Facteurs génétiques du cancer révélés par analyse de la génétique prémoléculaire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Facteurs génétiques du cancer révélés par analyse de la génétique prémoléculaire"

Transcription

1 Génétique du Cancer 1. Facteurs génétiques du cancer révélés par analyse de la génétique prémoléculaire 2. Oncogènes 3. Anti-oncogènes 4. Hypothèse de carcinogénèse de deux-temps à pleusieures étapes.

2 Facteurs génétiques du cancer révélés par analyse de la génétique prémoléculaire 1. Anomalies chromosomiques avec risque augmenté du cancer. 2. Mutations monogéniques et cancer. 3. Maladies monogéniques associées avec instabilité chromosomique et cancer. 4. Cancers de la nature polyfactorielle.

3 Aberrations chromosomiques constitutionnelles avec risque du cancer maladie anomalie type de importance génétique chromosomique prédisposition clinique au cancer Syndrome de Down trisomie 21 leucémie cause la plus fréquente de (Mongolisme) retard mental modéré; le risque est lié à l âge maternel Syndrome de 47, XXY Cancer du phénotype de type masculin Klinefelter Sein associé à des anomalies caractéristiques; incidence 1/1000 garçons Syndrome de 45, X Carcinome phénotype de type féminin Turner de l ovaire associé à des anomalies caratéristiques

4 Mutations monogénique et cancer Maladie mode tumeur génétique d hérédité Exostose multiple AD Chondrosarcome héréditaire Neurofibromatose AD Neurofibrosarcome Néoplasies AD Carcinome parathyroïd multiples Carcinome thyroïd Polypose AD Cancer du côlon familiale du côlon Tylosis AD Cancer de l oesophage Syndrome familial AD Cancer du côlon du cancer Cancer du sein etc Rétinoblastome AD Rétinoblastome AD=autosomique dominant

5 Neurofibromatose 1. Features cliniques majeures La feature seule constante de cette maladie est la presence de taches café au lait, tumeurs fibromateuses de la peau. (1) Von Recklinghausen neurofibromatose(nf1): Taches café au lait. Nombreuse neurofibromes qui dérivent du système nerveux périphérique, augmentent en nombre et taille avec âge. Autre tumeurs d origine des crêtes neurales, particulièrement les gliomes du nerf optique et neurofibrosarcome sont aussi présents.

6 (2) Neurofibromatose acoustique bilateral (NF2) Les taches café au lait et les neurofibromatose sont moins fréquentes en nombre dans NF2 que dans NF1. Presque 100% des patients presentent le neurinome bilateral du nerf coustique. Ce sont des tumeurs bénignes dérivant du huitième nerf cranial et entraine la perte de l audition ou le vertige. Les tumeurs de la bulbe cérébrale et des racines des nerfs cervicaux supérieur sont aussi fréquentes.

7 2. Génétique Autosomique dominante avec des variations importantes dans l expression. Pénétrance complète. Le gène NF1 est localisé sur le chromosome 17q11.2. Le NF2 est situé sur chromosome 22q12.

8 Syndrome familial du cancer (Adénocarcinome Héréditaire) 1. Features cliniques majeures: Il existe une forme de cancer commun dans une famille, mais chaque membre n a pas nécessairement le même cancer. (1) Type I (syndrome familial du cancer de Lynch II). Cancer du colon associé avec autres formes de cancer, particulièrement carcinome de l endométre, l ovaire, le pancréas, le sein, la prostate, l estomac, la peau, et le mélanome. (2) Type II(sydrome de Li-Fraumeni) Cancer du sein associé avec autre formes de cancer, particulièrement carcinome du cerveau, de la surrénale, de la thyroïde, et de la vessie, aussi de la sarcome, leucémie, et du lymphome.

9 Quelques caractéristiques génétiques speciales y compris (1) Les tumeurs affectant plusieurs membres d une famille à un âge particulièrement jeune et suivant un mode autosomique dominant. (2) Un patient ayant souvent plus d un tumeur primaire; par exemple, un patient pouvant avoir le carcinomes du côlon et l endométre en même temps. (3) Les tumeurs peuvent être multicentrique. (4) Plus de 25% de descendance du proposant sont impliqués, le pourcentage exact dépend de l âge de ces individus. 2. Hérédité: AD avec environ 60% de pénétrance.

10 Pédigree d une famille du cancer chez quelle beaucoup de membres ont eu les carcinomes du sein ou des sarcomes variés de tissue mou (Syndrome de Li-Fraumeni) I-1, II-1, II-2, II-3, III-4, IV-2 Carcinome du sein III-2, IV-3, IV-4 Carcinome de poumon III-1 Cancer de la peau, Sarcome de l iléum, Carcinome prostatique III-3 Carcinome du pancréas IV-1 Leucémie aiguë IV-5 Sarcome rectale V-1, V-3 Rhabdomyosarcome V-2 Tumeur de wilms V-4 Gliome

11 Rétinoblastome Caractérisques cliniques majeures: 1. Le rétinoblastome est une tumeur maligne de la rétine chez l enfant, dont l incidence est d environ 1 sur 20,000 naissances. Le diagnostic de rétinoblastome doit habituellement être suivi de l énucléation de l oeil atteint, bien que de plus petites tumeurs, diagnostiquées à un stade plus précoce, puissent être traitées par thérapie locale, permettant de préserver la vue. 2. Environ 40% des cas de rétinoblastome sont héréditaires. Le 60% des cas sont sporadiques. Dans une forme sporadique, les deux allèles RB1 d une seule cellule rétinienne ont été inactivés par une mutation somatique. Puisque ceci est un événement rare, il existe habituellement une seule tumeur(le rétinoblastome est unilatéral) et l âge d apparition est plus tardif que chez les enfants atteints de la forme héréditaire.

12 Hérédité: 1. AD avec pénétrance de 60-90% et expréssion variable. 2. En général, les cas bilatéraux sont héréditaires et donc transmissibles. Les cas unilatéraux sont des mutations aléatoires mais, il est important de savoir que 15% des patients avec un rétinoblastome unilatéral ont une forme héréditaire. 3. Associé avec 13q délétion.

13 Mutations monogéniques et cancer maladie mode tumeur génétique d hérédité Albinism AR Cancer de la peau Xeroderma AR Cancer de la peau Pigmentosum Bruton XR Leucémie Agammaglobulinimie

14 Maladies monogéniques associées avec instabilité chromosomique et cancer maladie mode signes cliniques aberrations tumeur d hérédité chromosomiques Ataxie AR Ataxie cérébelleuse, telangiectasie, cassure de type lymphome télangiectasie retarde de croissance, déficience chromatidienne, en immunoglobulines, apraxie défaut de réparation oculomotrice, prédisposition de l ADN au cancer Anémie AR petite taille, hypoplasie adiale, haute fréquence leucémie Fanconi anémie, pancytopénie, pigmentation cassures de la peau chromosomiques et d échanges entre chromosomes non homologues Symdrome AR Petit poids à la naissance, nanisme, fréquence élévée leucémie de Bloom malaire, rach lupique de la face, d échanges des exacerbé par la lumière du soleil chromatides soeurs (SCE) et de cassures chromosomiques AR=récessif autosomique

15 Cancers de la nature polyfactorielle Le cancer n est pas une maladie mono-factorielle. Au niveau moléculaire, on peut voir le phénomène de coopération entre oncogènes dits immortalisants et oncogènes dits transformants. L étude biochimique des protéines commence aussi à révéler des interactions moléculaires de type protéine-protéine. D autre part certains oncogènes ont un effet pléiotrope à cause de leur effet trans-activateur de plusieurs autres gènes.

16 Au niveau cellulaire: bien que les cancers dérivent d une prolifération cellulaire monoclonale, l hétérogénéité phénotypique des cellules tumorales est une donnée constante. Elle résulte d une hypermutabilité des cellules du clone tumorigène qui engendre à son tour des souspopulations secondaires. Parmi celles-ci certaines se distinguent par des caractères acquis en cours de route: résistance à la chimiothérapie, pouvoir invasif, pouvoir métastatique. La multiplicité des anomalies trouvées témoigne de la grande instabilité génétique des clones de cellules cancéreuses. Il sera important de déterminer s il existe un ordre stéréotypé dans l apparition des différentes lésions du DNA.

17 Etiologie des cancers polyfactoriels 1. Cancer du sein 2. Cancer du poumon 3. Cancer gastrique

18 Cancer du sein 1. Le risque est 2 à 3 fois supérieur chez les apparentés de premier degré que chez les contrôles. Ce risque est d autant plus important que le proposant est atteint avant le ménopause et de façon bilatérale. 2. Corrélation avec la fréquence de cancer du sein chez les jumeaux MZ est un peu superieur que chez les jumeaux DZ.

19 Etude familiale du cancer du sein chez les caucasiens Proposant Fréq chez soeur et fille Contrôles 2.3% Proposants avec apparition postménopausique NS Proposants avec apparition 6.7% préménopausique Proposants avec 13% implication bilatérale Proposants avec apparition 17% préménopausique et implication bilatérale données de Nora, JJ et Fraser, Fc(1981).

20 Etude des jumeaux du cancer du sein chez les caucasiens 1. Données d Danish: 70/4368 jumeaux de même-sexe avec au moins un ayant cancer du sein. C MZ =4/23=17% C DZ =6/47=13% 2. Données groupées: C MZ =28% C DZ =12% données de Nora, JJ et Fraser, Fc, 1981 MZ: monozygote DZ: dizygote

21 Cancer du poumon 1. Fumées est incontestablement la cause majeure, mais les facteurs génétiques prédisposant peuvent aussi exister. Si un individu fumeur est apparenté à une personne avec cancer du poumon. Son risque d avoir un cancer du poumon est augmenté de 14 fois à celui de la population générale. 2. Polymorphisme de l induction de l enzyme microsomique associé avec susceptibilité à cancer du poumon. Hydrocarbon polycyclique hydroxylase de hydrocarbones d aryle Forms epoxide carcinogénique Polymorphism dans population (1) Inductibilité basse 45% (2) Inductibilité intermediaire (3) Inductibilité haute

22 Patients atteints de cancer du poumon représentent présque jamais d inductibilité base et 30% de ces patients présentent le phénotype d inductibilité haute. Ce suggère que l individu avec enzymes facilement inducible vont transformer plus facilement les hydrocarbones précarcinogéniques de fumeur du cigarette aux forms carcinogeniques.

23 Cancer Gastrique On n est pas sure concernant le role de la génétique dans developpement du cancer gastrique. 1. L arbres généalogiques AD publiés également compatible avec l hypothèse MF. 2. Le risque plus haut dans individus avec groupe sanguin A. 3. Le risque augmenté chez les patients avec immunodéficience déterminée génétiquement. 4. Le haut risque dans polypose gastrique familial. 5. Une caractéristique dans syndrome familial du cancer.

24 Epoque génétique moléculaire du cancer humain Evénement Auteur 1. Découverte de l oncogène Krontiris TG et al(1981) dominant activé Shih C et al(1981) 2. Oncogènes activés Der CJ. Et al(1982) sont homologues des gènes Parada LF et al(1982) transformés rétroviraux 3. Rb est un gène Benedict WF et al(1983) récessif du cancer 4. Clonage du gène Rb Friend SH et al(1986) Lee WH et al(1987) 5. P53 est un gène Eliyahu D et al(1989) suppresseur du tumeur Finlay CA et al(1989)

25 Oncogènes 1. Nature clonale du cancer. 2. Phénotype de la cellule cancéreuse in vitro. 3. Définition de v-onc et c-onc. 4. Oncogène viral v-src dérive d un gène cellulaire normal de poulet. 5.Proto-oncogènes de humain et leurs localisations chromosomiques. 6. Localization cellulaire des produits protéiques de protooncogène. 7. Fonctions des produits protéiques de proto-oncogène. 8. Activation des proto-oncogènes. 9. Génétique des proto-oncogènes activés.

26 Nature clonale du cancer Arguments: 1. L enzyme de la glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD) située sur le chromosome X. En raison de l inactivation du chromosome X, chez les femmes hétérozygotes, seul un des deux allèles de la paire allélique lié au chromosome X est exprimé dans les cellules somatiques. Les lignées cellulaires qui dérivent des tumeurs chez ces femmes expriment l un ou l autre allèle G6PD mais pas les deux à la fois, ce qui indique que chaque tumeur a pour origine une seule cellule.

27 2. Les réarrangement chromosomiques caractéristiques d un grand nombre de cancers, tels que les translocations observées dans le lymphome de Burkitt et dans la leucémie myéloïde chronique, indiquent également que ces cancers ont une origine unicellulaire.

28 Phénotype de la cellule cancéreuse in vitro Une fiche signalétique de la cellule transformée. Les principales caractéristiques phénotypiques des cellules transformées sont: 1. La perte de l inhibition de contact. 2. La perte de la dépendance vis-à-vis de l ancrage. 3. L indépendance vis-à-vis des facteurs de croissance. 4. La croissance illimitée, c est-à-dire l immortalité. 5. La tumorigénicité après injection dans un organisme immuno-tolérant (souris athymique dite nude).

29 Définition de v-onc et c-onc v-pour le gène viral et c-pour le gène cellulaire v-onc: la présence d un v-onc est responsable pour la tumorigénèse virale aiguë. c-onc: un gène cellulaire qui peut être activé par transduction, mutation ou remaniement du rétrovirus et devient un v-onc ou un gène transformé cellulaire.

30 Organisation génomique du rétrovirus sauvage Séquence empaquetée (Psi) Répétitions terminales longues 1. Promoteur/ Enhanceurs 2. Intégration 3. D autres fonctions Transcriptase réverse Protéines structurales interne Glycoprotéines envelopées

31 Il est notable que beaucoup, mais pas la totalité, des oncogènes identifiés dans les tumeurs humaines sont en fait dérivés d oncogènes viraux isolés précédemment à partir de virus ARN capable d induire des tumeurs. L observation de la capacité d un virus à transformer une cellule normale en une cellule maligne illustre le fait que les gènes peuvent être un élément important dans la conversion maligne.

32 v-onc dérive de c-onc Le gène src a été utilisé comme sonde et a révélé l existence d une séquence unique équivalente dans le génome des cellules de poulet non infectées(1976). L oncogène src existe donc normalement dans le génome de la cellule hôte. La comparaison du gène viral et du gène cellulaire montre que s ils codent pour la même protéine (avec de très minimes différences), leur structure générale diffère, avec en particulier une disparition des introns dans l oncogène viral.

33 Diagramme montrant l oncogène derivé du proto-oncogène cellulaire Protooncogène Génome de rétrovirus sans oncogène Génome de RSV ψ: Séquence empaquetée

34 Proto-oncogènes humains et leurs localisations chromosomiques Exemples sélectionnés d oncogènes Réalisé d après Park M, Van de Woude GF(1989) Oncogenes: Genes associated with neoplastic disease. In Scriver CR, Beaudet AL, Sly WS, Valle D(eds). The metabolic basis of inherited disease, 6th ed. McGraw-Hill, New York, pp Oncogène source Localisation des Propriété biochimique proto-oncogènes Protéines de transduction du signal abl Virus Abelson de la leucémie murine 9q34 Protéine kinase src Virus du sarcome de Rous(poulet) 20q12-13 Protéine kinase trk Carcinome du côlon humain 1q32 Protéine kinase H-ras Virus du sarcome Harvey chez le rat 11p15.5 GTPase N-ras Différentes tumeurs humaines 1p13 GTPase (neuroblastomes) Protéines nucléaires se liant à l ADN myc Sarcome du poulet 8q24 Se lie à l ADN N-myc Neuroblastome humain 2q24 Inconnu Facteur de croissance sécrété sis Virus du sarcome simien 22q Chaîne β du facteur de croissance dérivé des plaquettes(pdgf) Récepteurs des facteurs de croissance erba Érythroblastose aviaire 13q21-22 Récepteur stéroïde

35 La localisation cellulaire des produits protéiques de proto-oncogène 1. Protéines secrétées (sis=pdgf β) 2. Protéines membranaires (ABL, ERBB1=EGFR, RAS, YES, FPS, SRC, FMS) 3. Protéines cytoplasmiques (ERBA1, ERBA2, MIL, MOS) 4. Protéines nucléaires (MYC, MYB, FOS, BLYM, SKI)

36 Localisation cellulaire des produits protéique de l oncogène varié Membranes internes Nucléus Membrane cellulaire Cytoplasme

37 Fonctions des produits protéiques de proto-oncogène Transduction du signal et régulation de la croissance par les produits des proto-oncogènes, classés par leur localisation et leur fonction dans la cellule. La dérégulation du proto-oncogène peut conduire à une transformation maligne.

38 Fonctions des produits protéiques de proto-oncogène 1. Facteurs de croissance, tels que l EGF (facteur de croissance épithéliale) et PDGF(facteurs de croissance dérivés des plaquettes). 2. Récepteurs spécifiques pour les facteurs de croissance.

39 3. Protéines membranaires liant le GTP Le système de transduction entre les signaux extracellulaires et leur impact intra-cellulaire comporte un mécanisme complexe dans lequel des G- protéines(protéines liant les nucléotides à guanosine) oscillent entre une forme active liée au GTP et une forme inactive liée au GDP. 4. Protéines cytoplasmiques pour la transduction du signal, telles que ras, src, et abl qui sont des protéines kinases et des protéines se liant au GTP. 5. Protéines nucléaires telles que myc qui interagissent avec les gènes en se liant à l ADN.

40

41 Génétique du proto-oncogène activé 1. Activation du proto-oncogène est un type de mutation génique dans une cellule somatique. Cette mutation est transmissible au niveau de la cellule mais nonhérité. C est à dire, elle n est pas héréditaire. 2. Proto-oncogène activé ou gène transformé cellulaire représente comme un gène dominant. Une copie est suffisante pour conduire une cellule normale à la cellule tumorale.

42 Activation des proto-oncogènes 1. Mutation ponctuelle. 2. Translocation chromosomique. 3. Amplification génique.

43 Mutation ponctuelle Une observation importante concernant les proto-oncogènes provient de l analyse moléculaire de l oncogène ras qui dérive d une lignée cellulaire du carcinome de la vessie. L oncogène et son proto-oncogène diffèrent seulement par une paire de bases. Une mutatuion ponctuelle dans la cellule somatique de la tumeur a conduit à la synthèse d un produit génique anormal, capable de stimuler la croissance de la lignée cellulaire, la transformant en tumeur. Les oncogènes ont un effet dominant au niveau cellulaire; c est -à dire, lorsqu ils sont activés, un seul allèle mutant est suffisant pour changer le phénotype d une cellule d un phénotype normal à un phénotype malin. Les mutations ponctuelles de ras sont observées dans un grand nombre de tumeurs, et les gènes ras sont, d après les observations expérimentales, des cibles pour des carcinogènes connus, une observation qui confirme le rôle des gènes ras mutés dans le développement d un grand nombre de cancers.

44 Activation de c-onc par mutation ponctuelle dans la famille des ras c-onc cancer codon mutation acid aminé activé HRAS-1 carcinome de la vessie 12 CGC GTC gly val cancer du sein 12 CGC GAC gly asp KRAS-2 cancer du poumon 12 GGC TGC gly cys cancer du colôn 12 GGC GTC gly val NRAS LAM 12 GGC GAC gly asp HRAS-1 cancer du poumon 61 CAA CTA gln leu NRAS Neuroblastome 61 CAA AAA gln lys

45 Translocation chromosomique La translocation chromosomique est un mécanisme fréquent d activation des proto-oncogènes dans une variété de cancers. Dans la leucémie myéloïde chronique(cml), la transformation maligne est liée à la translocation du proto-oncogène abl de sa position normale sur le chromosome 9, sur le chromosome 22 dans les cellules souches hématopoïetiques. La translocation entre chromosomes 9 et 22 contribue directement au développement du phénotype malin et est aussi un indicateur diagnostique de CML, ainsi que d autres translocations sont dans d autres types de cancer.

46

47

48

49

50

51

52 Amplification génique Un autre mécanisme important est l amplification génique, un processus rare voire inexistant dans les cellules normales, mais fréquent dans les cellules cancéreuses, les segments d ADN amplifié sont souvent détectés sous la forme de deux types de changements cytogénétiques, les double-minutes et les régions qui se colorent de façon homogène (HSR), dans lesquels on ne retrouve pas la structure normale des bandes et qui contiennent de multiples copies d un segment d ADN amplifié.

53 Comment et pourquoi les double-minutes et les HSR surviennent-ils est encore très mal compris, mais les régions amplifiées sont connues pour contenir des copies additionnelles de protooncogènes qui modifient la croissance cellulaire. Par exemple, le proto-oncogène N-myc est amplifié jusqu à 200 fois dans 40% des neuroblastomes. Le phénomène est vraisemblablement relié à la progression tumorale.

54 Activation du proto oncogènes par amplification Cancer Oncogène cellulaire Amplification cancer pulmonaire myc 80fois à pétites cellules N-myc 50fois L-myc 20fois Neuroblastome N-myc 250fois Glioblastome erb-b1(egfr) 50fois Cancer du sein erb-b2 30fois

55 Gènes suppresseurs de tumeur L existence des gènes dominants suppresseurs de cancers est suspectée depuis longtemps, car il est parfois possible de supprimer le phénotype transformé d une cellule par fusion somatique avec une cellule normale.

56 Gènes suppresseurs de tumeur 1. Evidence pour hypothèse du gène suppresseur de tumeur 2. Gènes suppresseurs de tumeur humaine et leur localisation chromosomique. 3. Localisation cellulaire des produits proteines du gènes suppresseur de tumeur. 4. Fonction des produits proteines des gènes suppresseurs de tumeur. 5. Inactivation des gènes suppresseur de tumeur. 6. Génétique des gènes suppresseurs de tumeur inactivée. 7. Exemples typiques des gènes suppresseurs de tumeur.

57 Evidence pour hypothèse du gène suppresseur de tumeur 1. Etude de l hybride cellulaire somatique Les études avec hybride cellulaire somatique a montré que les cellules malignes humaines fusionnées avec cellules normales humaines, deviennent un hybride cellulaire nontumorigénique. Ce phénomène du suppresseur tumeur suggère qu un gène(ou des gènes) de la cellule normale peut remplacer un gène défectueux dans les cellules cancereuses et rétablir la reponse aux régulateurs normaux de la croissance cellulaire. Ceci permet de conclure que les tumeurs sont developpées à cause de la perte des gènes régulateurs de la croissance de leur gènomes.

58 2. Perte de l hétérozygotie(loss of Heterozygosity LOH) et la découverte du premier anti-oncogène Des anti-oncogènes ont été trouvés par l étude d ADN tumoral dans des cas de rétinoblastome familial avec délétion constitutionnelle en 13q14. Celle-ci a montré une perte de l hétérozygotie pour certains RFLP proches du locus.

59 3. Analyse génotypique Au niveau génotypique, la perte de l hétérozygotie était prouvée par le fait que ces sujets avaient deux allèles distincts dans leur ADN constitutionnel (ADN des leucocytes) alors qu un seul était visible par analyse selon southern de l ADN tumoral. Cette perte ne pouvait donc représenter qu un second événement somatique, survenant nécessairement sur le chromosome non porteur de la délétion en 13q14.

60 4. Etude sur cytogénétique L analyse du caryotype de ces tumeurs est venue confirmer la perte du chromosome 13 normal, soit simple avec monosomie pour le chromosome 13 délété(hémizygotie), soit suivie d une duplication du chromosome 13 délété(homozygotie vraie). La découverte de la perte de l hétérozygotie dans les cellules tumorales a été riche de conséquences: l existence des gènes dominants réclamant une inactivation homozygote pour qu un cancer se développe: les anti-oncogènes ou gènes suppresseurs de cancers.

61 Tumeur de Wilms WT1 11p13 repésseur de transcription Gènes suppresseurs de tumeur humaine et leur localisation chromosomique Syndrome gène cloné localization Fonction proposée de chromosomique produits protéiques Rétinoblastome RB1 13q14.3 cycle cellulaire et régulation transcriptionelle Fixation d E2F Syndrome Li-Fraumeni P53 17p13.1 Facteur transcription; réponse à lésion d ADN et apoptose stressée Polypose adénomateuse APC 5q21 Regulation de β-catenin Familiale Fixation de microtubule Neurofibromatose type 1 NF1 ` 17q11.2 GAP pour P21 proteine ras; Fixation de microtubule

62 Gènes suppresseurs de tumeur humaine et leur localisation chromosomique Syndrome gène cloné localization Fonction proposée de chromosomique produits protéiques Cancer familial du sein 1 BRCA1 17q21 Interaction avec protéine Rad51; réparation de cassure des deux brins. Cancer familial du sein 2 BRCA2 13q12 voire BRCA1 Syndrome de Von VHL 3p25 Régulatrices transcriptionnels Hippel-Lindau (VHL) élongation par ARN polymérase II Cancer rénal MET 7q31 HGF pour recepteur papillaire Hérédité transmembranaire Mélanome familial P16(CDKN2) 9p21 Inibiteur de CDK4 et CDK6, Kinase de cyclin-dépandant

63 Gènes suppresseurs de tumeur humaine et leur localisation chromosomique Syndrome gène cloné localisation Fonction proposée de chromosomique produits protéique Néoplasies MEN1 11q13 Unconnu endocriniennes(men1) multiples Type 1 Néoplasies RET 10q11.2 kinase tyrosine recepteur endocriniennes(men2) transmembranaire multiples Type 2 pour GDNF Exostose multiple EXT1,EXT2,EXT3 8q24.1 unconnu 11p p

64 Gènes suppresseurs de tumeur humaine et leur localisation chromosomique Syndrome gène cloné localisation Fonction proposée de chromosomique produits protéique Ataxie-télangiectasie ATM 11q22 réparation d ADN Induction de P53 Syndrome de Bloom BLM 15q26.1 hélicase d ADN? Xeroderma Pigmentosum XPB, XPD, XPA groupes complentation réparation d ADN hélicase multiple réparation d excision nucléotïde Anémie Fanconi FACC, FACA 9q22.3, 16q24.3 réparation d ADN

65 Localisation cellulaire des produits protéiques des gènes suppresseurs 1. Protéines membranaires DCC, VHL?, NF2? 2. Protéines cytoplasmiques NF1, APC? 3. Protéines nucléaires P53, Rb, WT-1

66 Fonction des produits proteiques des gènes suppresseurs de tumeur Les produits proteiques des gènes suppresseurs de tumeur ont des fonctions diversifiées: 1. Molécule d adhésion cellulaire(dcc) 2. Linkage entre membrane et cytoskeleton (NF2?) 3. GTPase-activateur(NF1) 4. Facteur transcriptionnel (P53, Rb, WT-1) 5. Fonction unconnue (APC, VHL)

67 Fonctions de P53 sauvage 1. Fonctions biochimiques (1) Fixer ADN dans un manier de sequence specifique. (2) Activer la transcription à paitir des promoteurs avec sites de fixation de P53. (3) Inhiber la transcription à paitir des promoteurs sans sites de fixation de P53. (4) Stimuler l hybridation d ADN. (5) Inhiber l activité de hélicase. (6) Inhiber la replication d ADN.

68 2. Fonctions Biologiques (1) Induire l arrêt de croissance à G1. (2) Induire l apoptose (la mort cellulaire programmée) après lésion d ADN. (3) Inhiber la croissance cellulaire tumorale. (4) Garder la stabilité génétique.

69 Génétique des gènes suppresseurs de tumeur inactivée 1. Inactivation du gène suppresseur de tumeur qui est un type de gène mutation observée dans une cellule gérminale ou somatique. Ce gène suppresseur de tumeur par mutation est héréditaire, s il a lieu dans une cellule gérminale, mais non-héréditaire s il est observé dans une cellule somatique. 2. Le gène suppresseur du tumeur inactivée ou mutée, aussi appelé gènes récessifs de cancer. Les cellules de l hétérozygotie peuvent avoir le phénotype normal. La cellule à l état hémizygote ou homozygote produit une cellule tumorale à cause de l absence de proteine suppretrice tumorale.

70 Quelques exemples typiques des gènes Suppresseurs de tumeur 1. Gène Rb Le gène Rb couvre une région de plus de 180kb et code pour un messager de 4.7kb correspondant à une protéine de 927 acides aminés (environ 110KDa) entièrement déduits de la structure du ADNc. Il s agit d une phosphoprotéine (p110 RB ) retrouvée dans les noyaux de tous les types cellulaires,et possédant les caractéristiques structurales d une DNA-binding protéine. L expression de l anti-oncogène RB est ubiquitaire, semble être aussi impliqué dans d autres cancers que les tumeurs embryonnaires. Les délétions grandes et petites ou mutations du gène Rb peuvent être observées chez les patients avec rétinoblastome et osteosarcome.

71 Comparaison des formes mendélienne et sporadiquue des cancers tels que le rétinoblastome, le syndrome de WAGR, et la polypose lamiliale du côlon.

72 Origine du rétinoblastome héréditaire et sporadique Sporadique Gamètes normaux Gamètes normaux Gamètes anormaux Héréditaire Locus RB1 1 er coup dans la ligne de germe Zygote normaux Division cellulaire Zygote avec un allèle Rb Toutes les cellules sont +/Rb 1 er coup 2 ème coup Cellules somatiques Division cellulaire Méiose Division cellulaire Méiose Cellules somatiques 2 ème coup dans précurseur de cellule somatique des yeux Prolifération uncontrôlée conduisant au rétinoblastome Gamètes normaux Gamètes normaux Gamètes anormaux Prolifération uncontrôlée conduisant au rétinoblastome

73 2. Gène P53 (1) Le gène p53, est localisé sur chromosome 17p13.1, une région fréquemment délétée dans un cancer de côlon. Une copie du gène p53 est délétée dans tous les cancers du côlons. En effet, dans toutes les tumeurs examinées, l allèle p53 réstant présente au moins une mutation provequant une substitution d acid aminé. (2) Au niveau très bas de la protéine p53, a été trouvé dans les cellules normales, mais il est souvent très élevé dans les cellules transformées en culture et dans les tumeurs humaines. On pense d abord leur contribution à tumorigénèse. Maintenant, Il est claire que les mutations multiples dans le gène p53 sont résponsables à stabilité de la protéine. La protéine p53 sauvage a une demi-vie d environ 15 minutes, par contre, les protéines p53 avec mutations variées ont une demi-vie de pleusieurs heures.

74 (3) Surexpression de la protéine p53 mutée a au début malconduit à la notion que p53 est un oncogène. Il a maintenant été clairement montré que seulement le gène p53 avec mutations ont été considérés comme oncogènes et que le gène sauvage a un rôle suppresseur de la transformation. (4) Des mutations dans le gène p53 ont été trouvées chez des sujets présentant le cancer du côlon, autre cancers tels que les cancers du poumon, de la vessie, du cerveau, du neurofibrosarcome, et le cancer du sein, et leucémie myeloïd chronique ont été aussi détecté.

75 Arbre généalogique du syndrome de Li-Fraumeni, dans lequel le cancer du sein, les sarcomes, et d autres tumeurs malignes sont apparus. Les âges au moment du diagnostic sont indiqués. (Redessiné d après Li FP [1988] Cancer families: Human models of susceptibility to neoplasia - the Richard and Hinda Rosenthal Foundation award lecture. Cancer Res 48: )

76 Gène p53 avec mutations et altérations génétiques les plus communes dans les cancers humains cancer fréquence des mutations du gène p53 cancer du côlon 70% cancer du sein 30-50% cancer du poumon 50% cancer pulmonaire à 100% petites cellules

77 Quelques exemples typiques des gènes suppresseurs de tumeur 3. Gène WT-1 un gène codant pour une protéine en doigt de zinc a été cloné à partir de la région 11p13 chez les patients atteints de tumeur de Wilms. C est vraisemblablement le locus en cause dans au moins certains cas. Cependant, il ne s agit probablement pas du seul gène prédisposant à la tumeur de Wilms, puisqu un grand nombre de gènes de cette région chromosomique sont exprimés dans le rein, et parce que dans certaines familles le locus prédisposant se localise en 11p15, alors que dans d autres la localisation génétique est inconnue. Le gène WT-1 a une expression tissulaire spécifique. Il est n impliqué que dans la tumeur de Wilms.

78 Gènes suppresseurs de tumeur identifiés pour diagnostic amélioré et traitement du cancer 1. Les gènes suppresseurs de tumeur peuvent être utilisés pour identifier les membres de famille qui portent le gène ou les gènes muté(s) et alors sont considérés les porteurs avec haut risque de développement de cancer.

79 2. Certain types des gènes p53 mutés dans les tumeurs peuvent donner un signal de mauvais pronostic. Il a été décrit que l expression augmentée de la protéine P53 mutée est corrélée avec la rechute rapide et survie diminuée chez les femmes ayant un cancer du sein sans métastase gauglionaire. 3. Il est probable que de nouvelles découvertes concernant le rôle fondamental des changements d ADN dans la carcinogénèse conduisent dans un avenir proche à de meilleures méthodes de prévention et de traitement de la maladie cancéreuse.

80 Comparaison des oncogènes et des gènes suppresseurs de tumeur Propriété oncogènes gènes suppresseurs de tumeur 1. Fonction nécessaire pour modulation négative de la croissance et multiplication multiplication, nécessaire normale des cellules pour la différentiation 2. Défaut mutation ponctuelle, gène mutation ponctuelle génétique de fusion, amplification alléle normal génique perdu 3. Carcino- mutation dominante mutation récessive, genicité hétérozygote peut homozygote ou hémizygote avoir le cancer peut avoir le cancer 4. Mode mutation de la cellule mutation de la cellule transmission somatique somatique ou gérminale, non héritable héritable s il a lieu dans cellule gérminale 5. Type du leucémie, lymphome tumeur solide cancer

81 Hypothèse de deux temps à pleusieurs étapes 1. Rétinoblastome et hypothèse de Knudson: carcinogénèse de deux-temps 2. Hypothèses de carcinogénèse des pleusieurs étapes.

82 Rétinoblastome et hypothèse de Knudson: carcinogénèse de deux-temps L existence de mutations récessives conduisant au cancer a d abord été proposée par De Mars en Il a suggéré que certaines formes de cancers pouvaient être initiées lorsque chez une personne hétérozygote pour une mutation récessive (germinale). Une cellule subissait une deuxième mutation (somatique) rendant cette cellule homozygote et donnait ainsi naissance à la tumeur.

83 Cette hypothèse en deux-temps a été élaborée par Knudson (1971) qui a proposé que les formes du cancer telles que le rétinoblastome qui survient dans des formes héréditaires et sporadiques, pourraient être expliquées en supposant que dans la forme héréditaire, la première mutation est présente dans la lignée germinale, tandis que dans la forme sporadique les deux mutations sont somatiques. Les gènes impliqués sont maintenant connus comme des gènes suppresseurs de tumeur, jouant un rôle important dans la prolifération cellulaire, la différenciation, et d autres fonctions cellulaires. L inactivation des gènes suppresseurs de tumeur par mutation ou tout autre mécanisme conduit à une perte de la régulation et par conséquent est oncogénique. Cette théorie de Knudson etait réalisée par l étude du DNA tumoral dans des cas de rétinoblastome familial avec délétion constitutionnelle du gène Rb en 13q14.

84

85 Hypothèse de carcinogénèse de pleusieurs étapes 1. Etapes dans l évolution du cancer du côlon Le degré croissant d anomalies est associé à une perte séquentielle des gènes suppresseurs de tumeur sur plusieurs chromosomes y compris APC, DCC et p53 et une activation du proto-oncogène ras.

86

87 Génes altérés dans cancers du colon Gène chromosome tumeurs avec classifi- Action mutations cation FCC 2-15%? réplication précis d ADN K-Ras 12-15% oncogène molécule de signal intracellulaire Cyclines variation 4% oncogène régulatrices des cycles cellulaires neu/her2 17 2% oncogène recepteur de facteur de croissance myc 8 2% oncogène régulatrices de l activation génique APC 5 >70% suppresseur unconnu de tumeur DCC 18 >70% suppresseur molécule d adhésion de tumeur cellulaire p53 17 >70% suppresseur régulatrice de tumeur de l activation du gène

88 Hypothèse de carcinogénèse de pleusieurs-étapes 2. Hypothèse de multi-étapes-un mécanism général pour cancer. Une cellule normale a un mécanism de la régulation de la croissance. Une mutation singulière peut activer la croissance, mais n est pas suffisante pour escamper le mécanism de contrôle normal. Avec chacune étape des mutations, la cellule a plus d advantage de croissance. Lorsque une régulation normale est completement altérée, une croissance incontrôlée est amorcée et une tumeur maligne se développe.

89

90 Perspectives de la génétique du cancer Le cancer est une maladie génétique dans laquelle le contrôle normal de la croissance cellulaire est perdu. Le mécanisme de base dans tous les cancers est la mutation, soit dans les cellules gérminales soit, beaucoup plus fréquemment, dans les cellules somatiques. Beaucoup reste à élucider concernant les processus génétiques de la carcinogénèse et les facteurs de l environnement pouvant modifier l ADN et donc conduire au cancer. L identification du cancer avant que celui-ci ne se développe chez les personnes qui y sont prédisposées est un objectif important de la cancérologie.

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chaque chromosome est en double exemplaire Donc chaque gène (situé sur son locus) est en double exemplaires : et peut être sous différente

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Les débuts de la génétique

Les débuts de la génétique HPITRE 9 DES DÉBTS DE L ÉNÉTIQE X ENJEX TELS DES BIOTEHNOLOIES 1 Les débuts de la génétique est avec les travaux de regor Mendel vers la fin du XIX e siècle que furent posées les bases de la génétique.

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

Exercices de génétique classique partie II

Exercices de génétique classique partie II Exercices de génétique classique partie II 1. L idiotie phénylpyruvique est une maladie héréditaire dont sont atteints plusieurs membres d une famille, dont voici l arbre généalogique : 3 4 5 6 7 8 9 10

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Séquence 1 Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Sommaire 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN 2. Variabilité

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Therapy + Diagnostic Nouveau mot reliant le choix d un médicament à la détection d une anomalie génétique (mutation ). Ex.: Cancers

Plus en détail

Polymorphismes génétiques et interactions gènes-environnement 4545

Polymorphismes génétiques et interactions gènes-environnement 4545 50 Polymorphismes génétiques et interactions gènes-environnement 4545 Les études sur les facteurs génétiques de susceptibilité au cancer différencié de la thyroïde sont rares et de petite taille. Réparation

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2009-2010 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

Gènes de prédisposition au diabète, une belle avancée!

Gènes de prédisposition au diabète, une belle avancée! imprimer la page Gènes de prédisposition au diabète, une belle avancée! Philippe Froguel, directeur de l'umr 8090, Institut Pasteur de Lille La question du diabète est actuellement très préoccupante, partout

Plus en détail

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie

Plus en détail

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire 12 juin 2014 Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire CONTEXTE ET OBJECTIFS DE l ETUDE : L action 6.2 du plan cancer 3 «conforter l accès aux tests moléculaires» stipule en particulier

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Plan cancer 2009-2013 Organisation des tests de génétique en France 2 programmes

Plus en détail

La maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Stargardt.

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2004-2005 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Partie 1, Chapitre 4 INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Constat : à l'exception des jumeaux, chaque individu est unique. Ses caractères héréditaires dependent des info génétiques (allèles) portées

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Coordinateur Roland Calderon

Coordinateur Roland Calderon SVT-3 e -/Sciences de la Vie et de la Terre-/ erre-/-programme 2008 LIVRE DU PROFESSEUR Coordinateur Roland Calderon Les auteurs Vincent Béranger Professeur à Paris Louis-Marie Couteleau Professeur à Paris

Plus en détail

Résumé de la thèse de Salma Hasan

Résumé de la thèse de Salma Hasan Résumé de la thèse de Salma Hasan Les Néoplasies Myéloproliferatives JAK2 V617F : Modélisation chez la souris knock- In, thérapie par l Interféron α et mesure de l architecture des clones JAK2 V617F chez

Plus en détail

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Médicaments du futur : Tendances et enjeux Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Quelques mots sur Debiopharm Groupe fondé en 1979 Siège à Lausanne 350 collaborateurs Financièrement

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Bases de données des mutations

Bases de données des mutations Bases de données des mutations CFMDB CFTR2 CFTR-France / Registre Corinne THEZE, Corinne BAREIL Laboratoire de génétique moléculaire Montpellier Atelier Muco, Lille, 25-27 septembre 2014 Accès libre http://www.genet.sickkids.on.ca/app

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment. Sommaire Séquence 6 Nous avons vu dans les séances précédentes qu au cours des temps géologiques des espèces différentes se sont succédé, leur apparition et leur disparition étant le résultat de modifications

Plus en détail

ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE

ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE SURVOL ET PERSPECTIVES MARIE JUTRAS MAI 2014 Plan Modalités thérapeutiques Cancers pédiatriques les plus fréquents Impact des traitements à court et long termes 1 Introduction Grâce

Plus en détail

Univers Vivant Révision. Notions STE

Univers Vivant Révision. Notions STE Univers Vivant Révision Notions STE Chap. 13) L Écologie 1) a) Qu est-ce que l empreinte écologique? L empreinte écologique correspond à la surface terrestre et aquatique totale nécessaire à un individu,

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire Séquence 2 L expression du patrimoine génétique Sommaire 1. La synthèse des protéines 2. Phénotypes, génotypes et environnement Synthèse de la séquence 2 Exercices de la séquence 2 Glossaire des séquences

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ

LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ v 1895 (RX Wilhelm Conrad von Rœntgen, physicien allemand, découvre les rayons X, 1898 radium (M Curie): applications médicales

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous?

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Dynamique des réseaux de signalisation et réponse aux thérapies ciblées Pascal GAUDUCHON Unité "Biologie et Thérapies Innovantes

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Cancer et environnement

Cancer et environnement PATHOLOGIES Cancer et environnement Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération importante et anarchique de cellules anormales qui ont la capacité d envahir et de détruire les tissus sains

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 8 sur 87 A00 8/87 Indicateurs globaux Index global m.= m.=,9 s.=0,. Evaluation générale de cette unité m.=. Sciences médicales de base m.=,. Compétences cliniques m.=,7.

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail