Place de la chimiothérapie adjuvante dans le cancer du côlon chez les patients

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Place de la chimiothérapie adjuvante dans le cancer du côlon chez les patients"

Transcription

1 Mini-revue Place de la chimiothérapie adjuvante dans le cancer du côlon chez les patients âgés? doi: /hpg Role of adjuvant chemotherapy for colorectal cancer in the elderly? Marion Dhooge, Romain Coriat, Elise Pommaret, Sarah Leblanc, Catherine Brezault, Stanislas Chaussade CHU Cochin-Port-Royal, Service de gastroenterologie, 27, rue du Faubourg- Saint-Jacques, Paris, France <romain.coriat@cch.aphp.fr> HEPATO GASTRO et Oncologie digestive y Tires a part : R. Coriat Resume Le cancer colorectal (CCR) represente un vrai enjeu de sante publique. Son incidence elevee associee au vieillissement de la population rend de plus en plus frequent le diagnostic de CCR chez les patients de plus de 74 ans. Il n est donc plus rare d avoir a discuter en reunion de concertation pluridisciplinaire de l inter^et d une chimiotherapie adjuvante chez un patient de plus de 74 ans. Si le traitement de reference du CCR opere est le schema FOLFOX 4 depuis l etude MOSAIC en 2004, le benefice d une intensification de la chimiotherapie par de l oxaliplatine dans les CCR operes apres 74 ans est discute. Par ailleurs, l incidence des tumeurs microsatellite instable (MSI+) est de l ordre de 15 a 20% dans la population generale. Ces tumeurs MSI+ ont une sensibilite reduite a la chimiotherapie a base de 5FU ce qui rend la connaissance du statut MSI indispensable lors du choix du traitement. Ce choix doit egalement prendre en compte la toxicite de la chimiotherapie et les facteurs de vulnerabilite des patients ^ages. L ^age chronologique n est pas un bon element d orientation therapeutique ; en revanche, l esperance de vie sans maladie a l ^age de la chirurgie represente une aide aladecision. Elle est a 75, 85 et 95 ans de dix, cinq et deux ans chez l homme. Une evaluation pluridisciplinaire des risques geriatriques permet de guider au mieux le traitement. La Comprehensive Geriatric Assessment ou evaluation gerontologique multidimensionnelle est un processus d evaluation globale qui permet d identifier trois sous-groupes parmi les patients ^ages : robustes, fragiles, vulnerables. Ce score permet de predire la mortalite a deux ans sans traitement qui est respectivement de 10, 19 et 40 %. L objectif de cette mini-revue est de faire le point sur la chimiotherapie adjuvante des cancers colorectaux apres 74 ans et de souligner les elements qui guident le choix du traitement chez les sujets ^ages en prenant en compte leur fragilite. n Mots cles : cancer colorectal, chimiotherapie adjuvante, oxaliplatine, personnes ^agees Abstract Colorectal cancer (CRC) represents a real public health issue. Its high incidence and aging of the population makes more and more frequent diagnosis of CRC in patients over It is no longer unusual to discuss of adjuvant chemotherapy in patients over 74 years old. If colorectal cancer standard adjuvant therapy is FOLFOX 4 since published MOSAIC trial in 2004, intensification of chemotherapy with oxaliplatin in CRC operated after 74 years is discussed. In addition, the incidence of MSI+ tumors is about 15 to 20% in the general population. These Pour citer cet article : Dhooge M, Coriat R, Pommaret E, Leblanc S, Brezault C, Chaussade S. Place de la chimiotherapie adjuvante dans le cancer du c^olon chez les patients ^ages? Hépato Gastro 2011 ; 18 : doi : /hpg

2 Introduction Deuxiemecancerchezlafemmeettroisieme cancer chez l homme en termes d incidence, le cancer colorectal (CCR) represente un veritable enjeu de sante publique avec une incidence de pres de nouveaux cas par an en France [1]. Sa mortalite, proche de cas par an, en fait le deuxieme cancer le plus grave. De plus, en 25 ans l incidence du CCR a augmente deplusde40%.cette incidence elevee associee au vieillissement de la population rend de plus en plus frequent le diagnostic de CCR chez les patients de plus de 74 ans qui representent aujourd hui plus de 40 % des malades suivis pour cette pathologie. Cette population est actuellement exclue des campagnes de depistage par test Hemoccult 1, ce qui est a l origine d une prise en charge tardive des patients faisant souvent decouvrir la maladie a des stades plus evolues que chez les patients plus jeunes. Les recommandations actuelles de prise en charge d un cancer du c^olon non metastatique sont la chirurgie carcinologique suivie si necessaire d une chimiotherapie adjuvante qui permet une diminution significative du risque de recidive [2]. Il n est plus rare, etant donne l incidence elevee du CCR et le vieillissement de la population, d avoir a discuterenreunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) de l inter^et d une chimiotherapie adjuvante chez un patient de plus de 74 ans. Or, si les modalites de la chimiotherapie adjuvante sont clairement etablies avant 65 ans, des adaptations, voire une abstention, peuvent se discuter au cas par cas apres 74 ans. Ainsi, Phelip et al. ont recemment mis en evidence en France un faible niveau de realisation de la chimiotherapie adjuvante apres 74 ans [3]. MSI+ tumors have a reduced sensitivity to 5FU-based chemotherapy. This makes necessary the knowledge of microsatellite status in the choice of treatment. This choice should also take into account the toxicity of chemotherapy and patients vulnerabilities. The patient s chronological age is not a good therapeutic orientation; contrariwise, life expectancy free of disease at the age of surgery is a decision support. At 75, 85 and 95 years old, life expectancy free of disease is of 10, 5 and 2.2 years in male. A multidisciplinary assessment of geriatrics risks allows better treatment. The Comprehensive Geriatric Assessment is a process that identifies three subgroups among the elderly: robust, fragile, and vulnerable. This score predicts mortality at 2 years without treatment, which is respectively 10, 19 and 40%. The aim of this mini-review was to take stock of adjuvant chemotherapy for colorectal cancer after 74 years and highlight the elements that guide the choice of treatment in elderly, taking into account their vulnerability. n Key words: colorectal cancer, adjuvant chemotherapy, oxaliplatin, elderly Des adaptations voire une abstention de la chimiothérapie peuvent se discuter au cas par cas apres 74 ans Etant donne l heterogeneite de la population des plus de 74 ans operes d un CCR, il paraissait important de determiner dans cette mini-revue les criteres guidant la prescription et le choix d une chimiotherapie adjuvante chez ces patients. Etat des lieux chez les sujets âgés Recemment, une etude observationnelle americaine a evalue les pratiques en termes de chimiotherapie adjuvante pour des cancers coliques de stade III dans cinq regions des Etats-Unis chez les patients ^ages de plus de 75 ans [4]. Cette etude a montre que seuls 50 % de ces patients avaient reçu une chimiotherapie adjuvante contre 87 % chez les patients plus jeunes. Les traitements etaient de plus courte duree et un nombre moindre de cytotoxiques etait utilise (seulement 14 % avaient ete traites par oxaliplatine contre 44 % chez les moins de 75 ans). Les auteurs en concluaient que par peur de trop traiter des sujets fragiles, on sous-traitait les sujets ^ages. Outils d évaluation des patients en vue d une chimiothérapie Criteres oncologiques de choix des traitements L evaluation oncologique a pour objectif d identifier l ensemble des facteurs pouvant majorer les risques 30

3 Chimiotherapie du cancer colique chez les sujets ^ages toxiques de la chimiotherapie et permettre ainsi d adapter les modalites de traitement a ces risques notamment en termes de choix des produits, de doses et de modalites de surveillance. L evaluation des risques oncologiques prend en compte : facteurs de risque de cytotoxicite : elle est augmentee en cas de majoration de l exposition au produit cytotoxique. Cette exposition est modulee par differents parametres : l insuffisance renale (notamment majoration de la toxicite de la capecitabine en cas de clairance de la creatinine inferieure a 60 ml/min), la dysfonction hepato biliaire ou la cholestase, qui sont a l origine d un risque majeur de toxicite pour de multiples medicaments comme l irinotecan, la fixation proteique, car certains cytotoxiques comme le docetaxel, actifs seulement sous leur forme libre, sont fortement lies aux proteines. Ainsi, en cas de defixation proteique (principalement liee a une denutrition et a certains medicaments) une plus grande partie du cytotoxique sera sous sa forme libre ; facteurs de vulnerabilite aux complications infectieuses : existence d une immunosuppression associee ou d un foyer infectieux latent qui pourraient favoriser la survenue d une infection grave notamment lors d un evenement neutropenique ; facteurs de vulnerabilite psycho-sociale : ils exposent a une gravite accrue de cette cytotoxicite, notamment les aides dont beneficient le patient et son entourage qui sont les determinants des capacites de reaction en cas d evenement indesirable ; comorbidites susceptibles d ^etre decompensees par la chimiotherapie, dans cette population fragile des plus de 74 ans. Points de reperes gériatriques pour l oncologue L ^age chronologique du patient n est pas un bon element d orientation therapeutique etant donne la grande variabilite inter-individuelle. Cependant, sans realiser une evaluation geriatrique approfondie, l oncologue peut se fonder sur un critere simple et objectif quant a l utilite d une chimiotherapie adjuvante qui est l esperance de vie sans maladie a l ^age du diagnostic. En effet, contrairement a l esperance de vie a la naissance qui n a pas de signification au moment du diagnostic, les courbes d esperance de vie liees a l ^age fournissent une bonne indication quant a la survie attendue chez les patients a l ^age du diagnostic de cancer et donc en terme de benefice attendu de la chimiotherapie adjuvante (figure 1). A titre d exemple, la mediane de survie pour un patient de 75 ans est de dix ans pour un homme et de 14 ans pour une femme, a 85 ans elle est respectivement de cinq et 6,5 ans et a 95 ans de 2,2 et trois ans. Dans ce dernier cas, m^eme en l absence de comorbidites le benefice attendu de la chimiotherapie adjuvante est modeste. L âge chronologique du patient n est pas un bon élément d orientation thérapeutique étant donné la grande variabilité inter-individuelle Evaluation des risques gériatriques Devant le nombre grandissant de sujets ^ages suivis pour des cancers dans les pays occidentaux, les oncologues ont developpe, en collaboration avec les geriatres, des outils d evaluation des risques geriatriques permettant de guider au mieux le traitement. L evaluation gerontologique multidimensionnelle ou Comprehensive Geriatric Assessment (CGA) est un processus d evaluation globale qui permet d identifier trois sous groupes parmi les patients ^ages [5] : patients fragiles ; patients vulnerables ; patients robustes ayant effectue un vieillissement reussi. L evaluation est faite apres etude de : l etat fonctionnel du patient (fonde sur les scores d Activities of Daily Live [ADL] et d Instrumental Activities of Daily Living [IADL]) ; ses comorbidites (principalement cardiovasculaires, depression, anemie) ; son etat cognitif, emotionnel, nutritionnel ; ses traitements ; son environnement social ; sa qualite de vie ; sa mobilite ; la presence de syndromes geriatriques et ses eventuels sympt^omes. Cette evaluation globale se fait de façon pluridisciplinaire avec l aide des geriatres, des psychologues et des assistantes sociales (tableau 1). Ce score permet de predire la mortalite a deux ans sans traitement qui est respectivement de 10, 19 et 40 % selon que le patient est classe dans le groupe robuste, vulnerable ou fragile. Les limites de cette evaluation sont sa difficulte d organisation liee au grand nombre d intervenants (geriatres, infirmieres, oncologues, assistantes sociales), son co^ut et son caractere chronophage (duree d evaluation estimee entre 60 et 90 minutes) la rendant irrealisable en consultation et rendant indispensable une prise en charge oncogeriatrique. Pour cela, plusieurs scores simplifies sont en cours d evaluation et de validation : le score Abbreviated Comprehensive Geriatric Assessment (agca), le score Vulnerable Elders Survey (VES-13) et le score Groningen Frailty Index (GFI) [6,7] (tableau 1). 31

4 A Homme B Femme C E Homme Homme Le score CGA permet de prédire la mortalité a deux ans sans traitement qui est respectivement de 10, 19 et 40 % selon que le patient est classé dans le groupe robuste, vulnérable ou fragile Choix de la chimiothérapie adjuvante Bénéfice de la chimiothérapie adjuvante a base de 5FU Malgre la faible representation des patients ^ages dans les essais cliniques quelques etudes ont tout de m^eme evalue les benefices de la chimiotherapie adjuvante dans cette D F Femme Femme Figure 1. Courbes d esperance de vie sans maladie en fonction de l ^age au diagnostic (75 ans : A et B ; 85 ans : C et D ; 95 ans : E et F) et du sexe (courbes actuarielles de l autorite de contr^ole des assurances et des mutuelles 2008). population [8]. En 2001, la meta-analyse de Sargent et al. a trouve chez patients un benefice en termes de survie globale et de survie sans progression dans les CCR de stade II et III d une chimiotherapie adjuvante a base de 5FU. Ce benefice etait aussi montre chez les patients de plus de 70 ans et cela sans augmentation significative des effets indesirables [9]. En 2005, Twelves et al. ont evalue la place de la capecitabine dans une etude de non-superiorite en comparaison au schema par LV5FU2 intraveineux chez patients ayant un cancer du c^olon stade III [10]. Les analyses de sous-groupes ont trouve une non-inferiorite du schema capecitabine et cela m^eme chez les patients de plus de 70 ans (397 patients soit 20 % de la population de l etude) [10]. 32

5 Chimiotherapie du cancer colique chez les sujets ^ages Tableau 1. Scores et outils utilisés dans la Comprehensive Geriatric Assessment (CGA) et leur durée de réalisation [6]. Evaluation gérontologique multidimensionnelle Domaine gériatrique Mesure Temps requis (minutes) Fonction ADL (évaluation des fonctions de la vie quotidienne : marcher, s habiller, manger...) 5 a 10 IADL (évaluation des fonctions instrumentales : courses, téléphone, budget, transports...) 5 a 10 Performances physiques Short physical performance battery 5 a 10 Time up and go 5 Co-morbidités Cancer and Leukemia Group B adaptation of Charlson Comorbidity score > 10 Cumulative illness rating scale in geriatrics 5 Nutrition Mini nutritional assessment < 5 Soutien social RAND medical social support scale < 5 Capacités cognitives Short portable Mental Status Questionnaire < 5 Blessed Orientation Memory < 5 Folstein Mini Mental State Examination < 10 Dépression Geriatric Depression Scale < 5 Beck Depression Scale 10 Intér^et de l intensification chez les sujets âgés? Alors que le traitement de reference du CCR opere stade III est le schema FOLFOX 4 depuis l etude MOSAIC en 2004 [11], l analyse de sous-groupes des patients de plus de 74 ans n a pas mis en evidence d inter^et en termes de survie dans cette population [12]. Pour ce qui est des stades II, l etude MOSAIC ne montrait pas de benefice a l intensification par oxaliplatine et ce, quel que soit l ^age [12]. De m^eme, l etude de Haller et al. evaluant l inter^et de l ajout de l oxaliplatine en comparant capecitabine + oxaliplatine vs capecitabine pour des CCR operes stade III, n avait pas non plus trouve de difference significative en faveur de l intensification par oxaliplatine chez les patients de plus de 70 ans [13]. Ces resultats sont confortes par les donnees de la meta-analyse ACCENT qui regroupe plus de patients ayant un cancer colique de stade II ou III issus de six etudes recentes (MOSAIC, NSABP C-07, CALGB 89803, PETACC 03, X6ACT et NSABP C-06) [14]. Dans ces etudes, la chimiotherapie par 5FU etait comparee a des chimiotherapies intensifiees par de l oxaliplatine ou de l irinotecan. Chez les patients de plus de 70 ans, il n y avait pas d amelioration de la survie sans progression (HR 1.11 [ ]), de la survie globale (HR 1.14 [ ]) ou de la survie sans recidive (HR 1.13 [ ]) dans le groupe chimiotherapie adjuvante intensifiee quel que soit le stade de la maladie [15]. Ces donnees recentes ont entraine une modification des criteres d inclusion de tous les essais en situation adjuvante avec l exclusion des patients de plus de 74 ans lorsqu une bitherapie est proposee, ce qui rendra necessaire des etudes specifiques pour cette population. Place du statut microsatellite Une autre donnee a prendre en compte lors du choix d une chimiotherapie adjuvante est le statut microsatellite (MSI) de la tumeur. L instabilite microsatellite (MSI+), chercheepardestechniquesdebiologie moleculaire dans les cellules tumorales, est le stigmate au plan moleculaire d une deficience du systeme de reparation des erreurs d appariement nucleotidiques de l ADN (dmmr pour Defective Mismatch Repair) [16]. L incidence des tumeurs MSI + est de l ordre de 15 a 20 % dans la population generale [17]. Les tumeurs MSI+ sont dans la plupart des cas des formes sporadiques de CCR liees a une hypermethylation du promoteur de MLH1. Dans 2 a 3% des cas le statut MSI+ resulte d une mutation germinale des genes de reparation de l ADN (MLH1, 33

6 MSH2, MSH6 ou PMS2) decrites dans le syndrome du cancer colo-rectal non polyposique (HNPCC). Il a ete montredans le CCR stade II et III que le statut MSI+etait un facteur de bon pronostic apres chirurgie exclusive [18,19]. Par ailleurs, Des Guetz et al. ontmisenevidence dans les tumeurs MSI+une sensibilitereduite alachimiotherapie a base de 5FU [19]. Dans cette etude, les patients operes (n = 3390) pour un CCR de stade II ou III, etaient MSI+ dans 14 % des cas. Chez ces patients, il a etemontre qu il n y avait pas de difference de survie sans recidive entre le groupe traite par chimiotherapie a base de 5FU et le groupe ne recevant pas de chimiotherapie adjuvante. De m^eme, l etude de Popat et al. mettait en evidence que le statut MSI+ etait un facteur de bon pronostic versus les tumeurs MSI stable (MSS) dans les cancers colorectaux operes stade III avec un avantage en survie global (HR : 0,67 ; 95 % CI : 0,58-0,78) [18]. Enfin, tres recemment, une etude de Sargent et al. a montre chez des patients traites par 5FU en monotherapie en adjuvant dans des CCR de stade II et III qu il n y avait pas de d avantage a la chimiotherapie pour les patients ayant une tumeur de stade III MSI+ avec m^eme une diminution de la survie globale apres chimiotherapie chez les patients ayant une tumeur stade II de statut MSI+ [20]. L ensemble de ces donnees plaide en faveur d une adaptation de l indication de chimiotherapie adjuvante en fonction du statut MSI. Ainsi, il parait necessairelorsdeladiscussion d un patient de plus de 74 ans opere d un CCR en reunion de concertation pluridisciplinaire de disposer du statut MSI afin de proposer une strategie therapeutique adaptee. Lors de la discussion d un patient de plus de 74 ans opéré d un CCR en RCP, il faut disposer du statut MSI afin de proposer une stratégie thérapeutique adaptée Les recommandations actuelles du Thesaurus national de cancerologie digestive ( ont integre une partie de ces resultats et preconisent : pour les CCR de stade II : abstention therapeutique en l absence de facteurs de mauvais pronostic (tumeurs peu differenciees, T4, presence d emboles veineux, perinerveux et lymphatiques, analyse de moins de 12 ganglions, perforation et pour certains occlusion revelatrice) ou en cas de statut MSI + ; chimiotherapie par LV5FU2 ou FOLFOX 4 pendant six mois dans les autres situations, avec un arr^et immediat de l oxaliplatine en cas de neurotoxicite grade 2 persistante ; pour les CCR de stade III : chimiotherapie par FOLFOX 4 pendant six mois avec un arr^et immediat de l oxaliplatine en cas de neurotoxicite grade 2 persistante. Au vu des resultats presentes dans cette revue, on proposera aux patients de 74 a 90 ans operes d un CCR pour qui l administration d une chimiotherapie adjuvante paraît licite a l issue de l evaluation oncogeriatrique un traitement par LV5FU2 seul en cas de tumeur stade II MSS avec facteurs de mauvais pronostics et un traitement par FOLFOX ou LV5FU2 pour les tumeurs stade III. Ces choix seront modules en fonction de la fragilite du patient et du risque toxique. Conclusion Le cancer colorectal est une affection frequente dont l incidence augmente chez les patients de plus de 74 ans. A la vue de l esperance de vie sans maladie a 90 ans, il semble raisonnable de ne pas proposer de chimiotherapie adjuvante au-dela de cet ^age. La chimiotherapie adjuvante dans les CCR est indiquee pour les stades III et les stades II avec facteurs de mauvais pronostics et statut MSS. Alors que l inter^et d une chimiotherapie adjuvante a basede5fuchezlesplusde 74 ans est etabli, celui de l intensification par oxaliplatine est debattu mais reste la reference en cas de tumeur de stade III apres evaluation de la fragilite dupatient. L indication de la chimiotherapie adjuvante chez les patients de 74 a 90 ans operes d un CCR doit prendre en compte la fragilite potentielle du patient et ^etre posee apres evaluation oncogeriatrique et discussion en RCP. T ake home messages & Quarante pour cent des cancers colorectaux sont diagnostiques apres 74 ans. & L intensification de la chimiotherapie adjuvante par oxaliplatine chez les plus de 74 ans doit ^etre discutee au cas par cas. & Le score d evaluation geriatrique Comprehensive Geriatric Assessment (CGA) represente une aide a la decision de traitement en definissant trois categories de patients ^ages : robustes, fragiles ou vulnerables. & Les cancers colorectaux MSI+ sont de meilleur pronostic et le statut microsatellite doit ^etre pris en compte lors de la discussion d un traitement adjuvant. 34

7 Chimiotherapie du cancer colique chez les sujets ^ages Conflits d inter^ets : aucun. Références Les references importantes apparaissent en gras. 1. Belot A, Grosclaude P, Bossard N, et al. Cancer incidence and mortality in France over the period Revue d epidemiologie et de sante publique 2008;56: Digestive FFdC. Thesaurus National de Cancerologie Digestive Phelip JM, Molinie F, Delafosse P, et al. A population-based study of adjuvant chemotherapy for stage-ii and -III colon cancers. Gastroenterol Clin Biol 2010 ; 34 : Kahn KL, Adams JL, Weeks JC, et al. Adjuvant chemotherapy use and adverse events among older patients with stage III colon cancer. JAMA 2010 ; 303 : Balducci L. Aging, frailty, and chemotherapy. Cancer Control 2007 ; 14 : Rodin MB, Mohile SG. A practical approach to geriatric assessment in oncology. J Clin Oncol 2007 ; 25 : Kellen E, Bulens P, Deckx L, et al. Identifying an accurate pre-screening tool in geriatric oncology. Critical reviews in oncology/hematology. Crit Rev Oncol Hematol 2010 ; 75 : Hutchins LF, Unger JM, Crowley JJ, et al. Underrepresentation of patients 65 years of age or older in cancer-treatment trials. N Engl J Med 1999;341: Sargent DJ, Goldberg RM, Jacobson SD, et al. A pooled analysis of adjuvant chemotherapy for resected colon cancer in elderly patients. N Engl J Med 2001;345: Twelves C, Wong A, Nowacki MP, et al. Capecitabine as adjuvant treatment for stage III colon cancer. N Engl J Med 2005;352: & 11. Andre T, Boni C, Mounedji-Boudiaf L, et al. Oxaliplatin, fluorouracil, and leucovorin as adjuvant treatment for colon cancer. N Engl J Med 2004;350: Andre T, Boni C, Navarro M, et al. Improved overall survival with oxaliplatin, fluorouracil, and leucovorin as adjuvant treatment in stage II or III colon cancer in the MOSAIC trial. J Clin Oncol 2009 ; 27 : Haller DG, Cassidy J, Tabernero J, et al. Efficacy findings from a randomized phase III trial of capecitabine plus oxaliplatin versus bolus 5-FU/LV for stage III colon cancer (NO16968): No impact of age on disease-free survival (DFS). Gastrointestinal Cancers Symposium [abstract 284] de Gramont A, Hubbard J, Shi Q, et al. Association between diseasefree survival and overall survival when survival is prolonged after recurrence in patients receiving cytotoxic adjuvant therapy for colon cancer: simulations based on the 20,800 patient ACCENT data set. J Clin Oncol 2010;28: Zaniboni A. Adjuvant chemotherapy for elderly patients with colon cancer: a vanishing paradigm? Clin Colorectal Cancer 2009 ; 8 : ; Tou SI, Drye ER, Boulos PB, Hollingsworth SJ. Activity (transcription) of the genes for MLH1. MSH2 and p53 in sporadic colorectal tumours with microsatellite instability. Br J Cancer 2004 ; 90 : Jass JR, Walsh MD, Barker M, et al. Distinction between familial and sporadic forms of colorectal cancer showing DNA microsatellite instability. Eur J Cancer 2002 ; 38 : Popat S, Hubner R, Houlston RS. Systematic review of microsatellite instability and colorectal cancer prognosis. J Clin Oncol 2005;25: Des Guetz G, Schischmanoff O, Nicolas P, et al. Does microsatellite instability predict the efficacy of adjuvant chemotherapy in colorectal cancer? A systematic review with meta-analysis. Eur J Cancer 2009;45: Sargent DJ, Marsoni S, Monges G, et al. Defective mismatch repair as a predictive marker for lack of efficacy of fluorouracil-based adjuvant therapy in colon cancer. J Clin Oncol 2010;28(20):

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

clinique d un médicament

clinique d un médicament DU Recherche Clinique Calcul du nombre de sujets nécessaires (accent sur les phases III) S. THEZENAS I.C.M. (Ex CRLC Val d Aurelle) Unité de Biostatistiques Phases du développement clinique d un médicament

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Essais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes

Essais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes Essais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes Clinical trials in elderly patients: the lymphoma experience D. Garbay*, P. Soubeyran* RÉSUMÉ Longtemps, les sujets âgés ont été exclus

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438 CANCERS DIGESTIFS Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: 38/435 Poster présentations: 87/1438 The TME Trial after a Median Follow-up of 11 Years C. A. Marijnen et Al, Leiden,

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES Approximativement, un tiers de tous les décès dus au cancer sont en relation avec

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques?

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Pr Arnauld Villers Université Lille2 -France AFCOR 2013 Quelles données? Notion de lésions indolentes ou à risque Etudes observationnelles de patients traités

Plus en détail

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec, Montréal Julia Sohi

Plus en détail

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia. Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Situation en 2011 M CHAKRA Secteur Oncologie Thoracique CHU Arnaud de Villeneuve, Montpelier Qu est ce qu un sujet âgé? 70 ans est habituellement considéré

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech

Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech Le dispositif L Institut suisse de brainworking (ISB) est une association

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire 12 juin 2014 Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire CONTEXTE ET OBJECTIFS DE l ETUDE : L action 6.2 du plan cancer 3 «conforter l accès aux tests moléculaires» stipule en particulier

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Série de Webinaires de l AIIC : Progrès de la pratique Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Caroline Quach Pédiatre microbiologiste-infectiologue, Hôpital de Montréal

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Conflits d intérêts Aucun Introduction Constat : CB = Moins de motivation des pneumologues à obtenir le sevrage tabagique (versus

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Introduction : Essais de phase I

Introduction : Essais de phase I Schéma de recherche de dose dans les essais de phase I : comparaison par simulations dans un cadre temporel A Doussau 1,2, MC Le Deley 3, B Asselain 1, G Vassal 3, X Paoletti 1 1 - Institut Curie, 2 -

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE?

QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE? QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE? Regard critique sur nos filières de formation Symposium GSASA, Berne, 12 mai 2009 André Pannatier 1 PLAN 1. Les filières de formation de base et postdiplôme

Plus en détail

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Hôpital Cochin Samedi 1 er avril 2006 Forum Saint Jacques La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Dr Jean-Baptiste Fassier 1,2 Centre d Etude et

Plus en détail

Mise en place d un système de cabotage maritime au sud ouest de l Ocean Indien. 10 Septembre 2012

Mise en place d un système de cabotage maritime au sud ouest de l Ocean Indien. 10 Septembre 2012 Mise en place d un système de cabotage maritime au sud ouest de l Ocean Indien 10 Septembre 2012 Les défis de la chaine de la logistique du transport maritime Danielle T.Y WONG Director Logistics Performance

Plus en détail

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Cas clinique Mr A.S agé de 55 ans grand tabagique consulte aux urgences pour céphalées évoluant depuis

Plus en détail

La formation comme levier de changement des pratiques

La formation comme levier de changement des pratiques Place des pharmaciens d officine au sein du réseau Onco 94 Ouest La formation comme levier de changement des pratiques 2 ème congrès des Réseaux de cancérologie Rouen Atelier : place de la formation 3

Plus en détail

Comprendre l impact de l utilisation des réseaux sociaux en entreprise SYNTHESE DES RESULTATS : EUROPE ET FRANCE

Comprendre l impact de l utilisation des réseaux sociaux en entreprise SYNTHESE DES RESULTATS : EUROPE ET FRANCE Comprendre l impact de l utilisation des réseaux sociaux en entreprise SYNTHESE DES RESULTATS : EUROPE ET FRANCE 1 Objectifs de l étude Comprendre l impact des réseaux sociaux externes ( Facebook, LinkedIn,

Plus en détail

Direction générale de l offre de soin

Direction générale de l offre de soin Apport de la télémédecine en matière de coopération territoriale 1. Une nouvelle organisation de l offre sanitaire pour mieux répondre aux besoins des populations 2. Comment organiser des activités de

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES 1 EPIDEMIOLOGIE 28 000 nouveaux cas/an 4ème rang des cancers Sex ratio 6,1 Mortalité > 27 000/an Âge médian H 67 ans, F 68 ans 2 1 Taux annuel ajusté

Plus en détail

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and

Plus en détail

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi?

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? Le bévacizumab (Avastin ) est un anticorps monoclonal qui a fait l objet d une autorisation supplémentaire pour

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC Séance plénière 2 : La collaboration interprofessionnelle entre médecins et infirmières Nous examinerons durant cette séance les questions clés liées à la collaboration interprofessionnelle entre médecins

Plus en détail

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc.

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc. Direction québécoise de cancérologie Les pratiques exemplaires en cancérologie Session d information aux nouveaux patients recevant de la chimiothérapie (version abrégée) 30 novembre 2012 Cécile Bergeron,

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Évaluation et Gériatrie

Évaluation et Gériatrie Évaluation et Gériatrie D Somme Service de gériatrie HEGP www.hegp-geriatrie.fr Nous n avons rien trouvé chez vous, nous allons donc vous traiter pour le syndrome du déficit de symptômes Evaluer? Que signifie

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles 2.1.003 Version Demande d informations additionnelles Date d entrée en vigueur Catégorie

Plus en détail

Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) et Expertise Médico-Judiciaire. F. Lucht - CHU St Etienne Lyon, le 10/04/2013

Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) et Expertise Médico-Judiciaire. F. Lucht - CHU St Etienne Lyon, le 10/04/2013 Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) et Expertise Médico-Judiciaire F. Lucht - CHU St Etienne Lyon, le 10/04/2013 Quelques réflexions En mathématiques, on a toutes les données et il n y a qu

Plus en détail

4 octobre 2011. Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel

4 octobre 2011. Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel 4 octobre 2011 Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel Préambule (1) Le consentement informé est un processus: Explication orales Discussion avec des proches Réponses

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer colorectal

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer colorectal GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer colorectal Février 2008 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

INSTITUT MARITIME DE PREVENTION. For improvement in health and security at work. Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM

INSTITUT MARITIME DE PREVENTION. For improvement in health and security at work. Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM INSTITUT MARITIME DE PREVENTION For improvement in health and security at work Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM Maritime fishing Shellfish-farming Sea transport 2005 Le pilier social

Plus en détail

CHAPITRE 4. La réglementation du médicament

CHAPITRE 4. La réglementation du médicament CHAPITRE 4 La réglementation du médicament 1 Les procédures d enregistrement d un médicament en Europe Le choix de la procédure Pour l enregistrement d un médicament dans plus d un état membre de l Union

Plus en détail

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS Surveillance des pace makers et des défibrillateurs Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS La stimulation cardiaque La stimulation cardiaque Historique

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Immunothérapie des cancers bronchiques

Immunothérapie des cancers bronchiques Immunothérapie des cancers bronchiques Alexis Cortot, MD, PhD Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique Hôpital Calmette, CHRU de Lille UMR8161, Institut de Biologie de Lille 11 ème Journée du CPHG

Plus en détail