Evaluation des prolapsus en IRM pelvienne dynamique: comparaison des lignes pubo-coccygienne
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- Stéphane Dubois
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1 Evaluation des prolapsus en IRM pelvienne dynamique: comparaison des lignes pubo-coccygienne et pubo-hym hyménéale. L. MONDOT, S. NOVELLAS, F. DAUSSE, T. CARAMELLA, P. CHEVALLIER, JN. BRUNETON. Service de radiologie. CHU de Nice. Archet 2.
2 Introduction (1) Pour définir d un ou plusieurs prolapsus pelvien en IRM dynamique, il est nécessaire de définir: d Un repères res mobile Un repère fixe
3 Introduction (2) Les repères res mobiles sont les mêmes pour la plupart des auteurs: Etage antérieur : Col vésical v (1) Etage moyen : Col utérin ou fond vaginal en cas d hystd hystérectomie (2) Etage postérieur : Paroi antérieure du rectum (3) Etage intermédiaire : Cul de sac de Douglas (4)
4 Introduction (3) Le repère fixe est cependant de définition d plus variable selon les équipes [1-3]. On décrit d essentiellement deux méthodes m utilisant des repères res fixes différents : La première méthode m est décrite d par Yang et al.. [4]. Elle utilise: La ligne pubo-coccygienne pour les compartiments antérieur, moyen et intermédiaire. La ligne passant par la berge antérieure du canal anal pour le compartiment postérieur. La seconde méthode m est décrite d par Singh et al.. [5] La ligne pubo-hym hyménéale est utilisée e pour tout les compartiments : Antérieur, moyen, postérieur, et intermédiaire
5 Introduction (4) Repères fixes : Définition de la ligne pubo- coccygienne [1-4] : Elle s és étend de la pointe inférieure du pubis, à la dernière re articulation sacro- coccygienne visible. Elle représente le point d attache des principales structures de soutènement du plancher pelvien.
6 Introduction (5) Repères fixes Représentation de la ligne passant par la berge antérieure du canal anal [3,6,7]
7 Introduction (6) Repères fixes : Définition de la ligne pubo-hym hyménéale [5] : Elle passe par l axe l du pubis Elle se confond avec le plan des reliquats hyménéaux
8 Objectifs Comparer les performances de l l IRM dynamique pour la détection d et la quantification des prolapsus pelviens selon les deux méthodes m les plus utilisées : 1ère méthode m : Ligne pubo-coccygienne Ligne passant par la berge antérieure du canal anal 2ème méthode m : Ligne pubo-hym hyménéale
9 Matériel et méthodes m (1) Etude mono centrique retrospective 21 patientes présentant une symptomatologie clinique de prolapsus pelvien Quantification clinique des prolapsus par une équipe pluridisciplinaire comprenant : Un gynécologue Un gastro-ent entérologue Un urologue IRM pelvienne : Opacification vaginale et rectale avec du gel à ultrason(asept Asept* Hamburg, Germany) Séquences statiques : Pondérées en T2 dans les 3 plans de l espacel Séquence dynamique Répétition d une d coupe sagittal T2 médiane, m la patiente étant successivement en retenue, au repos, en poussée e modérée e puis maximum
10 Matériel et méthodes m (2) 1ère méthode m : Quantification des prolapsus des étages antérieur, moyen et intermédiaire : Ligne pubo-coccygienne (LPC) [4]. En traçant ant une perpendiculaire à la LPC passant par les différents points mobiles Grade I : Descente de moins de 3 cm sous la LPC Grade II : Descente entre 3 et 6 cm sous la LPC Grade III : Descente de plus de 6 cm sous la LPC
11 Matériel et méthodes m (3) 1ère méthode m : Quantification des prolapsus de l él étage postérieur Ligne passant par la berge antérieure du canal anal [3,6,7] Distance de la perpendiculaire joignant la paroi antérieure du rectum à cette ligne. Grade I : Descente de moins de 2 cm sous la ligne Grade II : Descente entre 2 et 4 cm sous la ligne Grade III : Descente de plus de 4 cm sous la ligne
12 Matériel et méthodes m (4) 2ème méthode m : Quantification des prolapsus des étages antérieur, moyen, intermédiaire et postérieur Ligne pubo-hym hyménéale (LPH) [5] Calcul de la différence, au repos et en poussée, des lignes perpendiculaires à la LPH passant par les différents points mobiles Grade I : 0,5 < < 2 cm Grade II : 2 < < 4 cm Grade III : > 4 cm
13 Matériel et méthodes m (5) Mesure de l angle l α entre la LPH et la LPC
14 Résultats : Comparaison entre les deux lignes (1) Résultats identiques Cotation LPH supérieure à la cotation LPC Cotation LPC supérieure à la cotation LPH Antérieur 80,9% 14,3% 4,8% Moyen 33,3% 62% 4,7% Intermédiaire 76,2% 23,8% 0 Postérieur 95,2% 4,8% 0
15 Résultats : Comparaison entre les deux lignes (2) Les deux méthodes m de cotation sont comparables pour les étages antérieur, postérieur et intermédiaire, présentant une bonne sensibilité et spécificit cificité. Pour l él étage moyen, notre étude révèle r d importante d divergence : Meilleur sensibilité de la LPH pour la détection d et la quantification des prolapsus par rapport à l examen clinique. Sous estimation de la méthode m utilisant la LPC.
16 Résultats : Comparaison entre les deux lignes (3) Angle α varie entre 112 et 123,, avec une moyenne estimée à 116
17 Discussion (1) Les troubles de la statique pelvienne sont une pathologie fréquente, constituant un problème de santé publique [8]. Si le mécanisme m physiopathologique est encore mal connu, l âge, l la multiparité,, et les antécédents d hystd hystérectomie constituent des facteurs de risque certains [9, 10]. L évaluation des prolapsus repose sur l examen l clinique, cependant : 1/3 des patientes nécessitent n une rér intervention pour récidive r ou persistance des symptômes [11]. Il existe un manque de reproductibilité de l examen l clinique ayant conduit à la mise en place de la classification ICS (International Continence Society) [12]. La fluoro-cystocolpoproctographie a permis une meilleure évaluation pré-op opératoire des prolapsus mais : Elle ne permet pas une vue globale des quatre compartiments. Les muscles du plancher pelvien ne sont pas explorés. L examen est inconfortable, long, irradiant et invasif.
18 Discussion (2) L IRM pelvienne a permis, de manière simple et peu invasive L étude descriptive des muscles du plancher pelvien L étude dynamique des prolapsus à tous les étages, orientant la prise en charge médico- chirurgicale des patientes
19 Discussion (3) Plusieurs système de cotation des ptoses ont été décrits dans la littérature : Yang et al.. ont été les premiers à décrire en 1991, un système de gradation utilisant la ligne pubo-coccygienne (LPC) [4]. Plusieurs études ont comparé les résultats r de l IRM l dynamique aux données per-op opératoires,, et aux résultats r de la cystocolpo- defecographie : Il existe une bonne corrélation pour les étages antérieur, moyen et intermédiaire [13-15]. 15]. La sensibilité pour la détection d et la gradation des rectocèles était moins bonne mais [13-15] 15] : L opacification rectale n én était pas réalisr alisée Meilleur sensibilité et spécificit cificité que l examen l clinique et que les résultats de la cystoproctographie dynamique [13-15]. 15].
20 Discussion (4) Yoshioka et al.. ont définis d les rectocèles par rapport à une ligne passant par la berge antérieurs du canal anal [6]. En 2001 Singh et al.. ont proposé une nouvelle ligne de référence rence : La ligne pubo-hym hyménéale [5]. Elle se confond avec le plan des reliquats hyménéaux aux. Elle apparaît t plus proche des techniques de cotation clinique des ptoses se servant du plan de l hymen l comme référence r rence (ICS).
21 Discussion (5) Notre étude a mis en évidence des différences significatives entre les deux méthodes m de cotation pour l él évaluation des ptoses de l él étage moyen. Meilleur sensibilité et spécificit cificité de la LPH Sous évaluation par la méthode m utilisant la LPC Hypothèse : Ces différences dépendent d de la dynamique des prolapsus par rapport à l angulation des lignes de référencesr rences
22 Discussion (6)
23 Discussion (6) La LPC apprécie mieux les mouvements verticaux La LPH est plus sensible aux mouvements antéro ro- posterieurs, horizontaux
24 Discussion (7) Notre étude ne met pas en évidence de différence significative entre les deux méthodes pour les étages antérieur et intermédiaire, car la descente du col vésical v et du cul de sac de Douglas se fait de manière oblique en bas et en avant de telle façon que l angle l entre le vecteur de la descente et les différents repères res fixes est presque égal (a=b).
25 Discussion (8) Par contre la descente du col utérin ou du fond vaginal, et de la paroi antérieure du rectum se fait selon un mouvement plus horizontal vers l avant, l ce qui explique la moins bonne sensibilité de la LPC pour ces étages. Afin de pallier ce manque, une ligne passant par la berge antérieure du canal anal était utilisé pour coter les prolapsus de l él étage postérieur, par les équipes utilisant la LPC [4, 6, 7, 8].
26 Conclusion La ligne pubo-hym hyménéale définie par Singh et coll. nous semble plus adaptée e pour la cotation des ptoses pelviennes : Se confond avec le plan des reliquats hyménéaux aux, utilisés s par les cliniciens pour l él évaluation des prolapsus (ICS). Apprécie mieux la mécanique m complexe des troubles pelviens, en particulier de l él étage moyen. Peut être utilisé pour les 4 étages : Antérieur, moyen, intermédiaire et postérieur.
27 Bibliographie (1) 1. Healy JC, Halligan S, Reznek RH, Watson S, Phillips RK, Armstrong P.Patterns of prolapse in women with symptoms of pelvic floor weakness: assessment with MR imaging. Radiology R 1997;203: Gufler H, Laubenberger J, DeGregorio G, Dohnicht S, Langer M. Pelvic floor descent: dynamic MR imaging using a half-fourier RARE sequence. J Magn Reson Imaging 1999;9: Kelvin FM, Hale DS, Maglinte DD, Patten BJ, Benson JT. Female pelvic organ prolapse: : diagnostic contribution of dynamic cystoproctography and comparison with physical examination. AJR Am J Roentgenol 1999;173: Yang A, Mostwin JL, Zerhouni EA. Pelvic floor descent in women: dynamic evaluation with fast MR imaging and cinematic display. Radiology 1991;179: Singh K, Reid WM, Berger LA. Assessment and grading of pelvic organ prolapse by use of dynamic magnetic resonance imaging. Am J Obstet Gynecol 2001;185: Yoshioka K, Matsui Y, Yamada O. Physiologic and anatomic assessment of patients with rectocele.. Dis Colon Rectum 1991;34: Healy JC, Halligan S, Reznek RH, et al. Dynamic MR imaging compared with evacuation proctography when evaluating anorectal configuration and pelvic floor movement. AJR Am J Roentgenol 1997;169: Cruikshank SH. Preventing posthysterectomy vaginal vault prolapse and enterocele during vaginal hysterectomy. Am J Obstet Gynecol 1987;156:
28 Bibliographie (2) 9. Hodroff MA, Stolpen AH, Denson MA, Bolinger L, Kreder KJ. Dynamic magnetic resonance imaging of the female pelvis: the relationship with the Pelvic Organ Prolapse quantification staging system. J Urol 2002;167(3): Etlik O, Arslan H, Odabasi O, et al. The role of the MR-fluoroscopy in the diagnosis and staging of the pelvic organ prolapse. Eur J Radiol 2005;53: Olsen AL, Smith VJ, Bergstrom JO, Colling JC, Clark AL. Epidemiology of surgically managed pelvic organ prolapse and urinary incontinence. Obstet Gynecol 1997;89: Bump RC, Mattiasson A, Bo K, Brubaker LP, DeLancey JO, Klarskov P, et al. The standardization of terminology of female pelvic organ prolapse and pelvic floor dysfunction. Am J Obstet Gynecol 1996;175: Kester RR, Leboeuf L, Amendola MA, Kim SS, Benoit A, Gousse AE. Value of express T2-weighted pelvic MRI in the preoperative evaluation of severe pelvic floor prolapse: : a prospective study. Urology 2003;61: Gousse AE, Barbaric ZL, Safir MH, et al. Dynamic half Fourier acquisition, single shot turbo spin-echo magnetic resonance imaging for evaluating the female pelvis. J Urol 2000;164: Lienemann A, Anthuber C, Baron A, Kohz P, Reiser M. Dynamic MR colpocystorectography assessing pelvic-floor descent. Eur Radiol 1997;7:
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