelles il a été ivité à iterveir pouvaiet lui faire croire au maque de sérieux de l appel. élémets costitutifs de l ifractio : a. Péril grave u péril ; grave ; actuel ; réel : la loi exclut doc le dager évetuel, imagiaire ou présumé ; le péril doit s apprécier au momet où il se révèle à l auteur. b. Être e mesure d agir Il faut que l assistace soit possible c est-à-dire que le secours evisagé e mette pas e dager l iterveat ou des tiers. c. Ne pas avoir porté secours E ce qui cocere l aide, le juge tiet compte des compéteces de l auteur de l ifractio. L aide peut être directe ou idirecte. Ex. d aide idirecte : préveir quelqu u. Mais se limiter à préveir peut quelquefois e pas suffire. Iterveir seul alors que s imposait l itervetio d u tiers est égalemet ue faute. les situatios de maltraitace «supposée» S il y a suspicio d ue situatio de maltraitace, que celle-ci soit extérieure à la structure collective ou au sei de celle-ci, l ecadrat, compte teu de sa missio et de sa capacité à agir est teu d apporter aide et protectio à l efat victime de maltraitace. Cette aide cosiste à préveir la maltraitace ou à y mettre fi. Le 12 mai 2004, le Parlemet de la Fédératio Walloie-Bruxelles a adopté u décret relatif à l aide aux efats victimes de maltraitaces 5. Das le titre 1 er de ce décret, sot spécifiés les devoirs des iterveats, et otammet : «Toute persoe (appelée l iterveat) qui a pour professio ou pour missio, même à titre béévole ou temporaire, de cotribuer à (...) l accueil, l aimatio et l ecadremet des efats (...), compte teu de sa missio et de sa capacité à agir, est teu d apporter aide et protectio à l efat victime de maltraitace ou à celui chez qui sot suspectés de tels mauvais traitemets. (...) À cette fi, tout iterveat cofroté à ue situatio de maltraitace ou à risques peut iterpeller l ue des istaces ou services spécifiques suivats aux fis de se faire accompager, orieter ou relayer das la prise e charge : le cetre psycho-médico-social, le service de promotio de la saté à l école, l équipe «SOS-Efats», le coseiller de l aide à la jeuesse (...) ou tout autre iterveat compétet spécialisé.» Veir e aide implique pas automatiquemet ue déociatio, d autres formes d aides sot possibles. Les ecadrats sot teus à ue obligatio de moyes et o à ue obligatio de résultats. Il faut mettre e œuvre ue série d actios telles que propositios d aide, cotacts avec d autres orgaismes, sas pour autat garatir que l itérêt et la sécurité des efats sot écessairemet assurés. 12

13 2 la resposabilité des ecadrats Le uméro 103, accessible gratuitemet 24 heures sur 24 Ces moyes sot à apprécier e foctio du cotexte et du degré de coaissace de la situatio au momet où elle se produit, à l exclusio des élémets portés ultérieuremet à la coaissace de l ecadrat. Les limites de sa resposabilité sot à juger e foctio des moyes qui sot mis e œuvre pour éviter des situatios de maltraitace, ce qui exclut malheureusemet pas que, malgré ces moyes mis e œuvre, des accidets se produiset. Poits d attetio : l ecadrat a la resposabilité d iterveir pour protéger l efat; e cas de suspicio, e jamais rester seul; e parler à la boe persoe, e respectat le devoir de discrétio (voir plus loi); predre cotact avec les services utiles cités ci-dessous. cotacts utiles Services d aide o judiciaire : Les équipes SOS-Efats (voir site accompagemet > SOS Efats) : équipes pluridiscipliaires spécialisées das la prévetio, le diagostic et le traitemet des situatios de maltraitace. Les Services de l Aide à la Jeuesse (SAJ). Ils dépedet de la Fédératio Walloie- Bruxelles, secteur Aide à la Jeuesse. La prise e charge sera quelque peu différete de celle d ue équipe SOS- Efats. Services d aide spécialisée, tout comme SOS-Efats, leur missio est pricipalemet de réorieter les persoes qui fot appel à eux vers des services compétets après aalyse de la situatio sur le terrai par u travailleur social, et de coordoer l itervetio de ces différets services sur base d u programme d aide établi avec la famille. (voir professioels > SAJ-Services d aide à la jeuesse). E milieu scolaire, les équipes du Cetre Psycho-Médico-Social (CPMS). Le cetre PMS est avat tout u lieu de parole et d écoute pour les élèves, les parets et les eseigats. Il aide à poser le diagostic de maltraitace, et dirige évetuellemet l iterveat vers les services plus spécialisés tels les équipes SOS-Efats et/ou le SAJ. E milieu scolaire, les services de Promotio de la Saté à l Ecole (PSE). Leur rôle est pas seulemet de détecter certaies maladies ou de préveir la trasmissio de maladies ifectieuses mais aussi d assurer le bie-être des efats das leur eviroemet (voir site Promotio de la saté à l école > Services PSE). Le uméro 103, accessible gratuitemet 24 heures sur 24, s adresse à tous les efats et adolescets qui, à u momet de la jourée, de la soirée ou de la uit, éprouvet le besoi de parler, de se cofier parce qu ils e se setet pas bie, qu ils vivet des choses difficiles, qu ils sot isolés, qu ils se setet e dager... autorités judiciaires : Lorsqu o parle des autorités judiciaires, il faut être cosciet que celles-ci peuvet iterveir à deux iveaux : pour predre des mesures de protectio (d aide) à l égard des efats victimes ; pour etamer des poursuites à l égard du ou des auteurs des maltraitaces. Das ces deux deriers cas, la machie judiciaire est mise e route. U procès-verbal est dressé et est trasmis au Procureur du Roi. Il faut savoir qu e Fédératio Walloie-Bruxelles, les autorités judiciaires e predrot jamais, sauf extrême urgece, de dispositio pour protéger l efat sas s être d abord assurées qu ue itervetio égociée, cosetie, via le Service de l Aide à la Jeuesse, est pas possible pour aider l efat et sa famille. Das la mesure où la maltraitace résulte la plupart du temps de souffraces familiales, les autorités judiciaires itervieet doc qu e derier recours pour predre des mesures de protectio à l égard des efats victimes. Commet etrer e cotact avec les autorités judiciaires? Par l itermédiaire de la police, qui dresse u procès-verbal de la déclaratio du sigaleur et le trasmet au Procureur du Roi; ou e écrivat directemet au Procureur du Roi. L auteur de la lettre sera etedu afi de cofirmer ses dires das u procès-verbal qu il sigera. Pour e savoir plus «L aide aux efats victimes de maltraitaces», Guide à l usage des iterveats auprès des efats et des adolescets, Coordiatio de l aide aux victimes de maltraitaces (dispoible sur le site la prise e charge des efats e collectivité 13

14 3 cadre éthique 6 6 Développemet repris du Référetiel psychopédagogique, Accueillir les efats de trois à douze as, viser la qualité, Camus, P., Marchal, L., (sous la coor.), ONE,Bruxelles, 2007, livret II, «À la recotre des familles» (téléchargeable sur le site 7 L ACEPP, Associatio des Collectifs Efats- Parets-Professioels, est ue associatio fraçaise qui fédère u réseau de ombreux milieux d accueil désireux d impliquer les parets et de jouer u rôle das le développemet local. Depuis 1986, elle mèe ue recherche-actio pour favoriser ue prise e compte de la diversité socio-culturelle des familles qui ot recours aux lieux d accueil. Les pricipes repris sot extraits de l ouvrage, «Alchimie, recueil de repères éthiques pour l implicatio des parets et l ouverture à tous», le devoir de discrétio le secret professioel Pour que sa missio sociale, culturelle ou éducative e soit pas compromise, il est das l itérêt de l efat et des parets que le professioel leur ispire la sécurité. Cette sécurité iduit que les iterlocuteurs ot la possibilité de se cofier e toute liberté. Ce setimet de cofiace peut coduire les efats ou les parets à doer des iformatios cocerat leur saté ou leur vie privée. Ue fois coues, ces iformatios e peuvet être partagées et divulguées délibérémet. Ue démarche d ouverture aux parets qui se cocrétiserait par des pratiques jugées itrusives, d ue part maquerait so but et d autre part risquerait de uire à la cofiace accordée par les parets aux ecadrats. La otio de secret professioel est particulièremet importate das les rapports avec les familles. Le secret professioel est «la défese faite à certaies persoes de divulguer et de révéler, hors des cas où la loi les y oblige, les déclaratios ou des faits costatés das l exercice de leur professio» (art 458 du Code péal). Il vise à limiter au maximum la circulatio d iformatios par les professioels etre l espace privé itime et l espace public. De ombreux professioels sot soumis à l article 458 du Code péal (Ex. les médecis, les ifirmiers...). Certaies catégories d iterveats (les eseigats, les aimateurs, par exemple) e sot pas soumises au secret professioel, mais sot soumises à u devoir de réserve ou de cofidetialité. Aisi, les eseigats pourraiet voir leur resposabilité civile mise e cause ou être iterpellés sur le pla discipliaire. Il est importat, si le doute existe, que le professioel s iforme de maière précise pour savoir si, das les foctios qu il exerce, il se trouve soumis ou o au secret professioel tel que visé à l article 458 du Code péal. Lorsque les professioels travaillet e équipe, le pricipe reste celui du respect de la cofidetialité : il icombe doc à chaque équipe de réfléchir à la maière de remplir ses missios das le respect des persoes, aux processus de décisios qu elle met e œuvre et à u positioemet éthique. Ce code de coduite de l équipe est le fruit d ue réflexio persoelle et collective ; c est u chemiemet propre à chacu qui permet de dégager ue éthique professioelle. Gééralemet idiquée das le cotrat de travail et rappelée das le règlemet de travail, l obligatio de réserve ivite l employé (ou le volotaire) à la discrétio par rapport à la vie de l istitutio et aux doées qu il serait ameé à cosulter das le cadre de so travail. La violatio du devoir de discrétio est pas ue ifractio péale (pas d emprisoemet i d amede) mais expose le travailleur à des sactios discipliaires ou civiles sur base de l article 1382 du Code civil (atteite à l hoeur du fait de ses révélatios). Quelques balises proposées par l ACEPP 7 : préserver l itimité de la famille et u regard eutre sur elle, est primordial : cela implique discrétio et prudece même au sei de l équipe; il est impératif de e commuiquer que ce qui est utile pour le travail quotidie auprès de l efat sas tout expliquer; bééficier d u «tiers» pour aalyser les situatios e équipe, permet d éviter les dérives; aucue iformatio e doit être divulguée à d autres parets. le secret partagé Aucu texte de loi e fait explicitemet état de cette otio de secret partagé. Cette pratique répod à ue écessité de collaboratio ressetie etre iterveats, de coordiatio, d articulatio etre services. Ces iitiatives sot à distiguer des situatios où l iterveat agit «sous madat». Cepedat, même si la persoe agit pas «sous madat», des coditios doivet être remplies : la persoe qui a livré le secret ou ses représetats doivet savoir ce qui va faire l objet du partage et avec quelles persoes le secret va être partagé ; elle doit doer so accord sur le partage ; le secret e peut être partagé qu avec des persoes soumises au secret professioel et teues à la même missio ; il est importat de limiter le partage à ce qui est strictemet écessaire pour la réalisatio de la missio commue. la prise e charge des efats e collectivité 14

15 4 la sécurité de base Tous le même boet à la piscie 8 Prott, Roger, «La pédagogie : l art de maier le risque, o de l éviter», i Efats d Europe, 19, ovembre Casque pour les sports à roues... la prise e charge des efats e collectivité la prévetio des accidets Le bo vieux proverbe «Mieux vaut préveir que guérir» est certaiemet la première étape pour assurer sécurité et vie saie à tous les acteurs de la collectivité. La coaissace approfodie du cadre global permettra d aticiper les dagers et de mieux les préveir. Il s agit d examier et de coaître l espace itérieur et extérieur, ce qu il cotiet et le public qui l occupe(ra), pour idetifier les sources de dagers. À partir de cet exame, l équipe peut réfléchir esemble aux moyes à mettre e place pour préveir les accidets. La derière et primordiale étape sera d iciter les efats à deveir acteurs de leur propre sécurité. L améagemet doit être pesé de maière à ce que tous les efats puisset s amuser, trouver de l itérêt quel que soit leur âge et que les espaces ou les activités plus dagereux puisset faire l objet d ue surveillace permaete de faço à préveir d évetuels accidets. La recherche de sécurité e doit éamois pas etraver les pricipes éducatifs de libre développemet, d autoomie et de prise de resposabilité des efats. E soi, les découvertes et expérimetatios idispesables pour l épaouissemet et l autoomisatio des efats comportet des risques. Das l hypothèse où la politique d accueil s efforcerait de parveir au risque zéro, o créerait des structures où il e se passe rie et où les efats ecouret le risque d u développemet limité. La sécurité cosiste plutôt das la maipulatio habile des dagers et o das l évitemet des risques. Aussi, le iveau de surveillace doit être e équilibre avec le but éducatif de permettre la capacité et le désir croissats de l efat d agir de maière idépedate et resposable. Ue surveillace costate serait u frei au développemet persoel. 8 Ue maière de travailler la prévetio est d établir u pla de prévetio ou ue aalyse des risques et de la gestio de ces risques. E bref, il s agit d idetifier tous les dagers potetiels pour trouver les moyes de les préveir et teter d éviter u maximum les accidets. Deux services publics proposet des plas d aalyse et de prévetio des risques : Service public fédéral, Écoomie, P.M.E., Classes Moyees et Éergie ; «Aalyse des risques & Gestio des risques, Orgaisatio de divertissemets actifs», http ://mieco.fgov.be Service public fédéral Emploi, Travail et Cocertatio sociale ; Stratégie Sobae de gestio des risques professioels, «Guide de cocertatio Déparis : Cetres récréatifs et sportifs», «Guide de cocertatio Déparis : Eseigemet», L équipemet des aires de jeux doit être coforme aux règles élémetaires de sécurité et etreteu régulièremet. À ce propos, méfiez-vous des agrès sportifs mobiles tels les goals de football ou les paeaux de basket : ils doivet obligatoiremet être fixés au sol, sas quoi le risque d accidets graves est importat. Les textes légaux relatifs à la sécurité sur les aires de jeux peuvet être cosultés sur le site du Miistère des Affaires écoomiques (http: mieco.be). Das la pratique des sports, le maque d échauffemet, de préparatio, d ecadremet, l implicatio persoelle et la voloté de dépassemet augmetet le risque d accidet. Il coviet : d adapter la pratique aux possibilités réelles de l idividu, e foctio du sport pratiqué et du public coceré ; d utiliser des équipemets de protectio idividuelle adaptés pour éviter des blessures ou, e tout cas, e réduire la gravité (ex. casques pour les sports à roues, chaussures de marche pour les balades, chaussures bie lacées ou fermées pour les activités sportives...). Pour augmeter la sécurité et faciliter la surveillace lors des déplacemets, il est utile et pratique que tous les participats portet u sige distictif : tous le même boet à la piscie, tous le gilet fluorescet de sécurité... Ue étude du CRIOC («Accueil des efats, accidets et bobos», mars 2006) a observé que les accidets durat l accueil extrascolaire arrivaiet surtout à certaies périodes de la jourée, à certais edroits, e présece d ecadrats peu qualifiés... Das leurs coclusios, ils ivitet à predre e cosidératio les «élémets auxquels être attetif pour éviter l accidet» : les heures critiques : 10-11h, 13-14h, 15-16h, 16-17h ; les jours critiques : du mercredi au vedredi ; les momets où l attetio se relâche : garderie du soir, pause de midi, activités de l après-midi ; les lieux à risque : la cour et les espaces extérieurs au cetre ; les activités à risques : défoulemet libre ou activité libre orgaisée ; le matériel à maier avec précautio : matériel sportif, ballo et petit matériel de bureau ; des ecadrats formés, brevetés et expérimetés ; ue ifrastructure de qualité. 15

16 4 la sécurité de base Écrire le uméro de téléphoe des pompiers bie e vue. Le chemi le plus court est pas toujours le plus sûr! la prise e charge des efats e collectivité la prévetio des icedies Les pricipales causes d icedie sot les jeux d efats avec le feu, les courts-circuits électriques, l imprudece des fumeurs, la surchauffe des appareils de chauffage ou de cuisso, les istallatios électriques et de chauffage mal réglées, mal etreteues, voire bricolées. E matière de prévetio des risques d icedie, il est idispesable d aalyser cocrètemet les sources de risque et les moyes de les préveir. l idispesable à vérifier : situatio des sorties de secours das tout le bâtimet et pour chaque local occupé par les efats et les jeues ; sigalisatio, accessibilité et dégagemet des sorties de secours ; présece de détecteurs de fumée allumés ; présece d exticteur(s) et capacité à les utiliser ; coformité de l istallatio de chauffage et d électricité ; coformité de l istallatio de boboes de gaz (étachéité, protectio de la chaleur); accès aux compteurs de gaz et d électricité ; accès aux robiets d arrêt des boboes ou de la gaziière ; éclairage de secours (lampe de poche...). l idispesable à faire réaliser u schéma d évacuatio à afficher ; défiir les resposabilités de chacu e cas d icedie ; réaliser des exercices d évacuatio avec les efats (otammet sous forme de jeux); disposer d ue liste des efats et de leur occupatio des locaux ; écrire le uméro de téléphoe des pompiers bie e vue. Les propriétaires des structures accueillat des collectivités et les écoles ot l obligatio de faire visiter leur ifrastructure par les pompiers. Si vous êtes locataire d ue telle structure, iformez-vous sur le passage des pompiers et sur le coteu de leur rapport de visite. la sécurité sur la route Pour tout type de déplacemet, les règles élémetaires de sécurité et de prudece doivet être respectées. Cela doit costituer ue préoccupatio costate des ecadrats, particulièremet lors de sorties (promeades, excursios, piscie, baigades, visites à la ferme...) au cours desquelles l ecadremet sera reforcé et la surveillace itesifiée. quelques règles élémetaires de sécurité sur la route À pied Bie évaluer les compéteces des efats Les efats de mois de 8 à 9 as, par exemple, e sot pas capables de réagir comme il faut das toutes les situatios de trafic. C est ce qui ressort des études réalisées e la matière. Choisir soigeusemet et recoaître le chemi empruté L itiéraire sera établi e foctio des dagers potetiels. Le chemi le plus court est pas toujours le plus sûr! Rie de plus chouette qu u trajet das les bois ou das les champs, plutôt que le log d ue route fréquetée! Motrer l exemple à suivre, e tat que resposable d u groupe Être visible Ue partie de la resposabilité relative à la sécurité des efats sur la route appartiet aux usagers motorisés : ceux-ci doivet être particulièremet attetifs aux abords d ue école ou d u edroit fréqueté par beaucoup d efats. Il est importat d aider ces usagers à la prudece e sigalat correctemet l edroit où vous vous trouvez, particulièremet s il est pas habituel que des efats y jouet. Le port de gilet fluorescet cotribue à être vu. Il faut rappeler aux efats que voir et être vu sot deux choses différetes. Ce est pas parce qu u efat voit ue voiture que le coducteur l a vu aussi. Protéger le groupe Il est écessaire de veiller à ce qu il y ait suffisammet d aimateurs pour ecadrer le groupe. Les aimateurs sot cosidérés comme «guides» au ses du code de la route. Celui-ci offre deux possibilités de circulatio aux groupes de piétos coduits par u guide. Il faut doc choisir la formule qui offrira la plus grade sécurité au groupe : Soit marcher à l écart de la circulatio quad c est possible (trottoirs, zoes idiquées par les paeaux adéquats, accotemets praticables ou piste si rie d autre existe). Das tous les cas, si le groupe est iférieur à 6 persoes, c est cette règle qu il faut appliquer. Soit, parce que la taille du groupe l impose, décider de marcher sur la chaussée (la route). Cela est possible pour les groupes coduits par des aimateurs, même quad il y a des trottoirs, améagemets pour piétos et accotemets praticables. Das ce cas, la missio de guide est de faire circuler le groupe de maière à ce qu il soit le plus 16

17 4 la sécurité de base Le port d u gilet fluorescet cotribue à être vu. la prise e charge des efats e collectivité visible possible pour les coducteurs qui arrivet. E règle géérale, il est coseillé de marcher à gauche, e file idiee et le plus près possible du bord de la chaussée. Mais il peut être préférable de se positioer du côté droit de la chaussée afi d augmeter la visibilité du groupe (das u virage, par exemple). Du côté droit, les piétos peuvet marcher côte à côte. Sigaler le groupe Das l obscurité ou lorsque la visibilité est mauvaise (mois de 200 m), les groupes coduits par u guide et qui marchet sur la chaussée, doivet être éclairés. L éclairage est placé e foctio du ses de circulatio du groupe : Si le groupe circule à droite sur la chaussée (das le ses de la circulatio des coducteurs) : u feu blac ou jaue à l avat gauche (ue lampe de poche par exemple) et u feu rouge à l arrière gauche (u phare de vélo par exemple). Si le groupe circule à gauche sur la chaussée (à cotreses de la circulatio des coducteurs) : u feu rouge à l avat droit et u feu blac ou jaue à l arrière droit. Le port d accessoires fluo-réfléchissats est vivemet recommadé. Les couleurs fluo redet plus visibles pedat la jourée. Les élémets réfléchissats, quat à eux, agisset das l obscurité e revoyat la lumière des phares et redet aisi visible de loi. Das les trasports motorisés Faire moter ou descedre les efats par les portes du côté du trottoir Appredre aux efats à toujours attacher leur ceiture E oubliat pas de motrer l exemple. Commet obliger les efats à s attacher si les aimateurs e le fot pas? Empruter bus, tram, trai et métro avec les efats Les trasports e commu sot u moye de trasport sûr et représetet souvet ue aveture attrayate pour les efats. Il faut cepedat veiller à predre les précautios écessaires et spécifiques à ce type de trasport, comme éviter la bousculade sur le quai ou veiller à ce que les efats s asseyet effectivemet si o pred le trai ou le bus. À vélo Sigaler l avat et la fi du peloto Pour de logues balades, veiller à ce que les aimateurs e tête et e queue de peloto portet des vêtemets fluorescets ou du mois colorés (rouge, orage, jaue), pour mieux se faire remarquer das le trafic. Des vêtemets clairs avec des bades réfléchissates sot l idéal. Respecter les règles et s adapter au groupe Il faut d abord et avat tout veiller à respecter le code de la route et otammet éviter de rouler à plusieurs de frot. L itiéraire sera établi e foctio de l âge et de l edurace des participats; il faudra éviter les routes à grade circulatio et les déplacemets de uit, veiller au bo état des bicyclettes, circuler e groupes réduits (avec 50 m d itervalle) dot le premier et le derier sot des membres de l ecadremet. Le site de l Istitut belge pour la sécurité routière (IBSR) propose plusieurs brochures itéressates à ce propos dot «E sécurité, à pied ou à vélo, seul ou e groupe». Surfez sur leur site pour vous les procurer ( les sorties «piscie» et aux abords de poits d eau Les accidets das les piscies et poits d eau ot souvet ue issue fatale. Reforcer sa vigilace est idispesable pour ce type d activité. L ouverture au public d ue piscie commuale ou de toute autre piscie privée est (otammet) coditioée par la présece d u persoel resposable de la sécurité des baigeurs e possessio d u diplôme de sauveteur. Il est pas idispesable que les ecadrats qui accompaget e possèdet u. Néamois, les ecadrats doivet : s assurer à chaque séace que le ou les sauveteurs de la piscie fréquetée soiet effectivemet présets ; être e ombre suffisat et assurer leur devoir de surveillace ormale de bo père de famille. Il est commuémet admis qu ue seule persoe e peut assumer la surveillace pour plus de 15 o-ageurs ou pour plus de 25 ageurs. Le resposable de la sécurité et/ou de l ordre itérieur de la piscie (maître-ageur) doit être autorisé à refuser l accès au bassi au cas où l occupatio tolérée serait dépassée. Les ecadrats accompagat les efats à la piscie peuvet être déclarés civilemet resposables par défaut de surveillace. E effet, les accompagateurs e doivet pas se coteter de surveiller les efats pedat les trajets aller-retour. Ils doivet égalemet exercer leur surveillace lors du passage des efats : das les vestiaires ; au bord de la piscie. Ils doivet être e mesure d avertir les maîtresageurs dès la surveace d u accidet. L ecadrat e peut doc quitter les istallatios, otammet pour se redre à la cafétéria. Pour préveir les accidets liés à u poit d eau, il faut assurer ue surveillace active de l efat. 17

18 4 la sécurité de base E outre, les pièces d eau, piscies mobiles et pataugeoires devrot faire l objet de moyes de protectio adéquats les redat iaccessibles aux efats e dehors des activités spécifiques sous la surveillace d adultes. 5 relatios avec les parets Si u efat est atteit d ue maladie logue ou s il a été victime d u accidet, pesez à predre de ses ouvelles. Das la gestio de la saté comme das tous les autres domaies, les parets sot à cosidérer comme des parteaires icotourables, comme des iterlocuteurs à part etière de la structure collective. L objectif poursuivi est de créer ue relatio où s échaget toutes les iformatios écessaires à l accueil de cet efat-là; il importe doc de créer u dialogue e vue d ue actio cojoite autour de l efat. Les parets représetet des parteaires «ressources». Cocerat la saté de leur efat, toutes les iformatios utiles se trouvet gééralemet sur la fiche saté (voir exemple page 43). Les iformatios qui figuret sur cette fiche sot coues uiquemet par les ecadrats qui aurot effectivemet l efat sous leur resposabilité. Rappelos ici l idispesable devoir de réserve des professioels evers les familles qui cofiet des iformatios privées (voir page 14). Si certaies questios demeuret après lecture de la fiche saté de l efat, le resposable de l ecadremet pred persoellemet cotact avec les parets cocerés pour e savoir davatage. Si le temps de prise e charge des efats comporte des périodes ecadrées par des persoes différetes (exemple : temps d école, temps de garderie), il coviet de réfléchir avec tous les ecadrats cocerés aux modalités de trasmissio de l iformatio utile doée par les parets. Ue iformatio importate doée par u paret à u accueillat extrascolaire cocerat la saté de so efat, doit être trasmise ultérieuremet à l istituteur, par exemple, et ce avec l accord du paret. Das le cadre de l accueil d efats à besois spécifiques, il est importat que l équipe d ecadremet et la famille se mettet d accord sur ce qui sera dit si d autres parets poset ue questio. E dehors de ce cotexte, le professioel a pas à répodre à des questios sur u autre efat ou sur ue autre famille. E cas d accidet impliquat leur efat, il est idispesable de préveir les parets. S il s agit d u simple «bobo» sas gravité, il est pas utile de téléphoer illico aux parets. Les sois apportés serot iscrits das u caret de sois et les parets serot avertis de l évéemet à la fi de la jourée ou du séjour. Attetio cepedat à e pas miimiser les faits, ue det cassée est, par exemple, pas u «petit bobo». Les proches, das ce cas, doivet être avertis au plus vite. E cas d urgece, il est pas judicieux de téléphoer aux parets das la paique. Ue fois la prise e charge assumée, il coviet d iformer les parets de maière précise, e éoçat les faits et e évitat d être alarmiste. Si u efat est atteit d ue maladie logue ou s il a été victime d u accidet, pesez à predre de ses ouvelles. Pour aller plus loi Référetiel psychopédagogique, Accueillir les efats de trois à douze as, viser la qualité, Camus P., Marchal L., (sous la coor.), ONE, Bruxelles, 2007, livret II, «À la recotre des familles» (téléchargeable sur le site la prise e charge des efats e collectivité 18

19 l hygièe 1 techiques d hygièe hygièe est u esemble de pricipes et de pratiques ayat pour but de préserver et d améliorer la saté. L hygièe des locaux L applicatio des règles d hygièe a ue place essetielle das la prévetio des maladies trasmissibles e collectivité pour lutter cotre les sources de cotamiatio et réduire les voies de trasmissio. Ue formatio adéquate du persoel et u rappel régulier de la boe pratique des règles d hygièe sot écessaires. Les mesures d hygièe portet sur l hygièe des locaux, des équipemets, l hygièe idividuelle et l hygièe alimetaire. Ue applicatio rigoureuse de ces mesures permet de s opposer à la propagatio des agets ifectieux. Elles doivet s appliquer au quotidie et être itesifiées e cas d ifectio déclarée. le saviez-vous? Le ettoyage et la désifectio sot deux actios différetes poursuivat des buts différets. La désifectio est pas u ettoyage i ue actio d etretie. Elle e doit iterveir que das des cas précis et selo u protocole rigoureusemet observé. Il s agit de l hygièe des sols et surfaces (tapis de sol, chaises, tables...) commet bie ettoyer? défiitios Nettoyer (déterger) = élimier tout ce qui terit ou salit, selo des procédés mécaiques et/ou chimiques. Savo = mélage d ue matière grasse et d u alcali qui sert à ettoyer, à dégraisser, à blachir. Recommadatios Nettoyage régulier des sols et de toutes les surfaces lavables, si possible sas omettre les robiets, poigées de porte, chasses d eau, grilles de vetilatio... à l aide de produits détergets. Le choix d u déterget tout usage, o toxique et quasi complètemet bio dégradable est idéal.(exemple, savo oir, savo de Marseille...). Il est coseillé d utiliser la techique des «deux seaux» : l u pour laver, l autre pour ricer. Le seau d eau savoeuse est le seau d eau propre ; le seau d eau o savoeuse sert à ricer la serpillière e récoltat les souillures («eau sale», à chager régulièremet). Il est impératif de ricer à l eau claire après chaque ettoyage. Il faut chager de serpillière pour chaque local. Les serpillières doivet être lavées à 60. Il faut absolumet éviter les produits de ettoyage qui cotieet aussi u désifectat (produits mixtes). E effet, c est iutile et la substace désifectate peut être irritate. L etretie régulier des surfaces cosiste à : 1. Dépoussiérer les sols avec ue microfibre sèche ou u aspirateur à filtre HEPA par exemple 2. Nettoyer à l eau avec u déterget multiusages (voir recommadatios) 3. Aérer 2 fois par jour 15 miutes quad et commet désifecter? Si le ettoyage suffit das la majorité des cas, das certaies situatios ue désifectio est écessaire. l hygièe 19

20 1 techiques d hygièe l hygièe défiitio Désifecter = détruire les agets ifectieux. La désifectio doit être réservée à certaies situatios et à certaies surfaces, si possible e dehors de la présece des efats La désifectio doit gééralemet être réservée à certaies situatios d épidémie et e cas de souillures des sols et surfaces par des liquides biologiques (sag, selles, uries, vomissemets...). E cas de souillures des sols et surfaces par les liquides biologiques, il faut : efiler des gats jetables ; elever le plus gros avec de l essuie-tout ; mettre les déchets das u sac e plastique, le fermer, puis le déposer das les poubelles habituelles ; laver et ricer ; désifecter. La désifectio systématique ue fois par jour est réservée à certaies surfaces : Sur les coussis à lager (école materelle) et sur les tables des efats. E cuisie (surfaces alimetaires), la désifectio est limitée aux situatios à risque (ex. maipulatio d alimets à risque, tels que la volaille crue, les œufs, les légumes terreux...). Les petits pots, petites toilettes. Das certaies situatios d épidémie pouvat être source d ue cotamiatio idirecte, la désifectio sera évetuellemet étedue à d autres surfaces. Produits recommadés Pour la désifectio des surfaces souillées et toilettes, les produits recommadés sot soit à base d eau de Javel soit à base d ammoium quateraire. Les produits à base d eau de Javel e peuvet jamais être utilisés e présece des efats. Eau de Javel L eau de Javel est ue solutio aqueuse d hypochlorite de sodium qui a des propriétés bactéricides, virucides, fogicides et sporicides (cotre les bactéries, virus, champigos, spores...). Elle est à utiliser qu e l absece des efats et avec les feêtres ouvertes. La dilutio recommadée est de 32ml d eau de Javel à 12 % das 1 litre d eau. E cas de moisissures uiquemet, la dilutio recommadée est de 1 volume de Javel pour 4 volumes d eau. Précautios d emploi La prudece s impose e toutes circostaces car l eau de Javel est corrosive et toxique. Elle peut provoquer des brûlures sur la peau et les yeux, surtout sous forme cocetrée Utiliser l eau de Javel avec des gats. Ne pas la laisser à la portée des efats. Ne jamais l utiliser e présece des efats. L eau de Javel doit toujours être utilisée seule das l eau. Ne pas y ajouter u autre produit de ettoyage. E cas d igestio accidetelle, e pas faire vomir, cotacter le cetre Atipoisos (070/ ), voire le 112 e foctio de la gravité des symptômes. E cas de brûlure sur la peau, ricer à l eau. E cas de projectio das les yeux, ricer abodammet à l eau et cosulter u ophtalmologue. Coservatio : C est u produit «fragile» qui doit être stocké à l abri de la lumière et de la chaleur. Dérivés d ammoium quateraire Ces produits sot dispoibles via des distributeurs spécifiques ou e pharmacie. Ces désifectats de surface sot ettemet mois toxiques, (otammet au poit de vue respiratoire) que l eau de Javel. Dès lors, ces produits peuvet être utilisés e présece des efats. Ils ot ue actio désifectate très efficace : virucide, bactéricide et fogicide (cotre les bactéries, virus, champigos...), e ue dizaie de miutes. Il faut appliquer le produit uiformémet sur la surface propre à désifecter, puis attedre que celle-ci soit bie sèche avat de l utiliser. Il e faut pas ricer. Rappelos cepedat leur coût ettemet plus élevé que celui de l eau de Javel. Précautios d emploi Ne jamais mélager à d autres produits. L ihalatio du produit peut etraîer ue irritatio des voies respiratoires et des yeux, ettemet moidre cepedat qu avec l eau de Javel. E cas de projectio das les yeux, ricer abodammet à l eau claire. Si ue gêe persiste, cosulter u ophtalmologue. Le produit peut égalemet provoquer de petites irritatios sur certaies peaux sesibles, il est doc préférable de e pas e mettre sur la peau. E cas de cotact avec la peau, laver à l eau et au savo. 20

21 1 techiques d hygièe Il faut régulièremet aérer le sable avec u râteau et elever les évetuels corps étragers. l hygièe E cas d igestio accidetelle, e pas faire vomir, cotacter le cetre Atipoisos (070/ ), voire le 112 e foctio de la gravité des symptômes. Stockage : à coserver das ue armoire fermée à clef, hors de portée des efats. Toujours coserver das le flaco d origie pour éviter toute cofusio. Coservatio : etre 5 et 35 C, das u edroit sec et si possible bie vetilé. évacuatio des déchets Les déchets doivet être évacués das des poubelles à parois rigides, garies de sacs poubelle résistats. Les poubelles sot muies de couvercles hermétiques et d ue ouverture à pédale. Elles sot si possible hors de portée des efats. hygièe des équipemets essuie essuie-tout gestio du lige sale Les essuies doivet être persoels à chaque efat et remplacés régulièremet. Il faut mettre les essuies et gats de toilette à sécher correctemet (pas e boule). L utilisatio de matériel jetable est recommadé au iveau de la cuisie et des toilettes (essuietout...). Le lige sale doit être isolé du lige propre. les toilettes Ue attetio particulière doit être apportée à l accès à du papier de toilette, à des toilettes propres et à ue possibilité de se laver et s essuyer les mais. Les toilettes doivet être ettoyées régulièremet : désifectio de la plache ou du rebord 1x/jour (lige javellisé). E cas de selles liquides, e pas jeter de l eau de Javel das les toilettes, passer seulemet u lige javellisé sur la plache (ou le rebord). E usage courat, u détartrat à base d acide acétique (viaigre) est suffisat pour l etretie de la cuvette du WC. Les coussis à lager évetuels (école materelle...) doivet être désifectés quotidieemet à l aide d u dérivé d ammoium quateraire. U papier de table protecteur est idéalemet posé sur le coussi à chaque chage. Das l évetualité de petits pots idividuels, u ettoyage correct das u évier spécifique suffit. E cas de souillure par des liquides corporels, il faut désifecter à l aide de dérivés d ammoium quateraire. La désifectio des toilettes sera quotidiee, après ettoyage, ou directe après des selles liquides. les thermomètres Favoriser l usage de thermomètres auriculaires (embout jetable). E cas de thermomètre électroique, l utiliser e axillaire, puis le désifecter après usage. Passer tout le thermomètre das de l alcool isopropylique à 70 C e frottat avec u lige propre puis laisser sécher. Se laver les mais après avoir pris la température. bacs à sable extérieurs Ue attetio particulière doit être portée aux bacs à sable extérieurs. Pour les efats, le bac à sable est ue source potetielle de maladies ifectieuses, et surtout parasitaires (larves présetes otammet das les excrémets de chies ou de chats, ou ecore certaies variétés de champigos...). Par ailleurs, les particules fies peuvet être des irritats oculaires, et si elles sot ihalées, des irritats respiratoires. Les bacs o utilisés doivet être recouverts e permettat à l air de circuler (filet de ylo) pour éviter la souillure par des aimaux et des moisissures. Il faut régulièremet aérer le sable avec u râteau et elever les évetuels corps étragers. Il faut retourer le sable au mois ue fois par trimestre, remplacer ou régéérer au mois ue fois par a la totalité du sable, et ettoyer parois et fod lors de l elèvemet du sable. Il faut demader aux efats de se laver les mais après avoir joué das le sable. S il y a eu cotamiatio par de l urie, des selles, des vomissemets ou des excrémets d aimaux, il faut immédiatemet ettoyer le bac à sable, le désifecter (eau de Javel diluée répadue sur le sable), puis arroser avec de l eau pour imbiber, retourer le sable et attedre 24h. E cas de problème ifectieux chez u ou des efats, lié à la fréquetatio du bac à sable, des exames parasitologiques et bactériologiques peuvet être réalisés, à partir d u prélèvemet. hygièe idividuelle Les habitudes de propreté doivet être rappelées à l esemble des adultes et des efats. les mais Lavage des mais Le lavage des mais est idispesable et icotourable pour préveir la propagatio des germes ifectieux et les épidémies. Le lavage des mais doit être ue préoccupatio costate. Il est recommadé das les situatios suivates : après être allé aux toilettes ou avoir aidé u efat à y aller ; 21

22 1 techiques d hygièe avat de mager ou de maipuler des alimets et après ces activités ; après chaque cotact avec des liquides corporels (sag, sécrétios asales...); après avoir aidé u efat à se moucher ou après s être mouché, avoir toussé, éterué ; avat de predre la température d u efat, et après ; avat de préparer et d admiistrer u médicamet (crème, gouttes, autres préparatios) à u efat et après l admiistratio ; après avoir touché ue surface sale ou du matériel souillé ; après avoir joué das le sable ou la terre ; chaque fois qu o le juge écessaire... Avec quoi s essuyer les mais? Pour s essuyer les mais, la serviette e papier est recommadée. Elle a ue double foctio : elle sert à s essuyer les mais et à fermer le robiet afi d éviter ue recotamiatio des mais. La serviette e tissu est pas recommadée (sauf si elle est reouvelée très régulièremet), car elle peut deveir ue source de cotamiatio. Désifectio des mais Das certais cas, le lavage des mais peut être remplacé ou complété par la désifectio des mais avec ue solutio hydro-alcoolique. Ces produits sot dispoibles e pharmacie et e grades surfaces. Avec quoi se désifecter les mais? Les solutios hydro-alcooliques réaliset ue asepsie (désifectio) de qualité de la peau saie. Elles ot ue efficacité rapide sur les bactéries, champigos et virus : 15 à 25 secodes suffiset à supprimer 100 % de la flore trasitoire. L usage de ces produits est aisé et irrite pas la peau. Il e faut pas ricer. l hygièe 22

23 1 techiques d hygièe Mouchage Se laver les dets deux fois par jour. Aérer les chaussures. l hygièe Quad se désifecter les mais? Les solutios hydro-alcooliques état très rapidemet efficaces et d usage aisé, leur utilisatio est recommadée lorsque les adultes ou efats ot pas le temps ou pas la possibilité de se laver les mais. E cas de souillure visible des mais, u lavage des mais préalable est cepedat impératif et doit, e cas de souillure par des liquides biologiques être complété par ue frictio hydro-alcoolique. Lavage des mais des efats L éducatio des efats sur l importace de l hygièe corporelle idividuelle est u temps essetiel. Il est écessaire de doer le temps et la possibilité aux efats de se laver les mais. Le lavage des mais des efats se fait au moye de savo liquide e distributeur : avat et après chaque repas ; après usage des toilettes ; après les jeux extérieurs ; e cas de souillure par la terre ou le sable ; e cas de souillure par des sécrétios (liquides biologiques). Mouchage Dès l âge de 2-3 as, l efat est capable d appredre à se moucher. O lui explique commet souffler par le ez, ue arie à la fois, e bouchat l autre. Les mais doivet être lavées après avoir mouché u efat. Il faut veiller à ce que chaque efat dispose de mouchoirs e papier. Hygièe corporelle Ue hygièe corporelle complète régulière est idispesable. Lors des séjours collectifs, il faut être attetif à ce que chacu se lave correctemet. Ne pas oublier otammet de se laver les pieds. Il faut égalemet : Se laver les dets de préférece deux fois par jour. Mettre les essuies à sécher, ricer et essorer les 2 gats de toilette et les faire sécher correctemet (pas e boule). Veiller discrètemet à ce que chacu chage de sous-vêtemets et de chaussettes. Ne pas oublier de surveiller égalemet l état de propreté des autres vêtemets. Veiller à séparer les vêtemets propres des vêtemets sales. Aérer les chaussures. Vérifier que les efats soiet bie habillés e foctio du temps aocé. E cas de pipi au lit, il faut se procurer des draps propres auprès du resposable (ou resposable ifirmerie) afi de refaire le lit de l efat ; sa teue de uit et les draps souillés serot lavés. Pour bie faire, l efat devrait profiter d ue douche rapide pour se ettoyer coveablemet. De toute faço, il faut faire le écessaire pour rester discret et pour éviter que l efat souffre de moqueries. Iterdictio de fumer Il est iterdit de fumer e présece des efats et das tous les locaux appelés à être occupés par des efats. E dehors des mesures géérales d hygièe qui vieet d être décrites, il existe des mesure d hygièe spécifiques (ou «particulières») Aisi, e cas de maladie ifectieuse recoue das la collectivité et pouvat provoquer ue épidémie, il est écessaire d itesifier mometaémet les mesures d hygièe e foctio du mode de trasmissio (voir aussi chapitre «Faire face aux maladies ifectieuses»). mesures d hygièe pour la coservatio et la sécurité des alimets La préparatio des repas e collectivité d efats e s improvise pas. E cas de égligece ou de pratiques iadaptées, les alimets peuvet préseter u dager pour la saté des efats. Les autorisatios et cotrôles sot de la compétece de l Agece Fédérale pour la Sécurité de la Chaîe Alimetaire (AFSCA). Les cuisies de collectivités doivet itroduire ue demade auprès de l AFSCA afi d obteir l autorisatio de fabriquer ou de maipuler des repas. Pour obteir cette autorisatio, l établissemet doit satisfaire d ue part aux ormes relatives à l hygièe géérale des derées alimetaires, et d autre part aux dispositios réglemetaires géérales et spécifiques e matière de coditios d agrémet ou d autorisatio qui lui sot applicables. Ces ormes serot cotrôlées par u foctioaire de l AFSCA qui délivrera l autorisatio. L hygièe des derées alimetaires commece dès l achat ou la réceptio et va jusqu à la cosommatio et la gestio des restes. Tat la coservatio que la préparatio et la distributio des alimets écessitet ue vigilace et ue orgaisatio réfléchie et miutieuse. Les grads pricipes de l hygièe alimetaire sot : le pricipe de la marche e avat, la coservatio des alimets à température adéquate, l hygièe géérale et idividuelle, les précautios particulières pour certais alimets. 23

24 1 techiques d hygièe Ue zoe «sale» réservée au déballage, épluchage, ettoyage des derées alimetaires avat cuisso. Ue zoe «propre» destiée à toute maipulatio des alimets après cuisso ou des alimets prêts à être cosommés. Pour plus d iformatios, cosulter le site iteret de l AFSCA : pricipe de la marche e avat Le pricipe de la marche e avat a pour but d éviter qu u alimet sale (emballé, cru, o lavé...) soit e cotact avec u alimet propre (cuit et prêt à être cosommé). Das la cuisie, la répartitio des différetes tâches e circuits bie disticts permet d éviter ces cotamiatios croisées. La cuisie est doc idéalemet divisée e deux parties : ue zoe «sale» réservée au déballage, épluchage, ettoyage des derées alimetaires avat cuisso ; ue zoe «propre» destiée à toute maipulatio des alimets après cuisso ou des alimets prêts à être cosommés. coservatio des alimets Ue attetio particulière doit être portée aux températures de coservatio des alimets et au cotrôle des températures des frigos et cogélateurs. Les frigos et cogélateurs disposet d u thermomètre et leur température est relevée très régulièremet. Les alimets réfrigérés sot stockés à des températures comprises etre 0 C et 4 C. La capacité du frigo est adaptée aux besois de la collectivité. Plusieurs frigos sot parfois écessaires. Le mode de ragemet est importat pour éviter les cotamiatios etre les différets alimets. Les produits les plus sesibles sot les repas préparés (puddig, purée...). Ils serot toujours placés e haut. Les produits «sales» (viade crue, fruits et légumes o ettoyés, œufs) serot placés e bas. Les alimets cogelés e peuvet pas être décogelés à température ambiate. Ils sot mis à cuire ecore cogelés (ou décogelés très rapidemet au micro-odes) et e peuvet pas être recogelés après décogélatio. La durée de coservatio déped de leur ature et de la température du cogélateur. La cogélatio artisaale de produits, par la structure d accueil, est pas coseillée et devrait rester ue pratique exceptioelle. Lorsque des repas ou des produits préparés sot achemiés chauds, la température des repas est maiteue au miimum à 65 C jusqu au momet de la cosommatio. Si les efats e les cosommet pas edéas les 30 miutes, les portios idividuelles serot couvertes et placées au frigo. Des cotrôles de température des alimets doivet être effectués à l aide du thermomètre sode. alimets ou préparatio coteat ces alimets Alimets crus d origie aimale : œuf Ex : mousse au chocolat, œuf das la purée Produits laitiers au lait cru. Viade crue. Ex : filet américai, carpaccio coditios de maipulatio et de coservatio Décoseillés das les collectivités d efats Viades, volailles, poissos Cuisso à cœur miimum 80 C Préparatio et distributio très proches Coservatio au frigo : etre 0 et 4 C Viade hachée et produits dérivés, jambo traché... Préparatio à base d œufs cuits (omelettes, gâteaux, crêpes...) Idem «Viades, volailles, poissos» ci-dessus. Cosommés le jour même du hachage qui se fait de préférece sur place. Ces produits e peuvet jamais être cogelés (i crus, i cuits) Coservatio au frigo : etre 0 et 4 C Vérifier les dates limites de cosommatio. Les œufs e coquille sot coservés au frigo. Casser les œufs e zoe sale. Nettoyer et désifecter le pla de travail, les ustesiles et les mais après la maipulatio des œufs. Coservatio au frigo : 4 C l hygièe 24

25 1 techiques d hygièe hygièe géérale et idividuelle L état de saté des persoes chargées de la préparatio des repas répod aux mêmes exigeces que celui des adultes e cotact avec les efats : exame médical auel ; les persoes malades e peuvet préparer les repas ; les règles d hygièe idividuelle sot particulièremet rigoureuses. précautios particulières derées alimetaires à risque Les alimets les plus à risque (d u poit de vue bactériologique) sot les alimets d origie aimale. Il est doc très importat de les cuire suffisammet (à 80 C pedat au mois 10 miutes) pour réduire le risque. La cosommatio d alimets crus d origie aimale das les collectivités d efats est doc décoseillée. Les autres alimets cosommés crus (fruits/légumes) présetet égalemet u risque et écessitet u ettoyage préalable miutieux. 2 hygièe de vie l hygièe le bie-être des efats Gérer la saté, ce est pas seulemet soiger les petits bobos ou faire appel à des spécialistes e cas d icidets plus importats. C est d abord développer ue attitude qui permette à l efat d être «e saté», c est-à-dire d évoluer das u eviroemet sai et rassurat avec des adultes dispoibles, à l écoute, soucieux de so bie-être, de so épaouissemet et des coditios de so développemet. Avoir le souci de la saté de l efat, c est avat tout être attetif à : respecter so rythme de vie et d activité ; lui offrir des coditios de vie optimales pour qu il puisse rire, jouer, s amuser ; développer des comportemets bietraitats ; lui permettre de se reposer et dormir das de boes coditios (eviroemet calme, literie cofortable, heures de sommeil suffisates, réveil e douceur, possibilité de sieste si écessaire...); lui apporter ue alimetatio de boe qualité, variée et équilibrée, respecter so appétit ; lui doer accès à des boissos e suffisace et veiller à ce qu il boive suffisammet ; l aider à se protéger du soleil (chapeau, crème solaire, etc.); développer la prévetio, pour éviter les accidets sur la route, das les activités comme das les momets de temps libres. la bietraitace? La bietraitace est ue dispositio favorable et gééreuse à l égard des autres. Das le cadre de l accueil des efats et des jeues, ue attitude bietraitate se traduira par ue attetio reforcée à veiller au bie-être de chacu. Il s agira de développer sa préveace, sa capacité à aller au-devat des besois d autrui. O pesera à : veiller à ce que chaque efat soit accepté par le groupe avec ses différeces ; mettre e place u ecadremet et u lieu d accueil qui permettet à chacu de se setir e sécurité affective ; créer u eviroemet favorable au développemet de l estime de soi ; éviter les stigmatisatios (filles-garços, différeces sociales...). Pour aller plus loi Accueillir des efats de 3 à 12 as, Viser la qualité, U référetiel psychopédagogique pour des milieux d accueil de qualité, sous la coordiatio de P. Camus et L. Marchal, ONE (dispoible auprès de l ONE, directio Accueil Temps libre); «Egal-e avec mes élèves, c est tout à fait mo gere», Petite littérature à l usage des profs qui se souciet des filles et des garços, Uiversité des femmes. La valisette bietraitace, outil pédagogique, Resoace Asbl, ex-icc (dispoible via le site l alimetatio L alimetatio proposée aux efats doit être variée et équilibrée. L équilibre alimetaire e s obtiet pas e u seul repas, i e u seul jour. Il se costruit au fil des jours e foctio de l appétit de l efat et de la variété des alimets qui lui sot présetés. Quelques grads pricipes pour ue alimetatio équilibrée Faire du repas u momet de plaisir et de détete Accorder du temps aux repas et de l importace au petit déjeuer et au goûter. 25

26 2 hygièe de vie Respecter l appétit de l efat. Accès à l eau 9 Pour l alimetatio des mois de 6 as, voir la brochure «Milieux d accueil : Chouette, o passe à table!», Guide pratique pour l alimetatio des efats das les milieux d accueil, ONE (dispoible à l ONE, directio géérale de l accueil) l hygièe Predre le repas das ue ambiace coviviale et détedue. Y cotribuet : l orgaisatio du repas e petits groupes par table, le choix, la propreté, l améagemet et la décoratio du lieu des repas, la présetatio des repas. Respecter l appétit de l efat. L appétit d u efat est très variable d u jour à l autre et d u efat à l autre, les efats sot capables d autoréguler leur alimetatio. Ne pas forcer à «fiir tout». Quatre repas qui rythmet la jourée Offrir ou orgaiser chaque jour u ombre suffisat de repas : trois repas et u goûter lors de l accueil résidetiel et u repas et u goûter lors de l accueil o résidetiel. Le goûter est pas ue simple collatio, mais bie u repas structuré qui permet de se rassasier avat de démarrer de ouvelles activités, d équilibrer ou de compléter les apports alimetaires de la jourée et d éviter le grigotage d alimets à forte desité éergétique avat le souper. Il est composé des mêmes alimets que le petit déjeuer. Les fruits et les produits laitiers serot proposés e alterace, et e teat compte du dessert du repas de midi : u fruit si le dessert était u produit laitier et vice-versa. U bo petit déjeuer permet de charger les batteries pour toute la matiée. Il sera composé de pai et de sa gariture (beurre, cofiture...), d u fruit, d u produit laitier et d eau. Si le petit déjeuer est complet, pas besoi de collatio durat la matiée, seule l eau est idispesable. Équilibrer les repas Proposer des féculets (pommes de terre, pâtes, pai...) à tous les repas. Proposer des fruits et ou des légumes au mois 3 fois par jour. Varier les modes de cuisso (poêler, griller, étuver...). Préseter ue seule fois par jour de la viade ou du poisso ou de la volaille ou u œuf. La fréquece idéale sur 7 jours est la suivate : 2 fois du poisso, 1 fois de la viade rouge, 1 fois de la viade blache, 1 fois des œufs, 1 fois de la viade hachée 9. Limiter les fritures (frites, croquettes, poisso paé...) à ue fois par semaie. Varier les plaisirs. Doer à mager... et à boire! Doer de l eau à boire à voloté. La meilleure boisso reste l eau. L eau, dot il est importat de s assurer préalablemet de la potabilité, doit être mise libremet à la dispositio des efats (cruche, fotaie à eau...). Si occasioellemet des jus de fruits sot proposés aux efats, ils serot choisis sas sucre ajouté. Les limoades, sirops et autres ectars sot à éviter. Respecter les habitudes de chacu Il est importat de coaître et de respecter les habitudes alimetaires de chacu, qu elles soiet liées à l origie socioculturelle des participats (iterdits alimetaires das certaies religios), à des régimes particuliers (allergies à certais alimets) ou à des choix persoels pour autat que ces choix restet praticables et puisset être pris e compte au sei de la collectivité. Pour aller plus loi le site les assuétudes Alcool, cigarettes, caabis et drogues e tous geres, les questios liées aux assuétudes alimetet régulièremet les débats. Das le cadre de l accueil des efats et des jeues, ces questios coceret tat les efats et jeues accueillis que le persoel d ecadremet. Sas se lacer das u sujet vaste et complexe, voici quelques recommadatios fodametales à l itetio des ecadrats : C est toujours la saté qui prime : la drogue, la cigarette et l alcool sot ocifs. Rappeler la loi : les ecadrats qui cosommet devat ou avec des mieurs peuvet être poursuivis. Itroduire le débat auprès des jeues et de l équipe d ecadremet, ameer la réflexio, aborder le pricipe de cosommatio resposable. Éviter les tabous et les iterdits, susciter le dialogue. Réfléchir à ses propres représetatios, à celles du groupe. Lors des débats, partir des momets de cosommatio plutôt que des produits. Pour aller plus loi bouger pour la saté Il est écessaire de trouver le bo équilibre etre l apport d éergie et la dépese d éergie. Ue alimetatio saie et la pratique régulière d ue activité physique jouet u rôle importat pour le bo foctioemet du corps et pour ue meilleure croissace de l efat. Bouger tous les jours aide à avoir ue boe saté. Les avatages sot cous : o reforce ses os, ses muscles, so équilibre, la posture de so corps... Attetio, les activités physiques e se limitet pas aux sports : les jeux de plei air, les jeux de 26

27 2 hygièe de vie l hygièe cour, la dase libre et improvisée sot toutes des occasios de bouger et de se défouler. L activité physique doe aussi aux efats l occasio de libérer leur éergie de maière positive : elle dimiue le stress, reforce la cofiace e soi ; elle peut, das le cadre d ue activité collective et/ou sportive, favoriser les amitiés. Lors des activités sportives ou autres, il est importat de toujours veiller à respecter les limites de l efat et de teir compte de ses capacités. E règle géérale, o cosidérera le sport avec u esprit de découverte plutôt qu u esprit de compétitio. la détete Les temps libres, les récréatios sot idispesables pour les efats. Ces momets leur permettet de faire ue pause etre deux activités structurées et de vaquer aux activités qui les ispiret. Les momets de calme permettet de se détedre, de se décocetrer, de lever le pied, de rêvasser. Toutes ces activités sot utiles au développemet et à l épaouissemet des efats. Si ces momets sot libres, ils doivet cepedat être ecadrés. Le rôle des adultes e peut se borer à de la simple surveillace. Sas véritable ecadremet, certais efats peuvet se setir, durat ces momets, livrés à euxmêmes ou désœuvrés. Les ecadrats présets doivet s ivestir das ce temps libre e proposat ue attitude de «présece subtilemet e retrait» où ils se redet dispoibles à chaque efat tout e le laissat gérer luimême ses propres activités. L idée est de souteir les projets des efats e leur facilitat l accès au matériel écessaire (par exemple e doat ue feuille et des crayos pour dessier si l efat le demade), d être dispoible pour ceux qui demadet la participatio de l adulte (ex : lire u livre) et d être préset auprès d u efat isolé (e bavardat par exemple simplemet avec lui). les «jeux dagereux» à proscrire Il e s agit pas ici de parler de jeux qui peuvet préseter u dager s ils e sot pas bie ecadrés ou s ils e sot pas adaptés au public, mais bie de jeux dot la pratique est totalemet à proscrire. Par «jeux dagereux», o compredra les jeux d expérimetatio (évaouissemet...) et les jeux de «violece pure» (u participat deviet victime de tout le groupe). Ces jeux dagereux sot avat tout cosidérés comme des amusemets susceptibles de procurer des «sesatios fortes». D apparece aodie, leurs coséqueces sot dévastatrices, voire mortelles. La prévetio est icotourable : ue fois avertis des risques ecourus, efats et adolescets cesset gééralemet u jeu dot ils e mesuraiet pas le dager. Préveir mais aussi observer les comportemets et attitudes des efats et des jeues qui suggéreraiet la pratique de jeux dagereux, afi de pouvoir agir avat leur réalisatio. Pour aller plus loi l itimité Grad ou petit, tout le mode a besoi de temps et d espaces itimes pour so bie-être. La bieveillace cosiste à respecter les besois des efats et des jeues e matière d itimité. Ces besois peuvet varier très fort d ue persoe à l autre. Si pour certais, les douches collectives e semblet pas être u souci, pour d autres le soi du corps est u acte solitaire qui se pratique das u edroit clos. Les espaces saitaires ou les momets du lavage doivet être améagés pour permettre à chacu de trouver le lieu où il se set bie. L adulte devra pouvoir être dispoible tout e maiteat la distace adéquate pour préserver et respecter le besoi d itimité de l efat. Il veillera égalemet à ce que le groupe e trasgresse pas cet espace itime. Certais momets exiget plus spécifiquemet ue itimité : quad o se lave, quad o s habille... O pesera aussi aux filles qui ot leurs premières règles. L améagemet adéquat des saitaires, des douches et des chambres est la première coditio pour redre possible l itimité. U autre aspect importat est la propreté des espaces. Certais efats sot tout à fait autoomes pour se laver et s habiller. Par cotre les petits doivet pouvoir avoir ue aide pour se laver, pour s essuyer aux toilettes. Il s agit de prodiguer les sois adéquats pour qu ils se setet bie, ceci das le respect de l efat. Si les questios du soi perturbet certais ecadrats, il est utile de pouvoir e parler e équipe, afi de détermier les rôles de chacu et les maières de procéder lors du lavage ou du passage aux toilettes. dormir et se reposer Nous passos u tiers de otre vie à dormir... et ce est pas du temps perdu! Dormir est ue activité essetielle. E effet, pedat que ous dormos ous récupéros de os fatigues physiques et erveuses. 27

28 2 hygièe de vie 10 Source : Maiteat tu restes das to lit, S.Clerget, A. Lamy. Le sommeil est écessaire à la croissace des efats et à la maturatio de leur système erveux. l hygièe Le sommeil est écessaire à la croissace des efats et à la maturatio de leur système erveux. Pedat qu ils dormet, l hormoe de croissace est secrétée, les iformatios acquises pedat la jourée s orgaiset, la mémoire se costruit. Les efats ot doc besoi de bie dormir pour gradir, appredre, se développer harmoieusemet. Chez l efat comme chez l adulte, il y a des petits et de gros dormeurs. C est e observat avat tout la forme d u efat pedat la jourée que vous pouvez vérifier s il a suffisammet dormi. Ceci vaut aussi pour les plus grads. À tout âge, ous avos besoi de plages de repos et de sommeil 10 : u efat de 3-4 as a u besoi moye de 12 à 14 heures de sommeil (uit + sieste); u efat de 6 as, e moyee 11 heures de sommeil ; de 6 à 12 as, o elève 20 miutes par aée d âge (7 as, 10h40 de sommeil ; 8 as, 10h20...); u adolescet, e moyee 8 à 9 heures ; u adulte a u besoi moye de 7 à 8 heures de sommeil. E foctio des activités pratiquées durat la jourée, il faut parfois rajouter ue à deux heures supplémetaires de repos. Les heures de coucher pour u lever à 7 heures : 5-6 as : 20 heures ; 8 as : 21 heures ; 12 as : 22 heures. la sieste Pour la majorité des tout-petits et parfois jusqu à l âge de 6 as, la sieste répod à u besoi physiologique. Il est idispesable d e teir compte et d être e mesure de proposer u temps et u espace de sieste à ceux qui e ot besoi. À oter qu etre 20 et 40 % des efats de 3 à 12 as ot ecore besoi d ue sieste, das le ses d u momet reposat durat lequel il y a moye de s edormir. Comme tous les autres momets de la vie, cette sieste doit se dérouler das de boes coditios orgaisatioelles et relatioelles. Il faut veiller à réserver aux efats u espace spécifique adapté au repos. Au-delà de l aspect matériel (lit, literie, tetures pour occulter la pièce...), le respect de rituels redra ce temps rassurat pour tous les efats (histoire, objet persoel si l efat le souhaite...). C est aussi u momet où l efat peut avoir u échage plus persoel avec l adulte, où l adulte lui adresse des mots qui vot lui permettre de se laisser aller das u momet de quiétude. À oter égalemet que tous les efats éprouvet pas le besoi de sommeil. U espace sera doc améagé à proximité pour permettre aux efats qui e dormet pas de s ivestir das des activités calmes et apaisates. la uit (e ifrastructure résidetielle) Pour bie dormir, il faut predre le temps de se préparer au sommeil : précoiser u repas léger le soir, éviter des activités excitates, se brosser les dets, faire sa toilette, disposer d u eviroemet prêtat au repos : calme, obscurité, reouvellemet de l air, propreté. Toute la jourée prépare à ue boe uit. Das l orgaisatio des activités, il est importat d alterer jeux actifs et reposats, de bie rythmer les momets de veille, repos et sommeil e foctio de l âge des efats, chaque groupe écessitat ue adaptatio spécifique. Istaurer des jeux calmes ou ue sieste après le repas est souvet écessaire. Coditios relatioelles Pour tous les efats, le rituel du coucher coditioe le bo déroulemet de la uit. Avat de partir, il est utile de défiir les rôles de chacu pour l orgaisatio du coucher. Les efats doivet coaître la persoe accompagat leur edormissemet et la maière dot cela va se passer. Pouvoir répodre à la questio «Qui ous surveille cette uit?» est essetiel. Cela rassure les efats : les choses sot prévues, établies, ils e serot pas seuls la uit! Soyez égalemet attetifs au respect de l idividualité de chacu, à l expressio du besoi de e pas être seul, d être cajolé, de coserver u objet quel que soit l âge. Laisser sous-etedre à u efat «qu il est bie grad pour dormir avec u ours e peluche ou u doudou...» e fera qu accroître so icofort et dimiuera la cofiace qu il peut avoir e so aimateur. Il faut être cosciet que c est souvet au momet du coucher que les efats ressetet l absece des parets. Il faut alors être à l écoute, pouvoir les rassurer, savoir leur refaire peser aux bos momets de la jourée, aux bos momets qu ils vivrot le ledemai... Leur doer des poits de repères peut être égalemet rassurat : «Das x dodo, o va à l excursio; das x dodo, o fera ceci, et das x dodo, tu retreras chez toi». Des problèmes peuvet surveir comme le somambulisme, des cauchemars, des pleurs... Preez soi d e parler avat le séjour et d être particu- 28

29 2 hygièe de vie lièremet à l écoute des efats pour lesquels les parets vous ot sigalé des difficultés. Les ecadrats risquet égalemet de recotrer des efats éurétiques, c est-à-dire «faisat pipi au lit». Au début du séjour il est importat d établir avec l efat, e foctio des discussios préalables avec les parets, la faço d agir au coucher et au lever. Souligos ecore l importace de la discrétio et du respect : l efat coceré a besoi d être mis e cofiace afi d assumer so éurésie et les autres efats ot pas à e être iformés. Motée au lit Il est essetiel que les efats soiet calmés avat d aller dormir. Il faut veiller au sommeil de chacu. Des horaires de coucher différets coexistet? Attetio à faire silece pour e pas réveiller ceux qui dormet déjà! Pour éviter les allées et veues iutiles, il faut proposer aux efats d aller aux toilettes avat d arriver au dortoir. Cela pourra égalemet éviter d évetuels pipis au lit! Pouvoir répodre à la questio «Qui ous surveille cette uit?» est essetiel l hygièe 29

30 2 hygièe de vie l hygièe 30

31 pour u eviroemet de qualité aratir u eviroemet physique sai G est essetiel à court et à log terme pour la saté des efats. Et tout particulièremet au sei de leurs milieux de vie, où les polluats peuvet se cocetrer et être resposables de l apparitio de symptômes tels que maux de tête, difficultés de cocetratio, troubles du sommeil, irritabilité, troubles digestifs, difficultés respiratoires, fatigue... Les relatios etre l eviroemet et la saté iterpellet de plus e plus e raiso de l augmetatio importate de certaies maladies telles que les maifestatios allergiques comme l asthme, dot la fréquece a doublé e 10 as, et les cacers de l efat (leucémies, tumeurs cérébrales) dot l icidece augmete de 2 % chaque aée. Cosciete de la vulérabilité particulière de l efat vis-à-vis des polluats, l OMS Europe a défii e 2004 u pla d actio ciblé sur les efats (NEHAPE). La vigilace est doc de mise e matière d eviroemet das les lieux occupés par ceux-ci (domicile, écoles et autres structures d accueil) afi de limiter autat que faire se peut les cotacts avec les allergèes, les irritats et polluats. 1 paramètres d ambiace Doez régulièremet à boire de l eau, même si l efat e réclame pas. 11 Le rado est u gaz radioactif s échappat aturellemet du sous-sol de certaies régios : etre autres les arrodissemets de Bastoge, de Neufchâteau et de Verviers aisi que Court-Sait-Etiee et Villers-la-Ville. pour u eviroemet de qualité réglage de la température et du degré d humidité D ue maière géérale, la température idéale de l air itérieur se situe etre 18 et 20 das les pièces de vie. L humidité relative doit se situer idéalemet etre 40 et 60 %. E dessous de 40 %, il fait trop sec pour les voies respiratoires. Au-delà de 70 %, le risque de développemet de moisissures et d acaries augmete. De plus, la moiteur de l air ambiat etraîe ue sesatio de froid obligeat à surchauffer les locaux. L emploi d humidificateurs électriques est décoseillé. Les simples humidificateurs près du chauffage sot préférables mais ils doivet être lavés très régulièremet, voire traités à l eau de Javel (efficace cotre les moisissures). reouvellemet d air quotidie O peut parfois observer des développemets de moisissures sur des murs et plafods. Das certais cas, ces développemets résultet d u phéomèe de codesatio qui est lui-même la coséquece d ue vetilatio iadéquate. Si ue pollutio chimique devait avoir lieu (émissio de composés orgaiques volatils, formaldéhyde, mooxyde de carboe...), la vetilatio systématique et adéquate e réduirait cosidérablemet les effets éfastes, même chose pour le rado 11. Reouveler l air est ue pratique idispesable pour assurer u eviroemet itérieur sai. Cela se fait e vetilat ou e aérat la pièce c est-à-dire e faisat etrer l air du dehors. Chaque local devrait disposer d ue feêtre ouvrate ou au mois oscillate ou d u système de vetilatio (saitaires). Idéalemet, les locaux sot équipés de maière à assurer ue circulatio d air cotiue. E été, la vetilatio peut être permaete mais e hiver, l aératio s effectue e ouvrat ue ou plusieurs feêtres (e foctio du volume de la pièce) durat 15 miutes maximum pour éviter que la vapeur d eau e se codese sur les murs refroidis. Trois miutes suffiset si l o peut créer u courat d air efficace. Das les chambres et les dortoirs, la feêtre sera ouverte 15 miutes avat chaque période de repos et après celle-ci. Das la cuisie, ue hotte à évacuatio vers l extérieur doit foctioer lors de la préparatio des repas de faço à évacuer l humidité et les gaz de cuisso. Il existe des systèmes mécaiques de vetilatio où des grilles sot placées aux feêtres et u système d extractio d air permet so reouvellemet. Ce type de système doit être régulièremet etreteu pour être opératioel. recommadatios e cas de vague de chaleur Les jeues efats sot particulièremet à risque de coup de chaleur et de déshydratatio. Par ailleurs, les vagues de chaleur sot parfois associées à u pic d ozoe, qui peut iduire des maifestatios telles que difficultés respiratoires, irritatio des yeux et de la gorge, et apparitio de maux de tête (voir chapitre bosses et bobos). Recommadatios e cas de vague de chaleur Gardez les rideaux tirés ou utilisez les protectios extérieures (plus efficaces) et fermez les feêtres pedat les heures chaudes, aérez le mati tôt et e fi de jourée. Doez régulièremet à boire, de préférece de l eau, même si l efat e réclame pas. Doez à boire davatage e cas de vomissemets, diarrhée ou fièvre. Utilisez les solutios de réhydratatio, sachets à diluer das de l eau, e cas de diarrhées fréquetes et/ou abodates. Restez le plus possible à l itérieur aux momets les plus chauds de la jourée. 31

32 1 paramètres d ambiace Évitez que les efats e jouet au soleil Évitez que les efats e jouet au soleil, choisissez ou améagez u edroit ombragé et bie vetilé (parasol, toelle...). Veillez à ce qu ils s habillet légèremet. Demadez-leur de porter ue casquette, u chapeau ou u foulard sur la tête, e cas de sortie à l extérieur. Veillez à ce qu ils se protèget la peau cotre les coups de soleil e reouvelat régulièremet l applicatio de crème : préférez les écras miéraux aux filtres chimiques (précisé sur la compositio), utilisez des produits prévus pour les efats : émulsio E/H c est-à-dire avec phase grasse majoritaire (plutôt que de l huile solaire fluide) plus résistate à la traspiratio, à l eau et au sable. Choisissez u idice de protectio élevé : FPS 30 miimum, FPS 50 pour les plus jeues ou les phototypes sesibles (peau et cheveux clairs). Attetio l «écra total» existe pas : e prologez pas l expositio au soleil même avec u idice de protectio élevé! Suivez scrupuleusemet les mesures d hygièe alimetaire puisque le développemet des bactéries das les alimets et l eau est beaucoup plus rapide par temps chaud. Les vetilateurs peuvet offrir ue protectio relative cotre les problèmes dus à la vague de chaleur, mais attetio à les garder hors de portée des efats. E cas de pic d ozoe Eviter les activités physiques iteses. Pour les efats présetat ue affectio respiratoire, il est préférable de rester à l itérieur où les cocetratios sot plus basses. Ces reseigemets et les prévisios météorologiques sot dispoibles sur les sites et Pour e savoir plus 2 lutte cotre les polluats pour u eviroemet de qualité l améagemet ou la réovatio des locaux L améagemet ou la réovatio des locaux doit se faire e teat compte du risque d itroduire, au cours des travaux, des polluats qui persistet logtemps après ceux-ci. Pricipes gééraux : Vider le plus possible la pièce durat les travaux de réovatio : certais polluats peuvet s accumuler das les textiles... Predre coaissace des précautios d usage (otées sur l emballage ou la fiche techique du produit) : otammet le temps de séchage, l aératio écessaire, les dosages, la écessité de porter des vêtemets de protectio, des gats et/ou u masque, le temps coseillé avat la réoccupatio des lieux. Rager toujours les produits das leur emballage d origie hors de portée des efats. Les peitures : privilégier les peitures sas adjuvats (ou avec adjuvats végétaux), composées à majorité d igrédiets d origie aturelle, respectat la directive européee e matière de composés orgaiques volatils (COV). Ne pas utiliser ou récupérer de vieux pots de peitures qui e répodet pas aux ormes actuelles (plomb...) ou qui sot destiées à d autres usages (peitures pour bateaux...). Éviter les couleurs vives dues à des pigmets coteat plus souvet des métaux lourds ocifs pour la saté. Le revêtemet de sol doit être lisse et facilemet lavable : PVC, lioléum (soit o collé et clipsable, soit collé avec ue colle EC1), parquet vitrifié ou veri, revêtemet e stratifié, carrelage. Le tapis plai et autres tapis (ou carpettes) sot vivemet décoseillés. L ameublemet : privilégier le bois aturel (ou le métal). Si ce est pas possible, choisir du bois aggloméré à faible taux d émissio de formaldéhyde (paeaux de classe E1) ou appliquer du veris étache (solvat aqueux). Eviter l utilisatio de colles riches e COV; peser plutôt à clouer ou visser. Les modules et jouets : outre l aspect sécurité physique, à produit égal, privilégier celui qui metioe «coviet aux efats de mois de trois as» car il respecte des ormes plus sévères du poit de vue toxicité (absece de certais phtalates...). Les matières plastiques, souvet riches e COV, émettet des odeurs après déballage : si possible les laisser aérer quelques semaies (miimum 15 jours) avat leur itroductio das les lieux de vie des efats. Les textiles (tetures, coussis...) : choisir des textiles lavables à 60 (pour élimier les acaries, laver au miimum 4 à 6 fois par a). 32

33 2 lutte cotre les polluats pour u eviroemet de qualité les acaries et les moisissures Il est souhaitable d éviter l expositio à des taux élevés d allergèes tels que les acaries et les moisissures. O pourrait aisi éviter ou, e tout cas, retarder les maifestatios allergiques chez les efats prédisposés. La surface des murs e doit pas comporter de taches ou moisissures. Les plithes doivet être ettoyées. L usage d u chiffo humide pour etreteir meubles et sol cotribue à e pas disperser la poussière. Les matelas et les couvertures devraiet être e matière sythétique. Il faut éviter la laie et les plumes de même que la literie imprégée de produits ati-acaries (voir étiquetage). Das le cas d ue aciee literie, l usage de ces produits est aussi à bair car ils sot potetiellemet toxiques et totalemet iefficaces puisqu ils elèvet pas les excrémets allergisats. De maière géérale, la literie devra être propre, e bo état et remplacée régulièremet. Les lits de camp et les matelas peumatiques poset mois de problèmes à ce iveau. Pour préveir le développemet de moisissures, il s agit avat tout de maîtriser le problème d humidité. Si l humidité est liée à des phéomèes de codesatio, u reouvellemet d air régulier peut répodre à la questio. E cas d ifiltratio ou d humidité ascesioelle, le recours aux professioels est écessaire. Il est recommadé de favoriser u séchage rapide du lige et des surfaces humides. Pour empêcher les moisissures de s istaller derrière les meubles et les objets, il faut éviter d adosser ceux-ci cotre les murs froids et aérer régulièremet les armoires. Pour élimier les moisissures : Si leur développemet est pas trop étedu (iférieur à 1 m 2 ), vous pouvez ettoyer les surfaces cotamiées d abord de faço approfodie avec u déterget habituel puis avec de l eau de Javel diluée 5 fois (1 dose d eau de Javel pour 4 doses d eau). Choisissez les présetatios d eau de Javel o parfumée, prête à l emploi soit à 12. Le ettoyage doit être effectué avec ue époge sythétique jusqu à disparitio complète des moisissures et il sera suivi d u riçage à l eau claire. Pesez à porter masque et gats et à aérer le local pedat le ettoyage. Recommecez l opératio si les moisissures réapparaisset et vérifiez l efficacité des travaux effectués. Si la surface coloisée se révèle supérieure à 1 m 2, vous devez faire veir ue etreprise spécialisée das ce domaie. Ce traitemet devra être réalisé e l absece des efats car pedat le ettoyage les spores de moisissures risquet d être e cocetratio importate das l air itérieur. Voir aussi : le tabagisme Il est iterdit de fumer à l itérieur de locaux pouvat accueillir des efats. Les feêtres ouvertes e permettet pas d élimier tous les produits toxiques coteus das la fumée de tabac. Ces produits restet présets das l air durat de ombreuses heures (48 heures pour ue cigarette fumée). Si vous fumez à l extérieur, e le faites jamais e présece des efats. l emploi de pesticides Les pesticides sot des produits chimiques vedus sous différets coditioemets (solutio, poudre, diffuseurs, shampooig ati-poux, colliers pour aimaux domestiques...). Ils sot destiés à lutter cotre les orgaismes vivats idésirables (isecticides, ati-acaries, fogicides, herbicides...). Ils ous cotamiet par voie cutaée, respiratoire mais aussi alimetaire. Ils peuvet être présets das les locaux de maière plus isidieuse comme les produits ati-acaries qui imprèget matelas et housses, les produits d etretie du bois qui cotieet des fogicides... Il est tout à fait décoseillé d employer des pesticides e présece d efats ou de femmes eceites, que ce soit à l itérieur ou à l extérieur de la structure. Leur emploi (et leur présece) das les lieux de vie doit égalemet être bai puisque le problème est pas seulemet lié au momet de leur emploi mais au fait qu ils se répadet facilemet (car certais sot volatils) et persistet au sei de l habitat. Les efats et les adolescets sot plus sesibles aux effets secodaires de ces substaces. L expositio chroique à ces produits peut provoquer des symptômes gééraux tels que maux de tête, ausées, fatigue mais aussi de l irritatio (muqueuses oculaires et respiratoires). Ils peuvet être à l origie de réactios allergiques aisi que de perturbatios du système hormoal (baisse de la fertilité, puberté précoce) et/ou du système immuitaire, voire même de cacers. Il existe des méthodes alteratives pour préveir et lutter cotre les orgaismes vivats idésirables. Ces méthodes doivet être utilisées e priorité : moustiquaires et essece de citroelle, peige (électrique), viaigre et essece de lavade cotre les poux, bois de cèdre ou orage piquée de clous de girofle cotre les mites, vetilatio régulière, systèmes hermétiques pour les déchets... À oter que l emploi d huiles essetielles, substaces très cocetrées, doit rester limité et écessite de lire attetivemet les otices. 33

34 2 lutte cotre les polluats pour u eviroemet de qualité Le recours aux pesticides deviet dès lors tout à fait exceptioel (si la situatio le justifie) e cas d échec des autres méthodes. Das ces situatios, il est préférable d utiliser des vaporisateurs plutôt que des sprays, des solutios aqueuses plutôt que des solvats volatils. Il est idispesable de respecter les précautios d usage : suivre les directives du fabricat (doses précoisées), couvrir les alimets, le matériel de cuisie, les jouets, aérer u maximum après utilisatio, e pas réoccuper les lieux trop rapidemet, se laver les mais après utilisatio et stocker les produits hors de portée des efats, sous clé, das leur emballage d origie. Das le cas d ifestatio d élémets trasportables comme des matelas, des couvertures, il est préférable, si vous avez pas de solutio alterative, d effectuer le traitemet à l extérieur le plus logtemps possible avat leur utilisatio et de les laisser aérer u maximum avat de les réitroduire das les locaux. Pour e savoir plus et Biocides et pesticides : pas sas risques!, SPF Saté publique, Sécurité de la chaîe alimetaire et Eviroemet, Bruxelles Téléchargeable sur le portail : belgium.be>home>publicatios >eviroemet les désodorisats et diffuseurs de parfum Les parfums et désodorisats (sprays...) sot égalemet très irritats et peuvet provoquer des maux de tête voire des migraies aisi que des allergies (ORL, respiratoires et cutaées). Leur emploi est proscrit das les lieux de vie des efats. N oublios pas que le reouvellemet d air est le meilleur remède cotre les odeurs désagréables. les autres substaces chimiques dagereuses Il s agit essetiellemet des produits d etretie (détachats, dégraissats, cires...), de bricolage (colles, peitures...) et des désifectats (dettol d ailleurs peu efficace, eau de javel...) : ils libèret des composés orgaiques volatils qui peuvet provoquer des irritatios et accetuer des maifestatios allergiques. Mais surtout, certais (comme le bezèe et le formaldéhyde) sot cosidérés comme cacérigèes. Lors de leur emploi, e l absece des efats, preez le temps de lire la otice d utilisatio et d appliquer les protectios recommadées (gats, masque...), respectez les dosages, aérez suffisammet et attedez le temps requis avat de réoccuper les locaux. Ces produits doivet être ragés das leur emballage d origie, das u local fermé, iaccessible aux efats. Les substaces utilisées e présece des efats (bricolages...) serot choisies selo le critère de qualité «o toxique, spécifique pour les jeues efats» même si elles sot plus oéreuses (marqueurs et peitures à l eau...) De même, ue série de matériaux utilisés das le cadre de l améagemet (tapis-puzzle, coussis...) peuvet être toxiques soit parce qu ils dégaget des composés volatils soit parce qu ils cotieet des produits tels que les retardateurs de flamme bromés, des pesticides... Il est prudet de vérifier les composats au momet de l achat de ces articles (lire la otice repreat la compositio et les istructios de sécurité). Après déballage, il est préférable de les laisser aérer pedat plusieurs semaies (miimum 15 jours) das u edroit iaccessible aux efats et de toujours stocker les emballages e-dehors des pièces de vie des efats. Ces articles sot à remplacer si des fragmets s e détachet (usure). le mooxyde de carboe (co) Les siges cliiques d itoxicatio sot idetiques chez l efat et l adulte : maux de tête, vertiges, fatigue, ausées, vomissemets, voire perte de coaissace, coma. Le mooxyde de carboe est émis suite à la combustio icomplète de tout combustible carboé par ue uité de productio d eau chaude (chauffe-eau) ou par u chauffage (chaudière, chauffage d appoit, four au gaz). L obstructio de l arrivée d air de la chaufferie empêche ue combustio complète du carburat et favorise doc la libératio de CO. De même les foyers et les fours de cuisiières au gaz dot la combustio est mal réglée. Les causes les plus fréquetes d itoxicatio au CO sot le chauffe-eau défectueux das la salle de bais et le poêle à bois. Comme coseils de prévetio, il coviet de vérifier que le service icedie ait déclaré les istallatios coformes ; de vérifier qu il y ait eu u cotrôle récet (edéas l aée); de cotrôler régulièremet la perméabilité des grilles d aératio basse (vetilatio d air frais) et haute (évacuatio d u évetuel gaz toxique) de la chaufferie. Les chauffages d appoit iadéquats sot à proscrire (brasero, appareils d appoit foctioat 24 heures sur 24, chauffage à pétrole lampat...) surtout quad la vetilatio est isuffisate. 34

35 2 lutte cotre les polluats De maière géérale, recommadez aux efats de e pas igérer de fruits i de champigos au cours des promeades et activités extérieures. pour u eviroemet de qualité le plomb Actuellemet, das otre pays, l itoxicatio au plomb chez l efat (< 6 as) est le plus souvet cosécutive à l ihalatio et l igestio de poussières chargées de plomb (écailles de vieilles peitures, poussières libérées lors de travaux de réovatio ou par l humidité, proximité de certaies idustries) ou l absorptio d eau chargée e plomb (aciees tuyauteries). Les sources de plomb doivet être recherchées surtout das les habitatios costruites avat les aées 50 et o ecore réovées. Des travaux de réovatio doivet être réalisés lorsque les peitures sot écaillées et/ou s il y a des tuyauteries e plomb. Pour éviter ue cotamiatio par le plomb, il coviet de : s assurer que les efats aiet le mois possible accès à des peitures écaillées (particulièremet au iveau des feêtres et des radiateurs); ettoyer régulièremet les carrelages et les sols à l eau (e pas utiliser de balai i d aspirateur, même préalablemet) car les poussières se disperset avec le plomb qu elles peuvet coteir, et laver les jouets régulièremet ; aérer régulièremet (pour chasser l humidité); demader aux efats de se laver les mais avat chaque repas ; faire écouler l eau du robiet quelques istats avat cosommatio, si les caalisatios sot susceptibles d être e plomb (remplir u seau d eau le mati avat d utiliser l eau comme boisso); laver soigeusemet les légumes et les fruits ; e pas employer pour l alimetatio de la vaisselle à usage décoratif, o expressémet prévue pour u usage alimetaire. la pollutio de l eau Outre les problèmes déjà metioés liés à la présece de plomb das les tuyaux d adductio d eau alimetaire, l eau peut être cotamiée par des micro-orgaismes. Assurez-vous que l eau que vous employez pour la cuisie et comme boisso soit de l eau potable (robiets extérieurs, puits, sources...). Si u adoucisseur est braché sur l eau froide, il est décoseillé de la boire. Cosommez l eau rapidemet ou placez-la au réfrigérateur pedat maximum 24 heures. E l absece de réfrigérateur, coservez l eau das u edroit frais ou, si possible, e immergeat le récipiet hermétiquemet fermé das u cours d eau. Tout récipiet destié à coserver de l eau doit être soigeusemet ettoyé et ricé, si écessaire avec de l eau bouillate (jerricaes, bidos...). Le cas échéat, avat leur réemploi, les récipiets d aspect douteux peuvet être stérilisés, après u ettoyage correct, avec u procédé de stérilisatio à froid (comprimés vedus e pharmacie...) mais ils doivet être soigeusemet ricés. Les procédés de filtratio de l eau e costituet pas ue garatie car, mal utilisés, ils peuvet égalemet être cotamiés (développemet de bactéries). L eau e bouteille est pas stérile : il est égalemet coseillé de la coserver au réfrigérateur (ou du mois au frais) et de la cosommer das les 24 heures après ouverture. Cocerat les baigades, privilégiez les bais das de l eau courate plutôt que das de l eau stagate. E été, certais lacs et cours d eau peuvet cepedat être cotamiés etre autres par des salmoelles et des etérobactéries. Ces microbes provoquet des gastroetérites. Reseigez-vous préalablemet sur les lieux de baigade auprès de l Admiistratio Commuale. l espace extérieur Soyez attetifs aux sources de polluats de l espace extérieur : zoes de trafic itese ou idustries. Choisissez des lieux plus distats et/ou à l abri de vets domiats qui porteraiet les polluats. Reseigez-vous le cas échéat à l Admiistratio Commuale. Certaies plates, fruits ou baies peuvet être toxiques e cas d igestio (if, cytise, arum, belladoe...) mais parfois même par cotact (lierre grimpat, troèe, thuya...) : vous pouvez obteir des reseigemets précis auprès du Cetre Atipoisos ( ou Certais fruits, ramassés au sol ou à faible hauteur, peuvet être cotamiés par les matières fécales d aimaux ifectés (reards, chies...) : mûres, myrtilles, fraises des bois, framboises... De maière géérale, recommadez aux efats de e pas igérer de fruits i de champigos au cours des promeades et activités extérieures. U attetio particulière doit être portée aux bacs à sable qui peuvet deveir ue source d ifectios, surtout parasitaires (larves présetes das les excrémets de chats ou de chies, certaies variétés de champigos...). Par ailleurs les particules fies peuvet être des irritats oculaires et des irritats respiratoires. Pour les coseils d etretie des bacs à sable, voir page 21. l évacuatio des déchets Les déchets attiret les uisibles (rogeurs, fourmis, guêpes...). Dès lors, ils serot triés et stockés hors des lieux de vie, das des poubelles hermétiques garies de sacs-poubelles résistats. 35

36 2 lutte cotre les polluats Ces poubelles serot vidées et ettoyées régulièremet. Reseigez-vous auprès du propriétaire ou de la Commue sur les possibilités d évacuatio des sacs-poubelles. Pour aller plus loi «Il était ue fois... ma chambre, mo uivers, ma saté : Guide d accompagemet pour les professioels de la saté» Ceres, éditio Eco-coso asbl : / adresse : rue Nao, Namur/Tél : /mail : ifo@ecocoso.be Fédératio Iter-Eviroemet Walloie : Espace eviroemet : (fiches pratiques : / adresse : rue de Motigy, Charleroi/ Tél : / mail : ifo@espaceeviroemet.be. Site : documets téléchargeables tels que «L air de rie, chageos d air». pour u eviroemet de qualité 36

37 la gestio des sois 1 itroductio omme das tous les milieux de vie, ue C équipe d aimatio peut être ameée à devoir gérer des icidets de saté plus ou mois importats. Il faudra être capable de predre les boes iitiatives face aux mille et u bobos qui peuvet surveir au quotidie... mais aussi être cosciet de ses limites, des risques liés à ue réactio iadaptée et e pas hésiter à passer le relais aux spécialistes. Quelques grads pricipes Pour des raisos évidetes de coordiatio et de cohérece de la gestio de la saté, il est importat que, das la mesure du possible, ue persoe compétete et resposable soit désigée pour s occuper e priorité de la boîte de sois, de l ifirmerie, des fiches de saté et des sois. Tout participat (efat, jeue et membre de l équipe d ecadremet) doit compléter ue fiche de saté. La structure d accueil met e place ue stratégie pour être e possessio, avat le démarrage des activités, des fiches complétées. Das bie des cas, la plaite d u efat est la traductio d u mal-être passager, qui pourra être résolu par u échage et ue prise e compte de ses maux, petits ou grads. De maière géérale, admiistrez pas de médicamet hors prescriptio médicale explicite. U mauvais choix ou u médicamet trop vite doé peuvet masquer les symptômes et avoir des coséqueces plus ou mois graves. E cas d accidet et d urgece, il est primordial d assurer, avat tout, la sécurité du groupe et d appeler des secours. 2 orgaisatio matérielle l espace de sois ou «l ifirmerie» Il s agit d u edroit traquille et cofortable où, d ue part, o prodigue les sois et où, d autre part, u efat qui e se set pas bie peut se reposer sous la vigilace et la bieveillace d u adulte. C est l espace où sot cetralisés la boîte de sois, les trousses de sois ou de secours, le caret de sois et les fiches de saté idividuelles. État doé qu avat d etamer les sois, le lavage des mais est idispesable, ce lieu est choisi à proximité d u évier. U accès facile au téléphoe est égalemet souhaitable. le caret de sois Le caret de sois est u cahier où sot répertoriés l esemble des sois doés à chaque efat, aisi que le jour et l heure du soi. Il costitue u outil essetiel pour pouvoir commuiquer avec les parets et au sei de l équipe d ecadremet à propos de l état de l efat et/ou à propos d u évetuel accidet. Il doit être rigoureusemet teu à jour. Il permettra de suivre l évolutio des icidets de saté et de faire le lie avec les parets ou u médeci das les cas plus délicats. Exemple des pricipales rubriques à metioer das u caret de sois Nom de l efat Objet de la plaite / Date et heure Descriptio du suivi /des sois Nom du soigat descriptio de l accidet * de l itervetio prodigués / des produits utilisés * e cas d accidet, préciser l heure et l edroit de l accidet, les circostaces, les persoes présetes et le type de blessure. la gestio des sois 37

38 2 orgaisatio matérielle la fiche saté La fiche saté regroupe l esemble des iformatios quat à l état de saté du participat, à ses besois et tout reseigemet utile à l orgaisatio des activités. Elle doit être établie pour chaque efat préalablemet par les parets (ou le médeci traitat). Les fiches doivet être facilemet accessibles et ragées de maière foctioelle afi de pouvoir e disposer immédiatemet e cas d urgece. Les reseigemets que la fiche cotiet peuvet être utiles au médeci, à la persoe chargée des sois, mais aussi aux ecadrats pour adapter leur attitude lors des activités ou lorsqu ue difficulté est recotrée. Il est importat que toutes les fiches saté soiet cosultées par les resposables de l accueil et de l ifirmerie avat le début des activités. Évetuel - lemet, o predra u cotact persoel avec certais parets ou avec le médeci pour préciser ou compléter certaies iformatios. Ce temps de préparatio doe aussi l occasio aux orgaisateurs de voir si ce qui est demadé (admiistratio de médicamets, traitemets spécifiques...) est compatible avec l orgaisatio de la structure d accueil, et d e discuter avec les parets et/ou le médeci de famille. La fiche est utilisée par l équipe d ecadremet das le respect de la loi sur la vie privée : aucue iformatio e peut faire l objet de discussio e dehors de l orgaisatio des sois. De même, ces iformatios e pourrot e aucu cas être divulguées sio au corps médical cotacté das le cadre de sois apportés au participat. Exemple de fiche de saté e aexe les cartes sis de la mutuelle La carte SIS est obligatoire das les pharmacies et les hôpitaux. Pour les écoles et les accueils extrascolaires o résidetiels, il est importat de disposer d ue copie de la carte SIS et de s e muir pour aller à l hôpital ou à la pharmacie. Das le cadre d iitiatives résidetielles (séjour ou camp de vacaces), il est utile de récolter les cartes SIS de tous les participats au momet du départ et de les coserver e lieu sûr de faço à e disposer facilemet e cas de besoi... et de pouvoir les remettre à leur propriétaire e fi de séjour. le listig téléphoique Afi de pouvoir parer rapidemet à toute évetualité, il est importat d avoir à portée de mai ue série de coordoées utiles. Préparez soigeusemet ue liste des uméros de téléphoe utiles propres à l edroit où vous vous trouvez (médeci, ifirmière, pharmacie, resposable des sois, coordiateur, médecis et pharmacies de garde...) mais aussi plus gééraux (services d urgece, police, pompiers, Cetre Atipoisos ). Cette liste sera utilemet affichée près du poste de téléphoe ou das u edroit visible et cou de tous, mais égalemet reproduite pour chaque ecadrat et chaque trousse de sois. Cotacts à prévoir aide e cas d urgece : 112 Ce uméro peut être formé gratuitemet à partir de tout GSM, partout e Europe. Médical 112 Police 101 Pompiers 112 Cetre Atipoisos 070/ Police locale :... Médeci le plus proche :... Service de garde médicale :... Hôpital le plus proche (om, adresse et ) :... Pharmacie :... Resposable de l istitutio / de l associatio / du groupe (om et de gsm) : Ecadrats (om et de gsm) : la gestio des sois 38

39 3 boîte de sois et trousse de secours Coteu-type de la boîte de sois à avoir sur place la gestio des sois la boîte de sois : à avoir sur place So coteu doit permettre de dispeser les premiers sois et de gérer les questios de saté de la vie quotidiee. Ue boîte de sois est le coteat, clairemet idetifié comme tel et étache, qui cotiet tout le matériel écessaire à la gestio des sois. Elle est disposée à u edroit facilemet accessible, au sec, à l abri de la chaleur et hors d accès des efats (de préférece das le local prévu à l exécutio des sois). Elle sera e permaece dispoible das ce lieu qu elle e quittera pas. Le rôle de la boîte de sois est évidemmet pas de se substituer au médeci et au pharmacie. coteu-type de la boîte de sois Cette liste est doée à titre idicatif, afi de doer des repères aux orgaisateurs. Le coteu doit évidemmet être adapté e foctio du public accueilli, des circostaces et lieux particuliers. Ce coteu médical sera utilemet complété par u «mode d emploi» de la boîte de sois et ue liste des uméros de téléphoe utiles. Cocerat les médicamets, seuls ceux repris das la liste ci-dessous pourrot être admiistrés à u participat, e dehors d ue prescriptio médicale ou d ue autorisatio paretale. A priori, toute admiistratio libre de médicamets est iterdite. Néamois, e coaissace des besois du terrai, certais médicamets cités cidessous et das les documets fiche saté avec autorisatio paretale documets sigés par les parets pourrot être doés si la situatio le requiert pour le bo déroulemet des activités et le bie-être de l efat ou du jeue. Hygièe Gats à usage uique : pour les mais, à utiliser à chaque maipulatio Flaco d alcool à 70 pour désifecter le petit matériel (ciseaux, pice à échardes...) / Tampos alcoolisés : à e pas utiliser pour la désifectio des plaies. Sacs e plastique : pour placer les déchets... Coseillé : Serviettes hygiéiques Peige à poux Gats de toilette jetables Echardes - corps étragers Pice à épiler : pour retirer les échardes mais égalemet les tiques Plaies Savo doux liquide (ph eutre) : pour u lavage correct. Gats de toilette jetables Compresses stériles ou carrés de tissu propres : pour sécher et protéger les plaies. Atiseptique : pour soiger ue plaie si le lavage est pas possible ou pas suffisat. Le spray ou les doses à usage uique sot recommadés. Tissus ettoyats (ligettes) sas alcool : pour ettoyer les plaies e cas d absece de poit d eau. Sérum physiologique : solutio stérile pour le ettoyage e l absece d eau ; etre autres, pour les yeux et les oreilles Piqûres d isecte Pommade calmate spécifique pour les piqûres d isecte Brûlures et hémorragies Assortimet de pasemets idividuels hypoallergéiques Assortimet de pasemets hydrocolloïdes : uiquemet pour brûlures Bade de gaze élastique (4 m x 6 cm) : pour maiteir u pasemet, il existe des bades auto adhéretes qui peuvet s avérer pratiques Compresses stériles (10 cm x 10 cm) : pour désifecter et/ou protéger 1 plaie ouverte Compresses stériles (5 cm x 5 cm) : pour désifecter et/ou protéger ue plaie ouverte Rouleau de sparadrap (hypoallergéique si possible) Bade velpeau : pour souteir ue articulatio, maiteir u pasemet Paire de ciseaux à tissu Epigles de sûreté : pour fixer les bades Facultatif mais utile e cas d activité sportive Pasemets pour les ampoules Fièvre Douleur Thermomètre digital Paracétamol : ati-douleur et ati-fièvre, e sirop (pour les mois de 6 as) ou e comprimés. Les doses dépedet de l âge de la persoe cocerée (pour le dosage, voir chapitre «Bosses et bobos»). Gobelets e plastique Compresse à refroidir (cold pack) : pour soulager les hématomes, les piqûres d isecte, les etorses, les torticolis... Protectio Couverture de survie isotherme : pour protéger du froid u blessé ou u malade Grad foulard ou triagle e tissu pour souteir ue articulatio Crème solaire idice élevé (50) 39

40 3 boîte de sois et trousse de secours Coteu-type de la trousse de sois ou «de secours» Autres Lampe de poche Liste des uméros d urgece Le référetiel saté Coseils de ragemet ü Effectuer u ragemet logique des composates de la trousse ü Séparer les différetes catégories de composats das des compartimets bie disticts : Hygièe, Sois de plaies et brûlures, traumatismes et hémorragies, Etc. ü Cotrôler régulièremet le coteu de la trousse de secours pour remplacer immédiatemet les produits qui sot périmés ou utilisés ü Attetio, les médicamets spécifiques à u participat e cours de traitemet sot mis à part afi d éviter toute cofusio. Le om de l efat et le om du médicamet doit apparaître sur le produit spécifique. Ces médicamets serot remis aux parets après les activités. la trousse de sois ou «de secours» : à emporter à l extérieur La trousse de sois, facilemet trasportable, e compredra que le matériel miimum, idispesable lors d excursios, de sorties das les bois... Elle est costituée des élémets de base écessaires pour bie réagir aux icidets pouvat iterveir lors d ue balade ou d u jeu extérieur. Elle est coteue das u sac facilemet trasportable (u sac baae par exemple). E plus de la trousse, pesez toujours à predre de l eau potable lors des sorties extérieures. Il est égalemet importat de vérifier régulièremet l état de la trousse et de la réapprovisioer si écessaire avec les élémets de la boîte de sois. Chaque groupe disposera d ue trousse de sois et l emportera dès qu il s éloigera de l edroit cetral de la structure d accueil. coteu-type de la trousse de sois ou «de secours» Atiseptique Flapule de sérum physiologique Compresses stériles e emballages idividuels Assortimet de sparadrap hypoallergéique Bades de gaze élastiques ou bades velpeau Pice à épiler Tampos alcoolisés Gats à usage uique Couverture de survie Listes des uméros utiles Facultatif, e foctio des sorties, de la saiso et de la météo : Pasemets pour les ampoules Thermomètre Crème solaire 4 admiistratio de médicamets la gestio des sois Il arrive qu u efat ou u jeue soit sous traitemet médical avat l activité ou qu il souffre d ue maladie qui écessite u traitemet régulier ou poctuel. Das ce type de situatio : le paret ou le tuteur a jugé le participat autoome das sa prise de médicamet (et l a cosigé par écrit). Les médicamets e peuvet pas être partagés avec d autres. le participat est pas jugé autoome et l ecadrat pourra assurer le suivi du traitemet s il e est capable. Quelle que soit la situatio, parets, ecadrats et participats doivet se setir à l aise et sereis vis-à-vis de cette médicatio durat la prise e charge. Les iformatios préalables et cosigées par écrit sot idispesables. Attetio quad o parle de «médicamet», o iclut aussi les produits qui relèvet de l homéopathie, de l aromathérapie ou du traitemet avec des huiles essetielles. quatre cas d admiistratio de médicamets Cas 1 Traitemet régulier avec prescriptio médicale, prêt à l emploi Le médicamet est livré par les parets avec prescriptio médicale complète (produit, mode d admiistratio, dosage, fréquece et durée) aisi que la otice d explicatio. Cas 2 Traitemet régulier sas prescriptio, prêt à l emploi, fouri avec autorisatio paretale Certais parets souhaitet que l efat poursuive u traitemet sas fourir ue prescriptio médicale. Das ce cas, il est importat de de- 40

41 4 admiistratio de médicamets Les médicamets de plusieurs participats e peuvet pas être mélagés. Ils sot étiquetés au om de l efat et e sot pas ragés das la boîte de sois. la gestio des sois mader u documet écrit autorisat les ecadrats à effectuer cette médicatio. Cette autorisatio doit metioer au miimum le om du produit, le mode d admiistratio, le dosage, la fréquece et la durée du traitemet aisi que les coordoées du médeci traitat. Il doit être sigé par les parets. Cas 3 Traitemet particulier et poctuel Pour tout soi particulier (o pesera otammet aux efats ou aux jeues souffrat d épilepsie, d asthme, d allergies...), u échage avec les parets sera orgaisé afi de mettre e place les coditios écessaires à la participatio de la persoe aux activités. Les parets serot iformés des limites des resposabilités edossées par les ecadrats et du fait que les ecadrats e sot i ifirmiers i médecis. U documet éoçat la prise de cosciece, de la part des parets, des difficultés évetuelles liées au traitemet de leur efat et des limites de l actio des ecadrats, pourra être sigé. Das certais cas, il est aussi recommadé de demader la délivrace par le médeci traitat, d u certificat autorisat la participatio de l efat ou du jeue. Pour ces 3 cas : S ils e se setet pas capables d effectuer les sois, les orgaisateurs ot la possibilité de refuser à u efat la participatio à l activité. Il faut iformer les parets au préalable des compéteces du persoel d ecadremet : préciser si les ecadrats possèdet ou o ue qualificatio e sois ifirmiers. L ecadrat doit respecter scrupuleusemet les cosiges. S il a u doute, il pred cotact avec le médeci traitat ou le paret. Les médicamets aisi apportés serot idéalemet préparés par les parets das u semaiier avec le om, le jour et l heure. Les istructios précises d admiistratio accompagerot les médicamets. Les médicamets de plusieurs participats e peuvet pas être mélagés. Ils sot étiquetés au om de l efat et e sot pas ragés das la boîte de sois. Ue persoe s assurera de la prise des médicamets et le cosigera das le caret de sois. E cas de quatité isuffisate du produit e cours de traitemet, l orgaisateur pred cotact avec le médeci traitat pour obteir ue prescriptio. Das l idéal, les parets aurot prévu ue ordoace supplémetaire pour faire face à cette situatio. Si le médeci traitat est pas joigable, u suivi sera assuré par u médeci local. Cas 4 Médicamets fouris par les ecadrats Certais médicamets repris das le coteutype de la boîte de sois peuvet s avérer utiles das certaies situatios. Cepedat, e rappel des pricipes évoqués plus haut, le recours, «de sa propre iitiative», aux médicamets doit être, e règle géérale, évité. Exemple de réactio Bo, je peux quad même doer ue Aspirie ou ue pastille pour la gorge, ça a jamais tué persoe! Le recours aux médicamets autres que ceux listés ci-dessus est pas autorisé et ce pour plusieurs raisos : L ecadrat est pas formé à poser u diagostic. Il risque doc de passer à côté d u réel problème de saté e le couvrat par u atidouleur qui e résoudrait pas le problème. Répodre à ue douleur par u médicamet est u réflexe qu il est préférable d erayer : il est plus judicieux de chercher la cause du mal (fatigue, refroidissemet, mal-être...). Les réactios allergiques sot de plus e plus fréquetes et seul u médeci pourra les aticiper correctemet. Le corps est u orgaisme doté de défeses aturelles suffisates das beaucoup de cas. Perturber so foctioemet avec des médicamets superflus, doés à la légère, peut avoir des effets à log terme o égligeables. Exemple de réactio Moi, je doe du «sirop magique» aux efats. E fait, c est de la greadie, mais la plupart du temps, ça marche! Je peux? L effet placebo est la réactio du corps suite à la prise de ce que l o croit être u médicamet. C est doc u phéomèe psychosomatique. Doer de la greadie e la présetat comme u médicamet risque d ecourager le réflexe «J ai mal, doc j ai besoi d u médicamet», qui est pas souhaitable, e particulier chez les efats. Il est préférable de favoriser le bie-être au travers d ue relatio bietraitate : être à l écoute, rassurer, divertir. Et si offrir u verre de greadie, e le présetat comme de la greadie et o comme u médicamet, peut faire du bie à l efat, pourquoi pas! Pour coaître le cadre juridique cocerat l admiistratio de médicamets : voir page 9 l autorisatio paretale Il est fortemet recommadé de compléter et faire siger ue autorisatio paretale, otammet pour préciser les mesures qui serot prises e cas d urgece par les ecadrats. 41

42 4 admiistratio de médicamets Exemple d autorisatio e aexe visite chez le médeci, passage à l hôpital Lors d ue visite chez le médeci ou lors d u passage à l hôpital, pesez à certais documets utiles : La fiche saté du participat et sa carte SIS ou ue copie de celle-ci Ue déclaratio d accidet, s il s agit d u accidet... Les papiers d idetité de l accompagat E cas d accidet, même béi, pesez toujours à remplir ue déclaratio d accidet et à la trasmettre à l assureur das les 48 heures, même depuis l étrager. Reseigez-vous auprès de votre resposable ou, si écessaire, auprès de l assureur lui-même, pour savoir ce qui doit faire l objet d ue déclaratio d accidet et ce qui est pas couvert. la gestio des sois 42

43 fiche saté PRÉNOM et NOM du participat :... DATE DE NAISSANCE :... ADRESSE : Téléphoe :... Persoe à cotacter e cas d urgece : Nom... Lie de pareté... Téléphoe... Nom... Lie de pareté... Téléphoe... 3 e persoe à cotacter si les deux premières (par exemple la mère et le père) sot ijoigables : Nom... Lie de pareté... Téléphoe... Nom et de téléphoe du médeci du participat : Le participat peut-il participer aux activités proposées? (sport, excursios, jeux, atatio...)... Raisos d ue évetuelle o-participatio :... Sait-il/elle ager? TB / B / Moye / Difficilemet / Pas du tout A-t-il/elle peur de l eau? Oui / No Y a-t-il des doées médicales spécifiques importates à coaître pour le bo déroulemet de l activité? (Ex.: problèmes cardiaques, épilepsie, asthme, diabète, mal des trasports, rhumatisme, somambulisme, affectios cutaées, hadicap moteur ou metal...) Idiquer la fréquece, la gravité des troubles ou de l affectio et les actios à mettre e œuvre pour les éviter et/ou y réagir Quelles sot les maladies ou les itervetios médicales subies par le participat? (Appedicite...) E quelle aée?... Le participat est-il vaccié cotre le tétaos? Oui No. Si oui, date du derier rappel?... Le participat est-il allergique à certaies substaces, alimets ou médicamets? Si oui, lesquels? Quelles e sot les coséqueces? Quelle réactio avoir?... Le participat doit-il suivre u régime alimetaire? Si oui, lequel? Spécifiez... Autres reseigemets que vous jugez importat de sigaler (problèmes de sommeil, icotiece octure, problèmes psychiques ou physiques, port de luettes ou appareil auditif...) Si votre efat pred des médicamets, est-il autoome das la prise de ces médicamets? (Nous rappelos que les médicamets e peuvet pas être partagés etre les participats)...oui - NON Si o, merci de fourir u certificat médical, daté et sigé, spécifiat le om du médicamet, la dose et la durée du traitemet. Selo les cas : le paret sigataire pred cosciece que la structure d accueil e dispose pas de persoel ifirmier pour l admiistratio de médicamet. Remarque importate cocerat l usage de médicamets : Les aimateurs disposet d ue boîte de premiers sois. Das le cas de situatios poctuelles ou das l attete de l arrivée du médeci, ils peuvet admiistrer les médicamets cités ci-dessous et ce à bo esciet. Du paracétamol; du désifectat; ue pommade ati-iflammatoire; ue pommade réparatrice e cas de brûlure solaire et calmate e cas de piqûre d isectes. La metio suivate : «Je marque mo accord pour que la prise e charge ou les traitemets estimés écessaires soiet etrepris durat le séjour de mo efat par les resposables de l accueil ou par le service médical qui y est associé. J autorise le médeci local à predre les décisios qu il juge urgetes et idispesables pour assurer l état de saté de l efat, même s il s agit d ue itervetio chirurgicale.» E cas d urgece, les parets/tuteurs serot avertis le plus rapidemet possible. Néamois, s ils e sot pas joigables et que l urgece le requiert, l itervetio se fera sas leur accord. la gestio des sois.../... 43

44 .../... Aisi que sa traductio aglaise : I hereby agree that, durig the stay of my child, the resposible for the activity or its medical service may take ay required measure i order to provide adequate healthcare to my child. I also grat the local doctor the right to take ay urget ad idispesable decisio i order to esure the health of my child, eve i case of surgery. Le cadre d utilisatio de ces iformatios «Ces iformatios serot utilisées pour le suivi jouralier de votre efat et sot réservées à ue utilisatio itere par les collaborateurs et, le cas échéat, par les prestataires de sois cosultés. Coformémet à la loi sur le traitemet des doées persoelles, vous pouvez les cosulter et les modifier à tout momet.» La date et la sigature du paret/tuteur Propositio d autorisatio paretale Cocere tous les participats qui ot mois de 18 as, même les ecadrats À remplir et à siger par les parets/tuteurs À faire légaliser par la Commue si vous partez à l étrager À revoyer au resposable du groupe Documet à emporter au lieu d activité autorisatio paretale Coordoées de l aimateur ou du coordiateur resposable du groupe : (à compléter par le resposable) Préom, om :... Adresse complète :... À compléter par le paret/tuteur : Je soussigé(e) (préom, om) :... père mère tuteur répodat autorise (préom, om)... à participer à l activité (la citer) :... qui se déroulera du.../.../... au.../.../......(localité) e... (pays). Durat cette période : Je le/la place sous la garde de ses ecadrats. Je marque mo accord pour que soiet admiistrés, uiquemet e cas de écessité, les médicamets repris de maière exhaustive das la fiche saté. Au cas où so état de saté réclamerait ue décisio urgete et/ou vitale, et à défaut de pouvoir être cotacté(e) persoellemet, je laisse toute iitiative au médeci ou au chirurgie sur place de poser tout acte idispesable et e mesure avec la gravité de la situatio. Et sa traductio aglaise : Durig the above-metioed period : She/He will be uder the authority ad resposibility of his/her staff. Should her health require a urget decisio ad I caot be reached persoally, the I grat the doctor or surgeo the right to take that required decisio. I agree that oly the drugs listed o the medical card may be give, exclusively whe required. Date et sigature : la gestio des sois 44

45 des bosses et bobos aux premiers secours commet faire face? Bie heureusemet, les activités proposées aux efats e collectivité se déroulet la plupart du temps sas accroc i accidet. Efats comme resposables des activités (qu ils soiet professioels ou béévoles) se quittet riches d expérieces positives de jeu et d appretissage. Le déroulemet sas pépi est e gééral la règle, l icidet ou l accidet état plutôt l exceptio. Cela empêche que, comme iterveat resposable auprès d efats e collectivité, il est idispesable de se préparer à ue telle évetualité pour e assurer la meilleure prise e charge possible. Voici doc quelques pistes essetielles pour vous aider à gérer des bobos aux situatios d urgece plus lourdes. défiitio du resposable O eted par «resposable» toute persoe qui répod des actes des idividus dot il a la charge. Il s agit gééralemet d u paret, d u gradparet, d u tuteur légal, d ue persoe qui cofie l efat, mais égalemet d u salarié ou d u béévole das le cadre des activités défiies par so istitutio. recommadatios géérales Première attetio fodametale : rassurez et écoutez l efat tout e restat calme et attetif à la sécurité de chacu. Prévoyez que les uméros d avis médical et d appel d urgece, aisi que les uméros de téléphoe des resposables de l orgaisme, soiet clairemet idetifiés et mis à la dispositio de tous les iterveats quelle que soit l activité, le lieu et le momet où celle-ci se déroule. Ces uméros peuvet se retrouver à plusieurs edroits : das la trousse de secours, das le lieu idetifié comme ifirmerie, auprès du resposable de l activité et/ou de l istitutio, sur le téléphoe fixe, e mémoire sur le GSM des iterveats... Avat le début des activités ou du séjour, cosultez les fiches médicales des efats dot vous aurez la charge pour pouvoir réagir de faço adéquate e cas de besoi. Ue règle d hygièe toujours utile à rappeler : quels que soiet les gestes ou sois que vous allez faire, lavez-vous les mais, si possible, avat et après. Agissez avec calme et méthode : doez des cosiges courtes et précises, utilisez u lagage simple et clair. Evitez les echaîemets d accidets. Si d autres efats sot présets sur les lieux de l accidet, cofiez-les, si possible, à u autre adulte pour qu il les mette e sûreté. Si possible, e laissez jamais la persoe malade ou blessée seule, faites-vous aider. Faites toujours accompager l efat si vous orgaisez so trasfert vers ue cosultatio médicale proche. Évitez de trasporter u malade ou ue victime das votre véhicule persoel. Si la situatio vous paraît grave et/ou est difficilemet cotrôlable, appelez à l aide, même si la démarche risque d être jugée iutile a posteriori. Iformez les parets ou le resposable de l efat. Cepedat, das l extrême urgece, il sera préférable d attedre que la victime soit prise e charge par le corps médical pour pouvoir doer des iformatios claires et précises aux parets (ce qui s est passé, la prise e charge qui est faite, le om et l adresse de l hôpital si l efat est trasféré e urgece ou hospitalisé...). bo à savoir Il est coseillé d ecoder das le répertoire de votre GSM persoel, les lettres I.C.E. (I Case of Emergecy) et d y associer le uméro de téléphoe de la persoe que vous voulez que l o joige e cas de problème. Ce uméro permet à l équipe de secours de préveir la persoe de votre choix e cas d accidet. Il est possible de oter trois uméros par ordre de préférece : ICE 1, ICE 2, ICE 3. a prévoir l imprévu des bosses et bobos aux premiers secours ors de l orgaisatio d ue activité, les orgaisateurs doivet : L predre coaissace des procédures défiies par l orgaisatio à laquelle ils appartieet ; aalyser les risques liés à cette activité : sécurité des lieux et des activités, coditios de circulatio à pied et à vélo, poits d eau (piscie, rivière et lac), etc.; appliquer les procédures et mesures de sécurité spécifiques adaptées aux risques liés à l activité (surveillace, équipemet, cosiges aux efats, etc.). Pour faire face aux bobos, accidets et urgeces, il faut y avoir pesé! Ayez toujours accès à ue trousse de premiers sois. Preez coaissace et disposez toujours des fiches d idetificatio et/ou fiches saté des efats. Prévoyez la liste des cotacts et uméros 45

46 de téléphoe utiles (médeci gééraliste proche du lieu d activité, service médical de garde, uméros d urgece), u caret des sois, u modèle de commuicatio à trasmettre aux parets, u formulaire de déclaratio d accidet. b faire face aux bosses et bobos les plus courats idex Page 52 Abeille 52 Aimal 53 Articulatio déformée 58 Asthme 48 Blessures 53 Bleu 50 Brûlure 51 Chaleur 53 Choc, coup sur u membre, ue articulatio 53 Choc ou coup sur la tête 50 Cloque 61 Cofusio 56 Costipatio 53 Cotusio 62 Covulsio 58 Corps étrager das la gorge 60 Corps étrager das ue arie 60 Corps étrager das l œil 60 Corps étrager das l oreille 60 Corps étrager das ue plaie 53 Coup, choc violet 51 Coup de chaleur 51 Coup de soleil 52 Dard 53 Det 63 Diabète 57 Diarrhée 58, 60 Difficultés pour parler 53 Doigt coicé ou écrasé 60 Douche oculaire 56 Douleur e uriat 53 Ecchymose 60 Echardes 53 Etorse 61 Epilepsie 63 Eruptios cutaées 55 Fièvre 53 Fracture 52 Frelos 51 Gelure 59, 60 Gorge 52 Guêpe 51 Hypothermie 53, 61 Icosciece 51 Isolatio 52 Isecte 62 Itoxicatios 61 Malaises 57 Mal des trasports 56 Mal au vetre 56 Mal aux testicules 59 Mal de dets 54 Mal de tête 12 Maltraitace 58 Maœuvre de désobstructio 59 Maux de gorge, d oreilles, de dets 52 Morsures 57 Nausées 59, 60 Nez 59 Œil (rouge) 59, 60 Oreilles 55 Paracétamol 52 Parasitoses 53 Perte de coaissace 52 Piqûres 48 Plaies 63 Plaques rouges 62 Poiso 61 Positio latérale de sécurité 58 Problèmes et difficultés respiratoires 55 Raideur de uque 56 Règles douloureuses 49 Saigemets 53, 60 Saigemet d oreille 49 Saigemet de ez 56, 57 Sag das les selles 51 Soleil 61 Somolece 56 Stress émotioel 58 Suffocatio 52 Tao 56 Testicule (torsio) 58 Tétaie 52 Tique 62 Toxique 56 Traumatisme de la régio géitale 61 Vertiges 57 Vomissemets des bosses et bobos aux premiers secours 46

47 c itroductio objectif de ce chapitre est d aborder différetes situatios parmi les plus cou- L rates, qui peuvet surveir lors d activités réuissat des efats. Les situatios peuvet être le résultat d ue maladie ou d u accidet qui surviet lors des activités. Elles peuvet aussi être liées à u problème de saté déjà cou (atécédets d asthme, d allergie, de diabète...). Il est doc importat de predre coaissace des fiches de saté des efats dot vous avez la resposabilité avat l activité. Les différetes situatios abordées comportet ue brève descriptio et les possibilités que laisset etrevoir les évetuels symptômes associés. Les coseils évoquet d abord le premier bila à faire, l attitude à adopter, puis la mise e évidece de siges d alarme ou d aggravatio écessitat soit l appel d u médeci, soit le recours à l aide médicale urgete (112). Les mesures de suivi ou de prévetio vieet esuite. Ces explicatios ot pour but de rassurer et de guider ue persoe cofrotée à u problème de saté, pour qu elle puisse accompager au mieux l efat. ue règle d or Iformez toujours les parets lorsqu u efat présete u problème de saté : ce qui s est passé, ce qui a été fait, si u avis médical a été demadé, ce qu il faut faire... Trasmettez égalemet ces iformatios à la persoe qui pred l efat e charge, lorsque vous passez le relais (autre iterveat ou persoe qui viet chercher l efat). Admiistrer u médicamet est pas u geste baal, et doit se faire sur prescriptio médicale. Le pricipe de base est : aucu médicamet e doit être admiistré sas prescriptio médicale. Das ce chapitre, le recours à u médicamet est parfois évoqué das quelques situatios très limitées, et ce e foctio du cotexte de prise e charge. des bosses et bobos aux premiers secours 47

48 1 plaies Toute plaie cutaée comporte u risque d ifectio. E cas de plaie simple Lavez-vous les mais à l eau et au savo avat et après avoir soigé la plaie. Le port de gats est coseillé. Ricez la plaie à l eau : placez la plaie sous u robiet d eau à température ambiate, faites couler l eau directemet sur la plaie jusqu à ce qu elle soit propre, sas frotter. Séchez le pourtour de la plaie, des bords de la plaie vers l extérieur, avec ue compresse stérile ou u lige propre. Si écessaire, o peut elever le reste de souillure e s écartat progressivemet de la plaie sas la toucher. Protégez la plaie avec ue compresse stérile et du sparadrap. N utilisez i ouate, i alcool, i éther. N elevez pas u corps étrager efocé das ue blessure. Faites vérifier l état de la vacciatio atitétaique. Pour ue plaie simple, il est pas écessaire d utiliser u atiseptique (certais atiseptiques peuvet provoquer des réactios allergiques) mais il est importat de surveiller régulièremet l évolutio de la plaie (rougeur, chaleur, douleur, goflemet peuvet être siges d ifectio). Faut-il désifecter ou o? L atiseptique e doit être utilisé que das certaies situatios : e cas d absece d eau potable pour ricer la plaie ; si la plaie ou blessure a été e cotact avec u milieu à risques (rouille, déchets, terre...); si la victime est diabétique ou immuodéficiete ; si la plaie e peut pas être vue par u médeci das u délai de 6 heures. E cas d utilisatio d u atiseptique : utiliser u atiseptique icolore permettat de surveiller l évolutio de la blessure ; utiliser toujours le même atiseptique, e pas superposer des atiseptiques différets ; s assurer qu il y a pas d atécédets d allergie à u atiseptique. Lors d activités extérieures, il est pas toujours possible d avoir accès à ue source d eau potable. Das ce cas, il peut être utile d avoir ue bouteille d eau potable pour ricer sommairemet la plaie et d utiliser ue compresse stérile avec u atiseptique. Après l activité, u ettoyage secodaire de la plaie das de meilleures coditios peut s avérer utile. Attetio, choisissez u atiseptique icolore ou qui s élimie facilemet à l eau courate pour permettre de surveiller régulièremet la plaie. Certais atiseptiques masquet la couleur de la plaie et de la peau. Est cosidérée comme plaie grave écessitat ue aide médicale urgete : ue blessure saigat abodammet; ue blessure située au iveau d ue muqueuse (œil, bouche, ez, régio géitale) ou du visage; ue blessure présetat u grad risque de surifectio (fortemet souillée ou due à ue morsure d aimal); ue plaie profode, ue plaie étedue avec lambeaux de peau, des plaies multiples; ue plaie avec efocemet d u corps étrager; ue plaie avec risque de lésio sous-jacete (os, muscle). soyez prévoyats Isistez pour que les parets vérifiet l état de la vacciatio de leur efat cotre le tétaos. Maiteez les objets poitus et trachats hors de portée des jeues efats. Appreez aux efats l utilisatio des objets comportat u risque. Surveillez les jeux dagereux avec des objets détourés de leur utilisatio classique. Surveillez l état du matériel de jeu et du matériel scolaire (Arrêté royal du 28 mars 2001 qui réglemete l exploitatio et la sécurité des équipemets d aires de jeux). des bosses et bobos aux premiers secours 48

49 2 saigemets U saigemet peut être dû à ue blessure baale ou à ue plaie grave. Il peut parfois être spotaé. Faites asseoir l efat et repérez l edroit précis qui saige. Le port de gats est écessaire (ou toute alterative étache). Sauf e présece d u corps étrager (voir p. 60), cotrôlez le saigemet e comprimat la plaie pedat au mois 10 miutes au moye de pasemets stériles épais ou de liges propres ( utilisez pas d ouate). Faites u pasemet compressif. le ez qui saige après u choc violet Vérifiez l état de cosciece et surveillez comme u traumatisme crâie (voir p. 53) le ez qui saige sas cause apparete Istallez l efat cofortablemet, sas le coucher. Coseillez-lui de pecher la tête légèremet vers l avat. Comprimez sas discotiuer et durat 5-10 miutes la arie qui saige, puis vérifiez si le saigemet s est arrêté. Il est iutile de lui faire lever u bras, de lui iclier la tête vers l arrière, de lui itroduire u tampo das les aries. Est cosidéré comme u saigemet grave, écessitat u appel à l aide médicale urgete : u saigemet e jet et/ou abodat; u saigemet dû à ue plaie profode; u saigemet persistat au-delà de 10 miutes; u saigemet avec amputatio : emballez hermétiquemet la partie amputée das u sachet e plastique propre que vous placerez das de l eau glacée. Si le saigemet persiste ou si l efat vomit, appelez immédiatemet u médeci ou l aide médicale urgete (112) des bosses et bobos aux premiers secours 49

50 3 brûlures Ue brûlure est ue plaie particulière qu il faut toujours refroidir au plus vite. Différetes causes peuvet provoquer ue brûlure : ue flamme, la chaleur, le soleil, différets produits chimiques, u liquide brûlat, l électricité... Si la brûlure présete l u ou l autre critère de gravité, il s agit d ue brûlure grave et il faut demader u avis médical, se redre au plus vite auprès d u service médical d urgece ou faire appel à l aide médicale urgete (112). Selo la gravité de la situatio : Das tous les cas de brûlures : Faites couler de l eau courate (si possible tiède ou tempérée) sur la partie brûlée pedat 15 à 20 miutes ou jusqu au soulagemet de la douleur (30 miutes, s il s agit d u produit chimique) à l aide d u robiet, d ue douche, d u tuyau d arrosage (coolig). Retirez sous eau les vêtemets et bijoux s ils e collet pas à la peau. Asseyez ou allogez la victime sas iterrompre le coolig. Après le coolig : Il faut observer et évaluer la gravité de la brûlure selo 5 critères : l âge de la victime : u efat est toujours plus fragile ; la surface de la brûlure : supérieure à 5 % chez u efat, 10 % chez u adulte (la paume de la mai de la victime représete 1 %); la profodeur de la brûlure : elle présete des cloques, u aspect sec, parchemié ; la localisatio de la brûlure : elle est située au visage, aux oreilles, aux mais, aux pieds, aux articulatios, aux parties géitales ; elle a atteit les voies respiratoires (après ihalatio de fumées ou de gaz chauds); l origie de la brûlure : elle est due à ue cause chimique, électrique ou à de la vapeur à haute pressio. soit vous cotiuez le coolig e attedat l arrivée des secours. soit, après le coolig, vous mettez u pasemet humide sur la brûlure et vous l emballez avat d emmeer la victime auprès du médeci ou du service d urgece. soyez prévoyats! E cas d électrocutio, coupez l alimetatio électrique avat d admiistrer les premiers sois. Faites vérifier l état de la vacciatio atitétaique cloque, brûlure par frottemet Situatio courate lors d activités de plei air : les cloques au pied. Il s agit d ue brûlure par frottemet. Demadez, si possible, à la persoe de mettre des chaussures plus larges, plus souples, o serrées (pour arrêter le frottemet) Percez la cloque évetuelle (à l aide d ue aiguille stérile ou désifectée au préalable) sas elever la peau Videz le coteu de la cloque à l aide d ue compresse stérile Couvrez la plaie si possible à l aide d u pasemet hydrocolloïde spécial pour cloque ou brûlure. Si la brûlure e présete pas de gravité particulière : Effectuez les mêmes sois que pour ue plaie simple (voir p. 48) Sur ue lésio simple et peu étedue, vous pouvez évetuellemet étedre ue pommade apaisate spécifique pour les brûlures. des bosses et bobos aux premiers secours 50

51 4 coup de soleil, coup de chaleur, isolatio U coup de chaleur peut être causé par u excès de vêtemets, des exercices physiques iteses ou u eviroemet trop chaud. Ue expositio trop logue au soleil peut provoquer ue isolatio. Quelle que soit la cause : Accompagez l efat e u lieu frais et ombragé. Veillez à ce qu il e soit habillé que légèremet. Rafraîchissez-lui la tête, les bras et le corps à l eau. Faites-lui boire de l eau par petites quatités. Preez sa température. e cas de coup de soleil localisé Ne mettez pas de corps gras sur d évetuels coups de soleil (cloques ou rougeur et cogestio). Humidifiez la peau et protégez-la comme ue brûlure simple. Mettez évetuellemet ue crème apaisate spécifique aux coups de soleil. E cas de coup de soleil plus importat, demadez u avis médical et préveez les parets. soyez prévoyats Surtout avec de jeues efats, ue sortie par temps chaud et esoleillé impose chapeau, casquette, tee-shirt, écra solaire et eau à voloté. Veillez à ce que les efats e soiet pas habillés trop chaudemet ou e fasset des exercices physiques iteses das u edroit surchauffé. Attetio égalemet à e pas laisser des efats das des voitures ou cars surchauffés ou statioés e plei soleil. 5 gelure, hypothermie Le froid peut égalemet être source de problème. L efat est particulièremet sesible aux pertes de chaleur et aux sources de froid. Coduisez l efat das ue pièce chauffée. Retirez les évetuels vêtemets mouillés et essuyez l efat. Placez l efat das ue couverture isotherme si l esemble du corps a été refroidi (par exemple : chute das de l eau froide). Réchauffez progressivemet ue gelure e soufflat ue haleie chaude sur la régio atteite ou e plaçat la zoe gelée au cotact du corps du sauveteur (etre les mais, sous les aisselles...); e jamais frotter ou frapper la partie gelée (risque d aggravatio des lésios); e jamais réchauffer ue lésio cutaée avec u liquide chaud ; ecourager les mouvemets volotaires de la partie atteite. Preez sa température et cosultez u médeci si la température est iférieure à 35 C, si l efat présete u malaise gééral, si ue extrémité a été atteite, si des chagemets de coloratio ou bulles apparaisset. des bosses et bobos aux premiers secours 51

52 6 morsures La peau peut être le siège de lésios dues à l agressio directe d u aimal domestique ou de compagie. Les lésios occasioées par les aimaux (chie, chat, cobaye, hamster) sot gééralemet des plaies, qui doivet d emblée être cosidérées comme ifectées. Ricez tout d abord la morsure à l eau et appliquez u atiseptique avat de motrer la plaie au médeci. Toute morsure est cosidérée comme grave et doit être motrée à u médeci. 7 piqûres et parasites au iveau de la peau piqûre d abeille, de guêpe, de tao, de frelo Retirez doucemet le dard e veillat à e pas écraser la glade atteate. Ricez la plaie sous u robiet d eau froide ou toute autre source d eau potable et surveillez so évolutio. Soulagez la douleur e appliquat du froid (cold pack ou glaços eveloppés das u gat de toilette) à l edroit de la piqûre. Cotrôlez l absece d ue allergie sigalée sur la fiche de l efat. Demadez u avis médical, s il est pas possible de retirer le dard, s il y a apparitio d ue réactio ou si l efat est pas e ordre de vacciatio cotre le tétaos. Certaies piqûres peuvet être graves et justifiet ue prise e charge médicale immédiate (112) : piqûre das la bouche; goflemet croissat de l edroit de la piqûre; apparitio de difficultés respiratoires et/ou d ue sesatio de malaise exprimée par l efat; atécédet d allergie sur piqûre. morsures d isectes ou de parasites (puces, poux, gale) Préveez le resposable pour qu il puisse mettre e œuvre les mesures géérales pour préveir la trasmissio de la maladie (voir chapitre «maladies ifectieuses»). e cas de piqûre de tique Localisez l edroit de la piqûre. Extrayez délicatemet la tique : saisir la tête à l aide d ue pice à tique (que vous aurez désifectée au préalable) et l extraire d u mouvemet de tractio lete et cotiue, sas écraser la tique. Il e faut jamais utiliser d éther. Notez la date et l edroit de la piqûre. Surveillez régulièremet l edroit de la piqûre (rougeur, tache sur la peau). Préveez les parets et demadez-leur de surveiller l edroit de la piqûre durat trois mois. U avis médical doit être demadé e cas d apparitio de rougeur ou de tache sur la peau. soyez prévoyats E cas d activité das la ature, demadez aux efats de vérifier l absece de tiques lors de leur toilette ou au momet de se déshabiller, soyez prévoyats Placez les déchets méagers de préférece das des poubelles hermétiques, hors de portée des efats. Faites appel aux pompiers pour évacuer les ids et essaims. Précoisez activemet l usage de caettes avec chalumeaux (pailles) e excursio. Idetifiez les efats pour lesquels il existe u risque allergique importat. des bosses et bobos aux premiers secours 52

53 8 bleu, coup, choc violet Ue chute, u choc, ue collisio peuvet etraîer ue ou plusieurs ecchymoses (peau bleue et goflée), ue lésio des articulatios ou des lésios osseuses avec ou sas plaie ouverte. Laissez toujours le blessé se redresser seul s il le peut. S il e le peut pas, demadez ue aide médicale urgete. traumatisme crâie Ne bougez pas le blessé (à mois que sa sécurité ou celle des iterveats e soit mise e dager). Evaluez so état de cosciece : si celle-ci est altérée, assurez-vous qu il respire ormalemet. Si le blessé est cosciet : Rassurez-le et parlez-lui Recherchez d autres lésios potetielles Ecouragez-le à e pas bouger Si le blessé est icosciet : Placez-le e positio latérale de sécurité (voir p. 61) Appelez le 112 Maiteez la surveillace. Appelez l aide médicale urgete (112) e cas de : Perte de coaissace ou altératio de la cosciece Absece d ue respiratio ormale; difficultés respiratoires Vomissemets Plaie ou saigemet des orifices de la tête Troubles eurologiques (tremblemets, déséquilibre, mouvemets aormaux...) traumatisme d u membre, d ue articulatio Les traumatismes de l appareil locomoteur regroupet toutes les lésios atteigat les os, les articulatios, les ligamets et les muscles. Aidez la victime à trouver la positio la mois douloureuse et la plus cofortable. Stabilisez les articulatios proches de la lésio (à l aide de coussis, vêtemets...), tout e maipulat le mois possible le membre. Si la victime le souhaite, pour u bras blessé, souteir so bras à l aide d u foulard ou d u vêtemet. Ne redressez pas ue articulatio ou u membre déformés. E cas de plaie ouverte, la couvrir à l aide de compresses stériles ou d u lige propre. Appelez l aide médicale urgete (112) e cas de : Déformatio ou goflemet importats Impossibilité de bouger (impotece foctioelle), douleur sigificative Plaie ouverte bleus - ecchymoses ou cotusio simple Appliquez du froid (cold pack, glaços eveloppés das u gat de toilette, ou ecore compresse mouillée à l eau froide) pedat quelques miutes. doigt coicé, écrasé Mettez le doigt sous u jet d eau froide pedat ue dizaie de miutes. Demadez u avis médical pour tout doigt coicé ou écrasé quad u ogle et/ou ue phalage ot été atteits. perte traumatique d ue det défiitive Surtout e touchez pas la racie detaire, teez toujours la det par la couroe (partie visible de la det); surtout e ettoyez pas la racie. Si c est possible, replacez la det das so alvéole, même pas à fod et demadez à l efat de mordre doucemet sur ue compresse par dessus pour la maiteir e place. E cas d échec, coservez la det das du sérum physiologique, das du lait ou de la salive de l efat. Allez e urgece auprès d u service de garde detaire. Pour les dets de lait, pas de paique. E cas de perte d ue det, e tetez jamais de la replacer das l alvéole. det cassée Essayez de récupérer le ou les morceaux, mettez-les das du sérum physiologique, du lait ou de la salive de l efat et allez rapidemet chez le detiste : il pourra, das certais cas, recoller les morceaux de dets plutôt que de devoir la recostituer etièremet avec des produits e résie. Et pour ue det de lait cassée? E foctio de la situatio, le detiste refera la det, ou o. soyez prévoyats Préveez les risques de chutes et de chocs (atidérapats, éclairage adéquat, surveillace accrue des jeux dagereux, équipemets de protectio obligatoires lors de sports à risque). des bosses et bobos aux premiers secours 53

54 9 mal de tête Le mal de tête est u symptôme très fréquet. Sas fièvre, il accompage souvet de la fatigue, ue tesio émotioelle, des problèmes de vue ou u traumatisme crâie. Avec fièvre (voir ci-après), il sige la plupart du temps ue ifectio virale ou bactériee. Laissez l efat se reposer au calme tout e le surveillat régulièremet. Parlez avec l efat pour mieux compredre ce qui se passe : Est-il tombé, a-t-il reçu u choc, u coup das les heures précédetes? N est-il pas à jeu depuis trop logtemps, ou est-il pas diabétique? Est-il fatigué, vit-il des émotios difficiles? Est-il resté trop logtemps au soleil, ou das ue ambiace surchauffée? (voir coup de chaleur p. 51) Posez-lui ue compresse fraîche sur le frot. Traquillisez-le, prêtez-lui attetio Preez sa température. E cas de fièvre, doez-lui évetuellemet u médicamet qui fait tomber la fièvre (Paracétamol) (voir p. 55). Avertissez les parets. E cas de choc récet sur la tête (mois de 24 h). Avertissez les parets et faites immédiatemet appel à l aide médicale urgete (112), lorsque : le mal de tête est très itese; la lumière est mal supportée; des vomissemets et/ou ausées sot présets; l efat présete u comportemet ihabituel (somolece, cofusio, difficultés d élocutio); l efat présete des troubles visuels et/ou des pupilles asymétriques; l efat est pâle ou traspirat. Si les maux de tête sot fréquets et répétés, iformez le médeci resposable (médeci scolaire...) qui jugera de la écessité de coseiller ue mise au poit, et préveez les parets. des bosses et bobos aux premiers secours 54

55 10 fièvre O cosidère qu il y a fièvre lorsque la température prise sous l aisselle est supérieure à 37,5 C. La fièvre peut être associée à d autres symptômes comme la fatigue ou des maux de tête. Laissez l efat e vêtemets légers et e le couvrez pas trop. Placez l efat das ue pièce o surchauffée, à l abri du soleil. Rafraîchissez-lui le visage et offrez-lui à boire sas le forcer. Admiistrez u médicamet qui fait tomber la fièvre (Paracétamol) dès que la fièvre est supérieure à 38,5 C chez l efat de mois de 6 as et, à partir de 6 as, dès qu il se plait d icofort. Suivat le cotexte (école, plaie de jeux, séjour...), préveez les parets et trasmettez l iformatio à la persoe qui pred e charge l efat. La fièvre écessite u avis médical si : elle e cède pas das l heure qui suit l admiistratio d u médicamet qui fait tomber la fièvre (Paracétamol); l appétit et/ou le comportemet de l efat sot altérés. Ue augmetatio de la température corporelle peut être causée par u excès de vêtemets, des exercices physiques iteses ou u eviroemet trop chaud (isolatio) : voir coup de chaleur p. 51 Le paracétamol est u produit utilisé pour ses propriétés atidouleur et ati-fièvre. Il costitue le médicamet de 1 er choix chez l efat. L acide acétylsalicylique (Aspirie) est pas recommadé chez l efat de mois de 5 as. Doses usuelles recommadées de paracétamol : 15 mg par kilo de poids et par prise; dose évetuellemet à répéter toutes les 6 heures. À titre idicatif, par prise (et maximum 4 prises par jour) : 3-6 as mg 6-9 as mg 9-12 as mg as mg >16 as mg Le paracétamol doit être doé de préférece par la bouche (sirop, comprimé) et o sous forme de suppositoire. Quel que soit so âge, préveez les resposables de l efat et faites immédiatemet appel à l aide médicale urgete (112) e cas de fièvre accompagée de : La fiche de saté de l efat doit être cosultée avat de doer u médicamet, afi de vérifier l absece de cotre-idicatio à so utilisatio. maux de tête iteses avec refus de la lumière; malaise, vomissemets, ausée; raideur de uque; troubles de l état de cosciece, covulsios; taches brues ou rouges violacées persistates à la pressio. Ces siges évoquet, etre autres, le diagostic d ue méigite, costituat ue urgece vitale. E cas de méigite cofirmée par le médeci, certaies mesures de protectio pour l etourage et les efats e cotact avec le malade doivet parfois être prises (voir chapitre «Faire face aux maladies ifectieuses»). des bosses et bobos aux premiers secours 55

56 11 mal au vetre Le mal au vetre est très fréquet, surtout chez le jeue efat. Accompagé de fièvre etre 3 et 6 as, il est le plus souvet e relatio avec ue ifectio virale béige qui empêche que raremet ue participatio ormale aux activités. Il peut aussi être le témoi d ue situatio de stress, d u traumatisme ou d u trouble digestif de gravité variable (costipatio ou autre plus grave, même si plus rare, comme ue crise d appedicite...). Das ces cas, la fièvre est souvet absete ou peu importate das u premier temps. Couchez l efat et vérifiez l absece de fièvre. Traquillisez-le, prêtez-lui attetio et évaluez régulièremet so état. Iterrogez-le sur sa douleur : momet d apparitio, itesité, costace... Demadez-lui s il a reçu u coup et ce qu il a magé. Sauf e cas de fièvre (voir p. 55), e doez pas de médicamets (i atidouleur, i laxatif). Si les maux de vetre sot fréquets et répétés, iformez le médeci resposable (médeci scolaire ou autre médeci de référece) qui jugera de la écessité de coseiller ue mise au poit, et préveez les parets. Le mal au vetre revêt u caractère alarmat et impose ue aide médicale urgete (112) lorsque : il existe ue possibilité d itoxicatio (voir p. 62) ou ue fièvre importate; la douleur persiste au-delà de 2 h, sa localisatio est précise et/ou so itesité augmete; il y a eu u traumatisme; l efat marche courbé, il vomit ou a des selles saglates (voir ci-après); l efat est pâle, agité, auséeux; l efat (garço) présete ue douleur brutale, très localisée au iveau des bourses (risque de torsio testiculaire), avec ou sas choc préalable. cas particuliers Costipatio Il est pas rare que, lors de séjours résidetiels, certais efats éprouvet des difficultés à aller régulièremet à selles (e lie avec les chagemets d habitudes alimetaires, u maque d itimité et de cofort des toilettes...). Cette difficulté peut etraîer des maux de vetre plus ou mois importats. Pour les préveir, il est importat de favoriser ue alimetatio riche e fibres (fruits et légumes), de veiller à ce que les efats boivet régulièremet et e quatités suffisates tout au log de la jourée, et de garatir des toilettes propres das u cadre sécurisat. Pour lever ue costipatio, proposez des jus ou compotes de fruits (orage, prues, pommes...) et veillez à ce que l efat boive e suffisace. Si la situatio e s améliore pas, demadez u avis médical. Traumatisme de la régio géitale chez les garços La douleur cosécutive à u coup se traite comme ue cotusio. Demader u avis médical si la douleur persiste. Règles douloureuses (dysméorrhée) La douleur surviet e début des règles. U peu de repos et ue évetuelle bouillotte sot des moyes simples qui suffiset habituellemet à soulager le malaise. Aucu médicamet e doit être proposé. Das certais cas, la jeue fille aura sa maière de predre e charge ces douleurs passagères qu elle gèrera e autoomie (évetuellemet u médicamet). Assurez-vous qu elle puisse adapter ses activités e foctio de so état. Douleur e uriat La douleur e uriat est présete das le bas du vetre. Cette douleur peut être le sige d ue ifectio. Si cette douleur se répète à chaque fois que l efat urie, demadez l avis d u médeci. des bosses et bobos aux premiers secours 56

57 12 vomissemets et/ou ausées Les vomissemets et les ausées peuvet être ou o accompagés de fièvre et de douleur abdomiale. La fièvre est souvet présete e cas de gastro-etérite, d itoxicatio alimetaire et d appedicite. Elle est gééralemet absete e cas de choc ou de difficultés émotioelles. Traquillisez l efat de maière à le relaxer. Proposez-lui de se ricer la bouche, couchez-le sur le côté. Par la suite, doez-lui à boire e petites quatités. Iterrogez-le sur ce qu il a magé ou fait das les heures qui précèdet. Vérifiez la température et, e cas de fièvre, la prise d u médicamet qui fait tomber la fièvre (Paracétamol) peut être utile (voir p. 55). Si les vomissemets se répètet, demadez u avis médical. Les vomissemets ot u caractère alarmat et imposet ue aide médicale urgete (112) lorsque : il existe ue possibilité d itoxicatio (voir p. 62); ils sot abodats et/ou répétés; ils sot de couleur verte, rouge ou brue; ils sot accompagés de douleurs persistates depuis plus de 2 heures (voir p. 56); l efat est e mauvais état gééral; il y a eu u choc récet; l efat est diabétique et traité par isulie; l efat a des difficultés respiratoires. 13 diarrhée L émissio de selles liquides et fréquetes (diarrhée) est le plus souvet accompagée de douleur abdomiale et/ou de fièvre. La diarrhée est u symptôme observé das de ombreuses maladies, dot les gastroetérites aiguës. Doez à boire de l eau fréquemmet et e petites quatités. Privilégiez de l eau sucrée, du soda (mais le mois pétillat possible). Privilégiez égalemet certais alimets (riz, carottes, baaes) et évitez les produits laitiers jusqu à l amélioratio de la situatio. Veillez à vous laver les mais etre et après les sois apportés à chaque efat. La diarrhée a u caractère alarmat et impose ue aide médicale urgete (112) lorsque : elle est accompagée de fortes douleurs abdomiales et/ou de fièvre élevée, de sag das les selles; l efat est e mauvais état gééral et/ou apathique. Chez les jeues efats, le caractère épidémique d ue diarrhée doit être sigalé au médeci resposable (médeci scolaire ou autre médeci de référece). des bosses et bobos aux premiers secours 57

58 14 difficultés respiratoires * Spasmophilie : maladie caractérisée par u rythme respiratoire rapide et iadéquat pour les besois de l orgaisme, accompagé de picotemets et de cotracture des doigts ; circostaces émotioelles très fréquetes. Des difficultés respiratoires peuvet se maifester e crise aiguë ou progressivemet, sous forme d ue respiratio saccadée, bruyate ou sifflate, d ue reprise de souffle difficile, d ue sesatio d étouffemet ou de suffocatio. Si elles se prologet, elles peuvet s accompager d agitatio, d agoisses, d ue sesatio de mal-être, d ue perte de coaissace. Coduisez l efat das u edroit calme et bie aéré. Laissez-le das la positio où il se set le mieux (gééralemet la positio assise). Dégagez les voies respiratoires (desserrer le col et/ou la ceiture, elever u appareil detaire amovible). Rassurez-le et vérifiez s il a des atécédets d asthme ou s il viet d avaler quelque chose de travers. Faites-le ispirer letemet par les aries et expirer par la bouche. Si l efat a des atécédets d asthme Demadez-lui d utiliser so ihalateur (puff) ou toute autre médicatio persoelle. Ue difficulté respiratoire est alarmate et écessite u appel à l aide médicale urgete (112) lorsque : il y a pas d amélioratio après quelques miutes; les lèvres sot pâles ou mauves, le ez picé, les ailes du ez battet, le cou est cotracté e permaece; l agitatio et l icofort augmetet das le temps. Si la persoe (le plus souvet u/e adolescet/e ou u/e adulte) a des atécédets de tétaie* (spasmophilie) : Isolez le malade, rassurez-le et ecouragez-le à parler letemet. Faites-le respirer letemet et profodémet (e lui demadat par exemple d adapter sa respiratio à la vôtre). E cas de perte de coaissace, celle-ci est de très courte durée car la respiratio redeviet ormale spotaémet. Appelez l aide médicale urgete (112) si elle se prologe au-delà de deux miutes. maœuvre de désobstructio des voies respiratoires La maœuvre décrite permet d expulser u corps étrager qui bloque les voies respiratoires. Elle e peut être faite que chez l efat à partir d u a, toujours cosciet mais qui e peut i tousser i parler et dot la coloratio chage. À e pas faire tat que la victime tousse. 1. Doer ciq tapes das le dos de la victime : Pecher la victime e avat. Admiistrer 5 tapes etre les omoplates de la victime avec le talo de la mai. Vérifier la levée de l obstructio après chaque tape. 2. Effectuer 5 compressios abdomiales : Se placer derrière la victime. Passer ses bras sous les bras de la victime. Pecher la victime vers l avat. Appuyer u poig juste au-dessus du ombril e le teat de l autre mai. Appuyer e serrat fort vers l itérieur et le haut sous la cage thoracique. Vérifier la levée d obstructio après chaque compressio. 3. Alterer 5 tapes das le dos et 5 compressios abdomiales tat que la victime est cosciete et que l obstructio persiste. Suffocatio due à L ihalatio d u corps étrager (voir cidessous) Ue réactio allergique (voir p. 95) Ue piqûre d isecte (voir p. 52) Suffocatio par corps étrager das la gorge La présece d u corps étrager das les voies respiratoires peut etraîer des difficultés respiratoires, voire u arrêt complet de la respiratio. Chez l adulte, cela surviet le plus souvet lors d u repas (persoe avalat de travers) mais, chez l efat, cela peut arriver aussi e ihalat u objet (petit jouet...) ou u bobo. Si la victime peut ecore parler, tousser ou respirer, ecouragez-la à tousser et vérifiez qu elle parviet à se dégager et à retrouver ue respiratio ormale. Si la victime e peut soudaiemet i parler, i tousser, i respirer et porte parfois ses mais à so cou, il faut pratiquer ue maœuvre visat à élimier le corps étrager l empêchat de respirer. Il s agit de forcer l air à sortir des poumos par ue pressio sur le diaphragme. Veillez das le même temps à ce que quelqu u se charge d appeller les secours. des bosses et bobos aux premiers secours 58

59 15 maux de gorge, d oreilles, de dets U mal de gorge accompage, le plus souvet, ue baale ifectio virale avec de la fièvre, souvet associée à u ez ecombré et ue douleur d oreille, parfois associée à ue cojoctivite (œil rouge). La douleur au iveau de l oreille peut être due à ue ifectio, à u traumatisme, à la présece d u corps étrager. L ifectio aiguë au iveau de l oreille est très fréquete chez le jeue efat. Elle peut s accompager de douleur, de fièvre et de trouble de l auditio. Das ces deux cas (maux de gorge et d oreille) Vérifiez l état gééral de l efat et preez sa température. Dès que la fièvre est supérieure à 38.5 C chez l efat de mois de 6 as et, à partir de 6 as, dès qu il se plait de douleur ou d icofort, admiistrez u médicamet qui fait tomber la fièvre (Paracétamol) (voir p. 55). Appelez u médeci si la fièvre ou la douleur persiste. Attetio! N itroduisez i gouttes auriculaires i ouate das u coduit auditif. traumatisme de l oreille par corps étrager, coup, déflagratio Demadez u avis au médeci ou au service médical le plus proche. Appelez l aide médicale urgete (112) s il surviet u écoulemet de sag après u traumatisme. Surveillez comme u traumatisme crâie. maux detaires E cas de douleur itese, admiistrez u atidouleur (Paracétamol) même s il s agit d ue detitio de lait. Préveez les parets pour prévoir rapidemet u exame detaire. des bosses et bobos aux premiers secours 59

60 16 corps étrager des bosses et bobos aux premiers secours U corps étrager peut être igéré, itroduit, projeté ou s icruster das u coduit aturel (oreille, gorge, arie...), das l œil, das ue plaie, das ue blessure. Il peut s agir d ue circostace accidetelle, mais aussi d u geste volotaire. E règle géérale essayez pas d ôter u objet icrusté das ue oreille, ue arie, u œil, ue blessure Appelez l aide médicale urgete (112) dès qu il y a difficultés respiratoires ou saigemet importat corps étrager das l œil Ne frottez pas l œil ; e soufflez pas dessus. Ricez doucemet avec de l eau potable à température ambiate tat que l efat se plait de sesatio de corps étrager ou, e cas d atteite par u liquide irritat, jusqu à suppressio de la douleur. Techique : faire pecher la tête, côté atteit vers le bas ; écarter les paupières avec 2 doigts ; irriguer à partir du ez vers l extérieur ; frotter la peau eviroate si le produit est irritat. Appliquez ue compresse sur l œil fermé. E cas d icrustatio du corps étrager, de poussières métalliques, de projectio de produit toxique, de coup d arc électrique ou de persistace de la douleur et/ou du larmoiemet : Orgaisez u trasport urget e taxi accompagé d u éducateur vers ue cosultatio ophtalmologique. E cas de traumatisme par u doigt, si la gêe persiste : Adressez sas tarder la victime à u ophtalmologue car il y a possibilité de plaie de la corée par coup d ogle. corps étrager das la gorge Le sujet e peut soudaiemet i parler, i tousser et porte parfois ses mais à so cou. Faites pecher l efat et faites-le tousser. Pratiquez ue maœuvre de désobstructio (voir p. 58). E cas de piqûre d isecte das la bouche (voir p. 52). corps étrager das ue arie Bouchez avec le pouce la arie o obstruée (libre). Faites ispirer l efat par la bouche et, bouche fermée, demadez-lui d expirer, de souffler fortemet par le ez. E cas d essai ifructueux, préveez les parets afi de prévoir ue cosultatio rapide chez u médeci ORL. corps étrager das l oreille Ne cherchez pas à elever le corps étrager, cela risquerait de l efocer plus profodémet. Vérifiez l absece de saigemet e faisat pecher l oreille atteite vers le bas. E cas de douleur, admiistrez u atidouleur par la bouche (Paracétamol). Préveez les parets afi de prévoir ue cosultatio rapide chez u médeci ORL. corps étrager das ue plaie S il s agit d ue simple écharde Ue écharde est u corps étrager de très petite taille, d origie diverse (bois, métal...) qui a péétré das l épaisseur de la peau. Après toute extractio (ou tetative) à l aide d ue pice à épiler désifectée au préalable, surveillez la plaie (rougeur, goflemet). Faites vérifier l état de la vacciatio atitétaique. S il s agit d u corps étrager plus importat Stabilisez l objet au moye de compresses (les fixer si écessaire) e veillat à e pas appuyer i bouger le corps étrager. Posez u badage délicatemet, sas appuyer e etourat l esemble (plaie et corps étrager). Appelez l aide médicale urgete (112) ou redez-vous au plus vite auprès d u service médical d urgece. 60

61 17 cofusio, somolece, vertiges et malaise Les siges d appel sot : U efat qui s edort, qui dort de maière prologée, qui a des difficultés à se maiteir éveillé, et/ou qui est icapable de maiteir so attetio. U efat qui parle avec difficulté et/ou tiet des propos icohérets. U efat qui e sait pas où il est. U efat qui présete u comportemet aormal et/ou des mouvemets aormaux. U état de fatigue proocé peut rapidemet, et avec u peu de bo ses, être écarté. quelques coseils Allogez l efat et vérifiez so état de cosciece : Si l efat est icosciet, appelez à l aide sas quitter la victime puis assurez-vous de sa respiratio. Si l efat e respire pas ormalemet, appelez immédiatemet le 112 puis commecez des maœuvres de réaimatio. Si l efat respire ormalemet, placez-le e positio latérale de sécurité. Si l efat est cosciet, vérifiez s il a pas de fièvre ; parlez-lui e le rassurat et e cherchat à compredre ce qui s est passé. Restez à côté de l efat jusqu à l arrivée de secours ou d ue reprise d u état ormal. L apparitio de vertiges brutaux justifie ue cosultatio médicale e urgece, même si la situatio se rétablit. Tout malaise iexpliqué, même de courte durée, justifie ue cosultatio médicale e urgece. différetes causes sot possibles Chute ou coup sur la tête : voir page 53 Covulsios et épilepsie : présece de mouvemets aormaux au iveau du visage et des 4 membres ; voir page 62 Méigite : présece de fièvre associée ; voir page 81 Igestio ou ihalatio d u produit toxique : voir page 62 Diabète et hypoglycémie : voir ci-dessous Malaise vagal : voir ci-dessous Troubles du rythme cardiaque : avis médical obligatoire pour toute perte de coaissace iexpliquée ou au cours d u effort physique Autres causes à détermier par u médeci Si l efat est diabétique (voir p. 63) S il est cosciet, doez à l efat ue boisso sucrée, du miel, u morceau de sucre ou de la cofiture. Faites lui mager esuite u biscuit, ue trache de pai (sucres lets). Si l efat a ue crise covulsive (voir p. 62) Ue crise covulsive s accompage d ue perte de cosciece. Lorsqu il repred cosciece, l efat resset ue grade fatigue et s edort. Il doit rester sous surveillace. U avis médical est obligatoire. S il s agit d u malaise vagal (efat «tombé das les pommes») Des circostaces particulières sot très souvet présetes (émotios, chaleur itese, vue de quelque chose d impressioat...). La perte de coaissace s accompage gééralemet de pâleur et d ue peau moite. Couchez l efat sur le dos avec les pieds surélevés ; vérifiez la régularité de la respiratio. L efat doit récupérer rapidemet ue cosciece ormale. Rassurez l efat, vérifiez l heure de la derière prise alimetaire et, si écessaire, doez-lui ue boisso sucrée. positio latérale de sécurité des bosses et bobos aux premiers secours 61

62 18 itoxicatios L efat a igéré ou ihalé ue substace toxique pour l orgaisme. Ce cotact peut être accidetel (chez le jeue efat) ou parfois volotaire. Idetifiez le produit présumé toxique, gardez-e le coditioemet ou u échatillo. Si l efat est icosciet, voir p. 53, 61 Si l efat est cosciet, appelez le cetre Atipoisos ( ) et suivez les istructios. Ne faites i vomir, i boire sas avis médical autorisé. Ne doez jamais de lait! Préveez les parets. soyez prévoyats Efermez les produits toxiques das u edroit iaccessible aux jeues efats. Etiquetez correctemet les produits toxiques, coservez-les das leur emballage d origie (surtout e pas les trasvaser das des emballages alimetaires!). Ragez les médicamets hors de portée des efats. E ce qui cocere les médicamets, idetifiez les efats pour lesquels il existe u risque allergique importat. Respectez toutes les mesures et cosiges de sécurité recommadées lors de l utilisatio de produits toxiques (aératio des locaux...). E cas de surveue de somolece et/ou de vomissemets, appelez l aide médicale urgete (112). 19 crise covulsive Ue crise covulsive se maifeste, de maière soudaie et gééralemet imprévisible, par des cotractios musculaires icotrôlables, et est suivie d ue période d icosciece. Ecartez tout objet que les mouvemets icotrôlés de l efat pourraiet faire tomber. Ne tetez pas de maîtriser ses mouvemets i de lui itroduire quelque chose etre les dets. Écartez les autres efats e les rassurat sur le caractère béi (sas risque vital) de la situatio. Das tous les cas, appelez u médeci ou l aide médicale urgete. Dès que possible, placez l efat sur le côté (positio latérale de sécurité voir schéma p. 61) das u edroit calme. Laissez-le se reposer sous surveillace. Chagez-le s il s est souillé. Préveez les parets. soyez prévoyats Certais efats peuvet avoir préseté des covulsios ou être épileptiques. Certais d etre eux bééficiet d u traitemet chroique que la fiche saté de l efat doit préciser. Des recommadatios à suivre e cas de covulsios peuvet aussi avoir été proposées par le médeci de l efat; elles doivet être suivies par l équipe e charge de l efat au momet de sa crise covulsive. des bosses et bobos aux premiers secours 62

63 20 diabète U efat diabétique traité par isulie peut préseter des malaises à la suite d u maque de sucre (après ue activité sportive ou u jeûe trop log) ou d u excès d isulie. Les siges d hypoglycémie (chute de la cocetratio saguie de glucose das le sag) sot : ue sesatio de faim impérieuse, des douleurs abdomiales, des tremblemets, ue faiblesse diffuse, de la pâleur, des sueurs froides, u chagemet d humeur, des maux de tête, des troubles visuels, ue agitatio, ue somolece, u comportemet ihabituel. Si l efat est cosciet, doez-lui ue boisso sucrée ou du miel, faites-lui mager u morceau de sucre ou de la cofiture et esuite u alimet à base de sucre let (biscuit, pai, fruit). Demadez-lui ce qu il a magé et quad est prévu so prochai repas. Vérifiez avec lui le momet de sa prochaie ijectio d isulie. Cotactez ses parets ou toute autre persoe de référece (voir sa fiche saté). soyez prévoyats Certaies mesures peuvet être recommadées par le médeci traitat : demadez à e être iformé et/ou cosultez au préalable la fiche saté de l efat. C est particulièremet importat lors de certaies activités (sports, séjours et activités extérieures). 21 éruptios cutaées Apparitio de boutos ou taches colorées sur la peau. Vérifiez si la fiche médicale de l efat e spécifie pas d allergie. La plupart du temps, e l absece d autre symptôme, il y a d autre itervetio à faire qu ue surveillace (i médicamets à doer, i produit à appliquer). Préveez les parets. Demadez u avis médical si l éruptio est associée à de la fièvre ou si elle persiste ou s aggrave. Faites appel à l aide médicale urgete (112) e cas de : siges pouvat évoquer ue irritatio méigée (voir p. 81); goflemet du visage et/ou des lèvres; associatio de fièvre et d ue éruptio e disparaissat pas quad o pousse dessus. des bosses et bobos aux premiers secours 63

64 c faire face à l urgece des bosses et bobos aux premiers secours Das ue situatio d urgece, il est pas toujours simple de réagir de faço efficace. Le miimum idispesable est d avertir et de passer la mai à quelqu u de compétet. Cela peut se faire e appelat le 112 ou ue persoe formée (médeci, secouriste ou autre). La priorité est de demader de l aide tout e assurat ue présece auprès de la victime. Si écessaire, il est possible de déléguer l appel à l aide. Das ce cas, il faut demader cofirmatio que l appel a bie eu lieu et que l aide va arriver. savoir-être Fodametal mais pas toujours facile... il faut tout d abord : Garder so calme. Parler à la victime, la récoforter, la rassurer. Lui assurer du cofort : c est e gééral la victime qui sait le mieux trouver la positio qui lui coviet pour attéuer sa douleur, respirer plus facilemet (par exemple, desserrer les vêtemets, mettre u coussi...). Lui expliquer ce que l o a fait pour l aider, qui o a appelé, où o va la coduire... veiller à la sécurité Que faire pour éviter le «sur-accidet»? 1. Veiller tout d abord à sa propre sécurité. Cela sigifie qu il e faut pas se mettre e dager soi-même e iterveat. 2. Assurer la sécurité de tous : évacuer les autres persoes présetes, le groupe si écessaire (début d icedie, fumées, odeurs suspectes, produits dagereux...). 3. Assurer la sécurité de la victime : la rassurer, la couvrir, la sécuriser... Refuser de lui doer à boire, mager ou fumer. établir le bila de la victime Parmi les iterveats s occupat d efats e collectivité, certais ot eu ue formatio : brevet de premiers sois, formatio (para)médicale. Mais, la plupart du temps, ce est pas le cas. Voici quelques élémets de base qui vous guiderot. Ceux-ci serot importats à commuiquer lorsque vous cotacterez les secours. Évaluer la cosciece de la victime Questioer la victime, l appeler par so préom. Faire du bruit, e tapat par exemple das les mais, si elle e répod pas immédiatemet. La stimuler légèremet. Observer la victime S assurer de sa respiratio. Apprécier ses réactios et ses mouvemets ; lui demader si elle peut bouger doucemet, sas douleur Si la persoe est cosciete et respire ormalemet Repérer les lésios évetuelles. Demader si elle a mal. Lui faire préciser : les circostaces de l accidet ; ce qu elle resset ; ses atécédets : problèmes de saté cous, allergies...; la prise d évetuels traitemets : médicamets... appeler à l aide E foctio de la situatio, le resposable appellera le 112, u médeci et/ou des services spécialisés. E cas de doute, il e faut pas hésiter à appeler même si l appel risque d être jugé iutile a posteriori. Si vous êtes idécis, mieux vaut cosidérer la situatio la plus grave et appeler. siges alarmats Troubles gééraux (iteses ou prologés) Fièvre Frissos Sueurs Douleurs Troubles digestifs (iteses ou prologés) Nausées Vomissemets Diarrhée Troubles de la cosciece Somolece Vertiges Cofusio Perte de coaissace mometaée Troubles moteurs Covulsios Troubles du lagage Sesatio de paralysie Perte de force Troubles respiratoires Détresse respiratoire Toux prologée et itese Troubles circulatoires Douleur thoracique irradiate Sesatio de palpitatios Pâleur, cyaose... Membre froid I Guide des premiers secours, Croix-Rouge de Belgique,

65 c faire face à l urgece des bosses et bobos aux premiers secours pour ue aide medicale urgete, formez le 112. Le 112 est u uméro d appel des secours, gratuit, accessible 24h/24, valable das toute l Europe. O peut le composer au départ d u poste fixe, d ue cabie publique, d ue bore téléphoique ou d u GSM sas composer le code PIN, i déverrouiller le clavier. quelles iformatios trasmettre au 112? Qui êtes-vous? Votre om et votre foctio Ou êtes-vous? L adresse complète : rue, uméro, commue... La situatio exacte : étage, bâtimet... Sur la route : le ses de la circulatio, la bore kilométrique Et la victime? Le ombre de victimes La catégorie d âge : bébé, efat, adulte L état de saté : cosciece, respiratio, hémorragie... Quel est le problème? Les circostaces : ce qui s est passé, commet c est arrivé... La ature : chute, brûlure, malaise, accidet de la route... Les circostaces particulières : victime coicée, iaccessible... Ne raccrocher qu a la demade de l opérateur du 112. Rappeler si la situatio chage : si elle s améliore ou s aggrave. Si vous vous trouvez das u lieu difficile à localiser (e forêt, das u grad bâtimet ou u vaste complexe...), prévoyez qu ue persoe guide les secours à partir d u edroit facile à idetifier et sigalez-le lors de votre appel au 112. si la situatio écessite seulemet u avis medical Appelez le médeci ou le service de garde le plus proche de l edroit où vous vous trouvez. Evitez de surcharger les services d urgece hospitaliers. Evitez de trasporter ue victime das votre véhicule persoel. Si c est la seule solutio possible, e plus du coducteur, prévoyez u accompagateur qui reste aux côtés de la victime e cas de besoi : il pourra lui apporter ue aide et u récofort tout e restat attetif à tout chagemet de so état. autre service d urgece spécialisé E cas de suspicio d itoxicatio : le Cetre Atipoisos 070/ Il s agit d u cetre d iformatio et de prévetio agréé par le Miistère de la Saté publique. Il dispose d ue baque de doées iformatisée qui repred tous les produits publics et idustriels. Il offre les coseils d ue équipe médicale spécialisée 24h/24 et gratuitemet. Il e remplace pas l appel au 112. rappel Prévoyez que les uméros d appel d urgece et d avis médical soiet clairemet idetifiés et mis à dispositio de tous les iterveats quels que soiet l activité, le lieu et le momet où celle-ci se déroule : das la trousse de secours, das le lieu idetifié comme ifirmerie, auprès du resposable de l activité et/ou de l istitutio, sur le téléphoe fixe, e mémoire sur le GSM des iterveats... e attedat les secours Si quelqu u, parmi les adultes présets, a des compéteces e matière de premiers secours (brevet de secourisme, formatio d ifirmier...), il pourra assurer au mieux les premiers sois das l attete des secours. S il y a aucue persoe formée aux premiers secours, c est à la persoe présete sur place de les assurer car, si l efat e peut plus respirer par exemple, le fait d accomplir des gestes même imprécis peut aider à le sauver. De même, e cas d obstructio respiratoire causée par u corps étrager, il e faut pas attedre les premiers secours pour agir. L opérateur du 112 peut faire des suggestios par téléphoe. vis-à-vis de la victime Rester proche et attetif Surveiller la victime jusqu à l arrivée des secours. Si so état s améliore ou s aggrave, retéléphoer au 112 pour les avertir vis-à-vis de la situatio Dégager et idiquer l accès pour faciliter l arrivée des secours Préparer les iformatios à trasmettre lorsque les secours serot sur place Quad la situatio est prise e charge par le corps médical Si la victime est coduite à l hôpital, veillez si possible à ce qu u adulte, u iterveat l accompage. L accompagat doit emporter avec lui : tous les documets à sa dispositio cocerat l efat (documet d idetité, fiche saté, carte SIS, évetuellemet vigettes...); la déclaratio d accidet s il s agit d u accidet ; 65

66 c faire face à l urgece des bosses et bobos aux premiers secours ses propres papiers d idetité ; de quoi cotacter le reste de l équipe ou l orgaisatio : uméros de téléphoe, GSM foctioel. Ue fois la situatio d urgece passée, il est importat de faire u rapport écrit de l accidet. Ce débriefig pourra être utile pour préveir des problèmes ultérieurs et pourra être écessaire pour les démarches auprès de l assurace. commuiquer e cas d urgece Au sei de chaque orgaisme, ue démarche à suivre e cas d urgece doit être mise e place et clairemet commuiquée à tous les iterveats : préveir ue cellule de crise, u resposable hiérarchique, ue istitutio cocerée (par exemple, le service PSE pour l école). Das les cas graves, mieux vaut préveir le resposable de l orgaisme avat d iformer les parets, afi qu il décide s il est de so ressort ou de celui de l iterveat préset de les iformer de la situatio. Le maître-mot lorsqu il s agit de commuiquer à propos d u accidet est de se limiter à décrire les faits objectifs. La relatio avec les parets/tuteurs est primordiale. Il est idispesable que ceux-ci soiet iformés e cas d accidet ou de problème de saté de leur efat. La première priorité est cepedat de veiller à ce que l efat soit pris e charge par le corps médical. Lorque l efat a été pris e charge par le corps médical, il est importat de doer des iformatios claires et précises aux parets : l état de l efat, ce qui s est passé, qui a pris e charge l efat, le lieu d hospitalisatio évetuelle... Lors de la commuicatio aux parets (cotact direct par téléphoe), il est importat de e rie cacher sas pour autat dramatiser la situatio. Il faut égalemet veiller à ce que le message soit bie compris et éviter de se lacer das des explicatios compliquées et mal maîtrisées. Exceptio faite des cas où ue décisio doit être prise par le corps médical, par les iterveats présets près de l efat, ou das le cas d ue urgece vitale, la commuicatio aux parets se fait lorsque l efat a été pris e charge par le corps médical. La relatio avec les autres persoes présetes : récofort et explicatio aux autres efats, à l équipe présete, aux parets des autres efats. E foctio de la gravité de la situatio, des structures peuvet vous souteir : au sei de votre associatio ou istitutio, au sei de services exteres (par exemple, le Service d Appui Policier aux Victimes si l accidet a eu lieu sur la voie publique). E cas d accidet qui aurait u impact médiatique, le maître-mot est de e rie dire sas cosiges préalables des resposables de l orgaisme. Il e va de la boe gestio de l icidet. Toute persoe, y compris u efat, a droit au secret médical. Aucue iformatio médicale la cocerat e peut être doée à u tiers. Pour u efat, seuls ses parets ou so tuteur légal doivet être mis au courat. pour e savoir plus et/ou acquérir des compéteces e matière de premiers secours Pour pouvoir agir de faço plus adéquate, des formatios sot accessibles à toute persoe itéressée. Voici quelques pistes : 1. Certaies orgaisatios proposet des formatios (ONE, orgaisatios de jeuesse...). Reseigez-vous auprès de l orgaisme auquel vous apparteez. 2. La Croix-Rouge orgaise égalemet différetes formatios : BEPS (Brevet europée de premiers secours) formatio de 15 heures. Module «Bosses et bobos» : sesibilisatio pour resposable de groupe module de 6 heures Secourisme : formatio plus approfodie de 21 heures + exame Iitiatio à la réaimatio pédiatrique formatio spécifique de 3 heures Iitiatio aux premiers secours pour babysitter module de 6 heures Reseigemets sur ou au 02/ Ce chapitre a été réalisé avec la collaboratio de la Croix Rouge de Belgique et relu par le Professeur Clémet de Cléty. 66

67 les maladies ifectieuses table des matières 6.1. Les maladies ifectieuses Tableau des vacciatios 6.2. L hygièe e collectivité Pourquoi les recommadatios e matière d hygièe sot-elles ecore d actualité? L hygièe e cas de maladie Mesures géérales d hygièe à reforcer e cas de maladies trasmissibles 6.3. Le rôle des iterveats das ue collectivité d efats 6.4. Le rôle du médeci traitat : la déclaratio obligatoire de certaies maladies trasmissibles 6.5. Mesures spécifiques à l école Le rôle du médeci scolaire Le rôle des directios d école 6.6. Mesures et poits d attetio e dehors de l école 6.7. Mesures particulières à predre par maladie ifectieuse Tableau récapitulatif Descriptio des maladies ifectieuses reprises das l Arrêté 1. Coqueluche p Diphtérie p Gale p Gastro-etérites p Hépatites virales p Impétigo p Méigite à méigocoques p Oreillos p Poliomyélite p Poux p Rougeole p Rubéole p Scarlatie p Teiges p Tuberculose pulmoaire cotagieuse p Varicelle et zoa p Quelques maladies ifectieuses fréquetes e collectivité et o soumises à déclaratio obligatoire 17. Cytomégalovirus p Herpès labial p Molluscum cotagiosum p Mooucléose ifectieuse p Verrue plataire et athlete s foot p. 92 Aexes : Arrêté royal du 1 er mars 1971 relatif à la prophylaxie des maladies trasmissibles (MB 23 avril 1971). La Fédératio Walloie- Bruxelles travaille à l élaboratio d u décret qui actualisera ce texte. Arrêté du Gouveremet de la Fédératio Walloie-Bruxelles du 14 juillet 2011, relatif aux mesures de prévetio des maladies trasmissibles das le milieu scolaire et étudiat. a les maladies ifectieuses faire face aux maladies ifectieuses les modes de cotamiatio Le risque de cotamiatio e cas d ifectio peut être très importat das ue collectivité d efats. Les raisos e sot ombreuses. L homme, et plus particulièremet le petit efat, sert de réservoir aux microbes resposables des ifectios habituellemet recotrées. La source de cotamiatio déped du repaire du microbe e cause : tatôt il est préset das l air expiré et surtout das les gouttelettes émises lors de la toux, de l éteruemet, de la parole ; tatôt il est préset das les sécrétios : salive, crachats, urie, sueur, matières fécales pricipalemet ; parfois, le microbe se trasmet par cotact cutaé : croûtes, squames, vésicules ; efi, la trasmissio peut se faire égalemet par le sag. La cotamiatio peut être : directe, d homme à homme (exemples : la grippe, la rougeole); idirecte, sas cotact avec u malade (exemple : le tétaos); pour certais microbes, à la fois directe et idirecte. Pour qu u microbe cotamie quelqu u, il faut qu il passe par ue porte d etrée : ue muqueuse : respiratoire (le ez, la bouche...), géitale, digestive, cojoctivale (l œil)...; la peau, à la faveur d ue blessure, d ue brûlure ou d ue piqûre d isecte ; ue ioculatio directe das la circulatio saguie par ue serigue cotamiée, ue trasfusio de sag ou de plasma, ue morsure. L école (et les autres collectivités d efats), e raiso du grad ombre d idividus présets, est u milieu particulièremet favorable à la trasmissio de maladies de persoe à persoe. Elle peut égalemet être le lieu propice à ue itervetio lorsqu il y a plusieurs cas de maladie pour éviter la trasmissio de celle-ci à d autres 67

68 Les champigos Les maladies dues aux champigos sot appelées mycoses. E gééral, les champigos ifectet la peau et les muqueuses (buccales, géitales). Leur apparitio est favorisée par la dimiutio des défeses de otre peau (par exemple e cas d eczéma, de peau irritée et moite), mais égale a les maladies ifectieuses milieux. O compred aisi l importace des mesures prévetives à mettre e œuvre pour lutter cotre l extesio des maladies ifectieuses e collectivité. les agets ifectieux Le terme «microbes» recouvre les bactéries, les virus, certais champigos et certais parasites. La recotre d u de ces agets ifectieux avec ue persoe réceptive peut causer l apparitio d ue maladie ifectieuse. Les siges de la maladie ifectieuse, sa gravité, so traitemet variet selo le microbe e cause et l état de saté du récepteur. Les bactéries Les bactéries sot des cellules vivates. Certaies sot utiles à l orgaisme (celles du tube digestif, par exemple, qui aidet à la digestio), d autres sot pathogèes (le bacille de Koch, resposable de la tuberculose). Lorsqu ue bactérie agresse l orgaisme, les défeses aturelles luttet cotre l ifectio. Parfois, le recours à u atibiotique est écessaire. Les atibiotiques itervieet das le mécaisme de multiplicatio des bactéries. Certaies affectios (le cacer, le sida), certais traitemets (la chimiothérapie, les corticoïdes...) dimiuet les capacités de défese de l orgaisme et favoriset les ifectios. Les virus Les virus sot des microbes beaucoup plus petits que les bactéries. Ils e peuvet survivre qu à l itérieur d ue cellule vivate. Ils peuvet être agressifs, mais la plupart du temps le corps s e débarrasse tout seul. Certais sot toutefois plus agressifs et plus dagereux. Des médicamets spécifiques permettet de lutter efficacemet cotre certais virus (par exemple, cotre l herpès). Les atibiotiques sot, par cotre, iefficaces. les maladies ifectieuses : quels agets ifectieux? LES BACTERIES LES VIRUS LES CHAMPIGNONS LES PARASITES La coqueluche Les hépatites Le pied d athlète La gale La diphtérie Le molluscum Les teiges Les poux Le tétaos La poliomyélite Le ver solitaire La fièvre typhoïde Certaies gastro-etérites Les oxyures Certaies gastro-etérites La rougeole Les tiques L impétigo Certaies méigites La tuberculose Les ifectios à streptocoques bêta hémolytique du groupe A (y compris la scarlatie) Certaies méigites La rubéole Le sida La varicelle Les verrues Le zoa La mooucléose Les oreillos faire face aux maladies ifectieuses 68

69 a les maladies ifectieuses met lors de la prise d atibiotiques ou lors de certaies maladies, comme le diabète. Das quelques cas plus rares de maladie affaiblissate, les champigos peuvet evahir d autres parties du corps (les poumos par exemple). Les parasites Les parasites sot des micro-orgaismes plus ou mois agressifs. Ils evahisset le corps e tout ou e partie. D autres, comme le ver solitaire, les oxyures, sot des parasites, qui se loget uiquemet das le tube digestif (les oxyures, par exemple, peuvet costituer ue cause d appedicite). quels sot les moyes de défese de otre corps? La peau et les muqueuses formet ue première barrière aturelle cotre les microbes. La peau e peut remplir so rôle protecteur lorsqu elle est abîmée : éraflure, plaie... Les muqueuses sot le revêtemet des cavités aturelles et des orgaes creux du corps : la bouche, les appareils digestif, respiratoire et géital. Elles produiset des sécrétios qui cotribuet à limiter le développemet de microbes idésirables : les larmes des yeux, le mucus des aries, la salive de la bouche... Lorsque des microbes réussisset à frachir ces remparts extérieurs et péètret das le sag ou les tissus du corps, ils doivet faire face aux défeses iteres. Les globules blacs formet l armée des défeseurs. Comme toutes les armées, elle est costituée de différets types de combattats : les lymphocytes T et B... Il existe ue grade variété de lymphocytes, et les mécaismes de l immuité sot très complexes. O peut, e simplifiat, dire que les lymphocytes représetet la «mémoire» du système immuitaire. Chaque microbe est idetifiable par u élémet caractéristique de sa membrae : l atigèe. Dès le premier cotact, les lymphocytes T sot capables d idetifier les atigèes des microbes et de mettre e mémoire le sigalemet des atigèes recotrés. Ce sigalemet est idispesable pour créer ue arme spécifique cotre eux : les aticorps fabriqués par les lymphocytes B. Dès qu ils recotret les evahisseurs, les lymphocytes T doet immédiatemet leur sigalemet aux lymphocytes B. Ceux-ci sythétiset des aticorps spécifiques qui permettet le plus souvet de les élimier et de fourir ue «réserve» dot le modèle est de toute faço gardé e mémoire. Lors d u cotact ultérieur, ces aticorps viedrot se fixer sur les atigèes et mettrot e route u processus de destructio de l evahisseur. C est pourquoi, e souveir des différetes recotres avec le système immuitaire, de petites quatités d aticorps, propres à chaque microbe recotré, cotiuet à circuler das le sag. Ces aticorps spécifiques sot la preuve qu il y a eu ue réactio du système immuitaire et que la persoe est immuisée. Des modalités de défese de otre corps découlet deux grads moyes de protectio cotre les maladies ifectieuses : d ue part, éviter les cotacts avec les agets ifectieux et, d autre part, préparer le système immuitaire à se défedre cotre toute agressio. La vacciatio permet de fabriquer aticipativemet des aticorps. Ces armes spécifiques sot créées à partir de l ijectio das le corps d ue quatité cotrôlée d atigèes redus ioffesifs ou o virulets. Vaccier, c est doc agir pour éviter l apparitio de maladies ifectieuses présetat parfois des complicatios graves. Actuellemet, le programme de vacciatio de la Fédératio Walloie-Bruxelles précoise de se protéger cotre 13 maladies au cours de l eface et l adolescece. Il s agit de la poliomyélite, de la diphtérie, du tétaos, de la coqueluche, des ifectios ivasives à peumocoques et à hæmophilus de type b, des ifectios à méigocoque C et à rotavirus, de l hépatite B, de la rougeole, de la rubéole, des oreillos et du papillomavirus humai. La vacciatio est ue protectio à la fois idividuelle et collective : grâce à cette protectio, la trasmissio de certaies maladies, comme la rougeole par exemple, peut être iterrompue voire totalemet supprimée. Voici le caledrier vaccial de la Fédératio Walloie-Bruxelles, tel que proposé e Pour plus d iformatios, vous pouvez cosulter le site faire face aux maladies ifectieuses 69

70 Caledrier de vacciatio 2011 Recommadé par la Commuauté fraçaise Poliomyélite Diphtérie Tétaos Coqueluche Haemophilus ifluezae de type b Hépatite B Méigocoque C Peumocoque Rougeole Rubéole Oreillos RRO Hexavalet 8 semaies 2 mois 12 semaies 3 mois Nourrissos 16 semaies 4 mois Rotavirus (vacci oral) ( ) Papillomavirus (HPV) Efats et adolescets 12 mois 15 mois 5-6 as as as as Ce caledrier est susceptible d être modifié au fil des as. Votre médeci pourra évetuellemet l adapter à votre efat, hésitez pas à discuter vacciatios avec lui. Recommadé à tous et gratuit Recommadé à tous, remboursé mais pas gratuit Rattrapage si pas ecore effectué à cet âge Vacci combié (ue seule ijectio) Recommadé aux jeues filles et gratuit (3 doses) Certais de ces vaccis peuvet être coseillés à d autres âges, e foctio de l état de saté idividuel. La découverte de la péicillie et des atibiotiques aisi que les premières vacciatios autorisaiet tous les espoirs das la lutte cotre les maladies ifectieuses. L optimisme s est, hélas, doublé à tort d u setimet de sécurité. Ue maladie ifectieuse telle que la tuberculose fait u retour iquiétat das certaies zoes urbaies. D autres, comme la diphtérie, la méigite à méigocoques, peuvet aujourd hui ecore s avérer mortelles. Trete ouvelles maladies ifectieuses ot été idetifiées das le mode au cours de ces 20 derières aées. Le sida figure, bie etedu, parmi elles, mais il y e a d autres comme les hépatites C et E, la peumoie atypique, etc. La résistace aux atibiotiques, apparue au cours de ces 20 derières aées, représete u autre dager pour la saté humaie. Certais atibiotiques familiers sot deveus partiellemet i b l hygièe e collectivité faire face aux maladies ifectieuses L hygièe et ses règles coservet ue place prioritaire das la prévetio des maladies ifectieuses. Pour bie compredre l actio à meer au sei des collectivités, il faut savoir que la prévetio des maladies ifectieuses revêt trois grads aspects : l hygièe géérale, avec ses pricipes élémetaires à appliquer e toute circostace (pour plus d iformatios, cosulter le chapitre «Techiques d hygièe»); e cas de maladie, des mesures spécifiques (hygièe reforcée et évictio) pour réduire le risque d épidémie ; les vacciatios, qui assuret à l efat ou à l adulte qui s e occupe ue protectio efficace cotre u certai ombre de maladies. Les mesures précoisées e trouverot toutefois leur pleie efficacité que moyeat ue collaboratio étroite etre tous les iterveats. E ce ses, les parets doivet être correctemet iformés de l importace des mesures d hygièe das la prévetio des maladies et de la écessité d appliquer certaies mesures spécifiques (dot parfois l évictio temporaire de leur efat) e cas de maladie cotagieuse. Cette démarche cotribuera à développer u climat d échage, de cofiace et de resposabilité etre les iterveats. pourquoi les recommadatios e matière d hygièe sotelles ecore d actualité? 70

71 b l hygièe e collectivité faire face aux maladies ifectieuses efficaces otammet du fait d ue mauvaise utilisatio. Par ailleurs, des mesures d hygièe élémetaires comme le lavage des mais peuvet très efficacemet empêcher la trasmissio d agets pathogèes. l hygièe e cas de maladie La coduite à teir das ce domaie compred, d ue part, les mesures prévetives habituelles d hygièe géérale mesures décrites das le chapitre «Techiques d hygièe» et, d autre part, u certai ombre d actios particulières, telles que la vacciatio par exemple, afi de pouvoir miimiser le risque de développemet d ue épidémie ou ediguer celle-ci lorsqu elle surviet. L actio varie selo le mode de trasmissio et le germe e cause ; elle est habituellemet poctuelle et limitée das le temps. Mais elle doit être l occasio de cotrôler le respect des mesures d hygièe géérale qui sot idispesables das ue collectivité. mesures géérales d hygièe à reforcer e cas de maladies trasmissibles (extrait de l Arrêté du Gouveremet de la Fédératio Walloie-Bruxelles du 14 juillet 2011 relatif aux mesures de prévetio des maladies trasmissibles das le milieu scolaire et étudiat) Mesures géérales de prévetio, pour rappel Etretie régulier des locaux au savo et à l eau. Etretie quotidie des saitaires et des cuisies. Das les saitaires, mise à dispositio de papier toilette, d eau courate, de savo liquide et de serviettes e papier pour le séchage des mais. Hygièe des mais. Mesures spécifiques aux trasmissios par voie respiratoire Appredre aux efats à tousser et éteruer de maière hygiéique. Appredre aux efats à se moucher correctemet. Assurer ue boe aératio des locaux. Lavage des mais fréquet, surtout après cotact avec des sécrétios respiratoires. Mettre à dispositio des mouchoirs e papier jetables. Mesures spécifiques aux trasmissios par voie féco-orale Utiliser du savo liquide pour se laver les mais et des serviettes jetables pour les sécher, surtout avat de maipuler de la ourriture et après avoir été à selles. Eviter l échage de matériel (ex. gobelets, couverts, etc.). Etreteir régulièremet les saitaires. L etretie des saitaires e égligera pas le lavage à l eau et au savo des poits suivats : les poigées des portes, les robiets, les boutos de la chasse d eau et le sol. Etretie des cuisies. Hygièe alimetaire das les cuisies. Mesures spécifiques aux trasmissios par voie hématogèe (par voie saguie) Lorsque des muqueuses ou de la peau lésée sot souillées par du sag (d ue persoe porteuse d ue maladie à trasmissio par voie saguie), ou lorsque surviet ue plaie par morsure, avertir immédiatemet le médeci scolaire. Ne pas faire saiger la lésio souillée par le sag mais appliquer les mesures suivates : Ricer à l eau courate Désifecter Laisser les atiseptiques agir deux miutes Couvrir par u pasemet stérile. Ricer vigoureusemet à l eau les projectios saguies sur les muqueuses asale et buccale. Ricer à l eau claire ou au sérum physiologique les projectios sur les yeux. De maière géérale, éviter les cotacts cutaés et muqueux avec du sag. Toujours recouvrir les blessures des mais du soigat par u sparadrap hydrofuge. Revêtir des gats lors de sois ou lors de cotacts avec du sag. Nettoyer et désifecter les mais (avat et après tout soi), le matériel et les zoes souillés (e ce compris les textiles et literies). Elimier les pasemets souillés das des sacs etreposés à l abri des évetratios. Evacuer les sacs avec les déchets usuels. Elimier les aiguilles das des collecteurs prévus à cet effet, et dot l élimiatio est prise e charge par le persoel médical ou ifirmier. Mesures spécifiques aux trasmissios par voie directe Éviter les échages de vêtemets, e particulier les boets et les écharpes. Prévoir u espacemet suffisat des porte-mateaux. Ne pas coiffer les efats avec la même brosse ou le même peige. Eviter l échage d essuies. Hygièe cutaée. Hygièe des mais. Ogles coupés court. Pour plus de précisios sur les techiques d hygièe, vous pouvez cosulter le chapitre 2 «hygièe». 71

72 c le rôle des iterveats face à ue maladie ifectieuse das ue collectivité d efats Quelle que soit la collectivité d efats das laquelle l iterveat exerce so activité, plusieurs règles de base sot de mise. Le resposable de la collectivité et les iterveats (aimateurs, eseigats, béévoles...) doivet : Mettre e place les mesures uiverselles d hygièe (idividuelle, des locaux, de l alimetatio...). Assurer la prise e charge de l efat malade par des persoes qualifiées. Tout efat malade ou idisposé doit être isolé du groupe et e peut être laissé sas surveillace. Si l efat paraît sérieusemet idisposé : demader aux parets de veir le chercher ou le recoduire chez eux, avec u accompagateur. Si la situatio est plus grave, cosulter sas tarder u médeci ou appeler le 112 (voir chapitre «Faire face aux bosses et bobos»). Iformer les resposables de l efat (parets, tuteur...). Iformer le resposable de la collectivité, et, das le cas d ue école, iformer le médeci scolaire référet s il s agit d ue maladie trasmissible reprise das l Arrêté (ou e cas de doute). E foctio de la maladie, predre les mesures pour éviter la propagatio de la maladie, e collaboratio avec le médeci (soit le médeci qui assure la prise e charge de l efat, das le cas d activités telles que les camps de vacaces, soit le médeci scolaire das le cas d ue école). Deux Arrêtés régisset la questio de la gestio des maladies ifectieuses : L Arrêté royal du 1 er mars 1971 relatif à la prophylaxie des maladies trasmissibles (MB 23 avril 1971). La Fédératio Walloie- Bruxelles travaille à l élaboratio d u décret qui actualisera ce texte. L Arrêté du Gouveremet de la Fédératio Walloie-Bruxelles du 14 juillet 2011 relatif aux mesures de prévetio des maladies trasmissibles das le milieu scolaire et étudiat d le rôle du médeci traîtat : la déclaratio obligatoire de certaies maladies trasmissibles faire face aux maladies ifectieuses La déclaratio obligatoire a u rôle d alerte. Elle permet d avertir rapidemet le médeci ispecteur de la Directio de la Surveillace du Miistère de la Fédératio Walloie-Bruxelles. Celui-ci peut alors predre des mesures prophylactiques utiles pour limiter la propagatio de la maladie. La déclaratio obligatoire est égalemet ue des sources qui alimetet le recueil de doées visat à suivre l évolutio des maladies. Le médeci ispecteur evoie les iformatios, redues aoymes, à l Istitut scietifique de saté publique (ISP) qui les compilera avec les déclaratios veat des réseaux de surveillace des laboratoires (labo-vigies) et des médecis setielles afi de suivre et d aalyser l évolutio globale des germes et des maladies. La surveillace des maladies trasmissibles et l alerte e cas d épidémie e Fédératio Walloie- Bruxelles s iscrivet das u cadre plus large aux iveaux europée et iteratioal. Pour plus d iformatios sur cet aspect, vous pouvez lire le Flash 3 de «Saté e Commuauté fraçaise» dispoible sur qui doit déclarer? Tout professioel de la saté qui a coaissace d u cas suspect ou cofirmé d ue des maladies à déclaratio obligatoire, c est-à-dire : e premier lieu, le médeci qui soige le malade (médeci gééraliste, médeci PSE); le laboratoire qui a dépisté ou cofirmé u cas de maladie trasmissible. Il y a pas de problème si le malade est déclaré à deux reprises. commet et à qui déclarer? La déclaratio des maladies trasmissibles à la Directio de la Surveillace de la Saté de la Fédératio Walloie-Bruxelles (acieemet Commuauté fraçaise) se fait de différetes maières : Immédiatemet par téléphoe ( ) : lorsque la maladie pred d emblée ue forme épidémique ; lorsqu e raiso des circostaces, le malade costitue u dager exceptioel pour l etourage. E dehors de ces circostaces d urgece saitaire, d autres modalités sot proposées : Via (oglet «déclaratio obligatoire des maladies trasmissibles») via le logiciel e lige ; celui-ci permet de déclarer rapidemet et de maière sécurisée les maladies trasmissibles à déclaratio obligatoire. À chaque déclaratio de maladie ecodée écessitat ue actio immédiate (comme la méigite à méigocoques par exemple), le logiciel evoie automatiquemet u SMS au médeci ispecteur de garde. Le médeci ispecteur peut alors immédiatemet assurer le suivi. Par courriel : surveillace.sate@cfwb.be. Via u formulaire «papier» qui repred la ature de la maladie, l idetité, la professio, l âge, le sexe et les coordoées du malade. Ce formulaire doit être evoyé das les 24 heures qui suivet la costatatio du cas à la 72

73 d le rôle du médeci traîtat : la déclaratio obligatoire de certaies maladies trasmissibles Directio de la Surveillace de la Saté de la Fédératio Walloie-Bruxelles. Par fax au Pour la Régio de Bruxelles Capitale, e dehors du milieu scolaire, les déclaratios sot à faire auprès de l Ispectio d Hygièe de la Commissio Commuautaire Commue au ou par GSM que déclarer? Les maladies à déclarer sur base du texte de loi de 1971 sot ombreuses. Les actios egedrées par l alerte sot différetes selo les maladies. Certaies sot plus essetielles à déclarer que d autres. Les actios à mettre e œuvre e cas d épidémie de gale ou de SARS e sot évidemmet pas les mêmes. Dès lors, afi de faciliter la tâche des déclarats, la Directio de la Surveillace de la Saté de la Fédératio Walloie-Bruxelles propose ue liste des maladies qu il coviet de déclarer e priorité. Lorsque le médeci déclare ue de ces maladies, il doit fourir u certai ombre d iformatios : ature de la maladie et divers reseigemets cocerat le patiet. Si la déclaratio s effectue via le logiciel de déclaratio e lige, chaque médeci peut disposer d u accès sécurisé et a la possibilité de cosulter et de modifier ses doées, si écessaire. Das les collectivités d efats, la déclaratio des maladies doit se faire, soit parce qu il y a des itervetios urgetes à predre, soit parce qu elles fot l objet d ue prévetio vacciale et qu il est importat de déceler les quelques rares cas qui surviedraiet, soit efi parce que des mesures socio-prophylactiques doivet être evisagées. Citos les maladies les plus courammet recotrées e collectivité d efats et qui doivet être déclarées e priorité au médeci ispecteur (d après «Les maladies à déclarer e priorité au médeci ispecteur de la Commuauté fraçaise» article paru das le Flash 3 «Saté e Commuauté fraçaise», jui 2009). Itoxicatios alimetaires : collectives, lorsqu elles touchet au mois deux persoes durat la même jourée ou das ue même istitutio ou das ue même famille, etc. présetat ue gravité exceptioelle e termes de ombre de persoes ifectées ou de gravité des symptômes. Maladies évitables par la vacciatio : coqueluche, rougeole, rubéole cogéitale, poliomyélite (virus sauvage ou vaccial), diphtérie, tétaos. Ifectios bactériees ivasives : ifectios ivasives à méigocoques, suspectes ou cofirmées (ex. méigite ou septicémie) ifectios ivasives à Hæmophilus ifluezae (ex : méigite) La tuberculose active (BK+) e mesures spécifiques à l école faire face aux maladies ifectieuses À l école, il existe des mesures spécifiques et règlemetaires pour la prise e charge des maladies ifectieuses. Les rôles de la directio d école, par exemple, sot cadrés (voir page 74). E outre, il existe des services spécialisés pour la promotio de la saté à l école : les services PSE et les CPMS (voir descriptio des missios page 13). Chaque service ou cetre chargé de la promotio de la saté à l école doit commuiquer à l établissemet scolaire les coordoées du médeci scolaire référet. Pour répodre aux situatios d urgece saitaire, le service de médecie scolaire (service PSE ou CPMS) orgaise u dispositif d itervetio dispoible 24 heures sur 24. Il e commuique les modalités aux établissemets scolaires dot il a la tutelle. rôle du médeci scolaire Il est de : décider des coduites à teir e cas d urgece saitaire et e avertir les établissemets et les parets, l élève majeur ou l étudiat ; commuiquer aux parets, à l élève majeur ou à l étudiat, par l itermédiaire des directios d écoles, les modalités permettat de sigaler la surveue d ue maladie doat lieu à des dispositios spécifiques ; doer aux élèves, aux étudiats, aux parets, aux autorités et au persoel scolaire, les coseils e vue de réduire la propagatio des affectios cotagieuses, tat das l établissemet qu e dehors de celui-ci ; predre toutes les mesures prophylactiques, idividuelles ou géérales, e cas de maladie ifectieuse ; si écessaire, orgaiser et assurer le suivi de la recherche des sources de cotamiatio auprès des élèves et des 73

74 e mesures spécifiques à l école faire face aux maladies ifectieuses membres du persoel, et das les locaux scolaires ; collaborer, le cas échéat, avec le médeci du travail e charge du persoel de l établissemet scolaire. Le médeci scolaire doit appliquer les mesures reprises das l Arrêté du Gouveremet de la Fédératio Walloie-Bruxelles du 14 juillet 2011 relatif aux mesures de prévetio des maladies trasmissibles das le milieu scolaire et étudiat, qui coceret ciq aspects : 1. le malade, c est-à-dire l élève ou le membre du persoel de l école ; 2. les autres élèves ou les membres du persoel ayat u cotact régulier avec le malade ; 3. l iformatio à trasmettre aux élèves et aux parets ; 4. les mesures géérales d hygièe ; 5. la déclaratio au médeci ispecteur d hygièe et l échage évetuel d iformatios avec le médeci du travail. Sauf avis cotraire, ces dispositios sot applicables à tous les iveaux d eseigemet materel, primaire, secodaire et supérieur o uiversitaire. Les cas o prévus doivet être soumis par le médeci scolaire ou l ifirmière au médeci resposable du service PSE ou du cetre PMS de la Fédératio Walloie-Bruxelles. Chaque école doit bééficier d u médeci resposable (désigé par le service PSE ou le cetre PMS de la Fédératio Walloie-Bruxelles) pour la prévetio. rôle des directios d école Nous repreos ci-dessous ue sythèse des mesures géérales à appliquer e matière de prévetio des maladies trasmissibles Dispositios géérales 1. Le chef de l établissemet scolaire doit revoyer à ses parets tout efat qui paraît sérieusemet idisposé, e le faisat accompager. Tout efat malade ou idisposé doit être isolé de sa classe et e peut être laissé sas surveillace. Lorsqu u efat a été raccompagé ou est abset pour cause de maladie, le chef de l établissemet scolaire s equiert, sas tarder, auprès des parets si l affectio dot l efat est atteit est cotagieuse et trasmissible. 2. Le chef de l établissemet scolaire est teu d alerter le médeci scolaire, dès qu il a coaissace d ue maladie trasmissible chez u élève, chez u membre du persoel scolaire ou das leur etourage familial. À cet effet, chaque chef d établissemet a reçu, du service PSE ou du cetre PMS de la Fédératio Walloie-Bruxelles, la liste des maladies trasmissibles à déclaratio obligatoire. 3. Le médeci scolaire, e collaboratio avec l ifirmière, pred les mesures idividuelles ou collectives d ordre prophylactique ou prévetif. Il les trasmet à la directio, qui veille à leur applicatio. 4. Exceptioellemet, ue mesure de fermeture d école peut être prise, e accord avec les services compétets des Miistres chargés de l Eseigemet et de la Saté. Cette mesure est prise par les médecis ispecteurs de la Fédératio Walloie-Bruxelles. Quelle attitude adopter face à u efat ou u membre du persoel malade? Coseiller au membre du persoel ue cosultatio chez so médeci traitat. Préveir les parets de l efat et le revoyer à so domicile e le faisat raccompager, coseiller de predre l avis du médeci traitat. Si l état de l efat est alarmat, appeler pour ue visite immédiate u médeci ou le 112. Le chapitre «Faire face aux bosses et bobos» vise à doer ue série de coseils pratiques pour répodre au mieux à certais «accidets» susceptibles de se produire das toute commuauté de jeues de 3 à 18 as. Quelle attitude adopter face à u efat ou u membre du persoel abset? S iformer si le malade est atteit d ue maladie ifectieuse. Das l affirmative ou das le doute : Cosulter les pages suivates pour plus d iformatios. Préveir le médeci scolaire. Lui trasmettre les iformatios recueillies. Il predra les mesures idividuelles ou collectives d ordre prophylactique ou prévetif. Appliquer les mesures prescrites par le médeci scolaire. N oubliez pas Les iformatios recueillies au cours des démarches doivet évidemmet être traitées das le souci de la cofidetialité et du respect de la vie privée de chaque efat. 74

75 f mesures et poits d attetio e dehors de l école E dehors de l école, durat les activités extra - scolaires, il existe pas de réglemetatio spécifique pour la prise e charge des maladies ifectieuses, comme il e existe das le mode scolaire. Néamois, ue série de dispositios géérales peuvet être rappelées. La règle de base reste le bie-être de l efat. Face à u efat malade (fièvre, vomissemets, diarrhée...), il est importat : d assurer ue prise e charge adaptée (voir chapitre «Faire face aux bosses et bobos») et de demader u avis médical si écessaire; de revoyer idéalemet l efat chez lui pour que ses parets puisset assurer la prise e charge médicale; d iformer les parets lorsqu u efat présete u problème de saté : ce qui s est passé, ce qui a été fait, si u avis médical a été demadé, ce qu il faut faire... Il faut égalemet trasmettre ces iformatios à la persoe qui pred l efat e charge, au momet de passer le relais à u autre iterveat ou à la persoe qui viet chercher l efat. Si ue maladie ifectieuse est déclarée, les orgaisateurs doivet être préveus afi de mieux se préparer aux dispositios médicales qui pourraiet être prises. Si u ecadrat ou u membre du persoel est malade, il faut lui coseiller de cosulter u médeci et d iformer la structure d accueil si la maladie est ifectieuse. Certais aspects plus spécifiques au milieu scolaire sot égalemet développés; ils coceret les mesures à predre par ue directio d école face à chacue des maladies décrites. Pour plus de précisios cocerat le milieu scolaire, vous trouverez les mesures particulières à predre das l Arrêté du Gouveremet de la Fédératio Walloie-Bruxelles du 14 juillet 2011 relatif aux mesures de prévetio des maladies trasmissibles das le milieu scolaire et étudiat (voir p. 71). Ces mesures coceret la commuicatio vers le médeci scolaire et les mesures géérales d hygièe à reforcer e foctio de la maladie et de so mode de trasmissio. g mesures particulières à predre par maladie ifectieuse Les pages suivates présetet des élémets descriptifs des maladies et de leurs coséqueces. Vous y trouverez égalemet quelques explicatios cocerat les mesures géérales d hygièe à reforcer e foctio de la maladie et de so mode de trasmissio. Tableau des pages 76 et 77 Descriptio des maladies ifectieuses reprises das l Arrêté du Gouveremet de la Fédératio Walloie-Bruxelles du 14 juillet 2011, relatif aux mesures de prévetio des maladies trasmissibles das le milieu scolaire et étudiat faire face aux maladies ifectieuses 75

76 g mesures particulières à predre par maladie ifectieuse Avertir le Évictio Iformatio des efats/parets et du persoel médeci (décisio du médeci scolaire) (à l iitiative du médeci scolaire) scolaire Coqueluche OUI 5 jours à dater du début Iformatios sur la maladie de l atibiothérapie et les évetuelles mesures à predre Si refus de traitemet, 3 semaies Diphtérie OUI OUI jusqu à guériso cliique Iformatios sur la maladie et les évetuelles mesures à predre Gale OUI NON si correctemet traitée Si épidémie, iformatios sur la maladie et les évetuelles mesures à predre Gastro-etérites Si plusieurs cas Évictio jusqu à guériso Si épidémie, iformatios sur la maladie ou forme sévère et les mesures à predre Hépatite A OUI 14 jours miimum à partir du Iformatios sur la maladie et les possibilités début des symptômes de vacciatio Impétigo OUI si problème NON si correctemet traitée Iformatios sur la maladie de traitemet et les évetuelles mesures à predre Méigites à méigocoques OUI OUI jusqu à la la guériso cliique Iformatios sur la maladie et les modalités d applicatio des mesures à predre Oreillos OUI Évictio jusqu à guériso Iformatios sur la maladie, la vacciatio et les évetuelles mesures à predre Poliomyélite OUI 30 jours miimum Rappel de la recommadatio de vacciatio Pédiculose (Poux) OUI si problème NON ou d ue durée de 3 jours Iformatio des élèves/parets et du persoel de traitemet maximum si pédiculose persistate Rougeole OUI Évictio jusqu à guériso Iformatios sur la maladie, la vacciatio et les évetuelles mesures à predre Rubéole OUI Évictio jusqu à guériso Iformatios sur la maladie, la vacciatio et les évetuelles mesures à predre Cytomégalovirus Iformer la NON Iformatios pour les femmes eceites médecie du travail Scarlatie OUI 24h à compter du début du traitemet Iformatios sur la maladie par atibiotiques et les évetuelles mesures à predre Teiges du cuir chevelu OUI NON si correctemet traitée Iformatios sur la maladie et les évetuelles mesures à predre Verrues plataires et athlete s foot NON Désifectio des pieds avat et après la baigade Tuberculose OUI OUI durat la période de cotagiosité Iformatio sur le dépistage Varicelle OUI OUI Iformatio sur la maladie et les mesures à predre chez les persoes immuodéprimées faire face aux maladies ifectieuses 76

77 Mesures spécifiques d hygièe e foctio Prise e charge de l etourage Déclaratio obligatoire du mode de trasmissio Trasmissio respiratoire Atibioprophylaxie et vacciatio pour ceux qui OUI das les 24h présetet ue vacciatio icomplète ou iexistate Trasmissio respiratoire Atibioprophylaxie OUI Maladie cutaée à trasmissio directe Si épidémie, dépistage NON + si épidémie, iformatio au médeci du travail Trasmissio féco-orale Evetuellemet, dépistage et recherche E cas de situatio épidémique des sources de cotamiatio exceptioelle Trasmissio féco-orale Evetuelle recommadatio de vacciatio et OUI recherche de source de cotamiatio Tous les cas o familialemet apparetés + service de médecie du travail Maladie cutaée à trasmissio directe Aucue NON Trasmissio respiratoire Atibioprophylaxie pour les persoes ayat eu des OUI das les 24h cotacts à haut risque durat les 10 jours urgece de saté publique précédat la maladie (évictio de 10 jours, si refus) - vacciatio évetuelle Aucue Vacciatio pour ceux qui présetet ue OUI das les 24h vacciatio icomplète ou iexistate Hygièe stricte des mais et des saitaires Évictio de 30 jours sauf si vaccié OUI urgece de saté publique Maladie cutaée à trasmissio directe Si écessaire, pla cocerté NON d actios éducatives et sociales Aucue Vacciatio pour ceux qui présetet ue vacciatio OUI das les 24h icomplète ou iexistate Aucue Vacciatio pour ceux qui présetet ue vacciatio Au médeci du travail par l itermédiaire icomplète ou iexistate de l établissemet Hygièe stricte des mais Au médeci du travail par l itermédiaire de l établissemet Trasmissio respiratoire Pas d atibioprophylaxie NON Maladie cutaée à trasmissio directe Surveillace attetive - évetuel dépistage NON Désifectio régulière des salles NON de gymastique et des douches Trasmissio respiratoire Dépistage systématique et surveillace spécifique OUI Trasmissio respiratoire Pas de mesures spécifiques NON faire face aux maladies ifectieuses 77

78 1 la coqueluche La coqueluche est ue maladie ifectieuse provoquée par ue bactérie. Elle est extrêmemet cotagieuse et particulièremet grave pour les efats de mois de 2 as. Elle peut même s avérer mortelle (surtout avat l âge d u a). La période d icubatio (etre 7 et 14 jours) se maifeste pricipalemet par u baal écoulemet asal, des larmoiemets, u maque d appétit. La fièvre est rare ou légère. La phase suivate, dite «paroxystique» dure de 2 à 4 semaies. L efat tousse de faço répétée et chaque quite se termie gééralemet par ue ispiratio prologée et bruyate de so aigu, évoquat le chat du coq. Les quites peuvet parfois doer lieu à des vomissemets. Chez des efats ou adolescets partiellemet vacciés, les symptômes sot atypiques, avec pricipalemet ue toux persistat plus de 21 jours. Les épidémies de coqueluche sévisset surtout au pritemps et e hiver. Actuellemet, les recommadatios de la Fédératio Walloie-Bruxelles sot de vaccier les efats dès l âge de 2 mois, puis à 3, 4 et 15 mois. U rappel est doé à 5-6 as, puis à as. L admiistratio d ue dose uique de dtpa est égalemet recommadée, quels que soiet les atécédets de vacciatio (complète ou icomplète) cotre la coqueluche, pour les adultes qui ot pas reçu de rappel de dtpa à l âge de 14 à 16 as et qui sot e cotact avec des ourrissos o ou isuffisammet vacciés (< 12 mois). Il s agit du pricipe de la vacciatio dite familiale ou cocoo, à savoir : futurs ou jeues parets, grads-parets et leurs cotacts familiaux proches, aisi que le persoel soigat e pédiatrie, materité et das les milieux d accueil de la petite eface. mode de trasmissio Très cotagieuse, la coqueluche se trasmet de faço directe par les particules de salive qu expulse le malade à l occasio d ue quite de toux. Quelles sot les complicatios possibles? Les quites de toux peuvet persister pedat des mois. Chez les très jeues efats, les quites de toux peuvet provoquer des apées, voir u arrêt respiratoire. La complicatio la plus courate chez les efats est l otite moyee. Mais d autres complicatios sot possibles : la peumoie, l ecéphalite, les covulsios, l apée et les hémorragies de l œil. y a-t-il des mesures d hygièe spécifiques à predre? Les mesures d hygièe doivet être appliquées e foctio du mode de trasmissio respiratoire (voir récapitulatif p. 71). à l école que devez-vous faire e présece d u cas de coqueluche das votre école? Préveez le médeci scolaire. E effet, lorsqu u cas se déclare das ue classe, les autres élèves réceptifs risquet fort d être cotamiés. faire face aux maladies ifectieuses 78

79 2 la diphtérie La diphtérie appelée autrefois le croup est ue affectio bactériee cotagieuse. L ifectio se caractérise par la présece de fausses membraes au iveau de la gorge et du laryx. Elle apparaît après la période d icubatio de 2 à 7 jours et peut gêer la respiratio jusqu à provoquer l étouffemet. Des ausées, des vomissemets, des frissos, des maux de tête et de la fièvre sot très souvet présets. La vacciatio des efats s effectue dès l âge de 2 mois, puis à 3, 4 et 15 mois. La diphtérie est actuellemet e recrudescece das les régios européees de l Est. Aussi, u rappel de vacciatio est recommadé à l âge de 5-6 as, puis à as (vacci combié cotre la diphtérie, le tétaos et la coqueluche -dtpa- dosage adapté à l adulte), puis à vie tous les 10 as (vacci combié cotre la diphtérie, le tétaos -dt). mode de trasmissio La cotagio se fait via les sécrétios salivaires de l idividu ifecté, directemet ou par l itermédiaire d objets cotamiés. quelles sot les complicatios possibles? La toxie produite par la bactérie peut occasioer des lésios au cœur et etraîer des paralysies. La diphtérie est parfois mortelle. y a-t-il des mesures d hygièe spécifiques à predre? Les mesures d hygièe doivet être appliquées e foctio du mode de trasmissio respiratoire (voir récapitulatif p. 71). Das les classes materelles, veillez à désifecter les jeux et autres matériels scolaires que l efat aurait pu porter à la bouche. à l école que devez-vous faire e présece d u cas de diphtérie das votre école? Préveez immédiatemet le médeci scolaire. La diphtérie costitue ue urgece de saté publique et doit être déclarée sas délai au médeci foctioaire ispecteur de l hygièe. U dispositif d itervetio d urgece a été istauré à cet effet. Ce système de commuicatio permaet avec les services PSE et les cetres PMS de la Fédératio Walloie-Bruxelles permet d agir e dehors des heures d ouverture des services de saté scolaire et des écoles. 3 la gale La gale est ue ifectio cutaée, parasitaire, cotagieuse, due à u acarie. Elle est béige et est pas liée à u maque d hygièe. L ifectio se caractérise par u élémet : le sillo. Ce sillo est ue galerie que le parasite creuse sous la couche corée de la peau. La femelle fécodée y dépose ses œufs. Les larves écloset e quelques jours et se cocetret autour des follicules pileux. Les lésios iflammatoires sièget avec prédilectio sur la face palmaire des doigts, à la face atérieure des poigets, aux plis des coudes et das les creux axillaires. Le visage peut aussi être atteit. Il existe u traitemet efficace cotre la gale sous forme de crème. Ue seule applicatio suffit e gééral. La gale est ue affectio qui provoque des démageaisos, surtout la uit. Ces démageaisos peuvet d ailleurs se poursuivre jusqu à trois semaies après le traitemet. mode de trasmissio La gale se trasmet aisémet par cotact direct avec le sujet ifesté (par exemple, lorsque les efats dormet esemble). La dissémiatio peut aussi être idirecte par l itermédiaire des vêtemets ou de la literie. L icubatio est de deux à six semaies. quelles sot les complicatios possibles? Les lésios de grattage favoriset la surifectio bactériee. y a-t-il des mesures d hygièe spécifiques à predre? Il faut appliquer les mesures d hygièe applicables e cas de maladie cutaée à trasmissio directe (voir récapitulatif p. 71) Veillez à la désifectio des liges, des vêtemets et de la literie des élèves e iterat. Lessiver à 60 ou passer le lige au séchoir est ue méthode efficace pour élimier les acaries. Veillez aussi à la désifectio des istallatios sportives, des vestiaires, des douches, des salles de repos. (Attetio aux échages de tee-shirt!) Les chies galeux et autres aimaux domestiques (chats, lapis...) sot cotagieux pour l homme. à l école que devez-vous faire e présece d u cas de gale das votre école? Préveez simplemet le médeci scolaire. Il y a pas d évictio à coditio qu il s agisse d ue gale commue correctemet traitée. faire face aux maladies ifectieuses 79

80 4 les gastro- etérites Les gastro-etérites sot essetiellemet d origie virale (40 à 50 %) ou bactériee (20 à 25 %). Les bactéries le plus fréquemmet e cause sot les colibacilles, les salmoelles et les staphylocoques. Les gastro-etérites se révèlet par des ausées ou des vomissemets, ue diarrhée de gravité variable et ue gêe abdomiale. Les pertes hydro-électrolytiques qui s esuivet peuvet avoir de graves coséqueces chez les jeues efats. mode de trasmissio Les sources d ifectio sot très variées : l igestio d alimets cotamiés, le cotact de persoe à persoe, les aimaux, la cosommatio d eaux cotamiées lors d activités de plei air, etc. quelles sot les complicatios possibles? La persistace des vomissemets et de la diarrhée peut etraîer ue déshydratatio sévère avec état de choc. y a-t-il des mesures d hygièe spécifiques à predre? Il faut appliquer les mesures d hygièe applicables e cas de maladie à trasmissio féco-orale (voir récapitulatif p. 71) Veillez à l hygièe stricte des mais, des istallatios saitaires et des cuisies. Isistez auprès du persoel coceré sur : l importace du port des gats lorsqu o maipule les alimets ; la écessité d u récurage régulier des toilettes ; la désifectio des sols. à l école que devez-vous faire e présece d u cas de gastro-etérite ifectieuse das votre école? Recommadez à l élève ou au membre du persoel atteit de cosulter so médeci. Iformez le médeci scolaire. Celui-ci décidera des mesures à predre et recherchera d évetuelles sources de cotamiatio. 5 les hépatites virales Les hépatites virales sot des maladies du foie causées par des virus. O parle d hépatites A, B, C, D ou E, selo le virus e cause. L hépatite A et l hépatite B comptet parmi les maladies ifectieuses les plus répadues. La grade majorité des hépatites virales de l efat sot causées par le virus A. Les symptômes sot variés : ue fièvre, des céphalées, ue aorexie, ue grade fatigue, des ausées, des vomissemets, des douleurs abdomiales, ue diarrhée... L ictère est pas toujours préset et est d importace variable. Il se traduit par la coloratio jaue de la peau et des muqueuses. Il s accompage de selles pâles et d uries de couleur brue. Il dure mois de 4 semaies. L hépatite A est la seule visée par l Arrêté du Gouveremet de la Fédératio Walloie- Bruxelles. l hepatite a mode de trasmissio L hépatite A est très cotagieuse et se trasmet par l eau, les mais et les alimets souillés. quelles sot les complicatios possibles? Das la très grade majorité des cas, l hépatite A guérit sas séquelles. Ue rechute das les 10 ou 12 semaies qui suivet est possible. L évolutio fatale (hépatite fulmiate) est extrêmemet rare. y a-t-il des mesures d hygièe spécifiques à predre? Il faut appliquer les mesures d hygièe applicables e cas de maladie à trasmissio féco-orale (voir récapitulatif p. 71) Veillez e toutes circostaces à l hygièe stricte des mais, des istallatios saitaires et des cuisies. E effet, la prévetio de la trasmissio de l hépatite A passe par l appretissage des règles élémetaires d hygièe, otammet le lavage des mais avat de mager et après s être redu aux toilettes, la désifectio des W.C., etc. à l école que devez-vous faire e présece d u cas d hépatite A das votre école? Préveez immédiatemet le médeci scolaire. Celui-ci pourrait recommader l admiistratio d ue vacciatio aux efats et aux membres du persoel e cotact direct avec le malade, spécialemet e iterat. Si plusieurs cas devaiet se préseter das l école edéas le mois, le médeci scolaire peut demader qu il y ait ue equête cocerat l hygièe alimetaire, l hygièe des cuisies et des istallatios saitaires. Iformez égalemet la médecie du travail e vue d u évetuel dépistage parmi les persoes maipulat des derées alimetaires. faire face aux maladies ifectieuses 80

81 6 l impétigo L impétigo est ue affectio de la peau, fréquete chez le petit efat. C est ue maladie cotagieuse due à des bactéries comme le staphylocoque ou le streptocoque. L impétigo se caractérise par l apparitio de «cloques d eau». Ces cloques se rompet ou se dessèchet rapidemet, formet des croûtes jauâtres et se multipliet par auto-cotamiatio. Mais elles e laisset pas de cicatrices. L impétigo est dit «bulleux». La bulle est blache et hémisphérique lorsque l aget ifectieux est u staphylocoque doré. Elle est peu visible et à bords irréguliers quad il s agit d u streptocoque. L impétigo streptococcique du visage evahit volotiers le cuir chevelu. L état gééral peut être altéré. Attetio, l impétigo e doit pas être cofodu avec l herpès (voir page 90). mode de trasmissio Les lésios sot cotagieuses et les bactéries se trasmettet pricipalemet par cotact direct. à l école que devez-vous faire e présece d u cas d impétigo das votre école? L élève ou le membre du persoel atteit peut fréqueter l école à coditio que l affectio soit traitée et que les lésios soiet sèches. À défaut de traitemet, préveez le médeci scolaire; l élève sera évicé jusqu à guériso cliique. La priorité est d assurer e urgece ue prise e charge adéquate de l efat et d avertir ses parets. Esuite, le resposable devra se reseiger jusqu à obteir cofirmatio du diagostic et predre coseil auprès du médeci e charge de l efat quat à la écessité d i 7 les méigites à méigocoques Les méigites sot des iflammatios des méiges du cerveau. Elles sot dues à des virus ou à des bactéries. Les maux de tête, les vomissemets et la fièvre e sot les symptômes pricipaux. D autres, tels des troubles de la cosciece (obubilatio, coma) sot possibles. Ue raideur de la uque empêchat la flexio de la tête e avat, ue exagératio de la sesibilité et le fait de e pas supporter la lumière sot d autres siges fréquets. Face à ces siges, hésitez pas à appeler le 112. Les maux de tête, l irritabilité, etc. se retrouvet bie sûr das d autres maladies comme la grippe. Les méigites virales représetet la majeure partie des méigites. De ombreux virus peuvet e être resposables. Avat la vacciatio RRO gééralisée, les oreillos e étaiet la cause la plus fréquete. Les méigites bactériees e sot pas des maladies très courates. Elles peuvet être dues à différets germes. Parmi les bactéries resposables des méigites, les méigocoques sot les plus dagereux. L ifectio à méigocoques peut être ivasive (septicémie) et évoluer de maière foudroyate. faire face aux maladies ifectieuses mode de trasmissio La trasmissio du méigocoque (bactérie) a lieu lors de cotacts directs, de persoe à persoe, e particulier lors de la dispersio des gouttelettes de salive émaat de l oro-rhiopharyx (bouche, ez, pharyx), lors de la toux, l éteruemet, les baisers, le partage immédiat de vaisselle fraîchemet souillée. La trasmissio du méigocoque écessite des cotacts logs, fréquets et/ou rapprochés. Elle peut doc avoir lieu, d ue part, etre le malade et les membres directs de sa famille et, d autre part, etre le malade et toute persoe avec laquelle il y a eu ce type de cotact. La trasmissio s effectue durat la période d icubatio (de 2 à 10 jours, e moyee 7 jours). Certaies commuautés (crèches, écoles gardiees, caseres, iterats, pesios, séjours parascolaires, maisos de repos...) sot à haut risque de trasmissio. Qu eted-o par cotact à haut risque? Ces cotacts coceret les persoes qui fot partie de l etourage familial proche du malade vivet sous le même toit que le malade ot des cotacts itimes ou rapprochés avec le malade (échage de baisers, de brosses à dets, partage de couverts, cotacts physiques répétés, partage de mouchoirs, du même lit, participatio à des activités sportives de groupe, proximité physique...) fot partie d ue classe d élèves de l eseigemet materel ou spécialisé das laquelle u cas est déclaré quelles sot les complicatios possibles? La méigite bactériee peut être très grave et écessite ue atibiothérapie d urgece, cotrairemet aux méigites virales dot le proostic est bo das l esemble. La gravité des méigites à méigocoques diffère aussi selo l âge du malade. La prudece est spécialemet de rigueur das l eseigemet materel. L ifectio à méigocoques peut être ivasive (septicémie) et évoluer de maière foudroyate (même sas siges de méigite). y a-t-il des mesures d hygièe spécifiques à predre? Il faut appliquer les mesures d hygièe applicables e cas de maladie à trasmissio respiratoire (voir récapitulatif p. 71) que devez-vous faire e présece d ue suspicio de méigite (hors cotexte scolaire)? 81

82 7 les méigites à méigocoques faire face aux maladies ifectieuses former les autres parets et d istaurer ou o u traitemet prophylactique chez les cotacts à haut risque (otio à détermier avec le médeci). Si le médeci précoise l admiistratio d ue atibioprophylaxie, celle-ci doit être istaurée rapidemet (das u délai de heures) et cosiste e gééral e ue dose uique de ciproxie (atibiotique). Le resposable iformera au plus vite les parets des efats aisi que les ecadrats qui étaiet présets aux activités das les 10 jours précédat l apparitio de la maladie et qui ot été e cotact rapproché avec le malade, afi qu ils puisset predre rapidemet les dispositios adéquates. U certificat médical attestat de la prise du médicamet leur sera demadé. Si des parets refuset de cosulter et/ou d admiistrer le traitemet à leur efat, celui-ci sera évicé pour ue période de dix jours. E cas de séjour e iterat, u médeci peut assurer le traitemet prophylactique des efats et membres du persoel pour autat que les parets aiet été iformés et aiet marqué leur accord. E cas de refus, il leur sera demadé de veir rechercher leur efat. Si le diagostic de méigite bactériee est cofirmé, les parets des autres efats accueillis (e faisat pas partie des cotacts à haut risque) serot iformés sas tarder, si possible via u documet adapté. L objectif est d augmeter la vigilace des parets et la rapidité du diagostic de leur médeci, afi d istaurer sas tarder le traitemet adéquat avec évictio de l efat. Cette démarche permet de limiter les risques idividuels et la propagatio d u efat à l autre. Cette iformatio décrira les symptômes évoquat ue méigite et les icitera à cosulter sas tarder s ils e repèret chez leur efat. Elle compredra égalemet les coordoées d ue persoe de référece qui pourra répodre à leurs questios (de préférece u médeci ou ue ifirmière). Si l iformatio à propos de la maladie est fodametale, le devoir de discrétio (voir le secret professioel) reste de mise cocerat l efat ou la persoe qui a itroduit cette maladie das la collectivité. E cas de rumeur o cofirmée par la suite, ue iformatio précise peut éviter des démarches iutiles aisi que l ecombremet de services d urgeces. Il est importat d iformer l esemble du persoel de la collectivité et de lui doer des recommadatios précises das ce cotexte particulier : mesures à predre e cas de fièvre, de maux de tête chez u efat, reforcemet des mesures d hygièe... que devez-vous faire e présece d u cas de méigite (ou d ue rumeur) das votre école? Préveez immédiatemet le médeci scolaire car les méigites dues au méigocoque costituet ue urgece de saté publique. U dispositif d itervetio d urgece a été istauré à cet effet. Ce système de commuicatio permaet avec les services PSE et les cetres PMS de la Fédératio Walloie- Bruxelles permet d agir e dehors des heures d ouverture des services de saté scolaire et des écoles. Dès qu u cas de méigite à méigocoque est avéré, le médeci scolaire prescrira ue atibioprophylaxie pour les élèves ayat eu des cotacts à haut risque avec le malade durat les 10 jours précédat la maladie. Lorsque survieet au mois deux cas (de familles différetes) das le même établissemet, sur ue période de mois d u mois, l atibioprophylaxie sera étedue à toute la classe et tous les groupes d activités das lesquels se sot déclarés les cas. La vacciatio postexpositio est alors précoisée et doit couvrir le sérogroupe. L atibioprophylaxie doit être admiistrée le plus rapidemet possible (das les 24-48h). Au-delà de 10 jours après la surveue du cas, l atibioprophylaxie e s applique plus. E cas de refus, sigifié par écrit, de l atibioprophylaxie proposée, l élève sera évicé pour ue période de 10 jours. Lorsque les parets le souhaitet ou que la situatio d urgece le écessite, u médeci de leur choix autre que le médeci scolaire peut admiistrer l atibioprophylaxie appropriée. Das ce cas, ils devrot produire u certificat attestat de l observace de l atibioprophylaxie pour que l élève puisse fréqueter l école. Sas ce certificat, l élève sera évicé pour ue période de 10 jours. faut-il iformer les parets? oui, dès la suspicio du premier cas, le médeci scolaire proposera ue iformatio adaptée. Il s agit d ue urgece saitaire. Les parets et élèves serot iformés quat à la maladie et aux modalités d applicatio des mesures. Les parets des élèves qui seraiet absets depuis 10 jours ou mois, au momet de la surveue du cas, doivet impérativemet être cotactés et recevoir égalemet l iformatio. oubliez pas Soyez particulièremet attetifs aux abseces d élèves. Iformez-vous auprès des parets des raisos de l absece. 82

83 8 les oreillos Les oreillos, cotrairemet à ce que leur om suggère, ot rie à voir avec les oreilles. Il s agit, e fait, d ue ifectio des glades parotides. Ces glades sot situées sous la mâchoire et devat le lobe de l oreille et produiset la salive. La maladie provoque u goflemet de ces glades et les red douloureuses. La tuméfactio se costitue e 2 à 3 jours et est bie visible si o regarde l efat par derrière. L efat est fébrile et a perdu l appétit. La fièvre est élevée. Il existe u vacci cotre les oreillos, combié aux vaccis cotre la rougeole et la rubéole (RRO). Il est actuellemet recommadé aux efats à l âge de 12 mois. Ue deuxième dose est recommadée vers as. mode de trasmissio La cotagiosité est faible. Elle est essetiellemet directe par les gouttelettes de salive émises lors de la parole ou de la toux. L efat est cotagieux 1 semaie avat le début des symptômes et 9 jours après l apparitio des premiers siges. quelles sot les complicatios possibles? Les complicatios survieet chez 4 % des malades. Eviro 1 efat sur 100 fait ue méigoecéphalite. L orchite (iflammatio d u ou des deux testicules) cosécutive aux oreillos cocere 1 cas sur 100 mais etraîe que très raremet ue stérilité. Il existe égalemet des cas d ovarite, de pacréatite, de prostatite, d atteites des reis, du cœur ou des glades lacrymales. y a-t-il des mesures d hygièe spécifiques à predre? Il y a pas de mesures d hygièe spécifiques à recommader, seule la vacciatio peut être proposée. à l école que devez-vous faire e présece d u cas d oreillos das votre école? Préveez le médeci scolaire. Ce derier pourra évetuellemet recommader l admiistratio du vacci RRO aux efats o ecore vacciés ou de faço icomplète, pour protéger la collectivité. oubliez pas Iformez le persoel eseigat que la vacciatio est vivemet recommadée et que le vacci cotre les oreillos est combié à celui cotre la rougeole aisi qu à celui cotre la rubéole (RRO). 9 la poliomyélite La poliomyélite est ue maladie cotagieuse provoquée par u virus qui s attaque aux cetres erveux, otammet la moelle épiière. Elle peut etraîer de graves paralysies. La maladie est actuellemet bie maîtrisée das otre pays grâce à la vacciatio. Celle-ci est d ailleurs obligatoire e Belgique depuis La vacciatio des efats s effectue dès l âge de 2 mois, puis à 3, 4 et 15 mois. Ue attestatio doit être remise avat l âge de 18 mois à l admiistratio commuale. Actuellemet, près de 98 % des efats sot vacciés. mode de trasmissio Très cotagieuse, l ifectio se trasmet par cotact direct (salive, sécrétios respiratoires, mais souillées) et par l eau et les alimets cotamiés. quelles sot les complicatios possibles? Les paralysies, les atteites respiratoires et les séquelles à log terme fot toute la gravité de la poliomyélite et justifiet la lutte cotre elle par la vacciatio. y a-t-il des mesures d hygièe spécifiques à predre? Il faut appliquer les mesures d hygièe applicables e cas de maladie à trasmissio féco-orale (voir récapitulatif p. 71) Rappelez les règles élémetaires cocerat l hygièe des mais et veillez à l hygièe des istallatios saitaires. Iformez le persoel eseigat que la vacciatio, voire ue vacciatio de rappel, est vivemet recommadée. à l école que devez-vous faire e présece d u cas de poliomyélite das votre école? Préveez immédiatemet le médeci scolaire. La poliomyélite est ue urgece de saté publique et doit être déclarée sas délai au médeci foctioaire ispecteur de l hygièe. Ce système de commuicatio permaet avec les services PSE et les cetres PMS de la Fédératio Walloie- Bruxelles permet d agir e dehors des heures d ouverture des services de saté scolaire et des écoles. faire face aux maladies ifectieuses 83

84 10 les poux Trois sortes de poux sot resposables de lésios cutaées érythmato-papuleuses très prurigieuses. Ce sot les poux de la tête (seuls e cause chez l efat), les poux du corps et les morpios (pédiculose du pubis). Ils fot partie des parasites. Les poux de la tête sot très prolifiques, adoret la chaleur et sot très préveats pour leur progéiture puisqu ils collet littéralemet leurs œufs sur les cheveux. Les letes se découvret e regardat les cheveux à proximité du cuir chevelu. Les poux sot mobiles et se remarquet e écartat les cheveux das les zoes chaudes et humides du crâe, au iveau de la uque, des tempes et sous la frage. L efat atteit de pédiculose de la tête se gratte la tête et la uque. faire face aux maladies ifectieuses mode de trasmissio Les poux se reproduisat extrêmemet vite (ue femelle pod 100 à 300 œufs e 6 semaies), l ifectio est très cotagieuse. La trasmissio des poux est favorisée par les échages de peiges, de brosses et de boets. Les poux e sautet pas... quelles sot les complicatios possibles? Le prurit etraîe des lésios de grattage qui peuvet se surifecter. Les «traitemets prévetifs» e servet à rie et peuvet etraîer des lésios allergiques du cuir chevelu et des siges de toxicité. à l école que devez-vous faire e présece de poux das votre école? Iformez les parets des élèves et les membres du persoel. Il existe aucu moye de préveir l apparitio des poux. Par cotre, le traitemet de la pédiculose se fait e famille. Au moidre cas, tous les membres de la famille doivet être cotrôlés. E cas de pédiculose chroique, le service de médecie scolaire predra les cotacts écessaires pour la mise e œuvre du traitemet et d u pla cocerté d actios éducatives et sociales das la collectivité. Il y a pas d évictio systématique des élèves atteits de pédiculose (letes et poux). Seuls les élèves atteits de pédiculose persistate pourrot être évicés par le médeci scolaire, pour ue durée maximale de 3 jours. oubliez pas La prophylaxie des poux repose sur des mesures simples d hygièe, la surveillace des cheveux par les parets et les istituteurs. Demadez aux eseigats d être attetifs à ce problème. Veillez à fourir aux élèves la possibilité de rager idividuellemet leurs effets vestimetaires persoels. U sac idividuel e tissu peut être evisagé, à coditio de subir u etretie fréquet. Des sacs e plastique, régulièremet reouvelés, costituet ue boe alterative. Faites régulièremet etreteir le petit matériel scolaire, à savoir les étoffes qui garisset les fauteuils et les matelas (coussis, housses, appuie-têtes) et qui fot partie du mobilier scolaire das les sectios materelles, les salles de séjour ou les salles de relaxatio. La lessive à chaud (60 ), le ettoyage à sec ou le passage au séchoir suffiset gééralemet à élimier les poux. E cas de portage chroique das certaies classes, élaborez et mettez e place u pla cocerté d actios éducatives et sociales das la commuauté scolaire. Les poux e sot pas e exclusivité das les écoles. Toutes les collectivités peuvet malheureusemet recotrer u problème de poux. C est ue problématique délicate car elle crée parfois des stigmatisatios de certais efats et de leur famille. Das la plupart des cas, ue fois le traitemet etamé, les efats e sot plus cotagieux. O peut très bie imagier d iformer les parets du problème à la fi de la jourée, de réaliser le traitemet le soir et d accueillir l efat le ledemai pour participer aux activités. L exclusio automatique des efats présetat des poux pour ue période détermiée a doc pas toujours de ses. Il s agira plutôt de costruire u dialogue costructif avec les parets pour que la prise e charge et le traitemet de l efat soiet efficaces et o stigmatisats. Le traitemet précoisé est : Peigage des cheveux mouillés avec peige à poux. Traitemet local avec u pédiculicide : shampoig à base de Pyrethrioïdes, lotio à base de Malathio. À répéter après 8 jours. Autres mesures à predre Évictio de 24 heures si pédiculose massive. Retour après traitemet. Dépistage soigeux et réguliers (loupe, peige fi). Nettoyage des peiges, brosses Lavage du lige + boet, vestes (oreillers) à 50. Les messages-clés sot les suivats : La pédiculose est surtout gêate e raiso des démageaisos qu elle provoque et de la cotagiosité importate, mais elle est pas dagereuse e soi. Le dépistage et l applicatio correcte du traitemet sot très importats pour augmeter les chaces d éradicatio. Le diagostic de la pédiculose repose sur la présece de poux vivats. Les letes viables (à mois d 1 cm du cuir chevelu) sot difficiles à recoaître et e costituet pas u bo critère diagostique. Seules les persoes chez lesquelles des poux ot effectivemet été trouvés doivet être traitées. 84

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