TCHAD, MAURITANIE, NIGER & BURKINA FASO

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1 UK PARIS FRANCE LYON BARCELONE FICHES TECHNIQUES ESPAGNE MAURITANIE BURKINA FASO NIGER TCHAD LIBAN GÉORGIE TURQUIE ARMÉNIE SYRIE TERRITOIRE PALESTINIEN OCCUPÉ AZERBAÏDJAN IRAK AFGHANISTAN PAKISTAN NÉPAL MONGOLIE BIRMANIE RÉPONSE À LA CRISE ALIMENTAIRE DE 2012 DUBAI INDE BANGLADESH YÉMEN TCHAD, MAURITANIE, NIGER & BURKINA FASO DJIBOUTI PHILIPPINES Trop du Can ÉTHIOPIE KENYA SOMALIE Equa NAIROBI O CÉA N A T L A N T I Q U E L analyse des systèmes d alertes précoces et des indicateurs prévoyaient une crise alimentaire grave en 2012, dans plusieurs pays de la région du ZIMBABWE Sahel. Les populations MADAGASCAR à haut risque se trouvaient dans les pays et régions suivants : Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, le Niger et Sénégal. hausse des prix du marché, et a contribué à la fragilisation des moyens d existences des populations déjà en insécurité alimentaire. Cela était particulièrement vrai pour 51% de la population vivant dans l extrême pauvreté à travers le Sahel, dont l accès à la nourriture est considérablement réduit par l augmentation des prix des denrées alimentaires, les faibles ressources des ménages et les stratégies d adaptation limitées. OCÉA N I N D I E N INDONÉSIE Le taux de malnutrition des enfants était extrêmement élevé et au-dessus de 15% du seuil d urgence dans plusieurs régions du Tchad et de la Mauritanie. Selon l UNICEF, en 2012, enfants de moins de cinq ans dans le Sahel étaient menacés par la malnutrition aiguë sévère, et jusqu à 1,6 million étaient exposés à la malnutrition aiguë globale. Tropiqu Caprico Cercle Polaire Antarctique OBJECTIF PRINCIPAL Protéger les moyens d existences des populations les plus vulnérables (personnes pauvres et très pauvres) dans les zones les plus touchées par les sécheresses au Sahel en De 2012 à 2013, ACF a mis en place un projet régional pour répondre à la crise alimentaire de 2012 au Sahel. Faso et en Mauritanie. Axe 1 Couvrir les besoins alimentaires minimum des ménages ayant de faibles moyens d existence pendant les périodes de soudure. Axes d intervention Axe 2 Améliorer les moyens d existence des populations pastorales pendant la période de soudure et apporter un support au rétablissement de l économie au moment des saisons des pluies.

2 RÉPONSE À LA CRISE ALIMENTAIRE DE TCHAD, MAURITANIE, NIGER & BURKINA FASO PRINCIPALES ACTIVITÉS Analyse des risques, vulnérabilités et capacités communautaires Réalisation d une série d étude sur les risques, vulnérabilités et capacités des communautés (EPVC) dans les zones les plus vulnérables : participation et implication des populations dans l utilisation des outils participatifs et Sensibilisation aux risques, à l hygiène et à la nutrition Mise en place d activités de sensibilisation auprès de la population et transferts de connaissances sur les bonnes pratiques en nutrition, hygiène et gestion des sécheresses (ex. démonstration culinaire, etc.) Urgence-Réhabilitation-Atténuation des risques Réponses aux urgences et Réhabilitation : activités d Aliment contre Travail et Argent contre Travail (ACT) pour recapitaliser les ressources et améliorer les récoltes de l année suivante. L ACT a fourni des revenus pour faire face aux besoins en denrées alimentaires, tout en leur permettant de travailler dans leurs champs. Activités multisectorielles pour atténuer les futurs risques : mise en place d activités de maraichage et amélioration de la disponibilité et l accessibilité à une alimentation équilibrée pendant la période de soudure ; projet d irrigation adaptée, support à une agriculture de saison, etc. Renforcement des capacités et connaissances Formation et promotion de systèmes d élevage durable : ces activités consistent à informer sur les bonnes pratiques à mettre en place dans la gestion de l élevage. Coordination avec les institutions locales Mise en place de protocoles de collaboration avec les services techniques de l État. Cela a permis d améliorer la viabilité et la durabilité des actions. LEÇONS APPRISES & RECOMMANDATIONS Participation des services techniques décentralisés de l Etat dans la mise en œuvre du projet. Participation active lors des sessions de sensibilisation et aux démonstrations de cuisine qui ont été très appréciées. Échanges d information et de bonnes pratiques lors des visites d échanges de différents groupes. Participation et implication active des communautés lors des études des risques, vulnérabilités et capacités, ce qui a permis d assurer une appropriation des projets de la Prise de conscience et responsabilité de la part des méthodes de distribution communautaire. Implication directe des chefs de village et chefs de district Mise en place d une nouvelle initiative : les jardins hydroponiques appropriés aux milieux en stress hydriques. Suivi hydrologique de chaque point d eau (ex. mesure du niveau d eau régulièrement). Intégration des structures gouvernementales dans la conception et la mise en œuvre du projet. Mise en place des techniques de compostage pour améliorer la protection de l environnement et gestion sanitaire. Échanges d information et partage d expériences au niveau de la communauté. Création d une newsletter ou un site internet sur les bonnes pratiques.

3 FICHES TECHNIQUES MONGOLIE AFGHANISTAN MÉCANISMES DE RÉPONSE D URGENCE AFGHANISTAN BIRMANIE Tropique du Cancer BANGLADESH DJIBOUTI PIE SOMALIE l Afghanistan l un des pays les plus pauvres au monde. L insécurité et les aléas climatiques affectant la majeure partie du pays, provoquent d importants déplacements de IROBI populations et gênent le déploiement de l aide humanitaire. Bien que la situation sécuritaire globale se soit INDONÉSIE légèrement OCÉA N I N D I E N s est étendu à la plupart des autres provinces afghanes, notamment au Nord. MADAGASCAR Par conséquent, 30% de la population afghane est dans une situation d insécurité alimentaire et l accès à l eau potable reste faible, en particulier dans les zones rurales. La sous-nutrition est un problème persistant et contribue largement à la mortalité maternelle et infantile. En 2010, le gouvernement a mis en place un projet de services de santé de base comprenant la nutrition. Cependant, les résultats des partenaires du projet. PHILIPPINES Selon l indice de risque global de 2012, un risque extrême régnait en 2013 pour les sécheresses et les tremblements de terre, un risque élevé de glissements de terrain, et un risque Equateur moyen pour les inondations. Cependant l autorité nationale de gestion des désastres en Afghanistan est toujours confrontée en termes de logistiques, de ressources humaines et de savoirs faire techniques. Bien que ces risques soient bien connus de la communauté humanitaire, les réponses Tropique actuelles du restent sur les zones les Capricorne plus accessibles, laissant des zones reculées non couvertes. C est pour répondre à ces besoins, que le Mécanisme de réponse d urgence a été lancé en Il a été mis en place par un consortium de 4 ONGs internationales : Action contre la Faim, Mission East, People in Need, et Solidarités International. OBJECTIF GÉNÉRAL Réduire l impact des crises sur les populations travers une préparation d urgence harmonisée, une réponse adaptée. De 2012 à 2014, ACF a mis en place un projet, ciblant la Axe 1 Collecte et analyse d informations désastres et mise en place d une réponse coordonnée avec d autres parties prenantes. Axes d intervention Axe 2 Mise en œuvre d une réponse pour répondre aux besoins immédiats des populations suite à des catastrophes les zones ciblées. Axe 3 Amélioration des connaissances et capacités et mitiger les risques de désastres des populations programme dans les zones ciblées.

4 MÉCANISMES DE RÉPONSE D URGENCE - AFGHANISTAN PRINCIPALES ACTIVITÉS Le projet de mécanisme de réponse rapide assure qu un réseau d ONG ait les capacités pour évaluer, répondre et suivre les risques de catastrophes et crises dans des provinces exposées en Afghanistan. Ce réseau permet également d échanger des informations sur l accès et les impacts d une catastrophe sur les populations. Analyse rapide et suivi de la situation des besoins. Utilisation de divers outils de collecte et d analyses des besoins comme l Analyse de l Economie des Ménages. Mise en place d un système de surveillance intégrant les indicateurs des secteurs eau, assainissement (ex. maladies hydriques, etc.) et en sécurité alimentaire. Réponses en Réduction des Risques Renforcement du système d alerte précoce au niveau national et relais de l information auprès des populations vulnérables (ex. sites sentinelles). Mise en place de micro-projets pour réduire les futurs risques comme les inondations. Réponses d Urgence Déploiement d une réponse rapide en intégrant les secteurs eau/assainissement/hygiène, sécurité alimentaire et moyens d existences, nutrition/santé (ex. la distribution d articles non alimentaires). Support aux activités de réhabilitation.

5 FICHES TECHNIQUES BANGLADESH PROJET DE RÉDUCTION DES RISQUES SUR LES ZONES COTIÈRES Tropique DE BOROBOGI UNION du Cancer DANS LE DISTRICT DE BARGUNA BANGLADESH PHILIPPINES Les personnes vivant dans ces zones exposées sont extrêmement vulnérables aux aléas climatiques comme les cyclones, les inondations et les fortes marées. De plus, les populations ne sont pas en mesure de faire face à de tels OCÉA N I N D I E N risques par manque de capacités et de connaissances. D une manière générale, la gestion des risques se fait principalement au niveau national et provincial, et très peu d initiatives sont prises au niveau local, freinées par de lentes procédures. La privation des terres est un des enjeux majeurs dans ce pays, et c est l une des principales causes de vulnérabilité. Sans terre, les ménages, en particulier ceux gérés par des femmes, sont incapables de faire face aux aléas, qui causent des dommages comme la perte d un logement ou la diminution de la production agricole, etc. De plus Equateur les risques sont aggravés par certains facteurs sousjacents : des risques. marche à pied par exemple) et sont contaminés, ce qui Tropique engendrent du la propagation de maladies hydriques. Capricorne Cette zone a été ciblée car les villages sont très fortement exposés aux aléas climatiques et à des risques d insécurité alimentaire. Leur vulnérabilité est également due à leur position par rapport à la mer ainsi qu à leur faible capacité à réagir de manière indépendante. La population a nettement fait part de sa volonté de vouloir acquérir des capacités de réponse face aux risques de désastres et d avoir un rôle conséquent dans la gestion des risques de leur région. Axes d intervention OBJECTIF PRINCIPAL Augmenter les capacités à réduire les risques des femmes et des personnes ne possédant pas de terre dans des villages en bord de mer dans le district de De 2011 à 2013, ACF a mis en place un projet de Axe 1 Augmenter les capacités des communautés et des ménages à mettre en œuvre un système de gestion des risques de manière durable en lien avec le gouvernement et d autres acteurs majeurs des communautés voisines. Axe 2 Réduire les risques et renforcer les capacités des foyers tenus par des femmes et des ménages ne possédant pas de terre via des actions de mitigation et de résilience. Axe 3 Réduire les risques et mettre en place une protection durable pour les femmes travers d actions basées sur les communautés et en lien avec des actions externes.

6 PROJET DE RÉDUCTION DES RISQUES SUR LES ZONES COTIÈRES DE BOROBOGI UNION DANS LE DISTRICT DE BARGUNA - BANGLADESH PRINCIPALES ACTIVITÉS Analyse des risques, capacités et vulnérabilités communautaires Enquêtes sur les problématiques du genre, avant et après les actions. Mise en place des études des risques, vulnérabilités et capacités (EPVC) au sein des communautés. Sensibilisation communautaire Mise en place de séances de sensibilisation de porte à la prise de consciences des risques encourus. les risques dans les lieux publics. Organisation d exercices de simulation au cyclone avec les communautés et les autorités locales. Création d un comité villageois de Gestion des Risques de Désastres : en charge d apporter un soutien aux plus vulnérables dans la préparation des catastrophes, d apporter des formations ponctuelles à l ensemble de la communauté, et d assurer un lien avec les autorités locales au niveau du district. risques communautaires et formation à l élaboration de proposition, le suivi et l évaluation, le plaidoyer, etc. Activités de mitigation Appui aux moyens d existences comme appui aux petits élevages. Renforcement des habitations et des abris pour l élevage. Création de comités de femmes : en charge de diffuser des messages ciblés sur la nutrition, les pratiques de soin, la santé et également sur les problématiques causées par les aléas climatiques. LEÇONS APPRISES & RECOMMANDATIONS L organisation de comités de femmes a été l élément clé et sensibiliser le public aux problématiques du genre. Cela a permis la compréhension commune des vulnérabilités des femmes au sein même des communautés et une amélioration de la préparation des femmes face aux catastrophes. La communauté doit être en centre de nos actions pour assurer une acceptation, une appropriation des activités et une continuité sur le long-terme. Les collectivités doivent être encouragées à jouer un rôle plus important dans la phase de relèvement après une catastrophe. Veiller à ce que les comités assurent des réunions avec l engagement des populations dans les activités du projet et les informer de l avancement des différents projets. Renforcer le partenariat avec des organisations locales et/ ou internationales pour s assurer de la qualité des activités et d apporter des innovations (ex. WaterAid). Renforcer l échange de bonnes pratiques à travers le pays et auprès d ONG expertes en gestion des risques de désastres (ONG, universités, instituts de recherche, etc.), mise en place d un processus de renforcement des connaissances. Les activités de mitigation doivent être améliorées : explorer les variétés locales d arbres qui peuvent à la fois, par leur exploitation, fournir un revenu, mais également protéger contre les catastrophes ; envisager de mettre en place des structures de protection des enclos pour les petits ruminants.

7 FICHES TECHNIQUES BANGLADESH RENFORCER LA RÉSILIENCE AUX ALÉAS DANS LES ÉCOLES ET du Tropique Cancer LES COMMUNAUTÉS BANGLADESH PHILIPPINES Le pays est exposé à différents risques comme les inondations, l érosion, les cyclones, les sécheresses, les vagues de froid, etc. Ces évènements naturels sont souvent couplés à un niveau élevé de vulnérabilités des individus, et des ménages. L ensemble de la communauté internationale OCÉA N est d accord pour dire que le Bangladesh est le pays le Iplus N Dvulnérable I E N face au changement climatique. De ce fait, la situation requiert une attention immédiate de la part des acteurs internationaux mais aussi de la part des communautés locales qui sont engagées dans la lutte contre les impacts néfastes des catastrophes. La gestion des risques de désastres au Bangladesh a permis d améliorer la sphère institutionnelle et politique du pays au cours des dernières années. Le Plan National pour la Gestion des Risques de Désastres ( ) a également permis de renforcer le plan stratégique du Bangladesh sur le changement climatique. Les fonds alloués à la réduction des risques de désastres et aux projets liés au changement climatique ont été intégrés au budget national du pays. La gestion des désastres au niveau local et national dépend largement des possibilités organisationnelles locales et de la coordination des différents systèmes. Les capacités institutionnelles et de coordination permettront participation Equateur des populations via une sensibilisation plus Même si le gouvernement du Bangladesh a fait des efforts considérables dans le domaine de la gestion des risques de désastres, il reste tout de même quelques lacunes. Par exemple, la plupart des politiques élaborées au niveau local ou national n en sont encore qu au stade de projet et certaines Tropique ont du été développées dans le cadre d initiatives internationales Capricorne plus larges. Ces projets sont encore freinés et une coordination inappropriées. De plus, les comités de responsabilités. Les fortes capacités institutionnelles au niveau national ne sont pas adaptées aux échelons locaux et régionaux. En effet, de nombreux acteurs ont mis en place des projets en suivant leur propre stratégie avec une coordination très limitée avec les autres acteurs, ce qui peut entrainer un chevauchement l aide des ONGs. OBJECTIF PRINCIPAL Renforcer la résilience des communautés locales et des écoles par la mise en place et le développement d une approche en gestion des risques de désastres. Axe 1 Axes d intervention Axe 2 Axe 3 de renforcement de la résilience dans les écoles et les Ce projet a été réalisé dans la continuité du projet de Accroître la compréhension et le développement de l approche GRD dans les écoles et les communautés ciblées. Accroître les capacités des gouvernements nationaux et locaux et favoriser la coordination entre les différents acteurs clés. Favoriser les initiatives de promouvoir et de standardiser l approche GRD au niveau du district et au niveau national.

8 RENFORCER LA RÉSILIENCE AUX ALÉAS DANS LES ÉCOLES ET LES COMMUNAUTÉS - BANGLADESH PRINCIPALES ACTIVITÉS Le but de ce projet était de poursuivre les efforts faits lors des années précédentes grâce au projet de réduction des risques de catastrophes. Le bailleur de fonds a ciblé l appui aux écoles via un transfert des connaissances. Renforcement de la Culture du Risque au niveau des écoles et des communautés Appui aux plans de préparation et de réponses existants pour leur mise en œuvre, et intégration de ces plans dans les stratégies locales de développement Développement de plans de préparation et de réponses au niveau des écoles et lien avec le Ministère de l Education Appui au Ministère de l Education pour la création d un module de formation national et révision du curriculum scolaire pour l intégration de la gestion des risques Formation des instituteurs et professeurs sur la gestion des risques Mise en place des séances de formation et de agents de communication au sein de la communauté Mise en place des séances de formation et de support des pratiques en réduction des risques Plaidoyer Développement d actions de plaidoyer en faveur de la mise en place de formation auprès du gouvernement central sur les bonnes pratiques en gestion des risques de désastres et réponses aux urgences S assurer que la gestion des risques de désastres est intégrée dans le curriculum du Ministère de l Education S assurer que les groupes marginalisés et les personnes socialement exclues prennent part aux prises de décision, et sont inclus dans le design, planning et mise en œuvre des pratiques en réduction des risques ACF, Sadeque Rahman Saed - Bangladesh

9 MONGOLIE FICHES TECHNIQUES BIRMANIE ASSISTANCE HUMANITAIRE AUPRÈS DES ENFANTS du Tropique ET DES FAMILLES Cancer TOUCHÉES PAR LES VIOLENCES DANS L ÉTAT DE RAKHINE BIRMANIE PHILIPPINES OCÉA N N D I E N Pour ce projet les réponses humanitaires, et les activités de réduction des risques INDONÉSIE ont été intégrées dans un projet en eau, assainissement et hygiène. Equateur Un grand nombre des camps ruraux sont situés dans les zones sujettes aux inondations. Des risques importants Les acteurs en eau, assainissement et hygiène mettent en dans les camps de Sittwe et Pauktaw. Dans le seul canton avant le fait que les risques d inondations et de choléra de Sittwe, il y a huit camps au risque d inondation, ce qui peuvent s aggraver, notamment au moment de la saison des Tropique représente du une population totale de personnes en Capricorne pluies. L Etat de Rakhine est caractérisé par une saison sèche situation de vulnérabilité. de sept mois, et une forte saison des pluies d Avril à Aout/ Il est nécessaire de prendre en compte et de prévoir la Septembre. possibilité d une résurgence de violences et de déplacements Le choléra peut affecter tous les groupes de population, à de populations. Par conséquent, les membres du consortium, savoir les hommes, les femmes et les enfants. Cependant, composé d ACF, du GRET (Groupe de Recherches et elles ont tendance à affecter d avantage des individus plus d Echanges Technologiques) et de WHH (Welthungerhilfe), vulnérables, comme ceux qui souffrent de sous-nutrition ou les femmes enceintes par exemple. Par conséquent, ont adopté une certaine souplesse dans ce projet pour une attention particulière est accordée à la satisfaction des répondre correctement aux scénarios probables comme des inondations lors des saisons des pluies, la réinstallation de par exemple, de messages de sensibilisation et des actions personnes déplacées ou de nouveaux déplacements forcés, de prévention. d épidémie de choléra, etc. OBJECTIF GÉNÉRAL Contribuer à réduire le risque de morbidité et de mortalité due à la malnutrition et aux maladies diarrhéiques sévères. Axe 1 Axes d intervention Axe 2 Axe 3 Axe 4 De 2013 à 2014, ACF a mis en place un projet d une durée de 9 mois d assistance humanitaire auprès des personnes déplacées et des est intégré à des activités eau, assainissement et hygiène, nutrition et santé mentale et technique. Renforcement des capacités de surveillance, de préparation et de réponse face aux maladies diarréhiques sévères. Amélioration de l accès à de l eau saine pour les personnes déplacées et les communautés d accueil. Amélioration de l accès à des installations sanitaires pour l ensemble des personnes déplacées dans les camps et pour les communautés d accueil. Amélioration de l accès aux activités de promotion de l hygiène pour les personnes déplacées et pour les communautés d accueil.

10 ASSISTANCE HUMANITAIRE AUPRÈS DES ENFANTS ET DES FAMILLES TOUCHÉES PAR LES VIOLENCES DANS L ÉTAT DE RAKHINE - BIRMANIE PRINCIPALES ACTIVITÉS CIBLANT L AXE 1 Préparation aux maladies diarrhéiques sévères Mise en place de campagne de sensibilisation massive auprès des communautés à risque à travers l organisation d évènements, et la diffusion de message par les médias et par les autorités locales. Mobilisation des comités villageois pour la transmission d information et communication sur les changements de comportement. Création de comités de gestion de l eau et de comités de gestion des risques. Mise en place d enquêtes sur les attitudes, connaissances et pratiques en matière de gestion de l eau, assainissement et hygiène. Surveillance, investigation et rapport sur les cas éventuels de maladies hydriques, voire de choléra. Pré-positionnement d un stock de contingence (ex. kit d hygiène, matériels de sensibilisation, tablettes de traitement de l eau, etc.). Actions de plaidoyer Transmission de messages pour la mise en place des systèmes de surveillance et d alerte précoce des maladies diarrhéiques sévères. Sensibilisation auprès des autorités et via les plateformes de coordination locales et nationales. gouvernements Séances de formation pour améliorer les connaissances et le contrôle des maladies diarrhéiques sévères. Coordination entre le cluster eau, assainissement et hygiène, et le cluster Santé. Formation et mobilisation d une équipe multidisciplinaire pour le suivi de la situation pendant la saison des pluies. Actions d atténuation des risques Amélioration de l accès et la gestion de l eau potable, l hygiène et l assainissement. Support psychologique et pratiques de soins aux personnes affectées. Support et traitement de la malnutrition.

11 MONGOLIE AN FICHES TECHNIQUES BIRMANIE PROGRAMME DE RÉDUCTION DES RISQUES DE DÉSASTRES du Tropique AU Cancer SEIN DES COMMUNAUTÉS URBAINES ET CÔTIÈRES BIRMANIE PHILIPPINES Equateur Le Consortium pour la Résilience Communautaire en Birmanie (MCCR), propose INDONÉSIE de renforcer les capacités en OCÉA N I N D I E N réduction des risques de désastres dans 4 régions de la Birmanie. Ce consortium regroupe 5 ONGs internationales (ActionAid, HelpAge, Action contre la Faim, Plan International et Oxfam), une agence des Nations Unies (UN-Habitat) et 6 organisations locales (Social Protection Policy and Research Group, Action for Social Aid, Young Women Christian Association, Myanmar Engineering Society, Myanmar Geoscience Society and Myanmar Earthquake Committee). d institutionnalisation en gestion des risques de désastres d où une absence de toutes politiques en Réduction des risques de Désastres au niveau communautaire. Il y a donc peu ou pas de lien entre les activités mises en œuvre par la société civile et les efforts menés par le gouvernement. La réduction des risques n est pas toujours l une des priorités du gouvernement et des mesures doivent encore être prises Tropique du Capricorne développement. En l absence d un leadership fort du gouvernement, il y a une grande diversité d outils et d approches utilisées au niveau communautaire d un organisme à un autre, ce qui rend faible prise en compte des groupes vulnérables dans la mise en œuvre du projet. OBJECTIF GÉNÉRAL Renforcer la résilience de 78 villages côtiers et de 4 villes à travers l institutionnalisation d une approche RRD engageant les femmes, les personnes âgées, les enfants et les personnes handicapées. Axe 1 Axes d intervention Axe 2 Axe 3 De Mai 2014 à Août 2016, ACF a développé, via un consortium, un projet de réduction des risques de désastres au sein des communautés urbaines Renforcement des capacités des communautés urbaines et côtières à se préparer à faire face à différents aléas et à mettre en place des mesures GRD. Renforcement des capacités des principaux acteurs institutionneles à mettre en œuvre des outils de RRD standardisés pour gérer les risques actuels et futurs. Soutien au gouvernement pour développer une politique CBDRR au niveau national.

12 PROGRAMME DE RÉDUCTION DES RISQUES DE DÉSASTRES AU SEIN DES COMMUNAUTÉS URBAINES ET CÔTIÈRES - BIRMANIE PRINCIPALES ACTIVITÉS Analyse des risques, vulnérabilités et capacités communautaires Mise en place d étude participative des risques, vulnérabilités et capacités des communautés exposées atténuation des risques. Mise en place de comités de gestion des risques gérés par les femmes. Développement de plans de préparation et réponses aux urgences pour chaque village. Réalisation d enquêtes sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques en matière de gestion de l eau, l hygiène et l assainissement. Ces enquêtes seront couplées aux études de vulnérabilités. Sensibilisation sur les risques Mise en place de campagnes de sensibilisation sur la réduction des risques de désastres et l adaptation au changement climatique. Organisation d exercices de simulation. Mise en place de séances de sensibilisation au niveau des écoles. Renforcement des capacités des communautés et institutions Renforcement du rôle et responsabilités des femmes au sein des communautés et valorisation de leurs idées dans la prise de décision sur la gestion des risques. Formation des institutions et communautés sur la gestion des risques, et également sur la valorisation du rôle des femmes. Formation pour la mise en place de micro-projets. Appui aux professeurs et instituteurs pour le développement de plan de gestion des risques au niveau des écoles, et inclusion de cette thématique dans le curriculum scolaire. Développement de module de formation sur Gestion des Renforcement des capacités des comités de développement de la ville sur la prévention des risques Soutien au groupe de travail en gestion des risques interagence pour la coordination et la mise en place d un cadre stratégique au niveau national.

13 FRANCE BARCELONE ESPAGNE FICHES TECHNIQUES BURKINA FASO DE L URGENCE À LA RÉSILIENCE RENFORCEMENT DE LA RÉSILIENCE DES POPULATIONS ET AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE BURKINA FASO DJIBOUTI BANGLADESH O CÉA N A T L A N T I Q U E La province de Gnagna est soumise de manière récurrente à l alternance d épisodes de sécheresse et d inondation. Les inondations et les incidents climatiques successifs subis par la province peuvent avoir à courts, moyens ou longs termes des conséquences négatives sur les moyens ZIMBABWE d existences, le bien-être et la santé des populations, et leur environnement. En effet, ces crises climatiques récurrentes impactent négativement les écosystèmes et par conséquent les secteurs économiques qui en dépendent directement, comme l agriculture et l élevage, qui demeurent les moyens d existence de la majorité de la population. Ces évènements altèrent la sécurité alimentaire des populations et représentent des facteurs aggravant de la sous-nutrition. OCÉA N I N D I E N Au cours des cinquante dernières années, les populations de la zone ont été contraintes de développer des stratégies d adaptation, mais ces stratégies sont de plus en plus fragilisées par ces évènements récurrents. MADAGASCAR l ensemble des acteurs locaux sur les crises climatiques. Le schéma d alerte informel existant repose sur un système de communication par téléphonie mobile entre les maires et les représentants des différents villages. Bien que fonctionnel il et de nature de l information transmise. Par ailleurs, le niveau d information des populations sur les risques et leur moyen d adaptation est faible. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Contribuer à la restauration durable du cadre de vie et des activités économiques, et au renforcement des capacités locales (villageoises, communales, provinciales) de gestion des risques climatiques. Axes d intervention Contribuer à la lutte contre les causes de l insécurité alimentaire et nutritionnelle par le renforcement des moyens d existence et de relèvement des ménages pour une plus grande résilience institutionnelle, communautaire et individuelle. Cercle Polaire Antarctique Suite aux inondations de 2010 et la crise sahélienne de 2012, ACF a développé une stratégie de réduction des risques à travers plusieurs projets ayant pour objectif de renforcer la résilience des populations face à des crises récurrentes. De 2011 à 2016, ACF a su mettre en place de activités un support technique à plus de personnes à risque, ainsi qu aux institutions locales, et agents des services techniques. Axe 1 DURABILITÉ Renforcement durable de la résilience des ménages par l appui à la création d un cadre de gestion sociale des crises. Axe 2 DISPONIBILITÉ ET ACCÈS Augmentation durable de la production agricole et des sources de revenus des ménages. Axe 3 CONSOMMATION ET PRATIQUES Augmentation de la consommation des ménages en aliments riches en micronutriments alimentaire.

14 DE L URGENCE À LA RÉSILIENCE - BURKINA FASO PRINCIPALES ACTIVITÉS Analyse des risques, vulnérabilités et capacités communautaires ménages vulnérables. Réalisation d études participatives des risques, des vulnérabilités et capacités communautaires (EPVC). Conduite d une étude Household Economic Analysis (HEA) au démarrage des activités et d une étude similaire Sensibilisation Sensibilisation sur la gestion des risques naturels et les moyens d adaptation aux crises climatiques. Éducation nutritionnelle : promotion de bonnes pratiques alimentaires. Approche multisectorielle Construction d infrastructures sans bois via un support d Argent Contre Travail. Appui en intrants (semences, engrais minéral et équipements agricoles) et appui à une gestion des stocks Aménagement des bas-fonds et sites maraîchers et production agricole (Conservation des Eaux et des Sols/ Défense et restauration des sols), et reconstitution des capacités productives pour le petit élevage. Promotion de la consommation d aliments riches en et assistance alimentaire en cas de chocs conjoncturels. Renforcement des capacités locales Renforcement des connaissances, capacités et compétences des communes en matière de réduction des risques de désastre et gestion des crises. Mise en place de champs écoles paysans et formation des techniciens. Promotion, équipement et formation sur la culture fourragère, les techniques d élevage, et de conservation. Appui au développement d activités améliorant la conservation des écosystèmes et réduisant l impact des risques. Appui aux activités collectives d aménagement de terroir limitant les effets des aléas climatiques sur l environnement et les communautés. Plan de préparation et réponse aux aléas naturels Appui à l élaboration de plans communaux de gestion des risques. Mise en place de Plan de Contingence en interne par rapport aux chocs conjoncturels (inondation, sécheresse). LEÇONS APPRISES Importance d un processus d analyse communautaire approfondie dans les premiers mois du projet. Cela les résultats des analyses communautaires pour la mise en place d activités adaptées. Importance de la prise en compte et de l analyse des interventions précédentes dans les zones d interventions. Prise en compte de la saisonnalité et des chocs saisonniers lors du design, planning et mise en œuvre des interventions. Importance du développement des sources de revenus alternatives aux productions agro-pastorales qui constituent un moyen de renforcement de la résilience Introduction des activités génératrices de revenus : la transformation des produits forestiers non ligneux, la d engranger des revenus. Certaines activités de relance économique prévues initialement sous forme de travaux communautaires pour 2012 ont été mises en œuvre dès 2011 sous forme

15 FICHES TECHNIQUES DJIBOUTI BANGLADESH PRÉPARATION ET GESTION DES RISQUES DE SÉCHERESSES DANS LA RÉGION DE DIKHIL DJIBOUTI PHILIPPINES Tropique du Cancer Sécheresse chronique dans tout le pays : La faible pluviométrie depuis 2007 ainsi que la hausse continuelle du prix des produits de base a conduit environ personnes vulnérables dans une insécurité alimentaire aiguë OCÉA N et a anéanti leur mécanisme de survie personnes, incluant la population réfugiée, ont besoin d assistance alimentaire 1. I N D I E N ZIMBABWE MADAGASCAR essentiellement dans les zones rurales. Les causes principales, au-delà des conséquences climatiques de la sécheresse, sont les ressources en eau limitées et la faible productivité des ouvrages de collecte et de stockage. Les eaux de surface sont aléatoires et ne fonctionnent qu en période de crues et sont peu ou pas mises en valeur. En conséquence, les eaux souterraines qui assurent 95% de la desserte en eaux, constituent la principale source d alimentation en eau du pays. Volonté d intégrer la gestion des risques de désastres au niveau national : Djibouti s est doté d une stratégie nationale, d un comité interministériel de gestion des risques de désastres, en charge de la coordination de l action gouvernementale, d un comité technique intersectoriel et du SEGRC organe permanent de coordination, d exécution et d appui placé sous le Ministère de l Intérieur. Les autorités Equateur régionales sont impliquées, et ont conscience de la nécessité de développer cette approche mais elles manquent de moyens. Il existe quelques institutions qui intègrent des composantes en gestion des risques de désastres dans leurs projets : la FAO 2, la Banque Mondiale 3 et le Ministère de l Agriculture. Problématiques dans la zone Tropique du Capricorne 1. Forte dépendance à l aide alimentaire (78% des ménages ont comme source principale l aide alimentaire - PAM 2013) 2. Isolement, habitats éparses et moyens de subsistances limités et en régression (perte de cheptel). 3. Accès à l eau : faibles ressources en eau et gestion inadaptée. 4. Attente d intervention extérieure : faibles initiatives locales, attitudes en contradiction avec les besoins évoqués, manque d autogestion et mécanismes communautaires limités. 5. Pas de connaissance des communautés sur les stratégies d adaptation, de réponse ou de préparation à la sécheresse. 1 - Djibouti Appel Global 2013, Nations Unies Axes d intervention OBJECTIF PRINCIPAL rcle Polaire Antarctique Contribuer au renforcement des capacités d adaptation et de réponse aux risques liés à la sécheresse des populations vulnérables dans les zones ciblées. Depuis 2012 jusqu à aujourd hui, ACF met en place des projets de gestion des risques liés aux sécheresses au niveau communautaire. Ces projets, 000 Axe 1 Amélioration des connaissances et capacités des communautés pour la gestion des risques sécheresses. Axe 2 Renforcement des mécanismes d adaptation des populations vulnérables à travers des mesures de réduction des risques de sécheresses. Axe 3 Renforcement des connaissances et capacités des acteurs locaux et régionaux en gestion des risques de catastrophes.

16 PRÉPARATION ET GESTION DES RISQUES DE SÉCHERESSES DANS LA RÉGION DE DIKHIL - DJIBOUTI PRINCIPALES ACTIVITÉS Analyse des risques, vulnérabilités et capacités Réalisation d EPVC communautaires dans les zones ciblées. Cela permet aux communautés d effectuer leur propre diagnostic et permet donc d améliorer l autogestion des risques de désastres puis la mise en œuvre d actions de résilience. Centre d Etude et de Recherche de Djibouti. Étude sur les pratiques de soins auprès des femmes affectées par les sécheresses. Sensibilisation aux risques Mise en place de campagnes de sensibilisation auprès risques de sécheresses et des pratiques d hygiène et de soins. Ces campagnes s adressent aux écoles, aux structures de santé, etc. Approche multisectorielle Mise en œuvre de micro-projets liés à l accès aux terres et aux ressources naturelles (réhabilitation de points d eau, aménagement des sols, projets d irrigation, etc.). Aménagement de sites maraîchers et promotion de la Partage d expériences tous les niveaux. transmission de l information au réseau externe (institutions locales, ONG, plateformes régionales, etc.). LEÇONS APPRISES & RECOMMANDATIONS davantage la durabilité des actions entreprises, de même que l approbation et la prise en charge locale. La réalisation des évaluations participatives a été le temps «fort» du projet et a permis l introduction d une démarche innovante en termes de gestion de risques de catastrophe et gestion des impacts de la sécheresse. La réponse communautaire a été très forte et constante, du fait de leur intégration durant tout le processus. Les études participatives permettent de mieux orienter les interventions sur le terrain. Elles ajoutent un caractère innovant au projet dans la mesure où il implique les communautés dans le processus de priorisation et de décision.

17 FICHES TECHNIQUES BANGLADESH Tropique du Cancer ÉTHIOPIE GESTION COMMUNAUTAIRE DES RISQUES DE SÉCHERESSE ÉTHIOPIE PHILIPPINES Equateur Répondre aux risques de sécheresse est un processus des capacités communautaires durables. La zone de Borena est considérée comme très exposée à la sécheresse. Les communautés ont peu de possibilités d activités économiques au-delà de l élevage de bétail. Problématiques dans la zone OCÉA N I N D I E N Sécheresses : les sécheresses récurrentes et les chocs saisonniers aggravent l insécurité alimentaire et nutritionnelle. C est un cercle vicieux pour les communautés qui se retrouvent dans une situation de pauvreté et d insécurité alimentaire. Dégradation de l environnement : la destruction incontrôlée des ressources naturelles couplée à l apparition de mauvaises plantes affecte sévèrement les pâturages et les terres agricoles. Accès limité à l eau : les faibles précipitations exposent les animaux à d importantes pertes de poids ainsi qu à la Tropique du transmission de maladies. Le fait d avoir des ressources Capricorne communautés pour accéder à de l eau potable tout au long de l année. Faible accès au marché : pendant la saison sèche, les termes de l échange sont défavorables aux pastoraux. Les prix ne sont pas négociés, c est l acheteur qui décide du prix. Tout cela affecte les revenus. du fait des faibles infrastructures, les pastoraux ne peuvent pas avoir accès de leurs activités. Les routes sont peu nombreuses et mal construites. Les marchés et les abattoirs sont sousdéveloppés. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Renforcer les capacités de réduction des risques Cercle Polaire chocs Antarctique et stress des populations. Améliorer la santé, les moyens d existences et la résilience aux stress des populations en situation d insécurité alimentaire chronique. Depuis 2011 jusqu à aujourd hui, la mission terme pour réduire les impacts des sécheresses récurrentes sur la population au Sud du Pays. Suite aux fortes sécheresses de 2010 en Corne de l Afrique, plusieurs projets se sont succéder Ces projets ont apporté un soutien technique à plus de personnes à risque dans la zone Axe 1 Les communautés pastorales et agropastorales sont mieux préparées à faire face aux sécheresses récurrentes. Axes d intervention Axe 2 Les communautés pastorales et agro-pastorales se relèvent de la récente sécheresse et développent des capacités à faire face aux futures sécheresses via des mesures de mitigation des risques. Axe 3 Le partage d informations, la coordination et les partenariats sont renforcés entre les institutions locales, ACF et les autres acteurs clés de la DRM (acteurs gouvernementaux et multilatéraux). Axe 4 Une réponse humanitaire adressée aux ménages les plus affectés par la sécheresse récurrente.

18 GESTION COMMUNAUTAIRE DES RISQUES DE SÉCHERESSE - ÉTHIOPIE PRINCIPALES ACTIVITÉS Analyse des risques, vulnérabilités et capacités communautaires Mise en place des évaluations des risques, vulnérabilités et capacités auprès de chaque communauté. d évaluer quantitativement l évolution dans les pratiques, connaissances et attitudes en eau, assainissement et hygiène. Réalisation d enquêtes rapides sur les stratégies d adaptation sur les pratiques alimentaires et sur les moyens d existences au niveau des ménages. Création des comités en gestion des risques de désastres et formulation de plan d action communautaires, reconnus et validés par les autorités locales. Sensibilisation aux risques Séances de sensibilisation dans les écoles sur la préparation, l atténuation et la prévention des risques de sécheresses. Les enseignants et les enfants transmettent leurs connaissances au sein des communautés. Sensibilisation communautaire sur les pratiques de réduction des risques à mettre en place avant, pendant et après une sécheresse plus importante. Sensibilisation communautaire sur les pratiques d hygiène. Approche communautaire et multisectorielle Amélioration de l accès et gestion de l eau potable, et l assainissement : réhabilitation de points d eau communautaire et dans les écoles. Mise en place d un mécanisme d approvisionnement de pièces détachées pour la réparation des points d eau géré par des entreprises locales. d existences et revenus : création de coopératives laitières gérées par des groupes de femmes. Appui à la production agricole et support à l élevage : promotion d argent contre travail pour la réhabilitation de mares villageoises, et gestion des pâturages. Promotion des techniques maraichères et sensibles à la nutrition : promotion de culture de patates douces et autres végétaux et fruits à fortes valeurs nutritionnelles. Mise en place d un projet pilot d un système d alerte précoce communautaire : diffusion de messages clés à travers les médias, SMS et institutions locales. Appui technique et suivi d évolution des écoles pastorales créées par la FAO. Renforcement des capacités communautaires et institutions Formation des communautés et des comités en gestion des risques de désastres aux activités de préparation, de Appui technique aux gouvernements sur les systèmes d alerte précoce (ex. suivi pluviométrique). Création de clubs hygiène dans les écoles : ces clubs permettent aux enfants de devenir les acteurs du changement et d acquérir des outils et connaissances préparées. alimentaire et la préparation des aliments via des démonstrations de cuisine. Les femmes formées ont pu ensuite former d autres membres de la communauté. Coordination & coopération de partager les expériences et capitaliser sur les bonnes pratiques entre les différents acteurs. Participation à la plateforme en gestion des risques de sécheresses. Participation à l élaboration de document technique sur la préparation, notamment sur le système d alerte précoce. RECOMMANDATIONS Une bonne coordination et coopération ont été observées entre ACF, les partenaires locaux, les autres ONG et le bailleur de fonds. Cela a contribué à la réussite du projet. Il est recommandé d encourager ces relations positives dans les interventions à venir. La prévention, la préparation et l atténuation sont des questions complexes qui nécessitent une approche durables. La gestion des risques de désastres, la sécurité alimentaire et moyens d existence, et l eau, assainissement et hygiène sont des concepts complémentaires qui permettent de renforcer les capacités des populations à s adapter sur le court, moyen et long-terme. Les comités en gestion des risques de désastres se sont avérés être une interface utile et essentielle entre le gouvernement, les dirigeants communautaires et les organisations de la société civile, à la fois pour la collecte de données d alerte précoce, l analyse et la diffusion d informations. La promotion des tubercules et des jardins maraichers a pasteurs, tout en prenant en compte l aspect nutritionnel. Le rôle des femmes comme acteurs clés est essentiel pour la mise en œuvre des actions de réduction des risques. Les femmes ont été très actives dans la promotion du manioc, la réhabilitation des points d eau et dans les activités de promotion de l hygiène.

19 FICHES TECHNIQUES ÉTHIOPIE BANGLADESH INITIATIVE SHARE PHILIPPINES RENFORCER LES CAPACITÉS DE RÉSILIENCE ET DE RELÈVEMENT DES POPULATIONS VULNÉRABLES DANS LA RÉGION D AMHARA ÉTHIOPIE Tropique du Cancer Equateur OCÉA N I N D I E N La Corne de l Afrique est régulièrement affectée à des sécheresses qui aggravent la situation alimentaire et nutritionnelle des populations exposées, ce qui impliquent l augmentation des niveaux de malnutrition et d insécurité alimentaire. De plus les pressions sur les ressources les habitants de cette région particulièrement vulnérables à la sécheresse. Les autorités locales ont besoin de renforcer leurs capacités en particulier sur la réduction des effets de la sécheresse techniques et humaines ont été décelés lors de l évaluation sur le terrain, et un soutien externe a été demandé par les acteurs du développement rural. L Union européenne (UE) a développé une initiative Accroître situation alimentaire et nutritionnelle dans le sud et l est du pays suite à des sécheresses récurrentes. L initiative SHARE a été créée pour améliorer la préparation aux catastrophes et contribuer à établir un lien plus étroit Tropique du entre l aide humanitaire et la coopération au développement. Capricorne Pour répondre aux besoins de la zone, ACF en consortium avec Save The Children met en place un projet multisectoriel la résilience des ménages face à l insécurité alimentaire, augmenter la couverture en eau potable, et améliorer les connaissances sur les interventions en nutrition auprès les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes. Dans le but d améliorer la résilience des communautés ciblées, ACF se concentre sur le renforcement des capacités d alerte précoce et sur l amélioration des structures et des systèmes de transfert d information entre les communautés, les communes et les districts. Axes d intervention Cercle Polaire Antarctique OBJECTIF GÉNÉRAL Contribuer au renforcement des capacités des communautés et des institutions locales pour diminuer l impact des sécheresses sur les causes sous-jacentes de la sous-nutrition. place un projet multisectoriel pour lutter contre la sousnutrition tout en réduisant les risques de sécheresses sur le long-terme. Ce projet vise à apporter un support Axe 1 Renforcement de la résilience des communautés ciblées par l amélioration et la d existence. Axe 2 Renforcement des capacités des communautés et des administrations locales pour faire face aux risques de désastres en améliorant les connaissances, les pratiques, les structures et les processus en DRR.

20 INITIATIVE SHARE - ÉTHIOPIE PRINCIPALES ACTIVITÉS Analyse des risques, vulnérabilités et capacités com- place des activités pour améliorer la sécurité alimentaire. Mise en place l évaluation participatives des risques, vulnérabilités et capacités. Élaboration de plans de préparation et réponses aux urgences. Approche multisectorielle : promotion des activités sensible à la nutrition Développement d activités en gestion des ressources naturelles : gestion des sols, des ressources en eau (ex. plantation adaptée, réhabilitation de points d eau, etc.). Appui au programme de protection sociale. Développement de projet pilot en irrigation pour la production agricole et fourragère. Distribution d intrants agricoles améliorés grâce à l appui aux coopératives. Support à l élevage des petits ruminants et appui aux projets de santé animale. Mise en place d activités génératrices de revenus (ex. apiculture, volaille, petit commerce, etc.) à travers le renforcement des capacités, la contribution au capital de marché. Mise en place de jardins nutritionnels et de santé. Renforcement des capacités et des connaissances Appui technique aux petits exploitants pour développer des bonnes pratiques agricoles et améliorer l accès à de nouvelles techniques. Création et/ou renforcement des groupes d entre-aide. Renforcement des capacités à propos des systèmes d alerte précoce et sur la gestion des risques. sur les politiques et les conventions internationales et nationales concernant les mesures de gestion de la sécheresse. Formations et démonstrations de cuisine auprès des ménages les plus vulnérables : cette activité permet d améliorer l impact nutritionnel et de s assurer que les aliments sont consommés et conservés correctement. Coordination et Partage d information Organisation de porte ouverte et de visites d échanges entre petits exploitants et membres des gouvernements pour adapter les pratiques agricoles. Communication et transmission de l information auprès brochures ou d autres moyens de communication locaux. Cela permet d améliorer la communication entre les zones rurales.

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