Impacts sanitaires de l exposition aux pesticides Une analyse critique des études toxicologiques, cliniques et épidémiologiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Impacts sanitaires de l exposition aux pesticides Une analyse critique des études toxicologiques, cliniques et épidémiologiques"

Transcription

1 Impacts sanitaires de l exposition aux pesticides Une analyse critique des études toxicologiques, cliniques et épidémiologiques Gaétan Carrier et Marie-Josée Dumoulin Chaire en analyse des risques toxicologiques pour l humain. Département de santé environnementale et santé au travail Faculté de Médicine, Université de Montréal

2 L exposition aux pesticides est-elle une menace pour notre santé?

3 Exposition professionnelle aux pesticides Agriculteur et sa famille Travailleur de l industrie des pesticides Travailleurs forestiers Vétérinaires Entretien de golfs Horticulteurs Travailleurs fruits et légumes Maintenance des parcs, pelouses et arbres fruitiers Lutte contre insectes vecteurs de maladies etc.

4 Exposition non professionnelle Nourriture contaminée H 2 O contaminée Air contaminé (beaucoup moins important) Aires récréatives: parcs, golfs Intérieur des maisons et des édifices publiques Traitement animaux contre parasites

5 Pesticides et la santé du public

6 Protection du public Déjà dans les années 50, les toxicologues développèrent des approches pour définir des limites d exposition visant à protéger la santé humaine Ils étaient guidés par le principe que toute substance peut devenir nocive au-delà d une certaine dose d exposition et, les effets nocifs peuvent être évités si on s assure de faire en sorte que cette dose ne soit pas dépassée Les scientifiques de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis ont proposé une procédure pour établir des limites d exposition quotidienne acceptables aux résidus de pesticides et additifs dans l alimentation.

7 Procédure proposée Détermination des seuils de référence Dose Sans Effet Observé ou No Observed Effect Level «NOEL» des Anglo-saxons. Dose Sans Effet [Nocif] Observé ou No Observed [Adverse] Effect Level «NOAEL». Dose Minimale entraînant un Effet Observé ou -le Lowest Observed Effect Level «LOEL»des Anglo-saxons des Anglo-saxons. Dose Minimale entraînant un Effet Nocif Observé ou - le Lowest [Adverse] Observed Effect Level «LOAEL» des Anglo-saxons.

8 Détermination du NOAEL et LOAEL Nombre d animaux sans tumeur Nombre d animaux avec tumeur Concentrations en mg/m Total d'animaux % d'animaux atteints 3.61% 8.2% 13.5% 20%

9 Détermination du NOAEL et LOAEL Nombre d animaux sans tumeur Nombre d animaux avec tumeur Concentrations en mg/m Total d'animaux % d'animaux atteints 3.61% 8.2% 13.5% 20% test de l écart-réduit (z) Décision au seuil de confiance α = 5% p = p = p = NOAEL LOAEL

10 Utilité de ces seuils critiques Cette approche sert encore de base aujourd hui pour la détermination des critères ou normes visant à protéger la santé et l environnement pour plusieurs contaminants chimiques de notre environnement : air, eau, sol et aliments L approche s est raffinée et intègre des données humaines

11 Établissement d une dose de référence RfD = NO(A)EL ou LO(A)EL FI FM NO(A)EL : niveau d exposition le plus élevé sans effet (néfaste) LO(A)EL : niveau le plus faible présentant un effet (néfaste FI : FM : facteurs de correction facteur de modification

12 1970 : Création de EPA-USA Alarme sonnée par Rachel Carson pour les produits persistants au début des années 1960 Détection de pesticides de type organochloré (OC) dans les aliments Accroissement de pesticides OC et explosion de nouveaux pesticides de types organophosphorés (OP) et carbamates avec épisodes d intoxication aiguës chez les travailleurs Pression pour la protection de l environnement : air, eau, sols et aliments.

13 Mandat de l EPA-USA en matière de pesticides Hérite de la responsabilité du FDA avec mandat élargi Organiser une approche à facettes multiples pour l établissement de lois et règlements concernant les pesticides: Normes d utilisation Processus d enregistrement des produits avec critères de qualité Investigation de la contamination de l environnement physique et de la faune Investigation des problèmes de santé aigus et chroniques chez l humain

14 Avancement technologique Les chimistes développent rapidement des techniques de détection de résidus de pesticides ou de leur métabolites à des niveaux extrêmement faibles (ppm, ppb, ptt) dans diverses matrices: Eau de puits, lacs, rivières Sol air Sang humain Lait humain

15 Interprétation médicale Difficulté de relier les données environnementales à l exposition humaine Difficulté pour les épidémiologistes d établir la relation entre résidus dans le sanguin, le lait et les excréta et effets sur la santé. Même pour les cliniciens, l interprétation de l activité des Aches plasmatique et érythrocytaire n était pas facile pour des expositions aux OP et Carbamates : variation de la normalité variabilité inter-labo détection non précoce de l exposition interne.

16 Interprétation médicale Le raffinement des méthodes d évaluation des risques devenait essentiel. Pendant plusieurs années, accent mis sur des approches d analyse des risques toxicologiques (Risk assessment approach) pour l établissement des limites tolérables dans l air, l eau, le sol et la nourriture. Études épidémiologiques sont venues plus tard Développement de biomarqueurs de l exposition Prise en compte de la cinétique

17 Pesticides et cancers

18 L épidémiologie C est la discipline qui permet : de quantifier l apparition et la répartition de la maladie dans la population de quantifier l impact de plusieurs facteurs ou interventions sur la santé des individus

19 Designs à la base des études épidémiologiques de type analytique Études longitudinales Études de cohortes Études prospectives Études prospectives dans le passé Études cas-témoins (rétrospectives) Études transversales: écologiques

20 Design des études de cohorte Temps Direction de l'information Exposées Malades Population Personnes absence de maladie Non exposées Non malades Malades Non malades

21 Design des études de type «Cas Témoins» Temps Direction de l'information Exposées Non exposées Cas Personnes avec maladie Population Exposées Non exposées Témoins Personnes sans maladie

22 Critères de de jugement d une relation de cause à effet des maladies non infectieuses Séquence temporelle : exposition au facteur effet Force de l association : (RR et précision) Spécificité de l association (exclusivité; fraction attribuable) Existence d un gradient dose-réponse Constance de l association et de la reproductibilité: les diverses méthodes et approches doivent conduire aux mêmes conclusions Plausibilité biologique : mécanismes d action; dose-effets Cohérence avec les connaissances actuelles Évidence expérimentale

23 Analyse des études les plus citées

24 Étude de cohorte #1

25 Étude de cohorte: Kerstin Wiklund, J Dich, L- E Hold, G Eklung (1989) applicateurs de pesticides licenciés en Suède entre 1965 et La cohorte a été suivie à partir des données de registres contenant de l information de la date de la licence jusqu à la mort des sujets ou au plus tard le 31 décembre Moyenne de suivi: 12.2 ans Référence: population de suède Le «Standard Incidence Ratio» (SIR = I observée /I attendue ) a été calculé pour l ensemble des cancers

26 Évaluation de l exposition: Kerstin et al. (1989) L exposition de la cohorte a été estimée à partir de données d un échantillon de 268 applicateurs pris au hasard parmi les Données recueillies Utilisation de pesticides avec marque de commerce nombre d applications jours/année et nombre d années méthode d application protection individuelle tabagisme histoire occupationnelle durant les années 1950, 1960 et Le taux de réponse : 85%

27

28

29

30

31 Lip multiple myeloma

32 Étude de Cohorte #2 Blair et al. (1983): Cancer du poumon Étude de mortalité par cancer du poumon d une cohorte de 3827 hommes blancs : registre de licence d application de pesticides en Floride en La cohorte fut suivie jusqu en Opérateurs, gestionnaires et comptables 34 décès observés pour 25.1 attendus parmi les hommes de la Floride En stratifiant: < 10 ans licence: SMR 101 (15 obs 14.8 att) ans : SMR 155 (11 obs 7.1 att) > 20 ans : SMR 289 (8 obs 2.8 att)

33 Cohorte: Blair et al. (1983) Cancer du poumon Après classification par occupation Exposés (Operators) - SMR = 156 Exposition possible (managers) SMR = 78 Non exposés (bookkeppers) SMR = 213 Difficile de tirer une conclusion lorsque le SMR des non exposés est plus élevé que chez les exposés Notez l inconsistance avec l étude suédoise où le SIR était inférieur à 100 (SIR 86 IC95% 79 93)

34 Étude de Cohorte #3 MacMahon et al. (1988): Cancer du poumon applicateurs de pesticides, travaillant dans 3 compagnies aux États-Unis, emploi 3 mois et plus entre 1968 et cancers du poumons Cancers selon la durée de l emploi 0 4 ans : 80 cas pour 59.3 attendus 5 9 ans : 11 cas pour 10 attendus: 10 ans et + : 8 cas pour 10.6 attendus: Relation dose-réponse inversée : signification?

35 Étude de Cohorte #4

36 Méthodologie Données provenant de registres de décès de 23 états entre 1984 et Information : occupation lors du décès et sélection des fermiers (Total fermiers et fermières) hommes de race blanche 2400 femmes de race blanche hommes autres races 2066 femmes autres races PMCR (Proportionate cancer mortality ratio) Référence : personnes décédées dont l occupation était autres que fermier et non reliées à l agriculture

37

38

39

40 Discussion Blair et al.1993 Moins de décès pour toutes causes de décès, incluant les cancers, chez les fermiers Moins de décès pour toutes causes de cancers Mais > RR pour certains cancers : leucémie et LNH, lèvre, cerveau et prostate, pancréas, reins et os. < RR pour certains cancers: poumon; colon; sein Résultats varient selon la région, le sexe et la race.

41 Discussion Blair et al Limitations Aucune donnée concernant l exposition aux pesticides des fermiers : applicateur? type de pesticides? type de culture? Selon les auteurs, l utilisation de pesticides est différente selon le type de culture, la région, le sexe et l occupation Au décès, donnée sur l occupation fermier mais absence de donnée sur la durée de la profession fermier.

42 Études Cas-Témoins

43 # 1

44 Design Cas : 228 Hommes avec Lymphome Non- Hodgkinien: Décès entre (Utah) Contrôles: 261 Hommes avec cancer du colon. Décès entre Appariés pour âge et année du diagnostic Information de l occupation contenue au certificat de décès: obtenue chez 90% des cas et des témoins Information recherchée: fermiers (pour exposés) ou non fermiers (pour non exposés)

45

46

47 Manque de puissance dans groupes et et Manque de précision

48 Manque de puissance: précision limitée

49

50 Manque de puissance +++

51 Discussion Manque de puissance dans l étude: limite majeure

52 # 2 Cancer de l ovaire et exposition à l atrazine Adalberto Donna et al. (1989) Étude Cas-Témoin chez des Italiennes vivant dans une région où l on fait la culture de maïs. 44 Cas : femmes avec cancers d ovaire. Dx entre 1 er Juillet 1980 et 30 juin Témoins: femmes sélectionnées au hasard dans la région via liste de recensement électoral Enquête téléphonique pour estimer le potentiel d exposition : 3 Classes: définitivement exposée ; possiblement exposées ; non exposées Contrôle pour : nombre d enfants ; âge de la ménarche ; âge de la ménopause

53 IC 90% sur l estimé du risque > 10 years of exposure

54 Adalberto Donna et al. (1989) RR de cancer ovarien et Atrazine Statut exposition Définitivement exposées Possiblement exposées Cas Témoins RR ajusté (IC90%) ( ) ( ) Non exposées

55 Commentaires étude Cas-Témoins- Cancer de l ovaire Observation : tendance vers une augmentation de l incidence en relation avec la probabilité de l exposition et la durée Association statistiquement significative IC 90% Ne serait pas significative avec avec IC 95% Limitations 1. Manque de puissance donc peu de précision 2. Aucune mesure de l exposition. 3. Atrazine non cumulative dans l organisme Doute persiste : effet estrogène

56 Cancer et population générale Enfants Adultes

57 Cancers chez l enfant Plusieurs études de type «Cas-Témoins» réalisées en vérifiant la proportion de cas et de témoins ayant un parent (mère et/ou père) ou des parents dont la profession est reliée à l agriculture ou encore à l utilisation de pesticides à la maison ou dans le jardin durant la grossesse. Plusieurs association positives ont été observées : leucémie aiguës, cancer du cerveau, lymphome, sacome d Ewing, tumeur de Wilm. Dans tous les cas, la limite c est l incertitude reliée à l évaluation de l exposition réelle et le peu de puissance.

58 Étude de cohorte en Suède (2003) 51 cas de cancers parmi les enfants nés entre 1958 et 1994

59

60

61 * * * * Puissance acceptable : All types ; Nervous system ; Brain

62 Cancers chez l adulte «population générale»

63 Cancer du sein Plusieurs études (écologiques; cohortes et Cas-témoin) ont été réalisées pour vérifier le lien entre l exposition à des organochlorés (mesure de OC dans lipides sanguins) et le cancer du sein. Certaines études observent une association + et d autres non. Association avec OC restent controversées parce que plusieurs questions restent sans réponse relativement à des facteurs confondants possibles: diète haute en gras variation raciale inconsistance de l évaluation du statut socioéconomique de la charge corporelle en OC de cancer du sein dans la famille rôle de la lactation effet possible de la maladie sur la perte de poids, etc.

64 Étude Cas-Témoins (2001) au Canada Cancers NHL

65 Objectif Investiguer l association entre NHL et différents types ou différentes classes de pesticides utilisés au Canada Phenoxy Dicamba Carbamates Organophosphorés Phénols Fongicides amides Tétrachlorure de carbone

66 Design : Étude Cas-Témoins 217 cas de NHL : Hommes >19 ans recensés dans 6 provinces du Canada 1506 contrôles : Hommes > 19 ans sélectionnés au hasard à partir de registre provinciaux de santé et de listes du recensement, appariés pour âge et province d origine. Enquête téléphonique pour établir l exposition antérieure aux pesticides Critère d exposition : > 10 h /année à toute combinaison de pesticides: insecticides, herbicides, fongicides, expositions professionnelle et non professionnelle. Contrôle pour des facteurs médicaux: rougeole, antécédents de cancer, allergie, histoire familiale de cancers

67 Résultats Observation d une augmentation du risque de NHL avec exposition à plusieurs pesticides: 2,4-D, mecoprop, dicamba, malathion, DDT, carbaryl, lindane, aldrin, captan, composés sulfurés.

68 Limites de l étude Biais de mémoire (Recall bias) pour l établissement de l exposition qui par ailleurs peut être très variée Misclassification de l exposition possible +++ Exposés > 10 h/années versus non exposés < 10 h/ années Pas de discrimination entre exposition professionnelle et non professionnelle Taux de réponse faible

69 Conclusion «Cancers et pesticides» L exposition à plusieurs pesticides rend l interprétation difficile Absence de mesure de l exposition : misclassification possible Force d association : parfois diminution, parfois acroissement, puissance souvent faible Inconsistance: Il est peu probable qu elle soit due à la chance seulement: problèmes méthodologiques plus probables. Les comparaisons multiples accroissent la probabilité de trouver des faux positifs Les études de cohorte (prospectives dans le passé) offrent l avantage de mettre le focus sur des groupes de travailleurs (applicateurs) qui ont certainement été hautement exposés.

70 Conclusion : cancers et pesticides Peu de contrôle des facteurs confondants dans plusieurs études Il n y pas d argument solide qui permette de conclure en une relation entre l exposition aux pesticides et une certaine forme de cancer. Ovaire? Une association entre LNH, leucémie et l exposition aux phenoxyherbicides avant 1970?

71 Conclusion : Pesticides et cancers De nos jours, chez les travailleurs l exposition est beaucoup plus faible que celle des années Réglementions plus sévères Molécules moins toxiques et non persistantes Protection utilisée par les travailleurs Moins d applications par année sur les cultures Dans la population générale, le risque est encore moindre que celui des travailleurs en agriculture, horticulture, foresterie... Le risque aujourd hui relié aux OC: DDT, DDE, BPC???

72 Effets non cancérigènes

73 Système nerveux Organophosphates et carbamates

74 Organophosphates et carbamates Inhibiteur d Aches Carbamates moins toxique que OP. OP Aging OP-Aches ; Carbamates NON Certains OP inhibent «Neuro Target Estérases» potentiel de démyelinisation d axones, donc atteinte chronique du système nerveux Observée dans cas rares seulement si intoxication aiguë très sévère avec inhibition Aches > 80%. Observation également vraie pour des effets sur le système nerveux central Probabilité de survenue pratiquement nulle dans la population générale: altération de la mémoire; difficulté de concentration

75 Organophosphorés OP AP MW

76 Organophosphorés OP AP MW

77 OP Indice biologique de référence (IBR) * (nmoles/kg bw) Références Azinphosmethyl DMDTP + DMTP + DMP 215 Carrier et Brunet, 1999 Parathion p-nitrophenol 24 Gosselin et al., 2003 DEP + DETP 15 Malathion MCA DCA DMDTP + DMTP + DMP Bouchard et al., 2003 Chlorpyrifos 3,5,6-TCP 26 Bouchard et al., 2003 DEP + DETP 45 * Les valeurs de l IBR pour les différents métabolites sont estimées pour une durée de 8 heures de travail et pour une excrétion urinaire de 24 heures. DEP = diethyl phosphate; DETP = diethyl thiophosphate; MCA = acides mono-carboxylique; DCA = acides dicarboxylique; DMDTP = dimethyl dithiophosphate ; DMTP = dimethyl thiophosphate ; DMP = dimethyl phosphate; 3,5,6-TCP = 3,5,6-trichloro-2-pyrinidol ; NOEL = No observe Effect Level ; LOEL ; Low Observe Effect Level ; AP = Alkyle phosphate

78

79

80

81

82 Effet sur le système reproducteur Cryptorchidie Hypospadias

83 Cryptorchidie: mauvaise position du testicule

84 Cryptorchidie 1 garçon sur 10 à la naissance 1 garçon sur 50 à la puberté 1 adulte sur 500

85 Hypospadias: Anomalie de l urètre

86

87

88 Conclusion Effets sur SN dans la population dus à la contamination de la nourriture, probabilité pratiquement nulle. Effets chronique? Cryptorchidie possible? Effet subtile relié à effet sur le système immunologique? Pas impossible mais difficile à démontrer chez l humain. Compte tenu des mesures de contrôle sur le mode d emploi et de la sensibilisation du public, probabilité faible d observer des symptômes sévères dans la population générale.

89 Conclusion effets non cancérogènes Potentiel toxique des pesticides existant. OP > carbamates > Pyretroides

90 Albert Einstein «Si j ai appris une chose au cours de ma longue vie, c est que toute notre science, confrontée à la réalité, apparaît enfantine - et pourtant, c est ce que nous possédons de plus précieux -»

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES

Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise

Plus en détail

Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire

Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire JL Marchand E Imbernon M Goldberg (Département Santé Travail) Présentation / rappels Département Santé Travail de

Plus en détail

Cancer et environnement

Cancer et environnement PATHOLOGIES Cancer et environnement Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération importante et anarchique de cellules anormales qui ont la capacité d envahir et de détruire les tissus sains

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

Tout le monde est potentiellement

Tout le monde est potentiellement DOCUMENT DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS DE SANTÉ Détection des cancers d origine professionnelle: quelques clés pour agir CANCERS PROFESSIONNELS Cette année, vous avez vu 10 nouveaux patients atteints de cancer

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

Emissions des moteurs diesel : Nouveau classement par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC)

Emissions des moteurs diesel : Nouveau classement par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) Emissions des moteurs diesel : Nouveau classement par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) SNCF DRH EPIC Prévention et Santé COMPOSITION DES EMISSIONS DIESEL MELANGE COMPLEXE DE SUBSTANCES

Plus en détail

RNV3P Recherche de pathologies émergentes

RNV3P Recherche de pathologies émergentes EPSP Ecole Doctorale Ingénierie Santé Cognition Environnement RNV3P Recherche de pathologies émergentes V Bonneterre, L Faisandier, DJ Bicout, R De Gaudemaris pour les membres du RNV3P Laboratoire Environnement

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Depuis les années 1930, la production mondiale

Depuis les années 1930, la production mondiale PRÉVENTION Cancers et substances chimiques Depuis les années 1930, la production mondiale de produits chimiques a été multipliée par 400. Parmi les 100000 substances chimiques recensées dans l Union européenne

Plus en détail

De meilleurs soins :

De meilleurs soins : De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé

Plus en détail

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Faire avancer la sûreté nucléaire Jean-René Jourdain Paris, 28 février 2012 Comment évaluer les conséquences

Plus en détail

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE LA PAROISSE DE SAINT-LAZARE M.R.C. DE VAUDREUIL-SOULANGES RÈGLEMENT NUMÉRO 627 RÈGLEMENT VISANT À INTERDIRE L UTILISATION

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE

EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE Cette évaluation doit être systématique, quelle que soit l activité de l entreprise, même s il n y a pas d exposition a priori du fait des activités de travail. L'objectif

Plus en détail

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

toxicologiques de référence : méthodes d élaboration

toxicologiques de référence : méthodes d élaboration Valeurs toxicologiques de référence : méthodes d élaboration Nathalie Bonvallot, Frédéric Dor Institut de Veille Sanitaire Département Santé Environnement Unité Evaluation des Risques Sanitaires Les auteurs

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

Recommandations pour le troisième Plan Cancer

Recommandations pour le troisième Plan Cancer RAPPORT À LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ ET À LA MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Recommandations pour le troisième Plan Cancer PROFESSEUR JEAN-PAUL VERNANT JUILLET

Plus en détail

Maryse Bouchard, PhD Chercheure, CHU Sainte-Justine Département de santé environnementale et santé au travail, Université de Montréal Professeure

Maryse Bouchard, PhD Chercheure, CHU Sainte-Justine Département de santé environnementale et santé au travail, Université de Montréal Professeure Maryse Bouchard, PhD Chercheure, CHU Sainte-Justine Département de santé environnementale et santé au travail, Université de Montréal Professeure associée, CINBIOSE, UQAM 4 ième métal le plus utilisé dans

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85 DOSSIER DE PRESSE Organisateur CARI asbl Place Croix du Sud, 4 1348 Louvain la Neuve +32 (0)10 47 34 16 www.cari.be Contact Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Objet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec

Objet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec Le 5 décembre 2013 Objet : Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec Vous retrouverez ci-dessous la position des directeurs régionaux

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

LES GAZ D ECHAPPEMENT DES MOTEURS DIESEL CANCEROGENES

LES GAZ D ECHAPPEMENT DES MOTEURS DIESEL CANCEROGENES COMMUNIQUE DE PRESSE N 213 12 Juin 2012 LES GAZ D ECHAPPEMENT DES MOTEURS DIESEL CANCEROGENES A l issue d une réunion d une semaine regroupant des spécialistes internationaux, le Centre international de

Plus en détail

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de uillet en France métropolitaine FOUILLET A 1, REY G 1, JOUGLA E, HÉMON D 1 1 Inserm, U75, Villeuif, France. Inserm CépiDc, IFR9,

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

LA MUNICIPALITÉ DE SHANNON DIRECTION RISQUES BIOLOGIQUES, ENVIRONNEMENTAUX ET OCCUPATIONNELS

LA MUNICIPALITÉ DE SHANNON DIRECTION RISQUES BIOLOGIQUES, ENVIRONNEMENTAUX ET OCCUPATIONNELS PERTINENCE ET FAISABILITÉ D UNE ÉTUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE VISANT À ÉVALUER LES EFFETS NOCIFS DE LA CONTAMINATION DU RÉSEAU D EAU POTABLE PAR DU TRICHLOROÉTHYLÈNE DANS LA MUNICIPALITÉ DE SHANNON DIRECTION RISQUES

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

Évaluation des risques sanitaires

Évaluation des risques sanitaires Juin 2004 à avril 2007 Tome I Évaluation des risques sanitaires liés aux situations de dépassement des limites et références de qualité des eaux destinées à la consommation humaine Évaluation des risques

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Jean-Paul Guthmann, Pierre Chauvin, Yann Le Strat, Marion Soler,

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes Dr BAJON-THERY Dr COURJARET Dr SURET Dr DEWITTE Dr MICHOT Surveillance médico-professionnelle

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

(Cet éditorial est appuyé notamment par Greenpeace Québec et l Association

(Cet éditorial est appuyé notamment par Greenpeace Québec et l Association (Cet éditorial est appuyé notamment par Greenpeace Québec et l Association québécoise pour la lutte à la pollution atmosphérique, ainsi que par les médecins experts Dominique Belpomme, Samuel Epstein,

Plus en détail

Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale

Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale Mars 1999 Étude d évaluation technologique Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés

Plus en détail

La main au travail : exemple du syndrome du canal carpien

La main au travail : exemple du syndrome du canal carpien La main au travail : exemple du syndrome du canal carpien 27 Mars 2015 Dr Emilie Chazelle, coordonnateur du programme TMS Institut de veille sanitaire Journées d étude de la Société de Réadaptation du

Plus en détail

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Les CAP français en 2009 Réponse téléphonique Toxicovigilance Flesch Françoise QU EST CE QU UN CENTRE ANTIPOISON Art D.711-9-1 1 (Décret

Plus en détail

Statistiques canadiennes sur le cancer 2014 Sujet particulier : les cancers de la peau

Statistiques canadiennes sur le cancer 2014 Sujet particulier : les cancers de la peau Statistiques canadiennes sur le cancer 2014 Sujet particulier : les cancers de la peau Produit par : Société canadienne du cancer, Statistique Canada, Agence de la santé publique du Canada, Registres provinciaux

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

EFFETS CHRONIQUES DES PESTICIDES SUR LA SANTE : ETAT ACTUEL DES CONNAISSANCES

EFFETS CHRONIQUES DES PESTICIDES SUR LA SANTE : ETAT ACTUEL DES CONNAISSANCES EFFETS CHRONIQUES DES PESTICIDES SUR LA SANTE : ETAT ACTUEL DES CONNAISSANCES Etude commanditée et financée par : la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales de Bretagne, la Direction Régionale

Plus en détail

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement TITRE DU CONSORTIUM : Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement RESPONSABLES : Alexis Descatha, UMS 011, Villejuif ; Yves Roquelaure, LEEST, Angers ; Bradley Evanoff,

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Valeurs limites d exposition aux postes de travail en Suisse

Valeurs limites d exposition aux postes de travail en Suisse Version janvier 2013 Factsheet Valeurs limites d exposition aux postes de travail en Suisse Dr Michael Koller, Dr Claudia Pletscher, Dr Marcel Jost 1. Introduction Les valeurs limites d exposition servent

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN K. Cosker, C. Sevilla-Dedieu, F. Gilbert, P. Lapie-Legouis, R. Cecchi-Tenerini Fondation d entreprise MGEN pour la santé publique 1 Contexte Les différents

Plus en détail

Rapport sur les droits à l égalité des. Autochtones

Rapport sur les droits à l égalité des. Autochtones Rapport sur les droits à l égalité des Autochtones Les symboles suivants sont utilisés dans le présent document : Symbole E F ** Définition Donnée à utiliser avec prudence; coefficient de variation entre

Plus en détail

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac?

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac? Dubois G, Goullé JP, Costentin J Au nom de la Commission VI (Addictions) Académie Nationale de Médecine Introduction Le tabac tue un

Plus en détail

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

PROGRAMME (Susceptible de modifications) Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des

Plus en détail

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe Analyse démographique pour la prise des décisions. Tendances, et inégalités de mortalité et de fécondité en Afrique francophone : les outils en ligne de l UNFPA / UIESP pour l'estimation démographique.

Plus en détail

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines 18. Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines KARILA LAURENT - APPRENTISSAGE DE L EXERCICE MÉDICAL + Objectifs

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITE AIDEA 2008. Sommaire

RAPPORT D ACTIVITE AIDEA 2008. Sommaire Sommaire 1. Introduction 2. Attentes exprimées 3. Les questions fréquentes 4. Les statistiques 5. Les enquêtes 6. Retours et témoignages 7. Evaluations et indicateurs Notre MISSION : Informer, Conseiller

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 Ce document se veut une analyse succincte des indicateurs se rapportant à

Plus en détail

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de :

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : GUIDE EXPLICATIF POUR LES CITOYENS RÈGLEMENT SUR L UTILISATION DES ENGRAIS ET DES PESTICIDES Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : Réduire l apport par ruissellement

Plus en détail

Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson

Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson RÈGLEMENT # 72-2013 Règlement concernant l utilisation des pesticides et des engrais sur le territoire de la Ville de Sainte- Marguerite-du-Lac-Masson.

Plus en détail

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants

Plus en détail

TMS les données belges relatives à la lombalgie

TMS les données belges relatives à la lombalgie TMS les données belges relatives à la lombalgie Pr Philippe Mairiaux Université de Liège «Comment prévenir les TMS?», Bruxelles, 22 octobre 2007 Epidémiologie de la lombalgie en population générale (Inserm

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments?

Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments? 5 avril 2011 «Pharmaco-épidémiologie» Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments? Dr Philippe Tcheng Vice-Président Affaires Publiques et Gouvernementales France

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

dans les médicamentsm

dans les médicamentsm Les impuretés s génotoxiquesg dans les médicamentsm D. Marzin Institut Pasteur de Lille Université lille2 Société Française de Toxicologie 25-26 0ctobre 2007 Le guideline L affaire Viracept (mésylate de

Plus en détail

IPCS INTERNATIONAL PROGRAMME ON CHEMICAL SAFETY

IPCS INTERNATIONAL PROGRAMME ON CHEMICAL SAFETY IPCS INTERNATIONAL PROGRAMME ON CHEMICAL SAFETY ILO UNEP Environmental Health Criteria 240 Principles and Methods for the Risk Assessment of Chemicals in Food Résumé (FRENCH SUMMARY) A joint publication

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ GUIDE DE FORMATION AUX MÉTHODES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE D E U X I È M E É D I T I O N ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Bureau régional du

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Structure typique d un protocole de recherche Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV Introduction Planification et développement d une proposition de recherche Étape

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS AU SUJET DE VOTRE FORMULAIRE DE DEMANDE D INDEMNITÉ

RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS AU SUJET DE VOTRE FORMULAIRE DE DEMANDE D INDEMNITÉ RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS AU SUJET DE VOTRE FORMULAIRE DE DEMANDE D INDEMNITÉ Le formulaire de demande d indemnité ci-joint doit être rempli entièrement, signé et retourné à notre bureau aussitôt que possible.

Plus en détail