Réagir aux alertes sanitaires : avortements et diarrhées

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1 c Réagir aux alertes sanitaires : avortements et diarrhées Les avortements, les diarrhées constituent des troubles de santé potentiellement contagieux qui doivent alerter l éleveur et l amener à prendre des dispositions adaptées, en connaissance de cause. Le recours au vétérinaire est obligatoire en cas d avortement (réglementation brucellose ) et fortement conseillé en cas de diarrhée anormale. Référentiel SANITAIRE c1

2 c Réagir aux alertes sanitaires : avortements et diarrhées Les avortements Un avortement constitue toujours une «alerte sanitaire» même quand les causes sont apparemment connues (bagarre ) et la réglementation impose à l éleveur d appeler son vétérinaire pour faire au minimum une recherche brucellose. Un avortement, c est quoi? On regroupe sous le terme avortement, les situations suivantes : - naissance d un veau mort ou vivant, avant terme, - naissance d un veau mort-né, même à terme, - naissance d un veau à terme qui meurt dans les 48 heures après la naissance. Que faire lors d un avortement? Isoler la vache qui a avorté ou qui va avorter. - La mise à l écart du troupeau est obligatoire dès que vous détectez les premiers signes de mise bas avant terme. - Il faut isoler la femelle dans un local spécifique : infirmerie (Voir fiche 1a) ou tout autre local facile à nettoyer et désinfecter interdisant tout contact avec d autres animaux : contact direct ou contact indirect par le biais des écoulements de déjections par exemple. Si vous devez intervenir sur la vache malade : - Mettre des gants à usage unique pour ne pas risquer de contracter vous-même une maladie en cas d avortement infectieux : brucellose, salmonellose, fièvre Q. Se laver et se désinfecter les mains et les avant bras. (Voir fiche 4b) Faire appel à votre vétérinaire pour les prélèvements : - La recherche brucellose est obligatoire et prise en charge par l État : déplacement vétérinaire, prélèvement et analyse. - Des recherches complémentaires peuvent être nécessaires. En discuter avec votre vétérinaire. - Ne pas livrer le lait avant connaissance des résultats. Isoler la vache avortée pour éviter la contamination éventuelle du cheptel sain. Mettre des gants pour se protéger. La prise de sang permet des recherches complémentaires : BVD, néosporose, Référentiel SANITAIRE c2

3 Après les résultats des prélèvements Réintégrer la vache avortée dans le troupeau : - lorsque les résultats des analyses sont connus et favorables pour toutes les recherches demandées au laboratoire, - et si l animal avorté est en bonne santé apparente ; ni métrite, ni diarrhée par exemple. IMPORTANT La déclaration rigoureuse des avortements est un point majeur du réseau de surveillance sanitaire bovin et donc un préalable à toute mise en œuvre de procédure d allégement des contrôles systématiques en élevage. Un avortement doit toujours interpeller l éleveur. En cas d avortements multiples vous pouvez demander des recherches complémentaires. Votre vétérinaire interviendra auprès de votre GDS départemental pour bénéficier du protocole avortement (les conditions précises sont définies dans chaque GDS). N.B. : Ces protocoles ne sont mis en œuvre que si les avortements ont été déclarés. ALERTES Veau mort-né ou non viable. Avortement non déclaré dès le premier cas. Femelle avortée non isolée. Nombreux retours en chaleur tardifs sur des femelles confirmées gestantes. Notes Référentiel SANITAIRE c3

4 c Réagir aux alertes sanitaires : avortements et diarrhées Les diarrhées Une diarrhée, sauf si elle est indiscutablement d origine métabolique, constitue toujours une alerte sanitaire (paratuberculose, salmonellose ) que l éleveur doit prendre en compte. Que faire en cas de diarrhée? Isoler le bovin atteint et prendre sa température. - La mise à l écart du troupeau est à faire dès que vous détectez les premiers signes de diarrhée et surtout s il y a en plus une élévation de la température. - Cet isolement se fait dans un local spécifique, facile à nettoyer et à désinfecter : infirmerie (Voir fiche 1a) ou tout autre local interdisant tout contact avec d autres animaux : contact direct ou contact indirect par le biais des écoulements de déjections par exemple. Si vous devez intervenir sur la vache à diarrhée : - mettre des gants à usage unique pour ne pas risquer de contracter vous-même une maladie, salmonellose, Se laver et se désinfecter les mains et les avant bras (Voir fiche 4b). Traire à part. Ne pas livrer le lait avant guérison et achèvement du délai d attente lié au traitement. La prise de température, une source de renseignement trop souvent négligée. Main gantée pour se protéger. Référentiel SANITAIRE c4

5 Dans beaucoup de situations, le recours au vétérinaire est nécessaire pour diagnostiquer la cause de la diarrhée et mettre en œuvre les traitements appropriés, voire réaliser les analyses en cas de suspicion de maladies contagieuses : salmonellose, paratuberculose Si les analyses mettent en évidence une maladie contagieuse il faudra instituer avec votre vétérinaire les traitements appropriés sur le bovin. S il y a risque de contamination du troupeau, il faudra parfois en plus instituer un traitement préventif sur les autres bovins ou autres lots non malades, mais fortement exposés au risque (salmonellose ). Solliciter votre GDS pour la mise en œuvre d un plan de lutte adapté selon le cas (salmonellose, paratuberculose, BVD, douve ). Lors de problème sanitaire, le vétérinaire est l interlocuteur privilégié de l éleveur. La surveillance et la maîtrise des diarrhées en troupeau bovin sont un point majeur du Réseau Sanitaire Bovin. Référentiel SANITAIRE c5

6 c Réagir aux alertes sanitaires : avortements et diarrhées ALERTES Diarrhée sur bovin adulte : Épidémie de diarrhées. Diarrhée avec amaigrissement inexpliqué. Diarrhée avec température sur jeune bovin, retard de croissance. Notes Référentiel SANITAIRE c6

7 d La séparation des espèces, la séparation des circuits Les différentes espèces qui cohabitent au sein d un même élevage peuvent échanger leurs microbes. L éleveur et les intervenants dans l élevage peuvent être des vecteurs de germes et ainsi à l origine de maladies sur les bovins. Référentiel SANITAIRE d1

8 d La séparation des espèces, la séparation des circuits Séparer les ateliers d élevage Bovins, veaux de boucherie, taurillons, porcs, volailles, doivent être entretenus dans des bâtiments distincts et nettement séparés. Les animaux d'espèces différentes ne doivent pas vivre sous le même toit. Porcs Les différentes espèces animales entretenues dans un même élevage ont chacune microbisme et parasitisme spécifiques. Toutefois, certaines maladies peuvent être communes à plusieurs espèces et se transmettre d une production à l autre, entraînant des pertes parfois importantes chez les bovins (salmonellose, tuberculose ) ou nécessiter deux hôtes : ténias, néosporose. Cheptel bovin Volailles Veaux de boucherie Volaille fermière Rongeurs Exemples Aujeszky : porcs-bovins. Salmonellose : volailles et autres espèces. Tuberculose, brucellose : bovinsovins-caprins. Téniasis : chiens-bovins. Néosporose : chiens-bovins. Bien gérer les effluents d élevage (fumiers, lisiers ) Tant en ce qui concerne le stockage que le transport et l épandage. Les déjections de chaque production constituent un risque sanitaire. Maîtriser les autres sources d infection intervenant dans l élevage Rongeurs : dératiser. Oiseaux (étourneaux, pigeons, ) les éloigner, protéger les silos : filets. Chiens de l élevage : éviter le contact permanent. Tous peuvent être des vecteurs de maladies. Risques liés aux déjections. Référentiel SANITAIRE d2

9 En PRATIQUE Bien gérer les effluents d élevage (fumiers, lisiers ), cela signifie Stocker à part les effluents de chaque production. Le stockage doit être étanche et ne jamais polluer une prairie ou un ruisseau par exemple. Bien gérer ses effluents pour ne pas polluer l environnement. Pour le transport - utiliser du matériel réservé à cet usage qui sera toujours nettoyé et désinfecté, ex. : épandeur à fumier - réaliser un transport propre c est-à-dire sans souiller les parcours (fumier de volailles ). Ne pas épandre sur parcelles à pâturer ou respecter un délai minimum, ne pas épandre par exemple du fumier sec lorsqu il y a du vent. Pour le lisier de porc en particulier, l enfouissement direct ou par injection est obligatoire dans certains cas (Arrêté Aujeszky). (Voir chapitre 1e) Veiller à ce que les intervenants (éleveurs, salariés, visiteurs extérieurs : vétérinaires, techniciens ) ne soient pas vecteurs de maladies. Pour cela, il faut : - avoir du matériel réservé à chaque production : seaux, outils, seringues, - changer de vêtements en changeant d atelier : bottes, cottes, - disposer d un point d eau permettant de bien se laver les bottes, - se servir du pédiluve bien entretenu pour être efficace. Changer de vêtements en changeant d atelier. Référentiel SANITAIRE d3

10 d La séparation des espèces, la séparation des circuits CAS PARTICULIER Volailles fermières Pour protéger vos bovins, les volailles fermières : poules, poulets, dindes, canards doivent être parquées et ne jamais pouvoir accéder aux locaux d élevage ou de stockage des aliments (fourrage, silos ). C est une obligation pour la protection sanitaire de vos bovins : salmonellose, tuberculose Elles aussi peuvent contaminer vos bovins. ALERTES Mortalités pour cause de botulisme, Mortalités pour cause d Aujeszky, Bovins atteints de salmonellose. Pâtures souillées par des tas de fumier ou par du lisier, Écoulement de lisier, purin vers un point d eau ou un ruisseau, Rongeurs ou traces de rongeurs visibles. Notes Référentiel SANITAIRE d4

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