Prise en charge diagnostique anatomopathologique en pathologie ostéoarticulaire (1)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prise en charge diagnostique anatomopathologique en pathologie ostéoarticulaire (1)"

Transcription

1 Prise en charge diagnostique anatomopathologique en pathologie ostéoarticulaire (1) Pr. Michel PEOC H Delphine RAOUX Service d Anatomie et Cytologie Pathologiques CHU de Saint Etienne

2 LES TUMEURS OSSEUSES

3 INTRODUCTION Deux types de tumeurs osseuses: primitives et secondaires Deux types de tumeurs osseuses primitives: bénignes et malignes Tumeurs malignes primitives = 1% des cancers, +++ chez l enfant et l adolescent Après 50 ans, +++ tumeurs malignes secondaires Tumeurs bénignes: plus fréquentes que les tumeurs malignes, à tout âge mais surtout chez l enfant et l adulte jeune

4 CLINIQUE Non spécifique! Douleur: : horaire mécanique ou inflammatoire, d intensité variable, parfois projetée Tuméfaction locale si la tumeur est superficielle, signes de compression nerveuse ou médullaire Fractures pathologiques Signes généraux,, en cas de tumeurs malignes (AEG, hyperthermie ) Signes d accompagnement (pathologie néoplasique primitive, pathologie hématologique )

5

6 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DE L OS 1) Ostéome ostéoïde: : <2 cm de diamètre, homme jeune (<25 ans), métaphyse des os longs (50% = fémur et tibia), corticale > médullaire, douleurs +++ calmées par l aspirine 2) Ostéoblastome: : plus grande taille, +++ rachis, douleurs plus sourde et moins calmées par l aspirine MACRO: masses ovoïdes de tissu brunâtre ou hémorragique HISTO: bien limitées, travées d os primaire, bordées par une épaisse bordure ostéoblastique, stroma = tissu conjonctif lâche contenant des capillaires congestifs, aspect bénin des ostéoblastes tumoraux, ux, ostéogénèse intense pour les ostéomes ostéoïdes RADIO: nidus: zone très dense avec hyperostose corticale, avec en e son sein une petite plage d ostéolyse

7 Ostéome ostéoïde

8 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DE L OS 3) Ostéome: : +++ solitaires (multiples:sme de Gardner), chez l adulte, peu de signes cliniques MACRO: tumeurs sessiles, bosselées, rondes ou ovales, face périostée ou endostale des corticales HISTO: mélange d os primaire et lamellaire, structure corticale avec systèmes de types haversiens, +/- os spongieux avec espaces intertrabéculaires (MOH) RADIO: ossification des parties molles

9 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU CARTILAGE 1) Ostéochondrome=exostose =exostose: : excroissance couverte de cartilage rattachée à l os sous-jacent par un pédicule Si multiples: penser à la maladie exostosante (héréditaire autosomique dominante) +++ garçons 10 à 20 ans, métaphyse proche du cartilage de conjugaison (+++ GENOU, bassin, omoplate, côte) MACRO: champignon, de 1 à 20 cm HISTO: aspect de cartilage de conjugaison désorganisé avec ossification enchondrale, cavité médullaire en continuité avec celle c de l os RADIO: exostose ostéogénique, corticale en continuité avec la corticale osseuse, partie centrale de densité variable

10 Exostose

11 Ostéochondrome

12 Ostéochondrome

13 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU CARTILAGE 2) Chondrome: : +++ de 20 à 40 ans, enchondrome si intra-médullaire médullaire, ou sous-périostés ou juxta-corticaux Enchondrome: : +++ solitaire, métaphyse des os longs (+++ os tubulaires courts des mains et des pieds) Penser à la Maladie d Ollier (enchondromatose), et au syndrome de Maffucci (enchondromatose + hémangiomes des tissus mous) MACRO: <3cm, nodule gris bleu, translucide HISTO: nodule bien limité, avec une matrice hyaline et des chondrocytes bénins, ossification enchondrale à la périphérie du nodule avec centre nécrosé et calcifié RADIO: zone d ostéolyse semée d un semis de fines calcifications

14 Enchondrome

15 Chondrome de l humérus

16 Chondrome costale

17 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU CARTILAGE 3) Chondroblastome: : rare, garçon adolescent, +++ genou, +++ épyphyses et apophyses (crête iliaque), possibilité de dissémination HISTO: îlots compacts de chondroblastes polyédriaques avec limites cytoplasmiques nettes cytoplasme peu abondant, éosinophile, noyaux hyperlobulés avec incisure longitudinale mitose et foyers de nécrose fréquents, matrice hyaline en réseau r (+/- calcifiée en pattes de poulet) cellules géantes ostéoclastiques non tumorales dispersées dans d la lésion RADIO: tumeur ostéolytique arrondie bien limitée

18 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU TISSU CONJONCTIF 1) Fibrome non ossifiant: : >2,5 cm de diamètre Si <2,5 cm: lacune fibreuse corticale (chez 30 à 50% des enfants de plus de 2 ans) Région corticale métaphysaire (+++ fémur) ou diaphysaire (+++ tibia), le plus souvent bilatéral ou multiple MACRO: tissu gris ou jaune brunâtre, lésion fibreuse dense HISTO: fibroblaste bénins d agencement storiforme,, histiocytes comportant à la fois des cellules géantes multinuclées et des amas as de macrophages spumeux, xanthélasmisation RADIO: image de lyse bien limitée, entouré d un liseré d ostéosclérose, corticale amincie

19 Fibrome non ossifiant

20 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU TISSU CONJONCTIF 2) Dysplasie fibreuse: : arrêt localisé du développement osseux Forme monostotique dans 70% (adolescent), +++ côte, fémur, tibia Forme polyostotique dans 27%, sans trouble endocrinien, +++ fémur, crâne, tibia Syndrome de McCune-Albright dans 3% MACRO: lésions intra-médullaires médullaires,, bien limitées, pouvant élargir et déformer l os, tissu blanc grisâtre ferme fibreux HISTO: travées non bordées par une activité ostéoblastique visible +/- nodules de cartilage hyalin, remaniements kystiques, hémorragiques, macrophages spumeux, stroma fibreux RADIO: aspect en verre dépoli, bien limité

21 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU TISSU CONJONCTIF 3) Dysplasie ostéofibreuse: : rare Première décade Tibia et péroné, corticale diaphysaire, élargissement osseux asymptomatique MACRO: molle, fibreuse, jaune à rouge HISTO: travées osseuses bordées d ostéoblastes proéminents dans un stroma fibreux RADIO: clarté, séparée de la cavité médullaire par de l os réactionnel

22 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES TUMEURS PRODUISANT DES CELLULES HISTIOCYTAIRES 1) Granulome éosinophile: : siège ubiquitaire, le plus souvent ostéolytique 2) ) Maladie de Letterer-Siwe Siwe: : infiltration par des cellules de Langerhans de la peau, hépato-splénomégalie splénomégalie,, ADP, lésions pulmonaires, lésions osseuses ostéolytiques 3) Sme de Hand-Schuller Schuller-Christian (diabète insipide, exophtalmie) HISTO: accumulation expansive, souvent érosive, de cellules de Langerhans (CD1a+) dans les cavités médullaires. Contingent éosinophile: cellules matures dispersées ou en nappe, présence de d lymphocytes, plasmocytes, fibroblastes, PNE Phase granulomateuse avec néovascularisation,, puis surcharge lipidique, puis sclérose Corps de Birbeck en ME RADIO: ostéolyse arrondie, limites nettes, ostéocondensation périphérique

23 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES DYSTROPHIES OSSEUSES 1) Kyste osseux solitaire: : lésion soufflante kystique, extrémité supérieur fémorale et humérale +++ MACRO: cavité intramédullaire isolée contenant un liquide clair ou séro-sanglant sanglant HISTO: cavité kystique tapissée d une membrane conjonctive fibreuse et de substance ostéoïde floconneuse, pas de revêtement 2) Kyste anévrysmal:lésion :lésion multiloculaire, localement destructrice, fémur distal, tibia proximal, vertèbres MACRO: kyste multiloculaire, empli de sang HISTO: cavités non tapissées d endothelium endothelium,, espaces séparés par des murs fibreux contenant +/- de l ostéoïde et des cellules géantes RADIO: ostéolyse excentrée sans condensation périphérique

24 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES AUTRES 1) Tumeur à cellules géantes: : rares, localement agressives, de 20 à 40 ans, épiphyse et métaphyse (localisées à la métaphyse chez l ado), ext distale du fémur et ext proximale du tibia MACRO: tumeur volumineuse, brun rouge, avec souvent une dégénérescence kystique HISTO: cellules mononuclées ovoïdes, régulières, membranes cellulaires laires peu nettes (formant une sorte de syncytium), mitoses fréquentes Cellules géantes de type ostéoclastique,, avec 100 noyaux ou plus, identiques à ceux des cellules mononuclées Nécrose, hémorragies, dépôts d hémosidérine, ostéogénèse réactionnelle RADIO: volumineuse, purement lytiques, excentrées, érodant la plaque osseuse sous-chondrale chondrale,, corticale sous-jacente détruite: bombance dans les tissus mous, limitée par une fine coque d ossification périostée,, limites nettes

25 TUMEURS OSSEUSES BENIGNES AUTRES 2) «Ganglion cyst»: kyste intra-osseux empli d une substance mucoïde, homme de 30 à 60 ans Tibia>fémur>cubitus, épiphyse, 2 à 4 cm HISTO: stroma myxoïde avec des cellules d allure fibroblastique, cloisons fibreuses très riches en collagène et capillaires RADIO: ostéolyse bien limitée avec densité périphérique

26 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DE L OS 1) Ostéosarcome conventionnel: 20% des cancers primitifs des os, 75%: sujets <20 ans, 2 pic: sujets âgés (Paget, infarctus osseux, irradiation radiation antérieure), ++ hommes Métaphyse des os longs des membres «près du genou, loin du coude» Mutations du gène Rb,, p53 MACRO: grosse tumeur grenue, blanc grisâtre, contenant des zones d hémorragies et de dégénérescence kystique, détruisant la corticale cale et formant une masse dans les parties molles, infiltrant la MO

27 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DE L OS HISTO: CARACTERE OSTEOFORMATEUR DES CELLULES TUMORALES +++, cellules de taille et de forme variable, noyau volumineux hyperchromatique,, mitoses et cellules géantes Architecture grossière en réseau, avec ce larges amas, +/- cartilage et tissu fibreux en quantité variable, +/- nécrose spontanée Si cartilage malin abondant: ostéosarcome chondroblastique RADIO: masse lytique et ostéoblastique, à limites floues, discontinues, triangle de Codman (entre la corticale et le périoste décollé), feu d herbe

28 Ostéosarcome lytique

29 ostéosarcome

30 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DE L OS 2) Autres ostéosarcomes: : en fonction du site anatomique de l os, du degré de différenciation, du caractère multicentrique, du caractère primitif ou secondaire, des variantes histologiques Ostéosarcome multifocal (synchrone ou asynchrone) Ostéosarcome télangiectasique: espaces kystiques vasculaires séparés par des travées d ostéosarcome conventionnel Ostéosarcome à petites cellules: cellules ressemblant au sarcome d Ewing ou au lymphome à grandes cellules, mais avec ostéoïde

31 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DE L OS Ostéosarcome intra-osseux bien différencié Ostéosarcome intra-cortical Ostéosarcome péri-ostéal ostéal: : développement à la surface corticale, radio- transparente Ostéosarcome juxta-cortical (= parostéal): implantation à la métaphyse et développement exophytique dans les aprtise molles (liseré clair avec la corticale), ostéocondensant +++, excellent pronostic Ostéosarcome de surface de haut grade

32 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU CARTILAGE: LE CHONDROSARCOME Deux fois moins fréquents que les ostéosarcomes Patients âgés de 40 ans et plus (sauf pour variantes à cellules claires et mésenchymateuses: <20 ans), homme sur enchondrome pré-existant +++ bassin, épaules et côtes, TOUCHE RAREMENT LES EXTREMITES MACRO: cartilage hyalin et myxoïde,, tumeur volumineuse et polylobée croissant dans les tissus mous, constituée de tissu grisâtre, souvent translucide et brillant Tumeur gélatineuse à section suintante pour les formes à prédominance myxoïde +/- calcifications punctiformes, nécrose centrale (cavité pseudo- kystique)

33 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU CARTILAGE: LE CHONDROSARCOME HISTO: intra-médullaire ou juxta-cortical 4 types histologiques: : classique (hyalin et/ou myxoïde), à cellules claires, dédifférencié, mésenchymateux Classique: cartilage tumoral infiltrant les espaces médullaires et entourant les travées osseuses pré-existantes existantes, chondrocytes centrés par des noyaux volumineux, vésiculeux, avec de petits nucléoles (grade 1) ou cellules tumorales très atypiques multinuclées et mitoses (grade 3) A cellules claires: nappes de volumineux chondrocytes malins avec abondant cytoplasme clair, nombreuses cellules géantes de type ostéoclastique et ostéogénèes réactionnelle intra lésionnelle Mésenchymateux: cartilage hyalin bien différencié entouré par des nappes de petites cellules rondes

34 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS SYNTHETISANT DU CARTILAGE: LE CHONDROSARCOME RADIO: amincissement endostal,, matrice calcifiée = foyers d hyperdensité floconneuse, +/- épaississement réactionnel de la corticale (si croissance lente), ou destruction corticale et masse dans les tissus mous (si tumeur agressive)

35 Chondrosarcome

36 Chondrosarcome du tibia

37 Lyse osseuse

38 Chondrosarcome

39 Chondrosarcome

40 Infiltration des tissus mous

41 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS CONJONCTIVES 1) Fibrome desmoïde: contre-partie osseuse des fibromes desmoïdes des tissus mous, agressivité locale, pas de métastases 2 décade MACRO: tumeur ferme grise, aspect fasciculé HISTO: petites cellules fusiformes dans des faisceaux de collagène volontiers hyalinisé,, os résiduel entrapé,, extension aux parties molles RADIO: ostéolyse en bulle de savon, corticale souvent détruite sans s réaction périostée

42 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS CONJONCTIVES 2) Fibrosarcome et histiocytofibrome malin: : sarcomes osseux fibroblastiques élaborant du collagène Adulte et sujet âgé Parfois secondaires à des tumeurs osseuses bénignes, une maladie de Paget ou une irradiation antérieure MACRO: tumeur volumineuse, hémorragique, blanchâtre, détruisant le tissu osseux et s étendant dans les parties molles HISTO: FS:fibroblastes tumoraux à disposition fasciculée, en arête de poisson (bas grade ou grade intermédiaire) HISTO: HCF:fibroblastes fusiformes mêlés à des cellules volumineuses ovoïdes multinuclées (haut grade) RADIO: image lytique avrc extension aux tissus mous

43 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES SARCOMES OSSEUX 1) Sarcome d Ewing: : tumeur à petites cellules rondes, sans production ostéoïde 6 à 10% des tumeurs osseuses primitives (avec le PNET), deuxième tumeur osseuse de l enfant: 80% des patients < 20 ans (+++ entre 10 et 15 ans), +++garçons blancs t(11;22)(q24;q12) = 85% des Ewing et PNET, 5 à 10% = t(21;21)(q21;q12), 1% = t(7;22)(q22;q12) Diaphyse et métaphyse des os longs (fémur+++) MACRO: tumeur blanc grisâtre avec souvent des zones d hémorragie et de nécrose, naissant dans la cavité médullaire et e envahissant habituellement la corticale et le périoste (masse tumorale dans les tissus mous)

44 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES SARCOMES OSSEUX HISTO: amas de petites cellules rondes uniformes légèrement plus grandes que des lymphocytes, cytoplasme peu abondant, clair (riche en glycogène) +/- nécrose étendue, mitoses relativement peu nombreuses CD99 + (MIC2) RADIO: tumeur lytique, destructrice, avec images de perméation, réaction périostée caractéristique en bulbe d oignon 2) Tumeur neuro-ectodermique ectodermique primitive osseuse: PNET: Différenciation neuro-ectodermique ectodermique,, cage thoracique, vertèbres, péroné, tibia HISTO: rosettes de Homer-Wright (cellules tumorales en cercle autour d une zone centrale fibrillaire)

45 Sarcome d Ewing

46 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS D ORIGINE HEMATOLOGIQUE 1) Myélome multiple: tumeur intra-osseuse à prédominance plasmocytaire, homme > 50 ans Vertèbre, côte, crâne MACRO: tissu mou, gris et/ou rouge HISTO: nappes de cellules plasmocytaires plyédriques,, +/- bi ou tri-nucléées nucléées,, stroma très peu abondant RADIO: lacune à l emporte-pièce pièce

47 Myélome multiple

48 Myélome

49 Plasmocytome

50 Plasmocytome CD79

51 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS D ORIGINE HEMATOLOGIQUE 2) Lymphome MNH osseux: : atteinte osseuse primitive si pas de localisation viscérale ou gg retrouvée dans les 6 mois 2 décade, +++ homme, le + souvent: lymphome à grandes cellules B HISTO: grands lymphocytes tumoraux + petits lymphocytes et histiocytes RADIO: ostéolytique et/ou ostéocondensante,, destruction souvent multifocale de la médullaire, réaction périostée si atteinte corticale 3) Atteinte osseuse au cours des LA: MACRO: MO hyperhémiée avec destruction des travées osseuses RADIO: atteinte médullaire (lytique, raddiotransparence en bandes métaphysaires, ostéoporose, réaction périostée)

52 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES TUMEURS D ORIGINE HEMATOLOGIQUE 4) Atteinte osseuse dans la maladie de Hodgkin: Localisation osseuse au cours de l évolution d une maladie de Hodgkin connue Localisation osseuse et extra-osseuse diagnostiquées au même moment: rare Hodgkin confiné au tissu osseux pendant toute l évolution: rarissime sime HISTO: cellules de Reed-Sternberg, +++sous types scléro-nodulaire et cellularité mixte RADIO: ostéolyse et/ou ostéocondensation,, réaction périostée fréquente

53 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES 1) Adamantinome: AUTRES Tumeur épithéliale rare, quasi exclusivement tibiale, jeune adulte, ATCD traumatique fréquent MACRO: tissu blanc-gris gris,, remaniements kystiques et mucoïdes, limites polycycliques HISTO: foyers adamantins: lacis irréguliers de cordons ou de plages cellulaires pouvant ébaucher un réarrangement palissadique, au sein s d une trame conjonctive dense, hyalinidée,, d architecture fasciculée RADIO: ostéolyse uni ou pluri-loculaire loculaire,, corticale amincie 2) Tumeurs vasculaires 3) Chordome

54 TUMEURS OSSEUSES MALIGNES SECONDAIRES = METASTATIQUES Par extension directe, lymphatique, vasculaire ou intra-rachidienne rachidienne Chez l adulte: 75%: prostate, rein, sein, poumon Chez l enfant: neuroblastome,, tumeur de Wilms,, ostéosarcome, sarcome d Ewing, rhabdomyosarcome Le plus souvent multifocales +++ Squelette axial>partie proximale du fémur>humérus Rarement, petits os de la main et du pied: poumon, rein, colon Lytiques (rein, poumon, tube digestif, mélanome malin) Condensantes (prostate) Mixtes: les plus fréquentes

55 Métastase lytique

56 Métastase condensante

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités Tissu vivant Constant renouvellement Trois fonctions principales Tissu de soutien (station

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES PLLAANN DU CCOURRSS INTRODUCTION : GENERALITES I. CONSOLIDATION

Plus en détail

Sommaire. II. La physiopathologie des pertes de substance osseuse 18

Sommaire. II. La physiopathologie des pertes de substance osseuse 18 Sommaire Introduction 5 I. Des rappels anatomiques et physiologiques 6 A. Les cellules du tissu osseux 7 1. Les ostéoblastes 8 2. Les ostéocytes 8 3. Les cellules bordantes 9 4. Les ostéoclastes 9 B. La

Plus en détail

Introduction et préparation aux stages cliniques Traumatologie et orthopédie infantile À l usage du 2 et 3 cycle Faculté de Médecine ULG

Introduction et préparation aux stages cliniques Traumatologie et orthopédie infantile À l usage du 2 et 3 cycle Faculté de Médecine ULG Professeur Oreste Battisti, orthopédie infantile, ULG - 1 - Introduction et préparation aux stages cliniques Traumatologie et orthopédie infantile À l usage du 2 et 3 cycle Faculté de Médecine ULG Dr Oreste

Plus en détail

Processus de réparation osseuse : conséquences sur le délai de mise en contrainte

Processus de réparation osseuse : conséquences sur le délai de mise en contrainte Processus de réparation osseuse : conséquences sur le délai de mise en contrainte Yann Macé 1 La consolidation osseuse est un processus qui aboutit à la réparation du tissu osseux après une fracture, une

Plus en détail

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger Apport de la cytoponction ganglionnaire dans le diagnostic des lymphomes A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger Introduction Large

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

L utilisation de la moelle osseuse comme autogreffe en cas de fractures non consolidées

L utilisation de la moelle osseuse comme autogreffe en cas de fractures non consolidées L utilisation de la moelle osseuse comme autogreffe en cas de fractures non consolidées Mohamed Ahmed Samir Kassem Chef de clinique assistant Hôpitaux Universitaires d Alexandrie, Egypte INTRODUCTION La

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Généralités sur fractures, luxation et entorses

Généralités sur fractures, luxation et entorses Généralités sur fractures, luxation et entorses JP. MARCHALAND HIA Bégin Saint-Mandé I- Définitions PLAN II- Consolidation des fractures III- Etiologie IV- Etude anatomique V- Signes cliniques et radiographiques

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

LE SYNDROME PARIÉTAL THORACIQUE

LE SYNDROME PARIÉTAL THORACIQUE LE SYNDROME PARIÉTAL THORACIQUE Sémiologie, étiologies et diagnostics différentiels J Giron, N Sans, ML Despeyroux, O Loustau, H Gandois, D Galy, JJ Railhac Service central d imagerie CHU Purpan - Toulouse

Plus en détail

... 5 OBJECTIF TERMINAL 1... 6. Objectif intermédiaire 1.1 Caractériser les quatre classes d os... 7

... 5 OBJECTIF TERMINAL 1... 6. Objectif intermédiaire 1.1 Caractériser les quatre classes d os... 7 BIOLOGIE --1 LE SYSTÈME SQUELETTIQUE ET MUSCULAIRE CHEZ L HUMAIN BIO 5066-1 Novembre 2004 Table des matières Page INTRODUCTION... 5 OBJECTIF TERMINAL 1... 6 Objectif intermédiaire 1.1 Caractériser les

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY La problématique Tissu osseux : forte aptitude à se réparer MAIS Situations cliniques particulières

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

La dysplasie fibreuse des os

La dysplasie fibreuse des os La dysplasie fibreuse des os La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous

Plus en détail

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE LES ONYCHOPATHIES Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE Ä Examen clinique des ongles : DIAGNOSTIC POSITIF Ä analyse par le dermatologue des lésions élémentaires unguéales ; Ä iconographie

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Emmanuelle Vignot Hôpital Edouard Herriot, Lyon Unité Inserm UMR1033 Lyon emmanuelle.vignot@chu-lyon.fr Arthrite septique (1) 1/ Monoarthrite :

Plus en détail

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Collège National des Enseignants de Dermatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières OBJECTIFS... 2 I Atteinte matricielle avec modification

Plus en détail

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE Le prélèvement de moelle osseuse? La moelle osseuse, tissu hématopoïétique situé dans la cavité centrale des os, peut être prélevée de deux façons : -par ponction sternale -par

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE

ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE SURVOL ET PERSPECTIVES MARIE JUTRAS MAI 2014 Plan Modalités thérapeutiques Cancers pédiatriques les plus fréquents Impact des traitements à court et long termes 1 Introduction Grâce

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

INTRODUCTION; OBJECTIFS; NOTRE SÉRIE;

INTRODUCTION; OBJECTIFS; NOTRE SÉRIE; PLAN INTRODUCTION; OBJECTIFS; NOTRE SÉRIE; MATÉRIELS & MÉTHODES; RÉSULTATS; DISCUSSION: GÉNÉRALITÉS; RAPPEL ANATOMIQUE DE LA BASE DU CRÂNE; CLASSIFICATION DES TBC; CLINIQUE. LES MOYENS D IMAGERIE DES TBC;

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Evaluation de la gravité et complications chez un traumatisé des membres

Evaluation de la gravité et complications chez un traumatisé des membres Evaluation de la gravité et complications chez un traumatisé des membres Dr. C. LAZERGES, Dr. B. COULET, Pr. M. CHAMMAS Service de Chirurgie Orthopédique 2 et Chirurgie de la Main CHU Lapeyronie Montpellier

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal L exercice à la retraite Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal Buts de la conférence Vous renseigner sur les changements du corps qui avance en âge, avec emphase sur le système

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Les fractures chez les enfants un véritable casse-tête

Les fractures chez les enfants un véritable casse-tête L E S T R A U M A T I S M E S D U M E M B R E I N F É R I E U R Les fractures chez les enfants un véritable casse-tête 5 par Marie-Andrée Cantin Maxime, 11 ans, s est fait bousculer en jouant au soccer

Plus en détail

Sommaire. Caractéristiques du TCH. Implantation animale. Recul clinique. Généralités sur les céramiques phosphocalciques poreuses

Sommaire. Caractéristiques du TCH. Implantation animale. Recul clinique. Généralités sur les céramiques phosphocalciques poreuses Sommaire Caractéristiques du TCH composition chimique résistance en compression sécurité biologique biocompatibilité contamination Références bibliographiques Implantation animale Protocole Résultats ostéoconduction

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre Accidents musculaires Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre I. Lésions musculaires aiguës Classification Clinique

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

Lexique. ADN Type Classe 1 Tests réalisés en utilisant les techniques ADN pour déterminer le type HLA- A,B,C, d'un individu au niveau allélique.

Lexique. ADN Type Classe 1 Tests réalisés en utilisant les techniques ADN pour déterminer le type HLA- A,B,C, d'un individu au niveau allélique. Lexique Le glossaire suivant a été établi par de nombreux pays européens impliqués dans le projet Eurocet, dans le but d'harmoniser la terminologie utilisée dans le domaine du don et de la transplantation

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Consolidation Osseuse principes généraux g applications en MPR

Consolidation Osseuse principes généraux g applications en MPR Consolidation Osseuse principes généraux g et applications en MPR François Genêt, Médecine Physique et de Réadaptation, R Praticien hospitalier dans le service du Pr Azouvi, CHU Raymond Poincaré,, 104

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

CANCERS DE LA PEAU. Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes.

CANCERS DE LA PEAU. Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes. CANCERS DE LA PEAU Définition Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes. Les mélanomes Ces tumeurs se développent dans les mélanocytes,

Plus en détail

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Examen National Classant Module transdisciplinaire 10 : Cancérologie, onco-hématologie Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Mélanomes NOUVEAU P. SAIAG (Ambroise Paré, Boulogne Billancourt), J.-J.

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE?

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE? TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE? R.CAMPAGNA, F.THEVENIN, D.RICHARME, H.GUERINI, A.FEYDY, F.LAROUSSERIE, JL.DRAPÉ Service de Radiologie B CHU

Plus en détail

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara Traumatologie de l enfant Joël Lechevallier Saad Abu Amara Plan Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas particuliers Traitement Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas pa Physiologie

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Cavité buccale et système dentaire

Cavité buccale et système dentaire Cavité buccale et système dentaire I. Introduction La cavité buccale forme la 1 ère cavité du tube digestif. Les dents ont un rôle : Fonctionnel : mastication, déglutition, phonation Esthétique : expression

Plus en détail

Dossier thématique. de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE. B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches

Dossier thématique. de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE. B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches Dossier thématique de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE I Qu est ce que la thérapie cellulaire A - Approche de définition B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches

Plus en détail

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Osigraft 3,3 mg poudre pour suspension implantable 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque flacon contient 3,3

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

Articulations du coude et de l avant-bras

Articulations du coude et de l avant-bras Articulations du coude et de l avant-bras 1 Articulation du coude 1.1 Définition Le coude est l articulation intermédiaire du membre supérieur. Elle comprend trois articulations distinctes entre l humérus,

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Delivered by Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Docteur Artem Rogalev et Spok APPLICATEURS - PARAMETRES MACHINE CERA-MAX C 15 : Grâce à sa composition en poudre

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

C est un ensemble qui comprend les os unis entre eux par des articulations et mis en mouvement par des muscles.

C est un ensemble qui comprend les os unis entre eux par des articulations et mis en mouvement par des muscles. C est un ensemble qui comprend les os unis entre eux par des articulations et mis en mouvement par des muscles. Généralités : Les os s articulent entre eux pour fixer le squelette sur lequel s insèrent

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps. Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines

Plus en détail