Étude sur la synergie de l industrie canadienne du bœuf

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1 Étude sur la synergie de l industrie canadienne du bœuf Préparée par : La Mars 2014 Avis de droit d auteur Copyright 2014 Financement agricole Canada (FAC). Le présent document n est pas publié et l avis qui suit est annexé afin de protéger FAC au cas où il serait publié par inadvertance. Tous droits réservés. Aucune partie du présent document ne peut être reproduite ou transmise sous toute forme ou par tout moyen, qu il soit électronique ou mécanique, y compris en le photocopiant ou en l enregistrant dans tout système de stockage d information ou d extraction de données, sans l autorisation écrite de FAC. L information qu il contient est confidentielle et appartient à FAC et ne peut être utilisée ou communiquée sans l autorisation expresse de FAC.

2 Sommaire En janvier 2014, FAC a sollicité les points de vue de Vision, le groupe consultatif national sur la recherche en agriculture, et de ses clients au sujet de la synergie de l industrie canadienne du bœuf et de ses possibilités futures. Menée auprès de plus de personnes, il s agit de l une des plus importantes études connues portant précisément sur l industrie canadienne du bœuf. Invités à réfléchir sur la dynamique de leur secteur, les membres de l industrie canadienne du bœuf sont impressionnés par la façon dont l industrie collabore, par l efficacité avec laquelle les associations du secteur favorisent la réussite de l industrie, et par les avantages du prélèvement national. Les producteurs sont conscients de la nature fracturée et concurrentielle de leur industrie et de la nécessité de renforcer la coopération. Ils considèrent qu une coopération et une coordination accrues sont indispensables pour améliorer la perception du public au sujet de l industrie. «Chaque segment évolue en vase clos et considère l industrie comme un gâteau : la seule façon d obtenir une plus grosse part est de prendre celle d un autre.» Nécessité d agir pour améliorer les perceptions du public Deux mesures en particulier ont été mentionnées par un certain nombre de membres de l industrie du bœuf dans le cadre de cette étude. La première consiste à mettre l accent sur la sensibilisation afin de mieux renseigner les consommateurs, notamment sur ce qui se passe «dans les coulisses» et que l industrie devrait mettre en avant (des sujets comme la salubrité des aliments et les pratiques d élevage). La deuxième est la promotion plus dynamique du bœuf. Plus précisément, la mise en valeur des avantages de la consommation de bœuf pour la santé et la poursuite du développement de la marque «Bœuf canadien» sont des moyens que peuvent prendre les chefs de file de l industrie pour promouvoir plus efficacement le bœuf. 1

3 Constatations principales La passion des participants pour leur industrie est évidente. Les participants avaient la possibilité d expliquer chacune de leurs réponses, et ils ont profité pleinement de l occasion de se faire entendre. Les répondants ont fourni plus de commentaires facultatifs (plus de mots au total), soit l équivalent des Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain. Un chiffre éloquent. L équipe de la a mis au point un indice de positivité pour évaluer le point de vue global des membres sur la structure actuelle de l industrie. L indice de positivité mesure le pourcentage des membres de l industrie du bœuf qui voient d un œil positif chaque aspect de l industrie du bœuf : synergie de l industrie du bœuf, synergie relative de l industrie du bœuf, efficacité des associations de l industrie du bœuf et avantage tiré du prélèvement national 1. À la lumière des données recueillies dans le cadre de cette étude, l industrie du bœuf a obtenu un indice de positivité de 10,2. Autrement dit, près de 9 membres de l industrie sur 10 pensent que quelque chose ne tourne pas rond dans l industrie, que ce soit la synergie de l industrie, la réussite des associations de l industrie du bœuf ou l efficacité du prélèvement national. Les membres ont les mêmes perceptions de l industrie. Le faible enthousiasme à propos de la coopération dans l industrie canadienne du bœuf est généralement universel. Aucun sous-groupe de membres de l industrie en particulier n a de sentiments meilleurs ou pires que les autres à propos de l industrie, et ce, sans égard à la province, à l âge, à la taille de l exploitation, etc. Les rares situations où les opinions divergent selon les traits démographiques sont indiquées dans le corps du rapport. Ce sentiment est répandu à l échelle nationale et est généralisé dans tous les types d exploitations. 1 Seuls les répondants ayant donné une réponse positive dans les quatre catégories ont été comptabilisés dans l indice de positivité. La définition d une opinion positive figure à la troisième note en bas de page. Des répondants qui se sont déclarés membres de l industrie canadienne du bœuf, seulement 123 (10,2 %) ont accordé une note positive aux quatre questions à réponse numérique du sondage. 2

4 Peu de membres croient que la synergie de l industrie est bonne. Un peu plus d un membre sur trois (34 %) a une opinion favorable de la façon dont les divers membres de l industrie travaillent ensemble à l heure actuelle. La majorité des membres (66 %) ont des opinions négatives ou neutres. L industrie du bœuf par rapport à l industrie laitière : Outre l enquête menée auprès de membres de l industrie du bœuf, nous avons aussi mené un sondage auprès de 337 membres de l industrie laitière à des fins de comparaison 2. À l heure actuelle, la cohésion qui existe dans l industrie du bœuf est plutôt faible par rapport à celle que perçoivent les membres de l industrie laitière. En effet, 58 % des membres de l industrie laitière considèrent qu ils travaillent ensemble de manière positive, ce qui représente pas moins de 24 points de pourcentage de plus que ce que pensent les membres de l industrie du bœuf. Les membres veulent voir les chefs de file de l industrie améliorer les perceptions du public au sujet de l industrie du bœuf. À la question de savoir quelles mesures les membres de l industrie devraient prendre pour améliorer la réussite de l industrie du bœuf, les trois réponses suivantes ont été les plus fréquentes : 1. Améliorer les marges des producteurs. 2. Améliorer les campagnes de sensibilisation des consommateurs. 3. Accroître la promotion du bœuf. Les producteurs considèrent qu une meilleure sensibilisation des consommateurs et une promotion accrue du bœuf amélioreraient nettement les marges. 2 La raison pour laquelle l industrie laitière a été choisie comme industrie de référence est expliquée à l Annexe I. Annexe II

5 Renseignements généraux et détails Les renseignements généraux et les détails sur la méthodologie, le taux de réponse et l analyse des sous-groupes sont communiqués sur demande. Veuillez envoyer un courriel à visionfac@fac-fcc.ca pour demander cette information. Annexe 1 Définition de «membre de l industrie du bœuf» Au total, personnes ont répondu à ce sondage. Ce nombre comprend les membres du groupe consultatif Vision et les clients de FAC. Pour ce qui est du groupe Vision, le sondage a été envoyé aux membres des secteurs du bœuf, du lait et de l agroentreprise et de l agroalimentaire (A et A). On a d abord donné aux répondants une définition de «membre de l industrie canadienne du bœuf», puis on leur a demandé si, au vu de la définition, ils considéraient appartenir à l industrie. Aux fins de cette étude, nous avons défini les membres de l industrie du bœuf comme «les éleveurs-naisseurs et les grands éleveurs, les exploitants de parcs d engraissement, les entreprises de transformation du bœuf, les exploitants de services de restauration et les détaillants». Seuls les répondants qui ont répondu «oui» à cette question ont pu poursuivre et répondre aux questions d évaluation de l industrie du bœuf. Au total, répondants ont déclaré appartenir à l industrie canadienne du bœuf. 688 membres du groupe consultatif Vision appartenant au secteur du bœuf ont répondu au sondage; de ce nombre, 634 (92,0 %) se sont déclarés membres de l industrie du bœuf. 544 clients du secteur du bœuf ont répondu au sondage; de ce nombre, 468 (86,0 %) se sont déclarés membres de l industrie du bœuf. 49 membres du groupe consultatif Vision appartenant au secteur de l A et A ont répondu au sondage, de ce nombre, 22 (44,9 %) se sont déclarés membres de l industrie du bœuf. Pourquoi utilise-t-on l industrie laitière comme point de référence? Les producteurs laitiers sont eux aussi des éleveurs-naisseurs, et bon nombre de membres du groupe consultatif Vision appartenant au secteur laitier indiquent que le bœuf représente leur secteur d activité secondaire. Pour ces deux raisons, l initiative Straw Man Beef et le groupe consultatif Vision de FAC ont jugé que de nombreux membres du groupe consultatif Vision appartenant au secteur laitier pourraient se considérer comme membres de l industrie du bœuf. Comme nous l avons mentionné précédemment, seuls les membres du groupe consultatif Vision appartenant au secteur laitier qui se sont déclarés membres de l industrie du bœuf ont pu poursuivre et évaluer l industrie du bœuf dans le cadre du sondage. Annexe II

6 Trois cent trente-sept (337) membres du groupe consultatif Vision appartenant au secteur laitier ont répondu au sondage; de ce nombre, 79 (23 %) se sont déclarés membres de l industrie du bœuf et 258 (77 %) se sont déclarés non membres. Conformément à notre engagement à offrir une excellente expérience aux membres, le groupe consultatif Vision de FAC a voulu poser aux membres du secteur laitier qui considéraient ne pas appartenir à l industrie du bœuf une série de questions supplémentaires non liées à l industrie du bœuf en guise d appréciation du temps qu ils ont pris pour répondre à notre sondage. L autre possibilité était d inviter les membres du groupe consultatif Vision appartenant au secteur laitier qui ne se considéraient pas membres de l industrie du bœuf à répondre à une question (celle de savoir s ils se déclaraient membres de l industrie du bœuf) et de conclure le sondage. Or, cette façon de faire n était pas propice à une excellente expérience pour les membres du groupe consultatif. La nécessité de poser d autres questions à nos membres du secteur laitier qui considéraient ne pas appartenir à l industrie du bœuf nous a naturellement conduits à leur demander leurs opinions sur la synergie dans l industrie laitière. C est ce qui explique notre décision de nous servir de l industrie laitière comme industrie de référence à des fins de comparaison avec l industrie du bœuf. Les tableaux ci-dessous illustrent la répartition des taux de réponse au sondage par province et par type d exploitation. Tableau 2.0 «Vous considérez-vous comme un membre de l industrie du bœuf?», par province CA BC AB SK MB ON QC ATL Oui % de la province ayant 74 % 78 % 85 % 89 % 84 % 57 % 32 % 49 % répondu «oui» Non % de la province ayant 26 % 22 % 15 % 11 % 16 % 43 % 68 % 51 % répondu «non» N bre total de répondants Tableau Types d exploitations parmi les producteurs de bœuf, par province CA BC AB SK MB ON QC ATL Bovins de race % de la province 8 % 14 % 9 % 8 % 4 % 9 % 14 % 3 % Commercial % de la province 46 % 58 % 45 % 49 % 52 % 42 % 31 % 34 % Mixte % de la province 40 % 23 % 42 % 41 % 43 % 38 % 31 % 51 % Autre % de la province 5 % 5 % 4 % 2 % 1 % 11 % 25 % 11 % N bre total de répondants Annexe II

7 Annexe II Fréquences Fig Mesure de la synergie actuelle de l industrie du bœuf Fig. 2.2 Mesure de la synergie relative de l industrie du bœuf Annexe III

8 Fig Mesure de la réussite des associations Fig Mesure de l avantage du prélèvement national Annexe III

9 Fig Mesure de la synergie actuelle de l industrie laitière Fig Mesure de la synergie relative de l industrie laitière Annexe III