Concept informatique V04.01

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1 Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la statistique OFS 19 Criminalité et droit pénal Juin 2007 SPC Statistique policière en matière de criminalité Concept informatique V04.01 Renseignements: Section criminalité et droit pénal, tél.: Espace de l'europe 10 CH-2010 Neuchâtel

2 GÉNÉRALITÉS Description du document Nom du projet: Révision Statistique policière de la criminalité Nom du document: Concept informatique Auteur: xplain Date: 12 août 2004 Phase du projet: Mise en oeuvre Versions Versions Date Objectif V Base de travail V Document adapté selon spécificités du projet pilote V Annexe formation de l identificateur supprimé V Annexe : Champs optionnels insérés dans l interface XML V Plan de codage supprimé V Actualisation / caractère arrestation supprimé V Introduction du standard RIPOL pour le sexe V Ajustement à la codification centralisée V Ajustement du schéma XSD Ver. 2.1 Documents de référence Versions Date Nom V Conception détaillée (Actualisation en cours) V Catalogue des caractères V Manuel de saisie projet pilote (Actualisation en cours) V Conception d exploitation V Design de la banque de données OFS V PKS_import_v2_1.XSD Diffusion Date Cercle des destinataires Objectif CCPCS, CCDJP, SG offices Pour documentation fédéraux, instances intéressées Police Cantonale ZH Spécification de l interface XML Police Cantonale NE Partenaires du projet Public Pour documentation Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

3 L ESSENTIEL EN BREF Les données nécessaires à l établissement de la Statistique policière de la criminalité (SPC) sont saisies sur des systèmes d information policière différents. Cette diversité exige une interface XML standardisée (extensible Markup Language, standard ouvert industriel). Au moins une fois par mois, les données sont extraites des systèmes d information policière, sont partiellement anonymisées et sont formatées sous forme de fichiers XML. Ces fichiers XML sont ensuite transmis à l Office fédéral de la statistique (OFS) de manière cryptée. Les fichiers XML sont stockés pendant un mois pour permettre d'éventuelles demandes d informations complémentaires et sont ensuite détruits. A l OFS, on procède à un contrôle d entrée des données, notamment quant à l exhaustivité des données transmises par les autorités policières. Les fichiers XML sont ensuite validés, c'est-à-dire qu'on vérifie si toutes les données ont un format valide. Par la suite ces données sont chargées dans la banque de données, à l'exception des cas non exhaustifs et des cas comportant des erreurs qui sont renvoyés aux fournisseurs de données. A l étape suivante, les données sont retraitées dans la banque de données de production pour n avoir plus que des données complètement anonymisées. Les données sont ensuite transférées dans la banque de données d exploitation SAS qui sert de base aux exploitations. Au départ, l OFS prévoit d offrir un vaste choix d exploitations standard sous format Excel. La base de données de la SPC offre la possibilité d entreprendre bien plus d exploitations, qui peuvent être offertes et réalisées sur demande. A moyen terme, les autorités policières et les instances intéressées devront pouvoir interroger directement la base de données. L accès à la banque de données d exploitation se fera via internet. La qualité de la SPC ne peut être réalisée qu à condition d avoir une saisie uniformisée des divers caractères dans toute la Suisse. Certains caractères sont déjà utilisés par les autorités policières et tirés de l application RIPOL. La gestion des codes par RIPOL est élargie aux tableaux SPC manquants, ce qui garantit une unité des codes. Les processus de saisie et d exploitation des données, ainsi que la gestion des codes, sont décrits dans le schéma suivant. Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

4 Gestion des codes Flux des données Autorités policières Saisie des données Autorités policières Chargement périodique des codes dans les systèmes d informations policières (p.ex. ABI, POLIS) RIPOL (fedpol) Gestion centrale des codes dans RIPOL OFS Gestion des codes SPC dans le Codemanager Extraction périodique des données Anonymisation des données Traitement des données afin de générer les fichiers XML Transmission des fichiers XML à l OFS par une liaison sécurisée Suppression des fichiers XML (pas de stockage des données hors des systèmes d informations policières) OFS Contrôle automatique de la livraison des données Chargement des données dans la banque de données de production (ORACLE 9i) Traitement des données Synchronisation Transfert des données dans l environnement d exploitation Génération des exploitations au moyen de SAS Publication des données Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

5 TABLE DES MATIÈRES 1 Les bases Les caractères Les nomenclatures La distribution des tableaux de codes Les tableaux de codes Les possibilités d adjonction de codes dans RIPOL La saisie L aide à la saisie Le programme de validation La procédure de test et de réception Le catalogue des exigences L interface Description générale Le mode de transfert L intervalle de livraison des données Les types de message Les métadonnées Procès-verbal des données (feed-back de l OFS) La formation de l identificateur La description technique Le standard XML Le schéma XML Le parseur XML La validation XML Bien formé (wellformed) La validation Tests logiques Réception et stockage des données La réception des données par l OFS Le traitement des erreurs L import des données Le stockage des données chez les fournisseurs Le stockage des données par l OFS Le processus de traitement des données (workflow) Exploitation des données 16 7 Production Les tâches de l OFS...17 Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

6 8 Compétences En période de réalisation du projet En période de production...18 Annexes 19 Annexe A Exemple d une livraison de données 20 Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

7 INTRODUCTION Le document «Conception informatique» comprend : D une part, la description des conditions pour l établissement de la statistique policière de la criminalité, les exigences relatives à la réalisation et la procédure de saisie, de la banque de données et de la statistique. D autre part les annexes techniques spécifiques au modèle des données et aux interfaces. Il constitue une partie de la documentation de base du projet pilote de la statistique policière de la criminalité (SPC). 1 Les bases La compréhension de ce document exige la connaissance du catalogue des caractères, des nomenclatures utilisées et du plan de codification (pour les informations voir les documents référencés). Ces documents servent de base à une compréhension du projet en général d un point de vue informatique. De manière à faciliter la compréhension des chapitres suivant, on rappellera ci-après les éléments concernant le fonctionnement de la statistique policière suisse (SPC). 1.1 Les caractères La qualité de la SPC dépend de la saisie uniformisée des modalités des différents caractères. A peu d exception près, toutes les informations à renseigner existent déjà dans les systèmes informatiques cantonaux, car elles sont saisies à travers les tableaux et éléments de codes définis pour, voire par RIPOL. A l Office fédéral de la statistique (OFS), on parle de caractères, de variables, de modalités de caractères ainsi que de valeurs de codes. En informatique, on utilise souvent d autres notions ; ainsi, dans les autorités policières utilisant le système ABI, on parle de groupes de codes et d éléments de codes ; dans RIPOL (ainsi que dans POLIS, utilisé par la police cantonale zurichoise), on les appelle tableaux de codes, respectivement tableaux d appui. 1.2 Les nomenclatures Quand cela est possible, on se servira de nomenclatures existantes utilisées pour une majorité d autorités policières. Il s agit là surtout de la nomenclature des lois et des infractions ainsi que des nomenclatures de communes, de cantons et de pays. Au sens technique, elles correspondent à des caractères présentés sous forme de tableaux de codes. Les nomenclatures utilisées doivent répondre à deux exigences : d une part elles doivent correspondre aux nomenclatures officielles (communes, cantons, pays) et d autre part, il s agit de se servir des nomenclatures utilisées largement par les autorités cantonales et fédérales. Dans ce dernier cas, on vise notamment les tableaux de codes et d éléments du RIPOL. Cependant, ils nécessitent, pour les besoins de la statistique, des aménagements et adjonctions, car ils n ont pas nécessairement été développés pour la statistique, voire ne connaissent pas le degré d exhaustivité nécessaire à la statistique. Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

8 2 La distribution des tableaux de codes 2.1 Les tableaux de codes La distribution des tableaux de codes sera effectuée à travers le système RIPOL. Les tableaux de codes existant, comprenant pour certains des éléments de codes nécessaires à la SPC, seront utilisés ; ils pourront aussi être complétés avec des tableaux de codes propres à la SPC. Leur distribution résulte du mode technique basé sur le concept de distribution des tableaux de code RIPOL à l aide de l infrastructure existante. Pour réaliser un travail d exploitation statistique sérieux, il est de première importance que les tableaux de codes soient tenus à jour. Une actualisation périodique des tableaux de codes à l aide des interfaces de RIPOL doit être garantie par les instances responsables de la saisie Les possibilités d adjonction de codes dans RIPOL Les tableaux de codes RIPOL seront complétés de différentes manières avec des éléments de codes propres à la saisie de données de la SPC. RIPOL avec groupements Les tableaux de codes RIPOL comprennent les éléments nécessaires à la réalisation de la SPC. Des éléments supplémentaires seront regroupés et attribués à des éléments correspondants de la SPC. RIPOL avec adjonctions Les éléments des tableaux de codes RIPOL peuvent être ajoutés sémantiquement à des éléments de code de la SPC. Les éléments de code manquants représentent de véritables adjonctions ; elles peuvent de ce fait être utilisées de manière univoque. Nouveaux tableaux Là où les possibilités citées ci-dessus ne seront pas données, et là où il n y a pas de correspondance entre caractères de la SPC et des tableaux de codes RIPOL, il sera nécessaire d adjoindre des tableaux de codes propres à la SPC dans la distribution RIPOL. 3 La saisie La définition et le développement du module de saisie des données dans les autorités policières des cantons et de la Confédération ne font pas partie de cette conception détaillée. L intégration des exigences propre à la saisie dans les systèmes de traitement de l information des cantons, voire leur mise en œuvre technique, est une tâche appartenant aux cantons et à leurs fournisseurs d applications. Les données de la SPC se composent comme suit : les données extraites dans les systèmes cantonaux, dérivées des données opérationnelles, les données recueillies spécifiquement pour la SPC et saisies en sus des données opérationnelles. 3.1 L aide à la saisie L objectif de la révision de la SPC est de garantir une saisie homogène des données pour la SPC. La mise en commun des divers tableaux de codes à l aide de RIPOL doit réduire les Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

9 adaptations nécessaires pour la SPC, à savoir l adjonction de très peu de champs de saisie. De manière à ce que les données saisies soient transmises à l OFS dans une qualité optimale, il est nécessaire d éliminer, dans les systèmes de saisie, les valeurs de code non nécessaires ou non plausibles. Tant dans le cas de la saisie des caractères spécifiques pour la SPC au front, à savoir l introduction des données pendant le traitement d une affaire, que dans celui du retraitement des données premières par une instance centrale pour les besoins de la SPC, il peut y avoir différentes solutions techniques pour la production des données de la SPC : adapter les masques de saisie existants en y ajoutant les caractères supplémentaires à saisir pour la statistique créer un masque de saisie particulier pour les caractères non existants offrir des fenêtres pop-up pour la saisie des caractères spécifiques. La saisie des données relatives à la SPC peut être réalisée techniquement à différents moments. Il peut s agir d une saisie originelle des données pour la SPC ; il est aussi possible de produire les données à l'arrière-plan pour la SPC sur un grand système ou de réaliser des procédures d arrière-plan au moment de la préparation de la transmission des données à l OFS. La conception détaillée présentée ici soutient une intégration simple de la saisie, mais ne la prescrit pas. Il y a bien des aspects qui peuvent être réglés soit à l aide d une production décentralisée ou d un retraitement des données centralisé. La description ci-après de divers aspects du traitement des données ne vise pas l exhaustivité, mais illustre de possibles réalisations. L OFS définit les recommandations à l attention des cantons et de la Confédération de manière à unifier le plus possible la saisie. La réalisation concrète est du devoir des cantons et de la Confédération. Dans l annexe C diverses possibilités de développement des instruments nécessaires à la saisie des données relatives à la SPC sont décrites sous forme de Screen-Shots. Il s agit de prototypes imaginés et non d exemples à suivre. 3.2 Le programme de validation Grâce à l utilisation de la technologie du langage de balisage extensible (extensible Markup Language (XML)) (voir chapitre 4) comme standard de l interface entre les fournisseurs de données et l OFS, il est possible de vérifier la qualité des données à transmettre chez les fournisseurs quant au contenu et à la plausibilité des données. Pour la validation du fichier XML, l OFS met à disposition un fichier XSD, dans lequel la structure XML est définie (voir Annexe B) 3.3 La procédure de test et de réception Avant qu un fournisseur puisse livrer des données à l OFS, l Office la tâche de tester le logiciel d extraction resp. son interface et de le valider. La procédure de test et de réception est basée sur le catalogue d exigences décrit ci-après. Les critères obligatoires doivent être remplis pour pouvoir entreprendre le test de fonctionnement. Une fois que les tests ont été accomplis avec succès, le fournisseur de donnés sera autorisé à transmettre des données pour la SPC à l OFS. Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

10 3.3.1 Le catalogue des exigences No Exigences Tests de fonctionnalité 1 Mise en oeuvre du catalogue des caractères et des modalités pour la livraison des données SPC 2 Mise en oeuvre des tableaux de code de RIPOL/SPC pour la livraison de données 3 Formation de l identificateur à l aide de la procédure de l OFS 4 Validation des fichiers XML avant leur transmission à l OFS 5 Transmission des données comme fichiers XML par protocole SFTP 6 Gestion du statut OFS des affaires en vue d une indication correcte du statut du message (nouveau, mutation, effacer) 7 Conservation des données originales pendant un mois ou possibilité de reproduction des données 8 Possible coordination des Feed-Back (procès-verbal des données) des cas transmis. 4 L interface 4.1 Description générale Sont décrites dans ce chapitre, les exigences de base à l égard de l interface ainsi que celles à l égard du traitement des données et des fichiers, du fournisseur à l OFS. Il s agit notamment du mode de transmission des données des intervalles de transmission des données des types de messages de la description des métadonnées En ayant décidé d utiliser pour la livraison des données le langage de balisage extensible (XML), il est facile de valider les données avant leur transmission à l aide d un Parser XML. La fonction et fonctionnement d un Parser XML est décrite plus loin (voir 4.3.3) Le mode de transfert Les données pour la SPC sont transmises à l OFS sous forme cryptée et anonymisée à travers SFTP. Une livraison périodique consiste en un fichier XML formé selon le schéma XML décrit dans l annexe B. Le fichier XML comprend en plus des affaires, les méta-données suivantes comme attributs : o l unité organisationnelle (suporg) o le mois (supmonth) Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

11 o la date de la livraison (suptimestamp) Le nom de fichier du fichier XML est composé du nom de l unité organisationnelle (suporg), et de la date de production du fichier (suptimestamp). Le fichier est cependant identifié à l aide du contenu, c est-à-dire que la clarté est vérifiée par le contenu du fichier. Pour avoir une meilleure vue d ensemble, le fichier sera également dénommé à l aide des attributs énumérés ci-dessus L intervalle de livraison des données Les données doivent être livrées par les fournisseurs de données à l OFS mensuellement, le premier jour ouvrable du mois suivant. Sont livrées, toutes les affaires qui remplissent les critères de transmission (voir date de sortie dans le manuel de saisie). Dans les 5 jours ouvrables suivant la réception d une livraison par l OFS, les données sont vérifiées automatiquement quant à leur exhaustivité et leur validité (voir chapitre 7.4). Les livraisons de données comprenant des erreurs sont retournées pour contrôle et corrections éventuelles aux fournisseurs, sous forme d un procès-verbal des données. Les données corrigées sont retransmises à l OFS comme mutation lors du prochain transfert des données. La publication des données n est entreprise qu après réception des données de tous les fournisseurs selon une procédure fixée d entente avec les instances impliquées Les types de message Il existe plusieurs types de message : des messages nouveaux des messages de mutation des messages d effacement. Des messages ultérieurs (adjonctions, message de correction) peuvent porter sur des unités comme les infractions, les suspects ou les victimes ou seulement sur certains caractères. De toute façon, la modification d une donnée dans une affaire envoyée précédemment conduit au renvoi de l ensemble des informations d une affaire. A l OFS, la re-transmission de nouvelles informations conduit à l effacement et à la re-saisie de l ensemble des données enregistrées pour l affaire. Un message d effacement concerne toujours toute une affaire Les métadonnées L interface voire les fichiers XML doivent comprendre, en plus des données relatives à la statistique, diverses informations système. Toutes les informations relatives au fournisseur ainsi qu au type et à la date de transmission des données sont considérés comme des métadonnées. La technologie XML comme standard de transmission ainsi que la validation et la bonne forme (wellformedness) combinées avec celle-ci permettent de renoncer à un code d intégrité supplémentaire (somme de contrôle ou procédure similaire) Procès-verbal des données (feed-back de l OFS) Comme il s agit de données policières voire judiciaires (données servant à la production des rapports de police aux polices judiciaires), nous partons du postulat que les données sont exactes. Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

12 La validation des données lors de leur réception et leur traitement par l OFS peut néanmoins déclencher des renvois de données, à savoir lorsque les fichiers sont endommagés ou incomplets des erreurs de contenu sont détectées, les fichiers comprennent des informations impossibles. Comme indiqué ci-dessus, dans les 5 jours ouvrables suivant la réception des données par l OFS, les données sont vérifiées automatiquement quant à leur exhaustivité et leur validité (voir chapitre 7.4). A la fin de ce contrôle, le fournisseur reçoit une réponse («reply» ) comprenant un fichier XML qui liste tous les fichiers importés ainsi que o les méta-données de la livraison mensuelle (suporg), (supmonth), (suptimestamp) o o o o l identificateur de l affaire le statut les codes d erreur, lorsque la livraison n est pas en ordre les messages d erreur 4.2 La formation de l identificateur L identification des suspects et victimes se fera à l aide d un identificateur formé selon un algorithme préétabli. Le but de cet identificateur est de comparer les informations relatives aux personnes provenant des différents fournisseurs de données et de réunir les personnes identiques. L identificateur est réalisé selon des règles à l aide du nom et se compose d éléments du nom de naissance et du prénom. Ces éléments sont utilisés ensemble avec le sexe, la date de naissance, le lieu de naissance et la nationalité pour former un identificateur efficace et fiable des personnes. Pour des raisons de protection des données, l OFS n aura pas connaissance des éléments d identité ayant servi à la génération de l identificateur. Ces éléments ne sont connus que par les fournisseurs de données. Seul l identificateur de la personne sera transmis. L identificateur est être formé avant ou pendant l extraction des données. Du point de vue de la SPC, le moment de la formation de l identificateur de la personne dans le processus de saisie est sans importance. Le module pour la formation de l identificateur des personnes ne doit absolument pas être reprogrammé par les services informatiques des polices. L algorithme pour la formation de l identificateur peut être fourni par l OFS comme procédure stockée PL/SQL. 4.3 La description technique Le standard XML 1 L échange de données sera réalisé, en terme technique, à l aide de la technologie XML. Le langage de balisage extensible extensible Markup Language est un standard industriel ouvert particulièrement approprié pour l échange de données. Ce standard est soutenu par tous les producteurs de logiciels et d application (Microsoft, Oracle, Server SQL, Sybase, etc.). Les données XML sont établies selon une structure hiérarchique. Les données et la structure (attributs) sont stockées ensemble et rattachées à un document. 1 Pour d autres références, voir note de bas de page 1 Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

13 L avantage de cette technologie réside dans le fait que l interface peut être défini indépendamment des environnements de développement et des systèmes d information dans une forme générale Le schéma XML Un XML Schema (ou XSD, en référence à l'extension qui leur est généralement attribuée), permet de définir une structure de document XML. Successeur du bien connu Document Type Definitions (DTD), le XML Schema détermine le changement de l approche orientée sur les documents vers l approche orientée sur les données. Techniquement, l introduction du XSD élargit de manière sensible les possibilités d expression et de formulation des nouveaux vocabulaires XML, d une part pour les caractères de contenu comme les types de données, d autre part pour les caractères structurels (attributs). Les règles pour les éléments et les attributs autorisés et les possibilités d imbrication des balises sont définies indépendamment des données. Les XSD soutiennent les types de données integer, string ou boolean. Il est possible de définir dans un XSD d autres types de données. De plus, ils permettent de définir des éléments ou groupes d éléments, en définissant par exemple que tous les éléments doivent n apparaître qu une seule fois (all), au moins une fois, mais aussi plus souvent (sequence) ou en offrant un choix de possibilités (choice). Le Schéma XML à la base de l interface est disponible sous forme électronique Le parseur XML Un parseur est un outil logiciel, un analyseur syntaxique, qui permet à une application cliente de valider un document XML et de le lire, voire de le modifier. Le parseur analyse la structure de l arborescence des données XML. Une analyse réussie de cette structure est la condition pour une transmission correcte des données. De ce fait il est possible de garantir dans une très large mesure que les données correspondent à des règles prédéfinies. Le parseur est capable d identifier, en se référant à un certain XSD, des notations invalides à l intérieur de données XML. Des notations invalides sont p.ex. des noms d éléments ou d attributs qui ne sont pas définis dans le XSD ou des éléments positionnés là où ils ne peuvent se trouver en référence au XSD. La procédure permettant de vérifier si un fichier XML est valide s appelle la validation XML. 4.4 La validation XML A l aide des XML Schema comme référence il est possible de valider un document XML à l aide d un parseur XML. La validation d un document XML résulte : Structurellement - Est-ce que le document XML est bien formé ( wellformed )? Au niveau du contenu les types de données et le contenu se correspondent-ils au XSD? Logiquement (défini selon l usage) des règles de plausibilité selon le catalogue des caractères Bien formé (wellformed) Le caractère bien formé d un document signifie que les informations présentes correspondent complètement aux règles officielles définies par le W3C pour l établissement de documents XML. Il faut au moins un prolog et au moins un élément. Un document dans son ensemble doit au moins être enfermé par une racine. Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

14 Exemple: <?XML version="1.0"?> <document> <donnees>text</donnees> </document> Tous les attributs nécessaires sont indiqués. Les valeurs des attributs se trouvent dans le domaine de valeur correct et correspondent au type indiqué. Les éléments utilisés doivent être correctement imbriqués. Ainsi, si la balise ouvrante d un élément se trouve dans le contenu d un autre élément, alors la balise fermante se trouve aussi dans le contenu du même élément La validation A côté du caractère bien formé d un document il revient un rôle important à la validation. Trois aspects déterminent si un document XML est valide ou non : il s agit d un document bien formé (wellformed), un XML Schema correspondant existe et est disponible. le document est valide en relation avec les règles définies dans le Schema. Etant donné les conditions pour l établissement de la validité d un document, il s ensuit que tout document valide est également un document bien formé Tests logiques De plus, la vérification du contenu des données est nécessaire afin d assurer la qualité des exploitations futures. L intégrité des informations est vérifiée grâce aux plausibilités définies dans le catalogue des caractères Exemples : Un ressortissant étranger doit contenir l information du statut de séjour. La date de l infraction ne peut pas être supérieure à la date de sortie. 5 Réception et stockage des données 5.1 La réception des données par l OFS Les instances de saisie (autorités policières) transmettent les fichiers XML via SFTP sur le serveur de données de l OFS (nom de serveur, adresse TCP/IP, Nom d utilisateur (Username), Répertoire (Directory)). Un batch copie les fichiers sur le serveur de production et efface les fichiers sur le serveur FTP, pour des raisons de sécurité. Les données sont ensuite contrôlées dans le serveur de production selon les aspects suivants : 1. exhaustivité des fichiers XML 2. validité (validité des fichiers) 3. établissement et transmission des messages de contrôle aux personnes responsables de l application Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

15 5.2 Le traitement des erreurs Dans le cas où les fichiers contiendraient des erreurs, un fichier de contrôle (de format XML ou Excel) contenant les cas en faute est envoyé par . Ces notifications doivent être contrôlées sur le système de la police et le cas échéant être corrigées. A la prochaine exportation du fichier, l application de la police met ces cas en mutation et avertit l OFS. L OFS n apporte aucune correction sur la base de données directement ceci afin de garantir l unité entre la police et les données de l OFS. 5.3 L import des données Les fichiers XML sont chargés dans une banque de données de production. Lors de l import des données, les données sont validées une première fois. Les traitements suivants ont lieu dans la banque de données de production. 5.4 Le stockage des données chez les fournisseurs Les données transmises par les fournisseurs de données seront conservées pour des raisons de sécurité, dans l état originel, pendant un mois, et ce en prévision de demandes de renseignements ou de renouvellement de l envoi, Ainsi, les causes d erreurs suivantes doivent être évitées : perte ou modification des fichiers lors de la transmission perte ou modification des fichiers lors du processus de chargement à l OFS S il y a lieu de procéder à un renouvellement de l envoi d affaires particulières pour les raisons décrites au chapitre précédent, les données seront renvoyées dans l état de traitement de l affaire au moment du renouvellement de l envoi. On renonce à une gestion de versions des affaires pour les besoins de la statistique au niveau des autorités policières. Les exigences relatives aux types de messages nécessitent, au niveau des systèmes d information des autorités de police, que l on gère pour chaque affaire une information sur son statut OFS. Cela sert à produire le bon type de message (nouveau, mutation, effacement). Cette gestion peut se faire à l aide d un flag propre à la statistique. Toute correction conduit à l effacement de ce flag, et ainsi au renouvellement de l envoi de toutes les données à l OFS. 5.5 Le stockage des données par l OFS Le stockage des données dans la banque de données est dynamique. Pour la banque de données d exploitation, un stockage sous forme de versions, correspondant aux synchronisations annuelles des données, est en discussion. Dans le cas d un stockage dynamique des données, c est toujours la dernière version d un ensemble de données qui est sauvegardé, tous les ensembles antérieurs étant effacés. Dans le cas d un stockage de données sous forme de versions, correspondant à des synchronisations, on conserve la «photographie» de l état de la banque de données à un certain moment (toutes les affaires entre le x et le x). Le stockage des données avec les identificateurs se fait dans la banque de données de production et est à disposition pour différents traitements de données et plausibilités. Tous les identificateurs transmis par les cantons seront, avant une synchronisation, soumis à un contrôle afin de déterminer s il s agit d une personne déjà annoncée ou d une autre personne. Pour une meilleure discrimination des personnes, les caractères d identification supplémentaires sexe, date de naissance, lieu de naissance et nationalité sont utilisés. Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

16 L anonymisation subséquente se fait par l attribution d un numéro univoque pour chaque personne enregistrée dans la banque de données de production. Avant la synchronisation, il est possible de générer des variables, resp. des catégorisations additionnelles permettant de faciliter le travail d exploitation. 5.6 Le processus de traitement des données (workflow) 6 Exploitation des données L OFS propose un environnement de stockage des données à moyen terme qui doit permettre aux autorités policières cantonales, d avoir accès à ses propres données et de pouvoir les extraire sous diverses formes. Avec l objectif de poursuivre une politique du chiffre unique, les autorités policières des cantons recevront mensuellement un set d exploitation standard. L accès des autorités de police aux données des autres cantons sera garanti, tout en respectant les règles de protection des données, au moins sous forme agrégée. Il est prévu d offrir accès à un système de tabulation accessible à travers Internet, dont le développement est soutenu par l Office. L outil sera disponible pour la première fois dans un proche avenir. Les Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

17 exploitations et publications de données seront décrites dans un document séparé. Ce thème ne va donc pas être plus approfondi ici. 7 Production A l OFS les prestations suivantes doivent être accomplies : Hotline : Un service téléphonique et de courriel Hotline est mis en place pour l accompagnement et le suivi du travail de saisie des autorités policières. Ce service est offert durant les heures de bureau par la section Criminalité et droit pénal de l OFS. Il traite des questions relatives à la saisie, aux règles de comptage et aux exploitations. Traitement des erreurs : Les données relatives au travail du mois sont contrôlées par l OFS. Si nécessaire, les données incorrectes sont annoncées au fournisseur concerné. Conseil : Pour des exploitations particulières, l équipe SPC de l OFS se tient à disposition. Exploitations : L OFS produira un vaste choix de tableaux standard pour les autorités de polices et pour les milieux intéressés. De plus il préparera des données pour l Annuaire statistique de la Suisse et le portail statistique. Dans cette perspective, un concept détaillé de diffusion doit être élaboré dans les prochains mois. Celui-ci doit être approuvé par la CCJPD. Gestion de la qualité : Exploitations de contrôles et tests sur la qualité des données. 7.1 Les tâches de l OFS Le relevé est développé dans le cadre des instances SPC (Direction générale du projet, groupe de pilotage et groupe d accompagnement), en collaboration étroite avec les cantons est les offices fédéraux impliqués (OFS, Fedpol, ODM et OFJ). Gestion des codes : Les tableaux de codes sont définis en collaboration avec RIPOL, d entente avec les cantons et les offices fédéraux participant au projet. Ils sont finalement approuvés par le groupe de pilotage. Planification des éditions : Le développement des logiciels est planifié et réalisé à travers des consultations. Formation : En fonction des besoins, des journées d information et de formation sont organisées pour les personnes responsables auprès des fournisseurs de données. 8 Compétences Les compétences et responsabilités pour les divers processus et parties du système restent à définir clairement. Il s agit tant de la planification, de la réalisation que de la gestion de la statistique policière de la criminalité. Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

18 8.1 En période de réalisation du projet Processus Compétences Réalisation Gestion des codes et des données Mise en conformité des codes RIPOL- OFS OFS /RIPOL SPC Assainissement des codes RIPOL-SPC OFS OFS /RIPOL Tableaux de codes supplémentaires OFS RIPOL Planification de la réalisation OFS OFS Tests et procédure de validation de la OFS /fournisseurs OFS /fournisseurs de données saisie de données Tests et procédure de validation de la OFS /fournisseurs OFS /fournisseurs de données transmission des données de données Banque de données SPC à l OFS OFS/OFIT OFIT/OFS Série de tests : Saisie Transmission procédure de chargement Exploitation OFS OFS/OFIT/fournisseurs de données 8.2 En période de production Processus Compétences Réalisation Production Décisions concernant de nouveaux OFS/RIPOL RIPOL RIPOL codes Edition de codes OFS/RIPOL RIPOL RIPOL Gestion des codes dans BD SPC OFS OFS Fonctionnement de la Hotline OFS OFS Communiquer les règles de saisie OFS OFS Saisie des données Fournisseurs de données Transfert des données Fournisseurs de données Contrôle d arrivée des données OFS OFS Traitement des erreurs OFS OFS Transmission des données erronées OFS Fournisseurs de corrigées données Traitement des données OFS OFS Synchronisation OFS OFS Gestion de l accès à la banque de données OFS OFS d exploitation livraison des données OFS A déterminer Publication des données A déterminer Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

19 Annexes A. Exemple d une livraison de données Exemple de document XML basé sur le XML Schema. B. Annexe séparée : XML Schema Définition du XML Schema (XSD) comme interface de saisie/fournisseur de données et OFS. Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

20 Annexe A Exemple d une livraison de données <?xml version="1.0" encoding="iso "?> <pks_import suporg="sg" supmonth=" " suptimestamp=" T20:21:58+00:00" programmversion="rola pks V r16039" xmlns:xsi=" xsi:nonamespaceschemalocation="pks_import_v2_1.xsd"> <case mestype="f"> <orgunit>sg</orgunit> <regunit>polizeiposten St. Gallen</regunit> <caseid>sg </caseid> <dossierid>123</dossierid> <regdate> </regdate> <final> </final> <transdate> </transdate> <destsum>2000</destsum> <delsumtot>1200</delsumtot> <offence offencecd=" "> <place>1320</place> <cityarea> </cityarea> <firstdate> </firstdate> <lastdate> </lastdate> <firsttime>0918</firsttime> <lasttime>0918</lasttime> <factor>5</factor> <multiple>true</multiple> <tent>1</tent> <motive> </motive> <locality>181210</locality> <locality>241807</locality> <delinst>1002</delinst> <delinst>1200</delinst> <delinst>1104</delinst> <modus> </modus> <modus> </modus> <delobj delobjcd="01"> <delsum>2250</delsum> </delobj> <delobj delobjcd="66"> <delsum>30000</delsum> </delobj> <vehicle vehiclecd="010101"> <delsum>0</delsum> </vehicle> <suspect persno="sg68"> <perstype>0</perstype> <nameid>diepa</nameid> <sex>m</sex> <datebirth> </datebirth> Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21

21 <birthplace>8207</birthplace> <nationmain>8207</nationmain> <domicile>1320</domicile> <resstatus>05</resstatus> <gang> </gang> <cleardate> </cleardate> </suspect> </offence> <event eventcd=" "> <place>3104</place> <lastdate> </lastdate> <lasttime>0926</lasttime> <locality>990000</locality> <victim persno="sg70"> <perstype>0</perstype> <nameid>opfsu</nameid> <sex>f</sex> <datebirth> </datebirth> <birthplace>bs</birthplace> <nationmain>zg</nationmain> <domicile>1356</domicile> </victim> </event> </case> </pks_import> Statistique policière de la criminalité SPC : concept informatique V /21