Groupe KEHS. Proteobacteria Gamma Proteobacteria Enterobacteriales Enterobacteriaceae. Klebsiella
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- Gabrielle Thibodeau
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1 Groupe KEHS I- Définition et Classification : a- Classification : La Klebsiella Embranchement Classe Ordre Famille Genre Proteobacteria Gamma Proteobacteria Enterobacteriales Enterobacteriaceae Klebsiella b- Définition : Ces entérobactéries, fréquemment responsables d'infections hospitalières, sont souvent désignées sous le sigle du groupe "KES".On distingue 5 espèces dans le genre qu'on peut différencier par des caractères biochimiques : Klebsiella pneumoniae, comprenant 2 sous espèces : ozaenae et rhinoscleromatis Klebsiella oxytoca Klebsiella planticola Klebsiella terrigena Klebsiella ornithinolytica. 1
2 II- Caractères Culturaux morphologiques : Les Klebsielles sont des entérobactéries immobiles et capsulées se cultivant sur milieux usuels (ordinaires), ou sur milieux Lactosés exemple : BCP (colonies muqueuses), EMB (grosses colonies convexes de couleur rosée parfois muqueuses) et le Mac Conkey III- Habitat : Elles sont très répandues dans la nature (eaux, sols). Ce sont aussi des commensales du tube digestif des animaux et de l'homme qui peut également en héberger dans l'oropharynx IV- Mode de contamination : Les fèces sont la plus importante source d'infection des patients; par contact avec du matériel contaminé dans les hôpitaux (sondes, matériel à injection intraveineuse, appareils respiratoires, etc.) V- Pouvoir pathogène naturel : Elles sont responsables d'infections respiratoires (Klebsiella pneumoniae est appelée "pneumobacille de Friedlander"), d'infections urinaires, de bactériémies et d'infections neuro-méningées post traumatiques ou post-chirurgicales. Les isolements sont beaucoup plus fréquents à l'hôpital - et singulièrement dans les services de réanimation - qu'en ville. VI- Diagnostic biologique : C est un diagnostic direct (bactériologique), c'est-à-dire l isolement de la bactérie à partir de produits pathologiques. Comme les autres enterobactries, la Klebsiella n exige pas l utilisation de milieux enrichis. Mais il est utile d utiliser des milieux lactosés comme (BCP, EMB, Mac Conkey et autres). Elles utilisent, pour la fermentation des sucres, une voie métabolique particulière qui produit de l'acétyl-méthyl-carbinol ou acétoïne qu'on met en évidence par la réaction de Voges Proskauer ou VP. De ce fait, les KEHS sont dites VP+. Toutefois, ce caractère phénotypique n'est pas exclusif à ce groupe ni d'ailleurs absolument constant. VII- Traitement : Les Klebsiella produisent une pénicillinase constitutive qui leur confère une résistance naturelle aux amino et carboxypénicillines. Des bêtalactamases dites "à spectre étendu", récemment mises en évidence, rendent les souches productrices résistantes à toutes les bêtalactamines sauf les céphamycines et les carbapenems. 2
3 I. Définition et Classification : a- Classification : L Enterobacter Embranchement Classe Ordre Famille Genre Proteobacteria Gammaproteobacteria Enterobacteriales Enterobacteriaceae Enterobacter b- Définition : Ces entérobactéries, fréquemment responsables d'infections hospitalières, sont souvent désignées sous le sigle du groupe "KES". On distingue plusieurs espèces dans le genre qu'on peut différencier par des caractères biochimiques : Enterobacter claocae est l'espèce type Enterobacter aerogenes Enterobacter agglomerans Enterobacter gergoviae Enterobacter sakazakii II. Caractères Culturaux et morphologiques : Les Enterobacters sont des entérobactéries mobiles, capsulées, n exigent pas des milieux enrichis, se cultivent mieux sur milieux Lactosés (BCP, EMB, Mac Conkey ), n ayant pas d oxydase, produisent de l acétoïne, une Lysine et des gaz. III. Habitat : L'habitat est l'intestin de l'homme et des animaux, Enterobacter est aussi trouvé dans les selles, les eaux d'égouts, le sol, les produits laitiers. Peuvent être responsables d'infections nosocomiales. 3
4 Enterobacter aerogenes est une bactérie commensale du tube digestif. Elle peut être responsable d'infections urinaires et d'infections nosocomiales. Il existe des problèmes de polyrésistance aux antibiotiques. Enterobacter cloacae commensale du tube digestif de l'homme et des animaux, pouvant être rencontré dans le sol et les eaux d'égouts. Certaines souches peuvent être responsable d'infections nosocomiales. Enterobacter sakazakii est une cause rare mais connue de septicémie néonatale et d'une forme de méningite à évolution grave, provoquant une mortalité de 10 à 80 %. Plusieurs infections ont été mises en rapport avec la consommation d'aliments pour nourrissons. IV. Mode de contamination : Les fèces sont la plus importante source d'infection des patients; par contact avec du matériel contaminé dans les hôpitaux (sondes, matériel à injection intraveineuse, appareils respiratoires, etc.). V. Pouvoir pathogène naturel : Ce sont des pathogènes opportunistes responsables, en milieu hospitalier surtout, d'infections urinaires, de bactériémies, de méningites ou de suppurations diverses. VI. Diagnostic biologique : C est un diagnostic direct (bactériologique), c'est-à-dire l isolement de la bactérie à partir de produits pathologiques. Comme les autres enterobactries, les Enterobacters n exigent pas l utilisation de milieux enrichis. Mais il est utile d utiliser des milieux lactosés comme (BCP, EMB, Mac Conkey et autres). Elles utilisent, pour la fermentation des sucres, une voie métabolique particulière qui produit de l'acétyl-méthyl-carbinol ou acétoïne qu'on met en évidence par la réaction de Voges Proskauer ou VP. De ce fait, les KES sont dites VP+. Toutefois, ce caractère phénotypique n'est pas exclusif à ce groupe ni d'ailleurs absolument constant. VII. Traitement : Enterobacter cloacae oppose une résistance naturelle aux pénicillines A et aux céphalosporines de 1ère génération. Il a souvent acquis une polyrésistance, en particulier aux bêtalactamines par production d'une céphalosporinase déréprimée. Les autres espèces sont généralement plus sensibles aux antibiotiques, sauf en cas d'acquisition de résistances d'origine plasmidique (bétalactamase à spectre étendu d'enterobacter aerogenes, par exemple, redoutable en milieu hospitalier où sévissent les infections nosocomiales). 4
5 I. Définition et Classification : a- Classification : La SERRATIA Embranchement Classe Ordre Famille Genre Proteobacteria Gamma Proteobacteria Enterobacteriales Enterobacteriaceae Serratia b- Définition : Ces entérobactéries, fréquemment responsables d'infections hospitalières, sont souvent désignées sous le sigle du groupe "KES". On distingue plusieurs espèces dans le genre qu'on peut différencier par des caractères biochimiques : Serratia marcescens Serratia liquefaciens Serratia ficaria Serratia fonticola Serratia odorifera Serratia entomophila Serratia plymuthica Seule l'espèce type, Serratia marcescens est fréquemment isolée chez l'homme. Les autres espèces sont des bactéries de l'environnement présentes sur les plantes, champignons ou mousses, dans l'eau, les sols et chez les petits mammifères sauvages. II. Caractères Culturaux morphologiques : Les SERRATIAS sont des entérobactéries mobiles, capsulées se cultivant sur milieux usuels (ordinaires), ou sur milieux Lactosés (BCP, EMB, Mac Con Key ). III. Habitat : les espèces du genre Serratia sont isolées des plantes (légumes, champignons, mousses), du tube digestif des rongeurs, des insectes, de l eau et du sol. 5
6 IV. Mode de contamination : Les fèces sont la plus importante source d'infection des patients; par contact avec du matériel contaminé dans les hôpitaux (sondes, matériel à injection intraveineuse, appareils respiratoires, etc.) VIII- Pouvoir pathogène naturel : Longtemps considéré comme un saprophyte, la Serratia marcescens se comporte de plus en plus souvent comme un pathogène opportuniste responsable, à l'hôpital, d'infections nosocomiales, urinaires, pulmonaires, cutanées ou bactériémiques. Certaines souches sont responsables d'infections nosocomiales (infections urinaires, suppurations diverses, septicémies, endocardites...). V. Diagnostic biologique : C est un diagnostic direct (bactériologique), c'est-à-dire l isolement de la bactérie à partir de produits pathologiques. Comme les autres enterobactries, la Serratia n exige pas l utilisation de milieux enrichis. Mais il est utile d utiliser des milieux lactosés comme (BCP, EMB, Mac Conkey et autres). Certains produisent un pigment rouge. Elles utilisent, pour la fermentation des sucres, une voie métabolique particulière qui produit de l'acétyl-méthyl-carbinol ou acétoïne qu'on met en évidence par la réaction de Voges Proskauer ou VP. De ce fait, les KES sont dites VP+. Toutefois, ce caractère phénotypique n'est pas exclusif à ce groupe ni d'ailleurs absolument constant. VI. Traitement : Les Serratia opposent une résistance naturelle aux antibiotiques polypeptidiques et sont par ailleurs très souvent polyrésistantes et ceci explique sans doute les isolements de plus en plus fréquents à l'hôpital. HAFNIA I. Classification : Genre : Hafnia : Il existe une seule espèce : Alvei II. Habitat : Présente dans le tube digestif de l Homme et des animaux, et dans l environnement III. Mode de contamination : Identique a celui des Enterobacter IV. Diagnostic biologique Est souvent confondue avec Salmonella car les caractères biochimiques sont voisins mais l'action lytique de bactériophages spécifiques permet de les distinguer. V. Traitement Identique a celui des Enterobacter 6
7 Bactéries VP Mobilité Klebsiella (+) (-) Enterobacter (+) (+) Sérratia (+) (+) Hafnia (+) à 22 oc (+) à 22 oc Quelques caractères différentiels du groupe KEHS 7
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