Mémento. Protection Incendie. Guide des réglementations et solutions aérauliques. Edition 2007

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1 Mémento Guide des réglementations et solutions aérauliques Protection Incendie Edition 2007

2 Mémento protection incendie préface Préface Préface La toute première édition du mémento, en 1990 commençait par ces quelques phrases : "La compréhension et la mise en application des règles de protection incendie est rendue difficile en raison du nombre et de la complexité des textes en vigueur. Ces derniers abordent en effet un très grand nombre de sujets ne concernant pas les mêmes corps de métiers. Un entrepreneur de génie civil et un électricien spécialiste des courants faibles se doivent de connaître la réglementation applicable à leur profession ainsi que les règles générales. Mais savoir par cœur le petit livre rouge est un challenge réservé aux généralistes de la protection incendie." PRÉFACE Près de vingt ans plus tard, ces commentaires sont encore plus vrais. La multiplication des textes applicables en matière de réglementation de sécurité incendie depuis la dernière édition ne pouvait résolument pas se passer d une nouvelle édition en France Air est présent auprès des instances réglementaires nationales et européennes afin de participer à la rédaction des textes (normes, arrêtés ). En tant qu expert de la protection incendie appliquée aux systèmes aérauliques, nous vous proposons ce document, qui doit vous accompagner au quotidien dans la réalisation de vos projets. Toujours soucieux de vous fournir une aide opérationnelle basée sur notre expérience, nous sommes heureux de vous proposer cette troisième édition. Ce guide a désormais intégré le type J des, mais également les révisions de l IT 246 du mois d avril 2004 ainsi que les textes de l été 2006 concernant le désenfumage des parcs de stationnement, pour citer les exemples les plus marquants. Il continue, bien entendu à vous guider dans tous les textes essentiels nécessaires à la conception et à la réalisation de vos systèmes aérauliques de protection incendie, (compartimentage et désenfumage). Nous attirons l attention du lecteur sur le fait que ce mémento est fait pour faciliter l accès à la réglementation. Il est recommandé de consulter les textes officiels afin de respecter les exigences des arrêtés et normes dans leur intégralité. La législation en matière de protection incendie évoluant rapidement, le contenu de ce document peut être modifié ou complété par de nouveaux éléments (textes officiels ou documents interprétatifs postérieurs à la date d édition de ce mémento). Comme tous les ouvrages d interprétation de textes officiels, ce mémento garde un caractère consultatif. Angélique FAYARD Responsable marketing produits protection incendie France Air Jérémie SURAIS Ingénieur R&D et aspects réglementaires France Air 1

3 Notes 2

4 Mémento protection incendie SOMMAIRE SOMMAIRE Chapitre 1 GÉNÉRALITÉS p. 5 Réaction / Résistance au feu p. 6 Chapitre 2 SSI p. 9 Alimentation p. 10 Catégories p. 11 Télécommande p. 12 Chapitre 4 HABITAT p. 61 Classification p. 62 Désenfumage 2e famille et p. 64 3e famille A Désenfumage 3e famille B p. 65 Désenfumage 4e famille p. 66 Circulations p. 68 Réseaux de ventilation p. 69 SOMMAIRE Chapitre 3 p. 13 Classification p. 14 Conception p. 16 Traitement de l air et VMC p. 20 Ventilation de confort p. 21 VMC : ventilation mécanique p. 22 contrôlée CTA et ventilateurs p. 23 Désenfumage généralités p. 24 Désenfumage naturel p. 25 Désenfumage mécanique p. 27 Désenfumage escaliers p. 29 Désenfumage circulations p. 30 Désenfumage des locaux p. 32 Type J p. 39 Type L p. 40 Type M p. 41 Type N p. 43 Type O p. 44 Type P p. 45 Type R p. 46 Type S p. 47 Type T p. 48 Type U p. 49 Type V p. 51 Type W p. 52 Type X p. 53 Type Y p. 55 Type PS p. 56 Grandes cuisines p. 58 Chapitre 5 IGH p. 71 Classification p. 72 Conception p. 73 Désenfumage p. 75 Chapitre 6 CERTIFICATION NF/ p. 79 MARQUAGE CE Certification NF/Marquage CE p. 80 Chapitre 7 ÉQUIPEMENTS p. 81 Compartimentage p. 82 Désenfumage volets p. 83 Désenfumage ventilateurs p. 84 Utilisation des clapets et volets p. 85 Coffret de relayage p. 86 Chapitre 8 LEXIQUE p. 89 Copyright France Air Tous droits réservés. Les informations faisant l objet du présent document constituent des droits protégés et régis par les articles L et suivants du Code de la propriété intellectuelle. En conséquence toute reproduction, représentation, partielle ou totale, par quelque procédé que se soit sans préalable de France Air ou en violation des règles du Code de la propriété intellectuelle est interdite et constituerait un délit de contrefaçon pénalement sanctionné par les articles L et suivants du Code de la propriété intellectuelle. 3

5 Notes 4

6 Mémento protection incendie GÉNÉRALITÉS GÉNÉRALITÉS Chapitre 1 GÉNÉRALITÉS GÉNÉRALITÉS 5

7 GÉNÉRALITÉS GÉNÉRALITÉS Mémento protection incendie RÉACTION/RÉSISTANCE AU FEU Réaction / Résistance au feu Afin de réaliser les objectifs de la prévention, les matériaux et les éléments de construction ont été étudiés au niveau de leur comportement au feu sous deux aspects : - Réaction au feu : contribution en tant qu aliment du feu lors du développement du sinistre. - Résistance au feu : rôle de frein à l action de l incendie dans le cadre d éléments de construction regroupant plusieurs matériaux. Réaction au feu Jusqu au 21 novembre 2002, un matériau pouvait être classé selon l arrêté 30/06/83, modifié par arrêté du 28/08/91 : - M0, autrefois appelé incombustible - M1, autrefois appelé combustible non-inflammable - M2, autrefois appelé combustible difficilement inflammable - M3, autrefois appelé combustible moyennement inflammable - M4, autrefois appelé combustible facilement inflammable L essai principal consiste à provoquer l inflammation du matériau ; les essais complémentaires servent à mesurer le pouvoir calorifique, la propagation de flammes, et pour certaines matières la fusibilité (essais de goutte). Dans le cadre de l harmonisation européenne, l arrêté de 21 novembre 2002 a fixé les Euroclasses admissibles au regard des exigences réglementaires exprimées en terme de classement M. Les Euroclasses définissent les caractéristiques de réaction au feu (normes EN et NF P ) ainsi que les normes d essais correspondants. Cet arrêté distingue deux catégories de produits : Les produits de construction "Tout produit fabriqué en vue d être incorporé, utilisé ou installé de façon durable dans des ouvrages, tant de bâtiment que de génie civil". Ces produits sont soumis aux "Euroclasses" sous deux familles : Les produits autres que les sols classés en : A1, A2, B, C, D, E, F Les sols classés en : A1 FL, A2 FL, B FL, C FL, D FL, E FL, F FL, Les produits d aménagement Restant soumis à l ancien classement M (M0 à M4). Le nouveau classement en vigueur n entraîne pas la refonte des textes réglementaires car l annexe 4 de l arrêté fixe la correspondance entre la norme NF NE et le classement M. Classement Correspondance entre classement M et Euroclasses Classement selon NF EN Classifications supplémentaires Fumées Gouttelettes et débris enflammés *s : smoke (capacité à dégager des fumées) *d : drop (capacité à produire des gouttes/particules enflammées) Ancien classement selon arrêté 30/06/83 Exigence A1 - - Incombustible A2 S1 do MO A2 S1 d1 S2 do A2 S3 d1 s1 do M1 B s2 d1 s3 C s1 s2 do d1 M2 s3 D s1 do M3 D s2 s3 Toutes les classes autres que E-d2 et F d1 M4 (non gouttant) M4 6

8 Mémento protection incendie GÉNÉRALITÉS GÉNÉRALITÉS Résistance au feu Jusqu au 22 mars 2004, trois critères étaient utilisés pour évaluer la résistance au feu d un élément de construction : - la résistance mécanique sous charge - l étanchéité aux gaz chauds ou inflammables - l isolation thermique, ce critère étant réputé satisfait lorsque l échauffement de la face non exposée au feu ne dépasse pas 140 C en moyenne et 180 C en un point. A partir de ces critères, l arrêté du 03/08/99 définissait les degrés de résistance au feu : - stable au feu (SF) lorsque le seul premier critère est satisfait - pare-flammes (PF) lorsque les deux premiers critères sont satisfaits - coupe-feu (CF) lorsque l ensemble des critères est satisfait Depuis le 22 mars 2004, un nouvel arrêté, entrant dans le cadre de l harmonisation européenne, remplace celui du 03/08/99. De nouvelles méthodes et de conditions d évaluation des performances de résistance au feu des produits sont fixées. Ci-dessous, les symboles utilisés pour définir les différents critères : R E I W M C S G K D DH F B Capacité portante Etanchéité au feu Isolation thermique Rayonnement Action mécanique Fermeture automatique Passage de fumée Résistance à la combustion de la suie Capacité de protection contre l incendie Durée de stabilité à température constante Durée de stabilité sous la courbe standard température temps Fonctionnalité des ventilateurs extracteurs de fumée et de chaleur Fonctionnalité des exutoires de fumée et de chaleur naturels RÉACTION/RÉSISTANCE AU FEU Sauf indication contraire, les classifications sont exprimées en minutes. Différentes durées de classement pouvaient ensuite être attribuées : 1/4 h, 1/2 h, 1 h, 2 h Les essais sont réalisés dans des fours où l on simule un incendie. Ces essais doivent être effectués dans des laboratoires agréés et font l objet d un procès verbal. Des annexes à l arrêté du 03/08/99 précisent les modalités d essais aux différents types d ouvrages visés par l arrêté (volets, clapets, conduits, ventilateurs). Nota : Les textes de références concernant «la réaction et la résistance au feu» sont : => Les arrêtés du et Note : la notation du droit français sera utilisée tout au long du mémento. Cependant il est possible de faire la correspondance entre notation française et notation européenne à l aide des éléments présentés dans ce chapitre. 7

9 Notes 8

10 Mémento protection incendie SSI SSI Chapitre 2 SSI SSI 9

11 SSI SSI Mémento protection incendie ALIMENTATION Alimentation La norme AFNOR NF S décrit 3 types d énergie de sécurité : - l énergie de télécommande - l énergie de fonctionnement - l énergie de contrôle Cette énergie de sécurité doit permettre de maintenir l alimentation des Systèmes de Sécurité Incendie même en cas de perte de l alimentation secteur. Pour cela, elle doit provenir : - soit d une Alimentation Pneumatique de sécurité (APS, voir norme NF S ) - soit d une Alimentation Électrique de Sécurité (AES, voir norme NF S ) AES et APS sont réservées uniquement à la fourniture de l énergie de sécurité. Les câbles véhiculant l énergie de sécurité doivent : - être installés conformément aux normes en vigueur - être soit de catégorie C2 et placés dans un cheminement ou un volume technique protégé, soit de catégorie CR1 - être indépendants des canalisations électriques autres que les canalisations de sécurité du S.S.I et/ou du Système d Éclairage de Sécurité - ne pas emprunter un conduit aéraulique Ces dernières dispositions ne concernent pas les Alimentations Électriques de Sécurité intégrées dans les dispositifs alimentés. Dans certains cas, il est néanmoins possible que l alimentation basse tension de certains équipements de sécurité soit réalisée par "une dérivation issue directement du tableau général basse tension du bâtiment ou de l établissement et sélectivement protégée". Nota : Les textes de références concernant «l alimentation des SSI» sont : => La Norme NF S

12 Mémento protection incendie SSI SSI Catégories Il existe 5 catégories de Systèmes de Sécurité Incendie. Le choix du SSI est réalisé en fonction du type d établissement (voir dispositions particulières) et de l effectif admis dans cet établissement. S.D.I. S.M.S.I. C.M.S.I. Adaptation D.C.T. S.S.I. DE CATÉGORIE A E.C.S. (ou T.S.) U.C.M.C. Matériel central U.G.A. 1 U.S. Matériel(s) déporté(s) D.A.C. D.A.S. CATÉGORIES D.I. D.M. U.G.C.I.S. D.S. Composition SSI catégorie A : - un Système de Détection Incendie (SDI) - un Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI) - un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Commande si nécessaire (DAC) - des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) - un Équipement d Alarme du type 1 Les principales normes concernant les Systèmes de Sécurité Incendie sont : Composition SSI catégorie B : - un Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI) - un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Commande si nécessaire (DAC) - des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) - un Équipement d Alarme du type 2a Composition SSI catégorie C : - un Dispositif de Commande avec Signalisation - un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Commande si nécessaire (DAC) - des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) - un Équipement d Alarme du type 2a ou 2b Composition SSI catégorie D : - un Dispositif de Commandes Manuelles Regroupées - un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Commande si nécessaire (DAC) - des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) - un Équipement d Alarme du type 2a, 2b ou 3 Composition SSI catégorie E : - un ou plusieurs Dispositifs de Commande Manuelle - un ou plusieurs Dispositifs Adaptateurs de Commande si nécessaire (DAC) - des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) - un Équipement d Alarme du type 2a, 2b ou 4 NF S NF S NF S NF S NF S NF S NF S NF S NF S NF S NF S FDS Système concourant à la sécurité contre les risques d incendie et de panique Dispositions générales Règles d installation Règles d exploitation et de maintenance Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie Unité de Signalisation Équipement d Alarme Dispositifs Actionnés de Sécurité Dispositifs de Commande et Adaptateurs de Commande Alimentations Pneumatiques de Sécurité Alimentations Électriques de Sécurité Commentaires et interprétations des normes NF S à NF S

13 SSI SSI Mémento protection incendie TÉLÉCOMMANDE Télécommande Lignes de télécommande Les lignes de télécommande transmettent l ordre qui permet à un équipement de passer en position de sécurité. Section des câbles Câbles monoconducteurs : section égale ou supérieure à 1,5 mm 2. Câbles multiconducteurs : section égale ou supérieure à 1 mm 2. La section des câbles devra tenir compte des chutes de tension en ligne risquant de compromettre le fonctionnement des équipements. La surveillance des lignes de contrôle doit être réalisée dans les mêmes conditions que celles concernant les lignes de télécommande à émission. Les lignes de télécommande et de contrôle ne doivent avoir aucune liaison galvanique entre elles et avec tout autre circuit. Néanmoins, les lignes de télécommande et de contrôle peuvent emprunter les mêmes câbles. Les voies de transmission et les matériels déportés doivent être réalisés de façon à ce qu un incendie affectant une zone de sécurité ne puisse affecter une ou plusieurs fonctions de toutes autres zones de mise en sécurité. Télécommande à émission La surveillance de la ligne est obligatoire. Il est cependant admis qu une ligne de télécommande reliant un matériel déporté d un CMSI à un D.A.S puisse ne pas être surveillée si l ensemble des conditions suivantes sont respectées : - elle a une longueur inférieure à 2 m et elle est facilement visitable. - la totalité de la ligne de télécommande, le matériel déporté et le D.A.S télécommandé se trouvent dans le même volume. - une protection renforcée contre les chocs mécaniques est assurée à la ligne de télécommande. Types de câbles : câbles CR1 ou câbles C2 en cheminement technique protégé. Dès l entrée dans la zone de mise en sécurité correspondant aux DAS qu elles pilotent, les lignes de télécommande à émission peuvent être réalisées en câbles C2 et sans protection contre l incendie. Télécommande à rupture Types de câbles : câbles C2 au minimum. Lignes de contrôle Les lignes de contrôle transmettent les informations de position des DAS. Les lignes de contrôle doivent être réalisées, soit en câbles de la catégorie CR1, soit en câbles de la catégorie C2 placés dans des cheminements techniques protégés. Dès l entrée dans la zone de mise en sécurité correspondant aux DAS qu elles pilotent, les lignes de télécommande à émission peuvent être réalisées en câbles C2 et sans protection contre l incendie. Nota : Les textes de références concernant "Télécommande du SSI" sont : => La Norme NF S

14 Mémento protection incendie Chapitre 3 13

15 Mémento protection incendie CLASSIFICATION Classification Définition Selon article R du Code de la Construction et de l Habitat (CCH), les sont constitués par tous les bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non. Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l établissement à quelque titre que ce soit, en plus du personnel. Analyse du risque Le CCH donne des obligations générales pour définir et appliquer les règles de sécurité dans les. Le règlement sécurité incendie se décompose en dispositions générales applicables à tous les et en dispositions particulières pour chaque type d établissement selon la nature des risques spécifiques (grands rassemblements de personnes, locaux à sommeil, manifestations avec potentiel calorifique ) atténuant ou renforçant les précédentes. Les sont classés soit à risque courant soit à risque particulier lorsque : - Ils sont définis comme tels dans les dispositions par ticulières applicables à chaque type (exemple : article M4 pour les magasins ), - Ils abritent des installations classées pour la protection de l environnement (ICPE), - Ils sont classés comme tels par la commission de sécurité lors du dépôt du permis de construire. Cette classification intervient pour déterminer l isolement par rapport à des tiers superposés, contigus ou en vis-à-vis. Classification Les sont classés en type suivant la nature de leur exploitation et en catégories suivant leur effectif. Catégorie Le nombre maximum de personnes reçues (public + personnel) dans l établissement doit également être pris en compte pour déterminer le niveau de risque couru. Enfin, à l intérieur de chaque type d établissement, les locaux sont classés selon leur degré d accessibilité et suivant leur degré de risque. Catégories - 1 ère catégorie : au dessus de 1500 personnes - 2 e catégorie : de 701 à 1500 personnes - 3 e catégorie : de 301 à 700 personnes - 4 e catégorie : du seuil défini pour la 5 e catégorie à 300 personnes - 5 e catégorie : l effectif (public uniquement) en dessous duquel l est classé en 5 e catégorie est variable suivant le type (voir page suivante). Le mode d évaluation de l effectif est différent suivant la nature de l exploitation. Types J : établissements d hébergement des personnes âgées ou handicapées (adultes ou enfants). L : salles d audition, de conférence, de réunion, de spectacle, ou à usage multiple M : magasins de vente, centres commerciaux N : restaurants et débits de boisson O : hôtels et pensions de famille P : salles de danse et salles de jeux R : établissements d enseignement, colonies de vacances S : bibliothèques, centres de documentation T : salles d exposition U : établissements sanitaires V : établissements de culte W : administrations, banques, bureaux X : établissements sportifs couverts Y : musées PA : établissements de plein air CTS : chapiteaux, tentes et structures itinérantes ou à structure prolongée ou fixe SG : structures gonflables PS : parcs de stationnement couverts OA : hôtels restaurants d altitude GA : gares accessibles au public EF : établissements flottants REF : refuges de montagne Nota : Les textes de références concernant "La Classification des " sont : => Les arrêtés des et

16 Mémento protection incendie Tableau de détermination de la cinquième catégorie : Type Nature de l'exploitation en 5 e catégorie Effectif du public en dessus duquel l est classé. Sous-sol Etages Ensemble des niveaux J L Structures d'accueil pour personnes âgées et personnes handicapées : - effectif des résidants - effectif total Salle d'audition, de conférences, de réunions, multimédia Salles de spectacle, de projections ou à usage multiple CLASSIFICATION M Magasins de vente N Restaurants ou débits de boissons O Hôtels ou pensions de famille 100 P Salles de danse ou salles de jeux R Écoles maternelles, crèches, haltes-garderies et jardins d'enfants Autres établissements Établissements avec locaux réservés au sommeil Interdit S Bibliothèques, centres de documentation ou de consultation d'archives T Salles d'expositions U Établissements de soins : - sans hébergement - avec hébergement V Établissements de culte W Administrations, banques, bureaux X Établissements sportifs couverts Y Musées OA Hôtel et restaurant d altitude 20 GA Gare 200 PA Plein air 200 L effectif du public admis est déterminé suivant le mode de calcul propre à chaque type d activité fixé dans le titre 2 du livre 2 du règlement incendie. 15

17 Mémento protection incendie CONCEPTION Conception Enveloppes Isolement des tiers Si l est contigu avec tout bâtiment ou local occupé par des tiers, l isolement latéral doit être réalisé par une paroi : - CF 2H : - en règle générale - CF 3H : - si l établissement est à risques particuliers : - si précisé dans les conditions particulières - si il s agit d une ICPE (installation classée pour la protection de l environnement) - sur avis de la Commission de Sécurité La structure des bâtiments doit être conçue de manière à ce que l effondrement de l un n entraîne pas l effondrement de l autre. Conception intérieure Le choix de la conception de la distribution intérieure est défini dans les dispositions particulières de chaque type d établissement. Cloisonnement traditionnel (solution classique). Principe adopté : Les locaux doivent être séparés des locaux qui leur sont contigus et des dégagements par des parois et des portes ayant des caractéristiques de résistance au feu. Les circulations horizontales distribuent les locaux et relient les dégagements verticaux entre eux. Solutions : Chaque local à risque courant est séparé des autres par des parois résistantes au feu de faible degré (généralement PF 1/2H), mais ils sont isolés de dégagements (couloirs) par des parois coupe-feu (généralement CF 1/2H à CF 1H), fonction du degré de stabilité au feu exigé pour la structure du bâtiment. Si la hauteur du bâtiment est > 8 m (plancher du plus haut niveau), une voie destinée aux grandes échelles doit longer toute la grande façade afin de pouvoir accéder aux baies de tous les niveaux. Le bâtiment doit comporter un nombre de façade avec baie accessible aux sapeurs pompiers déterminés en fonction de la catégorie et du type d établissement. Façades En général, si la distance entre l et un tiers est < 8 m, la façade de l un d eux doit être PF 1/2H. Si on trouve des locaux réservés au sommeil au dessus du premier étage, les façades doivent avoir un degré CF 1H. Planchers Les planchers entre et tiers sont : - CF 1H pour les établissements à risques courants, et si ils sont à une hauteur < 8 m, - CF 2H si l établissement inférieur est à risques particuliers, - CF 2H si le plancher supérieur est à 8 m et l établissement inférieur est à risques courants, - CF 3H si le plancher supérieur est à 8 m et l établissement inférieur est à risques particuliers. Sectorisation (solution sévère mais simplifiant la desserte externe). Principe adopté : Les secteurs sont destinés à renforcer le cloisonnement intérieur du bâtiment pour les établissements qui ne disposent pas d accessibilité suffisante par les façades pour les sapeurs pompiers. Solutions : On retrouve le même type de distribution intérieure que dans le cloisonnement traditionnel. En revanche, des cloisons coupe-feu (CF 1H) divisent chaque niveau en secteurs de 20 x 40 m maximum, les 20 m se trouvant côté façade accessible aux engins. Chaque secteur est associé à un escalier protégé destiné à l évacuation des occupants. La communication entre secteurs contigus est réalisée par 1 baie unique. L obligation de longer la façade par une voie engins n est plus nécessaire. Un espace libre permettant d accéder à une baie par secteur est suffisant pour déployer les échelles dans les niveaux supérieurs à 8 m. 16

18 Mémento protection incendie Cette solution est donc intéressante dans le cas où les contraintes de voirie ne permettent pas le cloisonnement traditionnel, en cas de rénovation d un bâtiment non assujetti en bâtiment concerné par les règlements existants. La communication entre secteurs est réalisée par baie (pare flamme va et vient degré 1/2 heures) unique de même résistance au feu que la paroi d isolement. Compartimentage (solution alternative, souple et économique). Principe adopté : Le compartiment est une zone de plus de 300 m 2 ne comportant aucune exigence de cloisonnement avec parois résistantes au feu. Cette solution favorise l évolution ultérieure des locaux avec possibilité de prévoir des aires re-modelables dont les cloisons n ont pas de degré CF imposé. Solutions : La surface maximale de ces compartiments est variable suivant les types de bâtiments (ex : 1600 m 2 pour un établissement sportif, 1200 m 2 pour une salle de réunion, 1000 m 2 pour un établissement de soins). Ces compartiments sont séparés entre eux par une cloison CF de même degré que le degré de stabilité exigé pour la structure du bâtiment (on prend généralement un CF 2H afin d être sûr de se trouver en conformité, même si il y a un changement d affectation du bâtiment). La communication entre deux compartiments est limité à deux accès munis de blocs portes de même degré CF que la structure, ou par un sas muni de deux portes de degré PF de degré moitié (ex : pour un bâtiment dont la structure est SF 2H, on peut installer, soit deux portes CF 2H, ou un sas intermédiaire équipé de deux portes PF 1H). La conception de l accessibilité aux façades reste la même que dans le cloisonnement traditionnel. Le choix du compartimentage impose le désenfumage de la zone. Planchers Le degré de résistance au feu des structures et planchers est déterminé en fonction de la catégorie d établissement et des critères suivants : - établissements à simple rez-de-chaussée, - établissement dont le dernier plancher est à moins de 8 m du sol, - établissement dont le dernier niveau est à plus de 8 m du sol. Parois verticales internes (dégagements et locaux) Le degré de résistance au feu des parois est déterminé en fonction du degré de stabilité au feu exigé par la structure selon les cas suivants : - parois entre locaux accessibles au public, - entre locaux accessibles au public et locaux non accessibles à risques courants, non réservés au sommeil, - entre locaux accessibles au public et locaux réservés au sommeil. CONCEPTION Etablissement occupant entièrement le bâtiment Etablissement occupant partiellement le bâtiment Catégorie de l'établissement Résistance au feu - Simple rez-de-chaussée - Etablissement à un seul niveau Toutes catégories Structure SF 1/2 h Plancher CF 1/2 h - Plancher bas du niveau le plus haut situé à moins de 8 mètres du sol - Différence de hauteur entre les niveaux extrêmes de l'établissement inférieure ou égale à 8 mètres 2 e catégorie 3 e catégorie 4 e catégorie 1 re catégorie Structure SF 1/2 h Plancher CF 1/2 h Structure SF 1 h Plancher CF 1 h - Plancher bas du niveau le plus haut situé à plus de 8 mètres et jusqu'à 28 mètres y compris - Différence de hauteur entre les niveaux extrêmes de l'établissement supérieure à 8 mètres 2 e catégorie 3 e catégorie 4 e catégorie 1 re catégorie Structure SF 1 h Plancher CF 1 h Structure SF 1h1/2 Plancher CF 1h1/2 17

19 Mémento protection incendie Dispositions générales applicables à tous les de la 1 ère à la 4 ème catégorie. Et uniquement pour les locaux à sommeil en 5 ème catégorie. CONCEPTION Degré de SF de la structure du bâtiment ou de l Parois entre locaux et dégagements accessibles au public Parois entre locaux accessibles au public. Parois entre locaux accessibles au public et locaux non accessibles au public classés à risques courants Non réservés au sommeil (1) Réservés au sommeil Aucune exigence PF 1/4 h PF 1/4 h CF 1/4 h 1 h CF 1/2 h PF 1/2 h CF 1/2 h 1 h CF 1 h PF 1/2 h CF 1 h 1 h 1/2 CF 1 h PF 1/2 h CF 1 h (1) Toutefois cette disposition n'est pas exigée à l'intérieur d'un ensemble de locaux contigus qui ne dépasse pas 300 mètres carrés au même niveau. Parois des locaux à risques Les locaux sont classés en deux catégories selon leur risque ou leur potentiel calorifique : - locaux à risques importants (ex : chaufferie de puissance calorifique > 70kW, transformateur TGBT, local vide ordure ). Parois verticales et planchers hauts : CF 2H et CF 1H pour les dispositifs de communication. Pas de communications directes avec les locaux et accès au public (création de sas muni de deux portes PF 1/2H). - Locaux à risques moyens (ex : dépôt, rangement, local technique, lingerie, archive ). Parois et planchers : CF 1H et portes CF 1/2H avec fermes portes. Les locaux à risques sont définis pour chaque établissement dans les dispositions particulières de chaque type. Conduits et gaines Définitions Conduit : volume fermé servant au passage d un fluide. Gaine : volume fermé renfermant un ou plusieurs conduits (pouvant reconstituer le degré CF). Volet : dispositif d obturation destiné au désenfumage (amenée d air et extraction). Fermé en position d attente et ouvert en position de sécurité. Clapet : dispositif d obturation destiné au compartimentage. Ouvert en position d attente et fermé en position de sécurité. Il est de type télécommandé (asservissement automatique au CMSI) et/ou de type autocommandé (fusible thermique). Coffrage : habillage sans aucune résistance au feu utilisé pour dissimuler un ou plusieurs conduits. Coupe feu de traversée : temps réel défini par les essais réglementaires pendant lequel une gaine ou un conduit traversant la paroi coupe feu séparant deux locaux satisfait au critère coupe feu exigé entre ces deux locaux, compte tenu de la présence éventuelle d un clapet au sein du conduit. Ce critère doit être respecté jusqu à la prochaine paroi coupe feu franchie. Pare flamme de traversée : même essai que celui du coupe feu de traversée avec abstraction de la température. Les conduits débutants, traversants ou aboutissants dans un local à risques courants ou moyens accessibles ou non au public sont : - conduits d eau en charge, pas d exigence de résistance. - autres conduits avec diamètre < ou = à 75 mm, pas d exigence. - autres conduits avec diamètre entre 75 et 315 mm, pare flamme de traversée 1/2 H au franchissement, sauf conduits horizontaux coupe feu de traversée 1/4 H. L exigence pare flamme de traversée 1/2 H est réputée satisfaite par des conduits métalliques à point de fusion > 850 C, ou par des conduits PVC classés M1 et de diamètre inférieur ou égal à 125 mm possédant une épaisseur renforcée. Si les conditions précédentes ne sont pas remplies ou si le diamètre est supérieur à 315 mm, il faudra respecter le degré coupe-feu de traversée de la paroi franchie. 18

20 Mémento protection incendie Les conduits débutants, traversants ou aboutissants dans un local à risques importants sont : - conduits avec diamètre < ou = à 125 mm, voir ci-dessus (respect des dispositions locaux à risques courants) - conduits avec diamètre > 125 mm, coupe feu de traversée = CF de la paroi traversée si le conduit ne dessert pas le local. Si le conduit dessert le local, voir ci-dessus. - Conduits de diamètre > 315 mm, mise en place d un clapet coupe feu ou installation d une gaine incombustible (M0) et de coupe feu de traversée égal au coupe feu de la paroi franchie (maxi 1H). Recoupement M0 tous les deux niveaux et trappe de visite si la gaine est verticale. Prescription définie ci-dessus exigible : - Traversée d un plancher. - Recoupement des circulations horizontales (tous les 30 m). - Parois des secteurs, parois des compartiments et parois des locaux réservés au sommeil. Calcul : Le dimensionnement des dégagements s effectue en fonction du nombre de personnes admises (public et personnel). La largeur des dégagements doit être calculée à raison d une Unité de Passage pour 100 personnes (ex : 98 personnes entraîne 1 UP et 108 personnes entraîne une largeur de 2 UP). Jusqu à 500 personnes, le nombre d Unité de Passage est majoré d une unité (ex : 120 personnes entraîne 2 UP plus majoration d 1 UP donc total = 3 UP et 520 personnes = 6 UP). Le nombre des sorties pour tout établissement, locaux, secteurs, compartiments est calculé comme suit : - De 1 à 19 personnes : 1 dégagement normal - De 20 à 50 personnes : 2 dégagements donnant sur l extérieur ou sur des locaux non en cul de sac CONCEPTION Dégagements Dégagement normal : dégagement (ou sortie) comptant dans le nombre minimal de dégagements imposés en fonction de l effectif. Dégagement accessoire : dégagement (ou sortie) conforme imposé lorsque les dégagements normaux ne sont pas judicieusement répartis. Conception : Les dégagements doivent être judicieusement répartis dans le but d assurer une évacuation rapide et sure de l établissement. Les cul de sac des couloirs doivent être < 10 m. La distance maximum pour atteindre un escalier est de 40 m à partir de tout point d un local et 30 m si on se trouve dans une partie de l établissement formant un cul de sac. Les établissements, locaux, niveaux, secteurs, compartiments totalisant un effectif de plus de 200 personnes ne doivent pas comporter de dégagements normaux ayant une largeur inférieure à 2 Unités de Passage (UP). Les dégagements normaux doivent êtres espacés de plus de 5 m sauf pour les locaux présentant une dimension < à 10 m. - De 51 à 500 personnes : 2 dégagements normaux - Au-delà de 500 personnes : 1 dégagement par fraction de 500 (ex : 1400 personnes = 4 dégagements normaux). Nota : Nota : Les textes de références concernant "La Conception des " sont : => L arrêté du modifié par l arrêté du

21 Mémento protection incendie Traitement de l air et VMC TRAITEMENT DE L AIR ET VMC Généralités On distingue deux types de réseaux de ventilation : - Les réseaux de ventilation générale qui assurent le soufflage et la reprise de l'air destiné à assurer la ventilation de confort (renouvellement d'air, chauffage, rafraîchissement, contrôle de l'humidité). Ces réseaux ne doivent pas fonctionner au-delà de 100 C (température mesurée à 1 cm de la bouche). - Les réseaux de ventilation mécanique contrôlée (VMC) qui assurent, sans recyclage, l'extraction mécanique de l'air vicié dans les locaux à pollution spécifique (salles d'eau, WC, offices,...) avec des bouches à forte perte de charge, pour des débits n'excédant pas 200 m 3 /h et par local. L'amenée d'air neuf, naturelle ou mécanique, est réalisée dans les locaux à pollution non spécifique. Lorsque le soufflage est mécanique, le débit maximum ne doit pas excéder 100 m 3 /h par local considéré. NB : Les systèmes de ventilation double flux sont admis si le cumul des deux débits n excède pas la limite cidessus des 200 m 3 /h. Nota : Les textes de références concernant "le traitement de l air et VMV" sont : => L arrêté du 14 février 2000 modifiant l arrêté du 25 juin

22 Mémento protection incendie Ventilation de confort Généralités Les réseaux aérauliques ne doivent pas être communs avec les réseaux des établissements tiers. Quelle que soit leur section, les conduits aérauliques doivent toujours présenter un degré coupe-feu de traversée équivalant au degré coupe-feu des parois franchies lorsqu'ils traversent un bâtiment tiers. Le coupe-feu de traversée est réalisé soit par le conduit lui-même, soit par le conduit et sa gaine éventuelle. Dans les, les conduits aérauliques doivent, quelle que soit leur section, être équipés de clapets coupe-feu d'un degré égal au degré coupe-feu des parois franchies. Ces clapets rétablissent les caractéristiques de résistance au feu des parois suivantes : - Parois délimitant les zones de mise en sécurité (compartimentage), - Parois d'isolement entre niveaux, secteurs et compartiments, - Parois des locaux à risques importants, - Parois des locaux à sommeil. Lorsque le volume limité par ces parois est desservi par le conduit, ces clapets sont placés : - Soit au droit de la paroi traversée, - Soit au droit de la paroi assurant le coupe-feu de traversée du conduit. Lorsque le volume limité par ces parois n'est pas desservi par le conduit, ces clapets ne sont pas exigibles si le conduit, avec sa gaine éventuelle, présente un degré coupe-feu de traversée équivalant au degré coupe-feu des parois franchies. Conduits Afin de limiter une éventuelle propagation du feu dans les circuits, tous les conduits de distribution et de reprise d'air, à l'exception des joints, doivent être en matériau classé M0. La diffusion d'air au travers d'un conduit textile, à l'intérieur d'un local, n'est autorisée que si ce conduit est en matériau classé M0. En dérogation, les conduits souples en matériau classé M1, d'une longueur de 1 m environ, sont admis ponctuellement pour le raccordement d'organes terminaux. L utilisation de matière combustible est interdite à l intérieur des conduits. Les calorifuges sont en matériau classé M0. Ceux-ci peuvent être en matériau classé M1 mais ils doivent être placés obligatoirement à l'extérieur des conduits. Toutefois, ces prescriptions ne concernent pas : - Les accessoires des organes terminaux situés dans une pièce et ne desservant qu'elle, - Ponctuellement, les matériaux de catégorie M1 assurant une correction acoustique ou une régulation aéraulique à l'intérieur des conduits. NB : les filtres ne sont pas concernés par ces exigences. VENTILATION DE CONFORT Le fonctionnement des clapets (DAS) est autocommandé par un déclencheur thermique taré à 70 C télécommandé par le CMSI lorsque le SSI est de catégorie A ou B. Le mécanisme de fonctionnement de ces clapets doit être facilement accessible pour faciliter leur entretien et leur contrôle et doivent être conformes à la norme NF S

23 Mémento protection incendie VMC : VENTILATION MÉCANIQUE CONTRÔLÉE VMC : ventilation mécanique contrôlée Généralités Les réseaux de VMC sont réalisés en matériaux incombustibles (M0). Les conduits doivent assurer le degré coupe feu des parois traversées avec un minimum d une heure (encloisonnement si nécessaire, avec trappes de visite d un degré pare flamme 1/2 heures). Les conduits desservant des locaux à sommeil ne doivent pas traverser d autres locaux à sommeil (dans un hôtel, le conduit des chambres doit être collecté sans passer par une autre chambre). Les conduits de VMC des ne doivent pas desservir des locaux à risques importants. Les ventilateurs de soufflage et les batteries électriques des systèmes d insufflation doivent être munis d un dispositif thermique coupant l alimentation électrique. Conduits Lorsque l air circule de haut en bas dans les réseaux d extraction (VMC inversée), l extracteur devra être situé dans un local à risque moyen défini à l article CO28. En double flux, les réseaux doivent être conçus de sorte qu en cas d incendie, aucun mélange ne puisse se faire entre l air extrait et l air insufflé par l échangeur. Enfin, le concepteur a le choix soit de prévoir des dispositifs coupe-feu soit de prévoir un fonctionnement permanent de l installation selon les contraintes précisées ci-dessous. Fonctionnement permanent du ventilateur : "C4" (CH43) Ces VMC ne sont possibles que si les conduits ne traversent pas, à un même niveau, les parois d isolement entre secteurs, compartiments et zones de sécurité. Rappel : l ensemble du conduit collectif vertical de ventilation et de sa gaine doit assurer le coupe-feu de traversée des planchers traversés. Aucun clapet coupe feu n est alors à prévoir sur les conduits de ces systèmes puisque l extraction de l air vicié doit pouvoir fonctionner de manière permanente même en cas d incendie. Les conditions sont : Alimentation électrique permanente issue directement du TGBT (sans nécessairement un coffret de relayage). Canalisations électriques de type CR1. En simple flux, le ventilateur doit assurer sa fonction pendant 1/2h à 400 (C4). En double flux, seul le ventilateur d extraction est soumis à cette exigence. Dispositifs coupe-feu (CH42) Cette possibilité est interdite en VMC Gaz. Pour les conduits verticaux, on prévoit soit des clapets terminaux pare flamme 1/2 heures à chaque piquage au droit de la paroi assurant le coupe feu de la traversée du conduit, soit avec un clapet coupe-feu terminal placé au droit de chaque plancher (sauf en VMC inversée). Les clapets coupe-feu sont conformes à la NF S Ces clapets terminaux ne sont pas télécommandés (uniquement autocommandés). Les conduits horizontaux doivent être équipés de clapets coupe feu terminaux 1/2 h au droit de la paroi d isolement entre secteurs, compartiments ou zone de sécurité. Il est préférable de concevoir les réseaux de VMC par compartiment, secteurs ou zones de sécurité, sinon il faudra reconstituer le degré coupe-feu de la paroi délimitant ces compartiments. Nota : Les textes de références concernant "VMC" sont : => articles CH 41/ 42/ 43 par l arrêté du

24 Mémento protection incendie CTA et ventilateurs Une centrale de traitement d'air est un équipement traitant l'air pour assurer le chauffage, le rafraîchissement, l'humidification, la déshumidification, la filtration, et raccordé à un réseau de distribution desservant un ou plusieurs locaux. Implantation : Une centrale de traitement d'air (ou un ventilateur) ne peut être installé dans un local à risques particuliers, à moins qu'elle ne desserve que ce local. Si une centrale est installée dans un local spécifique, celui-ci est considérée à risques courants. NB : un local technique spécifique pour la CTA ne nécessite pas de clapet coupe feu en traversée de paroi. Si le local technique est également utilisé pour d autres fins, les risques de ce local sont donnés par les autres équipements (exemple sous stations d échange d eau chaude, chaudière de plus de 20 kw ). Les CTA ou caissons de ventilation doivent être installés hors d atteinte du public (au dessus de 2,25m dans les locaux accessibles au public) et en aucun cas au dessus de l écran de stabilité au feu de la structure de toiture. Composition : Les centrales de traitement d'air doivent être conformes aux dispositions suivantes : - Les parois intérieures des caissons doivent être métalliques, maçonnées ou en matériau de catégorie M0, - Aucun élément combustible ne doit se trouver à l'intérieur de la centrale. Toutefois, sont admis ponctuellement : - Certains éléments combustibles tels que joints, produits de fixation, courroies de transmission, amortisseurs et autres éléments similaires, - Des matériaux de catégorie M1, en vue d'assurer une correction acoustique. - L'isolation est extérieure et réalisée avec des matériaux de catégorie M1, - Les moteurs de ventilateurs disposés dans le circuit d air doivent être équipés d un dispositif thermique coupant leur alimentation électrique dans le cas d échauffement supérieur à celui autorisé par leur classe de température. Ces dispositifs ne sont pas exigés pour les moteurs d extraction sans recyclage placés à l extérieur du bâtiment. - Les batteries électriques doivent répondre aux spécifications de l'article CH 37 : Leur résistance électrique sera coupée lorsque le ventilateur sera arrêté, Des thermostats de sécurité à réarmement manuel doivent être placés à 15cm maximum en aval de la batterie afin de couper en cas d échauffement de la veine d air à plus de 120 C, Elles doivent être installées dans des caissons ou conduits M0, Les éléments réalisés en matériau autre que M0 si il y en a doivent être protégés du rayonnement direct de ces batteries. Ces prescriptions ne concernent pas les éléments de préchauffage pour dégivrage. NB : en cas de régulation de débit et de température, il est nécessaire de temporiser l arrêt du ventilateur (1 minute par exemple) vis-à-vis de l arrêt de la résistance afin d éviter un déclenchement intempestif de la sécurité. - Les humidificateurs doivent être composés d'éléments métalliques (tuyauteries, séparateurs de gouttes) avec possibilité d'utilisation de matériaux de catégorie M3 pour les petits accessoires (gicleurs, par exemple) et pour les revêtements des humidificateurs à ruissellement. - Les ensembles de filtration doivent répondre aux spécifications des articles CH 38 et notamment : Pour les CTA ou ensemble de CTA en réseau commun de plus de Nm3/h et pour les CTA desservant des locaux de sommeil, il faut prévoir un détecteur autonome de fumée (NF S ) en aval du caisson de traitement d air pour commander l arrêt du ventilateur et la fermeture d un registre métallique en aval des filtres et si il y a lieu la coupure des batteries électriques. Dans le cas des filtres de matériau M4 ou non classés des dispositions d aggravation sont à prévoir : soit un clapet CF 30 minutes à la place du registre, soit l ajout à ce dernier d une extinction automatique asservie au détecteur, Les caissons doivent être éloignés d au moins 20 cm de tout matériau combustible ou garantir la protection assurant une sécurité équivalente, Installation des prises de pression différentielle métalliques permettant de mesurer l encrassement du filtre, Indication sur les trappes d accès du risque d incendie dû au filtre (l article CH 39 fixe les conditions d entretien des filtres). Lors de l utilisation de batteries de résistances électriques (chauffage) à l intérieur des veines d air, celles-ci doivent être installées dans des caissons ou conduits réalisés en matériau de catégorie M0. Les éléments réalisés en matériau de catégorie autre que M0, s'il y en a, doivent être protégés du rayonnement direct de ces batteries. Ces prescriptions ne concernent pas les résistances électriques de préchauffage utilisées pour le dégivrage. Nota : Les textes de références concernant "CTA et ventilateurs" sont : => articles CH38, 39 et 40. CTA ET VENTILATEURS 23

25 Mémento protection incendie DÉSENFUMAGE GÉNÉRALITÉS Désenfumage généralités Objet Le désenfumage a pour objectif d extraire les gaz et fumées de combustion afin de maintenir praticable les cheminements d évacuation du public et de limiter la propagation de l incendie. Exigence réglementaire Le désenfumage est réalisé selon les textes suivants : - Article DF 1 à 10 : dispositions générales. - Article désenfumage pour chaque type d : atténuation ou aggravation en fonction du type d établissement. - Instruction technique n 246 : règle de conception pour tous les établissements quelques soient leur classement (hors 5 ème catégorie). - instruction technique n 263 : Construction et désenfumage pour les volumes libres intérieurs (atrium patio puits de lumière). Il est possible de recourir à l ingénierie de désenfumage qui peut définir, spécifier et donner l implantation des ouvrages liés au désenfumage pour les réalisations nécessitant une étude particulière (trémie importante, rues intérieures). Le désenfumage des salles avec accès au public : Il peut être réalisé par tirage naturel ou mécanique. Ce désenfumage n est cependant obligatoire que dans les cas suivants : - locaux de plus de 100 m 2 en sous-sol - locaux de plus de 300 m 2 - locaux de plus de 100 m 2 sans ouvertures sur l extérieur (portes ou fenêtres) - volume unique sur trois niveaux avec superficie totale des planchers > 300 m 2 suivant les dispositions particulières de chaque établissement. Désenfumage des compartiments : - compartiments avec cloisonnement toute hauteur : désenfumage des circulations quelques soient leurs longueurs et les locaux selon règle générale de désenfumage des locaux (ci-dessus). - Compartiments en plateau paysager ou cloison partielle : la somme du volume est désenfumée. Application Les articles DF concernent le désenfumage des escaliers, des circulations horizontales, compartiments et locaux. Le désenfumage des circulations horizontales encloisonnées et des halls s effectuent par balayage naturel ou mécanique. Ce désenfumage n est cependant obligatoire que dans les cas suivants : - Circulation de longueur totale > 30 m. - Circulation desservie par des escaliers mis en surpression. - Circulation des locaux réservés au sommeil. - Circulation située en sous-sol. Le désenfumage des halls est obligatoire : - si la superficie est > 300 m 2. - si dans les circulations du niveau concerné, le désenfumage est exigé. Il est possible de mettre en surpression les circulations à condition que tout local desservi soit désenfumé. Nota : Les textes de références concernant "le désenfumage" sont : => les articles DF, l IT 246 et l IT

26 Mémento protection incendie Désenfumage naturel Définition Le désenfumage par tirage naturel est réalisé par des amenées d air naturelles et des évacuations de fumées, communiquant soit directement, soit au moyen de conduits, avec l extérieur et disposées de manière à assurer un balayage satisfaisant du local. Le désenfumage naturel n est pas toujours approprié : - problèmes de confort lié aux ouvrants - mauvais contrôle des phénomènes atmosphériques (vent, périodes de chaleur avec effet thermique négatif sur le tirage ) - mauvais fonctionnements dus aux intempéries (accumulation de neige ) Évacuations de fumées Elles peuvent être de 3 natures différentes : - ouvrant de façade appelé DENFC : dispositif d évacuation naturelle de fumées ou de chaleurs, implanté en façade ou en toiture. - exutoires en toiture appelé DENFC. - bouches, raccordées ou non à des conduits. Amenées d air Elles peuvent être de 4 natures différentes : - ouvrants de façade - portes des locaux à désenfumer donnant sur des espaces ou dégagements pouvant être largement aérés - bouches (raccordées ou non à des conduits) Exceptionnellement, des amenées d air mécaniques peuvent être utilisées, mais elles ne peuvent être associées qu à des évacuations de type exutoires ou ouvrants de façade. Conduits Section au moins égale à la surface libre des bouches qu ils desservent par niveau. Rapport entre grande et petite section inférieur ou égal à 2. Les conduits doivent être SF 1/4H, en matériaux incombustibles soit M0 ou A2s2d0. Conduits d insufflation : doivent assurer un coupe feu de traversée équivalent à celui des parois des locaux qu ils traversent. Ils sont considéré comme des conduits de ventilation et sont testé selon la norme européenne Conduits d évacuation de fumées : essai feu intérieur. Ils sont considérés comme des conduits de désenfumage et sont testés selon la norme d essai européenne Ces exigences peuvent être assurées par la gaine dans laquelle les conduits sont placés s ils sont seuls dans cette gaine, et si elle présente une résistance au feu identique. Conduits collecteurs verticaux d évacuation : au plus deux dévoiements de 20 maxi. Traînasses : 2 m maxi, à moins de justifier d un tirage suffisant. Bouches et volets Volets PF pour les amenées d air, CF pour les évacuations de fumées, réalisés en matériaux incombustibles et d un degré de résistance au feu égal à celui des conduits. Si conduit collecteur type Shunt, le volet d extraction doit être seulement PF 1/4H. Si le conduit ne dessert qu un seul niveau, le volet n est pas obligatoire. Si il existe, aucune exigence ne lui est imposée. Le rapport entre grande et petite section doit être inférieur ou égal à 2. Dispositifs de déclenchement Le dispositif de déclenchement doit être assuré par une ou des commandes manuelles ou automatiques. La commande automatique doit toujours être doublée par une commande manuelle. Dans les bâtiments protégés par une installation fixe d extinction automatique à eau, pendant la présence du public, le désenfumage doit pouvoir être commandé avant l ouverture de l extinction automatique. Le dispositif de déclenchement doit assurer : - l ouverture des bouches et exutoires dans le volume concerné, - l arrêt des ventilations mécaniques, à l exception de la VMC, à moins qu elles ne participent au désenfumage. La commande automatique doit être déclenchée par des détecteurs sensibles aux fumées ou aux gaz de combustion du niveau, canton, secteur ou compartiment sinistré. Ce déclenchement interdit la commande automatique des dispositifs de désenfumage des autres parties du bâtiment desservies par le même réseau de désenfumage tant que n a pas disparu la cause l ayant provoqué. Toutefois, la commande manuelle doit rester possible dans ces autres parties du bâtiment. En SSI de catégorie A ou B, la commande manuelle est disposée sur la face avant du CMSI. Les DCM/DAC sont positionnés près des locaux avec accès par commande à clé (vitre à briser supprimée). DÉSENFUMAGE NATUREL 25

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