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1 Lab.RII UNIVERSITÉ DU LITTORAL CÔTE D OPALE Laboraoire de Recherche sur l Indusrie e l Innovaion CAHIERS DU LAB.RII Ŕ DOCUMENTS DE TRAVAIL Ŕ MAI 2011 N 240 LES OPPORTUNITES DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS, DIFFUSION TECHNOLOGIQUE ET DEMANDE DE LA MAIN- D ŒUVRE PAR QUALIFICATION DES INDUSTRIES TUNISIENNES Sami SAAFI Fouzi SBOUI 1

2 LES OPPORTUNITES DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS LES OPPORTUNITES DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS, DIFFUSION TECHNOLOGIQUE ET DEMANDE DE LA MAIN-D ŒUVRE PAR QUALIFICATION DES INDUSTRIES TUNISIENNES Y a--il un biais echnologique en faveur des ravailleurs qualifiés? TECHNOLOGICAL DIFFUSION AND THE LABOUR-DEMAND BY SKILL: THE CASE OF TUNISIAN MANUFACTURING INDUSTRIES Is here skilled based echnological changes? Sami SAAFI * Fouzi SBOUI ** Résumé : L objecif de ce aricle es de déerminer les effes de la diffusion des innovaions echnologiques sur la demande de la main d œuvre par qualificaion des indusries pour le cas d un pays en développemen (en l occurrence la Tunisie) en uilisan des données de panel sur la période Cee éude présene rois originaliés. La première ien aux canaux de la diffusion des innovaions echnologiques. La deuxième originalié ien à la prise en compe des coûs d ajusemen. La roisième originalié ien à la naure de données uilisées. L éude économérique monre l exisence d un biais echnologique, qui favorise la demande des cadres -supposés la main-d œuvre la plus qualifiée- par les indusries. A ce effe s ajoue un second effe favorable à la main d œuvre qualifiée: cee dernière es plus foremen complémenaire au capial que les ouvriers, qui son supposés la main-d œuvre non qualifiée. Nous monrons enfin une fore corrélaion enre les flux d emplois (créaions, desrucions) e les différens canaux de la diffusion echnologique. Mos-clés : diffusion de la echnologie, demande d emplois, qualificaion, biais echnologique, données de panel, Tunisie Classificaion JEL : C23, F16, F21, J23, J24, O33. Absrac : The aim of his aricle is o invesigae empirically he effec of echnological innovaions diffusion on indusry's labour demand by skill in he case of developing counries (especially in Tunisia). To his end, a panel daa se over he period was used. This research presens hree originaliies. The firs depends on he channels of echnological diffusion. The second originaliy akes ino consideraions he adjusmen coss. The hird originaliy is due o he naure of used daa. The economeric research suggess he exisence of skill-biased echnical change ha favour he indusries demand of managers. These laer are supposed he mos skilled-labour. In addiion o his effec, hey complemen he capial raher han he manual workers, who are supposed unskilledsrong correlaion beween he job flows (creaions, desrucions) and he differen channels labour. We show finally a of echnological diffusion. Key words: Technological Diffusion, Labour Demand, Qualificaion, skill-biased echnical change, Panel Daa, Tunisia. Classificaion JEL: C23, F16, F21, J23, J24, O33 Laboraoire de Recherche sur l Indusrie e l Innovaion Universié du Lioral Côe d Opale, 2011 * Laboraoire de Recherche sur l Indusrie e l Innovaion (RII)- ULCO, Unié de Recherche d Analyses Quaniaives Appliquées (UAQUAP)- ISG de Tunis. ** Maîre de conférence en économie, chercheur à l Unié de Recherche en Economie Appliquée (URECA)- FSEG de Sfax. 2

3 LES OPPORTUNITES DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS, DIFFUSION TECHNOLOGIQUE ET DEMANDE DE LA MAIN-D ŒUVRE PAR QUALIFICATION DES INDUSTRIES TUNISIENNES Y a--il un biais echnologique en faveur des ravailleurs qualifiés? TECHNOLOGICAL DIFFUSION AND THE LABOUR-DEMAND BY SKILL: THE CASE OF TUNISIAN MANUFACTURING INDUSTRIES Is here skilled based echnological changes? Sami SAAFI Fouzi SBOUI TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 1. EVOLUTION DE DIFFÉRENTES CATÉGORIES D EMPLOIS SUR LA PÉRIODE : FAITS STYLISÉS 1.1. Une réorienaion vers la demande de la main d œuvre qualifiée 1.2. L augmenaion de la par de la main-d œuvre qualifiée : mouvemens inra ou iner-secorielles? 2. THÈSE DE BIAIS TECHNOLOGIQUE : FONDEMENT THÉORIQUE ET TESTS EMPIRIQUES 3. BIAIS TECHNOLOGIQUE DANS LE CONTEXTE DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT 3.1. Les principaux canaux de la diffusion de echnologies Le rôle des imporaions de biens d équipemens dans la diffusion de echnologies La diffusion de echnologies via l invesissemen direc éranger 3.2. Technologie ransférée e biais echnologique 4. L APPROCHE ÉCONOMÉTRIQUE 5. DONNÉES ET MESURES DES VARIABLES 5.1. Sources de données uilisées 5.2. Mesures des variables 6. LES RÉSULTATS EMPIRIQUES 6.1. Méhodes d esimaion 6.2. Résulas e inerpréaions CONCLUSION RÉFÉRENCES

4 INTRODUCTION Depuis le milieu des années 1980, la Tunisie a poursuivi une libéralisaion graduelle du commerce e des mouvemens de capiaux, qui a eu pour résula une inégraion croissane dans l économie mondiale. Les réformes du commerce exérieur au cours de deux dernières décennies on permis la suppression des resricions quaniaives aux imporaions. Ains après avoir poursuivi une sraégie de développemen basée sur la subsiuion aux imporaions au cours des décennies 1960 e 1970, l économie unisienne a changé de cap depuis 1986, dae à parir de laquelle diverses mesures on éé prises pour favoriser les exporaions e libéraliser les imporaions 1. Dans cee perspecive, dès 1994, la Tunisie a adhéré au GATT e, par la suie, a signé un accord de parenaria avec l Union Européenne en Dans ce cadre, l analyse de l emploi requier une imporance rès pariculière. Les analyses d Edward (1988) donnen à penser que, dans les pays en développemen (en l occurrence la Tunisie) où la main d œuvre non-qualifiée es le faceur abondan, l ouverure commerciale conribue à une augmenaion de la demande de la main d œuvre non-qualifiée relaivemen à la main d œuvre qualifiée. Le héorème de Solper-Samuelson prévoi que l ouverure au commerce inernaional condui à des changemens dans la srucure de l emploi enre les branches. Cependan, nore analyse de l évoluion de différenes caégories d emplois duran la période (voir secion2) monre que, ni l une ni l aure des deux conséquences du commerce inernaional ne son vérifiés dans le cas du seceur manufacurier unisien. Premièremen, nous consaons, que le rappor enre le nombre de ravailleurs qualifiés e le nombre de ravailleurs sans qualificaions avai augmené 2. Deuxièmemen, nous monrons que les changemens dans la srucure de l emploi en faveur des ravailleurs qualifiés son dominés par une mobilié inra-branche pluô que par une mobilié iner-branche. Sur la base de ce double consa, une hypohèse alernaive à l idée du commerce inernaional, peu êre conçu : celle du progrès echnologique biaisé en faveur des ravailleurs qualifiés. D ailleurs, bien que sans la confirmer, cee hypohèse a déjà éé mise en avan par Mouelhi (2007). Ains en examinan l effe de la libéralisaion commerciale sur la demande de la main d œuvre par qualificaion pour un échanillon de 660 enreprises manufacurières unisiennes duran la période , l aueur avance que la hèse de biais echnologique pourrai êre donnée comme une explicaion possible de l augmenaion de la demande de la main d œuvre qualifiée au niveau des firmes exporarices. La réducion des arifs douaniers, ainsi que la concurrence érangère sipule ces dernières à imporer les nouvelles echnologies, e donc pourrai augmener la demande du ravail qualifié. L objecif de ce aricle, principalemen empirique, es de eser l hypohèse de «biais echnologique» au niveau du seceur indusriel unisien. Dés lors, il s agi de voir, si la diffusion des innovaions echnologiques explique la réorienaion du marché du ravail unisien vers la demande d emplois qualifiés. Au-delà, cee éude vise égalemen de savoir si ces changemens dans la composiion de la main-d œuvre induisen-ils des créaions, des desrucions d emplois ou les deux à la fois. Une elle éude nous semble nécessaire, vu qu il y a relaivemen peu d éudes concernan les effes que pourrai induire le progrès echnologique sur la composiion de la demande inerindusrielle d emploi e sur le niveau des salaires des pays en développemen (PED). S agissan du cas unisien, on ne dispose à ce jour 1 Pour plus de déail, voir (Cherkaoui e Nain 2002; Mouelh 2005) 2 Ce consa rejoin l évidence empirique qui monre que, dans un ensemble des pays en développemen (PED), la par des ravailleurs qualifiés dans l emploi aurai progressé pluô que diminué malgré la croissance de leur salaire relaif (Wood, 1997; Hanson e Harisson., 1999) 4

5 d aucune éude économérique exploran la relaion enre l innovaion echnologique e la demande de la main d œuvre qualifiée. Cee dernière consiue, donc, un obje d éude inéressan. Ceci es évidemmen pariculièremen imporan aujourd hu où une nouvelle caégorie de chômeurs es apparue. Il s agi du chômage des diplômés de l enseignemen supérieur, pour lesquels le pays a conseni des sacrifices en ermes d invesissemen dans le capial humain. Si on éme l hypohèse que l innovaion augmene la demande de ravailleurs hauemen qualifiés dans les PED (Berman e Machin, 2000; Cone e Vivarell 2007), e comme on savai que la Tunisie a oujours choisi de développer l aspec acif pluô que passif en maière de poliiques d emplo il pourrai donc êre profiable de subvenionner e encourager les enreprises à invesir en innovaion. Nore éude se siue dans la lignée des ravaux qui se son inéressés aux effes de la diffusion de echnologies, à ravers différens canaux 3, sur la demande de la main d œuvre qualifiée dans le cas des PED (Robins, 1996; Mayer, 2001; Berman e Machin, 2000; Cone e Vivarell 2007; Feensra e Hanson, 1997; Maximin, 2003). Appliquée au cas unisien, l éude empirique proposée ici présene rois originaliés. La première ien aux canaux de la diffusion des innovaions echnologiques. Pluô que de considérer l invesissemen direc éranger (IDE) e l imporaion de echnologies séparémen, nous proposons d analyser conjoinemen les deux phénomènes. De façon plus précise, ce aricle vise à éudier les ineracions enre les différens canaux de la diffusion de echnologies- y compris les aciviés d innovaions des enreprises locales- d une par, e la demande de la main d œuvre par qualificaion, d aure par. En fai, l imporaion des echnologies, les IDE e les aciviés d innovaion domesiques ne son pas adopées séparémen mais son souven inerdépendanes e complémenaires. Coe e Helpman (1995), Coe e al. (1997) monren à ce égard que les aciviés de R&D érangère exercen une fore influence sur la producivié globale des faceurs lorsqu elle ineragi avec la R&D domesique qui conribue à facilier l assimilaion de la echnologie érangère e par suie à accélérer le processus de la diffusion des connaissances. Une éude empirique développée par Chehaider (2009) monre noammen qu il exise une ceraine inerdépendance enre l imporaion des biens d équipemen, les IDE e les aciviés de R&D des enreprises unisiennes. La deuxième originalié ien à la prise en compe des coûs d ajusemen ou d adapaion (Borrego, 1998; Sankiewicz, 2004). Les coûs d ajusemen son d auan faibles que les marchés son efficiens, flexibles, c es-à-dire que les prix s adapen e que les barrières de mobiliés son réduies. La souplesse du foncionnemen du marché du ravail pourrai offrir aux enreprises la possibilié d ajuser leurs effecifs en foncion des marchés e des changemens echnologiques ou d organisaion du ravail. En revanche, selon de nombreux avis, dans la plupar des PED, en pariculier la Tunisie, en dépi des récenes réformes envisagés par les pouvoirs publics, qui visen à inroduire une ceraine souplesse dans la législaion sociale, à aénuer son caracère proeceur e à développer son aspec promoionnel des emplois e des revenus, les réglemenaions du ravail (en pariculier les procédures de licenciemen) son oujours rigides e rop proecrices 4 (Banque mondiale, 2004). Un el sysème, foremen réglemené, peu êre associé à des coûs d ajusemen rop élevés. Par 3 La liéraure empirique relaive à ce hème propose deux principaux canaux de la diffusion echnologique dans les PED : imporaion des biens d équipemen (Robins, 1996; Mayer, 2001; Cone e Vivareell 2007); invesissemen direc éranger (Feensra e Hanson, 1997; Maximin, 2003). 4 A ce ire, Azaiez (2000) monre que la flexibilié, la vraie exise; les dernières modificaions apporées au code du ravail au débu des années 1990 l on rendue plus palpable encore. La législaion unisienne du ravail es rès libérale dans son inspiraion e rès soupe dans son inerpréaion, mais ce son les comporemens illogiques e les praiques doueuses des parenaires sociaux qui fon croire l exisence de ces rigidiés. 5

6 conséquen, l ignorance des coûs d ajusemen pourrai fausser les résulas d un el es empirique de la hèse de biais echnologique. Dans ce aricle nous prenons compe de ce phénomène en inroduisan un processus d ajusemen dynamique. La roisième originalié ien à la naure de données uilisées. Une base de données originale, rassemblée en apparian de nombreuses sources, es explorée, en uilisan les modèles de panel dynamiques, pour éudier les effes de l innovaion echnologique sur la demande de main d œuvre qualifiée dans le seceur indusriel unisien. L aricle es organisé comme sui : la secion 2 présene une analyse de l évoluion de différenes caégories d emploi au niveau de seceur indusriel unisien. Au niveau de la roisième secion nous développons les fondemens héoriques de l aricle e les relions aux principaux résulas de la liéraure empirique. Dans une dernière secion, à ravers les résulas d esimaion, nous discuons les effes de la diffusion des innovaions echnologiques sur la demande de différenes caégories d emploi. 1. EVOLUTION DE DIFFÉRENTES CATÉGORIES D EMPLOIS SUR LA PÉRIODE : FAITS STYLISÉS Nore champ d analyse es le seceur indusriel unisien sur la période En fai, ce seceur occupe, aujourd hu une place cenrale dans l économie unisienne. La par des indusries manufacurières dans le PIB a évolué de 6% pendan les années à près de 21% duran la période La valeur de la producion des indusries manufacurières a aein, en 2006, 29,2 milliards de dinars conre 19,6 milliards de dinars en 2000; soi un aux de croissance annuel moyen de 7%. La valeur ajouée a représené, en 2006, 31% de la valeur de la producion. En 2005, le issu indusriel de la Tunisie compe 5468 enreprises ayan un effecif supérieur ou égal à 10 don son oalemen exporarices. Le seceur de exile e habillemen représene 38% de l ensemble des indusries manufacurières suivi du seceur d agroalimenaire avec 17% Une réorienaion vers la demande de la main d œuvre qualifiée S inspiran de la héorie du capial humain de Becker (1964), Lucas (1988) monre que l éducaion es l une des principales sources d accumulaion du capial humain (ou d acquisiion des qualificaions). Par ailleurs, Mincer (1993) avance que, l école n es pas plus une méhode exclusive qu une méhode suffisane pour former la main-d œuvre. Elle représene la fin d une première éape d acquisiion d un savoir global e le débu d une période d acquisiion d un savoir plus spécialisé, de compéences echniques, après l enrée dans la vie acive. Cee seconde éape, la formaion dans la producion, prend plusieurs formes : processus d apprenissage informels liés à l expérience dans la producion («learning-by-doing» à la Arrow, 1962), processus d apprenissage formels els les programmes poncuels de formaion mis en place au sein des enreprises soi par l enreprise elle-même soi par un organisme privé sur demande de l enreprise, les programmes de formaion coninue au sein de l appareil producif. D une manière radiionnelle, la qualié de la main d œuvre ou qualificaion dépend du capial humain, qui es foncion de la formaion reçue e de l expérience professionnelle (Dugue e Greenan, 1997). Nous ne disposons pas de mesure direce de ces deux dimensions de capial humain. En revanche, les données disponibles sur la srucure d emplois en apporen une mesure synhéique puisqu elle venile les effecifs selon 4 caégories socioprofessionnelles: 6

7 cadres supérieurs, cadres moyens, ouvriers echniques e ouvriers adminisraifs. Bien qu encore assez simple, cee classificaion perme de passer l opposiion radiionnelle enre «cols blancs/cols bleus» (ou «producion worker/non producion worker»). Derrière cee venilaion, on disingue impliciemen deux regroupemens de niveau hiérarchique : les cadres e les ouvriers. Nous considérons ces deux caégories comme éan équivalenes à une subdivision enre ravailleurs qualifiés e non qualifiés. La figure 1 monre que l emploi oal n a cessé d augmener duran la période L augmenaion de l emploi peu êre expliquée par deux raisons ; le rôle dominan du seceur de exile e de l habillemen, un seceur qui occupe une place imporane dans l économie unisienne en ermes de créaion d emploi.. La créaion d emplois de ce seceur éai en moyenne de l ordre de 9562 par an enre 1997 e Il représene 39% de l emploi indusriel en La deuxième raison es liée à l augmenaion de l acivié féminine, où sa par dans l emploi es passée de 28% en 1997 à environ 47% en Graphique 1 : Evoluion de différenes caégories d emplois sur la période (1997=1) ann Cadres Emploi Ouv riers Source : aueur sur la base de données de l Agence de Promoion de l Indusrie. * les chiffres son en différences logarihmiques (1997=1) Deux faceurs fondamenaux, à savoir la maîrise de leur fécondié e leur accès au même ire que les hommes à l éducaion, d une par, on fai que la par des femmes dans la populaion acive oale augmene e que leur accès au marché de ravail devien plus imporan. D aure par, la pression des besoins sur les ménages enraîne une accéléraion de la progression du aux d acivié des femmes. Ces besoins dus à un profond bouleversemen des normes de consommaion, alimenaires ou aures, son de plus en plus difficiles à saisfaire au sein d un ménage avec un seul revenu. 7

8 PCadres Graphique 2 : Evoluion de la par de la main qualifiée dans l emploi oal duran la période ann Source : aueur sur la base de données de l Agence de Promoion de l Indusrie. On observe égalemen que c es le coningen de cadres qui croi le plus foremen (+10%). Tans disque l évoluion des ouvriers es de l ordre de (+5%). D une manière générale, une subsiuion progressive de la main d œuvre qualifiée à celle peu qualifiée a eu lieu dans presque oues les branches du seceur indusriel. Le graphe 2 illusre que la par de la maind œuvre qualifiée dans l emploi oal a enregisré une augmenaion en passan de 1,6% en 1997 à environ 2,5% en Touefois, il convien de signaler que la par des cadres resai encore relaivemen faible. Elle ne présene que 2,5% de l effecif du seceur indusriel en En fai, ce son jusemen les seceurs exporaeurs à savoir, les indusries agroalimenaires, les indusries chimiques e les indusries élecriques, élecronique e de l élecroménager qui on éé les plus créaeurs de la main d œuvre qualifiée. Les indusries de exile e l habillemen son par naure peu uilisarices de la main d œuvre qualifiée. En ce qui concerne les indusries ravaillan pour le marché local, faisan face à la pénurie e profian d un sysème proeceur e d une siuaion de monopole, elles avancen le crière de la quanié sur celui de la qualié e, par suie, elles ne demanden qu en une moindre mesure de la main d œuvre qualifiée. Auss la aille de ces enreprises n es pas assez grande pour recruer des ingénieurs e des cadres supérieurs L augmenaion de la par de la main-d œuvre qualifiée : mouvemens inra ou iner-secorielles? Berman e al. (1994) proposen une décomposiion du changemen global dans la proporion de la main d oeuvre qualifiée. La méhode proposée par les aueurs cherche à savoir si les changemens dans la srucure de l emploi en faveur les ravailleurs qualifiés son aribués à des mouvemens inra-secorielles ou bien à des mouvemens iner-secorielles. Formellemen, le changemen dans la proporion de la main-d œuvre qualifiée, P, pour une période de emps donné s écri comme : P= i S ipi i PiSi 8

9 où P i =L q /L i es la proporion des employés qualifiés dans l indusrie i e S i = L i /L es la par de l emploi de l indusrie i dans l emploi oal. P i e S i désignen respecivemen la moyenne de P i e S i. Le premier erme de la formule reflèe le changemen de la proporion de la main d œuvre qualifiée aribué à des mouvemens iner-branches. Le deuxième erme reflèe le changemen de la proporion de la main d œuvre qualifiée aribué à des mouvemens inrabranches. Tableau 1: changemen dans la par de la main-d ouvre qualifiée enre 1997 e 2006 Changemen Inra-secorielles Changemen Iner-secorielles Hommes Femmes Toal 0,009 0,006 0,015-0,0023-0,0022-0,0045 Si le héorème de Solper-Samuelson prévoi que l ouverure au commerce inernaional condui à des changemens dans la srucure de l emploi enre les branches. Il ressor de ce ableau que, les changemens dans la srucure de l emploi en faveur des ravailleurs qualifiés, pour les hommes aussi bien que pour les femmes, son dominés par des mouvemens inrabranches pluô que par des mouvemens iner-branches. Pour conclure, nore analyse de l évoluion de différenes caégories d emplois duran la période fai ressorir deux consas. Premièremen, nous remarquons, que le rappor enre le nombre de ravailleurs qualifiés e le nombre de ravailleurs sans qualificaions avai augmené. Deuxièmemen, nous monrons que les changemens dans la srucure de l emploi en faveur des ravailleurs qualifiés son dominés par une mobilié inrasecorielle pluô que par une mobilié iner-secorielle. Sur la base de ce double consa, une hypohèse alernaive à l idée du commerce inernaional peu êre conçue, celle du progrès echnologique biaisé en faveur des ravailleurs qualifiés : Y a--il un biais echnologique en faveur les ravailleurs qualifiés? Il s agi, en fai de eser la hèse de biais echnologique au niveau des indusries manufacurières unisiennes. Au-delà, l objecif de cee éude es de savoir si ces changemens dans la composiion de la main-d œuvre induisen-ils des créaions, des desrucions d emplois ou les deux à la fois. Après avoir présené les fondemens héoriques de la hèse de biais echnologique e les résulas de quelques éudes empiriques, nous répondrons à ces quesions dans la parie empirique de ce aricle. 2. THÈSE DE BIAIS TECHNOLOGIQUE : FONDEMENT THÉORIQUE ET TESTS EMPIRIQUES Sur le plan héorique, plusieurs éapes scanden l évoluion de la réflexion économique sur la noion de biais ou de neuralié du changemen echnologique. Cee noion rouve ses fondemens dans les ravaux de Hicks (1932) e se prolonge dans ceux de Harrod (1948) e Solow (1956). Suie aux ravaux de Hicks, il es convenu de classer le progrès echnologique en progrès neure e en progrès biaisé. Ce dernier peu êre, à son our, épargnan en main d œuvre ou en capial. Dans ce conexe plusieurs définiions de neuralié on éé formulées. Hicks (1932) qualifia le progrès echnologique de neure lorsqu il ne modifie pas le rappor enre les produciviés marginales des faceurs employés. Il es «épargnan» en main d œuvre lorsqu il accroî la producivié marginale du capial plus que proporionnellemen à celle du ravail. Il es «épargnan» en capial lorsqu il accroî la producivié marginale du ravail que celle du capial. 9

10 Si la réflexion sur les effes biaisés du progrès echnique sur l emploi es ancienne dans l analyse économique, un renouvellemen profond a d abord éé opéré à parir de la prise en compe de l héérogénéié de la main-d œuvre. Au concep de biais echnologique, s ajoue celui de complémenarié enre capial e ravail qualifié. Afin d expliquer le mainien de la croissance du salaire relaif des qualifiés aux Eas-Unis en dépi de la croissance de l offre de cee caégorie de main d œuvre, Griliches (1969) avai souenu la hèse d une plus grande complémenarié du ravail qualifié, relaivemen au ravail non qualifié, avec le capial. Le es empirique réalisé par Griliches (1969) sur une coupe de seceurs pour l année 1954 confirme l hypohèse de complémenarié enre capial e main d œuvre qualifiée. Par la suie, ce même résula a éé confirmé par Bernd e Chrisensen (1974) sur données américaines e par Bergsrom e Panas (1992) sur données suédoises. Alors que Griliches (1969) cherche à éablir empiriquemen la complémenarié enre capial e main d œuvre qualifiée, un cerain nombre d éudes, vu la dégradaion de la siuaion des salariés non qualifiés sur le marché du ravail des pays développés, concernan le revenu ou l accès à l emplo on airé l aenion sur le progrès echnologique comme une source de l augmenaion de la demande de la main-d œuvre qualifiée. Le progrès echnique serai inrinsèquemen biaisé en faveur du ravail qualifié. Selon la héorie néo-classique, l augmenaion relaive du ravail qualifié s explique par un choc asymérique du progrès echnique sur les produciviés marginales el que la producivié marginale du ravail qualifié s accroî davanage que celle du ravail non qualifié. Il en résule, oues choses égales par ailleurs, une croissance des inégaliés salariales si on suppose que la hiérarchie des salaires «reflèe» les produciviés marginales caégorielles du ravail. Dans ce conexe, Acemoglu (1998) propose un modèle qui me en évidence, à mesure que l économie accumule des qualificaions, que la producivié relaive de ravailleurs qualifiés croî, ce qui enraîne une augmenaion de l adopion de echnologies complémenaires au ravail qualifié. Cee complémenarié n es pas par naure, mais par «concepion», c es-àdire parce que l économie es composée d un plus grand nombre de ravailleurs qualifiés suscepibles d uiliser ces nouvelles echnologies. En effe, la renabilié d une echnologie pariculière dépend de la aille de marché, c es-à-dire de la aille de la demande pour les biens produis à l aide de cee echnologie. Ean donné qu un accroissemen de l offre de ravail qualifié fai augmener la aille du marché pour les biens produis en uilisan du ravail qualifié, cela favorise donc l adopion de nouvelles echnologies baisées en faveur de la main d œuvre qualifiée. Ains Acemoglu (2002) monre que la hausse de l offre des ravailleurs qualifiés incie les enreprises à créer des emplois de plus en plus spécialisés e adapés à ce genre de ravailleurs seuls capables d assurer une ceraine complémenarié avec la echnologie. Sur le plan empirique, les ravaux de Bound e Johnson (1992) e Kaz e Murphy (1992) pourraien êre considérés le poin de dépar de recherches sur la naure de la relaion enre le progrès echnologique e niveau de qualificaion des ravailleurs. Bound e Johnson (1992) monren, depuis la fin des années soixane-dix, la endance au rééquilibrage des revenus du ravail a éé inversée pour laisser place à un accroissemen des inégaliés dans les salaires par niveau de qualificaion. Les analyses de Kaz e Murphy (1992) donnen à penser que l origine de cee augmenaion des inégaliés se siue du côé de la demande de faceur ravail. L offre de la main d œuvre n a en effe pas cessé de croîre. Par conséquen, la pression à la hausse sur les salaires des ravailleurs qualifiés doi résuler pluô d une accéléraion soudaine du ryhme de croissance de la demande pour cee caégorie de 10

11 ravailleurs. Plusieurs aueurs on depuis esé l effe direc du progrès echnique sur la dispersion des salaires ou la srucure de main-d œuvre. Les éudes empiriques récenes, qui se réfèren esseniellemen à l économie américaine souiennen la hèse de biais echnologique. En effe, Berman e al. (1994), à parir des informaions recueillies dans les enquêes «Annual survey of Manufacures (ASM)» e pour 450 seceurs indusriels, rouven que l augmenaion de la par de la main d œuvre qualifiée es posiivemen corrélée avec les dépenses en R&D aux Eas Unis. Appliquan une méhodologie basée sur les décomposiions compables des variaions secorielles d emplo les aueurs monren, auss que les changemens dans la srucure de l emploi en faveur des ravailleurs qualifiés son dominés par des mouvemens inra-secorielles pluô par des mouvemens iner-secorielles. Au cours de la période environ deux iers de l augmenaion de la par des ravailleurs qualifiés (approximés par ravailleurs non manuels) dans le seceur manufacurier américain aurai éé impuable à des changemens à l inérieur des seceurs respecifs. Le iers resan es la conséquence de l accroissemen du poids relaif des seceurs qui uilisen ces ravailleurs qualifiés avec plus d inensié. Auor e al. (1997), en disinguan 4 niveaux d éducaion e 2 indicaeurs du progrès echnologique (usage de l informaique, dépenses en R&D) confirmen ces résulas. Les aueurs mean en évidence que les réallocaions inra-secorielles de la par relaive des ravailleurs qualifiés son corrélées avec une série d indicaeurs représenaifs de l accroissemen du rôle des ordinaeurs dans la producion. Ces résulas pour les Eas-Unis on ensuie éé confirmés par Doms e al. (1997). À parir de données appariées d éablissemen indusriels e de salariés, les aueurs meen en évidence, en coupe, une corrélaion posiive enre nouvelles echnologies e qualificaion : les éablissemens uilisaeurs de nombreuses echnologies de fabricaion avancées se caracérisen par un par supérieure de la main-d œuvre qualifiée. Dans le même ordre d idées, Goldin e Kaz (1996,1998) éudien les conséquences des nouvelles echnologies e des nouveaux processus de producion au cours de la première moiié du siècle, dans la période qui a suivi l inroducion de l énergie élecrique. Ils consaen l exisence d une complémenarié enre nouvelles echnologies e ravailleurs qualifiés. En pariculier, la diffusion des echniques de producion liées à l emploi de moeurs élecriques dans la première décennie du siècle a favorisé une augmenaion de la demande relaive de ravailleurs qualifiés dans le seceur manufacurier aux Eas-Unis. Concernan le Royaume-Un Machin (1996), en disinguan 6 caégories d emploi e 3 indicaeurs de progrès echnique sur la période , rouve que la croissance de la par de l emploi qualifié es plus marquée dans les seceurs où la R&D es imporane e dans les éablissemens ayan inrodui la micro-informaique. Cee complémenarié enre nouvelles echnologies e ravail qualifié en Royaume-Uni a éé confirmée par l éude de Machin e Van Reenan (1998). Ces derniers, en considéran un panel de 7 pays développés duran la période , idenifien à la fois une corrélaion enre capial e ravail qualifié e une corrélaion enre nouvelles echnologies e ravail qualifié. Ces corrélaions, inerpréées comme des complémenariés, son plus fores aux Eas-Unis e en Royaume-Uni. Pour la France, Dugue e Greenan (1997), en prenan un échanillon de 4954 enreprises de l indusrie manufacurière observées de 1986 à 1991, monren l exisence d un biais echnologique qui favorise la main d œuvre de concepion de l enreprise, qui es supposée la main d œuvre la plus qualifiée. Néanmoins, la prise en compe des différens ypes d innovaion, qui se disinguen à la fois par leur haueur (imiaion, incrémenale ou radicale) 11

12 e par leur ype (produi, procédé) monre que ce résula général doi êre nuancé. Alors que seules les innovaions radicales de produi défavorisen la main d œuvre non qualifiée, les amélioraions de produi comme celles de procédé favorisen ce ype de main-d œuvre. L effe de l innovaion sur l emploi apparaî donc bien plus nuancé que la hèse du biais echnologique ne le laisse penser. La conribuion modese de la diffusion de echnologies à la hausse de la par des employés qualifiés dans l emploi a éé aussi confirmée par Goux e Maurin (1997). En appliquan une méhodologie proche de celle de Berman e al. (1994) pour 34 seceurs de l indusrie e des services observés de 1970 à 1993, les aueurs abouissen à des résulas miigés. Ains l approche uilisée es d essence compable : elle répari la variaion de l emploi oal des ravailleurs disposan d un diplôme donné, enre les demandes naionales e érangères pour les différens produis, le progrès echnique (neure) caracérisan la fabricaion de chacune de ces produis e l évoluion de coû relaif de ces ravailleurs. Différens ess monren que, ou d abord, les réallocaions inra-secorielles d emploi ne représenen qu une par modese de l ensemble des réallocaions. Ensuie, l éude de Goux e Maurin (1997) indique que l effe du progrès echnique sur la srucure de qualificaion es ambigu. En effe, l inroducion des ordinaeurs semble conribuer à élever la par des cadres dans l effecif. A l inverse, l uilisaion de robos ou de machines à commande numérique paraî paradoxalemen économiser le ravail d encadremen davanage encore que le ravail des ouvriers e employés. L effe ne des nouvelles echnologies sur les srucures de l emploi semble assez faible. En revanche, les résulas obenus par Mihoubi (1997) relaivisen cee nuance en monran que c es la baisse du coû relaif de la main-d œuvre qualifiée qui a airé l invesissemen enre 1976 e Les esimaions concluen aussi que le ravail qualifié (cadres, professions inermédiaires) e le ravail non qualifié (ouvriers, employés) son subsiuables enre eux, mais complémenaires avec le capial. Le progrès echnique, mesuré par une endance emporelle, augmene le ravail qualifié plus foremen que le ravail non qualifié ce qui génère un biais défavorable à l emploi des non qualifiés. À la différence des éudes précédenes, Greenan (2003) propose d enrichir ces analyses en y inroduisan une dimension organisaionnelle. S appuyan sur les héories du progrès echnique biaisé en qualificaion e la héorie des organisaions comme cadre héorique d analyse, l aueur ene d éudier les effes des innovaions echnologiques e des innovaions organisaionnelles sur l évoluion de la srucure des qualificaions des enreprises duran la période En mobilisan les données de déclaraions de bénéfices indusriels e commerciaux (données BIC), l enquêe sur la srucure des emplois (ESE) e l enquêe sur le changemen organisaionnel réalisée par le Service de Saisiques Indusrielles (SEEI), Greenan (2003) uilise la echnique de l Analyse de Composane Muliple (ACM) pour mesurer les configuraions organisaionnelles d enreprises. Au niveau echnologique, ou comme au niveau organisaionnel, quare indicaeurs d innovaion echnologique son uilisés. Disinguan cinq caégories d emplo l aueur observe que le changemen dans la srucure des emplois es éroiemen plus lié aux changemens organisaionnels qu aux changemens echnologiques. Dans une éude subséquene, Walcowiak (2006), pluô que de considérer les changemens echnologiques e organisaionnels séparémen, ene d éudier l impac des rajecoires de modernisaion des enreprises sur l évoluion de leur srucure des qualificaions e l évoluion des réallocaions d emplois. Ains en uilisan un échanillon de 2264 enreprises indusrielles françaises issu de l appariemen du vole «enreprises» de l enquêe C.O.I. de 1997 avec les Enquêes sur la srucure des emplois (ESE) de 1990 à 1996 e les Enquêes annuelles d enreprises de 1991 à 1997, l aueur différencie, ou d abord, les dynamiques de modernisaion des enreprises en foncion de la naure des changemens à l œuvre 12

13 (echnologiques, organisaionnels), de la coordinaion des choix echnologiques e organisaionnels en 1997 e du sade de diffusion des echnologies de l informaion e de la communicaion (TIC) e des nouvelles praiques d organisaion du ravail (NPO). Cee base de données déaillées lui perme, ensuie, d adoper une mesure plus déaillée des rajecoires de modernisaion des enreprises qui perme de rendre compe du caracère dynamique de la modernisaion des enreprises ainsi que de la coordinaion des choix echnologiques e organisaionnels réalisés par les enreprises. Walcowiak (2006) esime, sur données d enreprises, des équaions des pars d emplois de chaque qualificaion dans l emploi oal issues de l applicaion du lemme de Shephard à une foncion de coû ranslog. Les variables son prises en variaion afin de prendre en compe le caracère dynamique des variables de modernisaion e de conrôler en parie l héérogénéié inobservée. Les résulas obenus monren l exisence d un biais echnologique e organisaionnel favorable aux ravailleurs qualifiés. Au Canada, disinguan enre seceur indusriel e celui des services, Gera e al. (2001) uilise un panel de 26 branches d acivié de 1981 à Les résulas des ess d un modèle à effes fixes révèlen que les indicaeurs de niveau echnologique (le sock de breves, l âge du sock du capial) son posiivemen corrélés avec le degré d inensié d uilisaion des compéencesce qui s arrime bien avec l hypohèse du changemen echnologique lié à une amélioraion du niveau des compéences. Cee éude confirme le résula de Bes (1997), qui a monré que, sur la période , le progrès echnique es défavorable à la main d ouvre non qualifiée pour la plupar des seceurs de l indusrie canadienne. 3. BIAIS TECHNOLOGIQUE DANS LE CONTEXTE DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT Ceres, le poeniel echnologique de la plupar des PED es encore relaivemen faible e la dépendance à l égard des echnologies érangères es rès élevée. Les enreprises des PED ne meen pas au poin de «nouvelles» echnologies, dans le sens où elles seraien «nouvelles» sur le plan mondial. Leurs aciviés echnologiques consisen pluô à ransférer les echnologies occidenales e à leur apporer ensuie des modificaions nécessaires pour les maîriser e pour les uiliser à des niveaux de producivié proches de ceux observés dans les pays indusrialisés. Néanmoins, l innovaion echnologique n es pas seulemen une quesion de producion de echnologies nouvelles, mais aussi une quesion d acquisiion de echnologies exisanes. Auremen di, comme le précise Aghion (2002) : «Dans un el conexe, le erme «innovaion» se réfère aussi à l adapaion, au marché local ou à des condiions géographiques pariculières, de echnologies ou de produis ou d abord invenés dans des pays plus avancés» Les principaux canaux de la diffusion de echnologies Le rôle des imporaions de biens d équipemens dans la diffusion de echnologies Dans la liéraure, la concepion des imporaions comme canal de ransmission de echnologies n es apparue que récemmen. D un poin de vue macro-économique, la nouvelle héorie de croissance endogène (Coe e Helpman, 1995, Coe e al., 1997; Keller, 2001, 2002; Eaon e Korum,2001; Dullek e Foser, 2008) soulignen que le commerce de produis inermédiaires peu êre un canal de ransmission de echnologies. L innovaion peu êre mise en œuvre hors du sric cadre de la R&D via les imiaions des procédés de fabricaion ou 13

14 l uilisaion de la echnologie incorporée dans les biens inermédiaires ou équipemens. Keller (2002) précise que, oure, la voie «direce», selon laquelle la R&D d un pays inègre les idées produies, le ransfer echnologique foncionne aussi par la voie «indirece» selon laquelle les idées son inégrées dans les produis inermédiaires e biens d équipemens de haue echnologie imporés. Sur le plan héorique, Connoly (2000) propose un modèle qui me en évidence que les PED bénéficien des imporaions des pays indusrialisés e qu une ineracion inensive, via les imporaions, enre les pays développés du Nord e les pays moins développés du Sud, peu favoriser une croissance plus élevée dans le monde. Au niveau empirique, l aueur monre égalemen que les aciviés d innovaion dans les PED dépenden éroiemen des imporaions de echnologies des pays développés, e que l imporance des imporaions dans la diffusion de la echnologie es plus grande pour les PED que celle des pays développés (Connoly, 2003). Oure, les exernaliés en ermes de connaissances, l imporaion de biens comporan de la echnologie perme aux PED de combler rapidemen leur reard echnologique. Tan que le coû des imporaions es plus faible que celui de l innovaion, l imporaion de echnologies consiue un raccourci vers la modernisaion, elle perme d évier les aciviés de recherche redondane e d économiser des ressources. D un poin de vue micro-économique, Braga e Willmore (1991) uilisen un échanillon de 4342 enreprises indusrielles malaisiennes observées en 1981 e rouven une relaion posiive e significaive enre les echnologies imporées e «l effor echnologique» des enreprises locales. De même, Chang e Robin (2006) uilisen un échanillon de enreprises aiwanais pour la période e meen en évidence une ceraine complémenarié, enre les aciviés locales de R&D e les imporaions de echnologies, dans le processus d innovaion des firmes. Auss Pamukaçu e Cincera (2001) à ravers un échanillon de 739 enreprises manufacurières duran la période rouve une corrélaion posiive enre l imporaion de la echnologie e la décision d innover des enreprises urques. Dans le cas de la Tunisie, Chehaider (2009), en uilisan les données d une enquêe d innovaion effecuée en 2002 au près de 186 enreprises apparenan au seceur manufacurier unisien, employan plus de 10 salariés, souligne que l imporaion des biens d équipemen consiue le mode de ransfer echnologique le plus adopé par les enreprises unisiennes. Les données de l enquêe on monré que la plupar des enreprises son imporarices de biens d équipemen (93,5 % du oal de l échanillon). Pour 55,9 % des enreprises, les équipemens son oalemen imporés. Chehaider (2008) avai déjà mis en évidence que l imporaion des biens d équipemen es la source la plus imporane de l innovaion pour les enreprises manufacurières unisiennes. Dans le même cadre d idées, l éude de Rahmouni e al. (2010), basée sur une enquêe menée par le Minisère de la Recherche Scienifique, de la Technologie e du Développemen des Compéences (MRSTDC) auprès de 586 enreprises manufacurières à fore valeur echnologique e don le nombre d employés es supérieur à 10, monre le rôle cenrale que joue les sources exérieures de connaissances echnologiques dans la décision à innover des enreprises unisiennes La diffusion de echnologies via l invesissemen direc éranger Un aure canal à ravers lequel les nouvelles echnologies peuven êre ransférées es l invesissemen direc éranger (IDE). Les firmes érangères, soi en paricipan aux opéraions de privaisaion des grandes sociéés exisanes, soi en recouran à des accords de join-venure avec des firmes locales, ou encore en réalisan des IDE green-field, apporen 14

15 leur savoir-faire e leurs srucures de managemen, ce qui perme de facilier la ransiion vers des srucures modernes. Bouoiyour e al. (2009) soulignen ainsi que le rarapage echnologique peu alors s effecuer par «cour-circuiage» : on saue les éapes lourdes d invesissemens en recherche e développemen (R&D) pour adoper d emblée les echnologies nouvelles de procédés e de produis. D une façon générale, le ransfer de echnologies e leur diffusion s opèren par le biais de quare mécanismes inerdépendans (OCDE, 2002) : les liaisons vericales avec les fournisseurs ou les acquéreurs dans les pays d accueil ; les liaisons horizonales avec des enreprises concurrenes ou complémenaires de la même branche ; les migraions de personnel qualifié ; e l inernaionalisaion de la R&D. L exisence de reombées posiives es pariculièremen manifese dans le cas des liaisons vericales, en pariculier des liaisons en amon avec les fournisseurs locaux dans les PED. Les firmes mulinaionales (FMN) fournissen généralemen une assisance echnique, une formaion e diverses informaions pour améliorer la qualié des produis des fournisseurs. Les reombées liées à ces liens vericaux dépenden des capaciés des fournisseurs locaux e de la aille de marché. Le fossé echnologique enre les firmes érangères e naionales ne doi pas êre rop grand pour qu il ai des reombées (UNCTAD, 2001). Cependan, les éudes monren que les exernaliés echnologiques ne son pas exogènes. Les spillovers echnologiques dépenden de caracérisiques générales propres au pays hôe, à savoir son hisoire ou sa culure, son capial humain, sa radiion e sa capacié echnologique, sa capacié d absorpion locale, ses poliiques indusrielles, ec. (Canwell, 1989 ; Kokko, 1994 ; Blomsröm e Kokko, 1998; Chudnovsky e Lopez, 1999). En fai, les condiions inernes aux pays d accueil peuven apparaîre prédéerminanes à la fois dans la capacié à airer des IDE ayan des chances de ransformer la spécialisaion des pays d accueil e dans la mise en œuvre des mécanismes de débordemen dans le issu producif local (Mouhoud, 1998). Par ailleurs, l écar echnologique enre le pays invesisseur e le pays hôe déermine éroiemen l ampleur du processus de ransfer echnologique. Dans la liéraure, nous pouvons disinguer deux ypes d argumens conrasés. Findlay (1978) a monré que l écar echnologique se présene pour les pays reardaaires comme une opporunié pour bénéficier des exernaliés echnologiques découlan des IDE. En revanche, Glass e Saggi (1999) e Kokko (1994) avancen que l IDE peu êre un moyen efficace de ransfer echnologique si le pays récepeur se caracérise par un écar echnologique faible e une capacié d absorpion echnologique bien développée Technologie ransférée e biais echnologique L imporaion de biens d équipemen e l afflux de l IDE s accompagnen d une imporaion renouvelée de echnologie e de biens inermédiaires qui va déerminer la qualié, les prix e donc la compéiivié des producions manufacurées. Mais cee ouverure à l échange e ce ransfer de echnologie peuven êre aussi à l origine d un biais qualifian peu favorable aux revenus e au bien êre des ravailleurs les moins bien formés (Berman e al., 1998). Ainsi que le confirmen les conclusions de l analyse empirique de O Connors e Lunai (1999) e Piva (2003). Au oal, il semble qu en dépi des conroverses 5, les ravaux empiriques concluen à un effe posiif e significaif de la diffusion de echnologies sur la demande de la maind œuvre qualifiée au niveau des PED. 5 Par exemple, en considéran 46 pays de faible revenu e sur la période , Mayer (2001a) monre que l imporaion de machines n a pas éé associée à la demande accrue de la main d œuvre qualifiée. 15

16 Ains Berman e Machin (2000), en uilisan les données des Naions-Unis, «General Indusrial Saisics», meen en évidence une augmenaion nee de la demande de la main d œuvre qualifiée dans les pays en développemen au cours des années Cee augmenaion es généralemen due à l évoluion du nombre des employés qualifiés dans les seceurs pluô qu a une redisribuion de l emploi des seceurs plus inenses en ravail qualifié aux seceurs moins inenses en ravail qualifié e qui n a pas résulé d une complémenarié enre le ravail e le capial. Berman e Machin (2000) relie l accroissemen de la demande des employés qualifiés dans les PED à l uilisaion des ordinaeurs aux Eas-Unis e à l inensié de la R&D réalisées par les indusries de l OCDE. Plus récemmen, Cone e Vivarelli (2007) éudien, pour un échanillon de 32 pays e sur la période , les conséquences de l imporaion de echnologies fabriquées par les pays développés sur la srucure de la main d ouvre dans les PED e les pays moins avancées. Les aueurs esimen, sur données secorielles, des équaions de la demande d emplois de chaque qualificaion issues de l applicaion du programme de minimisaion des coûs à une foncion de producion de ype CES (à élasicié de subsiuion consane). Ils uilisen un panel dynamique avec variables explicaives reardées, la méhode des momens généralisée (GMM) en sysème développée par Blundell e Bond (1998). Pour chaque ype de qualificaion, le modèle es ransformé en un sysème d équaions qui se compose d une équaion du modèle en différence première permean d éliminer l effe individuel non observé e le biais d endogenéié e d une équaion du modèle iniial en niveau. Leur résula indique l exisence d une complémenarié enre le capial e le faceur ravail (ravail qualifié ainsi que le ravail non qualifié). Alors que l imporaion de echnologies conribue à élever la main d ouvre qualifiée e rédui le nombre des employés non qualifiés. Par ailleurs, un cerain nombre d éudes empiriques, bien que rare comme le souligne Maximim (2003), on cherché d évaluer les conséquences des exernaliés dérivées de l IDE sur la demande de ravailleurs les plus qualifiés. Feensra e Hanson (1997) monren dans le cas du Mexique e sur la période , que l IDE enran augmene la demande relaive de ravail qualifié ainsi que les dispariés salariales en milieu indusriel dans ce pays. La présence manufacurière érangère accroî, là auss le rendemen de ce ravail qualifié. Dans ceraines régions, à la fin des années 80, ces invesissemens expliquaien jusqu à 50% de la croissance de ces salaires relaifs. De sa par, en uilisan un échanillon consiué par la Corée du Sud, Singapour, Hong Kong e la Thaïlande sur la période , Maximin (2003) monre que l afflux d IDE dans les économies de l Asie de l Es e du Sud-Es paricipe, sans conese, à une resrucuraion de l appareil indusriel plus favorable à une demande croissane de ravail qualifié. 4. L APPROCHE ÉCONOMÉTRIQUE L analyse économérique adopée dans ce ravail reprend le cadre des ravaux uilisan des modèles saiques simples de maximisaion de profi par les firmes. Dans ces modèles on suppose une foncion de producion de ype Cobb-Douglas de la forme : Y A i K L i i Où Y es la producion réelle, K es le sock de capial, L es l unié de ravail uilisé. α e β représenen la par de faceurs de producion; γ ien compe des faceurs qui affecen l efficience de procédé de fabricaion (Milner e Wrigh, 1998). 16

17 Les faceurs considérés ici son liés au progrès echnologique. À la manière de (Hu e al, 2005; Bin, 2008), nous supposons que le paramère A varie au cours du emps de la manière suivane : A i e f TECH, BREV, RD, IDE D D i i i Où TECH, valeur de echnologies imporées; BREV, sock de breves, RD, dépenses en R&D; IDE, le flux enran de l invesissemen direc éranger. D e D i son des variables Dummy associées respecivemen aux années e aux seceurs d aciviés. La foncion f(.) inclu le logarihme de différens indicaeurs de la diffusion echnologique ainsi que les ermes d ineracion de ces indicaeurs (Hu e al., 2005; Bin, 2008). Cependan l hypohèse de l homogénéié de la main d œuvre es rop resreine. En pariculier, les indusries emploien souven des employés qualifiés e non qualifiés. La disposiions de données concernan les différens caégories d employés rend l esimaion des modèles désagrégés de la demande de ravail possible (Bresson e al., 1992). La foncion de producion peu s écrire sous la forme: Y i q nq f ( Ki, Li, Li, Ai ) L i q es le nombre des employés qualifiés, L i nq es le nombre des employés non-qualifiés. Afin de maximiser leurs profis, les indusries déerminen les niveaux opimums d emplois qualifiés e aures non qualifiés. Dans nore cas, ils dépenden, de la producion, du sock du capial, des salaires relaifs (w i q /w i nq ) de deux caégories d emplois e de l effe progrès echnologique. Noons que, les salaires relaifs par caégories ne son pas disponibles dans nore base de données. Suivan (Berman e al., 1994; Machin e Van Reenen, 1998), nous supposons que les salaires relaifs son consans au cours du emps e changen seulemen enre les seceurs. Cee hypohèse se jusifie, comme le souligne Walcowiak (2006), par le fai qu à l excepion du Royaume-Un il semble que le changemen echnologique affece esseniellemen la srucure des qualificaions (Mairesse e al., 2001; Brai e Maeucc 2004). L absence de données sur les salaires par qualificaion pose une limie à nore analyse. Néanmoins, à l insar de (Mouelh 2005) nous compons sur les effes spécifiques des seceurs, représené par le erme D i, e des effes spécifiques du emps (variables dummy D ) pour caper les variaions des salaires relaifs. Les foncions de demande de ravail pour les deux caégories de qualificaion son de la forme suivane : L q i L nq i f ( Yi, Ki, Ai ) f ( Yi, Ki, Ai ) Cependan, les indusries, lorsqu elles s affronen à un changemen dans leur environnemen, en pariculier, le progrès echnologique, n ajusen pas nécessairemen immédiaemen leurs niveaux d emplois à cause de la présence des coûs d ajusemen (Borrego, 1998). En fai, le progrès echnique indui pour l enreprise un coû d ajusemen ou d adapaion (Sankiewicz, 17

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