Point de conjoncture

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1 Point de conjoncture Mai 2012 ACTIVITE DANS L INDUSTRIE En avril, le climat des affaires se dégrade : l indicateur correspondant perd 3 points et s établit à un niveau inférieur de 5 points à sa moyenne de longue période. Les carnets de commandes se dégarnissent et plus particulièrement ceux en provenance de l étranger : le solde d opinion recule de 14 points et se situe 12 points en dessous de sa moyenne de longue période. Ce repli est l un des prémisses de la contraction du commerce mondial lié à la récession et/ou rigueur de nos principaux partenaires commerciaux. En février, la hausse du chiffre d affaires réalisé dans l industrie manufacturière ralentit (+0,8 % en mars contre +1,5 % en janvier) tout comme celui à l exportation qui se tasse en mars (+0,6 % contre +3 % en février). La production s est donc repliée au profit du déstockage. En effet, la production de l industrie a diminué de 0,9 % en mars (après +0,9 % en février) : alors que la production manufacturière s est accrue de 1,4 % du fait de la hausse de la production dans la cokéfaction et raffinage (+3,4 %) et dans l équipement électronique (+1,1 %), la production dans le secteur de l énergie extractive a brusquement chuté (-14,2 %) liée au contrecoup après la vague de froid de février. Par ailleurs, le taux d utilisation des capacités de production s est stabilisé à un niveau inférieur de 4 points à sa moyenne au premier trimestre (81 % des capacités de production ont été utilisées contre 85 % en moyenne). Les perspectives personnelles d activité sont assez mal orientées : les industriels estiment que l activité au cours des mois à venir ne sera pas très dynamique. Indicateur du climat des affaires Derniers chiffres INSEE - 23/04/2012 contact@cgpme.fr

2 ACTIVITE DANS LE COMMERCE En avril, le climat des affaires s accroît de nouveau dans le commerce : l indicateur correspondant augmente de 4 points mais se situe à 2 points en dessous de sa moyenne. Les commerçants sont un peu moins nombreux à estimer que les ventes au cours de ces derniers mois se sont repliées. La hausse du chiffre d affaires dans le commerce de détail hors autos et motos ralentit en février (+0,4 % en février contre 0,8 % en janvier). On observe un retournement de tendance dans le commerce de gros hors autos et motos (le chiffre d affaires diminue de 0,5 % en février contre +0,1 % en janvier). A contrario, la baisse du chiffre d affaires dans le commerce et la réparation d autos et de motos se tasse en février (-0,5 % après -2,9 % en janvier). Les chefs d entreprise sont un peu plus optimistes pour les mois à venir ce qui a pour effet d accroître les intentions de commandes auprès des fournisseurs. Enquête mensuelle dans le commerce Derniers chiffres INSEE - 23/04/2012 ACTIVITE DANS LES SERVICES En avril, le climat des affaires est stabilisé : l indicateur correspondant reste inférieur de 7 points à sa moyenne de longue période. Au cours de ces derniers mois, l activité a été perçue en recul. En effet, le chiffre d affaires réalisé dans le secteur du soutien aux entreprises n a pas progressé en février (contre +1,2% en janvier). Celui réalisé dans les services aux ménages a diminué de 0,6 % sur la période (après +0,2 % en janvier). Pour les mois à venir, les entrepreneurs sont plus optimistes sur l évolution de la demande : le solde correspondant gagne 6 points mais demeure 6 points en dessous de sa moyenne de longue période. Par conséquent, si les perspectives générales d activité pour les prochains mois se redressent, elles demeurent inférieures à leur moyenne de longue période. Enquête mensuelle dans les services Derniers chiffres INSEE - 23/04/2012 jwitz@cgpme.fr

3 ANALYSE DE LA CGPME 2012, une année peu dynamique Au premier trimestre, la croissance du PIB a été nulle. Les dépenses de consommation des ménages ont été peu dynamiques (+0,2 % après +0,1 % fin 2011) et ce malgré la consommation d énergie liée à la vague de froid de février (+7,6 %) : les ménages ont donc arbitré entre les différents postes de consommation au détriment des produits manufacturés (-0,5 %). De même, l investissement des entreprises s est replié au début de l année (-1,4 % après +1,9 % fin 2012). Durant le premier trimestre 2012 l indicateur du climat des affaires montrait que les entrepreneurs anticipaient un repli de l activité et ceux-ci ont donc reporté leurs investissements. Déficit budgétaire en baisse Au 31 mars, le déficit budgétaire atteint 29,4 milliards soit une baisse de 12,49 % (soit une diminution de 4,2 milliards d euros) par rapport à la même date en En effet, bien que les dépenses soient en hausse de 6 % par rapport à la même date un an auparavant (soit 87,2 milliards d euros fin mars 2012), les recettes du budget général se sont accrues moins rapidement (+3,04 % sur un an) et s établissent à 68,2 milliards d euros. Dette publique en hausse La dette publique au sens de Maastricht s établit à 1 717,3 milliards d euros à la fin du quatrième trimestre, soit une hausse de 24,8 milliards d euros par rapport au trimestre précédent. Elle atteint, ainsi, 85,8 % du PIB. Cette évolution est notamment le fait de la croissance de l endettement des administrations de sécurité sociale (+ 6,3 milliards d euros en un trimestre) en lien avec la hausse du chômage. D après les dernières données disponibles, la dette française est détenue à 65,4 % par les nonrésidents. Creusement du déficit extérieur Au cours du premier trimestre 2012, le déficit du commerce extérieur atteint 17,444 milliards d euros (+12,7 % en un trimestre). Les exportations se sont accrues et retrouvent même leur niveau d avant crise (+1 % au premier trimestre soit 110,318 milliards d euros) : les ventes, dynamiques, aéronautiques et spatiales (+9,3 % après +7,3 % au trimestre précédent), ainsi que le rebond des ventes de produits chimiques (+3,8 % après -1,8 %) et de la pharmacie (+5,6 % après +1,8 %) ont contribué à la bonne tenue des exportations au premier trimestre. Toutefois, cette performance est plus que compensée par la hausse des importations (+2,4 % après -0,8 %). En effet, les achats de produits manufacturiers ont nettement rebondi (+3,5 % après -1,6 %) tout comme les dépenses en produits pétroliers raffinés (+17,9 % contre +0,9 % au trimestre précédents). Nouvelle hausse des prix en avril En avril, l Indice des Prix à la Consommation (IPC) est en hausse de 0,1 %, après un accroissement de 0,8 % en mars. Il s agit du 4 ème mois consécutif de hausse des prix. Sur un an, les prix augmentent de 2,1 %. Le cours du pétrole Brent atteint 120,7 dollars le baril soit une baisse de 3,1 % sur un mois. Ce cours baisse pour la première fois depuis décembre jwitz@cgpme.fr

4 Ménages En avril, la confiance des ménages est stable : l indicateur correspondant gagne 1 point mais il demeure inférieur de 12 points à sa moyenne de longue période. En mars, la hausse du chômage s accélère : 4,3093 millions de personnes se sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A, B, C soit une hausse de 0,7 % sur un mois et de 6,4 % sur un an. La seule catégorie A, c'est-à-dire celle rassemblant les personnes n ayant aucun emploi, regroupe 2,8845 millions de personnes soit une hausse de 0,6 % en un mois et de 7,2 % sur un an. Les ménages sont un peu plus nombreux à anticiper une hausse du chômage au cours des mois à venir : le solde d opinion s accroit de 2 points en avril. Cette perception de l avenir influe sur le comportement de consommation des ménages. Ils sont d ailleurs plus nombreux à considérer que le moment est opportun pour épargner. Ainsi, en mars, les dépenses de consommation des ménages reculent (-2,9 % après la hausse exceptionnelle de février +2,9 %). La vague de froid passée, la consommation d énergie chute (-11,3 % après +11,6 %). De même, les achats de produits manufacturés diminuent (-1,1 % après +1,5 % en février). Par conséquent, les dépenses de consommation des ménages ont été quasiment stables (+0,2 %) au cours du premier trimestre Les dépenses de consommation des ménages ont été peu dynamiques (+0,2 % après +0,1 % fin 2011) et ce malgré la consommation d énergie liée à la vague de froid de février (+7,6 %) : les ménages ont donc arbitré entre les différents postes de consommation au détriment des produits manufacturés (- 0,5 %). Parallèlement, le taux d épargne des ménages a progressé en 2011, à 16,8 % soit son niveau le plus haut depuis Entreprises En avril, le climat des affaires baisse légèrement : l indicateur correspondant perd 1 point (après une hausse de 4 points en mars). Il demeure inférieur de 5 points à son niveau moyen de longue période. Les difficultés sont toujours très présentes dans le quotidien des entreprises. En janvier, le nombre de défaillances cumulées sur douze mois atteint unités légales soit un niveau stable mais nettement supérieur à son niveau d avant crise ( défaillances cumulées en janvier 2008). En 2011, le taux de marge s est établi à 29,1 % soit son niveau le plus bas depuis L inflation et le faible dynamisme économique laissent augurer une stagnation du taux de marge à ce niveau. D après la dernière enquête trimestrielle de la Banque de France sur la distribution de crédits aux entreprises, 97 % des établissements bancaires ont déclaré avoir laissé inchangés les critères d octroi de crédit pour les PME durant le premier trimestre Toutefois, 13,5 % d entre eux prévoient de les durcir au cours des prochains mois. Parallèlement, 35 % des banques ont perçu un certain recul de la demande de crédit émanant des PME. En tout état de causes, on assiste à un rattrapage des encours de crédits en mars : après avoir baissé de 0,4 % en février, ceux-ci augmentent de 0,6 % pour atteindre 819,9 milliards d euros en mars. Alors que la croissance des encours de crédit destiné à l investissement se poursuit à un rythme faible (+0,3 % en mars après +0,3 % en février; 554,9 milliards d euros), la hausse des encours de crédit de trésorerie compense la baisse observée en février (+1,3 % contre -1,5 % en février ; 187,2 milliards d euros) jwitz@cgpme.fr

5 L investissement des entreprises s est replié au début de l année (-1,4 % après +1,9 % fin 2012). Durant le premier trimestre 2012 l indicateur du climat des affaires montrait que les entrepreneurs anticipaient un repli de l activité et ceux-ci ont donc reporté leurs investissements. CONCLUSION Au début de l année la croissance du PIB a été nulle et l acquis de croissance pour l ensemble de l année s élève à 0,2 %. Autrement dit, l année 2012 sera peu dynamique et marquée par les à coups de la conjoncture. Les entreprises ne peuvent continuellement compter sur d éventuelles vagues de froid, variation du taux de change euros/dollars, réduction momentanée de l inflation, etc. Il faut redéfinir notre modèle économique pour le rendre plus performant et plus compétitif. Cela suppose de recentrer notre modèle sur les seules entités productrices de richesse : les entreprises. Pour cela, le nouveau Gouvernement devra relever un certain nombre de défis révélés par la crise : améliorer notre capacité à exporter en particulier hors d Europe, tout en prenant en compte l état très dégradé de nos finances publiques dans un contexte de chômage de masse et d inflation qui réduisent le pouvoir d achat des ménages ainsi que les marges des entreprises. La résolution de cette équation ne sera pas aisée et la CGPME a conscience que changer de modèle demande du temps et une réflexion de long terme mêlant dialogue entre toutes les parties prenantes mais aussi des prises de risques. Dans le cas contraire, les prochaines crises risqueront d être d autant plus dévastatrices que nos marges de manœuvre seront limitées. jwitz@cgpme.fr

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