Actualité AIRP RIF. Quelle qualité de l air en Ile-de-France en 2010?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Actualité AIRP RIF. Quelle qualité de l air en Ile-de-France en 2010?"

Transcription

1 Un non respect des objectifs de qualité p p 04 p PPA 3 échéances d évaluation de la qualité de l air Un risque en forte diminution w w w. a i r p a r i f. a s s o. f r AIRP RIF N 24 - Décembre 2004 Actualité S U R V E I L L A N C E D E L A Q U A L I T É D E L A I R E N I L E - D E - F R A N C E L a Loi sur l Air et l Utilisation Rationnelle de l Energie (LAURE) du 30 décembre 1996 a affirmé comme objectif le droit de chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé et fondé les conditions de la surveillance de la qualité de l air et de l information du public. Au-delà, pour lutter contre la pollution atmosphérique, elle a institué deux outils de planification complémentaires et compatibles entre eux. Les Plans Régionaux pour la Qualité de l Air (PRQA) fixent des orientations en vue d atteindre les objectifs de qualité de l air et les Plans de Protection de l Atmosphère (PPA - décret d application du 25 mai 2001) définissent les mesures réglementaires devant concourir à la réduction de la pollution. Elle a également rendu obligatoire l établissement de Plans de Déplacements Urbains (PDU) chargés de l organisation du transport dans les villes. En Ile-de-France, le PRQA approuvé en mai 2000 a évalué, sur la base d une première étude d AIRPARIF, à près de 50 % en situation de fond et 80 % à proximité du trafic routier les efforts de réduction à engager entre 1998 et 2010 afin de satisfaire aux normes de référence pour le dioxyde d azote. La question qui se pose aujourd hui est d identifier les mesures permettant de respecter dès que possible les différentes valeurs limites, d ores et déjà dépassées en Ile-de-France pour le dioxyde d azote, et d assurer ce respect en Les travaux d élaboration du PPA, pilotés par la DRIRE Ile-de-France, visant à mettre en place les outils réglementaires permettant d atteindre cet objectif, ont de nouveau fait appel à l expertise d AIRPARIF en lui confiant l évaluation des cadastres d émissions régionales ainsi que la cartographie à l échelle de l Ile-de-France des concentrations des polluants majeurs suivant trois scénarios différents : le scénario de l'année de référence 2000, le scénario dit «fil de l'eau 2010» qui tient compte des réductions d'émissions d'ores et déjà engagées et enfin le scénario dit « PPA» qui intègre en complément des évolutions prévues, les actions retenues dans le PPA. indice 3 indice 7 Figure 1 : Le Pa nthéon avec et sa ns pollution (clichés Airparif) Quelle qualité de l air en Ile-de-France en 2010? Au cours des vingt dernières années, la baisse significative des concentrations de certains polluants, observée dans toute l'europe, a été le résultat d une meilleure maîtrise des émissions atmosphériques. Pourtant, la qualité de l air en Ile-de-France n est pas partout satisfaisante au regard des valeurs limites pour certains polluants majeurs dont l impact sanitaire est de mieux en mieux connu. Qu en sera-t-il à l horizon 2010 marqué par une réglementation plus sévère? L étude prospective menée par AIRPARIF à la demande de l Etat met en évidence le recours à de nouvelles diminutions d émissions en complément de celles déjà mises en œuvre ou programmées. C est sur la base de cette évaluation* que le projet de Plan de Protection de l Atmosphère a prévu des mesures réglementaires de réduction des émissions visant à faire respecter les valeurs limites en matière de qualité de l air. * source : Airparif ( rapport d'expertise «Évaluation de la qualité de l'air en 2010 et impact du PPA», octobre 2004.

2 bld périphérique Auteuil place Victor Basch av des Champs Elysées Paris 18 ème Neuilly-sur-Seine Aubervilliers Ivry-sur-Seine Paris 1 er les Halles La Défense Issy-les-Moulineaux Versailles Cergy-Pontoise Zone rurale Sud-Est Forêt de Fontainebleau µg/m 3 13 Des dépassements chroniques des valeurs réglementaires pour la qualité de l air. Ces dépassements 27 Stations trafic Stations urbaines Stations périurbaines de valeurs de référence concernent le dioxyde d azote et l ozone. C est pourquoi les efforts de réduction d émissions, à fournir d ici 2010, concernent en priorité ces deux polluants majeurs Stations rurales régionales Valeur limite 2003 : 54 µg/m 3 Objectif de qualité : 40 µg/m 3 Valeur limite 2010 : 40 µg/m 3 G Figure 2 : Moyen nes a n nuelles de dioxyde d azote ( ) observées sur un écha ntillon de stations du réseau AIRPARIF pour l année Au-delà des épisodes ponctuels de pollution atmosphérique, certains secteurs de l Ile-de-France comme le coeur de l agglomération pour le dioxyde d azote ( ) et l ensemble de la région pour l ozone (O 3 ), subissent un non-respect chronique des objectifs de qualité de l air. S agissant du dioxyde d azote en situation de fond, l objectif de qualité national (40 µg/m 3 en moyenne annuelle) qui deviendra également la valeur limite européenne en 2010 n est pas respecté sur le cœur de l agglomération. La valeur limite actuelle (54 µg/m 3 ), a même été dépassée en 2003 pour la station de fond du 18 ème arrondissement de Paris. La situation est naturellement encore plus dégradée à proximité du trafic automobile où le dépassement de la valeur limite en vigueur concerne une très large portion du réseau routier francilien. Pour l ozone, l objectif de qualité réglementaire à venir (120 µg/m 3 en moyenne sur 8 heures à ne pas dépasser plus de 25 jours par an) n est pas non plus respecté sur l ensemble de la région Ile-de-France, tout particulièrement au cours de l année 2003 et de façon chronique sur les zones rurales. Enfin, s agissant des particules en suspension (PM10), l objectif de qualité réglementaire (30 µg/m 3 en moyenne annuelle) est respecté en Ile-de-France en situation de fond mais est dépassé à proximité du trafic Valeur limite : niveau maximal de concentration de substances polluantes dans l atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l environnement. En 2010, la valeur limite pour le dioxyde d azote sera de 40 µg/m 3 en moyenne annuelle. 2. Objectif de qualité : niveau de concentration de substances polluantes dans l atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l environnement, à atteindre dans une période donnée. Par ailleurs, les évolutions réglementaires conduiront à l abaissement des valeurs de référence pour ce polluant qui reste un sujet de préoccupation pour la santé publique comme en témoignent différentes études épidémiologiques récemment publiées. Une évaluation en deux temps et trois échéances L étude d évaluation de la qualité de l air à l échéance 2010 a été menée pour les deux polluants qui ne respectent pas de façon chronique les objectifs de qualité de l air, à savoir le dioxyde d azote et l ozone. Concernant les particules PM10 la complexité des phénomènes physico-chimiques mis en jeu ainsi que l absence de scénarios prospectifs nationaux concernant l évolution de leurs émissions n ont pas permis de réaliser le même travail. Les travaux conduits ont visé principalement à l évaluation du respect des différents objectifs de qualité en situation de fond. La première étape du travail a consisté à élaborer les cadastres des émissions des principaux polluants atmosphériques correspondant aux trois échéances prises en compte : I l année 2000 servant d année de référence, I l échéance 2010 «fil de l eau» correspondant à la prise en compte des stratégies de maîtrise des émissions d ores et déjà engagées dans le cadre de réglementations européennes et/ou nationales. I l échéance « PPA» correspondant à la prise en compte en complément des évolutions fil de l eau, des mesures de réduction des émissions envisagées dans le cadre du Plan de Protection de l Atmosphère d Ile-de-France, lorsque la quantification en est possible. L étape suivante a porté sur la cartographie des concentrations en et en O 3 à l échéance 2010 en situation de fond pour des météorologies plutôt favorables à la dispersion de la pollution atmosphérique (du type de l année 2000 ou de l année 2002) et pour des météorologies plutôt défavorables (du type de l année 2003) sur la base des deux cadastres d émissions prospectifs. La connaissance des émissions : un préalable nécessaire. Concernant les émissions franciliennes, l attention s est essentiellement portée sur les polluants précurseurs de l ozone (voir l encadré : Agir sur l ozone que nous respirons, c est d abord agir sur ses précurseurs), à savoir les oxydes d azote (NOx) et les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) ainsi que sur le dioxyde de soufre (SO 2 ), principal indicateur de la pollution d origine industrielle. Dans l'estimation des émissions franciliennes pour l'année de référence 2000, le transport routier apparaît comme le secteur prépondérant dans les émissions de NOx avec une contribution de 52 %. Il intervient par ailleurs en deuxième position (29 %) derrière le secteur des utilisations industrielles, tertiaires et domestiques de Un cadastre d émissions est la représentation cartographique de données d émissions collectées de la manière la plus fine et la plus exhaustive possible sur un domaine défini. Dans le cadre des travaux d élaboration du PPA, le cadastre des émissions franciliennes a été réalisé selon une grille régulière à la résolution spatiale du kilomètre-carré et a porté notamment sur les principaux polluants réglementés. D une manière générale, ces cartographies permettent d appréhender la forte densité des émissions de l agglomération parisienne et une décroissance générale de la densité des émissions à mesure que l on s éloigne de Paris. Concernant les émissions d oxydes d azote (NOx), le cadastre (A) laisse clairement apparaître l importance du trafic routier dans les émissions franciliennes puisque les plus fortes densités d émissions sont localisées le long des axes routiers. Pour les hydrocarbures (COVNM), on note une emprise beaucoup moins marquée du secteur des transports que pour les NOx. Localement, autour d émetteur fixes, d aussi fortes densités d émissions que sur certains axes parisiens, mettent en évidence l importante contribution de l utilisation industrielle de solvants dans les émissions de ces polluants (B). Pour le dioxyde de soufre (SO 2 ), la cartographie laisse clairement apparaître la forte implication du secteur de la combustion dans les émissions franciliennes ; on peut ainsi reconnaître les grandes zones industrialisées et fortement peuplées d Ile-de-France (C). Figure 4 : Cartographies de la densité des émissions d oxydes d azote (NOx) (A), de composés orga niques volatils non métha niques (COVNM) (B) et de dioxyde de soufre (SO 2 ) (C) de l a n née 2000 (exprimées en ton nes par kilomètre carré). nombre de jours de dépassement du seuil de 120 µg/m 3 sur 8h B : Densité d émissions de COVNM 25 O F Figure 3 : Répartition du nombre de jours de dépassement du seuil de 120 µg/m 3 sur 8h pour l ozone (O 3 ) pour l année Pour la protection de la sa nté la valeur cible de la directive européen ne est de 120 µg/m 3 sur 8h à ne pas dépasser plus de 25 jours par a n. Valeur cible européen ne solvants (41 %) pour les émissions de COVNM. Notons, par ailleurs, la contribution à hauteur de 13 % des sources biogéniques aux émissions de COVNM franciliennes. Les émissions de SO 2 sont largement dominées par les secteurs liés à la combustion avec des contributions équivalentes (environ 40 %) des industries de l'énergie et de la combustion hors industrie (secteurs commercial, institutionnel, résidentiel ). Pour sa part, le transport routier est responsable de moins de 4 % des émissions franciliennes de SO 2. Il convient de mentionner la fragilité des connaissances relatives aux émissions dont les estimations reposent souvent sur des appréciations d'experts. Le cadastre d émissions A : Densité d émissions de NOx C : Densité d émissions de SO 2 02 E E 03

3 Trafic routier Agriculture Traitement des déchets Combustion (industrielle, domestique, tertiaire) Production d'électricité Autres sources mobiles Trafic aérien Poids Lourds > 3.5 T Véhicules Utilitaires Légers Véhicules Particuliers 161,4 kt 7,4 32,5 9,8 7,8 6,9 31,3 13,9 38,3-32 % - 31,9 % 109,9 kt 4,4 28,0 NOx (kt/an) kt A : NOx (kt/a n) COVNM B : COVNM (kt/an) (kt/a n) - 38,8 % - 10,1 % -10 % 98,8 kt 2,4 25,9 9,8 3,5 6,4 6,2 6,9 6,9 14,5 14,3 10,4 10,3 16,1 15,9 G E Figure 5 : Pourcentages de réduction des émissions entre 2000, et les horizons «2010 fil de l eau» et «2010 PPA» pour les oxydes d azote (NOx) (A) et les composés orga niques volatils non métha niques(covnm) (B) Trafic routier Sources biogéniques Utilisation de solvants Distribution combustibles Combustion (industrielle, domestique, tertiaire) Deux roues Véhicules Particuliers 24,0 73,3 6,6 14,5 10,9 35,0-39,0 % kt - 39 % - 0,6 % <-1 % kt 24,0 24,0 45,6 45,6 3,6 3,1 14,8 14,8 4,0 3,9 7,2 7,1 Année 2000 Année 2010 " fil de l'eau " Année 2010 avec PPA L évolution des émissions entre l année 2000 et l horizon 2010 avec ou sans les mesures du PPA Année 2000 Année 2010 " fil de l'eau " Année 2010 avec PPA Pour plusieurs polluants critiques, l évolution dite au «fil de l eau» contribue à une forte réduction des émissions. Les hypothèses d évolution des émissions à l horizon 2010 utilisées par AIRPARIF ont été bâties à partir des prospectives d évolution nationales et de certaines prospectives régionales. Celles-ci portent notamment sur : I les grandes installations de combustion (GIC) qui devront respecter certaines valeurs limites d émissions à l horizon 2010 (directive GIC du 13/10/01) ; I les usines d incinération d ordures ménagères (UIOM) avec une diminution de la valeur limite des émissions de NOx à 200 mg/nm 3 à partir de fin 2005 (arrêté du 20 septembre 2002 transcrivant la directive 2000/76) ; I les stations service qui devront toutes être équipées de systèmes de récupération des vapeurs de COVNM au niveau des cuves et, pour les stations services débitant plus de 3000 m 3 /an, de systèmes complémentaires de récupération des vapeurs de COVNM au niveau des pompes (arrêté du 8 décembre 1995 transcrivant la directive «stage I» et arrêté du 17 mai 2001 transcrivant la directive «stage II») ; I une diminution des émissions de COVNM au niveau industriel et au niveau domestique avec notamment le recours plus important aux peintures en phase aqueuse ou à faible teneur en solvants (directive 99/13 «COV/solvants» transcrite notamment par l arrêté du 02/02/1998) ; I le trafic ferroviaire (qui correspond à 0,5 % des émissions de NOx régionales) où la re-motorisation de 30 locomotives à motorisation diesel devrait être achevée en 2010 ; I l activité aéroportuaire avec l hypothèse d un maintien des émissions entre 2000 et 2010 (source : Direction Générale de l Aviation Civile) ; I le transport routier pour lequel, parallèlement au renouvellement technologique du parc roulant, sont à prévoir une augmentation de près de 11 % du trafic entre 2000 et 2010, une augmentation des kilométrages parcourus sur route par les véhicules utilitaires légers et sur voirie urbaine par les véhicules deux roues motorisés (source : Direction Régionale de l Equipement d Ile-de- France). Le cadastre 2010 «fil de l eau» fait apparaître une réduction des émissions par rapport à l année 2000 de 32 % pour les NOx, de 39 % pour les COVNM et de 28 % pour le SO 2. Les réductions de NOx sont essentiellement le fait de l amélioration technologique des véhicules. Les réductions de COVNM proviennent principalement de l amélioration technologique des véhicules et de la baisse des émissions liées aux utilisations industrielles et domestiques de solvants. Les réductions de SO 2 sont liées principalement à l application en 2010 de valeurs limites d émissions plus sévères pour les grandes installations de combustion (GIC). Avec les mesures PPA : des réductions supplémentaires en NO x et SO 2 Les mesures complémentaires régionales de réduction des émissions proposées dans le cadre du PPA ont été transcrites dans le cadastre des émissions de l horizon «2010+PPA» de la façon suivante : I Usines d incinération d ordures ménagères : abaissement à 80 mg/nm 3 de la concentration en NOx des émissions des UIOM situées dans le coeur de l agglomération parisienne (périmètre sensible NOx francilien) ; I Anticipation de certaines échéances des arrêtés GIC du 20 juin 2002 et du 30 juillet 2003 ; I Equipement de brûleurs bas-nox pour toutes les chaudières individuelles renouvelées ; I Equipement de toutes les stations service débitant plus de 1000 m 3 /an d un système de récupération de vapeurs des COVNM au niveau des pompes ; I Réduction de 30 % à l horizon 2010 par rapport à 2000 des émissions de NOx des locomotives et automoteurs diesel circulant en Ile-de-France par une optimisation de leurs conditions d exploitation ; I Pour le trafic routier, prise en compte d une hausse plus modeste que dans l hypothèse «fil de l eau», suite à la réalisation d une partie des mesures inscrites dans le Plan de Déplacements Urbains ; Les autres mesures envisagées dans le PPA n ont pu être prises en compte dans l évaluation des émissions à l horizon «2010+PPA» car elles étaient difficilement chiffrables techniquement (exemple: le plafonnement des émissions de NOx de toutes les sources mobiles pour les grandes entreprises, zones d activités, collectivités ou administrations). L ensemble des mesures inscrites au projet de Plan de Protection de l Atmosphère d Ile-de-France se traduit, par rapport au scénario 2010 «fil de l eau», par des réductions supplémentaires d émissions : de 10 % pour les NOx, inférieure à 1 % pour les COVNM et de 23 % pour le SO 2. Ces réductions sont principalement le fait des mesures sur les sources fixes et sont essentiellement localisées dans le cœur dense de l agglomération parisienne et autour des sources fixes. A l horizon dit «2010+PPA», les réductions escomptées par rapport aux émissions 2000, en considérant une réalisation optimale de toutes les hypothèses de travail, sont donc de 39 % pour les NOx, également de 39 % pour les COVNM et de 44 % pour le SO 2 toutes catégories émettrices confondues en Ile-de-France. Ces réductions concernent essentiellement les zones où les densités d émissions sont les plus fortes et où l objectif de qualité de 40 µg/m 3 en moyenne annuelle pour le est dépassé. Agir sur l ozone que nous respirons, c est d abord agir sur ses précurseurs L ozone est un polluant dit «secondaire» car il n est pas directement rejeté dans l atmosphère. Il se forme à partir d autres polluants, dits «primaires» car directement émis par des sources de pollution, sous l action du rayonnement solaire et par vent faible. Les gaz précurseurs de l ozone sont principalement les oxydes d azote (NOx) (émis par les pots d échappement, les centrales thermiques et les procédés industriels) ainsi que les composés organiques volatils (COV) [hydrocarbures qui proviennent principalement de l essence (imbrûlés et distribution), les peintures, les colles, les solvants et les détachants d usage domestique et industriel]. Leur transformation chimique en ozone, sous l action des rayons UV solaires particulièrement «efficaces» en période ensoleillée et chaude, fait dire que l ozone est un polluant «photochimique». Sa production massive ne s observe que pendant la période estivale, en période d ensoleillement intense. Une étude d AIRPARIF, menée dans le cadre du PRQA, a entre autres montré que seule une réduction simultanée des COV et des NOx pouvait conduire à une réduction des niveaux d ozone. 04 E E 05

4 Météorologie favorable F Figure 6 : Cartographies des concentrations a n nuelles de dioxyde d azote en 2000 et 2010 «fil de l eau» sur la base des inventaires d émissions et suiva nt des météorologies favorable (comme en 2000) ou défavorable (comme en 2003) à la dispersion des polluants. (µg/m 3 ) % % Situation de référence (Émissions 2000) Objectif de qualité Valeur limite An née 2010 Évolution «fil de l eau» G Figure 7 : Diminution du nombre d heures de dépassements de la valeur de référence pour l ozone en 2010 (référence 2000), dans le cas d une météorologie défavorable. G Figure 8 : Diminution de concentration annuelle en en µg/m 3 induite par les mesures du PPA (différence entre les échéances «2010+PPA» et 2010 «fil de l eau»). Qualité de l air en objectifs atteints? A chaque polluant sa méthode Météorologie défavorable Deux méthodes différentes ont été utilisées pour évaluer l impact des actions vis à vis des valeurs réglementaires des polluants sur la base des cadastres d émissions présentés précédemment et pour deux années à météorologie soit plutôt favorable soit plutôt défavorable à la dispersion des polluants ou à leur formation. Pour l évaluation des concentrations en, la méthodologie utilisée repose sur l utilisation de relations statistiques décrivant les relations non-linéaires qui existent entre les concentrations de NOx et celles de, déjà développées dans le cadre de l élaboration du PRQA. Pour l évaluation des concentrations en O 3, il a été nécessaire de recourir à l utilisation d un modèle déterministe de simulation de la qualité de l air prenant en compte les phénomènes physico-chimiques mis en jeu dans la formation de l ozone et la part importante jouée par l import de pollution photochimique transportée par les masses d air arrivant en Ile-de-France. Le modèle utilisé est le modèle «Chimère» développé initialement par l Institut Pierre Simon Laplace et utilisé au quotidien dès sa création à AIRPARIF à des fins opérationnelles de prévision de la qualité de l air. Ce modèle constitue également, dans sa version élargie à l ensemble de l Europe, le cœur du système national de prévision de la qualité de l air (cartes PREV AIR). Une amélioration notable de la qualité de l air relative au dioxyde d azote à l horizon 2010 Les intensités de réduction «au fil de l eau» des émissions de NOx estimées (-32 %) devraient permettre une baisse importante des niveaux annuels de dioxyde d azote sur l agglomération parisienne à l horizon Cette amélioration de la qualité de l air relative au devrait se manifester à la fois sur les valeurs maximales atteintes et sur l emprise de la zone de dépassement de la valeur limite. Le gain sur les valeurs maxima de concentration moyenne annuelle sur l agglomération parisienne (hors secteur de Roissy) se situerait aux alentours de 17 µg/m 3 conduisant à des valeurs maximales autour de la valeur limite (38 à 44 µg/m 3 selon les configurations météorologiques à l horizon 2010 à comparer aux valeurs maximales de 55 et 62 µg/m 3 pour les cas de référence). Compte-tenu des incertitudes associées à la démarche d évaluation mise en œuvre, il convient de rester prudent quant au respect de la valeur limite, les risques de dépassement restant relativement élevés sur l agglomération parisienne, notamment pour les années à météorologie défavorable. La superficie, où un risque supérieur à 25 % de dépasser la valeur limite est avéré, varierait de 95 à 634 km 2 à l horizon 2010 selon les années météorologiques plus ou moins favorables, ces superficies variant de 746 à 1007 km 2 pour les situations de référence. Une baisse significative du nombre de dépassements de la valeur cible européenne relative à l ozone à l horizon 2010 Les intensités cumulées de réduction des émissions de NOx et de COVNM, estimées compte-tenu des stratégies de maîtrise d ores et déjà engagées en Europe et sur toute la France, devraient permettre une baisse importante de l occurrence des dépassements de la valeur cible européenne relative à l ozone pour la protection de la santé humaine (120 µg/m 3 sur 8 heures à ne pas dépasser plus de 25 jours par an). Le nombre d heures de dépassement de cette valeur devrait ainsi chuter jusqu à 15 % sur Paris, entre 15 à 35 % sur la proche couronne et entre 35 à 60 % sur les zones rurales. Cet impact moins marqué sur les zones urbaines peut s expliquer par la concomitance de deux phénomènes agissant en sens opposé : I d une part, les réductions importantes d émissions de précurseurs (NOx et COVNM) d ici 2010 devraient faire baisser significativement la production photochimique d ozone, et ce sur l ensemble de l Ile-de-France ; les concentrations maximales en ozone atteintes au cours des Les progrès, essentiellement concentrés sur les zones les plus problématiques, permettent de diminuer très nettement (de -10 à -20 %) le risque de dépassement de la valeur limite relative au dans le cœur dense de l agglomération parisienne. Néanmoins, ils ne permettent pas pour toutes les configurations météorologiques de garantir le respect de la valeur limite (40 µg/m 3 ) en Ile-de-France. En particulier, pour une année à météorologie défavorable de type 2003, même avec la mise en application des mesures PPA, des dépassements seraient enregistrés en situation de fond (maximum de 43 µg/m 3 sur l agglomération parisienne hors secteur de Roissy). Pour une telle année, la superficie de l Ile-de- journées ensoleillées devraient donc baisser ; I d autre part, en zone urbaine, l ozone produit l aprèsmidi sera moins rapidement consommé par les émissions de NOx en soirée et au petit matin (du fait de la baisse des émissions de NOx prévue d ici 2010) : le nombre d heures de dépassement de la valeur 120 µg/m 3 devrait donc moins baisser sur les zones denses en émissions de NOx qu en zones rurales. Quels progrès devraient résulter du PPA pour le dioxyde d azote? Les réductions complémentaires des émissions de NOx (-10 %) associées aux mesures inscrites au PPA permettraient par rapport à l évolution «fil de l eau» 2010 de gagner jusqu à 4 µg/m 3 sur les concentrations moyennes annuelles de sur certains secteurs de l agglomération. Une diminution moyenne de 3 µg/m 3 serait notamment enregistrée sur Paris et sa proche banlieue, où le dépassement de la valeur limite est encore à craindre en 2010, notamment pour les années à météorologie défavorable, si l on s en tenait à une évolution «fil de l eau». Une contribution nécessaire mais... A Risques de dépassement (%) G Figure 9 : Les risques de dépassement de la valeur limite relative au à l horizon 2010 avec les mesures PPA avec d une part une météorologie favorable à la dispersion des polluants (A) et d autre part défavorable (type 2003) (B). B 06 E E 07

5 France concernée par un risque de dépassement supérieur à 25 % pourrait encore atteindre les 502 km 2. Pour les années à météorologies plus favorables, le PPA devrait permettre de respecter la valeur limite : concentration maximale dans l agglomération (hors secteur de Roissy) de l ordre de 35 µg/m 3 et zone où le risque de dépassement de la valeur limite excède 25 % très limitée (43 km 2 en Ile-de-France dont seulement 9 km 2 dans Paris et la proche banlieue). Pour de telles années et en supposant la réalisation intégrale des mesures de réduction envisagées par le plan francilien, le PPA s avérerait donc décisif pour les situations de fond. Les mesures ont par contre un effet réduit sur les concentrations en ozone, du fait de la complexité et de l échelle géographique étendue des phénomènes physicochimiques de formation de l ozone au regard du périmètre spatial de mise en oeuvre du PPA. L impact des mesures se réduirait sur les zones rurales à une légère diminution du nombre d heures de dépassements de la valeur cible européenne (120 µg/m 3 sur 8 heures) avec un gain d environ 5 heures de dépassement pouvant localement atteindre 30 heures. Sur la zone dense de l agglomération parisienne, les mesures se traduiraient par une hausse probable des heures de dépassement (hausse d environ 5 heures de dépassement pouvant localement atteindre 20 heures). Cette étude confirme le fait qu une réduction des concentrations d ozone locales doit conjuguer efficacement le contexte local et européen. Trafic routier et aérien : proximité toujours problématique Les évaluations de la qualité de l air à l horizon 2010 concernent jusqu ici la pollution de fond. Qu en est-il dans des situations de proximité aux émissions polluantes comme c est le cas notamment le long des axes routiers majeurs? L étude réalisée par AIRPARIF dans le cadre du Plan Régional de la Qualité de l Air (PRQA) avait identifié en situation de proximité automobile d une part le dépassement chronique de la future valeur limite pour le, et d autre part avait évalué que le respect de cette valeur de référence impliquait une réduction des émissions de NOx pouvant aller jusqu à 80 % selon les sites par rapport à la situation de référence de L étude prospective menée dans le cadre du PPA montre que les efforts cumulés de l évolution dite «fil de l eau» et des mesures PPA ne permettraient d atteindre qu une baisse de l ordre de 40 à 60 % des émissions de NOx aux alentours des principaux axes routiers de l agglomération parisienne, ce qui ne sera de toute évidence pas suffisant pour espérer respecter la valeur limite relative au dans un grand nombre de situations de proximité automobile. Une estimation des concentrations en dans l hypothèse « PPA» a été menée pour chacune des 6 stations dites «trafic» (situées à proximité immédiate des pots d échappement) du réseau d AIRPARIF. Cette estimation tient compte à la fois de la diminution des concentrations de fond du secteur d implantation de la station (dans des conditions à météorologies plus ou moins favorables à la dispersion des polluants) et de la baisse entre 2000 et 2010 des émissions associées au trafic sur l axe concerné (évaluée à partir de l évolution attendue du trafic et de l évolution technologique du parc roulant). On constate une baisse moyenne relative des concentrations en de l ordre de 22 % entre 2000 et 2010 (variant de -13 % à -27 % selon les sites et les types de météorologie). Malgré ces baisses, les niveaux restent largement au-delà de la valeur limite relative au. Ainsi, les concentrations moyennes annuelles en prévues en 2010 seraient de l ordre de 80 µg/m 3 au niveau du boulevard périphérique Pte d Auteuil (soit le double de la valeur limite), de 70 µg/m 3 pour les sites situés place Victor Basch et à proximité de l autoroute A1, de 65 µg/m 3 pour le site quai des Célestins et de 60 µg/m 3 pour les sites de la rue Bonaparte et de l avenue des Champs-Elysées. L ampleur des dépassements de la valeur limite sur ces stations «trafic» donne une évaluation du potentiel d exposition auquel seront soumis en 2010 les piétons et les automobilistes dans leur voiture. Une étude ultérieure devrait permettre de quantifier plus précisément ces évolutions à l échelle de l ensemble du réseau routier francilien. Mais il est clair que, même avec la mise en œuvre des actions PPA, la valeur limite relative au sera encore dépassée en 2010 sur une grande partie des sites de proximité du trafic automobile, notamment dans le coeur dense de l agglomération. Le respect des valeurs de référence au voisinage des axes les plus concernés supposera donc la mise en oeuvre d une gestion adaptée du trafic sur ceux-ci. En outre, le secteur comprenant l aéroport international de Roissy Charles de Gaulle présente un comportement atypique à l échelle régionale mais comparable à celui de l aéroport international londonien d Heathrow. La baisse très limitée des émissions de NOx sur ce secteur à l horizon 2010 (de l ordre de -6 % à comparer aux sur l ensemble de la région avec les mesures PPA) résulte des seuls progrès du trafic routier. Elle ne permet pas d évolution notable des concentrations qui resteraient toujours supérieures à 40 µg/m 3 pour les riverains de ce secteur. Actualité AIRPARIF - SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L AIR EN ILE-DE-FRANCE 7 rue Crillon PARIS Service communication : L information en direct - l état de la qualité de l air - les prévisions internet : - webmaster@airparif.asso.fr Directeur de la publication : Michel Elbel Le financement d AIRPARIF est assuré par les subventions de l État et des collectivités ou les contributions des personnes morales membres de l organisme (décret du 6 mai 1998) 08 E

ÉVALUATION PROSPECTIVE DES ÉMISSIONS ET DES CONCENTRATIONS DE POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES À L HORIZON 2020 EN ÎLE-DE-FRANCE - GAIN SUR LES ÉMISSIONS EN

ÉVALUATION PROSPECTIVE DES ÉMISSIONS ET DES CONCENTRATIONS DE POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES À L HORIZON 2020 EN ÎLE-DE-FRANCE - GAIN SUR LES ÉMISSIONS EN ÉVALUATION PROSPECTIVE DES ÉMISSIONS ET DES CONCENTRATIONS DE POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES À L HORIZON 2020 EN ÎLE-DE-FRANCE - GAIN SUR LES ÉMISSIONS EN 2015 Révision du Plan de Protection de l Atmosphère

Plus en détail

Etude de la qualité de l air en proximité automobile sur la Communauté Urbaine de Strasbourg

Etude de la qualité de l air en proximité automobile sur la Communauté Urbaine de Strasbourg Etude de la qualité de l air en proximité automobile sur la Communauté Urbaine de Strasbourg Simulation état 2006 Avec le soutien de la Communauté Urbaine de Strasbourg Strasbourg Communauté Urbaine ASPA

Plus en détail

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France Quelle qualité de l air au volant? ---------------------------- Les automobilistes sont nettement plus exposés à la pollution atmosphérique que les piétons, même à proximité des grands axes. Tel est le

Plus en détail

Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès

Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès Andre Douaud Ancien Directeur Technique Constructeurs Français Automobiles CCFA À Rabat, Avril 21 Moteurs et Carburants

Plus en détail

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2 FUTURE LIGNE 2 DE TRAMWAY DE L'AGGLOMERATION DE MONTPELLIER Etat initial des principaux traceurs de la pollution liée au trafic routier Résumé Rédacteur : AFM Date : 29/1/3 pages I CONTEXTE Etude réalisée

Plus en détail

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014»

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Projet d ensemble commercial Ametzondo Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Remarques : Aucune émission ne sera prise en compte sur le parking pour un fonctionnement dominical.

Plus en détail

BILAN PSQA ANNEES 2010 ET 2011

BILAN PSQA ANNEES 2010 ET 2011 18/06/2012 QUALITAIR CORSE BILAN PSQA ANNEES 2010 ET 2011 Bilan PSQA 2010-2015 version 2012 Savelli Page blanche TABLE DES MATIERES Introduction... 1 1 Composition et financement de l association... 2

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

DOSSIER : L OZONE SOUS TOUTES SES COUTURES

DOSSIER : L OZONE SOUS TOUTES SES COUTURES DOSSIER : L OZONE SOUS TOUTES SES COUTURES Avec le soleil et la chaleur de l été, c est aussi les épisodes de pollution à l ozone qui reviennent. Le dossier ci-dessous propose de répondre aux 12 questions

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre

Bilan des émissions de gaz à effet de serre Bilan des émissions de gaz à effet de serre SOMMAIRE 1 Contexte réglementaire 3 2 Description de la personne morale 4 3 Année de reporting de l exercice et l année de référence 6 4 Emissions directes de

Plus en détail

Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles

Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre Secteur de l'energie Combustion de Combustibles Version du

Plus en détail

Prise en compte des aspects sanitaires dans les Plans Régionaux pour la Qualité de l Air.

Prise en compte des aspects sanitaires dans les Plans Régionaux pour la Qualité de l Air. Prise en compte des aspects sanitaires dans les Plans Régionaux pour la Qualité de l Air. Bilan des études d impact sanitaires de la pollution atmosphérique urbaine réalisées Ce document a été réalisé

Plus en détail

RÉDUIRE LES EFFETS DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES SUR L ENVIRONNEMENT

RÉDUIRE LES EFFETS DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES SUR L ENVIRONNEMENT DIRCTION D LA COMMUNICATION CORPORAT D O S S I R D PRSS Lyon / Mars 2013 RÉDUIR LS FFTS DU TRANSPORT ROUTIR D MARCHANDISS SUR L NVIRONNMNT Pour réduire les effets sur l environnement tout au long du cycle

Plus en détail

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

Réduction de la pollution d un moteur diesel

Réduction de la pollution d un moteur diesel AUBERT Maxime SUP B Professeur accompagnateur : DELOFFRE Maximilien SUP B Mr Françcois BOIS PAGES Simon SUP E Groupe n Réduction de la pollution d un moteur diesel Introduction L Allemand Rudolf Diesel

Plus en détail

Incitations financières véhicules 2014

Incitations financières véhicules 2014 Marque : Consommation de carburant C02 inférieures ou égales à 100 g/km de 101 à 120 g/km VOITURE Énergie : Essence Les déplacements Comprendre Incitations financières véhicules 2014 Pour des véhicules

Plus en détail

LIAISON A50 A57 TRAVERSEE

LIAISON A50 A57 TRAVERSEE LIAISON A5 A57 TRAVERSEE SOUTERRAINE DE TOULON SECOND TUBE (SUD) ANALYSE DES DONNEES DE QUALITE DE L AIR NOVEMBRE 27 A JANVIER 28 TOULON OUEST, PUITS MARCHAND, TOULON EST Liaison A5 A57 Traversée souterraine

Plus en détail

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Un Français émet environ 2,2 tonnes équivalent carbone par an tous gaz à effet de serre confondus (et en tenant compte des puits de carbone que

Plus en détail

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE LIGNE 16 : NOISY CHAMPS < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 17 : LE BOURGET RER < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 14 : MAIRIE DE SAINT-OUEN < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE BLEUE) DOSSIER

Plus en détail

Enquête globale transport

Enquête globale transport Enquête globale transport N 15 Janvier 2013 La mobilité en Île-de-France Modes La voiture L EGT 2010 marque une rupture de tendance importante par rapport aux enquêtes précédentes, en ce qui concerne les

Plus en détail

CARTOGRAPHIE FINE DES NIVEAUX DE DIOXYDE D AZOTE DANS LE COEUR DENSE DE L AGGLOMÉRATION PARISIENNE. Janvier 2012

CARTOGRAPHIE FINE DES NIVEAUX DE DIOXYDE D AZOTE DANS LE COEUR DENSE DE L AGGLOMÉRATION PARISIENNE. Janvier 2012 CARTOGRAPHIE FINE DES NIVEAUX DE DIOXYDE D AZOTE DANS LE COEUR DENSE DE L AGGLOMÉRATION PARISIENNE Janvier 2012 AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Cartographie fine des niveaux

Plus en détail

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes à l habitation et aux déplacements d des ménagesm Exemple d un ménage de 3 personnes habitant un logement de 100m² à Lille Métropole Mars

Plus en détail

Résumé non technique. Tableaux d estimation

Résumé non technique. Tableaux d estimation Résumé non technique Tableaux d estimation 4 Chapitre 1 Introduction 5 E n application de la directive européenne 2002/49/CE, et de ses retranscriptions en droit français (décret 2006-361 du 24 mars 2006

Plus en détail

l entretien des chaudières

l entretien des chaudières Préservez et améliorez les performances de votre installation de chauffage : l entretien des chaudières L H A B I T A T I N D I V I D U E L pour un chauffage sûr et efficace Votre logement est équipé d

Plus en détail

PROJET TOSA INFORMATIONS GÉNÉRALES

PROJET TOSA INFORMATIONS GÉNÉRALES PROJET TOSA INFORMATIONS GÉNÉRALES 1 LE BUS DU FUTUR EST SUISSE Grande première suisse et même mondiale, TOSA est un bus articulé à batterie rechargeable pour la desserte des villes. L'énergie de propulsion

Plus en détail

la climatisation automobile

la climatisation automobile Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous

Plus en détail

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR LAUSANNE 2012 Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR 2012, nouveaux modèles altimétriques 1 Affaire 94022 /

Plus en détail

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

TechniSim Consultants 2 rue Saint Théodore 69003 Lyon Tél : 04 72 33 91 67 Email : technisim@wanadoo.fr

TechniSim Consultants 2 rue Saint Théodore 69003 Lyon Tél : 04 72 33 91 67 Email : technisim@wanadoo.fr Réf. : 090 510 082A V1 Valbonne Sophia Antipolis TechniSim Consultants 2 rue Saint Théodore 69003 Lyon Tél : 04 72 33 91 67 Email : technisim@wanadoo.fr Zone d Aménagement Concertée (ZAC) des Clausonnes

Plus en détail

Et si on utilisait le vélo?

Et si on utilisait le vélo? Et si on utilisait le vélo? Marc Eloy Ivan Derré Juillet 2014 Paris peut elle devenir comme Copenhague une capitale symbole du déplacement en vélo? Le développement du Vélib, la mise en place de voies

Plus en détail

1- Résultats généraux Consommations moyennes pour l ensemble des voitures particulières * Unité : litre/100 km

1- Résultats généraux Consommations moyennes pour l ensemble des voitures particulières * Unité : litre/100 km CONSOMMATIONS DE CARBURANTS DES VOITURES PARTICULIERES EN FRANCE 1988-2005 Direction Générale de l'énergie et des Matières Premières Observatoire de l économie de l énergie et des matières premières Observatoire

Plus en détail

A-QU EST-CE QUE L ORIE? Intervention ADI

A-QU EST-CE QUE L ORIE? Intervention ADI A-QU EST-CE QUE L ORIE? 1 A-QU EST-CE QUE L ORIE? Observatoire Régional de l Immobilier d Entreprise en Ile-de-France créé en 1986 dans un contexte de tertiarisation de l économie ; Pour accompagner les

Plus en détail

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise.

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. La zone de chalandise : une zone géographique de captation La zone de chalandise, ou zone d attraction, est le territoire géographique dans

Plus en détail

Surveiller la qualité de l air avec les élèves

Surveiller la qualité de l air avec les élèves Surveiller la qualité de l air avec les élèves L air que nous respirons est à la fois l affaire et la responsabilité de tous. La santé publique, l environnement et les conditions de vie future sur Terre,

Plus en détail

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE 1 Le nombre de logements dont la SWL et ses sociétés agréées sont propriétaires s élève à 101.242 ; le montant annuel des investissements

Plus en détail

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Christophe RIPERT, Directeur immobilier, SOGARIS Cette présentation porte sur des exemples concrets d

Plus en détail

SCIENCES TECHNOLOGIES

SCIENCES TECHNOLOGIES R essources MICHEL WAUTELET SCIENCES TECHNOLOGIES et SOCIÉTÉ Questions et réponses pour illustrer les cours de sciences De Boeck Introduction générale 5 Sciences, technologies, société 1. Quels sont les

Plus en détail

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports Luc Adolphe RÉDUCTION DES BESOINS ÉNERGÉTIQUES DANS LES TRANSPORTS. Contexte : Densité, Mobilité Réduire

Plus en détail

Répondre aux nouveaux enjeux de la filière automobile française. Dossier de presse

Répondre aux nouveaux enjeux de la filière automobile française. Dossier de presse Répondre aux nouveaux enjeux de la filière automobile française Dossier de presse Octobre 2014 Après de trop longues années de crise, un léger vent d optimisme souffle enfin sur notre industrie automobile.

Plus en détail

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS MARTIN S. *, DELAHAYE F. ** Bureau d études E3C 2 rue Léon Patoux CS 50001 51664 REIMS CEDEX * Mr Stéphane MARTIN, Directeur

Plus en détail

Chauffage au bois. à la qualité de l AIR. Vallée de l Arve

Chauffage au bois. à la qualité de l AIR. Vallée de l Arve Chauffage au bois ATTENTION à la qualité de l AIR Vallée de l Arve Tous acteurs de la qualité de l air! Sommaire Chauffage au bois, un enjeu important pour la qualité de l'air... 3 Le chauffage au bois,

Plus en détail

Evolution de la fiscalité des carburants

Evolution de la fiscalité des carburants Evolution de la fiscalité des carburants Comité pour la fiscalité écologique 16 mai 2013 Scénarios étudiés Scénario 1 : alignement complet de la TICPE gazole sur le super (18 c /l) sur 9 ans (2 c /l/an),

Plus en détail

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92)

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92) CENSI BOUVARD 2014 (92) o Prootant du dynamisme de La Défense et de l'attractivité d'une vraie vie de quartier, la résidence Résidhome Paris se situe sur une place bordée de commerces et de restaurants.

Plus en détail

TOTAL EXCELLIUM DIESEL l assurance d une consommation maîtrisée

TOTAL EXCELLIUM DIESEL l assurance d une consommation maîtrisée TOTAL EXCELLIUM DIESEL l assurance d une consommation maîtrisée COnCEnTRÉ DE TECHnOLOGiE Maîtrisez vos consommations grâce au concentré de technologie TOTAL EXCELLIUM DIESEL ) ) Une meilleure protection

Plus en détail

Rapport pour le conseil régional

Rapport pour le conseil régional CR 14-14 Rapport pour le conseil régional FEVRIER 2014 Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'ile-de-france POLITIQUE REGIONALE EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DES

Plus en détail

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT Dans un avenir marqué par : des incertitudes importantes de nature économique, énergétique et technologique, à l échelle mondiale, européenne

Plus en détail

Evaluation des infrastructures de recharge nécessaires.

Evaluation des infrastructures de recharge nécessaires. Déploiement de véhicules électriques à l horizon 2020 Evaluation des infrastructures de recharge nécessaires. Le remplacement d ici à 2020 de 15 % des voitures suisses par des véhicules électriques permettrait

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Stratégie Carbone et Energie de la STIB à l horizon 2030

Stratégie Carbone et Energie de la STIB à l horizon 2030 Stratégie Carbone et Energie de la STIB à l horizon 2030 Mai 2014 Introduction 03 Diagnostic pour l année 2010 04 Paramètres d influence 05 Actions visant à réduire les émissions 06 Modélisation 07 Scénarios

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Le réseau de transport public du

Le réseau de transport public du Un nouveau réseau de transport structurant pour la Région Capitale Le projet soumis au débat : 155 kilomètres de métro automatique en double boucle, pour relier rapidement Paris et les pôles stratégiques

Plus en détail

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DU PROJET PLAN D AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT MÉTROPOLITAIN PMAD 13 OCTOBRE 2011 1 INTRODUCTION La communauté

Plus en détail

LES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE?

LES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE? LES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE? Jean-Pierre SAWERYSYN 1 Matthieu OGET 2 Corinne SCHADKOWSKI 3 Judith TRIQUET 3 1 Professeur honoraire de l Université de Lille I, vice-président

Plus en détail

Inventaire des émissions de gaz à effet de serre 2002-2003 Collectivité montréalaise

Inventaire des émissions de gaz à effet de serre 2002-2003 Collectivité montréalaise Inventaire des émissions de gaz à effet de serre 2002-2003 Collectivité montréalaise Peut être reproduit en tout ou en partie à condition d en citer la source : Logé, H. (2006), Inventaire des émissions

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

La demande d énergie dans la transition énergétique : technologies et modes de vie dans les visions de l ADEME

La demande d énergie dans la transition énergétique : technologies et modes de vie dans les visions de l ADEME La demande d énergie dans la transition énergétique : technologies et modes de vie dans les visions de l ADEME François MOISAN Directeur exécutif Stratégie, Recherche, International Directeur Scientifique

Plus en détail

Quartier Calmette Tilleuls. 6 Juin 2012

Quartier Calmette Tilleuls. 6 Juin 2012 Rendez-vous urbain Quartier Calmette Tilleuls 6 Juin 2012 le 6 Juin 2012 1. Parcours réalisé 1 2 Pour ce troisième rendez-vous urbain, seulement trois personnes étaient présentes sur les douze convoquées.

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour

Plus en détail

16/05/2012. 15 et 16 mai 2012

16/05/2012. 15 et 16 mai 2012 15 et 16 mai 212 Le monitoring i centralisé Par Michel Morin Coordonnateur à l énergie et à l entretien de la Commission scolaire des Samares Plan de la présentation Le monitoring énergétique? Une solution

Plus en détail

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015 Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence

Plus en détail

Questionnaire eevm. échange école ville montagne. www.parc-du-vercors.fr/eevm/

Questionnaire eevm. échange école ville montagne. www.parc-du-vercors.fr/eevm/ Questionnaire eevm échange école ville montagne www.parc-du-vercors.fr/eevm/ Répondre aux questions. Il y a 3 types de réponses en fonction des types de questions. - Questions fermées à réponse unique

Plus en détail

LA TRANSITION ENERGETIQUE Vendredi 20 juin 2014 De la part de Stéphane Le Foll

LA TRANSITION ENERGETIQUE Vendredi 20 juin 2014 De la part de Stéphane Le Foll LA TRANSITION ENERGETIQUE Vendredi 20 juin 2014 De la part de Stéphane Le Foll Le projet de loi de programmation pour la transition énergétique, dont les grands axes ont été présentés mercredi 18 juin

Plus en détail

Références : Loi n 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n 95-101 du 2 février 1996 (article 53).

Références : Loi n 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n 95-101 du 2 février 1996 (article 53). Objet : Publicité, enseignes et pré-enseignes. Références : Loi n 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n 95-101 du 2 février 1996 (article 53). Le décret n 96-946 du 24 octobre 1996 pris en

Plus en détail

2004 2014 : un risque a chassé l autre

2004 2014 : un risque a chassé l autre 2004 2014 : un risque a chassé l autre En 10 ans, le profil des conducteurs français a évolué, leur rapport à la conduite aussi. Pour autant le poids des bons et mauvais conducteurs est resté stable, de

Plus en détail

L enfouissement des déchets ultimes

L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E LE CENTRE D ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES)

Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) BEGES TABLE DES MATIÈRES 1- INTRODUCTION 2 1-1 - OBJET 2 1-2 - LE CADRE REGLEMENTAIRE 2 1-3 - CONTENU DU RAPPORT 3 1-4 - DEFINITIONS 3 2- BILAN DES EMISSIONS

Plus en détail

Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective. La Garantie de Résultats Solaires (GRS)

Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective. La Garantie de Résultats Solaires (GRS) Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective La Garantie de Résultats Solaires (GRS) Document réalisé avec le soutien technique de la Introduction Les installations concernées par la Garantie

Plus en détail

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Eco-quartier des Bergères - Cahier des Charges de la consultation d acquéreurs ILOT

Plus en détail

> REnDRE LE BRuIt visible

> REnDRE LE BRuIt visible > REnDRE LE BRuIt visible > sonbase La Base de données SIG pour la Suisse Déterminer et analyser la pollution sonore pour l ensemble de la Suisse 02 > sonbase La base de données SIG pour la Suisse La base

Plus en détail

Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles

Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles Description du projet Parmi les activités liées à la santé qui sont menées à l Unité d Emissions et de Santé

Plus en détail

Unité territoriale Dordogne 94, rue du Grand Prat - 19600 Saint-Pantaléon-de-Larche Tél : 05 55 88 02 00

Unité territoriale Dordogne 94, rue du Grand Prat - 19600 Saint-Pantaléon-de-Larche Tél : 05 55 88 02 00 Date d ouverture de l appel à projet : 1er octobre 2015 Date limite d envoi des dossiers de candidatures : 31 janvier 2016 Pour toutes questions : Délégation du bassin Atlantique-Dordogne Unité territoriale

Plus en détail

RESUMÉ NON TECHNIQUE ELABORATION DES CARTES DE BRUIT COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DU HAUT VAL DE MARNE

RESUMÉ NON TECHNIQUE ELABORATION DES CARTES DE BRUIT COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DU HAUT VAL DE MARNE DIRECTION GENERALE ADJOINTE CHARGEE DE L AMENAGEMENT ET DU DEVELOPPEMENT Service études et prospective RESUMÉ NON TECHNIQUE ELABORATION DES CARTES DE BRUIT COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DU HAUT VAL DE MARNE

Plus en détail

la Contribution Climat Energie

la Contribution Climat Energie Paris le 05/09/2009 la Contribution Climat Energie 1. Quelle assiette aura la CCE? a. Assiette : La CCE serait une contribution additionnelle aux taxes intérieures (TIPP, TICGN, TICC), assise sur l ensemble

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

Prescriptions Techniques

Prescriptions Techniques Prescriptions Techniques Application du décret n 2004-555 du 15 juin 2004 relatif aux prescriptions techniques applicables aux Canalisations et Raccordements des installations de transport, de distribution

Plus en détail

Le risque inondation : comment s en protéger?

Le risque inondation : comment s en protéger? Franck Boston PRÉVENTION ET SÉCURITÉ Le risque inondation : comment s en protéger? RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Liberté Égalité Fraternité Le principal risque naturel susceptible d affecter l Île-de-France est

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers Luxembourg, le 8 novembre 2013 NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR Aspects financiers Volet 2 : Aides financières dans le domaine de la promotion des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique

Plus en détail

Guide méthodologique

Guide méthodologique Communauté d Agglomération de NIORT du GRAND NANCY PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS Plan de Déplacement Entreprise Guide méthodologique Septembre 2007 m u n i c i p a l i t é s e r v i c e 7 1, a v e n u e

Plus en détail

AVIS. Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Réf. : CWEDD/05/AV.276. Liège, le 14 mars 2005

AVIS. Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Réf. : CWEDD/05/AV.276. Liège, le 14 mars 2005 AVIS Réf. : CWEDD/05/AV.276 Liège, le 14 mars 2005 Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Avis du CWEDD portant sur une demande de permis de lotir à Franc-Waret (FERNELMONT) L avis

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011

Bilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011 Bilan des émissions de gaz à effet de serre 21-211 Méthode Bilan Carbone - Rapport final - février 212 II. DESCRIPTION DE LA PERSONNE MORALE Page 6 Sommaire I. CONTEXTE III. ANNÉE DE REPORTING ET ANNÉE

Plus en détail

AVIS. Vu le décret n 2011-1388 du 28 octobre 2011 modifiant le décret n 2006-1267 du 16 octobre 2006 instituant un Conseil de l'immobilier de l'état ;

AVIS. Vu le décret n 2011-1388 du 28 octobre 2011 modifiant le décret n 2006-1267 du 16 octobre 2006 instituant un Conseil de l'immobilier de l'état ; 2013-29 Séance du 13 novembre 2013 AVIS Sur le suivi et la mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière de l Agence de l environnement et de la maîtrise de l énergie (ADEME) Vu le décret

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010 Direction des Investissements d Avenir Direction Villes et Territoires Durables Service Bâtiment Direction Recherche et Prospective Service Recherche et Technologies avancées APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET

Plus en détail

Evaluation des émissions

Evaluation des émissions Evaluation des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités de la Bourse de l Immobilier 28 Avenue thiers 33100 BORDEAUX Tél : 05 57 77 17 77 - Fax : 05 56 40 58 63 www.bourse-immobilier.fr

Plus en détail

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE Bernard LAPONCHE 18 mai 2011 www.global-chance.org LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE UNE COMPARAISON

Plus en détail

Épreuve collaborative

Épreuve collaborative Épreuve collaborative Épreuve collaborative 1. Faire une présentation de quelqu idé fort relativ au mix énergétique (ou bouquet énergétique). (Exposé de 5 minut maximum) 2. Faut-il encore brûler le charbon?

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 VOUS AVEZ UN PROJET. Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé

DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 VOUS AVEZ UN PROJET. Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé VOUS AVEZ UN PROJET DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 EDITION 2015 avec la mention RGE et le CITE Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé SOMMAIRE ECO PTZ P.2 CREDIT D IMPÔT

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

Le Scanner 3D Dynamique

Le Scanner 3D Dynamique Le Scanner 3D Dynamique Présentation & Références 2015 Page 1 / 9 1. Présentation Techniques Topo, est une société de Géomètres Experts créée en 1964 comptant aujourd hui près de 120 collaborateurs répartis

Plus en détail

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur

Plus en détail

Appuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports

Appuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports Appuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports Jérôme CICILE Transports, Mobilité, Qualité de l Air ADEME Direction Régionale PACA ORT- Avril 2015 De l évaluation des filières énergétique

Plus en détail

Département du Val-de-Marne. Charte départementale de partenariat sécurité routière. entre l État,

Département du Val-de-Marne. Charte départementale de partenariat sécurité routière. entre l État, Département du Val-de-Marne Charte départementale de partenariat sécurité routière entre l État, la Caisse Régionale d Assurance Maladie d Ile-de-France (CRAMIF) et la profession du transport routier de

Plus en détail

Stratégie et développement du groupe Sogaris en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

Stratégie et développement du groupe Sogaris en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Stratégie et développement du groupe Sogaris en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Logistique urbaine : Sogaris imagine des solutions adaptées à la ville de demain Le 16 avril 2014 Contacts

Plus en détail

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000 Certu Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000 Pourquoi des zones 30? Introduites dans le code la route par le décret du 29 novembre 1990, les zones 30 délimitent des secteurs de la ville où

Plus en détail