avril 2013 jeudi 18 avril de 15h à 16h30 Atelier // Cercil

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1 Programmation culturelle avril-août 2013

2 avril 2013 jeudi 18 avril de 15h à 16h30 Atelier // Cercil La rafle du Vel d Hiv dans le cinéma français par Catherine Thion, historienne Les 16 et 17 juillet 1942, plus de Juifs de Paris et de sa banlieue sont arrêtés par la police française : c est la rafle du Vel d Hiv. Comment a-t-elle été représentée au cinéma, dans des œuvres de fiction? 15h à 17h Atelier // Cercil Association Germaine Tillion mardi 9 avril à 18h Lecture théâtralisée // Cercil Germaine Tillion : la Mémoire et la Raison conçue et interprétée par Claire Vidoni Ethnologue et résistante française, Germaine Tillion a traversé le XX e siècle et restera un exemple de lucidité, de courage, d humour, d intelligence et d humanité. En 1940, de retour d Algérie, Germaine entre en Résistance. Arrêtée en août 1942 puis déportée à Ravensbrück en octobre 1943, son parcours est celui d une femme éprise de justice et de liberté. De retour des camps, elle retournera en Algérie où elle traversera les affres d une autre guerre. Claire Vidoni a recueilli des textes et des témoignages portant plus particulièrement sur la période , nous faisant ainsi découvrir une femme d exception. Participation aux frais : 3 Moins de 18 ans et étudiant : 2 Il est possible de régler en chéquier Clarc Production : Théâtre de L Imprévu mercredi 10 avril à 18h30 Café historique // Bar L Atelier 203 rue de Bourgogne Orléans Les scandales du ravitaillement par Fabrice Grenard, agrégé et docteur en histoire, professeur en lycée et chargé de conférences à Sciences Po Paris. Le plus gros sujet de mécontentement des Français durant la guerre et jusqu au tout début des années 1950 fut celui de la pénurie et des restrictions alimentaires, qui donnèrent lieu à de multiples scandales. S appuyant sur des sources souvent inédites, Fabrice Grenard éclaircit les plus importants scandales liés au ravitaillement, qu ils aient été célèbres ou secrets, avérés ou construits de toutes pièces : approvisionnement des popotes de Vichy par le biais du marché noir, corruption des services du Ravitaillement général, détournements et vols alimentaires à la SNCF ou aux PTT, malversations au Secours national, affaire du sucre au plus haut niveau de l État Entrée libre Organisé par le réseau des "Cafés historiques en région Centre" mercredi 17 avril à 15h Lecture // Cercil Contes rwandais dits par Fabienne Peter Une culture ancestrale au pays des mille collines, des lacs et des forêts, des contes de toujours! «Le fils du piégeur des jours» : à quel prix apprendra-t-il quelque chose d utile dans la vie? «La fille dans le sac de l hyène» : comment va-t-elle s en sortir? Pour tous à partir de 7 ans. Evelyne Pallier mercredi 24 avril de 15h à 17h Atelier // Cercil Fabrication de tracts Intervention de Frédéric Tachot, typographe, avec une initiation pratique à la fabrication de tracts en yiddish et en français. dimanche 28 avril 10h50 Orléans Journée du souvenir des victimes de la déportation 10h50 Cérémonie au monument de la déportation, parc Pasteur 11h30 Cérémonie au monument de la Victoire jusqu au 5 mai inclus Victimes d une double dictature nazie et vichyste, les Français eurent à combattre une double propagande. Pour mobiliser les consciences, pour rassembler, pour combattre ou pour sauver des gens, tous les moyens de communication seront utilisés : tracts rédigés à la main ou ronéotypés, journaux clandestins, radio, revues, chansons, lettres, faux papiers Fabrication de tracts Intervention de Frédéric Tachot, typographe initiation pratique à la fabrication de tracts en yiddish et en français. mardi 30 avril à 18h Le grand témoin du Cercil // Cercil Tu leur diras que tu es Hutue par Pauline Kayitare Pauline, tutsie, a 13 ans lorsque se déclenche, en 1994, le génocide rwandais. Le 6 avril, le président-dictateur du Rwanda, Juvénal Habyarimana, est tué dans un attentat contre son avion personnel. Les fidèles de la majorité hutue entreprennent aussitôt le massacre de la minorité tutsie (10 % de la population) et des Hutus modérés. En trois mois, hommes, femmes et enfants sont massacrés à coups de machette. Pauline Kayitare a publié un récit autobiographique Tu leur diras que tu es Hutue éd. André Versailles Rencontre animée par Christian Bidault, grand reporter et directeur de la publication magcentre.fr Entrée libre Exposition Communiquer pour résister Pour d autres, il s agit de montrer leur solidarité avec les Juifs qui sont persécutés : étoile jaune portée par des non-juifs, tracts diffusés à Paris dénonçant la séparation des femmes et des enfants dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers TDR 2 3

3 mai 2013 dimanche 5 mai Commémorations à Pithiviers et Beaune-la-Rolande Depuis 1946, chaque année, à Pithiviers et Beaune-la-Rolande, sur les monuments qui furent érigés par les anciens internés rescapés des camps, une cérémonie pleine de ferveur, rassemblant familles, amis et autorités, rappelle la mémoire de ceux pour qui ces lieux furent la dernière étape avant l assassinat. 10 h cérémonie Monument de Beaune-la-Rolande (rue des Déportés) 11 h 30 Dépôt de gerbes Monument de Pithiviers (square Max-Jacob) Organisation par l UDA (l Union des Déportés d Auschwitz) avec le Crif, les Fils et Filles des Déportés Juifs de France et le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv «Provisoirement non-déportables» «Conjoints d aryens» internés dans les camps du Loiret, déportés sur l île d Aurigny. Nouvelle exposition temporaire réalisée par le Cercil, jusqu au 10 novembre h Sur les traces de l ancien camp de Beaune-la-Rolande par Nathalie Grenon, directrice du Cercil mardi 14 mai à 18h Inauguration suivie d une conférence Cette exposition présente un aspect peu connu de la Seconde Guerre mondiale et de la persécution des Juifs : la déportation des Juifs sur l île anglonormande d Aurigny. Près de prisonniers, dont 855 Français, ont été déportés sur l île d Aurigny pour servir de maind œuvre à l organisation allemande Todt dont le rôle était de construire des structures défensives, comme celles du Mur de l Atlantique. Parmi eux, se trouvaient environ 250 Juifs qui avaient été préalablement internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, majoritairement des hommes mariés à des femmes non-juives, et déclarés pour un temps «non-déportables». C est pendant l été 1943 que les «conjoints d aryennes» arrivent dans l un des camps de l Île. Il est dirigé par deux SS, Adam Adler et Heinrich Evers, qui répondront, en 1949, lors d un procès, de leurs actes de violence. «Jamais je n ai eu tant de souffrance que depuis que je suis sur cette île» 21 septembre 1943, Georges Kovacs à Gilberte, sa femme. conférence Les déportés de l île d Aurigny par Benoît Luc, historien et Catherine Thion, historienne Benoît Luc livre une étude approfondie de la diversité des parcours de ces hommes déportés sur l île d Aurigny : les débuts de l occupation allemande de l île, les raisons de la déportation à l Ouest, le travail forcé, les conditions de vie. Catherine Thion, spécialiste des camps du Loiret, aborde plus précisément l histoire des 250 internés juifs des camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, déportés dans l Île d Aurigny à partir d août Pourquoi ces hommes juifs mariés à des non-juives vont-ils échapper à la déportation à l Est? Abraham Noz est arrêté le 18 juillet 1942 à Bresles (Oise). Il est interné de longs mois à Drancy et à Beaune-la-Rolande. Le 16 juillet 1943, il est transféré dans un camp près de Cherbourg, avec de nombreux Juifs qui, comme lui, ont une femme qui n est pas juive. Le 12 août 1943, il est déporté sur l Île anglonormande d Aurigny. En septembre 1944, transféré sur le continent, il s évade d un camp du Pas-de-Calais. Georges Kovacs, Juif Hongrois, quitte en 1920 son pays où sévit la Contre-Révolution néo-fasciste dite «Terreur Blanche». Il commence ses études de médecine à Prague mais la Tchécoslovaquie impose également en 1922 un numerus clausus. Georges Kovacs doit partir. En France, il reprend son cursus universitaire et rencontre une jeune femme catholique, Gilberte Bouquet, qu il épouse en Il choisit la nationalité française. C est seulement en qu il peut s installer comme médecin dans la Vienne, puis au Mans, dans la Sarthe. Il a déjà deux enfants. Très vite, après l armistice voulu par Pétain, il subit les lois antisémites de Vichy et des nazis. Interné à Drancy en 1942, c est en tant que Juif «conjoint d aryenne» que Georges Kovacs est déporté sur l île d Aurigny en

4 samedi 18 mai Dans le cadre de la Nuit européenne des Musées de 18 h à minuit Le Musée-Mémorial est ouvert gratuitement, entrée libre à toutes ces manifestations dans la limite des places disponibles. mardi 21 mai à 18h Le grand témoin du Cercil // Cercil Charles Zajde «J ai découvert que j étais un juif quand on m a mis l étoile» Charles Zajde dimanche 26 mai à 15h du Musée-Mémorial par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil 6 18 h Projection L Île Adolf En présence des réalisateurs Ludmila Melnikova et Patrick Viret (52 min, Les films du Viaduc, 2012, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah) «C est l histoire d une déportation qui ne menait pas vers l est, mais vers l ouest, sur l île anglonormande d Aurigny (Alderney). C est l histoire d une déportation pour construire la plus inutile des citadelles, mais qui réussit parfaitement à changer le paradis en enfer.» Durant l été 1940, face à l invasion des îles anglo-normandes par les troupes allemandes, l île d Aurigny se vide de sa population. Début 1942, les Allemands en profitent pour établir quatre camps d internement. Gardé par des SS, celui de Norderney est réservé à des prisonniers juifs. On compte parmi les déportés de l île d Aurigny des Républicains espagnols, des Juifs mariés à des femmes non juives, dont certains ont été internés dans les camps du Loiret, des Allemands «asociaux» et des milliers de Slaves de moins de vingt ans, puis, par la suite, des résistants normands et de nombreux Nord-africains. TDR - Maillé 19h30 Concert Musique Klezmer par l atelier de musique Klezmer du Conservatoire d Orléans, dans le cadre de Cordes en Folie Depuis la rentrée scolaire , un atelier «Musique Klezmer» a été créé au Conservatoire d Orléans, animé par Guillaume Dettmar, professeur de violon. Les élèves de cet atelier feront découvrir cette musique à l occasion de La Nuit des Musées. En partenariat avec le Conservatoire d Orléans. 20h30 Projection Maillé, un crime sans assassins de Christophe Weber (79 min, Sunset Presse, 2010) En présence de Serge Martin, rescapé du massacre de Maillé, Romain Taillefait, directeur de la Maison du Souvenir et Bernard Eliaume, maire de Maillé. Le 25 août 1944, l armée allemande a massacré 124 des 500 habitants de la commune de Maillé en Indre-et-Loire. 40 hommes, 42 femmes et 44 enfants de moins de 14 ans. Maillé est un village martyr au même titre qu Oradour-sur-Glane. Mais Maillé a été oublié de l histoire ; peut-être parce que le massacre de Maillé a eu lieu alors même que Paris était libéré, et parce qu il intervenait après les atrocités commises à Oradour Le 16 juillet 1942, Charles a huit ans, sa petite sœur de deux mois et leur mère échappent de justesse à la rafle du Vel d Hiv. Par l intermédiaire d un réseau de résistance, Charles est envoyé en Normandie, dans un petit village. Il est recueilli par la famille Richard qui cache déjà plusieurs autres enfants juifs. Découvrant les joies de la nature sous la houlette du Père Richard et de ses camarades, Charles oublie ses angoisses liées à l absence de nouvelles de sa famille Ce n est qu à son retour à Paris, en septembre 44, qu il découvrira la réalité de la guerre. Charles Zajde chercheur en physique, professeur à Harvard, journaliste économique, a publié son récit dans En mémoire des Justes, paru en 2007 chez Jouve Charielleditions Paris. Suivi d un concert de l atelier de musique Klezmer du Conservatoire d Orléans dans le cadre de Cordes en Folie La musique «klezmer» était jouée par les Juifs ashkénazes dans toute l Europe de l Est depuis le Moyen Âge jusqu à la Seconde Guerre mondiale. Elle s inspire aussi bien de chants profanes et de danses populaires que de la liturgie juive. Au contact de musiciens slaves, tsiganes, grecs, turcs (ottomans) et plus tard du jazz, le klezmer a acquis une diversité et une sonorité caractéristiques qui lui valent aujourd hui d être reconnu et apprécié dans le monde entier. Un verre de l amitié conclura cette soirée. mardi 28 mai à 18h conférence // Cercil L Église de France face à la persécution des Juifs, Silence ou sauvetages? par Sylvie Bernay, historienne Sylvie Bernay a croisé les archives juives avec les archives catholiques. Elle a consulté entre autres le fonds du Consistoire central israélite, ainsi que celui de l évêque Chappoulie, délégué des cardinaux et archevêques auprès du gouvernement de Vichy. Elle a pu accéder également à certaines archives du Vatican. Dans ce travail inédit, elle décrit le rôle de l épiscopat au moment où le régime de Vichy met en place une législation antisémite de plus en plus sévère, notamment au tournant de l année Il faudra attendre l été 1942 pour que des protestations publiques s élèvent pour tenter d empêcher la reprise des grandes rafles prévues à l automne 42. Enfin elle a travaillé sur les liens entre les réseaux de sauvetage, animés par la Résistance juive et certains diocèses. Son travail de recherche a fait l objet d un ouvrage publié aux éditions du CNRS en 2012, L église de France face à la persécution des Juifs. En partenariat avec l association Amitié Judéo-Chrétienne. 7

5 CDJD - Mémorial de la Shoah mardi 4 juin En écho à la visite des lieux de mémoire d île-de-france Le 9 juin, le Cercil organise une journée de visite sur les lieux de mémoire situés en Île-de-France. Pour préparer ce déplacement, il propose deux projections. 18h Projection Drancy Un camp aux portes de Paris de Philippe Saada, co-écrit par Michel Laffitte (2012, 71 min, Roche Productions, AB groupe et France Télévisions avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah) Son vrai nom : la cité de la Muette mais pour l histoire, elle portera le nom de la commune où le camp d internement fut implanté : Drancy. Philippe Saada raconte son histoire en utilisant les dernières découvertes d archives du Mémorial de la Shoah et les recherches récentes d historiens, dont Michel Laffitte, coauteur du film et Annette Wieviorka. La cité avait été pourtant conçue pour être un grand ensemble moderniste, fleuron du logement social des années Elle est devenue un lieu d internement et de transit des Juifs en France. De 1942 à 1944, la quasi-totalité des juifs déportés de France passèrent par Drancy avant leur déportation. Commandé par les Allemands et administré par les Français, le camp fut le miroir des relations ambiguës entre l Allemagne et le régime de Vichy, un concentré des politiques qui s y sont succédé : alternance de zèle et de blocage. 19h30 Collation 20 h Projection Joseph Epstein, bon pour la légende de Pascal Convert (2008, France, 65 min avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah) Pascal Convert a entrepris de retracer la vie méconnue de Joseph Epstein, ce grand résistant, fusillé le 11 avril 1944, la biographie prenant la forme d une lettre directement adressée Georges Duffau-Epstein à son fils Georges Duffau-Epstein (notre guide lors de la visite du dimanche 9 juin au Mont-Valérien). Un film rigoureux et émotionnellement impliqué, une enquête sur un homme, sa pensée, son action, et son univers, celui de l Internationale communiste, du Front populaire, de la guerre d Espagne, de la Résistance, où l on croisera la route de Jean Moulin, Raymond et Lucie Aubrac, Joseph Minc, Lise London Joseph Epstein juin 2013 Vincent Pfrunner dimanche 9 juin Journée de visite sur les lieux de mémoire d île-de-france 17 /personne 15 /adhérents du Cercil et étudiants 10 /moins de 18 ans Repas tiré du panier 7h30 Départ en car - Rendez-vous devant le Cercil 45 rue du Bourdon-Blanc 10 h Visite du Mémorial de la Shoah de Drancy «Drancy est le lieu le plus connu dans le monde de la mémoire de la Shoah en France», souligne Serge Klarsfeld. Consacrée à l histoire du camp de Drancy et inaugurée le 21 septembre 2012, l exposition permanente du Mémorial retrace, à l aide de nombreux dispositifs multimédia, les différentes étapes de l histoire du camp de Drancy et la vie quotidienne des internés. mardi 11 juin à 18h Dans le cadre des 70 ans de l insurrection du ghetto de Varsovie Le grand témoin du Cercil // Cercil Larissa Cain Ghettos en révolte 1943 Juifs polonais, ils s appelaient Yourek, Kazik, Reginka, Israël, Mordechai. Ils avaient 13, 16, 18, 20 ou 24 ans. Dès le début de l occupation allemande, ces jeunes combattants ont participé aux mouvements de résistance, acteurs de combats méconnus, ceux des nombreux ghettos de Pologne. Agents de liaison dans tout le pays, ils ont initié la résistance armée, transporté des armes et sauvé des hommes. Lutte désespérée, révolte pour la dignité de l homme contre la barbarie nazie. Révoltes Notre groupe sera accueilli par Olivier Lalieu, responsable au Mémorial de la Shoah des Lieux de mémoire en France, et guidé par Annaïg Lefeuvre coordinatrice du service pédagogique du Mémorial de la Shoah à Drancy. 15h Visite du Mont-Valérien À Paris, à partir du mois d août 1941, les autorités occupantes vont utiliser la clairière de la forteresse du Mont-Valérien pour procéder aux fusillades des condamnés à mort et otages. Jusqu en juin 1944, plus de hommes y sont fusillés. La visite du site sera guidée par Georges Duffau-Epstein, fils de Joseph Epstein (le «colonel Gilles» fusillé au Mont- Valérien en avril 1944) et président de l Association pour le Souvenir des fusillés du Mont-Valérien et de l Île-de-France. 19h Retour à Orléans trop souvent ignorées qui tranchent avec l image de la passivité des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Larissa Cain qui est née en 1932, elle-même évadée du ghetto de Varsovie, a consulté les historiens, recueilli des témoignages et réalisé des interviews pour faire sortir de l oubli quelquesunes de ces personnalités hors du commun. US Holocaust Memorial Museum 8 9

6 juin 2013 juillet-août 2013 vendredi 21 juin - à partir de 18h30 jeudi 11 juillet à 15h jeudi 18 juillet de 15h à 16h30 dimanche 25 août à 15h Patrice Delatouche Fête de la musique Musiques juives et tsiganes d Europe de l Est par les élèves du Conservatoire d Orléans En partenariat avec le Conservatoire d Orléans. dimanche 23 juin Paris 4 e, place Baudoyer Participation du Cercil à la manifestation des Associations juives en fête dimanche 30 juin à 15h du Musée-Mémorial par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil mardi 9 juillet de 15h à 17h L ancien camp de Pithiviers par Nathalie Grenon, directrice Rendez-vous à 14h45 devant la gare de Pithiviers. Organisé par l Office du tourisme de Pithiviers 3 à régler à l Office du tourisme - Gratuit pour les moins de 15 ans Orléans sous l Occupation et les persécutions par Christophine Baranger, médiatrice pédagogique vendredi 12 juillet Il y a 70 ans, fermait le camp de Beaune-la-Rolande «Le camp de Beaune-la- Rolande devant être liquidé par ordre des autorités allemandes» En juin 1943, le camp de Drancy passe sous le commandement direct du SS Aloïs Brunner. Il ordonne la fermeture de Beaune-la-Rolande, qui intervient le 12 juillet Les 464 derniers internés sont dirigés vers Drancy : parmi eux figurent six bébés nés à Beaune-la-Rolande ou à Pithiviers. Ils sont eux aussi déportés. mardi 16 juillet de 15h à 16h30 Atelier La rafle du Vel d Hiv dans le cinéma français par Catherine Thion, historienne Les 16 et 17 juillet 1942, plus de Juifs de Paris et de sa banlieue, dont enfants, la plupart nés en France, sont arrêtés par la police française : c est la rafle du Vel d Hiv. Comment a-t-elle été représentée au cinéma, dans des œuvres de fiction? Bibilothèque historique de la ville de Paris - fonds France Soir visite guidée de l exposition «Provisoirement non-déportables» «Conjoints d aryens» internés dans les camps du Loiret, déportés sur l île d Aurigny. par Catherine Thion, historienne, co-commissaire de l exposition Les participants à cette visite appréhenderont l histoire des déportés juifs de l Île d Aurigny en s appuyant sur l histoire de deux d entre eux : Abraham Noz (interné plusieurs mois au camp de Beaune-la-Rolande) et Georges Kovacs. dimanche 21 juillet à 11h Place de la République à Orléans Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l État français et d hommage aux «Justes» de France mercredi 24 juillet à 15h du Musée- Mémorial mercredi 21 août de 15h à 17h L ancien camp de Pithiviers par Nathalie Grenon, directrice Organisé par l Office du tourisme de Pithiviers 3 à régler à l Office du tourisme Gratuit pour les moins de 15 ans du Musée-Mémorial Par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil mardi 27 août à 15h visite guidée de l exposition «Provisoirement non-déportables» par Catherine Thion jeudi 29 août à 15h Orléans sous l Occupation et les persécutions par Christophine Baranger, médiatrice pédagogique samedi 31 août à 15h Sur les traces du camp de Jargeau par Nathalie Grenon, directrice Rendez-vous devant l entrée du collège. Armelle Doguet 10 11

7 Cercil - 45 rue du Bourdon-Blanc Orléans Réservation et renseignement cercil@cercil.eu Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h Fermé le lundi et le samedi Mardi nocturne jusqu à 20h Pour les groupes, ouverture tous les jours sur rendez-vous Tarifs Visite du musée-mémorial : 3e Tarif réduit : 2e et atelier : 3e Gratuité pour les moins de 18 ans Entrée libre au centre de ressources Pour les groupes (de 10 à 20 personnes) : Visite libre : 20e : 30e Sauf mentions contraires, les manifestations se déroulent au Cercil à Orléans, dans la limite des places disponibles. rue bannier Place de gaulle Av. de paris bd de verdun Place du Martroi rue Royale RN20 pont george V GARE SNCF rue de la république rue albert 1 er rue Jeanne-d Arc Place de l étape rue f. rabier Accès : suivre direction centre ville Parking : Hôtel de ville ou cathédrale Ligne tram A arrêt place de Gaulle Ligne tram B arrêt Cathédrale-Hôtel de Ville rue e. vignat P Avenue p. segelle bourdon-blanc r. dupanloup P rue de bourgogne CERCIL quai du châtelet quai du rue du rue de la tour-neuve la loire rue des bouteilles théâtre Avenue J. zay rue saint-euverte rue de bourgogne fort-alleaume boulevard saint-euverte pont R. thinat Le service pédagogique du Cercil propose pour les élèves à partir du CM2 : visite de l exposition permanente, des lieux de mémoire, ateliers pédagogiques, films, expositions temporaires. Création graphique : L. Scipion - 03/ Impression : Prévost Offset Le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv est une association soutenue par la ville d Orléans, la Région Centre, la Région île-de-france, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Ministère de la Culture/ Drac Centre, le Ministère de la Défense/DMPA, le Département du Loiret, les villes de Paris, Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Jargeau et Saint-Jean-de-la-Ruelle. Beaune la Rolande