Programme d Amélioration de la Sécurité Alimentaire par la Fertilisation des Sols au Burkina Faso (N FOOD/2007/144)

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1 Action Extérieure de la Communauté européenne Subvention N FOOD/2007/ «Initiative FERSOL» COMMISSION EUROPENNE DELEGATION AU BURKINA FASO COMITE PERMANENT INTER ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL Programme d Amélioration de la Sécurité Alimentaire par la Fertilisation des Sols au Burkina Faso (N FOOD/2007/144) Capitalisation des acquis des projets financés par l Union européenne de 2007 à 2012

2 Programme d Amélioration de la Sécurité Alimentaire par la Fertilisation des Sols au Burkina Faso (N FOOD/2007/144) Capitalisation des acquis des projets financés par l Union européenne de 2007 à 2012 Décembre

3 Auteurs Eau et assainissement pour l Afrique (EAA) : Bernard KABORE, Adama SANOGO SOS Sahel : Mouni KONOMBO, Abdoulaye KARAMA Welthungerhilfe(Ex agro-action-allemande) : Adama TIEMTORE CIRDES : Kalifa COULIBALY, Mahamoudou KOUTOU CILSS : Dr Jean Sibiri OUEDRAOGO, Jean Claude OUEDRAOGO CILSS, Programme d Amélioration de la Sécurité Alimentaire par la Fertilisation des Sols au Burkina Faso (N FOOD/2007/144) : Capitalisation des acquis des projets financés par l Union Européenne de 2007 à 2012, 145 p. «Ce document a été réalisé avec l aide financière de l Union Européenne. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l Union Européenne» 3

4 Sommaire SIGLES ET ABBREVIATIONS INTRODUCTION GENERALE Contexte Objectifs PARTIE 1 : AMENAGMENT D OUVRAGES DE CES/DRS I- Amélioration de la fertilité des sols dans 30 villages du Kouritenga I.1- Fiche signalétique du projet I.2- Contexte et justifications I.3- Approche utilisée I.4- Activités principales en lien avec la fertilité des sols I.5- Analyse - Perspectives : Effets/impacts, forces, faiblesses, perspectives I.6- Conclusions I.7- Structure porteuse du projet II- Projet d appui à la sécurité alimentaire par la fertilité des sols Centre Nord et Plateau Central (PASAF) II.1- Fiche signalétique II.2- Contexte et justification II.3- Approche utilisée II.4- Activités principales en lien avec la fertilité des sols II.5- Analyse, Perspectives II.6- Structure porteuse : Deutsche Welthungerhilfe (ex. Agro-Action Allemande) II.7- Conclusion III- Projet d amélioration durable de la sécurité alimentaire par la fertilisation des sols dans la province du Nayala Burkina Faso (PADSAF) III.1- Fiche signalétique du projet III.2- Contexte et justification III.3- Approche utilisée III.4- Activités principales en lien avec la fertilité des sols III.5- Analyse - Perspectives : Effets/impacts, forces, faiblesses, perspectives III.6- Conclusion III.7- Structure porteuse IV- Amélioration de la fertilité des sols dans les exploitations biologiques de la zone cotonnière du Burkina Faso Cascades, Hauts Bassins, Sud-Ouest, Centre-Sud et Est IV.1- Fiche signalétique IV.2- Contexte et justification IV.3- Approche utilisée IV.4- Activités principales en lien avec la fertilité des sols IV.5- Analyse, Perspectives IV.6- Structure porteuse : Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) IV.7- Conclusion PARTIE 2 : CONDUITE DE RECHERCHE EN AMELIORATION DES TECHNIQUES

5 V- Partenariat et innovation agro-pastorales pour relever la fertilité des sols des zones peuplées de l Ouest du Burkina Faso Tuy (FERTIPARTENAIRES) V.1- Fiche signalétique du projet V.2- Contexte et justifications V.3- Approche utilisée V.4- Activités principales en lien avec la fertilité du sol V.5- Analyse-Perspectives : effet impacts, forces, faiblesses, perspectives V.6- Conclusion V.7- Structure porteuse du projet V.8- Observations PARTIE 3 : CAPITALISATION SUR LES IMPACTS DES TECHNIQUES D AMENAGEMENT VI- Capitalisation des actions d amélioration durable de la fertilité des sols pour l aide à la décision au Burkina Faso (FERSOL) VI.1- Fiche signalétique du projet V.2- Contexte et justifications V.3- Approche utilisée V.4- Activités principales en lien avec la fertilité du sol V.5- Analyse-Perspectives : effet impacts, forces, faiblesses, perspectives V.6- Conclusion V.7- Structure porteuse du projet CONCLUSION GENERALE

6 SIGLES ET ABBREVIATIONS ADSN : Association de Développement Sougri-Nouma AFD : Agence Française pour le Développpement AGC : assemblées générales communales ALCD : Association Lutte contre la Désertification ATY : Association Tind Yalgré AZDN : Association Zood-Nooma pour le développement AZN : Association Zoramb Naagtaaba BM : Banque Mondiale BUNASOLS : Bureau National des Sols CCNUCC : Convention des Nations Unies sur le Changement Climatique CCV : Comité de Concertation Villageois CEAS : Centre Ecologique Albert Schweitzer CEP : Champs Ecoles Pilotes CES : Conservation des Eaux et des Sols CILSS : Comité Permanent InterEtats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel CIRAD : Centre de Coopération internationale en recherche agronomique pour le développement CIRDES : Centre international de recherche-développement sur l élevage en zone subhumide COP 18 : 18 ième Conférence des parties de la CNUCCC CPF : Confédération Paysanne du Faso CRI9 : Revue de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la désertification CRP-8 : 8ème session à la réunion des Parties au Protocole de Kyoto CST-FERSOL : Comité Scientifique et Technique - FERSOL DGMN : Direction Générale de la Météorologie Nationale ; DTP : Document Technique de Pays EAA : Eau-Assainissement pour l Afrique (ex CREPA) FAO : Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture 6

7 FARA : Forum pour la recherche agricole en Afrique FERSOL : Capitalisation des actions d amélioration durable de la fertilité des sols pour l aide à la décision au Burkina Faso FERTIPATERNAIRES : Partenariat et Innovations Agro-pastorales pour relever la fertilité des sols des zones peuplées de l Ouest du Burkina Faso (le cas de la province de Tuy) : Projet Fertipartenaires FGPN : Fédération des Groupements de Producteurs du Nayala FNGN : Fédération Nationale des Groupements Naam FO : fumure organique GDFS : Gestion Durable de la Fertilité des Sols GE : Groupements d Eleveurs GIFS : Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols GPC : Groupement de Producteurs de Coton GPCB : Groupements de Producteurs de Coton Biologique HCES : Household Centred Environmental Sanitation IDR : Institut du Développement Rural IGB : Institut Géographique du Burkina INADES - Formation : Institut africain pour le développement économique et social - Centre Africain de Formation, Bureau National du Burkina. INERA : Institut de l Environnement et des Recherches Agricoles) IRD : Institut de Recherche pour le Développement MAHRH : Ministère de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques Ministère de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH) ONEDD : Observatoire National de l Environnement et du Développement Durable ONG : Organisation Non Gouvernementale OP : Organisations de producteurs OSC : Organisations de la Société Civile PADSAF : Projet d Amélioration Durable de la Sécurité Alimentaire par la Fertilisation des Sols dans la province du Nayala Burkina Faso PAM : Programme Alimentaire Mondial PAN/LCD : Programme d Action National pour la Lutte contre la Désertification 7

8 PASAF : Projet d appui à la sécurité alimentaire par la fertilité des sols Centre Nord et Plateau Central PASAF : Projet d appui à la sécurité alimentaire par la fertilité des sols dans les régions du centre nord et plateau central Burkina Faso PATECORE : Projet Aménagement des Terroirs et Conservation des Ressources PDRD : Programme de Développement Rural PLCE : Programme de Lutte contre l Ensablement PME : Petites et Moyennes Entreprises PNB : Produit National Brut PRFCB : Programme de Renforcement de la Filière Coton du Burkina RECIF/ONG-BF : Réseau de Communication, d Information et de Formation des Femmes dans les ONG SAE : Sites Anti-Erosifs SFD : Systèmes Financiers Décentralisés SNGIFS : Stratégie Nationale de la Gestion Intégrée de la Fertilisation des Sols SOS SAHEL : Fédération de SOS SAHEL International SP/CONACILSS : Secrétariat Permanent / Comité National du CILSS SP/CONEDD : Secrétaire Permanent/ Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Burkina Faso SPONG : Secrétariat Permanent des Organisations non Gouvernementales UE : Union Européenne UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature UPB : Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso ; UPPC/Tuy : Union provinciale des producteurs de coton du Tuy 8

9 INTRODUCTION GENERALE Contexte Le Burkina Faso fait face à des défis de productions agricoles aussi bien pour assurer l alimentation de sa population que pour entrer dans l économie du marché. Ceci, malgré d importants acquis et connaissances accumulés depuis plus de trois décennies. sur les technologies à même de contribuer à relever ces défis. Une des contraintes majeures de cette faible production serait alors l accès à ces connaissances générées par les acteurs ou par la recherche pour lever ces défis. Pour pallier une telle situation, l Union Européenne a lancé en 2007, un appel à projets portant sur le «programme d amélioration de la sécurité alimentaire par la fertilité des sols (PAS/FS) au Burkina Faso». Ce programme proposait trois groupes de projets qui ont porté sur trois domaines : 1) Aménagement d ouvrages de CES /DRS en vue de mettre à l échelle les types d aménagement ayant fait preuve d un impact effectif sur la fertilisation des sols au Burkina Faso, et été largement expérimentés et vulgarisés au niveau national et international 2) Conduite de recherche en amélioration des techniques en portant un intérêt spécifique sur les aspects organisationnels des producteurs dans l'appropriation technique et la gestion des ouvrages, ainsi que les aspects méthodologiques de pérennisation des ouvrages 3) capitalisation sur les impacts des techniques d aménagements pour la fertilisation des sols et de diffusion des résultats. Un total de six projets a été retenu pour le financement par l UE. On note quatre (4) projets dans le premier domaine contre un (1) dans les deux autres domaines. Les institutions concernées sont : - L ONG SOS SAHEL International Burkina Faso (SOSSI BF) dont l Action a été le «Projet d Amélioration Durable de la Sécurité Alimentaire par la Fertilisation des Sols dans la province du Nayala» - Eau-Assainissement pour l Afrique (EAA, ex CREPA). «Projet d Amélioration de la productivité agricole par l utilisation des excréta humains hygiénisés comme fertilisants dans 30 villages de la province du Kourittenga» - Institut français de recherche agronomique au service du développement des pays du Sud et de l Outre-mer français (CIRAD) sur le projet «Partenariat et Innovations Agro-pastorales pour relever la fertilité des sols des zones peuplées de l Ouest du Burkina Faso (le cas de la province de Tuy) : Projet Fertipartenaires» - Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) dont le programme mis en œuvre est titré «Amélioration de la fertilité des sols dans les exploitations biologiques de la zone cotonnière du Burkina Faso». - L Association Deutsche Welthungerhilfe (Agro-Action Allemande) dont l action est intitulée «Projet d appui à la sécurité alimentaire par la fertilité des sols dans les régions du centre nord et plateau central Burkina Faso (PASAF)» Dans le domaine de capitalisation, l institution porteuse avait pour obligations de travailler en étroite collaboration avec les autres demandeurs qui seront également sous contrat avec la Commission européenne dans le cadre des axes prioritaires 1 et 2 du présent appel à propositions. 9

10 Le CILSS, bénéficiaire de la capitalisation sur les impacts, a entrepris depuis 2008 une capitalisation globale des actions de gestion durable de la fertilité des sols agricoles et pastoraux pour un projet intitulé intitulée «capitalisation des actions d amélioration durable de la fertilité des sols pour l aide à la décision au Burkina Faso «(FERSOL)» sous la référence FOOD/2007/ «L Initiative FERSOL» qui vise le développement de la production de connaissances et le renforcement des capacités des acteurs en matière de gestion des ressources naturelles et d'adaptation aux changements climatiques, contribue ainsi à l amélioration de la gestion des connaissances, de l information et du renforcement des capacités des acteurs à travers la production et la mise à disposition des acteurs des outils d information. Le présent document de capitalisation des acquis des autres projets constitue une activité qui s inscrit dans ces obligations contractuelles. Le présent document est le produit de la mise en œuvre de l obligation du CILSS de capitaliser et de diffuser les acquis des projets de même génération que le projet FERSOL, bénéficiaires des financements Union Européenne. La sous-activité qui a démarré en 2009 dans un double objectif : (i) recueillir les informations sur les pratiques prometteuses pour transcrire les connaissances ou les actions prometteuses et (ii) illustrer les pratiques / techniques, approches et les acquis en matière de Gestion Durable de la Fertilité des Sols générées par ces projets pour le partage et la diffusion. La première année avait été consacrée à la prise de contacts et de visites des réalisations des projets UE de la même génération que FERSOL. Ce qui permit de faire connaître FERSOL à nos partenaires et d élaborer une démarche méthodologique pour démarrer le processus de suivi/capitalisation des cinq (5) autres Actions. Ce formulaire a été implémenté au niveau de deux (2) des 5 projets. Ce qui a permis à l équipe FERSOL de produire de façon participative avec les producteurs et l encadrement, plusieurs fiches d un grand intérêt pour les producteurs et les vulgarisateurs qui ont été valorisés dans un catalogue édité de bonnes pratiques agrosylvopastoraux d amélioration durable de la fertilité des sols. Cet exercice a été riche en enseignement et marqué par la manifestation d intérêt des acteurs de terrain, qui ont trouvé en notre démarche «suivi-capitalisation participative», un moyen d expression et de dialogue entre parties prenantes et de visibilité des actions. Ce qui donna une motivation supplémentaire à l équipe FERSOL de poursuivre l exercice avec les autres projets. Cependant, les moyens (temps et budget) pour assurer la nécessaire démarche itérative pour créer un environnement de confiance et permettre à tous les acteurs d y apporter des mises à jour constantes ont limité l application de la démarche partagée à tous les projets. Aussi, à un moment où les cinq (5) projets, sous financement Union européenne, de même génération et thématique que le projet FERSOL, ont clôturé, le CILSS, en application de la directive de l Union Européenne, lui confiant la capitalisation des travaux des autres projets, a organisé un atelier de capitalisation de ces dits projets. Les présents actes donnent les fiches récapitulatives des acquis de chacun des projets, élaborées par leurs porteurs suivant un canevas harmonisé. Objectifs L objectif principal de la production de ces actes est de partager et diffuser les résultats des projets exécutés dans le cadre du programme d amélioration de la sécurité alimentaire par la fertilité des sols (PAS/FS) au Burkina Faso. Spécifiquement il s agira de : - Présenter et analyser l expérience du projet avec ses paires ; 10

11 - Diffuser et valoriser les leçons apprises et enseignement tirés dans la mise en œuvre de chaque projet au plan institutionnel, méthodologique et technique; - Capitaliser les expériences et acquis pour les consigner dans un document unique et dans un format unique pour une large diffusion des expériences enregistrées par ces projets. 11

12 PARTIE 1 : AMENAGMENT D OUVRAGES DE CES/DRS I- Amélioration de la fertilité des sols dans 30 villages du Kouritenga I.1- Fiche signalétique du projet I.1.1- Intitulé Projet d Amélioration de la productivité agricole par l utilisation des excréta humains hygiénisés comme fertilisants dans 30 villages de la province du Kourittenga I.1.2- Résultats attendus R1 : Des données biophysiques et socio économiques pouvant servir de support au processus décisionnel de mise en place des latrines et urinoir EcoSan sont disponibles. R2 : Les technologies de gestion intégrée de la fertilité des sols sont améliorées en intégrant les fertilisants EcoSan, adaptées aux conditions biophysiques et socio-économiques de la zone du projet et, disponibles; les ouvrages permettant l obtention des produits EcoSan sont fonctionnels et les fertilisants disponibles. R3 : Les capacités des producteurs, des agents des structures techniques d accompagnement et des commerçants d intrants en matière de promotion de l utilisation des excréta comme fertilisants sont renforcées. R4 : Des outils de diffusion à grande échelle et un cadre d extrapolation des résultats du Projet sont développés. I.1.3- Objectifs du projet Objectif général : Contribuer à réduire l insécurité alimentaire et la pauvreté des populations de la province du Kourittenga et des autres provinces du Burkina Faso à travers l amélioration de la fertilité des sols par l utilisation des excréta humains en combinaison aux techniques de Conservation des eaux et des sols Objectifs spécifiques : i. Elaborer des instruments de connaissance du milieu physique et socio-économique et du niveau d assainissement et de réutilisation des excréta en agriculture dans la province et dans les villages cibles comme support au processus décisionnel. ii. Adapter/ améliorer les technologies de gestion intégrée de la fertilité des sols (GIFS) localement disponibles et profitables dans l environnement biophysique et socio-économique des petits producteurs en y intégrant les excréta comme fertilisants. 12

13 iii. Renforcer les capacités des petits producteurs, des agents de vulgarisation, des commerçants d intrants, des ONG pour promouvoir l utilisation efficiente des excréta hygiénisés comme fertilisants. iv. Développer des outils pour la diffusion à grande échelle et un cadre pour l extrapolation des résultats du Projet à d autres provinces et régions. I.1.4- Activités principales A1 : Identification des 30 villages et des populations cibles, information, sensibilisation et renforcement des capacités des acteurs locaux. A2 : Analyse des acteurs et information des autorités. A3 : Etablissement de l état des lieux des villages. A4 : Développement et validation des plans des dispositifs de collecte et d hygiénisation des excréta. A5 : Mise en place du système de collecte des excréta et leur transformation en fertilisants EcoSan (excréta hygiénisés). A6 : Renforcement des capacités des agriculteurs, commerçants d engrais et d autres acteurs privés (PME) pour une meilleure collecte des excréta et la promotion des produits EcoSan en agriculture. A7 : Appui à l adoption de la technologie d utilisation des excréta en agriculture dans le monde rural (Intégration dans les plans stratégiques ruraux d agro assainissement). A8 : Gestion et suivi évaluation de l impact du projet, diffusion et rapport à l UE. I.1.5- Durée du projet (début, fin) Période de mise en œuvre : 1 er mars août 2011 (42 mois). I.1.6- Coût total du projet Montant total du projet : = F CFA. I.1.7- Bailleurs (nom, part de la contribution au coût du projet) - CE 90% = = F CFA - EAA (ex EAA) 10% = = F CFA I.1.8- Bénéficiaires du projet (i) Les producteurs des 30 villages; (ii) Les structures techniques d accompagnement (Services de vulgarisation, ONG, Projets), (iii) Les producteurs des autres villages de la province et ceux d autres régions à caractéristiques biophysiques et socio économiques similaires, (iv) Les commerçants d intrants agricoles. 13

14 I.1.9- Partenaires à l exécution - Eau-Assainissement pour l Afrique (EAA) Les expériences acquises par EAA en Afrique de l ouest dans la réalisation des systèmes EcoSan et la valorisation des sous-produits en particulier, dans la valorisation agricole des excréta dans plusieurs villages pilotes au Burkina Faso (Sabtenga, Saaba, Poa, Tougan, Bafora etc...) fond de lui un centre par excellence dans ce domaine. - Institut de l Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) L INERA (Institut de l Environnement et des Recherches Agricoles) est la structure nationale de recherche agronomique du Burkina Faso. Pour cela il a eu entre autres, la mission de mobiliser les ressources, les compétences en vue d'assurer un appui technique au développement agricole, y compris par des études et le suivi d'exécution de projets menées au Burkina tant par les structures de recherches nationales qu'étrangères. Il participera également aux formations et à la sensibilisation des producteurs agricoles et des commerçants d engrais. - Ministère de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH) Les compétences des Départements locaux du Ministère de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH) et des municipalités ont également été utilisées en sous-traitance. Le Ministère chargé de l Agriculture de l hydraulique et des ressources halieutiques possède un dispositif de vulgarisation de technologies. De ce fait il pourrait mettre ses compétences à la pérennisation des actions, vu le dispositif de vulgarisation en place à travers tout le pays. Les agents aideront aux choix des sites potentiels et des populations cibles, et interviendront surtout dans le suivi des tests d adaptation et l adoptions des technologies d utilisation des excréta en agriculture. I Zone d intervention Région: Centre Est; Province: Kourittenga; Communes: les 9 communes de la province; village:30 villages. 14

15 Tableau 1: liste des communes et villages de mise en œuvre Commune Villages d intervention Commune Villages d intervention Commune Villages d intervention Naftenga Kalwartenga Andemtenga Koupéla Boangtenga Toulougou Pouytenga Signonghin Kougbila Andemtenga Songrétenga Doundoudougou Nohoungo Kourit bil yargo Kougré Baskouré Kando Lézogtenga Baskouré Nakaaba Kando Bougretenga Gounghin Pilorghin Tossin Ibga Zaka Yargo Tensobentenga Lilougou Yargo Daltenga Tensobentenga Koulwoko Dialgaye Dassoui Balgo Tougmentenga Kampoyargo 15

16 I.2- Contexte et justifications La pauvreté des sols au Burkina Faso ainsi que le niveau de pauvreté accentué de sa population sont deux contrastes qui ne permettent pas l éradication de la famine dans ce pays. En effet bien que 85 % de la population tire son revenu de l agriculture, ce secteur reste très peu développé et ne peut que favoriser un décollage très lent de la croissance économique. De nombreux efforts sont effectivement mis en œuvre dans ce domaine mais force est de reconnaître que de nos jours la vitesse de croissance reste encore faible. Les actions du gouvernement à travers celle de ces bailleurs de fonds quoi que étant un effort, méritent encore d être soutenues. De ceci on peut citer les dons de fertilisants, les appuis en matière de recherches agronomiques, les aides diverses au développement etc... De nos jours malgré les efforts d investissement en fertilité agricoles force est de constater que le niveau de productivité des terres ainsi que la dégradation des sols ne cessent de s aggraver rendant ainsi les populations de plus en plus pauvres et favorisant leur incapacité à faire face aux coûts de plus en plus élevé de certains facteurs de production comme les engrais minéraux. En plus de cette incapacité lucrative des populations, il faut relever le risque de dégradation qui pourrait venir d une utilisation exclusive et à long terme des engrais minéraux sur la plus part des sols déjà fragile du Burkina Faso (acidification, affaiblissement de la structure des sols, augmentation des risques d érosions etc.). Le CREPA structure régionale travaillant dans le cadre du développement des capacité des population en matière d assainissement et de l eau potable, a dans une approche d assainissement écologique conduit des recherches en réseau d une dizaine de pays Africains dont le Burkina Faso sur les possibilités de valorisation des excréta humains comme fertilisants moins onéreuses et préservateurs de notre environnement. Ces recherches ont aboutit à des résultats forts intéressants et vulgarisables pour ce qui est du Burkina Faso et pour la plupart des pays membres du réseau. I.3- Approche utilisée Pour la méthodologie, on a adopté 3 principaux piliers selon chaque groupe d activités : Pour la collecte et l hygiénisation des excréta l approche participative (EcoSan) et l approche multidisciplinaire et communautaire de l Assainissement Environnemental centré sur le ménage (Household Centred Environmental Sanitation HCES) ont été utilisés ; Pour la valorisation agronomique des excréta l approche «centre de connaissances» a été adopté Pour l intégration et la participation du secteur privé local la démarche multidisciplinaire avec une synergie planifiée des actions ont été adoptés. 16

17 I.4- Activités principales en lien avec la fertilité des sols I.4.1- Principales réalisations physiques Lors de la mise en œuvre du projet dans la province du Kourittenga, un accent a été mis sur la construction des ouvrages, le renforcement des capacités et des sensibilisations des producteurs et des acteurs qui accompagnent le projet dans la mise en œuvre des actions du projet et la vulgarisation et l adoption du concept EcoSan. Cela s est traduit sur le terrain par la construction de 1350 latrines, de 30 centres de collecte et d hygiénisation des excréta humains, par la formation des de 1360 producteurs céréaliers aux techniques d application des fertilisants EcoSan, du recyclage des animateurs, des maçons et la mise à niveau des superviseures du projet. Aussi, pour permettre aux bénéficiaires d entretenir et d utiliser de façon efficiente les latrines et fertilisants EcoSan, 1350 kits agricoles ont été acquis et distribués. Deux campagnes agricoles ont été menées au grand bonheur des producteurs céréaliers et maraîchers des villages d intervention du projet qui ont eus à tester l efficacité des CES en combinaison avec les fertilisants EcoSan, plus rentable du point de vu agronomique et économique. Des tests agronomiques avec apport d urine hygiénisées ont servi de supports de formations. Des principaux acquis pour la bonne continuation du projet, on peut citer : - Plusieurs ménages ont compris l intérêt de l approche et ont opté pour les latrines EcoSan en prenant leurs propres initiatives : plus de personnes touchées au cours de l an3, 1350 ménages ont bénéficié de latrines EcoSan subventionnée, 15 ménages ont construit des latrines EcoSan sur fonds propres avec l appui technique du projet. - Plus de producteurs formés aux techniques CES et à l utilisation des produits EcoSan (Birg Koenga) personnes ont reçu des informations sur le projet et sur le concept EcoSan, - Le projet dispose de 60 maçons formés et recyclés qui mettent leurs compétences en technique dans la construction des ouvrages EcoSan au profit des populations des villages du Kourittenga, et d une liste de 90 autres à former aux techniques de construction des ouvrages EcoSan. - Le projet dispose aussi de 90 animateurs qui mettent leurs connaissances EcoSan au profit des populations - Les producteurs semenciers sont motivés et adoptent la technologie EcoSan Des facteurs de réussite des actions, on peut citer : - La proposition de technologies EcoSan moins couteuses a permis à des ménages supplémentaires à faibles revenu de bénéficier de latrines EcoSan. - L implication continue des partenaires du projet, des autorité locales ont permis de donner régulièrement un meilleures orientation aux activités du projet, 17

18 - L encouragement et félicitation reçus par le projet de la part des autorités, des personnes morales ou des bailleurs permettent à l équipe EcoSan_UE2 de persévérer pour une réussite des objectifs qu elle s est fixés - La prolongation de la durée du projet de 6 mois a fin répondre aux besoins des ménages - La participation des autorités politiques administratives, traditionnelles aux événements du projet donne un poids au projet pour convaincre d avantage la population, - L assainissement productif total dans le village de Zaka (100% des ménages dispose d une latrine EcoSan), Quelques chiffres : - Formations sur les techniques d application des fertilisants Ecosan à tous les niveaux (10 sessions de formations 3156 personnes formées) - Formation des artisans maçons pour la constriction des ouvrages EcoSan 240 personnes formées - Formation aux techniques de réalisation du zaï et des demi-lunes producteurs touchés dans les trente villages d intervention - Construction de 1350 latrines EcoSan (usines de production des fertilisants) - Achat et octroi de bidurs (pour la collecte des urines) - achat et octroi de 1350 kits agricoles constitués de Pelles, pioches, triangle A, brouettes, arrosoir, gangs et cache nez - Construction de 30 centres de collecte (6 poly tank de 1m3 180 m3) et d hygiènisation des excréta humains - Mise en place de champs école de démonstration sur les techniques CES (33) sur les cultures majeures de la province (Superficie des champs collectifs annuel =4,2ha; Zaï = 1,056 ha; Demi-lune = 1,056 ha; Pratique Paysanne = 2,112ha) -Trois lieux public dotés en dispositif de collecte d urines (gars STMB et maquis kalipso) 18

19 I.4.2- Technologies utilisées ou développées en lien avec la gestion de la fertilité des sols Technique d aménagement des champs Description de l appareil de recherche de courbe de niveau Appelé triangle à niveau ou cadre A (voir photo ci-contre), il est composé de : - deux manches ou barres latérales (2,15m de long), - une barre transversale graduée (se situant à 1,25 m du sol) sur laquelle se pose le niveau à eau (à défaut du niveau à eau, un fils à plomb est prévu et joue le même rôle). Le triangle utilisé pour cette formation des producteurs a été fabriqué localement Utilisation du triangle pour la recherche des courbes de niveau et mise en place des cordons pierreux Avant l utilisation du triangle, de façon participative, les producteurs déterminent la pente du champ, la direction et le sens de ruissellement des eaux de pluies. Cette détermination est toujours facile car les producteurs maitrisent ces paramètres. Une fois la pente, et le sens de l écoulement des eaux de pluie déterminées, le formateur passe à l étape suivante qui est l utilisation proprement dite du triangle. Pour ce faire, la même question est posée aux participants à savoir s ils connaissent l appareil. Dans la plupart des villages, les producteurs ne le connaissent pas. Ce qui amène le formateur à procéder d abord à la description de l appareil et ensuite à la démonstration tout en commençant par la limite supérieur du champ de sorte à tracer la courbe de niveau de façon perpendiculaire au sens de l écoulement des eaux. Pour avoir le niveau du sol on se refaire toujours au niveau à eau placé sur la barre transversale. Une fois la courbe de niveau déterminée, les méthodes de pose des pierres (cordons pierreux), de l implantation des bandes enherbées et des diguettes sont alors détaillées par les formateurs. Après avoir identifié et matérialisé les différents points situés sur la courbe de niveau, il est demandé aux participants de faire un sillon après avoir rectifié les points saillants. Ce sillon est fait le long de la courbe de niveau en passant par les points matérialisé par les producteurs. La terre sortie de ce sillon est déposé en amont de celui-ci. C est dans ce sillon que les pierres sont déposées pour réaliser le cordon pierreux. Aussi, des explications sont données pour la réussite des bandes enherbées et également des diguettes. Il est conseillé aux producteurs pour une meilleure protection des champs, de placer à chaque 25m, dans le champ, en suivant la direction des courbes de niveau, les autres cordons 19

20 pierreux. C est à l intérieur de ces cordons pierreux que les travaux de mise en valeur des terres se feront. Toutes ces démonstrations se sont faites aux champs avec la participation des producteurs. Techniques de mise en valeur des champs ou techniques de Conservation des Eaux et des Sols (CES) Il faut noter que ces techniques de mise en valeur des parcelles aménagés se fait à l intérieur de l aménagement déjà fait c'est-à-dire entre deux lignes de cordons pierreux ou de bandes enherbées ou de diguettes. Sans un aménagement préalable du champ, les technique de CES ne donnent pas les résultats souhaités. Les techniques CES dispensées ont essentiellement portées sur la technique réalisation des demi-lunes et du zaï. Ces deux techniques permettent aux producteurs d utiliser de façon efficiente les fertilisants organiques apportés et aussi d assurer une meilleure gestion de l eau. Tous ceux-ci réunis permettent une récupération efficace des terres dégradées et une meilleure valorisation du Birg Koom et du Birg koenga. Les sites de formation sur ces techniques sont des terrains très pauvres. Pour les besoins des formations (mise en valeur et apport de Birg Koom) et devant servir de champs écoles pour les producteurs du village, les dimensions suivantes ont été utilisées : La réalisation des zaï et des cuvettes de demi-lune a nécessité les matériels suivant : Pic casse, pelles, les piquets, une ficelle de 1,5 m de long pour la tracée des demi-lunes, la matière organique. Technique de réalisation des demi-lunes La première étape de cette partie de la formation a consisté à la délimitation de la parcelle de demi-lune. Cette délimitation, dans tous les villages, s est faite en tenant compte de la disposition des cordons pierreux c'est-à-dire que la base (largeur) de cette parcelle est située à environ 50 cm du 1 er cordon pierreux situé en haut de pente. La longueur de la parcelle est prise dans le sens de la pente du champ. Les dimensions utilisées sont les suivantes : - Largeur de la parcelle= 16 m - Longueur de la parcelle= 22m - Aire d une demi- 2 /2=3,534 m 2 - Nombre de demi-lune par rangé = 4 - Nombre de rangée de demi-lunes= 11 - Nombre de demi-lunes par parcelle=

21 - Délimitation de la parcelle et tracé des demi-lunes Toutes les parcelles délimitées ont les mêmes dimensions que celles citées plus haut avec une superficie de 352m 2. Elles ont toutes une forme rectangulaire avec des angles de 90. Pour le tracé des demi-lunes, des piquets sont implantés aussi bien dans le sens de la largeur que dans le sens de longueur et cela de la façon suivant : - Sur la largeur : Partant de l angle et pour la première rangée de demi-lunes, le premier piquet est placé à deux mètres, les autres piquets sont placés à quatre mètres du précédent voir illustration) La deuxième rangée de demi-lunes est placée à deux mètres. Pour cette ligne au lieu de quatre piquets, trois piquets sont utilisés et chaque piquet est placé à quatre mètres de l autre. Pour cette rangée, trois demi-lunes pleines et deux moitiés de demi-lunes sont tracées. Les deux premières rangées de demi-lune sont répétées à chaque fois (voir illustration). - Réalisation de la demi-lune Après le tracé des demi-lunes, le formateur explique comment le producteur doit procéder pour réaliser sa demi-lune. Pour cela, il faut : - Tout d abord décaper la couche superficielle du sol et la déposer en amont de la demi-lune, - Ensuite creuser une deuxième couche dont la terre servira à réaliser le bourrelet de la demi-lune, - Enfin, remettre de façon homogène, la première couche dans la demi-lune. Une fois ces démonstrations faites, les producteurs présents sont invités à réaliser eux même deux ou trois rangées de demi-lunes. Partout dans les villages les producteurs se sont appliqués et ont réussit à réalise des demi-lunes parfaites. - Application de la fumure organique Pour l application de la fumure organique, elle est apportée suivant le nombre de poquets dans la demi-lune. Ainsi pour les dimensions utilisées, la demi-lune ne peut contenir que 14 poquets. Les doses recommandées par demi-lune, tiens compte du nombre de poquet par demi-lunes. En fonction de cela 14 fois l unité de mesure recommandée pour l apport de fumure organique(fo) est apportée. L unité de mesure recommandée ici est la boite moyenne de bonnet rouge. Après l application de la FO, le producteur devrait enfouir cette F.O. en mélangeant la FO avec la première couche remise dans la cuvette de la demi-lune. A la fin de la démonstration par le consultant, les producteurs sont invités à reproduire la technique de mise en valeur. Pour cela ils devront fixer une date à laquelle ils se retrouveront pour finaliser le travail restant. Une fois le restant des travaux réalisés, le technicien du projet responsable de la zone passera apprécier la qualité du travail. 21

22 Chaque village a à réaliser, dans la parcelle délimité lors de la formation, 32 demi-lunes complémentaires. Pour le semi, les producteurs ont été informés qu il est recommandé d observer les écartements suivants : Sur les lignes : 40 cm entre les poquets Entre les lignes : 80 cm entre les lignes. Le constat que nous avons eu à faire sur les pratiques du paysan est que les écartements recommandé ne sont respectés. Les densités de semis sont fortes. Techniques de réalisation des zaï Le zaï est une technique de récupération des sols dégradés. Il consiste à creuser des cuvettes de 15 cm de large et de 10 à 15 cm de profondeur dont une partie de la terre sortie est déposé en aval de trou qui sert à collecteur des eaux de pluie. Ce système se fait à l intérieur des deux cordons pierreux pour permettre une gestion efficiente de la matière organique et des eaux de ruissellement. Pour les terrains fortement dégradés à fertilités nulle cette technique est adaptée pour sa récupération. Avec cette technique, au bout de deux ans d application, les terres dégradées sont récupérées et sont à nouveau fertiles pour l agriculture. Les parcelles de zaï, elles aussi sont placées à l intérieur des lignes de cordons pierreux. Cela dans le but de permettre un meilleur entretien de la mise en valeur effectuée et aussi de maintenir les fertilisants dans les creux réalisés a cet effet. Les cordons pierreux ont pour but de ralentir la vitesse de ruissellement des eaux de pluie.. - Délimitation de la parcelle de zaï et tracé des lignes de zaï Pour le zaï, les mêmes dimensions que celles des demi-lunes ont été appliquées : Largeur de la parcelle=16m Longueur de la parcelle=22m Superficie de la parcelle =352 m 2 Pour la réalisation des Zaï, le consultant a tout d abord donné les écartements nécessaires que les producteurs doivent observés pour réussir la récupération de leur terre avec la technique de zaï. Les lignes sont tracées dans le sens de la largeur de la parcelle et parallèle aux cordons pierreux. Là aussi, la première ligne est à environ 50 cm du cordon pierreux sensé ralentir l eau de ruissellement venant du haut de la pente. Les écartements sont les suivantes : - Entre les lignes de zaï = 80 cm - Entre trou de zaï = 40 cm 22

23 - Pour la démonstration, trois lignes de zaï ont été tracées par le formateur et le restent (soit 24 lignes) ont été tracées par les producteurs participants (voir illustration). - Réalisation des zaï Après le tracé des lignes de zaï, le formateur a donné des explications sur la méthode de réalisation des zaï. Pour ce faire, il faut : - Tout d abord se placer en sens inverse du sens des écoulements des eaux de pluie, - Ensuite, creuser le zaï à l intersection des lignes et déposer la terre en aval du trou de sorte à pouvoir retenir le contenu du trou de zaï, une petite quantité de terre est laissée dans le trou de zaï à la laquelle sera mélangé le fumier, - Les zaï se font en quinconce. Une fois ces démonstrations faites, les producteurs présents sont invités à réaliser eux mêmes trois lignes de trous de zaï. Partout dans les villages les producteurs se sont appliqués et ont réussit à les réaliser. - Application de la fumure organique Pour l application de la fumure organique, elle est apportée suivant les doses recommandées (5 t/ha soit 40 charretées/ha). Par trou de zaï, il est conseillé d apporter la fumure organique une fois l unité de mesure recommandée. L unité de mesure recommandée ici est la boite moyenne de bonnet rouge. Après l application de la FO, le producteur devrait enfouir cette F.O. en mélangeant la FO avec la terre laissée au préalable dans le trou de zaï. A la fin de cette démonstration, pour voir à quel point les producteurs sont engagés à reproduire l activité et à la faire sans l assistance technique des agents du projet EocSan_UE 2, les producteurs sont invités à réaliser les trous de zaï restants. Pour cela ils devront s entendre sur la date à la quelle les participants se retrouveront pour la finalisation. Cela, une fois réalisé, le technicien du projet responsable de la zone passera apprécier la qualité du travail. Mode d application des urines hygiénisées selon les cultures en quinconce de forte densité (maraîchères ou céréales) 1. Porter des gants et un masque 2. Concasser les fèces hygiénisés pour faciliter l application 3. adapter un récipient localement disponible à la dose de fèces par unité de surface (m 2 par exemple) 4. Epandre de façon uniforme la quantité de fèces nécessaire par unité de surface, 5. Remuer la planche (ou labourer la parcelle) après l apport de manière à enfouir les fèces 6. Semer ensuite (pour les cultures maraîchères arroser 2 jours avant le repiquage) 23

24 7. En cas de semis sur labour à plat (ou de repiquage): apporter la dose de fèces 7 jours après la levée suivi d un binage, ou sarclage ou buttage d enfouissement (ou dès que les plants on totalement repris pour les cultures maraîchères, 4-5 feuilles). NB. L apport peut se faire aussi après la levée en cas de semis direct (3-5 jours) en prenant soin de ne pas arracher les plantules lors de l enfouissement. Modes d application pour les arbres fruitiers Urines hygiénisée 1. Faire une raie circulaire d environ 30 à 40 cm de large tout autour de l arbre dans le sens de la limite du houppier vers le tronc (pour les petits arbres faire une raie de 15 à 20 cm de large) ; 2. porter des gants et un masque ; 3. Apporter la dose d urine dans la raie de façon uniforme; 4. Refermer les raies, 5. Apporter suffisamment d eau aux arbres immédiatement après l urine de façon à faciliter la migration des urines vers les racines 6. N apporter l urine que sur des arbres définitivement fixés. NB. Pour les plantes à rejets comme le bananier, faire en sorte que la raie soit hors de l aire occupée par les plantules. Fèces hygiénisés 1. Faire une cuvette autour du pied de l arbre (cuvette qui servira aux différents apports d eau), 2. Porter des gants et un masque anti-poussière 3. Apporter la dose de fèces hygiénisés dans la cuvette (tout) comme on le fait pour le fumier) 4. Remuer le sol dans la cuvette de sorte à enfouir les fèces 5 apporter les quantités d eau nécessaire à l arrosage ordinaire de l arbre. NB. Pour faire un verger par exemple, on peut adopter le système de latrine de type mobile de façon à ce que chaque trou corresponde à l endroit où sera plantés les arbres. Ainsi l arbre en grandissant bénéficiera du compost de fèces. I.4.3- Documentations produites - Rapports Narratifs + annexes disponibles; - Rapport d évaluation final du projet disponible; - Document audio-visuels (visites commentées et visites du ministre Délégué à l agriculture ) 24

25 I.5- Analyse - Perspectives : Effets/impacts, forces, faiblesses, perspectives Une évaluation externe des activités du projet a eu lieu juste après la fin contractuelle du projet. C est suite à un appel d'offre que l évaluateur a été retenu, il s'agit du bureau d'étude ARC pour l'évaluation finale. Pour la disponibilité des feedback reçus nous nous limitons à ceux de la du bureau d étude retenu avec les quelques points suivants: Au terme de l évaluation finale du projet ECOSAN EU2, la mission peut attester d un succès satisfaisant au regard des grands résultats attendus du projet. La mise en œuvre du projet a su allier recherches de resultats opérationnels et impulsions de stratégies collectives devant permettre d assurer les bases de l après-projet à travers : - l articulation du Projet aux mécanismes de concertation existant (CCP) sans chercher à, créer «une structure projet» permet aux acteurs locaux de continuer à discuter des thématiques d assainissement et de fertilisants même après sa fermeture ; - le développement d un système de relais et donc de perennisation des actions du Projet à travers les animateurs endogènes ainsi que les personnes ressources locales qui continuent d influer durablement sur les actions du projet avec somme toute, une motivation financière pour les animateurs endogènes ; - le développement de centres d hygienisation avec des mécanismes contextualisés à chaque village comme substrat d un processus facilitant l accès aux fertilisants même après projet (surtout le birg koom). Par ailleurs, avec la mobilisation des maçons locaux et des animateurs endogènes dont les prestations sont rémunérées, cela a permis des effets induits avec le développement d un entreprenariat local et l injection de revenus dans les villages estimés à plus de 25 millions de F CFA, soit environ euros. les paysans qui ont produit des patates ou des cultures maraîchères avec les excrétas humains hygiènisés ont eu des gains de production qui ont généré des revenus assez satisfaisants selon les propos des paysans lors des rencontres avec la mission Les éléments ci-dessus évoqués constituent un socle pour une durabilité des actions du projet. De plus, la ssoumission de projets pour construire plus de latrines ECOSAN dans la province du Kourittenga (UE4), ainsi que l organisation d une étude sur les engagements des communes à appuyer les villages pour la poursuite des activités, notamment la gestion des centres de collecte, permettront de renforcer les impacts à termes du Projet. Au plan technique, l équipe du projet a réussi à tester l innovation technologique proposée pour un assainissement plus écologique en lien avec l utilisation effective des excrétas humains hygiénisés comme fertilisants de qualité pour les exploitations familiales dans 30 villages ruraux dans le Kourittenga. Des résultats certes positifs ont pu être enregistrés, mais un grand retard a été enregistré dans la mise en œuvre de certaines activités phares (construction des latrines, implantation et fonctionnalité des sites d hygiénisation) ce qui a entraîné une contre performance en terme de résultats escomptés. Néanmoins, les ressources mobilisées (techniques et financières) ont permis d amorcer des changements positifs dans la volonté de construire une expertise de proximité facilement mobilisable dans et par les communes pour la construction de latrines ECOSAN dont la demande reste forte dans les villages de la province. 25

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