Pourquoi la maladie «café au lait» déjà. La maladie «café au lait» de l ail. Des résultats d une enquête à l expérimentation de terrain

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1 Ail Maladie Patricia Erard, Ctifl Infos-Ctifl-n 6 Résumé Afin de dégager des pistes d expérimentation pour lutter contre la maladie «café au lait» de l ail, une enquête de terrain a été menée en et 1 dans les deux plus grandes régions françaises de production d ail de consommation et de semence : Sud-Ouest (régions de Montalzat, Gazeaupouy-Lectoure et Beaumont de Lomagne) et Sud-Est (plaine de Marsanne et région de Crest). Elle avait pour but d établir d éventuels liens entre les conditions agronomiques, pédologiques et climatiques, entre les conditions de mise en culture et d itinéraire cultural et la sévérité des symptômes en végétation et sur les bulbes récoltés et séchés. Ce travail est le résultat d une collaboration entre l Inra, l Aniail, le Ctifl, le Cefel et la Serail, plus le concours des techniciens de chambre d agriculture et d organisations professionnelles. «Café au lait» sur bulbe d'ail : coloration marron typique des tuniques Photo : Inra Angers Garlic «café au lait» disease: results of a field survey for possible experimental strategies To identify possible experimental strategies for combating the «café au lait» disease in garlic, a field survey was conducted in and 1 in the southwest (Montalzat, Gazeaupouy- Lectour and Beaumont Lomagne regions) and southeast (plain of Marsanne and Crest region), France s two major producing regions of edible garlic and seed. The aim of the survey was to determine any possible links between agronomic, soil and climatic conditions and between the conditions of planting and crop management and the severity of symptoms in the vegetation and the harvested, dried bulbs. This study was conducted as a collaborative effort by Inra, Aniail, Ctifl, Cefel and Serail, with the assistance of specialists from the chamber of agriculture and professional organizations. Avec le concours de Françoise Henry-Leix Cefel 2, Sarah Franco, C.A. 26, Fabienne Ruamps, BGSO 3 1 Inra Angers : Unité de recherche pathologie végétale 2 Cefel : Centre d'expérimentation fruits et légumes 3 BGSO : Bassin Grand Sud-Ouest La maladie «café au lait» de l ail Des résultats d une enquête à l expérimentation de terrain Pourquoi la maladie «café au lait» déjà présente dans les années 7-8, mais dont l importance ne semblait pas compromettre la filière ail, est-elle devenue depuis les années 9 suffisamment inquiétante pour donner lieu à un programme de recherche de à 4? Présente dans les deux principales régions de production d ail de consommation et de semence, elle peut se manifester d une façon plus ou moins intense d une année sur l autre mais également d une situation à l autre. La bactérie a été identifiée dans les années 8 par l Inra (R. Samson) puis, faute de moyens et en absence de pression forte de la maladie, les travaux ont été interrompus. En 199 en Midi-Pyrénées, 5 de la récolte était touchée, ce qui a déclenché un programme de recherche entre l Inra, le Ctifl, l Aniail et les deux stations expérimentales concernées : Cefel et Serail. Une enquête dans les régions de production semblait être un préalable indispensable pour trouver d éventuelles liaisons entre différentes variables et l expression de la maladie en culture et sur bulbes récoltés. 21 Infos-Ctifl/Novembre 4

2 Ail Maladie Patricia Erard, Ctifl Infos-Ctifl-n 6 Historique et importance économique Grâce aux efforts conjugués de recherche et d expérimentation des divers organismes travaillant sur l espèce ail (Inra, Ctifl, Cefel, Serail...) et à la mise en application des nouvelles techniques par les producteurs et les négociants, d importantes avancées technologiques ont eu lieu ces quinze dernières années. Mais, depuis plusieurs années, cet effort permanent de modernisation du secteur est contrarié par différents problèmes dont un majeur pour lequel on ne disposait, depuis sa recrudescence, que de peu de connaissances et d aucune méthode de lutte concernant la maladie «café au lait». Les répercussions économiques de ce fléau sont graves. À long terme, elles pourraient remettre en cause la filière de l ail toute entière. Ce problème concerne à la fois les producteurs d ail de consommation et de semence et par conséquent toutes les zones françaises de production de l ail. À la récolte et après séchage, cette maladie se caractérise par une coloration brune des tuniques entraînant la dépréciation de la qualité commerciale des caïeux destinés à la consommation. Cette baisse de la qualité peut être particulièrement préjudiciable pour les producteurs d ail labellisé (ail Rose de Lautrec) ou engagés dans une démarche de reconnaissance officielle de la qualité de leur production (AOC, IGP). De toute façon, ce fléau touche d une manière générale l ensemble de la production. L impact économique de cette maladie est variable selon les années (conditions climatiques) mais semble sur une pente ascendante depuis environ huit ans. Elle peut entraîner des pertes financières de à 3 quand 5 des plantes sont atteintes, comme cela a été le cas en 199 dans la région Midi- Pyrénées. La récolte 1999 a également été très touchée par cette maladie tant dans le Sud-Ouest que dans le Sud-Est de la France. En revanche, ni l année 3, année de canicule et de sécheresse, ni l année 4 très sèche également, n ont été favorables à l expression de la maladie. Les symptômes et le parasite responsable moment de la récolte. Une lésion ovale peut être visible sur une gaine foliaire généralement située en position intermédiaire sur la plante. Cette lésion brune-claire peut devenir blanche et prendre un aspect papyracé en séchant. Si les conditions sont favorables, forte humidité par exemple, elle pourra se prolonger par une strie chlorotique devenant brune sur le limbe et la fausse tige. Un jaunissement puis un dessèchement généralisé d une ou plusieurs feuilles intermédiaires peut aussi être visible. Les attaques peuvent progresser vers la base et entraîner une pourriture molle de l ensemble de la plante et donc sa perte ou se limiter à la seule coloration des gaines (Samson, 1979; Jacques et al., 1999). Des tuniques marron peuvent également être observées à la récolte sur des plantes dont le système foliaire ne présentait pas de symptôme en végétation. Des symptômes, pouvant être confondus avec ceux de la sénescence naturelle, peuvent également être associés à des colorations de tuniques. (Jacques et al., 1999) C est dans les années 198, que l agent responsable de cette maladie a été isolé puis caractérisé. Il s agit de Pseudomonas salomonii, bactérie proche des Pseudomonas fluorescens, espèce regroupant majoritairement des souches saprophytes et non agressives pour la plupart des plantes (Samson, 1979, Gardan et al., 1). Les isolements n avaient alors été positifs que pour les plantes provenant du Sud-Ouest. Puis de 1997 à 1999, en partenariat avec Pros , Aniail et Cefel, le laboratoire de pathologie de l Inra à Montfavet a entrepris une étude visant à caractériser les souches isolées d aulx malades provenant du Sud- Est et du Sud-Ouest afin de faire le point sur l étendue du problème et l éventuelle diversité des causes. Devant les difficultés et l ampleur de la tâche, il s est vite avéré nécessaire de mettre en place une étude rassemblant tous les partenaires concernés par cette question. Depuis, cette maladie donne lieu à une convention de recherche entre l Inra, le Ctifl, le Cefel, la Serail et l Aniail. Cette étude, financée pour partie par l Oniflhor, a été programmée sur cinq ans et se terminera donc fin 4. Elle associe des travaux de recherche visant à mettre au point un outil de détection de cet agent pathogène, à déterminer les principales sources d inoculum et les moyens de dispersion de cette bactérie afin de proposer des expérimentations pour lutter contre cette maladie. Parallèlement, les stations d expérimentation (Ctifl, Cefel et Serail) ont pour mission d étudier les conditions climatiques favorables à la maladie ainsi que l impact des techniques culturales sur son développement. En 1, une enquête a été réalisée dans l objectif de rechercher des liens entre les variables agronomiques, pédologiques et climatiques propres à chaque parcelle, l itinéraire cultural de chaque culture et la sévérité de la maladie observée en végétation et sur bulbes récoltés. Contenu et déroulement de l enquête Les techniciens des deux grandes régions de production d ail ont collecté les informations à l aide d un questionnaire directement auprès des agriculteurs. Dans la Drôme, cinquante enquêtes ont été réalisées chez vingt-neuf producteurs répartis sur dix-sept communes de la plaine de Marsanne et de la région de Crest. Dans le Sud-Ouest, cinquante-huit enquêtes ont été menées chez quarante producteurs répartis sur vingt-deux communes des cantons de Montalzat, Gazeaupouy-Lectoure et Beaumont. Cette enquête s est déroulée en quatre phases : - collecte des renseignements d ordre agronomique, pédologique et climatique concer- Photo : Inra Angers Différents symptômes sont repérables sur les plantes en cours de végétation et au Colorations partielles et localisées sur feuilles et tuniques Colorations marron de plusieurs tuniques 22 Infos-Ctifl/Novembre 4

3 Ail Maladie Infos-Ctifl-n 6 nant les parcelles de culture (Tableau 1) ; - notation des symptômes de café au lait sur feuillage (sur quatre fois dix mètres linéaires par parcelle) en fonction d une grille et d un référentiel photographique établis par l Inra 1 et répartition des parcelles selon quatre niveaux d attaque (Tableau 2) ; - notation des bulbes issus de ces différentes parcelles après séchage (dix lots dans le Sud-Ouest et cinquante-deux lots dans la Drôme) et répartition en classes qui tiennent compte à la fois de la gravité des symptômes 2 et de la proportion des bulbes attaqués (Tableau 3) ; - analyse descriptive et statistique des données par AFCM (Analyse factorielle des correspondances multiples) pour les variables qualitatives ou ACP (Analyse en composantes principales) pour les variables quantitatives. Les résultats de l enquête Le premier objectif de cette enquête était de déterminer des facteurs agronomiques, pédologiques, climatiques, des pratiques culturales avant et pendant la culture, des méthodes de stockage des bulbes corrélés avec de fortes expressions de la maladie. L exploitation analytique de ce genre d enquête très polyvalente mais cependant nécessaire pour déterminer des axes de d expérimentation prioritaires, s avère toujours difficile. Tel fût le cas ici, d autant plus qu elle a été menée dans deux régions différentes. Même si les techniques de culture de l ail sont globalement similaires, il existe des particularismes régionaux qui interfèrent obligatoirement sur les conclusions tirées, d autant que les intensités de maladie en végétation sont très différentes entre ces deux régions. C est pourquoi, seuls les points les plus remarquables sont mentionnés dans cet article. La première étape était d évaluer la fréquence et l intensité des symptômes de café au lait en végétation puis sur bulbes récoltés et séchés. Les symptômes les plus fréquents au champ Les symptômes qui ont été le plus fréquemment rencontrés dans les deux régions sont les stries foliaires associées à des lésions sur les feuilles intermédiaires et basses (Tableau 4). Une analyse plus poussée montre qu il y a Tableau 1-Les variables agro-pédo-climatiques du questionnaire Les variables agronomiques Itinéraire cultural La culture d ail en place (lato sensu) Caractéristiques foncières Précédents culturaux Variété Topographie de la parcelle Travail du sol Origine et caractéristiques des plants Nature du sol Plantation Climatologie Fertilisation État, protection phytosanitaire, irrigation Récolte et séchage Tableau 2-Grilles d évaluation de la fréquence et de l intensité de café au lait en végétation Symptôme de CAL Fréquence de Lésion foliaire Strie + lésion sur feuilles Jaunissement et/ou Effondrement plantes seule basses et intermédiaires dessèchement des de la plante attaquées feuilles basses et intermédiaires < 5 Entre 5 et 1 Entre 1 et > Fréquence de plantes montrant un symptôme de CAL Classe d attaque de CAL en végétation < 5 1 Entre 5 et 1 2 Entre 1 et 3 > 4 Tableau 3-Grille d évaluation de la fréquence et de l intensité de tuniques marrons sur bulbes séchés Gravité des symptômes Fréquence des bulbes Classe Niveau attaqués > 5 A + le reste des bulbes > 5 B + ++ le reste des bulbes +++ C des différences notables d attaque de café au lait d une région à l autre : il y a plus de parcelles présentant un niveau d attaque très faible, soit un nombre de plantes inférieur à 5, dans le Sud-Est (54 ) que dans le Sud-Ouest (7 ). A contrario, le nombre de parcelles présentant plus de de plantes attaquées est de 26 dans le Sud- Ouest contre 6 dans le Sud-Est (Figure 1). D autre part, la recherche de variables explicatives de ces différences montre que Echelle de gravité des symptômes : = absence de tunique marron + = coloration marron très localisée sur 1 ou 2 tuniques ++ = coloration marron généralisée aux tuniques extérieures +++ = coloration marron généralisée aux tuniques internes 1 Il n y a eu qu une seule notation en cours de végétation 2 Ces notations n ont pas été assorties d analyse microbienne 23 Infos-Ctifl/Novembre 4

4 Ail Maladie Patricia Erard, Ctifl Infos-Ctifl-n 6 les variables associées aux faibles niveaux d attaque sont généralement des caractéristiques du Sud-Est et que les variables associées aux taux élevés de maladie sont souvent typiques du Sud-Ouest. Fréquence et intensité des tuniques marron sur bulbes séchés Les deux régions confondues, seulement 13 des lots observés montrent peu ou pas de tuniques marron et 87 des lots sont moyennement à fortement tachés, mais la répartition entre les classes B et C s avère tout à fait différente selon les régions (Figure 2). La présence de tuniques marron sur les bulbes ne reflète pas l intensité de café au lait évaluée en végétation. En effet, dans plus de trois quarts des cas, des tuniques marron sont observables sur des bulbes provenant des parcelles sur lesquelles peu de symptômes avaient été observés en végétation. La présence de tuniques marron sur bulbes ne serait donc pas consécutive exclusivement aux attaques de café au lait en végétation : ce symptôme peut être lié à une contamination interne des plantes sans qu il y ait eu manifestation de la maladie sur feuillage ; il peut être aussi la conséquence de «stress» subis par la plante (d origine climatique par exemple) ou avoir une toute autre origine actuellement inconnue. Seules des analyses micro-biologiques sur ces bulbes auraient pu confirmer la présence ou non de bactéries. En revanche, dans 94 des cas où des symptômes ont été observés en végétation, les bulbes issus de ces parcelles présentent des tuniques marron (Figure 3). L influence des caractéristiques foncières et topographiques, de la nature des sols et de la climatologie sur l expression de la maladie L enquête met en évidence un lien entre spécialisation des producteurs en ail et l intensité de la maladie : plus la surface en ail de l exploitation est élevée moins les attaques de café au lait en végétation et les tuniques marron sont importantes. Un sol léger et l absence de zone hydromorphe sont associés à moins de café au lait en végétation ; mais, par contre, à plus de tuniques marron sur bulbes. Ces observations sont a priori contradictoires mais elles confirment la diversité des causes possibles Tableau 4-Fréquence des différents symptômes sur les plantes observées (résultats pour les deux régions confondues) Symptômes Fréquence () Strie + lésion foliaire sur feuille intermédiaire 5,3 Strie + lésion foliaire sur feuille basale 4 Lésion foliaire 3 Jaunissement et dessèchement sur feuille intermédiaire,6 Jaunissement et dessèchement sur feuille basale 1 Effondrement complet de la plante 1,2 dans le symptôme des tuniques marron. Les événements climatiques tels orages violents ou grêle lesquels sont soupçonnés de provoquer un stress sur les plantes d ail n ont pas eu lieu cette année-là. Aucune conclusion n a pu donc être tirée sur ce point. L itinéraire cultural et les variétés Peu de conclusions sur l influence des précédents culturaux ont pu être dégagées dans la mesure où ils sont divers et de plus, très liés aux pratiques régionales. Le travail du sol est également une variable peu fiable toujours pour les mêmes raisons : l utilisation d un outil rotatif favoriserait la maladie mais, sur les parcelles enquêtées, il est beaucoup plus utilisé dans le Sud-Ouest, précisément là où ont été notés le plus de parcelles fortement attaquées. L allongement du cycle de culture par une plantation précoce, par contre, apparaît nettement associé à une fréquence élevée de café au lait au champ et de tuniques marron : en effet, la majorité des parcelles peu attaquées en végétation (66 ) correspon- Figure 1-Fréquence des niveaux d attaque de CAL en végétation Figure 2-Fréquence des classes de tuniques marrons sur bulbes Figure 3-Corrélation entre symptômes de café au lait observés en végétation et fréquence des tuniques marron sur bulbes récoltés et séchés Classes classe A classe B classe C Tuniques marron niveaux Sud-Ouest Sud-Est A B Attaques en végétation : niveau 1 niveau 2 niveau 3 niveau 4 Sud-Ouest Sud-Est Coefficients de corrélation : droite niveau 1 :,99 droite niveau 2 :,86 droite niveau 3 :,75 droite niveau 4 :,75 C 24 Infos-Ctifl/Novembre 4

5 Ail Maladie Infos-Ctifl-n 6 dent à des dates de plantation plus tardives qui se situent entre le 13 novembre et le 3 décembre (Figures 4 et 5). Dans cette même logique, les variétés de printemps, qui sont généralement plantées plus tard, sont bien placées et s avèrent moins sensibles à la maladie. Les densités de plantation sont différentes selon le type de variétés : les variétés de printemps sont souvent plantées plus denses que les variétés d hiver. Or, l enquête fait ressortir qu aux faibles densités sont associées de faibles fréquences de café au lait en végétation tandis que des densités moyennes à élevées ont tendance à être associées à plus de tuniques marron (Figures 6 et 7). Les conclusions concernant l impact de la fertilisation sont tout à fait surprenantes et vont dans le sens opposé de ce que l on pourrait attendre : à une fertilisation azotée élevée correspond une fréquence moindre de café au lait en végétation et à des fertilisations N, P, K modérées ou basses est associée une fréquence plus élevée de tuniques marron. L irrigation, même apportée au canon ou au sprinkler, défavorise les symptômes sur feuillage et sur bulbes alors que l absence d irrigation favorise leur fréquence. Peut-être, dans ces dernières conditions, la plante réagit-elle plus à ce stress en développant la maladie? Les traitements phytosanitaires spécifiquement orientés pour lutter contre la bactérie, ont été délibérément laissés de côté puisque aucun produit n est, à ce jour, autorisé pour lutter contre ce parasite. Enfin, le type de récolte et le type de séchage ne sont pas dans cette enquête des variables exploitables car pour la très grande majorité des parcelles, la récolte est faite sans fane et séchée dynamiquement. Des expérimentations de terrain en cours Les tendances révélées par cette enquête devront être vérifiées par des expérimentations sur le terrain. Les variétés sont une des variables les plus faciles à tester. Ainsi depuis 2, des essais sont actuellement en cours au Cefel pour vérifier le comportement de différentes variétés d ail blanc face à la maladie café au lait. La variable durée de la période de culture est appréhendée par des essais date de Figure 4-Fréquence des symptômes sur feuillage en fonction de la durée de culture 8 6 Niveaux d'attaque Figure 6- Incidence de la densité de plantation sur la fréquence des symptômes sur feuillage plantes/ha 1 < ou = 2 jours > 2 jours < 15 < > plantation au Cefel et à la Serail, sur un type automne et un type printemps, depuis 2. Un essai fertilisation azotée (doses et types d engrais) avait été entrepris au Ctifl de Balandran en 1999 puis à la lumière de l enquête, a été repris en 2. En 4, le Cefel a également mis en place un essai travail du sol associant ou non sous-solage, labour et reprise par un outil rotatif ou plat. La durée de culture ainsi que les conditions de séchage font l objet d expérimentation depuis 2 au Cefel, à la Serail et au Ctifl. L aspect protection phytosanitaire a été abordé par la recherche de produits chimiques mais en raison de l évolution de la réglementation seuls, dorénavant, des produits homologués ou faisant l objet d une ADE (demande d Autorisation de distribution pour l expérimentation) peuvent faire l objet d expérimentation les essais seront stoppés en 5 faute de nouvelles spécialités phytopharmaceutiques. Le risque lié aux résidus de culture laissés dans les parcelles (puisque la récolte est majoritairement faite sans fane) et à la nature des différents précédents culturaux font l objet d expérimentations depuis 3 à l Inra à Angers sous différentes conditions environnementales. Figure 5-Fréquence des tuniques marron sur bulbes en fonction de la durée de culture Classes de tunique Figure 7-Fréquence des tuniques marron sur bulbes en fonction des densités de plantation plantes/ha < ou = 2 jours > 2 jours A < 15 < > et leurs limites Heureusement pour les producteurs de semences et de consommation d ail, sur ces cinq années de recherche, deux n ont pas été propices à l expression de la maladie café au lait : 3 et 4. Mais, en revanche, pour l expérimentation de terrain, ces deux années ont été des années «blanches». En quasi-absence de symptômes en végétation et sur bulbes, aucune conclusion n a pu être tirée des essais mis en place en station. C est pourquoi, les différents partenaires techniques ont décidé de prolonger cette étude. L objectif de cette enquête était de fournir des pistes d expérimentation. Il a bien été atteint et a débouché concrètement à la fois sur des expérimentations de terrain réfléchies et sur des axes de recherche développés en laboratoire. Ainsi, ce programme de recherche a permis de mieux connaître l agent pathogène : les sources d inoculum possibles, sa dispersion et sa dissémination. La mise au point par l Inra d un outil de détection rapide de la bactérie permettra, au moins dans un premier temps pour l expérimentation, de corréler d une façon sûre tuniques marron et bactérie et de rechercher les autres causes physiologiques provoquant ces symptômes sur bulbes. r B A B C C 25 Infos-Ctifl/Novembre 4

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