De la méthodologie à l interprétation
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- Josephine Rochette
- il y a 2 ans
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1 Le bilan neuropsychologique dans les troubles des apprentissages De la méthodologie à l interprétation E. PEIFFER D. LASSUS-SANGOSSESANGOSSE Neuropsychologue Centre de Diagnostic des Troubles du Langage et des Apprentissage CHU Grenoble
2 La Neuropsychologie de l enfant : C est l étude de la relation entre les diverses structures du cerveau et les fonctions cognitives chez l individu en cours de développement
3 Notion de pathologies acquises vs. développementales Pathologies acquises : qui font suites à une lésion cérébrale (Épilepsie, TC, Tumeurs cérébrales, Hydrocéphalies, AVC) Étiologie connue Souvent atteinte élective (Aphasie) Pathologies développementales : «surviennent chez des enfants sans aucun antécédent neurologique, sans aucune atteinte neurologique patente, ni à l examen clinique, ni lors des examens complémentaires» Mazeau, (2003) Atteinte élective ou non
4 Les pathologies développementales Pathologies développementales Troubles spécifiques du développement (dysphasie dyspraxie) Troubles des apprentissages (dyslexies, dyscalculie) Retards mentaux Trouble de l attention avec ou non hyperactivité (Précocités intellectuelles) Troubles envahissants du développement Difficultés d apprentissage vs troubles d apprentissage (= notion de permanence et de séquelles)
5 L hypothèse psycho-affective dans les troubles cognitifs de l enfant Pour le neuropsychologue, sauf trouble grave de la personnalité, le développement psychique de l enfant n est pas à l origine des troubles Troubles psycho-affectifs et troubles cognitifs peuvent se manifester chez un même enfant et entretenir des relations étroites
6 L'évaluation neuropsychologique Anamnèse Épreuves psychométriques et neuropsychologiques Observation de l'enfant : données comportementales, informations cliniques Dégager les fonctions cognitives atteintes diagnostic différentiel (rarement de 1ere intention) Dégager les fonctions préservées des moyens de compensations, méthodes palliatives, conséquences dans la vie quotidienne
7 Plaintes Parentsenfants Le choix des tests Plaintes enseignants, thérapeutes Développement de l'enfant et Historique des troubles Bilans précédents Profil du WISC IV Hypothèses Choix des tests
8 Le WISC IV Approche neuropsychologique de l évaluation de l intelligence de l enfant
9 L intelligence? Selon Wechsler (1944) «l intelligence est la capacité complexe ou globale d un individu d agir en fonction d un but, de penser rationnellement et d avoir des rapports efficaces avec ceux-cici» «C est la configuration harmonieuse des aptitudes permettant une relation efficace du sujet avec son milieu» (cité par Grégoire, 2000)
10 Une vs Plusieurs intelligences Intelligence unique générale qui s appliquerait à tous les domaines de la cognition dépendent d un facteur général «g» Spearman (1904) Intelligences multiples : chacune ne s appliquerait qu à un domaine limité. Thursone (1935) Gardner (2004) Sternberg ( ) 1997) Cattell (1963)
11 Une intelligence Selon Spearman (1904) : «l intelligence est une caractéristique globale de la conduite susceptible de se manifester dans des situations diverses» Épreuves cognitives diverses : coefficient de corrélation permet de déterminer un FACTEUR COMMUN de réussite : le facteur «g»
12 Intelligences multiples? Thurstone (1935) : «l intelligence n est pas une mais plurielle» caractérisée par différents facteurs : «aptitudes mentales primaires» Fluidité verbale Raisonnement Isole 5 facteurs principaux Facteur verbal Facteur numérique Facteur spatial
13 Intelligences Multiples Gardner (2004) : 8 formes d intelligences indépendantes (non hiérarchisé sans facteur g) VERBALE LOGICO- MATHEMATIQUE SPATIALE KINESTHESIQUE MUSICALE SOCIALE EMOTIONNELLE NATURALISTE
14 Intelligences Multiples STERNBERG : 1997: Théorie Triarchique : Théorie qui distingue 3 grands aspects de l intelligence METACOMPOSANTES Fonctions exécutives (planification, inhibition) COMPOSANTES chargées des performances (encodage ; récupération..) COMPOSANTES chargées De l acquisition des connaissances
15 Cattell (1963) Facteur g scindé en deux entités : Intelligence fluide : compétence innée résolution de problèmes nouveaux pour lesquels nous ne possédons pas de réponse apprise. abstraction, formation de concepts L intelligence cristallisée :est une compétence dérivée de l exercice de Gf au cours du développement et de l apprentissage. Progressivement, le sujet assimile les connaissances (expériences) pour résoudre une vaste gamme de problèmes (compréhension sociale)
16 Évolution de Gf et Gc selon Cattell G Cristallisée G Fluide 15ans 35 ans 50 ans 70 ans
17 Réconciliation avec Carroll (1993) Modèle hiérarchique et multifactoriel (origine de la construction des échelles psychométriques) Intègre : le facteur g au sommet de la hiérarchie Puis des facteurs secondaires : Intelligence fluide, cristallisée et les facteurs spécifiques Facteurs Primaires
18 Modèle de Carroll Facteur «g» Intelligence fluide Intelligence cristallisée Apprentissage Mémoire Perception visuelle Perception auditive Flexibilité mentale Rapidité de traitement Vitesse de précision
19 Modèle de Gustafson (1984) modèle hiérarchique de l Intelligence Facteur g Intelligence cristallisée Gc Vocabulaire Connaissances Verbales Intelligence fluide Gf Compréhension des relations figurales Raisonnement inductif Visualisation générale Gv Visualisation Orientation spatiale Souplesse de structuration perceptive Connaissances mathématiques Empan mnésique Vitesse de structuration perceptive
20 Estimation de l intelligence «La meilleure façon d évaluer l intelligence globale et d utiliser une grande variété d épreuves qui chacune mesure une diversité d aptitudes et de processus impliqués dans l activité intellectuelle» Grégoire, 2006
21 Le QI Pour Grégoire (2006) : le QI n est qu une des expressions possibles de l intelligence : il quantifie le degré d efficience d un individu dans un ensemble d épreuves comparativement à l efficience d un échantillon d individus représentatif de la population de référence.
22 Les échelles de Wechsler actuelles WPPSI III 2 ans 6 à 7 ans 3 mois Eds 2004 WISC IV 6 ans à 16 ans 11 mois Eds 2005 WAIS III 16 ans à 89 ans Eds 2000
23 Du WISC III au WISC IV : Des Échelles aux Indices WISC III WISC IV ICV QIT QIV QIP IVT QIT IRP ICV IOP IVT IMT Figure 3 : Représentation du QIT et des indices du WISC III Formation et IV 2008
24 Les épreuves du WISC III Échelle verbale Information Similitudes Arithmétique Vocabulaire Compréhension Mémoire des chiffres Échelle de Performance Complètement d images Codes Arrangement d images Cubes Assemblage d objets Symboles Labyrinthes
25 Les épreuves du WISC IV ICV Similitudes Vocabulaire Compréhension Information Raisonnement verbal IMT Mémoire des Chiffres Séquences lettres chiffres Arithmétique IRP IVT Cubes Identification de concepts Matrices Complètement d images Code Symboles Barrage
26 L ICV Indice de Compréhension verbale Épreuves mettant en jeu les capacités verbales Entrée : auditivo-verbaleverbale Sortie : verbale ICV est corrélé à la réussite scolaire Peut être affaibli chez les enfants dyslexiques et altéré chez les enfants dysphasiques
27 Similitudes 23 items constitués de 2 mots, l enfant doit trouver la ressemblance : En quoi une pomme et une banane se ressemblent? En quoi montagne et lac se ressemblent? capacités d abstraction verbale, de conceptualisation, et de catégorisation Très bonne mesure du facteur «g» et de l intelligence cristallisée Stratégies utilisées visuelles vs verbales Troubles du langage oral, langue maternelle non française, manque d opportunité d apprentissages
28 Vocabulaire 36 mots de difficulté croissante à définir Qu est qu un nénuphar? Que veut dire prolixe? évalue les connaissances concernant les concepts verbaux, les capacités d élaboration du langage oral, en lien avec la maîtrise et le degré d élaboration des concepts Bonne mesure du facteur «g» et de l intelligence cristallisée Troubles du langage oral, langue maternelle non française, manque d opportunité d apprentissages
29 Compréhension 21 questions sur des problèmes de la vie quotidienne, sociale et interpersonnelle Que dois-tu faire si tu vois de la fumée sortir de la fenêtre de la maison de ton voisin? Que veut dire «quand le chat n est pas là, les souris dansent»? Mesure de jugement des connaissances sociales et générales d un individu Mesure du facteur «g» correcte et de l intelligence cristallisée Ce n est pas une mesure de l intelligence sociale; trouble du langage oral, langue maternelle, manque d opportunité d apprentissages
30 Information 33 questions rangées par ordre de difficulté Qu est ce qu un fossile? Qui était Darwin? A été supprimée du calcul de l ICV et QIT du fait de sa validité apparente Étendue des connaissances à propos du monde qu un individu a récolté et représenté verbalement en mémoire à long terme Bonne mesure du facteur «g» et de l intelligence cristallisée trouble du langage oral, langue maternelle, manque d opportunité d apprentissages
31 Raisonnement verbal 24 items sous forme de devinettes C est un bâtiment ou l on fait du sport C est haut dans le ciel et on les voit seulement la nuit Mesure des connaissances verbales, des capacités de synthèse et d intégration, de flexibilité mentale Mesure moyenne du facteur «g»; bonne mesure de l intelligence cristallisée trouble du langage oral, langue maternelle, manque d opportunité d apprentissages, trouble des FE
32 L IOP Indice d Organisation Perceptive Entrées visuelles et motrices Sorties visuo-motrices ou verbales Saturations moins importantes sur facteur «g» Influence importante des facteurs spécifiques (facteur visuo-spatial) spatial) Corrélations fortes avec QIT et ICV dispersion qui à tendance à être plus forte sur cet indice, trouble perceptif visuel, trouble praxique, trouble visuo- spatial
33 Cubes 14 items rangés par difficulté Reproduire figures bidimensionnelles à l aide d objets tridimensionnels Bonne mesure du facteur «g» et du raisonnement perceptif; mesure de Gv (intelligence visuo-spatiale) spatiale) Mesure analyse visuo-spatiale spatiale et raisonnement, habiletés de coordination visuo-motrice, pression du temps Déficit de perception et trouble moteur, anxiété, (dyspraxie, trouble de l acquisition de la coordination motrice)
34 Identification de concepts 28 items Mesure moyenne de «g» et du raisonnement Mobilise raisonnement inductif, capacités perceptives visuelles, connaissances objets, inhibition flexibilité mentale Déficit de la perception, trouble des FE
35 Matrices 35 items TB mesure du facteur «g» et intelligence fluide et visuo-spatialespatiale Mobilise mémoire de travail, raisonnement déductif Déficit de la perception visuelle, notamment daltonisme
36 Complètement d images 38 items; 20sec Mesure moyenne de «g» et du raisonnement perceptif Mobilise capacités de discrimination, reconnaissance visuelle et identification; représentations visuelles en mémoire à long terme, flexibilité mentale Trouble de la perception visuelle et sensible culture non occidentale
37 L IMT Indice Mémoire de Travail Entrée auditive - sortie verbale Mesure de la mémoire de travail et de la mémoire à court terme sur sa forme verbale Retrouve une faiblesse sur cet indice dans certains troubles des apprentissages (dyslexies) et pathologies développementales (THADA)
38 Mémoire des chiffres Peu saturée en facteur «g» Mesure des capacités en mémoire à court terme phonologique et des capacités en mémoire de travail Empan endroit > Empan envers > Déficit auditif, déficit verbal (dysphasie), trouble attentionnel
39 Séquences lettres-chiffres Bonne mesure du facteur «g» 7 B P M 4 Mesure les capacités en mémoire de travail (boucle phonologique et administrateur central) 4 7 B M P Trouble auditif, trouble de la parole, trouble attentionnel, mauvaise maîtrise de la langue (alphabet notamment)
40 Arithmétique Bonne mesure du facteur «g» Mesure mémoire à court terme et mémoire de travail Compréhension, raisonnement calcul mental 3 vaches sont dans un champ. 4 autres vaches entrent dans ce champ et 2 autres s en vont. Combien de vaches reste-t-il? Mauvaise maîtrise de la langue française, trouble attentionnel, anxiété
41 L IVT Indice Vitesse de Traitement Mesure de la rapidité cognitive de «bas niveau» Mesure faible du facteur g Trouble de la coordination motrice, déficit de la discrimination visuelle fine
42 Mesure de l apprentissage Influencé par la mémoire à court terme visuelle Code Trouble de l attention, de la perception visuelle et coordination motrice
43 Symboles Mesure faible de «g» Mise en jeu des capacités de traitement perceptif visuel, discrimination visuelle, rapidité cognitive sur tâche simple, composante motrice Trouble attentionnel, perception visuelle, trouble de la coordination motrice, trouble oculo- moteur
44 Barrage Mauvaise mesure de «g» Mesure de l attention sélective visuelle Trouble attentionnel, trouble oculo-moteur, trouble perceptif visuel
45 Rappel IMT Mémoire des Chiffres Séquences lettres chiffres Arithmétique ICV Similitudes Vocabulaire Compréhension Information Raisonnement verbal QIT IVT Code Symboles Barrage IRP Cubes Identification de concepts Matrices Complètement d images
46 Vers une forme abrégée du WISC IV Grégoire (2006) Similitudes Matrices Séquences Lettres-chiffres Symboles Durée 30 minutes environ Corrélation entre les deux QI (QIT et QI FA ) est de.92 (p<.001) Tableau de conversion de la forme abrégée (Grégoire, 2006) Les dérives de la forme QIfa Des différences parfois importantes peuvent être observées entre le QIT et le QI FA d une même personne Dans 8% des cas la différence est supérieure à 10 points : risque de basculer dans une catégorie différente Cette version ne peut être utilisée pour une décision administrative!
47 Méthodologie de l interprétation du WISV IV
48 Qualités métriques des Tests La fidélité : Stabilité des scores au travers des situations La sensibilité : Distinguer les sujets par rapport aux autres La validité : Conceptuelle ; diagnostique ; prédictive L homogénéité : Tous les items d une même épreuve mesure la même chose
49 Préalable : distribution
50 Analyse du profil Échelles globales Moyenne 100 Ecart-type type 15 Norme entre 70 et 130 Normes subtests : Moyenne = 10 Ecart-type type = 3 Norme entre 4 et 16 Seuil : 6/19
51 Classification QIT QI % de la population Classification [ ] 145] 2.2% très supérieur [ ] 130] 6.7% Supérieur [ ] 120] 16.2% Normal fort [90-110] 50% Moyen [80-89] 89] 16.2% Normal faible [70-79] 79] 6.7% Limite [55-69] 2.2% Retard mental
52 L effet Flynn : l intérêt d un nouvel étalonnage Effet flynn Progression du niveau moyen de la population dans certaines tâches intellectuelles (I. Fluide; Matrices..) Vieillissement des normes = surévaluation des résultats En moyenne : le gain sur le QIT est de 0.25 point par an -> 1 point tous les 4 ans E. Wechsler : étalonnage tous les ans
53 Les Étapes de l interprétation 1. La validité du protocole 2. Interprétation du QIT 3. Interprétation des Indices 4. Interprétation des notes standard
54 1 - La validité du protocole Identifier les facteurs susceptibles d affecter la validité des résultats Relation psy/enfant Intérêt porté à l évaluation Concentration / fatigabilité Troubles des apprentissages Effet test-retest (intervalle de 1an conseillé entre 2 passations)
55 2 - Interprétation du QIT Le QIT ne prend sa valeur et son sens qu au travers d une INTERPRETATION par un praticien compétent (Grégoire, 2006) Le QIT est un score composite Il nous informe sur les capacités intellectuelles actuelles d un sujet
56 2 - Interprétation du QIT Déterminer un intervalle de confiance autour du score observé (.15 ;.05) Etude de Cas : JD 15 ans 4 mois QIT : 119 Int de conf : [ ] 122] Situer le score observé au sein de la distribution des QI (Moy 100 +/-15 - percentile) QIT : 119 (+1.26 écart-type) type) Percentile : 86 Degré d homogénéité de l échelle totale QIT Calculer la moyenne des indices et la différence entre chaque indice à cette moyenne On relativisera le QIT à partir de 2 indices s écartant significativement de la moyenne Comparaison à une valeur seuil (Grégoire, 2006) plus l écart est grand moins l indice est pris en compte
57 Etude de cas : Homogénéité du QIT QIT 119 Etude des Indices Note standard Ecart à la moyenne Seuil de signif. à p=.05 ICV 124 p : 95 ( ) 130) IRP 114 p: 82 ( ) 121) IMT 100 p: 50 (91-109) 109) IVT 103 p: 58 (93-112) Moy QIT Normal fort (p.197, Grégoire, 2006) Un Indice point fort ICV (en Intra et Inter)
58 3 - Interprétation des Indices Analyse inter-individuelle individuelle des indices (par rapport aux normes de références / groupe d âge) Déterminer un intervalle de confiance Situer les indices au sein de la classification des QI Analyse intra-individuelle individuelle des indices (par rapport à la moyenne des indices du sujet) Déterminer les points forts et faibles du sujet Analyse des dissociations entre les indices Homogénéité des indices dépend de la dispersion des notes standard Pour chaque indice (ICV, IRP, IMT, IVT) on calcule l étendue (note la plus forte note la plus faible) Hétérogénéité : score Etendue > ou = à 4 points
59 Note standard Etendue Seuil 5% Ecart à la moyenne (p.250; Grégoire, 2006) Sim Voc Com Inf RV Cub Ecart à la moyenne Idc Mat CI Mdc Slc Ari Cod Sym Bar Moy 11.93
60 4- Interprétation des notes standard «Les notes standard sont le fruit de processus complexes et de la combinaison d aptitudes diverses. Par conséquent, les facteurs potentiellement responsables d une faible performance aux subtests sont nombreux et souvent difficiles à identifier. Sur la base d une note standard, il est impossible de déterminer la cause de ce résultat. Pour comprendre la faiblesse de certains performances, il est nécessaire de repérer les covariations entre les notes standard»
61 Dispersion des notes standard Contrairement au WISC III, dispersion se fait systématiquement par rapport à la moyenne des notes standard total Validité du QIT est remise en question à partir de 3 notes standard déviantes et plus SIM CUB COM ID C MDC CO D SYM Moyenne des Notes standard (NS) VO C MAT SL C Différence entre une Note Standard et la moyenne des Notes Standard
62 L intérêt du compte rendu Les chiffres QI et leurs intervalles de confiance devraient toujours être accompagnés d un compte rendu Celui-ci devrait nous informer sur la validité des chiffres obtenus Donner une interprétation du profil observé C est le compte rendu qui fournira les informations les plus justes sur l évaluation des compétences d un individu.
63 Dissociations possibles et hypothèses à envisager ICV<MOY MOY>IRP MOY>IMT Dysphasie Dyspraxie THADA Bilan ortho langage oral BN : mémoire Trt visuo-spatial, spatial, praxies Recherche de trouble du calcul (opérations) Attention Fonctions exécutives Mémoire
64 Profil particulier : Profil ACID (arithmétique, compréhension, information, MCT) Validité du profil ACID largement remis en cause Profil qui peut être présent dans les troubles des apprentissages mais qui n est pas systématique
65 Profil particulier : Profil hétérogène Hétérogénéité inter et intra épreuves Hypothèse de troubles attentionnels et des fonctions exécutives Bilan neuropsy : recherche de troubles attentionnels
66 Profil de déficit global Chute dans tous les subtests facteur «g» (similitudes, identification de concepts, cubes, matrices) Hypothèse de retard global, déficience intellectuelle ou comorbidité (dysphasie et dyspraxie) Bilan Neuropsychologique : autres épreuves pour confirmer ou non déficience Recherche d altérations du fonctionnement adaptatif concernant 2 facteurs (Communication; Autonomie ;Vie domestique ; Aptitudes sociales et interpersonnelles..
67 Références Grégoire, J. (2006). L examen clinique de l intelligence de l enfant : Fondements et pratique du WISC IV.. Eds. Mardaga, Sprimont, Belgique. Mazeau, M. (2003). Conduite du bilan neuropsychologique chez l enfant.. Eds. Masson, Paris. Lussier, F. & Flessas, J. (2001). Neuropsychologie de l enfant : Troubles développementaux et de l apprentissage.. Eds. Dunod, Paris. Braun, C.M.J. (1997). Evaluation Neuropsychologique.. Eds Décarie, Montréal. Rozencwajg, P. (2006). Quelques réflexions sur l évaluation de l intelligence générale : Un retour à Binet? Pratiques psychologiques, 12, Grégoire, J. & Wierzbicki. C, Analyse de la dispersion des Indices du WISC-IV IV en utilisant l'écart significatif par rapport à la moyenne des quatre Indices.,, Revue Européenne de Psychologie Appliquée, 57, 2007,
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