RÉUNION DE CONCERTATION SUR LA RÉFORME DES RYTHMES ÉDUCATIFS DANS LE 5e ARRONDISSEMENT MERCREDI 5 JUIN 2013 à 18 h 30

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1 RÉUNION DE CONCERTATION SUR LA RÉFORME DES RYTHMES ÉDUCATIFS DANS LE 5e ARRONDISSEMENT MERCREDI 5 JUIN 2013 à 18 h 30 Etaient présents : -, Maire du 5e arrondissement, - les élus -, Directrice de la DASCO - M. Bernard MALINAUD, Inspecteur de l'education Nationale, Circonscription Paris 5e et 6e - M. Charles BARBETTI, Conseiller Technique chargé de l enseignement du 1 er degré, représentant Mme Colombe BROSSEL - Adjointe au Maire de Paris chargée de la vie scolaire et de la réussite éducative - M. Christian CAHN, Responsable de la Circonscription des Affaires Scolaires et de la Petite Enfance (CASPE 5e/13e) - M. Nicolas MOLOTKOFF, Chef du projet de l Aménagement des Rythmes Scolaires (ARE) - M. Jean-Marc LE GUERNIC, Directeur de la Caisse des Ecoles - Mme Morgan VIGNERON, Brigadier Chef, responsable de la mission de partenariat et communication, représentant Mme Murielle SOBRY, Commissaire Centrale - les associations du 5e - les directrices et directeurs des écoles maternelles et primaires - les représentants des parents d élèves élus - les enseignants - les délégués départementaux de l éducation nationale (DDEN) - le directeur du conservatoire Gabriel Fauré - les directeurs des ateliers (Censier et Arras) - les conseillers de quartier, Maire du 5e arrondissement Merci d être venus nombreux à cette réunion de concertation sur l application d un texte important pour l avenir des enfants. Différentes sensibilités se sont exprimées à ce sujet. Ce soir chacun pourra prendre la parole. J ai invité les élus, Monsieur MALINAUD, Inspecteur de l Education nationale et qui représente le Rectorat ici, Monsieur BARBETTI, du cabinet de Madame BROSSEL, et Madame MATHIEU, Directrice de la DASCO, que je remercie vivement de sa présence. Je regrette l absence de Madame BROSSEL qui participe à des réunions politiques dans le 5e mais ne vient pas aux réunions générales, ce qui est à mon sens un manque de considération à l égard des élus et à l égard des enseignants et des parents d élèves. Monsieur CAHN, Responsable de la Circonscription des Affaires Scolaires et de la Petite enfance, est également présent, Monsieur Nicolas MOLOTKOFF, Chef de projet de l Aménagement des Rythmes Educatifs, Monsieur LE GUERNIC, Directeur de la Caisse des Ecoles, et Madame VIGNERON, Brigadier chef, représentant Madame Muriel SOBRY, Commissaire. 1

2 Les associations du 5e, notamment du sport, ont été conviées, les directrices et directeurs des écoles maternelles et primaires, les représentants de parents d élèves élus, les enseignants, les délégués départementaux et délégués du Maire, le Directeur du Conservatoire, qui est directement concerné, les directeurs des ateliers de Censier et Assas, qui sont concernés, et des conseillers de quartier. C est un sujet important et difficile, car il doit tenir compte de l intérêt légitime et prioritaire des enfants, de l intérêt légitime des enseignants, et de l intérêt légitime des parents. Cela implique aussi de trouver des personnels responsables et compétents, des locaux adéquats. Tout cela mérite réflexion. C'est dans cet esprit que le Conseil d Arrondissement du 5e avait émis le 31 janvier dernier, par onze voix contre trois, un vœu relatif à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. C est un vœu très modéré, il ne s agit pas d en faire un problème politique. A Lille et à Lyon, par exemple, où il y a des sensibilités tout à fait différentes, ils ont reporté la date. Compte tenu de la difficulté et de la complexité du problème, nous avions convenu qu il ne fallait imposer une décision, mais dialoguer. Mon sentiment est que si nous l avions reporté d une année, il y aurait eu un accord sur le fond. Mais je pense que les organisations syndicales, notamment d enseignants, et des parents d élèves avaient souhaité que l on n impose pas cette date. Le Maire de Paris en a décidé autrement. Nous sommes face à un texte voté qui ne posait pas de problème en soi sur le fond, mais qui aurait nécessité une période de concertation. Ce rappel étant fait, je propose que Monsieur l Inspecteur d Académie intervienne quand il le voudra de même que Madame MATHIEU. Chacun pourra intervenir comme il le souhaite., Directrice de la DASCO Merci de votre hospitalité, merci à chacune et chacun d entre vous d avoir pris la peine de vous déplacer pour cette réunion. Je vous propose de répondre directement aux questions que les uns et les autres se posent, c est le meilleur moyen d être sûr que la réunion soit efficace. Sur la question de savoir qui va faire quoi, où, comment, avec qui, quelques précisions. C est une décision du gouvernement, une loi, un vœu du Conseil de Paris, pour que les enfants retravaillent le mercredi matin et que l on dégage deux fois une heure et demie le mardi et le vendredi pour les enfants qui, durant cette période de 15 h 00 à 16 h 30, vont être confiés à la municipalité. Ce que les élus du Conseil de Paris et le Maire nous ont demandé de faire en même temps que la mise en place de l Aménagement des Rythmes Educatifs, c est d améliorer notoirement deux moments dont nous avons bien vu dans le cadre de la concertation qu ils étaient largement critiqués pour leurs conditions d encadrement, la qualité de ce qui se faisait, etc., à savoir le midi, ce que nous appelons dans notre jargon la pause méridienne, le temps de cantine, et le centre de loisirs du soir. Je dirai que l on fait deux choses à la fois. On met en place, en tant que collectivité territoriale, l Aménagement des Rythmes Educatifs, ce sont donc les deux séances du mardi. Par ailleurs, on améliore le midi et le soir. Nous pouvons répondre à vos questions sur ces éléments, c'est-à-dire comment on va améliorer, comment on va penser la complémentarité d un parcours entre ce que les enfants vont faire à l école, dans le cadre des programmes et des enseignements, de ce qu ils vont faire dans le cadre du temps périscolaire, le midi, pendant l Aménagement des Rythmes Educatifs, et le soir, et ce qu ils font par ailleurs le mercredi et pendant les vacances. Un comité de suivi va être mis en place avant fin juin et nous suivrons de très près ces problèmes. M. Bernard MALINAUD, Inspecteur de l Education Nationale Je rappelle qu il s agit bien d une décision du Ministre. Dès sa prise de fonction, il y a un an, il avait annoncé sa volonté de revoir les rythmes de l enfant afin de pouvoir adapter les nécessités de l apprentissage aux capacités d apprentissage des élèves au cours de la journée et au cours de l année scolaire. La réforme que nous allons vivre est donc une étape importante pour permettre de s adapter vraiment aux capacités des enfants. Cette décision du ministre a été prise en sorte de ne pas se retrouver dans la situation qui peut exister dans certains pays où l école finissant plus tôt, les 2

3 enfants se retrouvent à la rue, c'est-à-dire à la charge des familles lorsque les familles peuvent s en occuper, ou livrées à des activités plus ou moins encadrées. Garantir que les enfants pourraient être accueillis dans les mêmes horaires qu auparavant nécessite une collaboration entre l Education nationale et la collectivité locale, la Ville de Paris. Et chaque commune doit faire un plan éducatif territorial afin de pouvoir assurer cette continuité. Il y aura sans doute des difficultés, d abord parce que cela va à l encontre de certaines habitudes, et parce qu il y a des territoires qu il va falloir se partager, en sachant que c est l intérêt des enfants qui doit primer. Il faudra donc la collaboration entre les personnels de l Education nationale, les personnels de la ville, que chacun y mettre du sien et fasse en sorte de préserver ses responsabilités et d assurer la coopération nécessaire. Mme Lyne COHEN-SOLAL, Adjointe au Maire de Paris et Conseillère du 5e arrondissement Je voulais rappeler deux ou trois points. D abord, que nous avons décidé à la Ville de Paris, et le Conseil de Paris a voté ainsi, d appliquer cette réforme des rythmes éducatifs dès la rentrée 2013, car il nous semble que c est une bonne réforme pour les enfants. A partir du moment où cette réforme est bonne pour les enfants pourquoi attendre pour l appliquer dans la mesure où il était possible de mettre tous les services au travail, sous la direction d ailleurs de Madame MATHIEU et d autres directeurs de la Ville. Nous pensons être prêts pour que les enfants bénéficient de cette réforme le plus tôt possible. Il est dommage de priver les enfants de Paris de cette réforme pendant un an. Ce qui nous a semblé le plus important était de penser aux enfants. Tout est donc mis en place pour que tout se passe le mieux possible, et que tout doit prêt pour accueillir les enfants dans les meilleures conditions, et rassurer les parents sur le fait que tout sera fait pour que les enfants bénéficient de cette mesure. D autre part, un comité de suivi doit être mis en place dans chaque arrondissement. Le plus tôt sera le mieux, et ce serait mieux que ce soit avant la fin de l année scolaire, c'est-à-dire avant la fin juin, sinon, il n a pas vraiment de raison d être. Ce qui nous semble important aussi, c est la composition de ce comité de suivi et la date de cette première réunion. Si nous pouvions avoir ces précisions pendant cette réunion, ce serait très intéressant pour tout le monde. M. Alexandre BAETCHE, Adjoint au maire du 5e arrondissement Si j ai bien compris Madame COHEN-SOLAL, à Lille et à Lyon, les maires n aiment pas les enfants, ils font tout contre l intérêt des enfants. A Lille, il y a une très bonne mairesse. J aimerais savoir si vous pensez qu à Lille et à Lyon, on n aime pas les enfants. D autre part, j aimerais savoir qui, à Paris, dit la vérité. J ai assisté à une réunion avec le Maire de Paris et le maire ici présent, et on nous a affirmé qu il y avait eu une concertation avec le directeur. J étais intervenu pour dire que je ne voyais pas comment on pouvait faire un aboutir un projet contre la volonté et l avis des personnes qui commandent sur le terrain, les directrices et directeurs des écoles. Donc, je voudrais savoir où est la vérité. Ce que nous a dit le Maire de Paris, Monsieur Bertrand DELANOË, à savoir qu il se concertait avec les directeurs, est-il vrai? Sachant que j entends tous les directeurs me dire qu on ne leur a jamais rien demandé et qu ils sont, de toute façon, contre à 90%. Comme Monsieur TIBERI, je regrette l absence de Madame BROSSEL. Je n ai que des louanges à adresser à Madame MATHIEU et Monsieur BARBETTI est quelqu un de tout à fait charmant. Il a assisté à toutes les réunions à ce sujet, comme beaucoup d autres ici. Donc, je voudrais savoir pourquoi Madame BROSSEL ne trouve pas le temps de venir ici en tant que responsable politique. Ce sont les politiques qui doivent venir s exprimer et ils n ont pas à déléguer leurs fonctionnaires qui n en peuvent mais et font ce qu on leur dit. Monsieur le Maire, je vous demande d intervenir auprès de Madame BROSSEL à qui j ai demandé directement, à deux reprises, de nous faire la grâce d être présente aujourd'hui, et elle n est pas là. M. Charles BARBETTI, chargé de Mission du Cabinet de Mme Colombe BROSSEL L objectif est que les parents posent des questions et aient des réponses. Je voudrais excuser effectivement Madame BROSSEL qui fait énormément de réunions sur la réforme des rythmes 3

4 scolaires. Elle vient chaque fois qu elle est conviée et qu elle le peut. Il se trouve qu elle a reçu le courrier d invitation il y a un peu plus de deux semaines, elle ne pouvait pas ce soir, elle s en excuse. Elle vient chaque fois qu elle le peut aux CICA de rentrée que vous organisez sur cette question, Monsieur le Maire, ou est représentée. Il y a un débat de fond qui est important, nous n allons pas engager une polémique là-dessus. Mme Lyne COHEN-SOLAL Je me permets simplement de dire qu en tant qu adjointe au Maire de Paris, je suis souvent invitée dans les conseils de quartier, les CICA ou les réunions publiques dans des arrondissements. Un de vos collègues, Monsieur Jean-François LEGARET, a pris la peine de m appeler auparavant pour me demander mes disponibilités, et c est à partir de mes disponibilités qu il a fixé la réunion, et j étais donc présente à cette réunion. Je voulais simplement dire qu il y a quelques précautions à prendre. Il faudrait demander la disponibilité des directeurs d école, des parents d élève, ce n est pas sérieux. Encore une fois, arrêtons la polémique. Je note simplement que Madame BROSSEL a pu se libérer il y a quelques jours pour une réunion politique, ce qui est son droit, et elle manifeste un mépris pour les habitants du 5e. C'est son problème. Nous avons la chance d avoir un directeur de qualité, qui va nous répondre sur le fond. M. François BEAUJEU Je représente le Maire de Paris à l école Boulangers. Ayant assisté à certains débats récents concernant l Aménagement des Rythmes Educatifs, je me suis posé quelques questions fondamentales. Je me suis dit qu après tout, cette réforme qui nous est présentée correspond vraiment à l intérêt des enfants. L école est faite pour transformer les enfants en citoyens adultes aptes à vivre dans notre société. En fouillant un peu, j ai trouvé un rapport de l Académie de Médecine du 19 janvier 2010, qui insiste dans son résumé sur le fait que la semaine dite de quatre jours est néfaste sur la vigilance et les performances des enfants. J ai trouvé également une circulaire du 18 mars 2010 du ministère de l Education nationale qui conseille que l organisation de la semaine en neuf demi-journées, du lundi au vendredi, en incluant le mercredi matin, soit encouragée chaque fois que possible. Enfin, il faut tenir compte des préconisations des spécialistes, les élus décident en dernier ressort, mais il faut aussi tenir compte des avis des organisations représentatives des intérêts en présence. J ai sous les yeux un extrait de l appel du 17 octobre 2010 signé par un certain nombre d organisations syndicales et de parents d élèves qui stipule qu il faut prendre en compte les préconisations de l Académie de Médecine à propos de l école primaire, et entre autres refuser la semaine actuelle de quatre jours. Je pense que nous avons affaire à des préconisations fortes, et la question qui se pose est celle de la mise en œuvre. En tant que représentant du Maire à l école Boulangers, j ai discuté avec le directeur de cette école qui n est pas un inconditionnel de la réforme, mais n est pas non plus un opposant. A son avis, l énorme avantage de cette réforme, en plus d aller dans le sens de l intérêt des enfants et des intérêts pédagogiques, serait de permettre de mettre au carré un certain nombre de mesures, de services actuellement offerts, en particulier dans le cadre des centres de loisirs, de la pause méridienne, pour améliorer la qualité générale de ses services. Et à son avis, cela devrait offrir un résultat globalement très positif pour l ensemble des acteurs de la communauté éducative. Mme Florence FARGE Je suis tête de liste FCPE Boulangers. Pour répondre à Monsieur BEAUJEU, des études nous ont dit exactement l inverse en Donc on peut toujours trouver des études préconisant la semaine à quatre jours ou quatre jours et demi. Pour réagir à l intervention de Monsieur MALINAUD, je n entends pas le rôle des parents d élève. Depuis le début, quelle est la place des parents d élève dans cette réforme et quelle est la place des parents d élève dans la déclinaison de cette réforme 4

5 dans les écoles? Aujourd'hui, nous n avons aucune information ; lorsque nous les demandons, nous ne les avons pas, et toutes les décisions sont prises sans nous. Dans toutes les plaquettes de la Mairie de Paris, on retrouve l idée d une concertation. Or, la concertation n existe pas. Notre volonté serait d être associés à cette démarche. Nous ne voulions pas de la réforme en 2013 parce que c est trop tôt, parce que nous sommes inquiets sur la capacité de la Mairie de Paris à recruter du personnel qualifié. Parmi les questions que je souhaiterais poser à la Mairie de Paris, nous avons découvert sur le site de la Mairie de Paris que vous allez engager des accompagnateurs aux ateliers sportifs. Pour postuler, il faut avoir entre 16 et 65 ans. L âge de 16 ans me fait tiquer. Heureusement que l école est obligatoire jusqu à 16 ans car sinon, nous aurions des enfants de 8 ans pour accompagner les petits au sport. Et ce personnel n a pas besoin d avoir une formation minimum, à savoir le BAFA pour accompagner les enfants. Ils les accompagnent du point A au point B. Quelle garantie aurons-nous sur la qualité de ces personnes? Qui sera responsable en cas d accident? Et combien d enfants pour combien d accompagnateurs? En petite section maternelle, c est un adulte pour deux enfants, ce n est pas deux pour dix-huit. A Poissy, les maîtresses exigent qu il y ait un adulte pour deux enfants. Pourquoi? Parce que nous avons des enfants qui lâchent la main aux accompagnateurs. J aimerais revenir sur la question du parcours culturel. Il y a dix jours, Madame BROSSEL nous a assurés que cette idée avait finalement été refusée, que les ateliers seraient choisis non pas par les parents, mais par les enfants. Or, lorsqu on prend le PEDT, le Projet Educatif du Territoire, lorsqu on prend la plaquette que vous avez encore remise ce soir aux parents d élève, lorsque nous discutons avec nos REV, les Responsables Educatifs, qui sont là pour mettre en place les projets, tout le monde nous dit que ce sera un parcours culturel imposé par tranche d âge, les enfants participant à six ateliers par an. Quelle est la place des familles une fois encore? M. Pascal VACHERON, Directeur de l école élémentaire Boulangers Le délégué du Maire de Paris m a cité. Je voudrais simplement préciser les choses. Il y a d un côté la réforme initiée par le Ministre de l Education Nationale que je ne peux pas vraiment commenter. Je ferai simplement la remarque suivante. Les chronobiologistes n ont pas seulement dit que la journée de classe était trop longue, ils ont également dit que l année scolaire était trop courte. Et je m interroge sur les raisons pour lesquelles on n a pas également touché à la durée de l année scolaire. Tout le monde sait que lorsque les enfants quittent l école, en particulier dans un certain nombre de zones où les parents ne sont pas très présents pendant l été, il y a une déperdition importante des savoirs. C est un élément qui aurait pu être pris en compte. D autre part, je ne suis pas opposé à ce que l on raccourcisse la journée scolaire et je ne suis pas très favorable à ce que l on travaille le mercredi parce que cela ne m arrange pas personnellement, mais je pense quand même que l on a fait une petite erreur en voulant mettre deux choses en même temps. On dit que la semaine de quatre jours et demi, c est mieux que la semaine de quatre jours. On aurait pu se contenter de cela, et revenir à quatre fois six heures et trois heures. Parce qu à l arrivée, les enfants vont faire quatre fois six heures et trois heures, ils seront en collectivité. On débat actuellement pour savoir si la classe est plus fatigante que le centre de loisirs. Je ne veux pas rentrer dans ce débat. Je voudrais simplement dire que dans l école Boulangers et je pense que ce sera le cas dans pratiquement toutes les écoles parisiennes, les directeurs feront leur métier. Je ferai mon métier. Si cette réforme est votée, nous la mettrons en place, et je ferai en sorte et je pense que tous mes collègues feront de même, que cela se passe bien et qu un partenariat se mette en place entre les REV et nous. Depuis très longtemps, je pense qu il serait bon que la Ville de Paris mette ces temps périscolaires au même pas que le reste de la France, à savoir un taux d encadrement bien plus important avec des animateurs titulaires du BAFA, des directeurs de centres de loisirs. Je n ai pas peur de le dire aujourd'hui, je le dis depuis vingt ans. Cela permettrait de ne plus avoir des études ou des goûters récréatifs encadrés par un adulte pour vingt-cinq enfants, et des cantines avec un adulte qui, souvent, n a jamais vu d enfant. Quant au contenu, je crois que nous avons tous intérêt à faire confiance aux REV. 5

6 M. Tony HAROLD, SNUDI Force Ouvrière Je représente la section du 5e et 6e arrondissement. La question des rythmes scolaires a rebondi avec le fameux décret Darcos qui avait supprimé la neuvième demi-journée, c'est-à-dire deux heures d enseignement le samedi matin et qui, avec l aide personnalisée, avait commencé le processus d éradication de l aide spécialisée par l intermédiaire des enseignants spécialisés. On aurait pu penser qu avec les nouveaux rythmes, ce décret serait abrogé. Pas du tout, il et toujours en place, on ne rétablit pas les heures d enseignement supprimées, on ne rétablit pas les réseaux d aide qui sont peu à peu supprimés. On nous a dit que c était pour le bien de l enfant, pour alléger la journée. A l inverse, le temps de présence de l enfant va être allongé puisqu il viendra encore le mercredi matin. D autre part, il va y avoir un mélange du scolaire et du périscolaire. Mais il faut tout d abord replacer les choses dans leur contexte. 82% des communes de France n appliqueront pas la réforme en Et parce qu ils sont contre, ils rejettent ce que j appellerai cette contre-réforme, et à Paris, tous les personnels concernés, enseignants, personnels de la Ville de Paris, se sont prononcés contre. Je n ai jamais vu cela de ma vie de syndicaliste. Le 22 janvier, 90% des enseignants étaient totalement en grève. Et encore récemment, le 22 mai à la Bourse du Travail, plus de instituteurs étaient en assemblée générale et rejetaient encore une fois cette réforme. Ce qui me paraît très grave, c est l introduction du Projet Educatif Territorial où chaque commune aura son propre projet, les élus locaux vont en discuter, et l école va donc être éclatée, il n y aura plus d égalité devant l instruction de tous les élèves, alors qu avant, le principe, c était les programmes nationaux pour tous les élèves quel que soit le point du territoire. Et la mise en place c est pour aider les enfants en difficulté scolaire. Or, ce qui peut aider efficacement les enfants en difficulté scolaire, ce sont les réseaux d aide, les enseignants spécialisés pour les aider à surmonter leurs difficultés. Par ailleurs, se posent deux questions. La première concerne le rôle de plus en plus accru des élus dans la mise en place du projet éducatif qui va empiéter de plus en plus sur le plan scolaire. La seconde, c'est le problème des associations. Je sais que la Mairie a reçu environ 724 dossiers d associations. Il y a la façade qui est toujours attrayante, mais on ne sait pas ce qu il y a derrière. On le sait d autant moins que la circulaire du ministère pour agréer les associations est très floue puisqu il est dit que ces associations doivent présenter les garanties nécessaires au regard de la sécurité physique et morale des mineurs. Où est la laïcité, où est la neutralité dans tout cela? Il y a de quoi se poser beaucoup de questions, et nous savons très bien que, malheureusement, certaines associations se parent de beaux atours pour cacher des choses qui ne sont pas très avouables. Le deuxième aspect, c est l utilisation des classes, des locaux scolaires. On s est toujours battu, depuis la création de l école publique, pour que celle-ci soit sanctuarisée. Et en particulier les classes qui servent à travailler pour les enseignants, qui servent à apprendre pour les élèves. Or, là, que va-til se passer? On va certainement utiliser les locaux et certainement des classes. Comment cela va-t-il se passer? Comment l enseignant va-t-il retrouver sa classe le lendemain? Pour la sieste dans les maternelles, il y aura l institutrice de tous petits, puis l animateur, puis une troisième ou une quatrième personne. Est-ce cela l intérêt de l enfant? Pour conclure, demain, à l appel des syndicats, il y a la grève parce qu il y a le CDEN, et tous les syndicats demandent le retrait du décret. D autre part, rien n est joué. En Gironde, tous les enseignants et parents d une commune ont protesté et malgré les dates dépassées, le directeur du service académique, dans sa grande sagesse, a reporté l application de cette réforme. C'est la raison pour laquelle je m adresse, entre autre, à Monsieur le Maire, pour lui demander s il ne pourrait pas s adresser à Monsieur DUTHY pour qu il ne ratifie pas le Projet Educatif Territorial, ce qui permettrait de ne pas l appliquer. Monsieur MALINAUD va vous répondre tout à l heure. Mme Corinne BORDERIE 6

7 Je suis maman d un enfant à l école Rollin et maman d un collégien à Bizet. J ai deux questions très concrètes. En tant que parent, on nous dit que le catalogue des activités va bientôt arriver. L un d entre vous peut-il nous dire quand? D autre part, j ai appris qu il y avait certaines inquiétudes dans les collèges, notamment des professeurs de sport, parce que les équipements sportifs gérés par la mairie du 5e vont être partagés entre primaire et collège. Qui se porte garant? Est-ce que c'est le comité de suivi? Comment cela se passe-t-il? Nous sommes très demandeurs d une information factuelle, concrète aujourd'hui, car il nous faut avancer collectivement. Mme Dominique SAULI J assiste au conseil d école de la rue de l Epée de Bois. A la suite de ce conseil d école, il y a eu un compte rendu qui me paraît bien rendre compte de la situation, que je vous livre : «Actuellement, la Ville de Paris veut appliquer le décret dès la rentrée 2013 en instaurant, dit-elle, un service périscolaire de qualité en complément du temps scolaire. Il semblerait que l allongement de la pause méridienne de quarante-cinq minutes ait été abandonné, mais aucun autre aménagement précis n a été proposé. Les membres du conseil d école s interrogent sur les possibilités de la Ville de Paris à pouvoir mettre en place cette réforme d ici la rentrée : manque de précision sur l application concrète de la réforme, embauche et formation de personnels qualifiés, disponibilité de locaux et d installations, partenariat avec différentes structures existantes, centres culturels, associations sportives, conservatoires. La réforme des rythmes scolaires a été présentée comme une amélioration des conditions d apprentissage des élèves. Or, la première conséquence de cette réforme sera l augmentation du temps de présence des enfants en collectivité, et donc un accroissement de leur fatigue». Il s agissait donc là des inquiétudes de cette équipe pédagogique, mais après les inquiétudes il y a des propositions qui me paraissent pertinentes et que je vous livre : «Pour améliorer de façon significative les apprentissages, les membres du conseil d école pensent qu il serait plus urgent de réparer l école et d œuvrer pour, au niveau de l Education nationale, une diminution des effectifs par classe, un allègement des programmes, une remise en état de fonctionnement des RASED, une augmentation du nombre d enseignants remplaçants. Et au niveau de la Ville de Paris, une augmentation du nombre d ASEM par école, une augmentation d ASEM remplaçantes, une revalorisation statut formation des animateurs, une concertation avec les acteurs de terrain, enseignants, animateurs, parents, associations sportives et culturelles, conservatoires, centres culturels. En conclusion, les membres du conseil d école demandent le report de la réforme avec une vraie concertation réunissant enseignants, parents et partenaires municipaux». Je vous livre les propos de ce directeur d école et de cette équipe que j ai rencontrés et qui me paraissent vraiment très soudés, avec des parents qui ont très à cœur l intérêt de l enfant, avec des parents, des enseignants et un directeur d école très mobilisés. M. Denis LIEPPE, Président de la PEEP 5e et 6e Je vous remercie, Monsieur le Maire, d avoir organisé cette réunion que vous aviez qualifiée en introduction de réunion de concertation. Pour moi, ce n est pas le cas puisque la loi est votée, qu il n y a eu quasiment aucune réunion préalable à la mise en place des mesures qui nous sont proposées, et que finalement cette réunion, la présence de Madame MATHIEU en témoigne et l absence de Madame BROSSEL en témoigne aussi puisqu elle n est pas là pour répondre au mécontentement des parents d élève et des personnes présentes ici, est une réunion de stricte information des parents puisque toutes les décisions sont prises sans concertation aucune. Je le regrette d autant plus qu on a parlé des tentatives de réforme précédentes, et je voudrais rappeler qu en , il y avait déjà eu une tentative de réforme des rythmes scolaires à l initiative du gouvernement d un certain Lionel JOSPIN, Premier Ministre, et à l époque ce gouvernement avait eu la bonne idée de demander la concertation préalable des conseils d école, conseils d école qui s étaient majoritairement prononcés contre cette réforme. Laquelle réforme avait été tout simplement abandonnée. Je regrette que le nouveau gouvernement n ait pas eu cette sagesse de concertation préalable et se soit précipité pour imposer à la hussarde une réforme, et que la Ville de Paris s engouffre dans cette brèche. Madame COHEN-SOLAL a dit tout à l heure que c était pour le bien des enfants, mais s'est-elle simplement interrogée du déséquilibre que cela risquait de créer au 7

8 sein de l organisation des familles, organisation qui, en Ile-de-France et à Paris en particulier, est très compliquée du fait de la longueur des déplacements professionnels. Quand on n associe pas les parents préalablement, cela donne des gens vraiment mécontents. Je ne suis pas là pour taper sur les fonctionnaires qui ne font qu appliquer des décisions prises par le Conseil de Paris, mais encore une fois, je regrette que ce soit l adjointe au Commerce et à l Artisanat de la Ville de Paris qui soit présente et non pas l adjointe aux Affaires scolaires. C'est quand même un peu fort. Mme Lyne COHEN-SOLAL Je suis élue du 5e. M. Denis LIEPPE Excusez-moi, parce qu on ne vous voit pas souvent dans les réunions, vous arrivez en retard et vous partez en avance. Mme Lyne COHEN-SOLAL Je vous demande simplement d être poli. M. Denis LIEPPE Sur le fond, cette réforme pose de nombreuses questions. D abord, d ordre technique. Il y a un point positif puisque page 7 de la brochure qui a été distribuée, je vois que la Ville se décide enfin à renforcer les équipes d ASEM dans les écoles maternelles. C est très bien, mais je voudrais savoir si ce renforcement va conduire enfin à ne plus avoir d ASEM absentes et avoir toujours le nombre requis d ASEM par classe malgré les congés inévitables ou les prises de RTT, sachant que l application des trente-cinq heures a conduit à un déséquilibre au sein des écoles et donc à une surcharge du travail des ASEM, notamment pour les petites et toutes petites sections. Le nombre d ASEM et notamment le pôle de remplacement est très nettement insuffisant et il y a donc souvent des absences qui sont compensées par les enseignantes, ce qui n est pas leur travail, et ce qui nuit à la qualité de l accueil et à l instruction délivrée aux enfants, notamment dans les plus petites sections. D autre part, j ai lu que les ASEM assureront en maternelle un rôle d animation. Ce n est absolument pas dans leurs attributions. Je voudrais savoir si les syndicats sont d accord, s ils ont été consultés, s ils ont signé un accord quelconque. J ai entendu dire qu il allait y avoir des formations à l animation des ASEM. Mais l animation est d abord une vocation, ce n est pas simplement une formation. On a du goût pour l animation ou l on n en a pas. Ce n est pas quelque chose qui s apprend totalement. Forcer les gens à faire de l animation, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose quand ils n en ont pas envie. Et ces formations auront évidemment lieu sur le temps de travail. Les ASEM seront donc forcément absentes ces jours-là. Aurez-vous le pôle de remplacement suffisant pour assurer ces formations sans dommage dans les écoles? J en doute. En ce qui concerne le nombre d enfants dans les activités périscolaires entre 15 h 00 et 16 h 30, ce nombre va être à priori assez important, et donc finalement on va continuer la classe, car si j ai bien compris, ces activités vont être organisées par classe. Qui va assurer ces formations? Tous les animateurs seront-ils titulaires du BAFA, par exemple? Qui sera responsable en cas de transport en dehors de l école? Est-ce que ce sera le directeur de l école, l académie, la Ville? Aurez-vous les assurances nécessaires? Les budgets annoncés sont de l ordre de 20 millions pour l instant, sans augmentation d impôt, donc je ne sais pas où ils vont être pris, c est de l argent qui tombe du ciel. Je vous rappelle que de nombreux travaux dans les écoles, notamment dans le 5e, sont reportés d année en année malgré les promesses prises devant les assemblées en CICA par Monsieur Cahn. Cela pose de nombreuses questions. Enfin, concernant les budgets des centres de loisirs, il y a la question du mercredi après-midi. Si la classe a lieu jusqu à 11 h 30 et que les enfants sortent à 11 h 30 ou à 13 h 30 s ils restent à la cantine, cela oblige les parents à quitter leur travail pour venir chercher leurs enfants à 11 h 30 ou 13 h 30, ce 8

9 qui n est pas évident, vous en conviendrez. Vous allez me répondre que des centres de loisirs sont organisés. Jusqu à présent, les centres de loisirs qui fonctionnaient de façon remarquable il faut le souligner étaient présents dans un certain nombre d écoles, mais pas dans toutes les écoles de l arrondissement. Si j ai bien compris, d après les ouï-dire, il y aurait un centre de loisirs par école. Le budget global des centres de loisirs va-t-il augmenter en conséquence et à proportion? Si le budget moyen diminue, c'est-à-dire si vous saupoudrez les moyens, cela va être pris sur le budget de fonctionnement des centres de loisirs, c'est-à-dire que les enfants feront moins de sorties, il y aura moins de bus mis à disposition pour effectuer les sorties, et vous allez contribuer à dégrader la qualité de l accueil au sein des centres de loisirs. M. Gérard TRUCHOT, Président de l association Sportive des Bernardins Je suis ici au titre de président d une association. Aujourd'hui, nous sommes obligés de mettre quelque chose en place. Il a été fait appel aux associations qui devaient, dans un délai très court, se déclarer candidat potentiel à l exécution d un certain nombre d activités. Nous devions passer par un logiciel et beaucoup de personnes n étaient pas rompues à l utilisation de cet outil. Nous sommes le 5 juin, la fin de l année scolaire a lieu dans trois semaines, et nous ne savons toujours pas qui est retenu, dans quelles conditions, si cette inscription fera l objet d une réinscription tous les ans. Nous ne savons strictement rien. J aimerais répondre au délégué syndical. Cela fait trente ans que nous exerçons sur le 5e, et je n ai jamais eu de problème avec les enfants. De la salle Je souhaite parler au nom des centres d animation de la Ville de Paris. Il y a plusieurs problèmes. Je ne m étalerai pas sur les rythmes éducatifs des enfants, je ne suis pas spécialiste, mais sur ce qui nous est remonté par les parents. En 2001, on nous avait demandé de rediriger les activités d enfants sur le samedi ; nous avons été obligés de redéployer les animateurs et les professeurs qui travaillaient ce jour-là sur d autres jours de la semaine afin de pouvoir accueillir des enfants. Cette année, on recommence avec cette nouvelle réforme. Il s avère que le mercredi matin, nous avons souvent un minimum de sept professeurs qui sont des salariés en CDI, qui n auront plus de travail l année prochaine parce qu on n a pas pu soit les redéployer sur d autres horaires, soit parce qu on ne peut pas leur trouver du travail par ailleurs. C'est donc une grande difficulté. Nos dirigeants doivent passer par des C.E. qui prennent les décisions, l autre problème étant celui des syndicats. Ils ne pourront pas attaquer la Mairie de Paris parce que nos centres d animation sont soit en gestion de marché, soit en délégation de service public. Qui va faire quoi? On l ignore. On nous a demandé de réserver des espaces dans nos centres d animation les mardi après-midi et vendredi après-midi et de proposer des activités pour les enfants. On nous demande donc de mettre des salariés à disposition pour animer ces activités. Demander à un salarié de venir pour travailler une heure est déjà très difficile en temps normal, car tout dépend d où il vient. Nous avons fait des propositions. Pour l instant, nous n avons pas de réponse. Il était question de mettre en place un partenariat avec les écoles de l arrondissement, les REV etc. Nous avons essayé de prendre contact, mais nous ne pouvons aller plus loin parce que les décisions prises au niveau de la Mairie ne sont pas encore redescendues jusqu à nous. On nous a d abord dit qu il y aurait un accompagnement, que les animateurs seraient envoyés des écoles, sachant qu ils quittent l école à 15 h 00 et qu à 15 h 15 ils doivent être dans les centres d animation. Dans les centres d animation, nous ne pouvons pas accepter plus de quatorze enfants, mais sortir quatorze enfants d une école demande deux animateurs, sachant que selon la loi, un accompagnateur ne peut avoir que sept enfants sous sa surveillance. Il serait demandé aux centres d animation d aller chercher les enfants dans les écoles, mais c est en pourparler. On arrive en fin d année, nos brochures sont sorties, et si jamais les centres d animation sont autorisés à prendre en charge ces activités, nous ignorons quand elles vont commencer. Les écoles reprennent le 2 septembre, et les centres d animation quinze jours plus tard. Nous sommes donc très inquiets pour nos salariés. Quand ces activités vont-elles commencer? 9

10 Je vous propose de laisser Madame la Directrice répondre à cette première série de questions. J ai noté une dizaine de points. Une partie concerne mon collègue Bernard MALINAUD et une partie concerne Messieurs CAHN et MOLOTKOFF. Monsieur le Maire, vous avez posé une première question concernant le comité de suivi local. C'est une très bonne chose. Il suffit que vous proposiez une date pour qu il se réunisse. J aimerais répondre aux parents d élèves qui ont exprimé leur inquiétude et leur irritation de ne pas être concertés. L idée est d informer les parents d élèves de l arrondissement au fur et à mesure de la mise en place de la réforme et de discuter avec eux pour voir de quelle manière ils peuvent infirmer les décisions prises, colorer les projets etc., bref travailler ensemble. Cela peut se faire dès la semaine prochaine. J ai bien compris que vous ne vouliez pas être qu informés. D ailleurs, si vous êtes élus par vos mandants, ces derniers vous demandent d être efficaces et vous devez leur rendre des comptes. Vous avez le bon interlocuteur pour ce faire. Pour répondre aux représentants FCPE de l école Boulangers, l idée est de réunir toutes les conditions de sécurité dans le cadre des sorties d enfants. Les circulaires de l Education Nationale prévoient deux personnes pour un groupe d une trentaine d enfants. Les animateurs sont des animateurs et nous allons recruter des accompagnateurs. Nous sommes en train de nous organiser pour que tous les enfants aient une chasuble bien visible, notre plus grande frayeur étant d en perdre un. En d autres temps, j étais directrice de la Jeunesse, de l Education populaire et de la vie associative, et c'est moi qui ai mis en place tous les décrets sur la protection des mineurs. Vous pouvez donc imaginer combien j ai ce souci en tête en permanence. Vous avez évoqué un sujet qui fâche les parents d élèves, c est la façon dont les familles sont associées au choix des activités. Une fiche recto-verso va être remise dans le cahier de correspondance vers le 21 juin, dans laquelle il vous sera demandé de préciser, avant la fin de l année scolaire, quelles sont vos intentions d inscription pour les différents centres concernés pour la prochaine rentrée. Il vous sera tout d abord demandé si l enfant sera en maternelle ou en élémentaire afin de pouvoir régler la question du passage des grandes sections en CP, et si vous avez l intention d inscrire votre enfant le mardi ou le vendredi de 15 h 00 à 16 h 30, de l inscrire au centre de loisirs le mercredi après-midi etc. Pourquoi faisons-nous cela? Dans le souci de la qualité des projets que nous allons fournir et de la sécurité des enfants, afin d anticiper les équipes d animateurs et d ASEM qu il faudra mettre en place, nous assurer que nous allons remplir la tâche qui nous est confiée par les élus parisiens qui ont voté la mise en place de la réforme à la prochaine rentrée, c'està-dire un encadrant adulte pour quatorze enfants en maternelle dès la prochaine rentrée dans toutes les maternelles parisiennes. En élémentaire, c est un pour dix-huit. Nous sommes actuellement à un pour trente-deux la plupart du temps, sauf en zone d éducation prioritaire. L effort que va consentir la municipalité est donc tout à fait considérable. Quel est l intérêt, indépendamment de l intérêt des enfants qui est quand même la priorité absolue? C est d avoir non seulement plus d adultes, mais plus d adultes formés. Vous vous êtes interrogés sur le nombre d animateurs détenteurs du BAFA ainsi que sur les ASEM. La réglementation de Jeunesse et Sports, qui s occupe de la protection des mineurs, impose un nombre précis de BAFA et un nombre modéré de BAFA en cours d obtention, et un nombre encore plus restreint de non BAFA. Je rappelle que le BAFA est le Brevet d Aptitude aux Fonctions d Animateur. Ce n est pas un diplôme professionnel, mais il est reconnu par Jeunesse et Sports comme une nécessité. Je dois dire à ce propos que les organisations du secteur de l animation réclament désormais qu il y ait plutôt des diplômes professionnels que ces brevets d aptitude, et ils imposent qu il y ait un brevet d aptitude aux fonctions de directeur, le BAFD. Nous allons faire en sorte que les trois temps, du midi, de l ARE, c'est-à-dire l aménagement des rythmes éducatifs mardi et vendredi, et du soir, soient des temps suffisamment aux normes pour être agréés par Jeunesse et Sports. Et quel est l intérêt d un 10

11 agrément Jeunesse et Sports indépendamment de fournir un service de qualité pour les enfants et ainsi de rassurer les parents? Quand vous êtes agréé, vous pouvez être éligible à des financements de la Caisse d Allocation Familiale. Cette convention avec la CAF va être présentée au Conseil de Paris de juillet avec l ensemble des mesures, et notamment tous les aspects financiers de cette mise en place de la réforme. La CAF ne finance des municipalités que lorsqu elles organisent des accueils payants. Il ne vous a pas échappé que c est payant le midi et le soir, que l ARE est gratuit, mais nous avons négocié la totalité des trois temps. La CAF a accepté, ce que je considère comme une réelle avancée, de mettre ce temps de l aménagement des rythmes comme les deux autres temps, et donc d avoir une continuité du parcours de l offre proposé par la ville pour chaque enfant. Je répète que le temps de l ARE est gratuit et facultatif. Concernant les ASEM, vous avez laissé entendre qu il s agissait de femmes de service ou de ménage et qu on ne pourrait en aucun cas leur confier des tâches d animation et d encadrement d enfants. J en profite pour donner une précision très importante et qui me tient personnellement très à cœur. C est que les ASEM passent un CAP Petite enfance qui, lui, est un diplôme professionnel. Et c'est la raison pour laquelle elles travaillent avec les enseignants dans les classes, elles ont déjà des compétences et des missions d encadrement d enfants. Un élément essentiel de cette réforme est d encourager et de réconforter toutes les ASEM qui, pour certaines, s angoissent et s inquiètent. Cette réforme va leur permettre d avoir une responsabilité, donc une meilleure confiance en elles, une meilleure image d elles-mêmes, et surtout une capacité de progression professionnelle. Le nombre d ASEM va être considérablement augmenté, soit 100 supplémentaires dès la prochaine rentrée. Des postes de chargés de coordination vont être créés pour encourager une proximité de terrain. Concernant le parcours culturel, vous avez les enseignements qui sont cadrés par des instructions officielles, des programmes, des manuels, et délivrés par les enseignants, contrôlés, animés et accompagnés par les corps d inspection, et c'est l Education Nationale. A aucun moment et nulle part on n a entendu que l Education nationale allait être concurrencée par les collectivités territoriales. Parallèlement aux enseignements, nous avons en France un mode d enseignement extrêmement rationnel, déductif, je pourrais presque dire intellectuel, et beaucoup d enfants, quel que soit leur milieu social, sont laissés de côté parce qu ils ont du mal avec notre manière de faire. Ceux d entre vous qui ont l expérience de pratiques artistiques -danse, théâtre, arts plastiques, cirque-, ceux qui ont l expérience de pratiques sportives ou tout simplement de pédagogie de projet, savent que c est ce qui permet le savoir vire ensemble, les savoir-faire, les savoir être. Cette réforme va montrer clairement que l éducation est une mission partagée, entre les parents au premier chef, les enseignants, mais aussi les associations quoi qu on en dise et heureusement, et les personnels de l animation. Chacun à sa place, chacun dans son rôle, chacun dans son professionnalisme. Si tout le monde se parle, se concerte, peut-être que le directeur d école, son Responsable Educatif Ville qui sera mis dans chacune des écoles à terme, pourront faire en sorte que l ensemble des animateurs, l ensemble des enseignants, des adultes intervenant dans l école, parlent d une seule voix vis-à-vis des enfants, par exemple sur les règles de vie, sur le rapport à l autorité, sur le respect. J ai déjà écrit cela avec mon collègue Inspecteur d Académie il y a déjà deux ans et demi dans une circulaire dite de rentrée que nous avons envoyée à l ensemble des directeurs d école. Ce n est pas une nouveauté, c'est juste du bon sens. La Ville estime que nous ne sommes pas de l occupationnel, dans de la garderie, nous avons de l ambition. Si, par exemple, une école est très centrée dans son projet d école sur le développement durable ou en maternelle sur les activités langagières ou l éveil corporel, il y a ensuite un choix à faire par le directeur d école, son équipe, l équipe de la ville et le Responsable Educatif Ville, les ASEM, et les animateurs. Soit on décide de continuer dans le développement durable, le tri sélectif, la diversité biologique, la faune, la flore, soit on décide que cela va ennuyer les enfants et qu il faut plutôt faire de la danse, etc. C'est un choix pédagogique auquel les parents doivent être associés. Le conseil d école va discuter de cela. Mon collègue réunit vendredi matin l ensemble des inspecteurs de l Education nationale, les chefs de circonscription et les chefs de projet Aménagement des Rythmes Educatifs. Nous aurons des personnels de catégorie 11

12 A, c'est-à-dire vraiment qualifiés pour être chefs de projet sur l ARE dans les arrondissements, et nous mettrons dans chaque école des encadrants de proximité pour aider les directeurs d école sur l encadrement de l équipe d animateurs et l équipe d ASEM. Mon collègue va demander que des conseils d école extraordinaires aient lieu avant la fin de l année sur la question de l Aménagement des Rythmes Educatifs. Sur la remarque du président de l association sportive des Bernardins à propos de la laïcité, je n ai rien à ajouter, si ce n est que nous sommes d une vigilance absolue, nous demandons les casiers judiciaires. Mais le présupposé selon lequel parce qu on est une association on n est pas laïc, c est non, c'est ridicule. M. Bernard MALINAUD Concernant les normes d encadrement, elles ne sont pas aussi rigides que vous le pensez. Il faut se souvenir qu en France, un certain nombre d écoles communales fonctionnent avec une seule classe et donc avec un seul adulte. Les lois et règlements sont identiques pour la France, et il n y a aucune norme d encadrement en cas de sortie d une classe hors des locaux scolaires. Il reste néanmoins la vigilance nécessaire exercée par les directeurs qui vont faire en sorte qu il y ait suffisamment d adultes à Paris pour encadrer les enfants lors de sorties hors de l école, notamment lorsqu il s agit d enfants très jeunes à l école maternelle. J aimerais revenir sur la spécificité et l histoire de l école française puisque la question a été posée de savoir pourquoi le ministre avait choisi de toucher à la semaine scolaire et pas à l année scolaire. Il est vrai que les rythmes scolaires en France sont hérités du début de la IIIe République et des lois organiques, c'est-à-dire à une époque où la France était rurale. Il y avait dans la semaine la coupure du jeudi, destinée à permettre aux parents de pratiquer l éducation religieuse qu ils souhaitaient, et garantir ainsi la laïcité de l école, même si à la fin des années 1960, le samedi après-midi a disparu, et au milieu des années 1970, on est passé du jeudi au mercredi. Il y a aussi le fait que dans la France rurale, pour inciter les enfants à aller à l école, il fallait des vacances assez longues l été pour que les enfants puissent participer aux moissons, aux vendanges. La question a beaucoup évolué, et un jour ou l autre, les rythmes scolaires sur l année seront remis en cause, c est en tout cas ce qu a affirmé le ministre. Mais cela implique aussi de bouger non seulement le premier degré, mais également le second, ce qui n est pas simple. L histoire de l école française, c est aussi l histoire de l école communale. Autrefois, on voyait écrit sur les frontons des écoles «école communale». Il y avait le partage des responsabilités entre la commune et l Education nationale, partage qui n apparaît pas évident aux familles aujourd'hui. Pour des parents aujourd'hui, il n est pas toujours lisible qu ils confient leur enfant à des enseignants relevant de l Education nationale, que leur enfant va ensuite être pris en charge, pendant le temps de l interclasse, par des personnels de la ville, puis par les personnels de l Education nationale. C est compliqué pour les parents. Cela étant, c'est une spécificité française. Dans d autres pays, les personnels des écoles, les enseignants, sont des personnels communaux. Il faut connaître ces spécificités. Ce qui implique la nécessité d une collaboration entre tous. Tout le monde est d accord sur ce point, le problème est de savoir s il y a eu concertation avant de prendre la décision. Je ne veux pas polémiquer parce que cela appartient au passé, mais je crois que personnes ont été concertées sur le site. Il reste quatre questions auxquelles il n a pas été répondu. Une mère d élève a évoqué le catalogue des activités. Il n a échappé à personne que les délais sont extrêmement courts pour mettre cela en place. Il est vrai que le délai donné aux associations pour répondre était très court. Nous avons passé des marchés dans le domaine du sport, de la culture, de 12

13 la science et des activités ludiques. Et nous avons passé des appels à projet. Il y avait un appel à projet sur tout Paris concernant les projets d ordre culturel et artistique. La commission devait dépouiller les offres aujourd'hui. Et il y a eu des appels à projets dits locaux ou localisés. Sur les plus de 700 associations qui ont répondu, nous avons sélectionné celles qui nous semblaient remplir toutes les conditions de sécurité nécessaires, et nous avons fait des paquets par arrondissement. Ce soir, toutes les commissions dans les vingt arrondissements de Paris se seront réunies, et nous allons recueillir les avis. Le premier objectif est de respecter les coûts impartis pour que cela ne pèse pas sur les finances de la Ville puisque le Maire s'est engagé à ce qu il n y ait pas d augmentation des impôts sur cette question. Le second objectif est l équité ou l égalité d accès, qui est une très vive préoccupation. C'est-à-dire qu il ne serait pas possible qu il y ait beaucoup de théâtre amateur dans des écoles proches de l Odéon, du Théâtre de la Ville ou du 104 rue d Aubervilliers, et qu au fin fond du 20e ou du 19e, ce soit beaucoup plus difficile à mettre en place. Nous avons un système informatique que nous alimentons régulièrement et nous allons faire un premier tri pour voir ce que cela donne arrondissement par arrondissement, école par école. Cela sera ensuite retravaillé cela très finement. Sur la fiche remise dans le carnet de l enfant, pour tout ce qui concerne les activités précises dans chaque école, sera indiqué le nom du Responsable Educatif Ville, qui est l interlocuteur de proximité de la ville que nous avons mis dans les écoles. M. Nicolas MOLOTKOFF est le chef de la mise en place de l Aménagement des Rythmes Educatifs sur le 5e et le 13e. Vous avez posé une question à propos des centres de loisirs. Je laisse M. Christian CAHN répondre. M. Christian CAHN Il y aura des centres de loisirs dans toutes les écoles du 5e arrondissement dès la rentrée. Je précise que le budget n est pas diminué mais, au contraire, augmenté, puisque nous y mettons les encadrants nécessaires, les moyens de fonctionnement nécessaires. M. Christian CAHN Pour compléter les propos de Madame MATHIEU sur les activités à proposer, nous avons demandé au Responsable Educatif Ville, d ici avant fin juin, de réunir dans chaque école tous les parents d élève qui le souhaitent afin que le REV puisse leur présenter leur projet éducatif local. Je précise que sur les associations que nous avons étudiées vendredi dernier, nous avons déjà 76 ateliers qui représentent un panel assez important en termes de diversité. Je crois qu il y a assez peu d associations du 5e. M. Christian CAHN Toutes les associations que nous avons étudiées ont demandé à travailler sur le 5e, mais elles ne sont pas forcément du 5e. Concernant les associations, nous allons proposer aux élus de voter au Conseil de Paris de début juillet l ensemble des associations appelées et sollicitées pour intervenir et nous verserons les subventions avant que les activités ne commencent. Quand cela commence-t-il? Le mardi de la rentrée à 15 heures. Les quinze premiers jours, les enfants vont assister à des présentations des différents ateliers pour leur donner envie. M. Nicolas MOLOTKOFF, Chef de Projet ARE Les quinze premiers jours prévus pour que les parcours d activité qui vont se dérouler sur l ensemble de l année soient présentés aux enfants. Chaque REV avec les résultats de l appel d offres 13

14 associations, les animateurs qu ils vont recruter ou qu ils connaissent déjà avec leurs compétences particulières vont construire un panel d activité suffisamment large pour que chaque enfant puisse découvrir tout au long de l année une activité sur un rythme de six, sept, huit séances entre chaque vacance ou par trimestre pour les plus longues. Les réunions d information que nous allons mettre en place avec les parents seront l occasion de dialoguer, de discuter avec les parents pour essayer de construire ensemble ces parcours d activité pour l ensemble de l année. Concernant les locaux, nous allons mobiliser la totalité des locaux, il est hors de question de laisser les enfants dans le préau ou dans la cour. Dans la totalité, nous avons la Bibliothèque Centre Documentaire ou l Espace Premier Livre, lorsqu il y en a un, le local du centre de loisirs quand il y en a un, la salle du professeur de musique ou d arts plastiques, parfois des salles polyvalentes. Et après discussion avec les enseignants et les directeurs, on mobilisera les locaux classe quand ce sera totalement indispensable. Ce sera discuté dans chaque école avec l équipe enseignante. La dernière question concernait les centres d animation. Ce que vous dites est tout à fait exact, repéré depuis des mois, c'est la question des salariés sachant qu il est hors de question que cette réforme aboutisse à des licenciements dans les personnels de l animation. Les sommes d animation sont déléguées en DSP, Délégation de Service Public, par la Ville de Paris. Je vous suggère de vous rapprocher de Nicolas et Christian pour voir comment votre projet de centre d animation va pouvoir s harmoniser efficacement avec les projets de la Ville dans les écoles de votre voisinage. Nous nous sommes fixé pour objectif de ne pas faire accomplir aux enfants des déplacements de plus de 800 mètres, ce qui paraît déjà beaucoup. Et nous allons essayer de ne pas bouger les maternelles. Nous avons fait une cartographie de tous les équipements sportifs, des centres d animation, des équipements culturels, les bibliothèques, conservatoires, pour voir ceux qui sont dans l extrême proximité des écoles, pour voir comment les gens peuvent échanger et tisser des projets ensemble. De la salle Vous venez de donner une information dont nous ne disposions pas, à savoir que les maternelles ne vont pas bouger, c'est-à-dire qu à priori vous n envisagez pas de sortie en dehors des locaux des écoles maternelles pour les élèves de maternelle. C'est une orientation. De la salle Ce qui pose quand même question par rapport à un mouvement général sur la pertinence de cette réforme pour les écoles maternelles et notamment dans la précipitation pour la rentrée En dehors du fait que nous souhaitions le report de cette réforme, maintenant c'est engagé, il faut essayer de faire avancer les choses et j approuve votre action, mais l un des objectifs était d alléger la présence des enfants dans l école. Dans cette opération, les enfants de maternelle vont rester à l école aussi longtemps, et une partie de l élémentaire également. Il y a une petite contradiction apparente. Il y a une différence entre le temps à l école et le temps des enseignements de l école. Ce qui est voulu par le ministre de l Education nationale, c'est d alléger dans la journée le temps scolaire. 14

15 Plus le mercredi. Ce que disent les représentants de l Education nationale, c'est que l important pour les petits, c est la régularité des enseignements et des apprentissages et pour eux, le mercredi matin est très important en matière de régularité dans les apprentissages. Je vous propose de reprendre des questions. M. Philippe ROUGET, Directeur de l école maternelle 97 rue Mouffetard Je suis directeur de l école maternelle 97 rue Mouffetard rue de l Epée de Bois. Vous avez dit que les enfants de maternelle ne pourraient pas sortir de l école. Je trouve que c'est dommage. Je me suis mal exprimée. Nous allons essayer de limiter au maximum les déplacements d enfant, surtout chez les petits quand ils ne sont pas strictement nécessaires et passionnants. Si vous avez vous-même dans votre école des projets de sorties d enfants, et que vous considérez que c est une bonne idée en tant que directeur d école, il n y a pas de problème. M. Philippe ROUGET Nous sommes à côté du gymnase des Patriarches, nous avons un établissement très petit avec énormément d enfants. De la salle Je voulais réagir à propos du taux d encadrement qui serait amélioré grâce à cette réforme. Je suis représentante FCPE de parents d élèves à l école maternelle de l Epée de Bois. Aujourd'hui, les enfants qui vont au centre de loisirs le mercredi toute la journée bénéficient d un taux d encadrement de un pour huit. Quand vous nous dites que grâce à la réforme, nous allons passer d un taux d encadrement de un pour vingt-sept à un pour quatorze, peut-être sauf que sur les trois heures du mercredi matin de centres de loisirs qui vont être remplacés par deux fois une heure et demie d ARE, on passe de un pour huit à un pour quatorze. Pour moi, ce qui fatigue les enfants, c est la collectivité. Une élue a dit que l on faisait cette réforme à Paris tout de suite dans la précipitation parce que c était une réforme bonne pour les enfants. Je vous entends dire que vous allez faire en sorte que tout se passe dans l intérêt des enfants, heureusement, et que vous avez de l ambition et que vous ne voulez pas faire de l occupationnel ni de la garderie. J espère bien. Tout ce que j entends aujourd'hui contribue davantage à m inquiéter en tant que parent d élève qu à me rassurer. Ne vous inquiétez pas trop, vous nous jugerez aux actes, et j espère que vous allez nous aider. Vous avez raison d évoquer le taux d encadrement un pour huit en maternelle, un pour douze pour l extrascolaire, c'est-à-dire pour le mercredi. Nous nous mettons aux normes de Jeunesse et Sports pour les temps périscolaires. Ce qui va être un immense progrès pour les enfants. Mais vous nous aiderez et si Monsieur le Maire me réinvite dans six ou neuf mois, nous jugerons les problèmes qui se sont posés et les réponses que nous aurons apportées. De la salle J ajoute que pour le centre de loisirs Epée de Bois, nous allons perdre le directeur du centre de loisirs, le REV sera sur deux écoles, Pierre Brossolette et Epée de Bois, ce qui majore encore plus notre inquiétude. Pourquoi ce serait mieux pour nos enfants d avoir un seul directeur de centre de loisirs pour deux écoles? 15

16 M. Dominique TIBERI, Adjoint au Maire du 5e arrondissement Pourquoi l apprenons-nous ce soir? Nous avons 385 directeurs de centres de loisirs qui vont passer en catégorie B et qui vont devenir Responsables Educatifs Ville. Il y a 663 écoles à Paris. Les élus redevables de la bonne gestion des crédits publics nous disent qu il ne faut pas aller plus loin. Nous aurons dans chaque école, dès la prochaine rentrée, un interlocuteur ville. Le REV sera parfois sur deux écoles, voire sur trois écoles dans certains arrondissements, sachant que nous allons ouvrir des centres de loisirs dans des endroits où il n y en avait pas jusqu à présent. Nous pensons que la fréquentation des centres de loisirs va être accrue et nous estimons qu il faut un interlocuteur partout. En deux ans, 385 catégories B sont prévues, mais il y aura un interlocuteur partout, c'est-à-dire soit le directeur du centre de loisirs, soit le responsable du point d accueil. Sur l Epée de Bois, vous allez discuter avec Monsieur MOLOTKOFF jusqu à obtenir satisfaction si nécessaire. M. Erick VINTRIN, Directeur de l école élémentaire 21 rue de Pontoise Nous voyons régulièrement les parents, nous avons beaucoup de questions, le REV également. Malheureusement, nous n avons pas souvent de réponse, et Monsieur MOLOTKOFF est souvent absent et ne répond pas aux mails. Quand aurons-nous des réponses à nos questions? Du fait de cette réforme, le temps scolaire va aller jusqu à 15 heures le mardi et le vendredi. C'est donc pour moi un temps d apprentissage. La question se pose d une récréation. Durant ce temps d apprentissage, il est de notre devoir d apprendre aux enfants, mais le REV nous répond qu eux ne peuvent pas recevoir pour faire une récréation. Le mardi de la rentrée, les enfants auront-ils une récréation l après-midi? M. Christian CAHN Monsieur MOLOTKOFF est là tous les jours, parfois jusqu à heures. Concernant les récréations, nous attendons d avoir la certitude que pendant le temps des apprentissages il n y aura pas de récréation. Vous dites ce soir qu il n y a pas de récréation de 13 h 30 à 15 h 00, mais il n y a pas eu de confirmation de ce point au niveau du rectorat. S il n y a pas de récréation de prévue sur ce temps, nous organiserons, bien entendu, un temps d aération, rien que pour descendre les enfants et les dispatcher dans les ateliers, et il sera de toute façon nécessaire de le faire. Ce ne sera pas une récréation telle qu on l entend généralement, c'est-à-dire surveillée dans une cour, tous les enfants en même temps surveillés par deux adultes, mais un temps d aération nécessaire pour respecter le rythme de l enfant. M. Aurélien MARCHAND Je suis représentant du Maire de Paris dans l école des Enfants du Spectacle rue du Cardinal Lemoine. J écoute très attentivement ce qui est dit depuis tout à l heure, et notamment les inquiétudes de nombreux parents et enseignants sur l application de cette réforme, mais j ai l impression que c est plutôt un réquisitoire contre cette réforme qui, je le rappelle, a été votée par la représentation nationale, et dont on peut légitimement s inquiéter de la mise en place. Mais le ministère de l Education nationale a voté cette réforme et a laissé à l appréciation des communes l année de mise en place. Je rappelle que si cela n a pas été fait en 2013 par les villes de Lille, de Lyon, et même d autres, ce n est pas une question de couleur politique mais parce qu elles n en avaient pas les moyens techniques alors que Paris les a. La ville de Paris a suffisamment de personnes dans son administration et elle a aussi des dispositifs comme les professeurs de la Ville de Paris dont il faut rappeler le travail. Ce n est pas très sympathique pour Madame la Maire de Lille. M. Aurélien MARCHAND 16

17 Nous avons les moyens de la Capitale que nous sommes tout simplement, ce n est pas une appréciation politique et n en faisons pas une polémique. Il faut préciser que cette concertation a commencé depuis le début de l année puisque le cabinet du Maire de Paris a organisé des réunions avec ses représentants, les représentants du Maire de Paris dans les écoles -et je peux en témoigner-, avec l administration, avec les organisations représentatives des enseignants, ce qui me semble un minimum de correction vis-à-vis de ceux qui sont censés les représenter. Et cette concertation a lieu. Le délai est très court. Si on veut une concertation en ayant les réponses, ce n est pas une concertation. Et ce que nous sommes en train de vivre, c'est bien une concertation. Mais ce sera mis en place par les représentants qui sont ici. Il faut reconnaître que les organisations syndicales des enseignants ont dit le contraire. Il n y a donc pas eu de concertation. Justement elles ont protesté. J ai participé moi-même aux réunions de concertation avec les organisations syndicales, avec Madame BROSSEL, avec Monsieur DELANOË, je recevais encore les amicales de directeurs cette semaine avec le directeur de cabinet du Maire, je les vois encore la semaine prochaine. Il y a des choses qu on ne peut pas laisser dire. Cela fait des mois que nous sommes en discussion de concertation. Les amicales de directeurs, les représentations syndicales de l Education nationale et de la Ville sont dans mon bureau aussi souvent qu ils le souhaitent et ils en abusent. Soyons clairs et précis. Je dis que les organisations syndicales, et notamment la plus représentative, ont estimé qu il n y avait pas de concertation et sont hostiles à l application immédiate de la réforme. Et cela en dehors de tout aspect politique. Le Maire de Paris lui-même les a déjà reçus deux fois, et s est engagé à le revoir une troisième fois. Je constate simplement. De la salle Je suis habitante du 5e depuis trente-cinq ans, et je tiens à intervenir au nom de notre petite école finlandaise qui fonctionne rue Rollin depuis vingt ans grâce à Monsieur TIBERI. Notre établissement accueille soixante-dix élèves, de la maternelle jusqu au baccalauréat. Pourquoi fallait-il que ce soit si précipité? Je comprends que cette réforme soit difficile à mettre en place, je suis enseignante moimême et je comprends cette angoisse des parents. Nous-mêmes en tant que petite école nous sommes face à quelque chose de grave. Le ministère de l Education finlandais et beaucoup de monde en Finlande remercient Monsieur TIBERI d être intervenu en notre faveur et de nous avoir aidés à trouver des locaux pour l année prochaine. Il n y a qu une école finlandaise à Paris. Nous fêtons les quarante de l école à Paris, et nous avions peur de devoir dire aux parents que l établissement allait disparaître. M. Christian CAHN Nous avons trouvé des solutions, l école finlandaise restera en partie rue Rollin et en partie à l école Arbalète. Représentante FCPE Boulangers Au niveau de notre Union locale, nous nous sommes rencontrés lundi et je pose ces questions au nom de tous les parents d élèves du FCPE 5e-6e. La FCPE Paris nous a bien adressé un mail nous 17

18 disant que nous étions libres de prendre les positions qui sont les nôtres. Je suis dans un pays démocratique, je suis une personne sensée, j ai le droit de voter, et j ai le droit de penser par moimême, ce n est pas la FCPE Paris qui va me dicter mes positions. Il s agit de mon enfant. Les écoles du 5e-6e se sont regroupées, nous nous sommes rencontrées et nous avons décidé de poser un certain nombre de questions et de faire part d un certain nombre de préoccupations. C était d habitude les ASEM qui s occupaient de changer les enfants en cas d accident. Que va-t-il se passer si pendant ce temps ARE, elles s occupent des enfants dans le cadre des ateliers? Qui va les changer? Elles avaient également des charges de ménage. Qui va faire le ménage à leur place? Nous avons entendu plusieurs possibilités, à savoir qu elles seraient déchargées du ménage et que d autres personnels interviendraient. Nous avons également entendu qu elles auraient à faire le ménage après. Je ne veux pas m immiscer dans le fonctionnement de l association, mais j ai constaté que la FCPE parisienne avait pris une position, mais que dans chaque école, les positions étaient tout à fait différentes. Aujourd'hui, dans les séjours Aventure ou les vacances Arc-en-ciel, ce ne sont pas les ASEM qui changent les enfants, les animateurs le font eux-mêmes. Nous sommes en train de discuter de ce point avec nos animateurs et nos ASEM pour voir comment les groupes d enfants peuvent continuer à être surveillés et animés si un enfant vomit ou se salit. Sur les compléments de ménage, étant donné que les ASEM vont travailler davantage dans la classe auprès des enfants, il est hors de question que le ménage de l école ne soit pas fait et nous avons proposé aux personnels volontaires, qui sont des vacataires des caisses des écoles, de prendre en charge ce ménage en complément de revenu si cela les intéresse. Nous avons reçu des réponses plutôt favorables dans l ensemble des arrondissements, avec la possibilité également que d autres personnels de la Ville, dépendant de la DILT, en charge du ménage à l Hôtel de Ville, dans les mairies, puissent intervenir s ils le souhaitent. Ce n est évidemment pas la Caisse des Ecoles du 5e qui va les payer, c'est la Ville de Paris. Donc ne vous inquiétez pas, le ménage sera fait. Et nous sommes en train de rédiger très précisément le cahier des charges ménage pour que l intervention d autres personnels ne perturbe pas la bonne marche. M. Tony HAROLD Je souhaite rétablir certains faits. On a parlé de concertation. J ai rappelé dans ma première intervention qu à l appel de tous les syndicats, 90% des enseignants étaient en grève le 22 janvier. On ne peut pas se targuer d avoir le soutien des uns et des autres. Qui plus est, ce n est pas un phénomène parisien puisque le 12 février, à l appel des syndicats, 60 % des collègues étaient en grève pour demander le retrait du décret. Vous confirmez que ce seront désormais les directeurs qui seront les maîtres d œuvre de tout, qu il s agisse du scolaire et du périscolaire, puisque vous demandez à tous et à chacun de se réunir, de discuter. Mais où le temps d enseignement? Où est l indépendance pédagogique et professionnelle des uns et des autres? Concernant les ASEM, vous savez pertinemment que les syndicats de la Ville de Paris sont contre leur changement de fonction. Absolument pas, les ASEM sont demandeuses. C'est une contre-vérité absolue. M. Tony HAROLD Par ailleurs, le 16 juin, les personnels du Conservatoire, à l appel de tous les syndicats, vont se mettre en grève parce que cela perturbe tout leur service. 18

19 M. David RIGOLI Je suis délégué syndical des maîtres-nageurs de la Ville de Paris. Monsieur DELANOË fait l apologie du dialogue social, mais il n y a qu à revenir un peu en arrière pour voir le temps qu a duré la grève avant d être prise en considération. Quand on entend que les organisations syndicales sont très souvent concertées, je peux vous dire que dans le cadre de l ARE ce n est pas vrai. Les agents municipaux dont les deux tiers vont intervenir dans l aménagement des rythmes éducatifs, n ont pas été consultés. C est faux. Dans les piscines c est encore pire. Nous allons peut-être intervenir, mais seulement sur 20 ou 30 % des piscines au maximum, et comment va-t-on faire pour choisir ces enfants? On va les choisir un par un en leur disant : toi tu as le droit d aller à la piscine, mais toi tu n as pas le droit parce que je n ai pas la place pour toi. Je croyais que l ARE était destiné à permettre à tous les enfants d accéder à une activité. Aujourd'hui, tous les moyens et toutes les conditions ne sont pas réunis, et je pense que c est la même chose au niveau des écoles, pour que l ARE puisse fonctionner à partir du mois de septembre. Vous vous demandez comment vont être choisis les enfants, mais c est très simple et cela a d ailleurs été dit à l ensemble des organisations syndicales au CTP central de la Ville de Paris. Pourquoi fait-on des activités dans les piscines dès cette année? Pour offrir aux enfants qui ne savent pas nager en fin de CM2 la possibilité non seulement de le faire sur le temps scolaire, ce qui est fait par les PVP et les EAPS de la Ville de Paris en EPS qui co-interviennent, mais aussi de relayer. Nous pensons que la Ville doit offrir à tous les enfants parisiens la possibilité de savoir nager en fin de CM2. De la salle Toutes les écoles ne sont pas à huit cents mètres de la piscine. C'est la raison pour laquelle cela se passe dans peu de piscines dès la rentrée prochaine. De la salle Mais comment vont être choisis les enfants? Tout le monde n est pas à proximité d une piscine, il faut être cohérent. C'est la raison pour laquelle peu de piscines sont impliquées dès cette année, mais quand tous les EAPS et maîtres-nageurs seront totalement enthousiastes pour participer à l ARE, je ne doute pas qu ils nous feront la démonstration, d ici l an prochain, que toutes les piscines peuvent être mobilisées. Mme Sidonie VRISE, Association «Tout pour eux», école Saint-Jacques Nous sommes indépendants, nous ne faisons partie d aucun groupement, union ou autre, et nous avons quand même le droit de nous exprimer au même titre que la FCPE. On n arrête pas de dire que l enfant est au cœur de cette réforme, que l on essaie de faire les choses au mieux, mais je suis triste de constater, en vous écoutant, qu on n avance pas. On pose toujours les mêmes questions. Nous avons eu une réunion il y a dix jours où certains d entre vous étaient présents et nous recommençons aujourd'hui, et ce sont toujours les mêmes questions et les mêmes réponses. Oui, il y a des revendications, il y a des points sur lesquels nous ne sommes pas d accord et nous sommes très inquiets en tant que parents d élève, mais j estime que nous avons aussi un peu de responsabilité dans l histoire parce que nous ne participons pas suffisamment aux choses qui nous sont proposées et qui sont à notre disposition en permanence. La semaine dernière, vous n êtes pas venu, monsieur, pour poser des questions et vous et vos collègues ne vous êtes pas intéressés à ce qui s y était dit. Si la réforme doit vraiment être mise en place au mois de septembre, le mieux est d avancer tous ensemble et de faire en sorte que tout se passe le mieux possible. Certains sujets ne sont pas évoqués, comme le problème de la place dans les écoles, qui est très importante. Dans notre école, 19

20 nous avons de grands locaux qui ne sont pas utilisés, dans lesquels on pourrait faire des activités scolaires ou périscolaires. Quand les associations de parents d élèves pourront-elles être enfin associées à tout cela? C est toute la différente entre l information et la concertation. Quand les délais sont aussi courts, la concertation ne peut pas jouer. Il y a des critiques concernant les délais. Il faut faire des réformes, mais les organisations syndicales, les associations de parents d élèves, les enseignants avaient simplement demandé un délai. Tout cela doit être fait avant la fin juin, mais c est un travail surhumain. De la salle Pour rebondir sur les propos de Madame, je suis FCPE, et je vous rassure sur le fait que nous arrivons quand même à conserver une certaine lucidité et indépendance d esprit par rapport à certaines réformes. Il existe des outils que vous avez admirablement utilisés à l occasion de la consultation et du sondage qui a été envoyé en février sur internet, qui permettrait de faire des foires aux questions ou FAQ très organisées et très réactives, de rebondir d une réunion sur l autre et de ne pas avoir à vous répéter des choses qui ont été dites la semaine dernière, sans doute avec une indexation thématique qui permettrait de savoir, par exemple, qu il y a un REV pour plusieurs écoles. Et nous n aurions pas cette impression que le temps joue contre nous. On voit bien que tout le monde a des états d âme, des doutes sur la concertation, mais on va y aller vaille que vaille. Nos enfants reprennent l école le mardi 4 septembre. Qu allons-nous faire dans le mois et demi qui nous reste par rapport aux personnes qui partent en congés? Il faut que nous ayons un calendrier précis pour pouvoir dire aux associations qu elles auront les résultats en fin de semaine prochaine, que les subventions seront distribuées avant la rentrée sur la base de tel barème, et pour préciser comment on s organise. D autre part, je fais de la direction de projet, et pour diriger un projet, il faut une méthodologie partagée et, je suis désolée de le dire, du leadership. Qui, parmi les personnes que vous nous citez, entre le REV, le directeur d école, l inspection d académie, et l Education nationale, va se sentir dépositaire de la qualité de l offre qui sera proposée à nos enfants sur ce temps périscolaire? Il faut que quelqu un sorte du lot et que le décret précise que c'est cette personne qui a la légitimité et aura les pouvoirs pour faire en sorte d aligner les différents acteurs, l ASEM, le REV, le directeur d école. Et qu on ne se pose pas encore des questions de prérogative. Pour nous, parents d élève, qui ne connaissons pas les méandres de l Education nationale et des régimes municipaux par cœur, c est parfois très difficile de savoir à qui nous adresser pour soit faire des suggestions, soit faire part de notre mécontentement. Je pense qu internet peut être un outil pour travailler sur la lisibilité et nous permettre d avancer tous dans la même direction. Je vous remercie de votre intervention. Il y a déjà une foire aux questions, mais j entends très bien que nous pouvons l améliorer, notamment en mettant en place un calendrier. Nous allons le faire. A la question de savoir qui est responsable de la qualité du projet mis en place dans chaque école sur le temps de l ARE, c'est la ville et c est le Responsable Educatif Ville. Le directeur d école est responsable des enseignements, il a un certain nombre de tâches qui lui sont déléguées, s il accepte de les prendre en charge, contre indemnités par la Ville de Paris, et nous sommes en train de travailler cette question avec les directeurs d école pour essayer de formaliser dans un document ce que la Ville demande aux directeurs et quelle indemnité elle entend leur donner en fonction du service rendu. Par ailleurs, l Education nationale et la Ville souhaiteraient proposer à tous les directeurs d école qui le voudraient d animer la réflexion commune de l ensemble des adultes intervenants pour que les différents projets dans une même école aient des objectifs partagés. 20

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