EVOLUTION DE 1992 A 2001 DE L EPIDEMIOLOGIE DU VIH EN REGION POITOU-CHARENTES

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1 EVOLUTION DE 1992 A 21 DE L EPIDEMIOLOGIE DU VIH EN REGION POITOU-CHARENTES «Etude financée dans le cadre de la subvention 22 du Ministère de la santé et de la famille» Rapport N 88 Février 23 ORSPEC : Hôpital Pasteur 15, pont St-Cyprien 8636 POITIERS CEDEX Tél. : Fax : orspec@interpc.fr Site Internet :

2 EVOLUTION DE 1992 A 21 DE L EPIDEMIOLOGIE DU VIH EN REGION POITOU-CHARENTES AUTEURS : DR FRANCIS CHABAUD, DIRECTEUR DE L ORS POITOU-CHARENTES MEDERIC RONCHEAU, INGENIEUR D ETUDES PRESENTATION DU DOCUMENT : NATHALIE TEXIER, SECRETAIRE Rapport N 88 Février 23

3 Nous souhaitons ici remercier, pour leur aide et appui à cette étude, les représentants des ORS d Alsace et d Auvergne qui ont bien voulu nous transmettre leurs données actualisées, ainsi que Mme Françoise Cazein, de l Institut de Veille Sanitaire (Unité VIH-IST, Département Maladies Infectieuses), qui nous a fourni les données anonymes concernant les déclarations de SIDA de 1992 à 21, et qui a bien voulu relire le rapport et nous faire part de ses observations. Docteur F. Chabaud, Médéric Roncheau

4 RESUME «EVOLUTION DE 1992 A 21 DE L EPIDEMIOLOGIQUE DU VIH EN REGION POITOU-CHARENTES» Rapport n 88 Février 23 Auteurs : Dr F. CHABAUD M. RONCHEAU Commanditaire : Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales CONTEXTE Depuis 1993, l Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) réalise une surveillance du dépistage des nouvelles s par le VIH en Poitou-Charentes dans le cadre du réseau RESORS-VIH (qui concernait 13 régions françaises en 1997), avec le soutien financier de l Etat et de la Région entre 1993 et 1998, et depuis 1999, le réseau est auto-financé par l ORS. La région Poitou-Charentes, comme l Alsace et l Auvergne, est une des régions françaises à avoir conservé un système de surveillance épidémiologique actif basé sur des déclarations volontaires entre 1998 et 22. A ce titre, et compte tenu du contexte national, il lui a été demandé par la DRASS, dans le cadre du programme annuel subventionné par l Etat, de réaliser une étude épidémiologique rétrospective sur 1 ans ( ). OBJECTIF L objectif de cette étude était d étudier l évolution comparative entre 1992 et 21 de l infection VIH en région Poitou-Charentes et en France. POPULATION ET METHODE Les populations prises en compte dans l étude étaient les personnes domiciliées en Poitou-Charentes et ayant présenté une séropositivité VIH confirmée nouvelle entre 1992 et 21, les personnes ayant présenté un SIDA avéré durant la même période, et les personnes ayant été diagnostiquées et déclarées comme ayant un SIDA et décédées au cours de cette même période, quelle qu en soit la cause. La population de référence de l étude était la population Française métropolitaine en dehors de la région parisienne, présentant les mêmes critères d inclusion. Les sources d information souhaitées pour l étude étaient le système des déclarations obligatoires du SIDA géré par l InVS, le système régional de surveillance des nouvelles séropositivités géré par l ORS, l enquête semestrielle sur l activité de dépistage VIH des laboratoires d analyse médicale hors dons du sang en France gérée par l InVS, l enquête de file active hospitalière sur la prise en charge des malades du SIDA suivie par la DRASS. Une demande a été formulée auprès des services compétent, et le fichier SIDA régional a été mis à disposition par l InVS dans le cadre d une convention d étude. Les résultats de l enquête Baromètre Santé Poitou-Charentes 2 qui a été exploitée par ailleurs seront également discutés dans cette étude. Les données épidémiologiques d Alsace et d Auvergne ont été obtenues des ORS de ces régions, car ces ORS ont continué la surveillance épidémiologique après l arrêt du financement national du RESORS-VIH. Système de surveillance de l infection VIH en France et en Poitou-Charentes Le système de surveillance du SIDA, mis en place en 1982, repose sur la déclaration obligatoire depuis La notification est basée sur la définition OMS/CDC du SIDA, établie en septembre 1982, et modifiée en juin 1985, en août 1987, puis sur la définition européenne de Le système régional de surveillance des découvertes de séropositivités du RESORS-VIH à partir de 1991 sous l égide de la FNORS Un système de surveillance anonyme associant les laboratoires de biologie médicale publics et privés, y compris ceux relevant du Service de Santé des Armées ou des établissements de Transfusion Sanguine, les médecins et les ORS sont concernés par le système. Le système, reconnu anonyme par la Commission Nationale de l Informatique et des Libertés (CNIL), l ORS ne connaît donc ni le nom du patient, ni celui du médecin prescripteur, ni celui du laboratoire.

5 RESULTATS Le fonctionnement du système d information volontaire sur le VIH paraît globalement satisfaisant, avec des fluctuations pour la partie médicale des déclarations : en 21, les taux de réponses des laboratoires et des médecins étaient estimés à plus de 8 %. L analyse fait ressortir une dissociation entre les indicateurs d infection et ceux de la maladie SIDA en Poitou- Charentes. Ainsi, les taux d incidence annuels de SIDA sont de 13 par million d habitants en Poitou-Charentes (15 à l échelon France Métropolitaine hors région parisienne). Quant aux découvertes des séropositivités, ils sont de 8 par million d habitants dans notre région et de 8 en France Métropolitaine hors région parisienne. Il semble (d après les données du RESORS-VIH) qu en 1998, les pratiques de dépistage étaient moins actives en Poitou-Charentes que dans les 8 autres régions du réseau, alors que le risque de maladie apparaissait plus important. Par contre, le rendement des dépistages était dans la moyenne du RESORS-VIH. Le sous-dépistage en Poitou-Charentes semble être confirmé par les comparaisons avec la région Alsace et l Auvergne. En Poitou-Charentes, le nombre de cas de séropositivités nouvelles n est pas supérieur aux cas nouveaux de SIDA une année donnée, contrairement aux deux autres régions. Ceci peut être dû soit au fait que l infection a régressé plus qu ailleurs, soit à un sous-enregistrement des nouvelles séropositivités. Il faut signaler aussi que l arrêt du RESORS VIH dans 3 des régions limitrophes fait que de nombreux cas domiciliés dans la région et dépistés ailleurs nous échappent depuis D après l enquête nationale, 7 sérologies positives en 21 concernent des personnes domiciliées en Poitou-Charentes mais dépistées par des laboratoires situés hors région Poitou-Charentes. De même, l évolution par classe d âge est différente de celle de l Auvergne et de l Alsace : on n observe pas de remontée des infections pour les 15 à 34 ans, ni pour les 35 ans et plus. De même, on ne remarque pas d augmentation depuis 1998 des s d hétérosexuels et d homo bisexuels. Globalement, 34 % des personnes ont été diagnostiquées tardivement (analyse par la méthode de régression logistique), c est-à-dire au stade du SIDA ou des signes cliniques fortement évocateurs et n ayant pas eu dans les 5 dernières années de sérologies négatives. Les facteurs liés à cette découverte tardive sont la prescription hospitalière, l année de diagnostic (1997) ainsi que le mode de hétérosexuel. A l inverse, les découvertes non tardives sont liées au mode de homo bisexuel. Les hommes et les personnes de plus de 35 ans ont un risque de découverte tardive plus important, mais non significatif statistiquement en analyse multivariée. De même, le lieu de domicile ne joue pas de rôle affirmé par rapport au risque de dépistage tardif. CONCLUSION Les résultats sur 1 ans de la surveillance VIH en Poitou-Charentes semblent montrer que la politique de dépistage régionale pourrait être améliorée sur plusieurs points. Espérons que la mise en place des déclarations obligatoires d infection à VIH sera l occasion d une amélioration des connaissances et également de la diffusion d informations spécifiques vers les professionnels et le public. Mots clés thématiques VIH, SIDA, évolution, Surveillance épidémiologique, dépistage Mots clés géographiques Poitou-Charentes, France

6 CONTEXTE L infection à VIH en France [1] Les données recueillies par la déclaration obligatoire des cas de SIDA reflètent l absence de dépistage et de prise en charge des personnes séropositives, ce qui permet de cibler les actions de prévention secondaire. La stabilisation actuelle des nouveaux cas de SIDA cache des disparités importantes selon le mode de. En effet, chez les homosexuels et les usagers de drogues, le nombre de cas continue de diminuer, alors que chez les hétérosexuels, on observe une augmentation de presque 1 % entre 1998 et 21. Aujourd hui, 1 cas de SIDA sur 2 est lié à une hétérosexuelle et, pour presque 2 de ces patients sur 3, l infection à VIH n était pas connue au moment de la déclaration de la maladie. Ainsi, les personnes contaminées par rapports hétérosexuels sont les moins souvent dépistées pour le VIH, mais aussi les moins souvent traitées avant le stade de SIDA. Les disparités régionales sont importantes : Ile-de- France, Antilles-Guyane et Provence-Alpes- Côte-d Azur concentrent 6 % des cas de SIDA en France. Les principaux modes de, le recours au dépistage et aux soins, varient également d une région à l autre. La prise en charge des stades précoces de l infection à VIH reste donc un problème préoccupant en France. Chaque année, plus de 8 personnes découvrent leur séropositivité au moment du diagnostic de SIDA et ce nombre n a pas diminué au cours du temps. Les personnes contaminées par des rapports hétérosexuels, et notamment celles originaires d Afrique subsaharienne, sont celles qui souffrent le plus du défaut d accès aux soins. L augmentation des cas de SIDA dans cette population est à rapprocher de celle des séropositivités diagnostiquées par les Consultations de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG). La convergence des tendances confirme l émergence d un groupe particulièrement vulnérable à l infection à VIH, nécessitant des actions spécifiques de prévention, de dépistage et de prise en charge. La nouvelle notification de l infection à VIH ouvre des perspectives considérables pour adapter au mieux la politique de prévention primaire. L infection à VIH en Poitou-Charentes [2] Depuis 1993, l Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) réalise une surveillance du dépistage des nouvelles s par le VIH en Poitou-Charentes dans le cadre du réseau RESORS-VIH (qui concernait 13 régions françaises en 1997 [3], avec le soutien financier de l Etat et de la Région entre 1993 et 1998, et depuis 1999 est autofinancé par l ORS. Les DDASS, les Conseils Départementaux de l Ordre National des médecins, les laboratoires de biologie médicale, les services hospitaliers spécialisés dans la prise en charge du VIH et l ensemble des médecins prescripteurs de la région participent à cette surveillance, destinée à orienter les programmes de prévention. En 21, en Poitou-Charentes, le taux de participation des laboratoires a été de 84 % (87 % en 2) et celui des médecins de 88 % (68 % en 2). Les données concernant les patient sont anonymes. La région Poitou-Charentes, comme l Alsace et l Auvergne [3], est une des régions françaises à avoir conservé un système de surveillance épidémiologique actif basé sur des déclarations volontaires entre 1998 et 22. A ce titre, et compte tenu du contexte national, il lui a été demandé par la DRASS, dans le cadre du programme annuel subventionné par l Etat, de réaliser une étude épidémiologique rétrospective sur 1 ans ( ), en associant les différentes sources disponibles sur la surveillance du VIH : données du réseau régional sur les séropositivités, déclarations obligatoires du SIDA, données de mortalité. L objectif poursuivi par cette étude était de comparer les tendances évolutives avec la France, pour aider à mieux définir les objectifs de prévention et\ou de soins.

7 SOMMAIRE Pages - REMERCIEMENTS - RESUME - CONTEXTE DE L ETUDE - LISTE DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES 2 - LISTE DES ANNEXES TECHNIQUES 3 I - OBJECTIFS 4 II - POPULATION ET METHODE 4 III - RESULTATS Fonctionnement du système d information Politique générale de dépistage en Poitou-Charentes Epidémiologie et démographie régionale Comparaison des départements Données cliniques Facteurs de découvertes tardives 2 IV - DISCUSSION CONCLUSION 22 - REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 24 - ANNEXES TECHNIQUES 25 «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

8 LISTE DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES Tableau 1 : Tableau 2 : Tableau 3 : Tableau 4 : Tableau 5 : Tableau 6 : Tableau 7 : Indicateurs de dépistage sérologique du VIH en Poitou-Charentes Indicateurs régionaux de dépistage du RESORS-VIH Evolution des indicateurs épidémiologiques de l infection VIH en Poitou-Charentes de 1992 à 21 Evolution de la fréquence des pathologies opportunistes inaugurales de SIDA parmi les cas de SIDA en Poitou-Charentes pour les deux sexes Evolution de la fréquence des pathologies opportunistes inaugurales de SIDA parmi les cas de SIDA en Poitou-Charentes pour les hommes Evolution de la fréquence des pathologies opportunistes inaugurales de SIDA parmi les cas de SIDA en Poitou-Charentes pour les femmes Facteurs de découverte tardive des séropositivités au VIH Graphique 1 : Circulation de l information des cas de sérologie positive Graphique 2 : Taux de participation des laboratoires et médecins au réseau de 1992 à 21 Graphique 3 : Taux d incidence annuelle du SIDA en Poitou-Charentes et France de 1992 à 21 Graphique 4 : Evolution des cas nouvellement découverts de séropositivité au VIH, des cas de SIDA et des cas de décès parmi les cas de SIDA en Poitou-Charentes Graphique 5 : Evolution des cas nouvellement découverts de séropositivité au VIH, des cas de SIDA et des cas de décès parmi les cas de SIDA en Alsace Graphique 6 : Evolution des cas nouvellement découverts de séropositivité au VIH, des cas de SIDA et des cas de décès parmi les cas de SIDA en Auvergne Graphique 7 : Evolution des séropositivités par classe d âge en Poitou-Charentes Graphique 8 : Evolution des séropositivités par classe d âge en Auvergne Graphique 9 : Evolution des séropositivités par classe d âge en Alsace Graphique 1 : Evolution des séropositivités selon le mode de en Poitou-Charentes Graphique 11 : Evolution des séropositivités selon le mode de en Auvergne Graphique 12 : Evolution des séropositivités selon le mode de en Alsace Graphique 13 : Evolution des cas de séropositivités au VIH, des cas de SIDA et des cas de décès parmi les cas de SIDA parmi les homo bisexuels, en Poitou-Charentes de 1992 à 21 Graphique 14 : Evolution des cas de séropositivités au VIH, des cas de SIDA et des cas de décès parmi les cas de SIDA parmi les toxicomanes, en Poitou-Charentes de 1992 à 21 Graphique 15 : Evolution des cas de séropositivités au VIH, des cas de SIDA et des cas de décès parmi les cas de SIDA parmi les hétérosexuels, en Poitou-Charentes de 1992 à 21 Graphique 16 : Evolution des paramètres épidémiologiques par sexe en Charente Graphique 17 : Evolution des paramètres épidémiologiques par sexe en Charente-Maritime Graphique 18 : Evolution des paramètres épidémiologiques par sexe en Deux-Sèvres Graphique 19 : Evolution des paramètres épidémiologiques par sexe dans la Vienne «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

9 LISTE DES ANNEXES TECHNIQUES Annexe 1 : Annexe 2 : Annexe 3 : Annexe 4 : Annexe 5 : Bordereau de séropositivité VIH (RESORS-VIH) 2 volets Variables du fichier régional SIDA Sexualité, contraception et maladies sexuellement transmissibles en Poitou- Charentes Résultats bruts des analyses statistiques Résultats de la régression logistique des cas de séropositivité au VIH découverts tardivement «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

10 I - OBJECTIF L objectif était d étudier l évolution comparative entre 1992 et 21 de l infection au VIH en région Poitou-Charentes et en France. II - POPULATION et METHODE!Populations cibles de l étude Les populations prises en compte dans l étude étaient les personnes domiciliées en Poitou- Charentes et ayant présenté une séropositivité VIH confirmée nouvelle entre 1992 et 21, les personnes ayant présenté un SIDA avéré durant la même période, et les personnes ayant été diagnostiquées et déclarées comme ayant un SIDA et décédées au cours de cette même période, quelle qu en soit la cause. La population de référence de l étude était la population Française métropolitaine en dehors de la région parisienne, présentant les mêmes critères d inclusion.!sources d information Les sources d informations souhaitées pour l étude étaient le système des déclarations obligatoires du SIDA géré par l InVS, le système régional de surveillance des nouvelles séropositivités géré par l ORS, l enquête semestrielle sur l activité de dépistage VIH des laboratoires d analyse médicale hors dons du sang en France gérée par l InVS, l enquête de file active hospitalière sur la prise en charge des malades du SIDA suivie par la DRASS. Une demande a été formulée auprès des services compétents, et le fichier SIDA régional a été mis à disposition par l InVS dans le cadre d une convention d étude. Par contre, les données de file active n ont pu nous être fournies dans les délais de l étude. Les résultats de l enquête Baromètre Santé Poitou-Charentes 2 qui a été exploitée par ailleurs seront également discutés dans cette étude. Par ailleurs, les données épidémiologiques d Alsace et d Auvergne ont été obtenues des ORS de ces régions, car ces ORS ont continué la surveillance épidémiologique après l arrêt du financement national du RESORS-VIH.!Système de surveillance de l infection VIH en France et en Poitou-Charentes L organisation de la surveillance du SIDA en France Maladie à déclaration obligatoire depuis 1982 Le système de surveillance du SIDA, mis en place en 1982, repose sur la déclaration obligatoire depuis La notification est basée sur la définition OMS/CDC du SIDA, établie en septembre 1982, et modifiée en juin 1985, en août 1987, puis sur la définition européenne de «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

11 La surveillance est coordonnée au niveau du département par le Médecin Inspecteur de Santé Publique (MISP) de la DDASS et au niveau national par l Institut de Veille Sanitaire (InVS). La situation nationale du SIDA est publiée régulièrement dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de façon détaillée, sous forme de tableaux. Les situations régionales et départementales sont aussi disponibles directement auprès des MISP des DDASS, qui reçoivent chaque trimestre de l InVS une extraction départementale de la base nationale. Le système régional de surveillance des découvertes de séropositivités du RESORS-VIH à partir de 1991 sous l égide de la FNORS L intérêt de la surveillance des nouvelles séropositivités VIH, apparu dès le début de l épidémie, s est encore renforcé en 1996, du fait de l introduction de nouvelles associations médicamenteuses permettant de retarder l apparition de la maladie chez les séropositifs. Seule une telle surveillance permet d avoir un suivi précis des nouvelles infections confirmées au VIH, une connaissance des caractéristiques des personnes dépistées, ainsi que la mise en évidence des caractéristiques épidémiologiques dans le sous-groupe des personnes récemment contaminées. Un tel système d informations a été mis en place de manière anonyme dès 1988 par l ORS d Aquitaine au niveau régional. Par la suite son développement a été proposé à partir de 1991 par la FNORS, sur la base d un volontariat régional et avec un co-financement de l Etat et de la Région. Un système de surveillance anonyme associant les laboratoires de biologie médicale publics et privés, les médecins et les ORS. Tous les laboratoires de biologie médicale privés et publics, y compris ceux relevant du Service de Santé des Armées ou des établissements de Transfusion Sanguine, sont concernés par le système. En cas de sérologie positive confirmée, le laboratoire auquel s est adressé le patient est invité à transmettre à l ORS le «volet laboratoire» tout en adressant au médecin, en même temps que les résultats de l examen, le «questionnaire médical». Ce dernier une fois complété est renvoyé par le médecin directement à l Observatoire sans repasser par l intermédiaire du laboratoire. La participation des médecins prescripteurs peut être appréciée par le taux de retour des questionnaires médicaux à l ORS. Compte tenu de l anonymat strict du système, ces résultats sont obtenus sans relance. Le système, reconnu anonyme par la Commission Nationale de l Informatique et des Libertés (CNIL), repose sur la double participation des laboratoires et des médecins prescripteurs pour garantir l anonymat des patients et le respect strict du secret médical, l ORS ne connaît ni le nom du patient, ni celui du médecin prescripteur, ni celui du laboratoire. «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

12 Graphique 1 : Circuit de l information en cas de sérologie positive Circuit de l information En cas de sérologie positive Laboratoire de biologie médicale Questionnaire médical Médecin prescripteur Volet laboratoire ORS Une surveillance régionale des nouvelles séropositivités au VIH mise en place dès 1988, mais interrompue en 1999 sauf dans quelques régions françaises régions participant à la surveillance régions ne participant pas à la surveillance Départements d Outre-Mer non représentés (Guyane et Réunion) régions continuant la surveillance à partir de 1999 Source : RESORS-VIH Poitou-Charentes Exploitation ORSPEC Suppression du RESORS-VIH en 1999, maintien de la surveillance des nouvelles séropositivités dans quelques régions Le projet de déclaration obligatoire des séropositivités au VIH a mis fin au financement national des systèmes régionaux volontaires en Cependant, 5 régions ont décidé de poursuivre la surveillance épidémiologique durant la période , dont l Alsace, l Auvergne, la Corse et le Poitou-Charentes, ainsi que la Bretagne avec un système différent. Ce projet n a été appliqué qu à partir de début 23, du fait des difficultés liées au respect des libertés individuelles. Enquête nationale semestrielle auprès des laboratoires d analyse médicale depuis 21 Depuis 21 a été mis en place une enquête destinée à recenser de façon anonyme, le nombre de dépistages du VIH réalisés hors dons du sang, le nombre de sérologies confirmées positives et pour chaque personne confirmée positive l âge, le sexe et le département de domicile. «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

13 Enquête Baromètre Santé Poitou-Charentes 2 Cette enquête portant sur les opinions et comportements sur la santé des habitants de la région a donné lieu à un traitement spécifique réalisé par ailleurs [4] sur différents thèmes dont un portait sur sexualité, contraception et maladies sexuellement transmissibles. Les résultats sont fournis en annexe n 3 et seront abordés uniquement dans la partie discussion. Variables de l étude : (voir en annexes 1 et 2 les bordereaux des systèmes SIDA et VIH) Les principales variables sélectionnées pour l étude étaient les suivantes : - de déclaration de séropositivité - de diagnostic de SIDA - Département de domicile - Cadre de notification - Classe d âge au moment de séropositivité ou de SIDA - Sexe - Connaissance de la séropositivité au moment du diagnostic de SIDA - Statut vital au 3 juin 22 - et semestre du décès - Mode de - Cadre de la prescription - Pathologie inaugurale d entrée dans le SIDA Traitement statistique des données et interprétation des résultats Les données régionales SIDA ont été fournies par l InVS, les données régionales VIH par l ORS. Les tests statistiques réalisés étaient les suivants : comparaisons de proportions par le test du Khi 2 de Pearson, comparaisons de moyennes par le test du T de Student, analyses de régression logistique pas à pas descendante pour la mise en évidence des facteurs de découverte tardive. Cette dernière analyse était inspirée d une étude récente réalisée en région PACA [5]. «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

14 3 - RESULTATS Fonctionnement du système d information épidémiologique régional sur le VIH! Le taux de participation des laboratoires et des médecins (graphique n 2) Le taux de participation des laboratoires est resté remarquablement stable de 1993 à 21. Il est de 83,6 % en 21, contre 74 % en France [6]. Le taux de participation des médecins est de 87,9 % en 21.! Le pourcentage de séropositivité par mode de (fiche médecin) Il est passé de 2,5 % en 1993 à 7,7 % en 21. Graphique n 2 : Taux de participation des laboratoires de biologie médicale et des médecins de 1992 à ,4 95, 91,1 87,9 Laboratoires Médecins , 83,6 6 67,7 Source : RESORS-VIH Poitou-Charentes Exploitation ORSPEC Politique générale de dépistage en région Poitou-Charentes (tableau n 1) Le nombre annuel de sérologies hors dons du sang était estimé à (après redressement) en 1993, il a augmenté pour atteindre un maximum de en 1994, a diminué jusqu à en 1997, puis est resté stable entre 1998 et 21. Le nombre total de sérologies hors dons du sang était estimé à 4,3 millions en France en 21 [6], soit 42 sérologies pour 1 habitants dans la région, contre 7 pour l ensemble de la France. 13 cas de séropositivités nouvelles ont été confirmées, soit 7,8 séropositivités VIH nouvellement découvertes par million d habitants, à comparer aux 8 cas par million d habitants pour la France (hors région parisienne) estimés par l InVS à partir des déclarations des laboratoires en 21 [6]. Si l on considère les cas de SIDA maladie nouvellement diagnostiqués en 21, ils représentent de l ordre de 13 cas par million d habitants en Poitou-Charentes et 15 pour la France (hors région parisienne). «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

15 Tableau n 1 : Indicateurs de dépistage sérologique du VIH en Poitou-Charentes de 1992 à 21 Nb. sérologies annuel 1 (hors dons du sang) Nb. sérologie spour 1 habitants 2 Nb. moyen de sérologie s par médecin 3 Nb. séropositivités Pour 1 sérologies Nb. séropositivité nouvellement découverts par million d habitants Nb. de cas de SIDA diagnostiqués par million d habitants Nb. de décès parmi les cas de SIDA par million d habitants (année de déclaration de décès) ,7 25, ,4 12,8 1, 32,4 41,1 26, ,6 2,1 6,7 34,8 48,4 39, ,8 18,4 7,5 35,9 52,1 31, ,3 16,3 7,7 32,6 33,8 19, ,6 15,3 5,5 22,2 18,5 7, ,3 15,5 5,6 23,1 9,1 7, ,7 15,1 3,3 13,4 11,5 6, ,4 15,7 3,3 13,9 11,5 6, ,8 15,3 1,9 7,8 13,3 4,2 Source : RESORS-VIH Poitou-Charentes Exploitation ORSPEC En conclusion, on observe une dissociation entre les indicateurs épidémiologiques de risque de et de risque de maladie par le VIH : le premier étant 1 fois plus bas que le taux français estimé, et le 2 ème deux fois plus bas. Ceci peut être lié à 2 raisons : - taux de réponses des laboratoires, - sous-dépistage régional et/ou mauvaise orientation des dépistages. Il existerait donc un sous-dépistage dans la région par rapport à la France, puisque le taux de réponses des laboratoires est à un niveau élevé. Cette hypothèse est confirmée par les indicateurs régionaux de dépistage du RESORS-VIH présentés cidessous (tableau n 2). Tableau n 2 : Indicateurs régionaux de dépistage du RESORS-VIH en 1998 Estimation du nbre annuel moyen de sérologies par médecin (1) Estimation du nbre annuel moyen de sérologies pour 1 hab. (2) Estimation du nbre de séropositifs découverts pour 1 sérologies réalisées (3) Estimation du nbre de séropositifs découverts par million d hab. Rappel du nbre de cas de SIDA diagnostiqués en 1997 par million d hab. (4) ALSACE 22,1 67,5 4,6 3,9 8,8 AQUITAINE 2,5 59,4 12,6 75, 28, CORSE 2,8 57,3 5,4 3,7 34,5 LANGUEDOC- ROUSSILLON 23,3 75,5 3,3 24,7 36,2 NORD PAS DE C. 2,1 51,8 3,1 16, 1,7 PAYS DE LA LOIRE 19,4 47,1 4,4 2,8 16,4 PICARDIE 25, 55,5 2,1 11,8 14,4 POITOU-CHARENTES 17,6 45,8 5,8 26,4 19,6 PROVENCE ALPES COTE D AZUR 29, 11,3 7,2 79,2 55,8 ENSEMBLE 23,1 67,4 5,9 39,7 26,5 Sources : (1) Nbre de médecins : STATISS Mémento 87 des régions françaises DRASS SESI (2) Nbre d habitants : INSEE-Estimations de population au (3) séropositivités découverts en 1998 : RESORS-VIH (données estimées) (4) SIDA : RNSP Situation du SIDA en France au (données 1998 non disponibles). 1 Source : Données RésORS-VIH, 2 Source : Mémento DRASS Poitou-Charentes (projections OMPHALE), 3 Source : Mémento DRASS Poitou-Charentes (exerçant à titre libéral ou salarié), «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

16 3.3 - Epidémiologie et démographie régionales Evolution des incidences annuelles d infection VIH en Poitou- Charentes et en France (graphique n 3 et tableau n 3) On note une baisse très importante des paramètres épidémiologiques à partir de 1996 ; par ailleurs, les taux d incidence annuels du SIDA varient dans un rapport de 1 à 2 ou 3 selon les années. On remarque que les taux d incidence d infection sont à un niveau équivalent à ceux du SIDA depuis 1997, ce qui donne à penser que la politique de dépistage ou son ciblage sont insuffisants, car actuellement, du fait des traitements précoces, de nombreuses séropositivités restent à un état infra-clinique ; il devrait donc y avoir plus de séropositivités que de SIDA si les taux de séropositivités étaient représentatifs de l infection dans la population. Ce résultat renforce donc celui du paragraphe 3.2. Les proportions de décès annuels parmi les cas de SIDA (létalité) sont passés de 62 % en 1992 à 14 % en 21, mais les fluctuations annuelles sont élevées. Ces données sont le reflet des progrès thérapeutiques considérables réalisés en dix ans. Rappelons que ces dernières données sont globales et non individuelles. Graphique n 3 : Evolution des taux d incidence du SIDA par million d habitants en Poitou-Charentes et en France de 1992 à 21 Nbre de cas de SIDA diagnostiqués (pour 1 d habitants) ,7 96,2 1,1 41,1 48,4 91,6 52,1 69,1 33,8 39, 33, 3,8 18,5 11,5 9,1 28,6 11,5 13, Source : Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 France métropolitaine Poitou-Charentes Tableau n 3 : Taux de nouvelles séropositivités au VIH, taux de SIDA diagnostiqués et proportion de décès parmi les cas de SIDA par million d habitants (sexe confondu) VIH pour SIDA pour Décès parmi les 1 d habitants 1 d habitants cas de SIDA (%) ,7 62, ,4 41,1 71, ,8 48,4 57, ,9 52,1 45, ,6 33,8 29, ,2 18,5 2, ,1 9,1 26, ,4 11,5 42,1 2 13,9 11,5 36,8 21 7,8 13,3 13,6 Sources : RESORS-VIH Poitou-Charentes Exploitation ORSPEC «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

17 Evolution des paramètres épidémiologiques par sexe dans 3 régions (voir graphiques n 4 à 6) L évolution de la situation épidémiologique peut être décrite à travers le nombre de nouveaux cas annuels domiciliés de séropositivité, SIDA et décès parmi les cas de SIDA (quelle que soit la cause). La population exposée globale variant peu d une année à l autre. Il est intéressant de comparer les situations de 3 des régions qui ont poursuivi la surveillance du VIH depuis On constate ainsi que le Poitou-Charentes se différencie des autres régions par deux points : d une part, on n observe pas d augmentation des séropositivités sur les dernières années, d autre part, contrairement aux deux autres régions (l Alsace et l Auvergne), le nombre de cas de séropositivités n est pas supérieur aux cas de SIDA une année donnée. Une comparaison des indicateurs de dépistage dans les régions du RESORS VIH en 1998 [7] avait montré que la politique de dépistage par habitant ou par médecin était moins importante que dans les 8 autres régions, alors que le Poitou-Charente était la 5 ème région pour le taux d incidence du SIDA. Graphiques n 4 à 6 : Evolution des cas nouvellement découverts de séropositivités au VIH, des cas de SIDA et des cas de décès parmi les cas de SIDA chez les homes et les femmes en Poitou-Charentes de 1992 à 21, en Alsace et Auvergne de 1992 à 21 (mode de représentation : par sexe et par région) Le Poitou-Charentes HOMMES FEMMES décès parmi les cas de SIDA diagnostiqués N B R E D E séropositivités SIDA diagnostiqués C A S de diagnostique (pour les cas de SIDA) et année de prélèvement (pour les cas de séropositivité) et année de déclaration du décès Source : RESORS-VIH Poitou-Charentes, Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 N B R E D E C A S L Alsace HOMMES FEMMES de diagnostique (pour les cas de SIDA) et année de prélèvement (pour les cas de séropositivité) Source : RESORS-VIH Alsace, Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

18 N B R E D E C A S L Auvergne HOMMES FEMMES décès parmi les cas de SIDA diagnostiqués séropositivités SIDA diagnostiqués de diagnostique (pour les cas de SIDA) et année de prélèvement (pour les cas de séropositivité) Sources : RESORS-VIH Auvergne, INSERM SC8 Exploitation : ORSPEC 22 «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

19 N B R E D E C A S Evolution des séropositivités par classes d âge dans 3 régions (graphiques 7 à 9) Les évolutions par classe d âge sont divergentes entre le Poitou-Charentes et les autres régions de comparaison : on observe une baisse du nombre de séropositifs de 15 à 34 ans depuis 1995 et de 35 ans et plus depuis 1996, alors que il y a une ré-augmentation en Alsace depuis 1999 et en Auvergne depuis 2. Pour ces deux régions, les 35 ans et plus sont plus nombreux à être contaminés que les 15 à 34 ans, ce qui n est pas clairement le cas en Poitou- Charentes. Compte tenu des résultats précédents, on peut poser l hypothèse d un sousdépistage relatif pour cette classe d âge des 35 ans et plus. Graphiques n 7 à 9 : Evolution des cas de séropositivités au VIH par classe d âge en Poitou-Charentes en Alsace et en Auvergne de 1992 à 21 Le Poitou-Charentes ans ans 35 ans et de prélèvement Sources : RESORS-VIH Poitou-Charentes Exploitation : ORSPEC 22 L Auvergne L Alsace -14 ans ans 35 ans et + N B R E D E C A S de prélèvement Source : RESORS-VIH Auvergne RESORS-VIH Alsace Exploitation : ORSPEC 22 Exploitation : ORSPEC 22 «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

20 Evolution des séropositivités par mode de dans 3 régions (graphiques n 1 à 12) La hiérarchie des modes de est comparable dans les trois régions : hétérosexuels, homo bisexuels et toxicomanes intra veineux. De même, on remarque une recrudescence récente de des homo bisexuels qui ne se vérifie pas cependant en Poitou-Charentes en 21 ; enfin le mode toxicomane est particulièrement peu représenté en Poitou-Charentes, alors que le problème semble important dans certains départements. Graphiques n 1 à 12 : Evolution des cas de séropositivités au VIH par mode de en Poitou-Charentes de 1992 à 21 et en Alsace et Auvergne de 1994 à 21 Le Poitou-Charentes Homo-bisexuels (masculins) par I.V de prélèvement Sources : RESORS-VIH Poitou-Charentes Exploitation : ORSPEC 22 L Auvergne L Alsace Homo-bisexuels (masculins) par I.V de prélèvement Source : RESORS-VIH Auvergne Source : RESORS-VIH Auvergne Exploitation : ORSPEC 22 Exploitation : ORSPEC 22 «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

21 N B R E D E C A S Evolution des paramètres épidémiologiques selon le mode de dans la région (graphiques n 13 à 15) Les courbes confirment les évolutions différentes selon les modes de : chute de 35 à 8 cas par an des cas de SIDA déclarés chez les homo-bisexuels entre 1995 et 2, le nombre de séropositifs diminuent à partir de Les cas de SIDA des toxicomanes chutent également de manière très importante, les déclarations de séropositivités étant à un niveau bas depuis Par contre le nombre de décès annuels restent non négligeable, ce qui indique probablement une sous-déclaration des indicateurs précédents, et /ou la létalité particulière de ce mode de. Enfin, le mode hétérosexuel est à un niveau plus constant entre 1993 et 1998, on remarque que les pourcentages annuels de décès sont et restent élevés, ce qui peut être mis en relation avec des dépistages et traitements tardifs. Il serait intéressant de voir si les indicateurs d autres régions pour ce mode de évoluent de manière semblable. Graphiques n 13 à 15 : Evolution des cas de séropositivités au VIH, des cas de SIDA et des cas de décès parmi les cas de SIDA parmi les homo-bisexuels, les toxicomanes par voie intraveineuse et les hétérosexuels en Poitou-Charentes de 1992 à 21 Les homobisexuels séropositivité décès parmi les cas de SIDA diagnostiqués SIDA diagnostiqués de diagnostique (pour les cas de SIDA), année de prélèvement (pour les cas de séropositivité au VIH), et année de déclaration du décès Sources : RESORS-VIH Poitou-Charentes, Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 Les toxicomanes par voie intraveineuse Les hétérosexuels de diagnostique (pour les cas de SIDA), année de prélèvement (pour les cas de séropositivité au VIH), et année de déclaration du décès Sources : RESORS-VIH Poitou-Charentes, Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

22 3.4 - Epidémiologie départementale Evolution des paramètres épidémiologiques par sexe et par département (graphiques n 16 à 19) Les situations départementales semblent différenciées, tant sur le plan de l intensité que de létalité. Les départements de la Vienne et de la Charente-Maritime semblent présenter une létalité plus forte que les deux autres départements, mais il est vraisemblable qu un certain nombre de personnes malades viennent habiter dans les zones présentant les plateaux techniques hospitaliers les mieux équipés. Dans la période récente, la Charente Maritime présente un profil différent des 3 autres départements avec un nombre de séropositifs plus élevés que les SIDA déclarés une même année. Les trois autres départements ont des effectifs déclarés de séropositivités peu élevés, en nombre absolu et relativement aux cas de SIDA. Graphiques n 16 à 19 : Nombre de cas de séropositivités au VIH, cas de SIDA et cas de décès parmi les cas de SIDA chez les hommes et les femmes par département de 1992 à 21 La Charente (16) FEMMES 3 HOMMES 3 séropositivité décès parmi les cas de SIDA diagnostiqués SIDA diagnostiqués de diagnostique (pour les cas de SIDA), année de prélèvement (pour les cas de séropositivité au VIH) et année de déclaration du décès Source : RESORS-VIH Poitou-Charentes, Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 La Charente-Maritime (17) FEMMES 3 HOMMES de diagnostique (pour les cas de SIDA), année de prélèvement (pour les cas de séropositivité au VIH) et année de déclaration du décès Sources : RESORS-VIH Poitou-Charentes, Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

23 Les Deux-Sèvres (79) FEMMES 3 HOMMES 3 séropositivités SIDA diagnostiqués décès parmi les cas de SIDA Diagnostiqués de diagnostique (pour les cas de SIDA), année de prélèvement (pour les cas de séropositivité au VIH) et année de déclaration du décès Sources : RESORS-VIH Poitou-Charentes, Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 La Vienne (86) FEMMES 3 HOMMES de diagnostique (pour les cas de SIDA), année de prélèvement (pour les cas de séropositivité au VIH) et année de déclaration du décès Sources : RESORS-VIH Poitou-Charentes, Institut de Veille Sanitaire Exploitation : ORSPEC 22 «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

24 3.5 - Données cliniques régionales Evolution des pathologies opportunistes inaugurales du SIDA lors du diagnostic du SIDA (tableaux n 4 à 6) En 1992, les pathologies opportunistes les plus fréquentes parmi les cas de SIDA dans la région étaient les pneumonies à Pneumocystis carinii (27 %), les toxoplasmoses (24 %) et les candidoses (17 %). Les syndromes de Kaposi ne représentaient que 11 % des pathologies opportunistes. Au niveau national, les pathologies les plus prévalentes étaient en 1994 [8] : les pneumocystoses (18 %), les candidoses (15 %), les Kaposi (14 %) les toxoplasmoses (11 %). Les répartitions sont restées comparables dans la région en 21, même si le nombre de pathologies et de cas de SIDA déclarés a fortement chuté ; on observe une différence significative de la répartition des pathologies opportunistes sur l ensemble de la période allant de 1994 à 21 entre le Poitou-Charentes et la France. Au niveau national, les pathologies prévalentes sont en 21 les pneumocystoses, les candidoses digestives, les tuberculose et les Kaposi, et les toxoplasmoses. La principale différence dans la région est donc liée à une sous représentation des tuberculoses et une sur-représentation des toxoplasmoses cérébrales. Tableaux n 4 à 6 : Fréquence des pathologies opportunistes parmi les cas de SIDA par année de diagnostic en fonction du sexe (sexe confondu) Fréquence des pathologies opportunistes parmi les cas de SIDA par année de diagnostic PCP CANDID KAPOSI TOXOP LYMPH BKP Total des cas de SIDA par année ,9 16,7 9, 24,4 5,1, ,2 22,7 12,1 19,7 1,5 1, , 23,1 14,1 15,4 3,8 9, 78 NS ,1 23,8 9,5 16,7 4,8 3,6 84 NS , 18,2 12,7 14,6 3,6 1,8 55 NS , 2, 1, 16,7, 3,3 3 NS , 13,3 13,3 26,7 13,3, 15 NS ,6 21,1 15,8 5,3 15,8 15,8 19 NS 2 31,6 15,8 5,3 21,1 1,5, 19 NS 21 31,8 13,6 9,1 18,2 4,6 4,6 22 NS Fréquence des pathologies opportunistes entre 92/21 Tests Poitou- Charentes/France 23,2 2,2 11,6 18, 4,7 3,6 466 *** NS : non significatif *** : différence au seuil de 1 pour 1 pas de comparaison possible entre France et Poitou-Charentes (hommes) Fréquence des pathologies opportunistes parmi les cas de SIDA par année de diagnostic PCP CANDID KAPOSI TOXOP LYMPH BKP ,1 14,1 14,1 25, 4,7, ,5 21,6 13,7 15,7 2,, ,6 26,4 2,7 13,2 5,7 7, ,8 23,4 12,5 17,2 4,7 4, ,4 14,3 16,7 16,7 2,4, ,9 21,4 1,7 14,3, 3, ,5 15,4 15,4 23,1 15,4, ,6 21,4 21,4 7,1 21,4 14, ,3 2, 6,7 26,7 13,3, ,5 6,3 12,5 6,3 6,3 6,3 16 Fréquence des pathologies opportunistes entre 92/21 23,6 19,4 14,7 17,2 5,3 3,1 36 Total des cas de SIDA par année «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

25 (femmes) Fréquence des pathologies opportunistes parmi les cas de SIDA par année de diagnostic PCP CANDID KAPOSI TOXOP LYMPH BKP ,4 28,6, 21,4 7,1, , 26,7 6,7 33,3, 6, , 16,, 2,, 12, , 25,, 15, 5,, ,4 3,8, 7,7 7,7 7, ,,, 5,,, ,,, 5,,, , 2,,,, 2, 5 2 1,,,,, ,7 33,3, 5,,, 6 Fréquence des pathologies opportunistes entre 92/21 21,7 22,6,9 2,7 2,8 5,7 16 Total des cas de SIDA par année Source : RESORS-VIH Poitou-Charentes Exploitation ORSPEC SIGLES: PCP : Pneumonie à Pneumocystis carinii CANDID : Candidose de l œsophage TOXOP : toxoplasmose cérébrale BKP : Tuberculose LYMPH : Lymphomes «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

26 3.6 - Facteurs de découverte tardive de l infection à VIH Analyse des facteurs socio-démographiques et comportementaux en relation éventuelle avec un dépistage tardif EVOLUTION PAR ANNEE Tableau n 7 : Facteurs de découverte tardive des séropositivités VIH TOTAL n DEPISTAGE TARDIF * (%) DEPISTAGE NON TARDIF * (%) ,9 66, DEPARTEMENT DE DOMICILE AGE ans 35 ans et plus SEXE Femmes Hommes MODES DE CONTAMINATION Hétérosexuel 61 Homo-bisexuel 43 Toxicomanie 8 ORIGINE AFRIQUE Oui Non + NSP + NR CADRE DE LA SEROLOGIE 1 CDAG mode A Médecine libérale Hôpital ,3 44, 32, 53,3 23,5 2, 35,9 35,7 33,3 16, 48,4 25,9 36,5 41, 2,9 5, 13,3 36,3 3,2 66,7 76,7 56, 68, 46,7 76,5 8, 64,1 64,3 66,7 84, 51,6 74,1 63,5 59, 79,1 5, 86,7 63, ,8 33,3 ODDS RATIO (ANALYSE MULTIVARIEE) 1 11,94 1,52 2, 2,44 1,34,19,94 INTERVALLE DE CONFIANCE DE L ODDS RATIO A 95 % 1,36 14,58,17 13,74,25 16,,25 23,83,2 4,96,1 3,28,7 11,78 SIGNIFICATIVITE DE L ODDS RATIO (P),2,71,51,44,43,25,96 1 1,85,43 7,89,4 1 5,41,97 3,7,53 1,9 3,51,2,5,36 33,42,6,27 1,1,7 1,44,9 1 13,96 3,75 51,9,9 * lecture des pourcentages en ligne A dispensaire + centre de transfusion sanguine + médecine préventive + médecine humanitaire + autre. 1 variable recodée en «ordinale», le principe est d attribuer un ordre d importance de 1 à n selon les modalités de la variable analysée du «cadre de la prescription». Ainsi, la modalité de référence est le CDAG (codée 1), les autres variables sont «autre mode» (codée 2), «médecine libérale» (codée 3) et «hôpital» (codée 4). Source : ORSPEC Exploitation : ORSPEC 22 Dans l ensemble, 34% des séropositivités nouvelles étaient considérées comme étant à dépistage tardif, celui-ci étant défini sur la base des renseignements du questionnaire épidémiologique rempli par le médecin prescripteur de la sérologie : soit les personnes présentant un SIDA au moment du diagnostic de l infection, soit celles présentant des signes cliniques évocateurs liés à l infection VIH, en l absence d une sérologie négative dans les 5 ans précédant la sérologie positive. Les critères sont définis dans le BEH n 29 de 1999 [5]. En cas de sérologie antérieure négative dont la date était inconnue, seuls étant retenus les personnes présentant plus d un signe clinique de présomption d infection VIH. Parmi les variables testées dans le modèle global de régression logistique, celles qui se sont avérées augmenter le risque de dépistage tardif sont : l année de dépistage (1997 seulement), et le cadre de prescription de la sérologie. «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

27 De plus, les pourcentages de dépistage tardifs sont trois fois plus importants chez les plus de 35 ans par rapport aux moins de 35 ans, même si l odd-ratio ne diffère pas statistiquement. De même, le risque de dépistage tardif des hommes est 5 fois plus important que celui des femmes, même si la différence n est pas statistiquement significative. Par contre le département de domicile et la nationalité ne jouent pas sur le risque de dépistage tardif. On met ainsi en évidence un risque 1 fois plus faible de dépistage tardif chez les homobisexuel par rapport aux hétérosexuels, un risque 13 fois plus important de dépistage tardif si la prescription est hospitalière par rapport à une prescription en médecine libérale. En 1997, le risque de dépistage tardif a été significativement plus élevé qu en En conclusion de cette analyse de régression logistique, il ressort que les stratégies de dépistage régional peuvent être améliorées pour diminuer les pourcentages de dépistage tardifs, notamment en direction des hommes, des hétérosexuels et des toxicomanes, des personnes de plus de 35 ans, et notamment en milieu hospitalier, mais également en médecine libérale (les pourcentages de dépistage tardifs sont de 3 %). Par contre, l analyse ne met en évidence aucune différence de risque selon les départements de la région. Le fait que le risque varie selon les années et était plus important en 1997 pourrait signifier que le dépistage s est amélioré au cours du temps, mais ceci ne semble pas être le cas, puisque les années postérieures à 1997 ne différent pas de «Evolution de 1992 à 21 de l épidémiologie du VIH en Poitou-Charentes» Rapport ORSPEC N 88 - Février

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