Réseau Ouest et Centre Africain des laboratoires vétérinaires de diagnostic pour l'influenza aviaire et les autres maladies transfrontières
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- Luc Jolicoeur
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1 Réseau Ouest et Centre Africain des laboratoires vétérinaires de diagnostic pour l'influenza aviaire et les autres maladies transfrontières Objectifs du réseau Deuxième plan d'action 2009 Objectif global: Contribuer à la maîtrise mondiale: i) de l'influenza aviaire hautement pathogène H5N1, et donc atténuer ses impacts sur les populations humaines et animales; ii) des autres maladies animales transfrontières (TAD) et des zoonoses pour l'accroissement de la productivité animale et contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté. Objectif immédiat: En vue d'améliorer le contrôle de l'influenza aviaire hautement pathogène dans les pays infectés, l'objectif immédiat de ce plan de travail est de faciliter la détection rapide de la maladie à travers le soutien des activités de diagnostic, de surveillance et de mise en réseau à tous les niveaux. Principales activités menées en Les activités menées en 2008, afin de renforcer les capacités de diagnostic au laboratoire et sur le terrain et de promouvoir les systèmes d'information et d'alerte rapide, ont été les suivantes: 1. Activité 1.1.: Fournir un soutien spécifique aux laboratoires régionaux Chacun des deux laboratoires régionaux a été doté d un budget de US $ pour l'achat de matériel de laboratoire et de réactifs afin d améliorer leur conformité par rapport aux normes de biosécurité de l OIE et de l OMS. 2. Organiser des ateliers de formations techniques ciblées pour le personnel des laboratoires des Groupes 2 et 3 Groupe 2 : Atelier de formation sur les techniques classiques de laboratoire sur l IA et la ND (Dakar, Sénégal, Juillet 08) pour deux participants de chacun des laboratoires suivants: Bénin, Tchad, République centrafricaine, Guinée Conakry, République Démocratique du Congo ( 5 pays); Groupe 3 : Atelier de formation sur les techniques classique et moléculaire de diagnostic de laboratoire pour l'ia et la ND (Vom, Nigeria, Octobre 08) pour deux participants de chacun des laboratoires suivants: Burkina Faso, Cameroun, Côte d'ivoire, Ghana, Mali, Niger, Nigéria et Sénégal (8 pays). 1 For details, please see RESOLAB: Report and Recommendation in
2 En outre, des cours de formation sur le diagnostic moléculaire de l influenza aviaire (IA) et de la maladie de Newcastle (ND) ont été organisés à l IZSVe de Padova comme suit: Deux semaines de formation à Padova en Mai pour un cadre de laboratoire des pays suivants: Tchad, RD Congo, Burkina Faso, Sénégal et Togo sur les technique IHA et PCR; Quatre mois de voyage d'étude pour un cadre du laboratoire régional de Vom sur le diagnostic moléculaire et le séquençage du virus de l influenza aviaire. 3. Organiser des formations sur la paillasse pour les techniciens des laboratoires nationaux Des sessions de formation spécifique sur la paillasse ont été organisées pour un technicien du laboratoire national vétérinaire du Togo (1 mois de formation à Dakar, financé par l'usda / APHIS en Mars 2008), le responsable du laboratoire de Parakou et les autres membres du personnel des laboratoires de Bohicon et Parakou du Bénin (10, Janvier 2008). Des experts de France Vétérinaire International (FVI) ont été dépêchés dans 5 laboratoires nationaux (Togo, République centrafricaine, Guinée Bissau, Guinée Conakry et au Tchad) pour fournir des formations sur la paillasse et conduire une évaluation rapide de la capacité technique de ces laboratoires. 4. Acquérir du matériel et fournir un appui logistique à certains pays et faciliter la disponibilité des réactifs standardisés Des réactifs pour les tests IA, y compris pour le diagnostic rapide, ont été fournis à pratiquement l'ensemble des 23 laboratoires. En outre, tous les laboratoires du groupe 3 ont reçu des réactifs pour le diagnostic moléculaire tandis que des kits d'autopsie, du matériel d'échantillonnage, des boîtes d'expédition, des kits sérologiques (AGID / HI) et des kits rapide antigènes ont été fournis aux groupes 1 et 2 des laboratoires. Des réactifs PCR ont également été fournis au Groupe 3 des laboratoires à partir du stock tampon localisé au CRSA à Bamako. Comme indiqué ci-dessus, les deux laboratoires régionaux ont également été dotés en équipements dans le but de les aider à se mettre en conformité avec les normes OIE et OMS pour le diagnostic de l IA. 5. Finaliser les missions d évaluation rapide des laboratoires dans la région Afrique de l'ouest Les deux laboratoires régionaux de Dakar et Vom ont été évalués par une équipe d'experts du siège de la FAO, de l IZSVe de Padoue et d ECTAD-Bamako. Comme indiqué ci-dessus, d'autres évaluations rapides ont été effectuées par l équipe de France Vétérinaire Internationale. 6. Organiser des tests de compétence inter laboratoire pour chaque groupe de laboratoires Ce premier exercice, mené sous l'égide de Padova, a concerné les 12 pays suivants: Test sérologique IA et ND pour les laboratoires du groupe 2 suivants: Bénin, République Centrafricaine, Guinée Conakry, République Démocratique du Congo (4 pays), 2
3 Tests sérologiques et moléculaires pour l IA et ND pour tous les laboratoires du Groupe 3: Burkina Faso, Cameroun, Côte d'ivoire, Ghana, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal (8 pays). 7. Evaluer le fonctionnement du Réseau des laboratoires et les résultats des tests inter laboratoire lors de la réunion annuelle de coordination du Réseau La réunion annuelle de coordination du réseau a eu lieu au LCV de Bamako (1-5 Décembre 2008). Le rapport de l atelier ainsi que ses recommandations sont disponibles sur le site Les principales conclusions et les défis à relever issus de cette réunion ont été les suivants: La consolidation et la viabilité de l'ensemble du réseau de laboratoires sont liées à sa reconnaissance et à son soutien par les gouvernements nationaux et leurs organisations régionales, à ses capacités techniques et son aptitude à identifier et à répondre aux attentes de ses membres, à améliorer leurs capacités et à les aider à remplir leur responsabilité (précision et diagnostic rapide en laboratoire). Il est encore nécessaire d aider les laboratoires nationaux à mettre en place et / ou à renforcer leur système d'assurance qualité et leur visibilité technique avec des indicateurs objectifs tels que celles qui sont fournis par les tests inter laboratoires. Les autres domaines de préoccupations demeurent le faible niveau d'échantillons soumis aux laboratoires nationaux, la mise à jour et le partage des informations sur les techniques de diagnostic de laboratoire, l acquisition de matériel et d instruments, la maintenance et le calibrage périodique des instruments ainsi que la formation continue sur les techniques de laboratoire. Les recommandations faites par la réunion annuelle de coordination du réseau en Décembre 2008 ont été le fondement de ce deuxième plan de travail annuel. Pour références, ces recommandations sont jointes en annexe 1. Résultats attendus pour 2009 Le plan de travail 2009 est destiné à atteindre les résultats suivants: Résultat 1: Le réseau régional de laboratoires est consolidé. Produit 2: La capacité technique des laboratoires vétérinaires nationaux de diagnostic est améliorée. Résultat 3: La synergie entre l'épidémiologie et les réseaux de laboratoires est renforcée. Résultat 4: Les liens avec des réseaux internationaux et régionaux sont renforcés. Activités La consolidation et la viabilité de l'ensemble du réseau de laboratoires sont liées avant tout à sa reconnaissance et à son soutien par les gouvernements nationaux et leurs organisations régionales. Par ailleurs, les dernières réunions du réseau ont souligné la nécessité d'aider les laboratoires nationaux à mettre en place et / ou renforcer leur système d'assurance qualité et leur visibilité technique avec des indicateurs objectifs tels que ceux fournis par les tests d'aptitude inter laboratoires. Les autres domaines à améliorer sont la mise à jour et le partage d informations sur les techniques de diagnostic de laboratoire, l acquisition de matériel et d instruments, la 3
4 maintenance et le calibrage périodique des instruments ainsi que la formation continue dans les techniques de laboratoire. Activités en relation avec le résultat 1: Réseau régional de laboratoire consolidé Activité 1.1: Plaidoyer auprès des gouvernements, des communautés économiques régionales, de la société civile et des donateurs pour appuyer le réseau de laboratoires Des efforts doivent être faits pour la reconnaissance et le soutien du réseau par les pays bénéficiaires, les communautés économiques régionales (CER) et l'union africaine. Par conséquent, il sera essentiel de sensibiliser les décideurs nationaux sur le rôle des laboratoires, le statut du réseau et la nécessité de leur fournir un appui financier adéquat. Cette activité comprendra deux parties: Sous-activité 1.1.1: Missions de plaidoyer aux Sièges des commissions économiques régionales de l'uemoa (Ouagadougou, Burkina), de la CEDEAO (Abuja, Nigeria) et de la CEMAC (N'Djamena, Tchad) Sous-activité 1.1.2: Appuyer les laboratoires vétérinaires nationaux dans la sensibilisation des autorités nationales et la société civile, sur l'importance du diagnostic de laboratoire dans le contrôle des maladies (p. ex. écrire à chaque DSV et au Ministre en charge de l Elevage). Activité 1.2: Recueillir et diffuser des informations techniques L une des tâches importantes des coordonnateurs du réseau reste la collecte, la diffusion et la mise à jour des informations pertinentes sur la surveillance et le diagnostic de laboratoire de la grippe aviaire et des autres maladies transfrontalières (TADs), et sur l'enrichissement de l'actuelle base de données sur les sources d approvisionnement en matériel, équipements et réactifs de diagnostic ainsi que sur la disponibilité des experts régionaux. A cet effet, tous les laboratoires ont marqué leur accord pour transmettre à la coordination du réseau un rapport trimestriel d'activités selon un format prédéfini. Sous-activité 1.2.1: Recueillir et diffuser des documents techniques de référence sur le diagnostic de laboratoire de la grippe aviaire et des autres maladies importantes (pour la région). Sous-activité 1.2.2: Consolider les bases de données du réseau (pour les sources de matériel de diagnostic, des équipements et des réactifs, des experts régionaux, des installations, etc.). Sous-activité 1.2.3: Recueillir et diffuser des informations trimestrielles sur les activités des laboratoires nationaux. Sous-activité 1.2.4: Assurer la mise à jour de la partie du site internet réservée au réseau de laboratoires et publier périodiquement un bulletin électronique. Activité 1.3: Appuyer la mise en œuvre ou le renforcement du système d'assurance qualité des laboratoires nationaux La deuxième réunion annuelle du réseau a chargé le Centre Régional de Santé Animale (CRSA) de «Soutenir la mise en place d un programme commun d assurance qualité et bonnes pratiques de laboratoire (BPL) pour les laboratoires membres et à ces derniers le soin d entreprendre/ ou de renforcer la mise en œuvre des programmes d'assurance qualité, de bonnes pratiques de laboratoire et de formation continue. Les laboratoires nationaux ont également été appelés à 4
5 désigner un responsable Assurance Qualité (QAM) et un point focal pour l'entretien du matériel de laboratoire et l'étalonnage des instruments. Ils ont été enfin appelés à mettre en place, dans un délai d'un an, un programme de contrôle de la qualité. L'harmonisation des procédures opérationnelles standards et des protocoles sera recherchée entre les laboratoires de la région. Par conséquent, la coordination du réseau aidera chaque laboratoire à répondre à ces recommandations par l'intermédiaire des sous-activités suivantes: Sous-activité 1.3.1: Organiser 3 ateliers spécifiques sur le système Assurance Qualité des laboratoires de diagnostic vétérinaire (principes ; mise en œuvre ; suivi); et de formation sur la Réglementation IATA du transport des marchandises dangereuses 6.2. Tableau 1: Assurance Qualité dans les Laboratoires de diagnostic vétérinaire Sujet Pays participants Système d'assurance qualité-principes ; mise en œuvre ; suivi ; de formation et de l'iata sur le transport des marchandises dangereuses de classe - Réglementation 6.2. Session 1 pour les laboratoires francophones d Afrique de l'ouest: Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo (10 pays). Lieu: Dakar, Sénégal Session 2 pour les laboratoires anglophones d Afrique de l'ouest : Gambie, le Ghana, le Libéria, le Nigéria, la Sierra Leone (5 pays) Lieu: Accra, Ghana Session 3 pour les laboratoires francophones d Afrique centrale : Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, République Démocratique du Congo, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe (8 pays); lieu: Garoua, Cameroun Profil des participants Directeur des laboratoires et Responsable Assurance Qualité de chaque laboratoire Nombres de pays participants Nombres de participants Invités Facilitateurs / formateurs Durée Lieu (2 par pays) IZSVe Padova, CDC, l'usda / APHIS, la FAO, FLUTRAIN, STOP AI, etc 2 spécialistes en laboratoire + 2 épidémiologistes seniors 5 jours pour chaque session Dakar (Sénégal), Accra (Ghana), Garoua (Cameroun) Période probable fin avril - début Juillet 2009 Pour des raisons liées au nombre de participants et en fonction de la disponibilité des fonds, cet atelier sera divisé en trois sessions comme suit: Session 1: Pour les 10 pays francophones d'afrique de l'ouest: Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Lieu: Dakar, Sénégal. 5
6 Session 2: Pour les 5 pays anglophones d'afrique de l'ouest: Gambie, Ghana, Libéria, Nigéria et Sierra Leone (5 pays) Lieu: Accra, Ghana. Session 3: Pour les 8 pays francophones d Afrique Centrale: Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, République Démocratique du Congo, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe; Lieu: Garoua, Cameroun. Sous-activité 1.3.2: Appuyer, à leur demande, les laboratoires nationaux dans la rédaction de "manuel qualité". Sous-activité 1.3.3: Recueillir et diffuser des informations sur " la documentation du système de l assurance de la qualité", y compris des modèles de procédures d'opération standard. Activité 1.4: Organiser la réunion annuelle de coordination du réseau pour examiner, discuter, évaluer et planifier les activités du réseau. La réunion annuelle de coordination du réseau se tiendra au cours de la première semaine de Décembre 2009 à Bamako, pour discuter des résultats des tests de compétence inter laboratoires, des progrès réalisés par les laboratoires nationaux, confirmer les maladies prioritaires, examiner et planifier l'ensemble des activités du réseau. Elle réunira le Directeur Général et le chef de l Unité de virologie en charge du diagnostic de l'ia de chacun des 23 laboratoires membres du réseau, les invités et partenaires de CDC, de USDA-APHIS, des laboratoires de référence OIE/FAO et d'autres Centres collaborateurs. Tableau 2: Réunion annuelle de coordination du Réseau des Laboratoires Sujet Réunion annuelle de coordination du réseau de laboratoires Pays concernés Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, République Centrafricaine, Tchad, République Démocratique du Congo, Congo, Côte d'ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sao Tome & Principe, Sénégal, Sierra Leone, Togo - 23 pays Profil Participants Directeur des Laboratoires et chef de l'unité de Virologie (2 participants par pays Nombre des laboratoires 23 laboratoires nationaux participants Nombre de participants 23X2 = 46 Invités IZSVe Padova, CDC, USDA / APHIS, FAO, FLUTRAIN etc Facilitateurs / Formateurs 4 spécialistes en laboratoire + 2 épidémiologistes séniors Durée 5 jours Lieu Laboratoire Central Vétérinaire(LCV)-Bamako (Mali) Période Probable 30 novembre - 4 Décembre 2009 Activités en relation avec les Résultats 2: Mise à niveau des laboratoires nationaux vétérinaires de diagnostic La production régulière de rapport trimestriel d'activités par les laboratoires nationaux sera d'une grande importance pour identifier leurs besoins et les aider à résoudre leurs contraintes. Activité 2.1: Finaliser les évaluations rapides des laboratoires (Ghana, Niger et Togo en Afrique de l'ouest, Tchad et Gabon en Afrique Centrale) 6
7 Deux membres des équipes d'évaluation se chargeront de l'évaluation rapide des laboratoires vétérinaires nationaux du Ghana, du Niger et du Togo pour l Afrique de l'ouest et le Tchad et le Gabon en Afrique centrale. Lors de chaque mission, au cours des 3 jours de visite sur site, chaque équipe procédera à l évaluation générale et spécifique du laboratoire en ce qui concerne sa capacité de diagnostic de l IA et formulera des recommandations pour améliorer le diagnostic de laboratoire de l IA et des autres TAD majeures (5 jours / missionx5 missions par 2 membres de l'équipe d'évaluation / mission). Les évaluations des laboratoires du Tchad, du Gabon et du Togo seront financées par le biais des projets Commission de l Union Européenne en cours dans ces pays. Activité 2.2: Contribuer à satisfaire les besoins de certains laboratoires et faciliter la disponibilité des réactifs standardisés pour tous les laboratoires Selon la disponibilité des fonds et des rapports périodiques d'activité présentés par les laboratoires, la coordination du réseau, par le biais de la FAO et ses partenaires, s attèlera à fournir du matériel et des équipements de laboratoire à des instituts sélectionnés et ce sur la base des conclusions de l'évaluation ou de demandes justifiées. Des efforts seront également déployés pour faciliter la disponibilité des réactifs standardisés pour tous les laboratoires et pour négocier un contrat régional pour la maintenance et l étalonnage des instruments/matériels de laboratoire. Cette activité comprend les sous-activités suivantes: Sous-activité 2.2.1: Acquérir des équipements et du matériel pour les laboratoires les moins avancés (par exemple : Guinée Bissau, Gambie, Libéria, Sierra Leone, Cap-Vert). Sous-activité 2.2.2: Faciliter la disponibilité des réactifs standardisés pour tous les laboratoires. Sous-activité 2.2.3: Faciliter l'étalonnage et la maintenance des équipements et instruments des laboratoires de la région (le contrat avec une entreprise privée est une option). Activité 2.3: Appuyer les deux laboratoires régionaux à améliorer leur préparation face à l'ia et les maladies à haut risque dans la région Les deux laboratoires régionaux, l'institut national de recherche vétérinaire (NVRI de Vom au Nigeria) et le Laboratoire National d'elevage et de Recherches Vétérinaires (LNERV de Dakar au Sénégal), seront soutenus afin de mieux jouer leur rôle de premier plan dans la région et pour améliorer leur capacité de diagnostic de l IA et des TADs majeures. Ce soutien sera assuré par le biais de l'achat de matériel et d équipements de laboratoire ainsi que des possibilités de formation continue. Activité 2.4: Organiser des formations spécifiques sur la paillasse pour le personnel technique des laboratoires nationaux les moins avancés (Gambie, Guinée Bissau, Libéria, Sierra Leone, Cap-Vert, Gabon et Togo). Lieu: Dakar (Sénégal). La formation du personnel de laboratoire sera menée en tenant compte des conclusions et des recommandations des évaluations des ateliers précédents. Ainsi, l année 2009 sera consacrée à des formations intensives et pratiques sur la paillasse au profit des laboratoires les moins avancés du Groupe Ces formations se feront sous la supervision d'experts régionaux (deux animateurs 2 The designation of these groups are not equal to WHO biosafety levels or OIE Containment levels, but were made for tailored training purposes only. 3 Cap-Verde, Congo Brazzaville, Equatorial Guinea, Gabon, Gambia, Guinea Bissau, Liberia, Sao Tome & Principe, Sierra Leone, Togo 7
8 de réseau et un technicien). Si les fonds le permettent, des formations spécifiques sur la paillasse sur site seront également menées sur place en Gambie, Guinée Bissau, Libéria, Sierra Leone, Cap-Vert, Gabon et Togo. Activité 2.5: Réaliser des tests de compétence inter-laboratoires pour le laboratoire de l'influenza aviaire (IA) et de la maladie de Newcastle (ND) diagnostic de La dernière réunion annuelle de coordination a recommandé d'organiser deux tests interlaboratoires par an avec le plus grand nombre de laboratoires possible du réseau. Cette démarche obéit au fait que les séries d'essais d'aptitude devraient permettre la détection des lacunes, aider à l'harmonisation des techniques de laboratoire à travers l'ensemble du réseau et fournir dans le même temps, des indicateurs précieux sur les compétences de diagnostic pour l'ia et la ND de chaque laboratoire national. Tout comme en 2008, l'exercice 2009, sera organisé avec l'appui technique de IZSVe de Padova, qui en analysera les résultats et les rendra disponibles deux mois après l'envoi des échantillons. Lors de cet exercice, il sera indiqué d'impliquer les animateurs du réseau des laboratoires. Sous-activité 2.5.1: Organiser des tests sérologiques AI et ND pour le groupe 1 et groupe 2 des laboratoires Les 10 laboratoires du groupe 1 (Cap-Vert, Congo Brazzaville, la Guinée équatoriale, Gabon, Gambie, Guinée Bissau, Libéria, Sao Tomé & Principe, Sierra Leone et Togo) et les 5 laboratoires du groupe 2 (Bénin, Tchad, République Centrafricaine, Guinée Conakry et République Démocratique du Congo), recevront chacun des échantillons pour les tests portant sur les techniques classiques de sérologie (immunodiffusion en gel ou AGID, ELISA, et inhibition de l'hémagglutination-hi) de diagnostic de l IA et la ND. Sous-activité 2.5.2: Organiser les Tests de compétence inter laboratoires pour les techniques sérologiques et moléculaires de l IA et la ND pour le groupe 3 des laboratoires (Burkina Faso, Cameroun, Côte d'ivoire, Ghana, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal) Chaque laboratoire du Groupe 3 recevra des échantillons codés à traiter avec les techniques classiques de sérologie (gel immunodiffusion ou AGID, ELISA, et l'inhibition de l'hémagglutination-hi) et les techniques de biologie moléculaire (RT-PCR, RRT-PCR) pour l'ia et la ND. Les laboratoires du groupe 2 du Bénin et de la République Démocratique du Congo participeront aux tests moléculaires. Activité 2.6: Apporter une assistance technique sur site aux laboratoires rencontrant des difficultés dans la mise en œuvre de certaines techniques de diagnostic de la grippe aviaire et d'autres TAD Les tests inter-laboratoires ont montré que deux des laboratoires du Groupe 3 ne sont pas encore en mesure d effectuer les techniques moléculaires (PCR) pour le diagnostic IA et ND. Des demandes d'assistance technique ont été reçues de ces laboratoires pour la mise en place ou l'amélioration de leurs capacités à l'utilisation de ces techniques. Un animateur du réseau les appuiera au cours d'une mission de terrain de 7 jours. 8
9 Activités liées au Résultat 3: Améliorer la synergie entre l'épidémiologie et les réseaux de laboratoires Le réseau de laboratoires doit continuer à lutter pour la pleine intégration des activités de laboratoire dans les programmes nationaux de surveillance épidémiologique. En particulier, la fixation des priorités du laboratoire national et l élaboration de son plan de travail doivent être partagés avec l'équipe d'épidémiologie. Il est à espérer que, dans les deux sens, la chaîne de collaboration sera établie/consolidée et permettra, en plus de l accroissement des prélèvements soumis aux laboratoires, de promouvoir le partage d'informations et de connaissances et d'identifier les forces et faiblesses du système de surveillance et du rapportage des maladies animales. Activité 3.1: Renforcer les liens entre le réseau national d'épidémiosurveillance et le laboratoire national Cet objectif sera atteint en travaillant en étroite collaboration avec les réseaux d épidémiosurveillance dans la rédaction du plan annuel d'activité du laboratoire et le partage des résultats de laboratoire et des investigations épidémiologiques. La prise en compte de ces considérations lors de l élaboration des plans de travail annuel des deux réseaux sera un facteur d'intégration. Activité 3.2: Appui aux équipes de surveillance pour la reconnaissance des maladies prioritaires et pour la collecte d échantillons pour le diagnostic Sous-activité 3.2.1: Participer aux formations des équipes de terrain des réseaux d épidémiosurveillance pour la reconnaissance des maladies et la collecte des échantillons de laboratoire. Sous-activité 3.2.2: Distribuer du matériel d'information (SOP pour la collecte, le stockage et l'expédition des échantillons, etc) aux équipes de surveillance sur le terrain. Activité 3.3: Créer / Renforcer les liens avec les agences de surveillance épidémiologique et les laboratoires de santé publique impliqués dans la surveillance, le diagnostic et le contrôle des zoonoses Dans chaque pays, le laboratoire vétérinaire national doit faire l'effort d'établir ou de consolider ses liens avec les laboratoires ou les agences de santé publique. Activité 3.4: Contribuer à la priorisation des maladies au niveau régional et encourager les initiatives nationales et régionales de soumission de projets sur les maladies prioritaires (fièvre aphteuse, rage, RFV, PPA, PPR etc.) aux donateurs En utilisant la grippe aviaire comme tremplin pour la surveillance épidémiologique des autres maladies animales transfrontières, et en mettant l'accent sur les autres maladies prioritaires dans chaque pays (PPR, PPA, fièvre aphteuse...), la visibilité des laboratoires nationaux sera améliorée et, par conséquent, leur financement et le soutien apporté à leur réseau régional seront justifiés. Dans cette perspective, et si les fonds le permettent, l'expertise régionale devrait être largement mise à contribution à travers des tournées scientifiques entre les membres du réseau de laboratoires pour effectuer les activités ci-après: 9
10 Sous-activité 3.4.1: Assister techniquement les laboratoires nationaux en vue d'améliorer le diagnostic de laboratoire des TAD majeures (souches de fièvre aphteuse, PPR, PPA...) et contribuer à l'élaboration de plans nationaux de lutte contre ces maladies. Sous-activité 3.4.2: Assister les laboratoires nationaux à améliorer leurs capacités de diagnostic de laboratoire de la rage et des autres zoonoses. Activités liées au résultat 4: Renforcer les liens avec des réseaux internationaux et régionaux Le réseau continuera de faciliter le partage d'informations, avec les autres réseaux régionaux, ainsi que l'accès à l'information, aux possibilités de formation, au matériel de référence et au transfert des technologie à partir des laboratoires de référence ou des centres collaborateurs de l'influenza aviaire et d'autres maladies transfrontalières de l'oie / FAO. En plus de l'amélioration globale des capacités de diagnostic au niveau national et régional, la crédibilité du réseau proviendra des publications scientifiques, de la production de données et de projets techniques et des interactions appréciables avec la communauté scientifique internationale. Activité 4.1: Partager l information et l expérience avec d'autres réseaux régionaux et internationaux Sous-activité 4.1.1: Communiquer et faire participer les autres réseaux régionaux dans les activités du réseau de laboratoire (RESOLAB). Sous-activité 4.1.2: Renforcer les liens avec d'autres réseaux de laboratoire (par exemple, Epizone, Flutrain, Offlu, la SADC et le Réseau des Laboratoires de l'afrique de l'est) Activité 4.2: Faciliter l'accès à l'information, aux formations et au transfert de technologie depuis les laboratoires de référence OIE / FAO Sous-activité 4.2.1: Rassembler et diffuser, par le biais de liste de distribution, les données techniques et des informations pertinentes en provenance et hors du réseau Sous-activité 4.2.2: afficher régulièrement des informations pertinentes sur notre site web: Sous-activité 4.2.3: S'abonner au format électronique des revues scientifiques avec licence pour le réseau Activité 4.3: Faciliter la collaboration avec les Instituts et les Académies de recherche. Il s agira en particulier d impliquer les écoles vétérinaires et d'autres institutions scientifiques ou techniques dans les activités de formation du réseau. Activité 4.4: Renforcer le partenariat pour la formation et le renforcement des capacités Sous-activité 4.4.1: Contacter différents bailleurs de fonds pour le soutien dans les domaines suivants: formation des formateurs ; préparation et fourniture de documents pédagogiques sur le diagnostic de la grippe aviaire; fourniture d'un soutien direct aux laboratoires (missions d'experts, de fournitures d'équipements et de matériels; formation sur la paillasse des techniciens pour les laboratoires les moins avancés, préparation et conduite de la réunion annuelle de coordination, soutenir 2 à 3 semaines de formation sur la paillasse des techniques de diagnostic de base de l IA ;Formation IATA sur la réglementation de l expédition des matières dangereuses de classe 6.2.). Sous-activité 4.4.2: Promouvoir et faciliter les possibilités de jumelage entre les laboratoires nationaux dans la région et les laboratoires en dehors de l'afrique
11 Atelier conjoint FAO-USDA/APHIS dans le cadre du Centre Régional de Santé Animale pour l Afrique de l Ouest et du Centre, Bamako, Mali Recommandations de l atelier FAO-USDA/APHIS, en collaboration avec le CRSA de Bamako, du «Réseau Ouest et Centre Africain des Laboratoires Vétérinaires pour l influenza aviaire et les autres maladies transfrontalières», 1-5 Décembre 2008, Bamako, Mali La deuxième réunion annuelle du «Réseau Ouest et Centre Africain des Laboratoires Vétérinaires pour l influenza aviaire et les autres maladies transfrontalières», tenue au Laboratoire Central Vétérinaire de Bamako au Mali du 1 au 5 Décembre 2008, recommande : Aux laboratoires nationaux de diagnostic vétérinaire du réseau de : 1. Mettre en œuvre un programme d Assurance Qualité, de bonnes pratiques de laboratoire, de formations avec notamment la : o Désignation d un Responsable Assurance Qualité (RAQ) qui doit être un cadre technique, compétent, motivé œuvrant déjà dans le système et susceptible de se faire respecter par le personnel du laboratoire. Ce RAQ dépendra directement du Directeur du laboratoire auprès duquel il jouera un rôle de Conseiller pour toutes les questions relatives à la qualité et pour tout le laboratoire (rôle transversal) ; o Fixation d une échéance pour la finalisation du manuel Assurance Qualité de chaque laboratoire ; o Désignation d un responsable de la maintenance des équipements et appareils de laboratoire; o La mise en place, dans un délai d un an, d un système de contrôle de qualité dans chaque laboratoire. 2. Prendre une part active au programme national de surveillance épidémiologique des maladies animales, notamment en : o Utilisant l influenza aviaire (IA) comme tremplin pour la surveillance épidémiologique des autres maladies animales transfrontalières o Renforçant la surveillance épidémiologique de la maladie de Newcastle et son diagnostic différentiel avec l IA ; o S intéressant aussi aux autres maladies prioritaires en fonction de chaque pays (PPR, PPA, FA.). 11
12 3. Augmenter le nombre de prélèvements reçus au laboratoire pour analyse en: o Améliorant la logistique, la disponibilité du matériel de prélèvements et de la chaîne de froid et en mobilisant les fonds pour couvrir les frais d envoi des prélèvements et la motivation des agents; o Impliquant les vétérinaires privés dans la collecte des prélèvements ; o Organisant des séances de sensibilisation de tous acteurs (éleveurs, vétérinaires publiques et privés, ONG etc.) sur l importance et le bénéfice de la collecte des prélèvements et leur expédition au laboratoire ; 4. Collaborer avec les autres laboratoires nationaux et services de surveillance épidémiologique ainsi qu avec les structures homologues de santé humaine ; 5. Chercher à passer un Contrat de maintenance des appareils et instruments de laboratoire commun avec les structures similaires de santé publique; 6. Promouvoir partout la visibilité du réseau; 7. Fournir un rapport d activités trimestriel selon un canevas proposé par le coordinateur du réseau. Au Centre régional de la santé animale (CRSA) de : 8. Soutenir la mise en place d un programme commun d Assurance Qualité et de Bonnes Pratiques de Laboratoires (BPL) pour le réseau; 9. Organiser au moins deux (2) essais inter laboratoires (contrôle externe de qualité entre les laboratoires du réseau) par an ; 10. Coordonner les activités du réseau des laboratoires et apporter un appui technique aux autres réseaux (épidémiologie, socio-économie) ; 11. Initier l harmonisation des techniques de diagnostic parmi les laboratoires réseaux ; 12. Promouvoir la formation continue du personnel impliqué dans les réseaux ; 13. Faciliter l approvisionnement régulier en consommables et réactifs de laboratoire ; 14. Aider les laboratoires nationaux à assurer la maintenance et le calibrage des appareils ; 15. Promouvoir les échanges inter-laboratoires et renforcer les liens avec les laboratoires de référence OIE/FAO ; 16. Publier un bulletin d information ; 17. Constituer un groupe de plaidoyer pour sensibiliser les décideurs (gouvernements, ONG et donateurs) sur la nécessité de financer les laboratoires nationaux de chaque pays ; 18. Inciter les réseaux d épidémiologie et de laboratoire à travailler en synergie ; 19. Organiser la réunion de coordination annuelle de coordination du réseau de laboratoire ; 12
13 20. Proposer un projet de surveillance épidémiologique afin d obtenir des financements auprès des fonds mondiaux de surveillance épidémiologique au même titre que la santé humaine ; 21. Suivre l état d exécution des recommandations de l atelier. Aux Laboratoires Régionaux de : 22. Contribuer activement au renforcement des capacités et au suivi des labos nationaux (formation en groupe, individuelle, locale, appui en approvisionnement en petits consommables de labo) ; 23. Elaborer des projets de recherche sur l IA et les autres maladies transfrontalières (TADs) en relation avec l épidémiologie ; 24. S impliquer dans la gestion des nouveaux foyers de ces maladies. Aux Etats de : 25. S engager fermement (une volonté affichée) à supporter le Programme Assurance Qualité de leur laboratoire ; 26. Mettre en place le minimum de ressources nécessaire (personnel, moyens logistiques, infrastructures ) afin de redynamiser et de pérenniser les acquis du PACE (surveillance active et passive) ; 27. Sensibiliser les organisations sous régionales (Communauté économique des Etats d Afrique de l Ouest -CEDEAO, Communauté économique et monétaire d Afrique centrale - CEMAC) sur les conséquences que peuvent avoir les maladies animales sur la sécurité alimentaire et par conséquent sur la nécessité de rendre le financement de la surveillance épidémiologique éligible auprès de la Banque Africaine de développement; 28. Dégager un petit volet budgétaire dans tous les projets de développement de l élevage pour soutenir les activités de surveillance épidémiologique et de laboratoire. Aux organisations sous régionales et internationales et aux bailleurs de fonds de : 29. Apporter un appui aux Laboratoires régionaux ; 30. Soutenir le Centre régional de la santé animale de Bamako pour une meilleure coordination des activités des réseaux. Aux Laboratoires internationaux de référence de : 31. Apporter un appui technique aux Laboratoires régionaux et nationaux ; 32. Apporter un soutien à l organisation des exercices de contrôle externe des Laboratoires régionaux et nationaux ; 33. Soutenir la formation du personnel des laboratoires du réseau. Fait à Bamako le 5 Décembre Les Participants 13
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