Croissance pro-pauvres dans des pays du Moyen-orient et de l Afrique du Nord,

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1 Croissance pro-pauvres dans des pays du Moyen-orien e de l Afrique du Nord, Pro-poor growh in Middle Eas and Norh Africa counries, Mokaddem Lamia 1, Boulila Ghazi 2 e Haddar Mohamed 3 Résumé : L aricle analyse l impac de la croissance économique sur la pauvreé monéaire de neuf pays de la région du Moyen- Orien e de l Afrique du Nord (la Tunisie, l Algérie, le Maroc, l Egype, l Iran, la Turquie, la Jordanie, la Maurianie e le Yémen) enre Pour caracériser la naure de la croissance de ces pays e formuler les poliiques e les sraégies appropriées qui permeraien de réduire la pauvreé, nous avons consrui pour ces neufs pays les indicaeurs de croissance e de poliiques pro-pauvres de Kakwani e Pernia (2000), de Kakwani e Son (2002) e de Kakwani (1993, 2001). Ces indicaeurs, indiquen clairemen que la croissance joue un rôle crucial dans la réducion de la pauvreé. Touefois, la relaion croissance pauvreé n es pas idenique dans ous les pays. En effe, cerains on moins profié que d aures des opporuniés créées par l accéléraion de la croissance. Son impac sur la pauvreé a beaucoup varié d un pays à un aure e d une période à une aure en foncion du niveau de développemen e des inégaliés. L éude monre aussi que pour réduire la pauvreé les poliiques économiques de croissance son les plus appropriées dans les pays pauvres e les poliiques de redisribuions son les plus efficaces dans les pays les plus avancés e à fores inégaliés. Mos-clefs : Croissance, pauvreé, inégaliés, poliiques pro-pauvres; Code JEL: D63, F16, O24. Summary: The aricle analyzes he impac of he economic growh on he moneary povery of nine Middle-Eas and Norh Africa counries (Tunisia, Algeria, Morocco, Egyp, Iran, Turkey, Jordan, Mauriania, and Yemen) beween To characerize he naure of he growh of hese counries and o formulae he suiable policies and sraegies which would make i possible o reduce povery, we have buil he indicaors of growh and policies pro-poor of Kakwani and Pernia (2000), Kakwani and Son (2002) and of Kakwani (1993, 2001). These indicaors show clearly ha he growh plays a crucial role in he reducion of povery. However, he relaion growh-povery is no idenical in all he counries. Indeed, some benefied less han from ohers of he opporuniies creaed by he acceleraion of he growh. Is impac on povery varied much from a counry wih anoher and one period o anoher according o he level of developmen and inequaliies. The sudy also shows ha o reduce povery he economic policies of growh are adaped in he poor counries and he policies of redisribuions are mos effecive in he mos advanced counries and wih srong inequaliies. Keywords : Growh, Povery, Inequaliies, pro-poor policies Code JEL: D63, F16, O24. 1 Maîre assisane à la Faculé des Sciences Economiques e de Gesion de Tunis, 6 rue Abou Zakaria El Hafsi Menzah 7, 2037,Tunis, mokadem7@yahoo.fr, el : Professeur à l Ecole Supérieure des Sciences Economiques e Commerciales de Tunis, 4 rue Abou Zakaria El Hafsi Tunis, ghazi.boulila@plane.n, el: Professeur à la Faculé des Sciences Economiques e de Gesion de Tunis, mohamed@yahoo.fr, el:

2 1- Inroducion Pendan de nombreuses décennies, les pays à faible revenu e à revenu moyen de la région du Moyen- orien e de l Afrique du Nord (MENA), on accordé une priorié à la croissance économique. Plusieurs poliiques e réformes insiuionnelles e économiques on éé conçues e mises en œuvre par une grande majorié de ces pays en vue de relancer la croissance économique e luer conre la pauvreé. Mais ces réformes n on pas réussi à redresser les performances économiques e à éradiquer la pauvreé dans ous ces pays. Le recul s es révélé rès héérogène au sein de cee région. En ermes de seuils de pauvreé définis à 2 $EU par jour, l incidence de la pauvreé (c es à dire la proporion de la populaion vivan en dessous du seuil de pauvreé 4 ) aein en 2004 les 63.1% en Maurianie; 46.2 % au Yémen ; 43.9 % en Egype ; 14.3 % au Maroc ; 18.7% en Turquie ; 15.1 % en Algérie ; 7.3% en Iran ; 7 % en Jordanie e 6.6 % en Tunisie. Ces évoluions raduisen en grande parie les différeniels de croissance e de répariion des revenus enre ces pays. Ces fais on fai apparaîre une nouvelle conroverse sur le rôle de la croissance économique dans la réducion de la pauvreé. Pour les enans de la héorie du rickle down 5, le meilleur moyen de luer conre la pauvreé consisai à créer les condiions d'une croissance la plus fore possible. Pour les parisans de la hèse de la «croissance pro -pauvres» (Bourguignon (2003), Kakwani e Pernia (2000), Kakwani e Son (2002)), les effors de réducion de pauvreé réalisés principalemen à ravers la simulaion de la croissance ne son pas suffisans e devraien êre accompagnés par des effors de réducion des inégaliés. Le présen papier s inscri dans cee dernière perspecive e propose dans une opique comparaive, d appréhender le lien enre la croissance économique, la pauvreé e l inégalié des revenus dans neuf pays de la région MENA: la Tunisie, l Algérie, le Maroc, l Egype, l Iran, la Turquie, la Jordanie, la Maurianie e le Yémen. Plus précisémen il s'agira en premier lieu, d'esimer pour ces pays de la MENA, enre 1990 e 2004, l'impac de la croissance e de l'inégalié sur la pauvreé, de vérifier ensuie la naure de la croissance économique au niveau de ces pays à savoir si elle peu êre qualifiée de pro-pauvres ou non, e enfin de formuler des recommandaions de poliiques économiques. A cee fin, nous avons consrui pour chacun de ces pays sur la période , les indicaeurs de croissance e de sraégie pro-pauvres développés par Kakwani e Pernia (2000), Kakwani e Son (2002) e Kakwani(1993,2001). L analyse économérique employée uilisan des données de panel se base sur la méhode des moindres carrées généralisée (MCG). L aricle compore rois secions. La 4 Source PNUD Le erme "rickle down", qui désigne l'économie des reombées, décri, en fai, la croissance dans une économie de marché comme éan un processus inégaliaire du poin de vue disribuif e don les bénéfices se propagen uniquemen de manière graduelle e en général de façon incomplèe d'une minorié vers la majorié de la populaion. 2

3 première es consacrée à un examen de la siuaion économique e sociale des pays reenus pour l éude. La seconde présene les conceps e les indicaeurs de croissance e de sraégies de croissance pro-pauvres. Enfin, la roisième présene la démarche empirique e analyse les résulas obenus. 2. Pauvreé, croissance e inégalié dans la région du Moyen-Orien e d Afrique du Nord La région Moyen-Orien e d Afrique du Nord (MENA) es une région d une grande diversié économique qui compore à la fois de riches économies pérolières du Golf e des pays pauvres en ressources, els que l Egype, le Maroc, e le Yémen. Les pays du Golf son dans une siuaion macroéconomique rès spécifique éan donné le rôle joué par les recees pérolières. On s inéresse ici aux seuls cas des pays à revenu faible ou à revenu moyen de la Région du MENA. Il s agi de la Tunisie, l Algérie, le Maroc, l Egype, l Iran, la Turquie, la Jordanie, la Maurianie e le Yémen. Il es souven avancé que la pauvreé dans la région du Moyen- orien e de l Afrique du Nord (MENA), es parmi les plus faibles au monde. Si l on uilise les normes inernaionales fréquemmen employées, les chiffres de la pauvreé (mesurée par le revenu), monren que seulemen 1.47 % de la populaion vivaien avec moins de 1 $EU par jour en 2004 conre 2.33% en Mais à 2 $EU par jour, chiffre plus réalise pour une région à revenu moyen, 17 % de la populaion vivai dans la pauvreé (voir le ableau 1.A ci-dessous). Alors que ces aux de pauvreé son relaivemen faibles par rappor à d aures régions en développemen (En 2004 : Asie du Sud (74%), Afrique subsaharienne (73%), Asie de l Es e Pacifique (39.6%)), ce recul s es révélé rès héérogène au sein de cee région. En ermes de seuils de pauvreé définis à 2 $EU par jour, l indice numérique de pauvreé (voir le ableau 1.B cidessous)) es de 63.1% en Maurianie; 46.2 % au Yémen ; 43.9 % en Egype ; 14.3 % au Maroc ; 18.7% en Turquie ; 15.1 % en Algérie ; 7.3% en Iran ; 7 % en Jordanie e 6.6 % en Tunisie, enre Tableau 1.A. Incidence de la pauvreé avec les PPA (1993), calculée sur la base des seuils de pauvreé de 1,08 e 2 dollars par jour (pourcenage e en millions) Nombre de pauvres en Nombre de pauvres en Millions Millions (1.08 $/J) (2 $/J) Incidence de la pauvreé ( 1.08 $/J) Incidence de la pauvreé ( 2 $/J) Δ90/ Δ90/04 Monde Moyen-Orien e Afrique du Nord Asie de l Es e Pacifique Europe e Asie cenrale Amérique laine e Caraïbes Asie du Sud Afrique subsaharienne Source : Ravallion M. e Chen S. Banque mondiale

4 Tableau 1.B Pauvreé dans quelques pays de la région MENA, calculée sur la base des seuils inernaionaux, e seuil naional Populaion vivan avec moins de 1$ par jour (*) % Populaion vivan avec moins de 2$ par jour (**) % Populaion vivan au dessous du seuil naional de pauvreé (**) % Maurianie Yémen Maroc Egype Jordanie Tunisie Turquie Algérie Iran (*)Source : Ravallion M. e Chen S. Banque mondiale 2007 ; (**) Source PNUD (2006), les données se rapporen à l'année la plus récene disponible pendan la période indiquée. Ces évoluions raduisen en grande parie les différeniels de croissance e de répariion de revenu enre les pays de la Région de MENA. En effe, les pays éudiés présenen des srucures e performances économiques héérogènes. Leur niveau de PIB par habian es rès inégal (en 2004, il allai de 807 à 7139 dollars en PPA, respecivemen pour le Yémen e la Tunisie). Ces pays peuven êre réparis en rois groupes: celui formé par les économies riches en pérole e disposan d une main d œuvre abondane, l Algérie e l Iran, celui formé par les pays pauvres en ressources e disposan d une main d œuvre abondane mais don les économies son diversifiés, noammen, la Tunisie, la Turquie, le Maroc, la Jordanie e, l Égype e celui formé par les moins avancés de la région, le Yémen e la Maurianie. Le premier groupe, l Iran e l Algérie, a affiché des revenus réels par habian assez élevés respecivemen de 6916 e 6069 dollars (PPP) en En Algérie, les effes simulaeurs de la hausse des prix du pérole e du Gaz naurel on permis une fore relance des invesissemens publics, lesquels on éé conrecarrés par la baisse de la croissance du seceur indusriel suie aux mesures de privaisaion e de libéralisaion des échanges. Après une diminuion de 0.04% en moyenne enre 1981 e 1989, les revenus réels par habian on progressé à un aux de 0.62% enre 1990 e Par conre, en Iran, la croissance es resée plus vigoureuse (3.37 % enre conre 1.41% enre ) relaivemen par rappor aux aures pays exporaeurs de pérole de la région grâce aux réformes économiques qui on permis d appuyer le développemen du seceur privé e de relancer un seceur non pérolier plus imporan e dynamique. Tous les pays du second groupe on lancé de vases programmes de réformes pour réablir l équilibre macroéconomique e promouvoir le développemen impulsé par le seceur privé. Ainsi grâce à ces mesures, la Tunisie par exemple a enregisré une croissance rapide e souenue. Le PIB réel par habian a augmené en moyenne de 0,64 % au cours de la décennie qui a suivi le débu de l ajusemen srucurel du milieu des années 80 e la croissance es passée à 3.36 % enre 1990 e

5 L Egype e la Turquie on aussi réalisé des aux de croissance du PIB réel / habian supérieurs à la moyenne de la région MENA (1.94 %). Pendan la période , ces deux pays on enregisré une hausse du PIB par habian consane respecivemen de 2.35% e de 2.25% en moyenne. La Turquie devance les pays du Maghreb du fai qu elle a déjà connu sa phase de décollage économique. Mais en raison des rois crises économiques, majeures survenues en 1994, 1999 e 2001, le pays n a pas réalisé de bonnes performances enre Cependan, suie aux programmes de reformes économiques la progression des exporaions, l'invesissemen e la consommaion on éé simulés e la croissance a repris son senier à parir de La croissance de l'acivié économique a éé en revanche neemen inférieure à la moyenne régionale au Maroc, en Jordanie. Dans les pays du roisième groupe, la Maurianie e le Yémen, la mise en œuvre des plans d ajusemen es inervenue dans une conjoncure exerne e inerne difficile enraînan un relaif échec qui a compromis les objecifs d accéléraion de la croissance e de la sabilié macroéconomique. Ainsi le PIB par habian de la Maurianie e du Yémen, es esimé respecivemen à 1783 e 807 dollars pour l année Tableau 2: PIB réel par habian (PPP), Taux de croissance annuel moyen e Coefficien de Gini PIB PAR HABITANT (PPA* en dollars) Taux de croissance du PIB réel/ habian Coefficien de Gini / / Monde ,41 1, Moyen-Orien e ,12 1, Afrique du Nord Maurianie ,27 1, Yémen , Maroc ,71 1, Egype ,95 2, Jordanie ,46 1, Tunisie ,64 3, Turquie ,38 2, Algérie ,04 0, Iran ,41 3, Asie du Sud ,38 3, Afrique ,96 0, subsaharienne. Asie de l Es e ,06 6, Pacifique Europe e Asie cenrale , Amérique laine e ,81 1, Caraïbes Source : Banque mondiale 2006, Chen and Ravallion (2007), 5

6 S agissan de l évoluion des inégaliés de revenus au sein de la région de MENA, illusrée ici par l évoluion de l indice de Gini, le ableau 2(ci-dessus), indique des écars imporans : les valeurs de l indice de Gini moyen s éenden de pour le Yémen à 0.44 pour l Iran, avec des baisses e des augmenaions enre 1981 e Les inégaliés des revenus on baissé en Jordanie, en Algérie, au Yémen e en Maurianie. Symériquemen, une augmenaion de l indice de Gini a pu êre consaé en Egype e en Iran. Par conre, l inégalié des revenus a éé mainenue sable en Tunisie, en Turquie e au Maroc. 3. Croissance pro-pauvres : définiion e mesures 3.1. Le concep de croissance pro pauvres Au sens large, la croissance pro-pauvres (pro-poor growh) es définie comme oue croissance qui rédui significaivemen la pauvreé (OCDE, 2001 e Naions Unies, 2000). Deux définiions se dégagen des enaives visan à donner à ce concep une perinence analyique e opéraionnelle. Une définiion «absolue» (Ravallion and Chen, 2003): une croissance es pro-pauvres si elle accélère la croissance du revenu des pauvres, e donc rédui de façon absolue le nombre de pauvres, quelques soien les inégaliés. Dans ce cas là, on insise ici d abord sur le lien enre croissance e pauvreé. Une définiion «relaive» (Whie e Anderson, 2001 ; Kakwani e Pernia, 2000): une croissance es pro-pauvres si les pauvres en bénéficien plus que les aures, les pauvres bénéficien donc d une plus grande par du revenu global. Ce ype de croissance doi donc s accompagner d une réducion des inégaliés. Une croissance sera donc pro-pauvres à parir du momen où la croissance réduira les inégaliés. On insise donc ici principalemen sur le lien enre croissance e inégalié. D un poin de vue héorique, le concep relaif de croissance pro-pauvres s appuie sur l abondane liéraure poran sur la décomposiion de la pauvreé (Jain e Tendulkar 1990, Kakwani e Subbarao 1990, Da e Ravallion 1992, Kakwani 1997, Shorrocks 1999). Le bilan des ravaux empiriques indique que souven l'effe de la croissance économique sur la pauvreé es posiif e l'impac de l'inégalié sur la pauvreé es négaif. Cependan, la pauvreé peu s accroîre si l inégalié des revenus s accenue au cours du processus de croissance économique (voir l annexe 1 pour un bref aperçu de la liéraure empirique) Les indicaeurs de croissance pro-pauvres : Les indicaeurs de croissance pro-pauvres consruis par Kakwani e Pernia (2000) e Kakwani e Son (2002) reposen sur la définiion relaive de la croissance (qui insise sur les changemens dans la disribuion) e s appuien sur la méhode de décomposiion de la pauvreé de Kakwani (1993, 1997). 6

7 Rappelons que la conribuion de Kakwani (1997) monre que la réducion de la pauvreé dans un pays donné e à un momen donné dépend de deux faceurs: d une par, l augmenaion du revenu moyen de la populaion, à disribuion relaive des revenus inchangés, condui à une réducion de la pauvreé; d aure par, à revenu moyen inchangé, oue redisribuion des revenus en direcion des pauvres produi le même effe. Les deux indicaeurs de croissance pro-pauvres reenus dans cee éude son: l indice de croissance pro pauvres e le aux de croissance équivalen de pauvreé. Ces indicaeurs nécessien au préalable d évaluer la sensibilié de la pauvreé à la croissance e l inégalié. L'élasicié oale de la pauvreé à la croissance (δ) mesure la modificaion de la pauvreé, suie à une variaion de la croissance. Cee élasicié mesure l'impac de la croissance sur la pauvreé monéaire quand l'inégalié peu égalemen changer avec la croissance. Elle donne un aperçu de l efficience de la croissance vis-à-vis de la réducion de la pauvreé, mais aussi de la manière don ce recul dépend des niveaux iniiaux d inégaliés e de PIB par habian, des changemens dans la disribuion du revenu e d aures faceurs. En héorie, une plus grande élasicié indique un schéma de croissance plus efficace pour réduire la pauvreé en raison d un recul des inégaliés ou d un faible niveau d inégaliés. Kakwani (1993,1997) puis Kakwani e Pernia (2000) démonren que l élasicié oale de la pauvreé δ peu êre exprimée en foncion de l élasicié croissance de la pauvreé (η); l élasicié de la pauvreé par rappor à l indicaeur de l inégalié (ν) e l élasicié de l inégalié par rappor à la croissance (κ). δ η + ν κ = (1) L'élasicié croissance de la pauvreé (η) mesure l impac d une croissance de 1% du revenu moyen sur la réducion de la pauvreé lorsque la répariion du revenu ne varie pas c'es-à-dire l effe de croissance pure. L élasicié de la pauvreé par rappor à l inégalié (ν), en pariculier par rappor à l indice de Gini mesure l impac d une augmenaion de 1% de l indice d inégalié sur la pauvreé, lorsque la croissance demeure inchangée e apprécie ainsi l effe d inégalié- L élasicié de l inégalié par rappor à la croissance (κ) mesure la variaion du revenu par êe suie à une augmenaion de 1% de l indice d inégalié oues choses éan égales par ailleurs. Il s agi de l effe de Kuznes. C es à parir de ces élasiciés de la pauvreé que les indicaeurs de croissance pro-pauvres de Kakwani e Pernia (2000) e de Kakwani (1993,2001) son consruis. Ces deux indicaeurs son les plus uilisés pour caracériser la naure de la croissance d un pays e pour formuler les poliiques e les sraégies appropriées qui permeraien de réduire la pauvreé. L indice de croissance pro -pauvres (pro-poor growh index) de Kakwani e Pernia (2000) es une mesure du degré «pro-pauvres» de la croissance. Il représene le rappor enre la réducion oale 7

8 de la pauvreé e la réducion de la pauvreé obenue en supposan l absence de changemen dans la disribuion des revenus. L indice de croissance pro -pauvres noé φ es défini par le raio suivan: δ φ = (2) η Si φ<0, la croissance es ani-pauvres, Si 0<φ<1, on parle alors soi de croissance faiblemen pro-pauvres( 0 < φ < ) soi de modérémen pro-pauvres ( 0.33 < φ < ) e soi propauvres ( < φ < 1), Si φ 1, On parle alors de croissance foremen pro-pauvres. Touefois, ce indice n augmene pas, lorsque le aux de réducion de la pauvreé es plus élevé. Il ne capure que la disribuion des bénéfices de la croissance enre les pauvres e les non-pauvres. Il ne ien pas compe du niveau acuel de la croissance, puisque les modificaions de la pauvreé dépenden aussi de l effe croissance. Kakwani & Son (2002), pour remédier aux limies de l indice de croissance pro-pauvres défini par Kakwani & Pernia (2000), proposen l équivalen pauvreé de la croissance (PEGR) comme une mesure alernaive de la croissance pro-pauvres. Le aux de croissance équivalen de pauvreé (PEGR) es défini comme le aux de croissance qui aura comme conséquence le même niveau de la réducion de pauvreé que le aux de croissance acuel (γ) si le processus de croissance n'avai éé accompagné d'aucun changemen de l inégalié (lorsque chaque membre de la sociéé bénéficie d une répariion égale des fruis de la croissance). Le PEGR correspond au produi de l indice de croissance pro-pauvres (φ) e par le aux de croissance du revenu moyen. Le PEGR (γ*) peu êre écri comme sui: γ * = φ. γ (3) Si γ * <0, la croissance es appauvrissane. Si 0<γ * <γ, la croissance es de ype «rickle down» 6, l indice de pauvreé baisse mais faiblemen parce que les inégaliés augmenen. Si γ * γ croissance es pro-pauvres. L indice PEGR se rapproche de celui élaboré par Ravallion e Chen (2003) à parir du aux de croissance ordinaire 7. L ampleur de la réducion de la pauvreé es une foncion monoone croissane de γ * (plus γ*es grand, plus la pauvreé diminue dans le emps). Par conséquen, maximiser γ* es équivalen à maximiser le pourcenage de réducion de la pauvreé. la 6 Le erme "rickle down" désigne l'économie des reombées e décri en fai la croissance capialise dans une économie de marché comme éan un processus inégaliaire du poin de vue disribuif e don les bénéfices se propagen uniquemen de manière graduelle e en général de façon incomplèe d'une minorié vers la majorié de la populaion. 7 l indice de croissance pro-pauvre de Ravallion e Chen (2003) es défini comme le raio de la variaion de la pauvreé oale, dans le emps, sur celle obenue en l absence d une modificaion de la disribuion que muliplie le aux de croissance moyen du revenu 8

9 3.3. Poliiques pro-pauvres : Aujourd'hui, la grande quesion qui se pose es de savoir commen accélérer le ryhme de réducion de la pauvreé e de l inégalié? Quelles son les poliiques pro-pauvres les plus efficaces? C es en réponse à ces quesions que Kakwani(1993, 2001) propose «le aux marginal proporionnel de subsiuion enre la croissance e l inégalié des revenus». Ce indicaeur es défini comme un aux marginal proporionnel de subsiuion enre ces deux composanes e indique ainsi le pourcenage d accroissemen nécessaire du revenu moyen pour que la pauvreé ne change pas consécuivemen à une variaion de 1 % de l indice de Gini. Ce aux es égal au rappor précédé du signe moins enre l élasicié parielle de la pauvreé par rappor à l indicaeur de l inégalié ( ν) e l'élasicié croissance de la pauvreé (η). ν IGIT = η Plus l'igti es grand (>1), plus grands son les avanages des poliiques pro-pauvres de redisribuion qui réduiraien l'inégalié, Plus l'igti es pei (<1), plus grands son les avanages des poliiques de croissance pro-pauvres. Kakwani(1993, 2001) démonre que i- l'igti augmene avec le niveau du développemen économique. Ceci signifie que des poliiques pro-pauvres de redisribuion seron plus efficaces pour des pays avec un niveau iniial de développemen économique plus élevé. En revanche, pour les pays de faible revenu, le recours à la réducion de pauvreé par seul inermédiaire de la redisribuion ne peu pas êre efficace. ii- l'igti augmene avec le niveau de l inégalié. Ainsi pour des pays où l'inégalié iniiale élevée, même de faibles réducions de l'inégalié auron un impac significaif sur la réducion de pauvreé. Mais, n'impore quelle augmenaion de l'inégalié de revenu, au delà de son niveau couran, exige une fore croissance de revenu par habian pour mainenir le niveau exisan de la pauvreé. (4) 4. Spécificaion e résulas empiriques L analyse empirique es réalisée sur un panel de 22 pays en développemen (PED) couvran la période (1990, 1993, 1996,1999 e 2004). Les PED reenus, incluen neuf pays de la région MENA - l Algérie, le Maroc, l Egype, la Tunisie, l Iran, le Yémen, la Maurianie e la Turquie-, hui pays d Afrique subsaharienne e d Afrique ausrale - Bénin, Ehiopie, Madagascar, République d Afrique cenrale, Kenya, Cameroun, Zimbabwe, Sénégal e Namibie -, rois pays d Asie du Sud - le Sri Lanka, le Bangladesh e le Pakisan- e un pays de l Asie de l Es -le Vienam-. L analyse économérique employée uilise la méhode des moindres carrées généralisées (MCG). Les données uilisées dans cee analyse son irées des saisiques de la Banque mondiale, Global Povery Measures

10 4.1 Méhodologie Indicaeurs de croissance pro-pauvres Pour consruire les indicaeurs de croissance pro-pauvres (l indice de croissance pro -pauvres (φ) e le aux de croissance équivalen de pauvreé (PEGR) e analyser l effe de la croissance économique sur l évoluion de la pauvreé, il convien d abord d esimer l élasicié oale de la pauvreé par rappor à la croissance δ elle que formulée par la relaion (7). Pour ce faire, on déerminera l'élasicié croissance de la pauvreé (η) e l élasicié de la pauvreé par rappor à l indicaeur de l inégalié (ν). Les indices de pauvreé développés par Foser, Greer e Thorbecke (FGT) en 1984, pour analyser l évoluion de la pauvreé monéaire, consiuen le cadre de référence de la présene recherche. Ces indices possèden des propriéés inéressanes (décomposables en sous-groupes d une populaion e addiifs) dans l opique de l élaboraion du profil de pauvreé. Foser, Greer e Thorbecke (1984) on consrui une classe d indicaeurs de pauvreé qui permeen à la fois pour différenes valeurs d'un paramère réel posiif de enir compe de la siuaion des pauvres. La famille des indicaeurs FGT s exprime comme sui : 1 i= q z - y = i α Pα, ( ) (5) n i= 1 z Où n es l'effecif de la populaion oale; q représene l effecif de la populaion pauvre; z es le seuil de pauvreé ; y i es le revenu du ménage i pauvre e α es le degré d'aversion à la pauvreé. L'ensemble de mesure P α perme, pour différenes valeurs de α (= 0, 1, 2), de mesurer respecivemen l incidence de la pauvreé, sa profondeur e sa sévérié. En oure, de façon formelle, n'impore quelle mesure de pauvreé monéaire (5) pourrai êre exprimée en foncion du revenu moyen μ (la dépense moyenne de consommaion en sociéé), de la ligne de pauvreé 8 (z) e d un indicaeur caracérisan la disribuion du revenu (θ mesuré ici par l indice de Gini) 9. Toues les mesures de pauvreé peuven êre ainsi exprimées sous la forme de suivane : 8 z ne dépend pas de ; c es-à-dire qu il y a un même seuil de pauvreé dans le emps. 9 La spécificaion de la pauvreé sous la forme donnée par la relaion (1) présene plusieurs avanages praiques noammen de pouvoir décomposer le changemen de la pauvreé en variaion due respecivemen aux changemens du revenu moyen e de l inégalié e de calculer les élasiciés du revenu moyen e de l inégalié. Pour que la mesure de pauvreé P change, il fau que μ change (avec θ fixe), que θ change (avec μ fixe) ou que μ e L changen simulanémen. Un changemen dans μ cape les effes de croissance, alors qu un changemen dans L cape les effes de redisribuion. 10

11 Pi, = P( z / μi,, θi, ) A l insar de Ali Abdel Gadir Ali (2001), une équaion de pauvreé es alors esimée, où le logarihme de l indicaeur de pauvreé (P) es la variable dépendane e le PIB par êe à prix consan (μ) e le coefficien de Gini (θ) son les variables explicaives. LogP i, = α 0 + α1. μi, + α2. θi, i=1..22 ; =1990, 1993, 1996, 1999,2002, 2004 L élasicié croissance de la pauvreé ( ^ l inégalié ( ν ^ ) son déduies de l'équaion (7) esimée : i, η i, (6) (7) ) e l élasicié de la pauvreé par rappor à l indicaeur de ^ ^ i, = α1 i, μ i, η ; ^ ^ i, = α i, θ (8) 2 i, ν En deuxième lieu, on déermine l élasicié inégalié de la croissance (κ) en s appuyan sur l hypohèse de Kuznes (1955) éablissan une relaion de ype U renversée enre inégaliés de revenus e croissance économique. La mesure de l'inégalié peu êre exprimée selon la forme foncionnelle suivane : θ = θ (μ), avec 0 θ pour μ μ * e θ μ μ < 0 pour μ f μ *; (9) Où µ * es le revenu par êe à l éa saionnaire. S il exise une relaion significaive enre θ e µ alors une élasicié de Kuznes peu êre esimée, κ = [d log θ/d logµ]. Afin d évaluer l élasicié de Kuznes, on considère la spécificaion suivane à esimer: n 2 θ i, = β 0 + β 1. μi, + β 2. μi, + β j. Z (10) i, J = 3 Avec μ i, es le revenu par habian e Z i, représene les aures variables de conrôle D après l hypohèse de Kuznes, les inégaliés de revenus s accroîraien dans les premières phases du processus de développemen avan de se sabiliser pour ensuie se réduire à parir d'un cerain seuil. Ceci implique immédiaemen qu'on s'aend à ce que l'élasicié de Kuznes soi posiive aux premières phases du développemen e négaive aux éapes posérieures du développemen. ^ ^ ^ 2 κ i, = [ β1 μi, + 2. β 2 μ i, ]/ θi, En s appuyan sur l hypohèse de Kuznes, le aux de croissance de l indice d inégalié des revenus G(θ i, ) peu êre exprimé en foncion du aux de croissance du revenu par habian G(µ), e de l élasicié de Kuznes, κ : Gi, ( θ i, ) = κi,. G( μi, ) (12) (11) 11

12 Pour déerminer de l élasicié oale de la pauvreé à la croissance à l insan, nous dégageons d abord les pourcenages de variaion de pauvreé dans le emps, G(P), à parir de la différeniaion direce par rappor au emps de la relaion (6): Pi, / G( Pi, ) = = η i,. G( μi, ) + ν i,. G( θi, ) (13) Pi, Où G(µ i, ) e G(θ i, ) son respecivemen les aux de croissance du revenu par êe (µ ) e celui de l indicaeur d inégalié (θ i, ) du pays i à l insan. En remplaçan G θ ) par son expression nous obenons : i, ( i, G( Pi, ) = η i,. G( μ i, ) + ν i, * κ i,. G( μ i, ) = [ η i, + ν i, * κ i, ]. G( μ i, ) (14) Enfin, l'élasicié oale de la pauvreé à la croissance (δ) es obenue en divisan (14) par le aux de croissance de revenu par êe G(µ i, ) : ^ G( P ) ^ ^ ^ δ i, = ηi i, i, G(, + ν κ μ ) = (15) Les indicaeurs de croissance pro-pauvres décris précédemmen on éé consruis à parir des élasiciés pauvreé oale e parielle esimées (δ, η, ν, e κ ). Indicaeur de poliique pro-pauvres : le aux marginal proporionnel de subsiuion enre inégalié e croissance (IGIT) Selon Arne Bigsen and Abebe Shimeles (2004), le choix efficace enre poliiques de croissance e poliiques de redisribuion pro-pauvres nécessie de prendre en considéraion dans le calcul de l indicaeur IGIT (e donc dans le calcul des élasiciés de croissance e d inégalié de la pauvreé de l ineracion enre ces deux composanes de la pauvreé). Ce effe d ineracion enre inégalié e croissance n es pas pris en considéraion par Kakwani [1993], ni par Ali Abdel Gadir Ali e Thorbecke [2000] qui reiennen une relaion d idenié enre pauvreé, revenu e inégalié pour esimer les élasiciés d inégalié e de croissance de la pauvreé. A la différence de ces aueurs, pour esimer l indicaeur IGIT, nous reenons comme Arne Bigsen and Abebe Shimeles (2005) la spécificaion non linéaire de A. Kwasi Fosu (2002) de l'équaion de la pauvreé. Cee équaion es donnée par la relaion suivane : Log( Pi, ) = α 0 + α1. Log( μi, ) + α2.log( θi, ) + α3. Log( θi, ). Log( μi, ) (16) Les élasiciés de la pauvreé par rappor au revenu par êe ( ^ η i, *) e à l inégalié ( ^ l effe d ineracion enre inégalié e revenu son déduies de l'équaion (15) : ν i, *) ajusées par 12

13 ^ ^ ^ i, * 1 3 i, ^ ^ ^ i, * 2 3 i, η = α + α Log( θ ) ; ν = α + α. Log( μ ) (17) L effe direc du revenu par habian sur la pauvreé es mesuré par α 1. Le signe aendu de α 1 es négaif. L augmenaion du revenu réel par habian (μ) rédui la pauvreé. α 2 mesure l effe direc de l inégalié sur la pauvreé. Le signe aendu de α 2 es négaif. L augmenaion de l inégalié des revenus es supposée réduire la pauvreé (oues choses égales par ailleurs) si le revenu par habian n aein pas un cerain seuil (effe de Kuznes): α μ = 2 α 3 L effe d ineracion enre inégalié e croissance sur la pauvreé es mesuré par α 3. Le signe aendu de α 3 es posiif. L augmenaion de l inégalié rédui l impac de la croissance du revenu sur la réducion de la pauvreé. L IGIT es aisémen calculé à parir des élasiciés esimées (17): ^ ^ νi, * (19) IGIT i, = ^ ηi, * 4.2 Résulas (18) Esimaions économériques des élasiciés croissance pauvreé : effes de la croissance du revenu moyen e de l inégalié sur la pauvreé 1. Le ableau 3 affiche les résulas de l esimaion de l équaion de la Pauvreé (7) réalisées par la méhode des moindres carrées généralisée (MCG). Afin de cerner le mieux possible la complexié de la pauvreé, rois indices son uilisés: le aux de pauvreé qui mesure la proporion de la populaion vivan en deçà du seuil de pauvreé (P 0 ); l indice d écar de pauvreé qui rend compe de la disance moyenne qui sépare les pauvres du seuil de pauvreé (P 1 ) e l indice d écar de pauvreé ajusé di de Forser Greer Thorbecke qui se défini comme le précéden à la différence près que la disance moyenne es pondérée par les disances elles-mêmes, en vue de enir compe des inégaliés enre les pauvres (P 2 ).Le es de Hausman 10 rejee l hypohèse des effes fixes. En conséquence c es le modèle à effes aléaoires qui es reenu : 10 Le es de Hausman es un es de l orhogonalié des effes aléaoires e des variables explicaives qui sui asympoiquemen une loi de Chi 2 sous l hypohèse nulle d absence de corrélaion. 13

14 Tableau 3: L équaion de la pauvreé (7) Log P 0 LogP 1 LogP 2 μ i, -, ,0009 -,00092 (-9,09) (-9,1) (-8,71) θ i,,066,098,12 (5,45) (6,67) (7,36) Consane 1,28 (2,19) -1,084 (-1,57) R-sq: 0,64 R-sq: 0,65 R-sq: 0,66-2,82 (-4,3) Tes de Hausman chi2(2) = 1.30 Prob>chi2 = chi2(2) = 2.0 Prob>chi2 = chi2(2) = 2.41 Prob>chi2 = Nombre d observaions = 132; Les chiffres enre parenhèses son les -de Suden. Les résulas monren que dans un pays donné, la réducion de la pauvreé es largemen déerminée, à la fois, par le revenu par êe e le changemen de la disribuion du revenu. Le coefficien de la variable μ (PIB réel par êe) es de signe posiif e significaif au seuil de 5%. Ce coefficien monre qu une fore croissance rédui significaivemen la pauvreé. Le coefficien de la variable θ qui mesure le degré d inégalié e qui me l accen sur le rôle de la répariion de revenu dans la réducion de la pauvreé monre un signe posiif e significaif au seuil de 5%. Ce résula infirme la hèse de «Trickle down»selon laquelle la croissance es une condiion nécessaire e suffisane pour la réducion de la pauvreé. Ce résula confirme les prédicions de l approche de croissance pro-pauvres selon laquelle une réducion des inégaliés es nécessaire à la réducion de la pauvreé. 2. La méhode d esimaion de l élasicié croissance de la pauvreé décrie précédemmen a éé appliquée aux neuf pays de la région de MENA e sur la période ^ Tableau 4: Les élasiciés parielles déduies : ηi,, ^ ν i, L élasicié croissance de la pauvreé L élasicié de la pauvreé de par ^ ^ ηi, rappor à l inégalié : ν i, P 0 -,00076,μ i 067,θ i, P 1 -,0009,μ i,098, θ i, P 2 -,00092,μ i,,12, θ i, Le ableau A2.1 de l annexe 2 présene les élasiciés de la pauvreé par rappor au niveau de vie revenu moyen e à l indice de Gini pour les neufs pays de la MENA e pour les années 1990 e L élasicié croissance de Kuznes (κ) es évaluée à parir de la spécificaion (11). Les variables de conrôle reenues son: L'indicaeur de dualisme approximé par le poids du seceur agricole dans l économie e mesuré par le raio PIB seceur agricole/pib oal (YA). Selon Ahluwalia (1976), dans une économie duale caracérisée par un seceur agricole à faible producivié e un seceur indusriel à plus fore producivié, le développemen engendre un ransfer inersecoriel. De ce fai lorsque la aille du 14

15 seceur agricole diminue suie au passage de la main-d'oeuvre d'un seceur agricole au seceur moderne, oue l'économie passe dans le seceur moderne indusriel, l'inégalié impuable à l'écar inersecoriel disparaî e, une fois le plein emploi aein, l'inégalié diminue aussi dans le seceur moderne. Cee explicaion, es connue par "processus Kuznes". Le coefficien aendu de la variable Y A es posiif. La Taille de l Ea approximée par la par des dépenses publiques de consommaion dans le PIB (GOV). Les dépenses publiques de consommaion affecen la répariion du revenu soi direcemen à ravers des ransfers, subvenions e presaions sociales pour les plus pauvres, soi indirecemen par l effe sur la croissance économique. Le premier effe es posiif. Le second effe es conroversé. Par exemple Barro (1997) a rouvé que les dépenses publiques de consommaion en pourcenage du PIB (calculées en déduisan les dépenses de défense e d éducaion) éaien corrélées négaivemen à la croissance. Au conraire, Devarajan, Swaroop e Zou (1996), Caselli, Esquivel e Lefor (1996), on mis en évidence une relaion posiive enre les dépenses de consommaion publique e la croissance économique. En oure, selon Deininger e Squire (1996), le progrès e l amélioraion de la répariion du bien-êre social supposeraien moins de dépenses publiques. Le coefficien aendu de la variable GOV peu êre soi posiif soi négaif. L esimaion de la relaion (10) par la méhode des MCG es rapporée dans l'équaion ci-dessous Le es de Hausman rejee l hypohèse des effes aléaoires. En conséquence c es le modèle à effes fixes qui es reenu : 07 2 Gini i = μi, e. μi, YAi, GOV, i, (2.91) (2.54) (-1.82) (2.86) (2.0) (10 ) Les chiffres enre parenhèses son des de Suden : Nombre d observaions = 132; R-sq: 0,13 ; Tes de Hausman: chi2(3) = ; Prob>chi2 = Les coefficiens du PIB réel par êe (μ) e son carré (μ 2 ) son significaifs e de signe aendu. L hypohèse de Kuznes es pleinemen validée. L inégalié des revenus commence par s accroîre, passe par un maximum, puis décroî pour des niveaux de revenu par êe. Le coefficien de l indicaeur du dualisme es du signe aendu (une baisse de 10 % du "dualisme agricole" enraîne, oues choses égales par ailleurs, une baisse de l'indice de Gini de 17,4 %) mais non significaif. Par ailleurs, au niveau macro-économique, le coefficien de la variable Gov es posiif e significaif, Ceci indique qu une maîrise des dépenses publiques de consommaion conribue à la réducion des inégaliés de revenu. De l'équaion (10 ) l'expression suivane de l'élasicié de Kuznes spécifique à chaque pays à un poin donné du emps peu êre dégagée: 15

16 ^ κ = i, dgi, / Gi, dμi, / μi, = [ ,47e -07 *2*μ i, ]* [μ i, */ G i, ] (11 ) A parir des valeurs esimées de oale de la pauvreé à la croissance : ^, ^ ^ ηi, ν, i, κ i, ^ ^ ^ ^ i, ηi, + ν i, κ i,, pour chaque pays e à chaque insan l'élasicié δ = (15 ) Les effes probables de la croissance du revenu moyen e de l inégalié sur la pauvreé son appréciés au moyen des élasiciés de pauvreé par rappor au revenu par êe e à l indice de Gini présenés par les ableaux A2.1, Annexe 2. Plusieurs commenaires peuven êre ainsi formulés : 1. Conrairemen à Ravallion e Chen (1997, p, 378), à Bruno, Ravallion e Squire (1998, p127) e à Collier e Dollar (2000), qui ne rouven aucune différence significaive à ravers des régions dans la réponse des mesures de pauvreé à la croissance e qui affirmen que l élasicié croissance de la pauvreé es de -2 parou, ou pour cerains es de -1.4, les résulas de nos esimaions monren que cee élasicié n es pas consane, elle dépend du niveau iniial de développemen économique du pays. L élasicié croissance de la pauvreé diffère rès largemen d un pays à l aure, ainsi en 2004, l impac d une croissance de 1% du revenu moyen des ménages s échelonne enre une baisse modese de 0.6% du aux de pauvreé au Yémen e une chue impressionnane de 5.4% en Tunisie e en Turquie. 2. Les résulas monren clairemen que la croissance économique es une condiion essenielle du recul de la pauvreé monéaire, e qu en règle générale, plus la croissance a éé fore, plus la baisse de la pauvreé monéaire a éé marquée. Ainsi, il ressor de nore analyse que l ampleur des élasiciés de la croissance es supérieure à deux pourcen dans les pays à revenu e croissance élevée. Une augmenaion de 1 % du revenu peu induire un recul de 5.4 % de l incidence de pauvreé (dans les pays à croissance e revenu moyen élevés: exemple la Tunisie e la Turquie) ou de seulemen 0.6 % (en présence d un revenu moyen faible, (exemple:yémen)). Ces résulas confirmen la conclusion de Nanak Kakwani & Hyun H. Son (2004) e Lopez & Cord (2005) que l élasicié croissance de la pauvreé dépend posiivemen du niveau iniial de développemen. 3. La valeur absolue des élasiciés varie avec le coefficien d aversion pour la pauvreé. Par exemple, au Yémen, e au Maurianie, les élasiciés croissance de la pauvreé enden à diminuer avec «le coefficien d aversion pour la pauvreé», ce qui signifie que dans ces pays un processus de croissance économique qui ne s accompagne pas d une élévaion de l inégalié des revenus es suscepible de profier plus aux classes inermédiaires qu aux rès pauvres. En revanche, en Tunisie, en Turquie, en Algérie, en Jordanie, au Maroc e en Egype, la valeur absolue des élasiciés semble plus élevée pour 16

17 des mesures de la pauvreé qui son sensibles aux ransfers de revenu parmi les plus pauvres. Dans ces pays la croissance économique profie plus aux rès pauvres qu aux classes inermédiaires. 4. Un des résulas les plus imporans es que l évoluion des inégaliés pendan un épisode de croissance influe sur la manière don les pauvres peuven profier d un niveau de croissance donné. Dans le cas où une augmenaion de l'inégalié des revenus es observée, la pauvreé s'aggrave. En effe, d après les résulas des esimaions, une augmenaion de 1% de l'indice de Gini enraîne en 2004, une hausse de l'incidence de la pauvreé comprise enre 2.24 e 3%. La fore sensibilié de la pauvreé à la hausse de l inégalié des revenus a neuralisé l impac de la croissance sur la réducion de la pauvreé surou dans les pays à faible revenu. C es le cas du Yémen e de la Maurianie. Le fai que l'élasicié oale de la pauvreé à la croissance diminue lorsque les inégaliés de revenu augmenen monre bien que la paricipaion des pauvres à la croissance es plus imporane si ces inégaliés s esompen. En d aures ermes, l impac de la croissance sur la réducion de la pauvreé es neemen plus imporan lorsque les inégaliés de revenus au dépar son peu marquées. La naure de la croissance économique : pro-pauvres ou pro-riches? Les pays de l échanillon reenu on éé réparis en rois classes, suivan la valeur prise par l indice de croissance pro-pauvres: Tableau 5 : Indice de croissance pro pauvres (φ) (2004)* MENA* La croissance es modérémen pro-pauvres : Yémen e Maurianie 0,33< φ 0,66 La croissance es pro-pauvres : Maroc, Egype, Algérie 0,66< φ < 1 e Jordanie Croissance foremen pro -pauvres : φ 1 Tunisie, Turquie, Iran * voir Annexe 2 pour plus de déails Les pays don la croissance économique es modérémen pro -pauvres son des pays à revenu par êe e à aux de croissance relaivemen faible e où l inégalié des revenus a rédui subsaniellemen l'impac de la croissance sur la pauvreé. Dans ces pays l'élasicié croissance de la pauvreé es faible, inférieure à 1. Il en résule un indice de la croissance inférieur à l unié. Par conre, pour les pays à croissance pro-pauvres noammen la Tunisie, la Turquie e l Algérie, l indice de croissance propauvres es supérieur ou égal à un. Pour mesurer la croissance pro-pauvres, on a aussi calculé à parir de l indice de croissance pro-pauvres, le aux de croissance équivalen à la pauvreé. Les pays de l échanillon reenu on éé réparis en rois classes suivan la valeur de ce aux : Tableau 6: Taux de croissance équivalen de pauvreé γ* de 2004* MENA* Croissance appauvrissane Yémen e Maurianie γ y *<0 17

18 croissance de ype «rickle down» O<γ y *<γ y Croissance pro-pauvres γ y γ y * * voir Annexe 2 pour plus de déails Maroc, Egype, Jordanie e Algérie e Iran Tunisie, Turquie, e l Iran Le aux de croissance équivalen de pauvreé es égal au aux de croissance réel dans les rois pays de la région MENA: la Tunisie, la Turquie e l Iran suggéran que dans ces pays les pauvres on bénéficié proporionnellemen beaucoup plus que les riches. Au Maroc, en Egype, en Jordanie e en Algérie. les bénéfices de la croissance enden êre plus élevés pour les riches que pour les pauvres. En effe, l indice PEGR es compris enre 0 e le aux de croissance annuel du revenu moyen. En revanche, les résulas monren qu en 2004, au Yémen e au Maurianie, le aux de croissance d équivalen pauvreé éai négaif. Ceci me en évidence le fai que la récession qu on connu ces deux pays en 2004 a éé pariculièremen défavorable aux pauvres. La naure de Poliiques économiques pro-pauvres : de croissance ou/e de redisribuion L esimaion de la relaion (16) par la méhode des MCG es rapporée dans l'équaion ci-dessous. Le es de Hausman rejee l hypohèse des effes fixes. En conséquence c es le modèle à effes aléaoires qui es reenu: Log ( Pi ) = 85 12,5. Log ( μ i, ) 17,4.log( θi, ) + 2,72.( θi, ). Log ( μi,, (4.0) ( 4.3) ( 3.1) (3.52) R-sq: 0,61 ) (16 ) Où P es l incidence de la pauvreé. Les chiffres enre parenhèses son des de Suden. Nombre d observaion es 132; Tes de Hausman chi2(3) = 4.69 ; Prob>chi2 = Les coefficiens esimés son significaifs e de signe aendu. Il es possible à ce niveau de calculer à parir de l équaion esimée (16 ), pour les pays de l échanillon reenu, les élasiciés de pauvreés ajusées e le aux marginal de subsiuion enre la croissance e l inégalié, IGIT. Ce indicaeur appréhende le pourcenage d accroissemen du revenu moyen qui es nécessaire pour que la pauvreé n augmene pas consécuivemen à une élévaion de 1 pourcen de l indice de Gini. Par exemple, en Tunisie, la valeur de ce aux pour P 0 es de 3 en Cela signifie que le revenu par êe devrai s élever respecivemen de 3 pourcen pour compenser une élévaion de l indice de Gini de 1 pourcen. 18

19 Il es à remarquer que pour la plupar des pays de l échanillon, les aux marginaux de subsiuion enden à augmener avec le coefficien d aversion pour la pauvreé. Ces résulas suggèren ainsi que si des poliiques de redisribuion pro-pauvres son adopées, elles bénéficieron plus aux rès pauvres qu au moyennemen pauvres. Un aure résula imporan es que les aux marginaux de subsiuion enre la croissance e l inégalié diffèren rès largemen d un pays à l aure allan de 0,27 à 3 dans la région de MENA. Cela ien en parie à la siuaion qui exise au dépar, en pariculier au niveau des inégaliés de revenu. Les pays de l échanillon reenu on éé réparis en rois classes, suivan la valeur prise par ce aux : Tableau 8: Taux marginal proporionnel de subsiuion enre les deux composanes de la pauvreé IGIT de 2004* MENA Poliiques Pro-pauvres IGIT 3 Tunisie (3), Iran(3), Turquie (3). Exclusivemen basées sur la réducion des inégalié 1 < IGIT <3 Jordanie (2,09), Algérie ( 2,23), Maroc (2,04), Egype (1,75) Combinen croissance économique e ceraines formes de redisribuion IGIT 1 Yémen (0,27), Maurianie (1) Exclusivemen basées sur la croissance économique * voir Annexe 2 pour plus de déails. **Esimé en uilisan l indicaeur de sévérié de la pauvreé (P0) Le aux marginaux de subsiuion enre la croissance e l inégalié a la valeur la plus faible ( 1) dans les pays les plus pauvres e la valeur la plus élevée dans les pays où les revenus par êe son élevés e les inégaliés son fores. Ces résulas suggèren que ous les pays ne doiven pas adoper une même sraégie de réducion de la pauvreé. Par exemple, en Tunisie, en Iran e en Turquie, le pourcenage d accroissemen du revenu moyen qui es nécessaire pour que la pauvreé n augmene pas, consécuivemen à une élévaion de 1 % de l indice de Gini, es en moyenne de 3 %, mais seulemen de 0,27 % au Yémen e 1 % au Maurianie. Ceci signifie que conrairemen à la Tunisie, la Turquie e l Iran, une sraégie de redisribuion n es pas efficace pour réduire la pauvreé au Yémen e en Maurianie. Pour ces derniers e pour les pays pauvres d Afrique sub-saharienne e d Asie du Sud, une 19

20 sraégie de promoion de la croissance économique peu êre considérée comme la plus appropriée pour réduire la pauvreé. Pour l Algérie, le Maroc, la Jordanie e l Egype qui son beaucoup plus performans que le Yémen e moins inégaliaires que la Turquie, l Iran e la Tunisie, la valeur d'igti es respecivemen de 2.23, 2.04, 2.09, 1.75, e Pour ces pays, il es plus efficace pour réduire la pauvreé de combiner une poliique de relance de la croissance économique e une poliique de redisribuion des revenus. 5. CONCLUSION Cee éude confirme l'imporance de la décomposiion de la pauvreé en ermes de croissance e d'inégalié.cinq enseignemens imporans ressoren de l'analyse des résulas empiriques : premièremen, la croissance joue un rôle crucial dans la réducion de la pauvreé. Plus la croissance a éé fore, plus la baisse de la pauvreé monéaire a éé marquée. Touefois, les résulas obenus monren que la lue conre la pauvreé nécessie non seulemen de simuler la croissance mais aussi de réduire l inégalié de revenu. En effe, l élasicié croissance de la pauvreé baisse lorsque l inégalié augmene. deuxièmemen, la relaion croissance pauvreé n es pas idenique dans ous les pays du MENA. En effe, si la croissance économique a indui une réducion de la pauvreé dans les 9 pays reenus, cerains pays on moins profié que d aures des opporuniés créées par l accéléraion de la croissance. Ainsi en 2004, l impac d une croissance de 1% du revenu moyen des ménages s échelonne enre une baisse modese de 0.6% du aux de pauvreé au Yémen e une chue impressionnane de 5.4% en Tunisie. L impac de la croissance sur la réducion de la pauvreé a éé neemen plus imporan lorsque le revenu iniial es élevé. roisièmemen, l inégalié rédui l impac de la croissance sur la réducion de la pauvreé surou dans les pays à faible revenu. C es le cas du Yémen e de la Maurianie. quarièmemen, l indice de croissance pro-pauvres, monre que la croissance économique peu êre qualifiée modérémen pro-pauvres au Yémen e en Maurianie e foremen pro-pauvres en Tunisie, en Turquie e en Iran. cinquièmemen, les aux marginaux de subsiuion enre la croissance e l inégalié diffèren rès largemen d un pays à l aure allan de 0,27 à 3 selon le pays e selon la période. Ce résula 20

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