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1 Tableau de bord sectoriel mai 2015

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3 Sommaire Présentation générale Secteur agricole Secteur des pêches maritimes Secteur des mines Secteur de l eau Secteur de l énergie Secteur de l industrie Secteur de l'artisanat Secteur du bâtiment et travaux publics Secteur des transports Secteur du tourisme Secteur des télécommunications Secteur des assurances Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel 2015

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5 Présentation générale Dans un contexte mondial en pleine reconfiguration, le Maroc fait face au défi majeur d accélérer son processus de transformation structurelle et son insertion dans les chaînes de valeur qui refaçonnent la physionomie du commerce international et les spécialisations sectorielles mondiales avec un recentrage de plus en plus marqué autour de grandes zones émergentes. L impulsion d une véritable transformation structurelle de notre modèle de développement passe, inéluctablement, par le développement d un tissu productif compétitif et créateur de richesses et d emplois décents. En effet, l analyse rétrospective de la contribution des différentes branches d activité à la dynamique de croissance et de l emploi qualifié dénote clairement des gaps qui restent à rattraper en termes de modernisation de notre base productive. Dans ce sens, les différentes stratégies lancées au cours de ces dernières années ont permis, certes, d impulser une nouvelle dynamique dans des secteurs stratégiques à l instar de l agriculture et de l industrie, mais il n en demeure pas moins que des défis majeurs restent à relever, notamment, en termes de montée en chaîne de valeur, de valorisation/commercialisation, de formation et de logistique, afin de tirer profit des opportunités qui s offrent sur le plan national, régional et international et de parer aux risques inhérents à la recrudescence de la concurrence aussi bien sur le marché intérieur qu extérieur. En outre, l économie marocaine s est inscrite dans un processus de tertiarisation avec une part dans la valeur ajoutée globale de 55%, en gain de 2,8 points par rapport aux années 80. En effet, les stratégies couvrant les secteurs des services et d appui sont appelées à consolider leur rôle central dans la création de richesse et d emploi et dans l accompagnement du processus de transformation structurelle du tissu productif moyennant une plus ample complémentarité entre ces deux pans de l économie. La présentation de ce tableau de bord est conçue de manière à faire ressortir les mutations structurelles de l économie marocaine depuis Les graphiques et tableaux réunis dans ce document permettent de retracer l'essentiel des tendances sectorielles de l économie marocaine. Les thèmes suivants : la contribution sectorielle à la croissance économique, le secteur agricole, le secteur des mines, le secteur de l énergie et de l eau, le secteur de l industrie, le secteur du bâtiment, le secteur des transports, le secteur du tourisme, le secteur des postes et télécommunications et le secteur des assurances seront successivement abordés. Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

6 1- Secteur agricole Le secteur primaire joue un important rôle économique, social et environnemental dans notre pays. Il a représenté près de 15,5% du total des valeurs ajoutées aux prix courants durant la période , 14,4% pour l agriculture et 1,1% pour la pêche. Il a contribué pour 1,3 point à la croissance réelle du PIB (4,1%) sur la même période et emploie plus de 4 millions de personnes, soit 39,3% de la population active occupée. La politique agricole marocaine a été marquée par la mise en œuvre à partir de 2008, sur Hautes Instructions Royales, du Plan Maroc Vert qui vient consacrer la place importante et le rôle primordial du secteur agricole dans le développement économique et social du pays. En vue de réaliser ses objectifs de restructuration et de modernisation de l agriculture marocaine, le PMV a déployé des efforts d investissements conséquents. Ainsi, les fonds mobilisés, qu ils soient publics ou privés, se sont consolidés entre 2008 et 2013, passant de près de 7,4 à environ 13,8 milliards de dirhams en Cette dynamique, impulsée par l investissement public, a engendré dans son sillage aussi bien un renforcement des investissements privés qu une diversification des sources de financement, dont, notamment, les investissements directs étrangers (IDE) qui ont été multipliés par près de 10 fois sur la même période. Cet élan positif de financement a commencé à produire des effets tangibles sur les performances du secteur. En effet, sur les cinq dernières années ( ), le taux de croissance du secteur agricole a oscillé autour d une moyenne de 9,3% contre 4,3% pour l économie nationale. En outre, les efforts déployés ont permis d améliorer la production des diverses filières agricoles grâce, notamment, au dynamisme des professionnels et au soutien de l Etat dans le cadre du Fonds de Développement Agricole. Ainsi, les productions en volume des principales filières végétales ont connu un essor considérable à l instar de la filière agrumicole (+77,7% entre 2008 et 2014, soit la réalisation de 75,9% de l objectif de 2020) et oléicole (+105,1% entre 2008 et 2014, soit 62,8% de l objectif de 2020). De même, les filières animales ont connu une croissance notable à la faveur, notamment, du programme d amélioration génétique qui a permis d augmenter le poids moyen du bétail de près de 20%. En termes de production animale, les résultats ont été généralement favorables, en particulier pour les filières laitière, de viandes rouges et avicole avec des taux de croissance respectifs de la production de 27,8%, de 29,3% et de 14,3% entre 2008 et 2014, soit des taux de réalisation des objectifs de 2020 de 46%, de 80,1% et de 62,2% respectivement. D un autre côté, et s agissant de la gestion des ressources en eau, des actions structurantes ont été renforcées, notamment dans le cadre du Programme National d Economie d Eau d Irrigation (PNEEI) permettant de presque doubler la superficie équipée en systèmes d irrigation localisée (goutte-à-goutte) sur la période en passant de à hectares, représentant 25% de la superficie totale irriguée du pays et près de 66% de l objectif du PMV à l horizon Par ailleurs, il a été procédé à l'extension de l'irrigation sur une superficie de près de ha associée aux barrages réalisés ou en cours de réalisation permettant de valoriser près de 1 milliard de m 3. Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

7 Par ailleurs, le PMV a intégré le développement de l agriculture solidaire au centre de sa vision stratégique dans l objectif d assurer la stabilité et l amélioration du revenu de cette catégorie. Pour cela, des ressources conséquentes ont été mobilisées, visant, notamment, le renforcement de la production et la facilitation de l accès aux marchés. Dans ce cadre, le total des projets réalisés depuis le lancement du PMV atteindra, à fin 2014, 492 projets de l agriculture solidaire représentant près de 90% des objectifs du pilier II, avec des investissements publics de près de 13,3 milliards de dirhams au profit de bénéficiaires. A noter que le progrès effectif de ces projets a permis de réaliser une amélioration nette du revenu annuel des bénéficiaires estimée à près de dirhams. S agissant de la commercialisation des produits agricoles, le Maroc œuvre, dans le cadre du PMV, pour le renforcement de la compétitivité de ses produits agricoles en vue de consolider les performances importantes réalisées, en particulier, pour les filières de la tomate (6,8% de part de marché mondial en 2012) et des conserves d'olive (7,6%). De même, l accent est davantage mis sur la diversification en termes de produits et de débouchés des exportations agroalimentaires nationaux dans l objectif de réduire leur double concentration : trois segments seulement (agrumes, tomates et légumes frais ou congelés) cumulent en moyenne 78% de ces exportations et un seul marché (UE) s en accapare 77%. 2- Secteur des pêches maritimes Le secteur des pêches marocain figure parmi les créneaux sectoriels à fort potentiel à l export pouvant jouer un rôle déterminant dans l allégement du déficit de la balance commerciale et le renforcement du positionnement compétitif du Maroc sur un marché international des produits de la mer en pleine expansion. En effet, la richesse de nos côtes en poissons, la proximité aux marchés, notamment européens, les accords de libre-échange et régionaux conclus avec les partenaires étrangers et l'expérience accumulée par les industriels marocains dans le domaine du conditionnement et de la transformation des produits de la pêche, sont autant de facteurs qui confèrent au Maroc un avantage compétitif indéniable pour se positionner sur le marché mondial des produits de la mer. De même, la mise en œuvre de la stratégie intégrée Halieutis contribuerait à l atteinte de cet objectif. L année 2014 a été marquée par l accélération de la mise en œuvre du plan d aménagement des petits pélagiques (le taux de couverture du plan d aménagement des pêcheries nationales a atteint 85% et il est prévu d atteindre 95% en 2015), la poursuite du programme -IBHAR II- relatif à la mise à niveau et la modernisation de la pêche côtière et artisanale, l achèvement du programme d abandon des filets maillants dérivants (l opération d indemnisation a concerné navires pour un coût s élevant à 256 millions de dirhams) ainsi que la poursuite du Plan National d Aménagement du Littoral prévoyant la réalisation de Points de Débarquement Aménagés (PDA) et de Villages De Pêcheurs (VDP).De même, la préservation de la qualité des produits de la mer a été renforcée par la poursuite du programme de mise en place de 5 millions de contenants normalisés pour un coût de 330 millions de dirhams. Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

8 Parallèlement, d autres actions stratégiques ont concernées la poursuite du plan national de développement de l aquaculture et portant, notamment, sur la régulation et l aménagement du littoral (à l instar du projet visant le développement de l'aquaculture dans le littoral de la région de Tanger- Tétouan à travers des concessions). Concernant le renforcement de la coopération internationale, un nouvel accord de pêche liant le Maroc et l Union Européenne est entré en vigueur le 15 juillet 2014 pour une durée de quatre ans. Cet accord autorise 126 bateaux européens à exercer dans les eaux territoriales marocaines dans les limites du reliquat disponible et en échange d une compensation financière annuelle de 40 millions d euros. 3- Secteur des mines Le secteur des mines contribue à hauteur de 4,8% du total des valeurs ajoutées aux prix courants et 16,1% de celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et Il emploie directement plus de 67,7 milliers de personnes soit 0,6% de la population active occupée. Le secteur minier constitue une composante essentielle de l économie nationale, grâce à l existence d un contexte géologique favorable qui a permis de développer l'activité minière dans de nombreuses régions du Royaume. L importance de ce secteur se traduit par sa contribution au PIB qui avoisine actuellement 5%, son poids dans les exportations nationales qui représente près de 27% et ses retombées bénéfiques sur le développement régional et rural. En effet, la consolidation des politiques suivie par notre pays en matière de développement de la recherche minière, de la promotion de projets miniers, de la diversification de la production, de la modernisation des méthodes et moyens d'extraction, et la politique de formation professionnelle a permis d'aboutir à des résultats satisfaisants et à conférer au Maroc une place de choix parmi les pays à vocation minière. Cependant, il convient de souligner les efforts déployés en matière d exploration minière qui constitue la pierre angulaire de cette activité fortement capitalistique. Ces efforts peuvent être appréhendés à travers la mise en place du «Plan National de Cartographie Géologique» qui vise à doter le pays d une infrastructure géologique appropriée, outil essentiel au développement de la recherche minière et pétrolière, à l évaluation des ressources en eau, à l aménagement du territoire, à la protection de l environnement, ainsi qu à la prévention des risques naturels. L activité géologique a été marquée par la poursuite des travaux relatifs à la réalisation de 37 cartes géologiques d une part et le lancement de 3 cartes géochimiques et de 4 cartes géologiques d autre part. D un autre côté le Maroc et à travers l OCP SA, a lancé une stratégie dont les principaux axes sont le développement de sa position de leadership, la conquête de nouveaux marchés, le développement industriel et la garantie de la disponibilité des ressources financières nécessaires au développement du groupe. Dans ce sens, un programme d envergure axé sur un chantier industriel a été mis en place avec un montant d investissement global de 118 milliards de dirhams à l horizon Ce programme, qui s inscrit dans une démarche intégrée porte, notamment, sur : Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

9 La consolidation de la stratégie de valorisation du phosphate à travers d importants investissements, notamment, au niveau des sites de Jorf Lasfar et de Safi. Le complexe chimique de Jorf Lasfar, qui mobilise 40 milliards de dirhams, prévoit la réalisation d un ensemble d usines intégrées d engrais 1, d une unité de dessalement d eau de mer De son côté, le projet Safi Phosphate Hub prévoit 30 milliards de dirhams d investissement 2 sur une dizaine d années. L extension des capacités d extraction d environ 20 millions de tonnes pour atteindre 50 millions de tonnes/an à l horizon 2025 ainsi que le développement du traitement du minerai à travers la construction de 4 laveries 3 pour une capacité de 44 millions de tonnes de haute technologie. Le renforcement de la logistique et des infrastructures de transport pour accompagner la politique de réduction substantielle des coûts à travers l entrée en service en 2014 du pipeline Khouribga- Jorf Lasfar (235 km). Parmi les projets structurants, il convient, également, de citer l extension du port Jorf Lasfar (3,3 milliards de dirhams) et la construction du nouveau port phosphatier de Safi (3 milliards de dirhams) qui sera amené à traiter, à terme, 14 millions de tonnes par an. 4- Secteur de l eau En 2014, le potentiel hydrique au Maroc est évalué à 22 milliards de m 3 par an. La production d eau potable est de 972 millions m 3, le nombre de grands barrages a atteint 139 avec une capacité de stockage de 17,6 milliards de m 3. En termes d irrigation, les aménagements hydroagricoles ont concerné, à fin 2013, 74,8% du potentiel irrigable. Concernant l eau potable, le taux d accès a atteint en milieu urbain 100% contre 94% en milieu rural. Le secteur de l eau au Maroc fait l objet d enjeux majeurs, en relation, notamment, avec la rareté hydrique due à l irrégularité pluviométrique spatiale et temporelle et une vulnérabilité aussi bien aux changements climatiques qu aux effets négatifs des activités humaines. Ajoutés à cela, les coûts croissants de mobilisation et l insuffisance des financements, la pollution hydrique, la valorisation peu optimale des eaux mobilisées, la surexploitation des eaux souterraines, ainsi que la faiblesse de la coordination. Pour relever ces défis, notre pays déploie davantage d efforts, notamment dans le cadre de la stratégie nationale de l eau lancée en 2009 et le Plan National de l Eau (PNE) et ce, tout en focalisant les actions sur la gestion complémentaire de l offre/demande dans une optique de développement durable et de plus d équité entre le rural et l urbain. 1 Dans ce cadre, deux nouvelles lignes de granulation d engrais d une capacité annuelle de production de tonnes chacune, sont opérationnelles depuis avril 2013 et quatre usines intégrées de production d engrais sont prévues dont deux seront opérationnelles en Cet investissement prévoit la création de cinq unités de production d acide sulfurique (1,4 million de tonnes chacune), d une centrale thermique de 350 MW, de cinq unités phosphoriques ( tonnes chacune), de diverses unités de production d engrais (DAP, NPK, TSP), d une usine de dessalement d eau de mer 3 Le Groupe a mis en service, depuis 2012, la laverie Merah-Lahrach, la plus grande au monde, réalisée pour un investissement global de 2,5 milliards de dirhams avec une capacité de traitement de 7,2 millions de tonnes. Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

10 La mise en œuvre de la stratégie nationale du secteur de l eau a connu une dynamisation à travers la concrétisation et le renforcement de plusieurs actions stratégiques relatives, notamment, à la diversification de l offre hydrique, la gestion de la demande ainsi que le développement de l eau potable et l assainissement. En matière de développement de l offre hydrique, le nombre de grands barrages dont dispose notre pays s est élevé à 139 en 2014 avec une capacité de stockage évaluée à 17,6 milliards de m 3, sachant que 13 grands barrages sont en cours de réalisation, avec une capacité de stockage additionnelle de 2,6 milliards m 3. S agissant de l irrigation, l aménagement hydro-agricole a concerné à fin 2013, près de ha dans les grands périmètres d irrigation et ha d irrigation pérenne dans la PMH et ce, sur des potentiels irrigables respectivement de ha et de ha. Quant à l économie d eau d irrigation, l accélération de la mise en œuvre du Programme National d Economie d Eau d Irrigation (PNEEI), qui sera réalisé sur une période de 20 ans ( ), a permis de porter à fin 2013 les superficies équipées en techniques économes en eau à près de ha et il est estimé à fin 2014 d atteindre près ha. Ce programme permettra de réaliser, à terme, une économie d eau de l ordre de 2,4 milliards de m 3 /an. En ce qui concerne l accès à l eau potable, il est généralisé en milieu urbain avec une population desservie dépassant 18 millions d habitants (94% alimentée par branchements individuels et 6% par bornes fontaines à fin 2013). En milieu rural, le taux d accès a atteint à fin 2013 plus de 94% (dont 30% de branchement individuel) et il est prévu d atteindre 96,5% à l horizon Quant à l assainissement, le taux de raccordement au réseau en milieu urbain a atteint à fin 2013 environ 73% avec des niveaux prévus de 75% en 2016, de 80% en 2020 et de 100% à l horizon En milieu rural, ce taux ne dépasse pas 40% sachant que l utilisation des fosses septiques est en moyenne de 35% à 40%. Pour la part des eaux usées épurées, elle a atteint en 2013, 36% des eaux rejetées et il est prévu qu elle atteigne près de 100% à l horizon Secteur de l énergie Le secteur de l énergie contribue à hauteur de 2,7% du total des valeurs ajoutées aux prix courants et 9,1% de celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et Il emploie directement plus de 37,9 milliers de personnes soit 0,4% de la population active occupée. En vue de contenir la hausse continue de sa facture énergétique et conscient de l avenir prometteur des sources d énergie verte, le Maroc a hissé en priorité le développement des énergies renouvelables sur l ensemble de son territoire pour porter leur part à 42% de la capacité totale à l'horizon L année 2013 marque, dans cette perspective, un tournant dans ce processus de transition énergétique avec une contribution des sources d énergie renouvelables (hydrique et éolienne) portée à 16,2% de la production électrique globale au lieu de 4% en Outre le poids de la production hydraulique (11,15% en 2013), force est de constater la forte percée de la production éolienne qui a Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

11 plus que tripler entre 2009 et 2013 en relation avec les projets éoliens développés, notamment, dans le cadre de la loi Cet élan remarquable devrait se renforcer davantage avec le démarrage progressif des deux grands projets structurants et intégrés du solaire et de l éolien. Ainsi et pour le programme éolien, piloté par l ONEE et qui prévoit d atteindre une capacité de MW à l horizon 2020, 380 MW sont déjà opérationnels, dont 100 MW ont été réalisés par des entreprises privées dans le cadre de la loi et environ 550 MW sont en cours de mise en place et une capacité de 250 MW est en développement. Concernant le plan solaire, les travaux de réalisation de la première phase du complexe Nour à Ouarzazate, d une capacité de 160 MW (sur une puissance attendue de 500 MW) sont entamés pour un investissement global estimé à 600 millions d euros et une entrée en service prévue pour l année En outre, un processus de pré-qualification pour des projets de production indépendante consistant en la conception, le financement, la construction, l exploitation et la maintenance d une ou plusieurs centrales thermo-solaires d une capacité totale d environ trois cents mégawatts, a permis de pré-qualifier des consortiums soumissionnaires pour NOOR II (200 MW) et NOOR III (100 MW). Par ailleurs, pour une utilisation plus rationnelle de l énergie, plusieurs actions ont été, ainsi, entreprises dont, en particulier, l avènement du code d efficacité énergétique dans le bâtiment, l installation des chauffe-eau solaires, la généralisation d audits énergétiques dans l industrie, la promotion de l utilisation des lampes à basse consommation, l entrée en vigueur d une tarification sociale et incitative de type "20-20" ainsi que l instauration de l horaire GMT+1. l Etat et l'office National de l'electricité et de l'eau potable (ONEE) ont signé, récemment, un contrat-programme couvrant la période qui vise à assurer le redressement de la situation financière de l ONEE et le financement de son plan d équipement de près de 50 milliards de dirhams. De ce fait, l Office devra réduire la part du fuel dans son mix énergétique de 14% en 2013 à 5% en 2017, augmenter sa marge de réserve de 11% à 18% sur la même période et renforcer son réseau de transport. 6- Secteur de l industrie Le secteur de l industrie contribue à hauteur de 15,5% du total des valeurs ajoutées aux prix courants et 52,5% de celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et Il emploie plus de 1,2 million de personnes soit 11,4% de la population active occupée. La modernisation progressive du tissu industriel national et son ancrage dans les chaînes de valeur mondiales observée au cours de ces dernières années est le fruit de l émergence de nouvelles spécialisations à plus forte contribution à la valeur ajoutée, à l emploi qualifié et aux exportations. Ces nouveaux secteurs ont permis de mieux positionner le Maroc en tant que destination industrielle crédible et compétitive tels, l automobile, l aéronautique et l offshoring. Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

12 En effet, le secteur automobile renforce progressivement son positionnement dans la chaîne de valeur mondiale avec une production dépassant véhicules grâce à l implantation du projet Renault à Tanger (plus de véhicules en 2013) permettant au Maroc de devenir le deuxième producteur de véhicules en Afrique après l Afrique du Sud avec une part de marché de 26% en 2013 contre seulement 5% en Ce positionnement de l industrie automobile devrait se renforcer davantage avec l entrée en service de la deuxième tranche l usine Renault-Tanger portant sa capacité totale à véhicules 4. En 2014, cette usine a produit véhicules en hausse de 74% par rapport à 2013 portant ainsi la production automobile totale du Maroc à véhicules (y compris la production de SOMACA). Corollairement, les exportations de cette industrie ont dépassé en 2014 le cap de 40 milliards de dirhams hissant, ainsi, le secteur au premier rang des activités à l export. Cette dynamique remarquable a permis de booster l emploi qualifié et hautement qualifié dans le secteur qui a évolué de plus 16% par an à partir de 2008 pour se situer à plus de emplois en De même, le secteur aéronautique a enregistré un essor aussi remarquable comme en témoigne son chiffre d affaires à l export qui a atteint est de plus de 7,2 milliards de DH en 2013 contre 3,6 milliards de DH en 2008, soit une croissance annuelle moyenne de 15%. Cette activité emploie près de salariés hautement qualifiés contre employés en Par ailleurs, les efforts déployés dans le secteur de l offshoring ont permis de porter le chiffre d affaires à 7,21 milliards de DH en 2013 contre 4,15 milliards de DH en 2008 et de générer une hausse importante des emplois créés qui ont atteint postes en 2012 contre près de postes en Pour l industrie du textile-habillement, son poids dans la valeur ajoutée globale est passé de 4,5% à 2,7% entre 2000 et De même le nombre d entreprises et d emplois dans la filière ont connu une chute de 32% et 17% respectivement durant la dernière décennie. Les exportations et au gré des aléas de la conjoncture internationale et en particulier en Europe, ont connu une évolution erratique durant la même période. En outre, l industrie agroalimentaire occupe une place importante dans l industrie nationale en contribuant pour près de 30% à la valeur ajoutée industrielle, de 23% à l emploi et de 12% aux exportations industrielles. Cette industrie renferme un fort potentiel de croissance eu égard aux avantages comparatifs dont bénéficie le Maroc et qui incite à une plus ample diversification aussi bien de marchés que de produits. Capitalisant sur les réalisations et les acquis du Pacte Emergence, le Gouvernement a lancé en avril 2014 un programme d'accélération industrielle qui vise à donner une nouvelle impulsion à l ensemble du secteur industriel en maintenant le cap des nouveaux Métiers Mondiaux du Maroc et d'intégrer les autres filières traditionnelles de notre tissu industriel. Il s agit d une feuille de route claire et ciblée qui assigne au secteur les objectifs généraux suivants, à l horizon 2020 : 4 L usine Renault de Tanger a célébré, le mardi 5 mai 2015, la sortie de sa chaîne de production de son ème véhicule depuis le lancement de son activité en février Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

13 La création d un demi-million d emplois, provenant à parts égales des IDE et du tissu industriel national rénové ; L accroissement de la part industrielle dans le PIB de 9 points, passant de 14% à 23% en 2020 ; L amélioration de l équilibre de la balance commerciale. Pour réaliser ces objectifs chiffrés, la nouvelle stratégie se décline en 10 mesures clefs regroupées en 3 classes, à savoir : le développement des écosystèmes, la mise en place des outils de soutien et le renforcement du rayonnement à l international. 7- Secteur de l'artisanat Le chiffre d affaires du secteur de l artisanat a atteint 19,1 milliards de dirhams, enregistrant une croissance annuelle moyenne de 13% entre 2007 et Le nombre de travailleurs a compté plus de personnes avec un chiffre quasi-stable concernant les artisans citadins (+0,48%). L'artisanat marocain reflète la richesse culturelle ancestrale propre au pays et représente un important gisement économique. De nombreux indicateurs économiques attestent à quel point le secteur de l'artisanat est primordial pour l'économie marocaine mais aussi pour une grande partie de la population. Outre la place importante qu il occupe dans le tissu économique national, il a la particularité de véhiculer le contenu civilisationnel et artistique de notre pays. En effet, et vu l importance de ce secteur, le Gouvernement s est doté d une stratégie pour le secteur de l artisanat dénommée «Vision 2015» qui vise à répondre à un double objectif. D une part, adopter une politique volontariste pour créer suffisamment de nouveaux emplois. D autre part, illustrer le nouveau rôle de l administration qui doit passer d une administration de gestion à une administration de développement. En d autres termes, l Etat devient un entraîneur qui choisit des axes de développement et oriente et encadre les acteurs privés. Le secteur privé pour sa part, se voit investi de la mission de mise en œuvre de ces axes de développement et de création d emplois. Le Maroc bénéficie actuellement d une grande visibilité à l international due notamment aux effets de la mise en place de la stratégie de développement du secteur touristique. Ceci a favorisé un regain d intérêt pour tout ce qui a trait au Maroc, en particulier l art de vivre marocain ainsi que la culture et la cuisine marocaines. Cet intérêt se matérialise par une forte demande potentielle pour les produits représentatifs du Maroc, plus particulièrement les produits artisanaux à fort contenu culturel, et ce à la fois sur le marché national et à l étranger. Le secteur de l artisanat à fort contenu culturel a su conserver en 2012 un rythme de croissance positif en comparaison avec les années précédentes. Le chiffre d affaires global du secteur a atteint 19,1 milliards de dirhams, enregistrant un taux de croissance de 8,3% comparé à l année Le secteur est en passe de réaliser les objectifs assignés de la Vision 2015 qui prévoyaient de doubler le chiffre d affaires du secteur de l artisanat à fort contenu culturel. L augmentation du chiffre d affaires a concerné les mono-artisans citadins, cette catégorie d artisans y a contribué à hauteur de Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

14 76,9%, les PME y ont participé à hauteur de 12,5% tandis que les mono-artisans ruraux y ont contribué à hauteur de 10,6%. D autre part, le marché intérieur accapare une large part du chiffre d affaires du secteur, aussi bien en ce qui concerne les mono-artisans que les PME, la contribution des touristes et des Marocains Résidents à l Etranger n atteint que 8,4% du chiffre d affaires global. Il importe de souligner que la place que revêt le marché intérieur est l une des principales causes qui ont permis à ce secteur d enregistrer cette évolution et ce malgré une conjoncture internationale difficile. 8- Secteur du bâtiment et travaux publics Le secteur du bâtiment et travaux publics contribue à hauteur de 6,6% du total des valeurs ajoutées aux prix courants et 22,3% de celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et Il emploie près d un millions de personnes soit 9,3% de la population active occupée, dont 11% dans le milieu urbain. Le secteur du logement s est inscrit durant les dernières années, dans une phase de ralentissement comme en témoigne l évolution structurelle de ses principaux baromètres d activité. En effet et après avoir enregistrée une forte expansion entre 2003 et 2008, avec un taux de croissance moyen de 8,6%, la valeur ajoutée du secteur du BTP a nettement ralenti pour ne progresser que de 3,1% en moyenne entre 2009 et 2012 et de seulement 1,4% en De même, la contribution de ce secteur à la croissance économique nationale a connu un pic de 0,7 point de pourcentage en 2007 pour se situer à 0,1 point en Etant un grand pourvoyeur d emploi, le secteur du BTP a enregistré une création annuelle moyenne de postes entre 2003 et 2011, mais il a accusé des pertes de postes en 2012 et de emplois en Ce ralentissement de l activité dans le secteur de la construction est, également, perceptible à partir des ventes de ciment dont le rythme de progression annuelle moyenne est passé de 8,8% sur la période à 3,2% entre 2009 et En 2013 et 2014, le ralentissement des ventes du ciment a été plus prononcé, enregistrant des replis respectifs de 6,3% et de 5,4%. De même, le rythme de croissance d octroi des crédits immobiliers a connu une décélération notable. Ainsi, le rythme de croissance de l encours des crédits immobiliers est passé de 14,9% en 2008 à 6,2% en 2014 pour l habitat et de +58,5% à une baisse de -5,6% pour la promotion immobilière. Cependant et malgré la conjoncture difficile que connaît actuellement le secteur de l immobilier, les pouvoirs publics ont maintenu leurs efforts dans la concrétisation des objectifs fondamentaux de la politique d habitat. Ainsi, le déficit en logements continue sa tendance baissière en reculant de unités en 2012, pour se stabiliser à unités en Les actions publiques en matière de la restructuration de l habitat non réglementaire ont permis d améliorer les conditions de vie de près d un million de ménages sur la période juin S agissant de la lutte contre les bidonvilles, 51 villes ont été déclarées sans bidonvilles sur les 85 villes et communes urbaines ciblées par le programme «Villes sans Bidonvilles». Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

15 Le logement destiné aux classes moyennes constitue, en effet, un relais important de croissance pour le secteur de l immobilier. Ce créneau bénéficie de leviers solides, notamment, en matière d une demande avérée (estimée à unités/an), d une clientèle relativement solvable et d un dispositif d encouragement qui commence à générer de l intérêt auprès des promoteurs immobiliers, notamment, après les amendements introduits dans le cadre de la Loi de Finances Eu égard aux défaillances qui caractérisent la planification urbaine, la nouvelle génération de politiques publiques à savoir «la politique de la ville» adoptée en 2012, est appelée à jouer un rôle indéniable dans la transition de nos villes vers des espaces urbains intégrés aux services de leurs populations et aptes à lutter contre l exclusion sociale. Cependant, l aboutissement de cette nouvelle politique reste tributaire d une meilleure définition de son contenu et de sa portée. 9- Secteur des transports Le secteur de transport contribue à hauteur de 3,9% du total des valeurs ajoutées aux prix courants et 7,1% de celles relatives aux activités tertiaires entre 2008 et Ce secteur emploie plus de personnes soit 5% de la population active occupée, dont 6,6% dans le milieu urbain. Le Maroc a pu durant ces dernières années, réaliser une véritable rupture dans le développement des infrastructures de transport (autoroutes, ports, chemins de fer ) et franchir d importantes étapes dans le processus de réforme, de libéralisation et d introduction de la concurrence dans les différents modes de transport terrestre, maritime et aérien, comme dans le secteur portuaire. Notre pays est doté d un réseau autoroutier favorisant les échanges entre les différents pôles régionaux dans les meilleures conditions de transport et de sécurité. Aujourd hui, le Maroc dispose de km d autoroutes ouvertes à la circulation. Parallèlement au développement des autoroutes, les projets routiers constituent un levier majeur de développement économique et social permettant la promotion des échanges commerciaux, touristiques et culturels entre les régions du Royaume. En effet, le Gouvernement a réalisé une étude qui a défini une feuille de route traçant la stratégie à adopter dans le secteur routier à l horizon Pour les voies express, le Gouvernement vise le renforcement de la trame d infrastructures de relais entre le réseau autoroutier et les routes classiques. Ainsi à fin 2014, le Maroc a pu réaliser un linéaire d environ 778 Km alors que 341 km de voies express sont en cours de construction. Ces réalisations s inscrivent dans le cadre du programme national des voies express qui vise à atteindre 1300 km à l horizon Concernant le second Programme National des routes Rurales (lancée en 2005), à fin septembre 2014, le linéaire total réalisé et ouvert à la circulation a atteint km sur les km programmés, permettant ainsi de désenclaver une population de 2,7 millions d habitants et enregistrer un taux d accessibilité de 78% contre 54% en 2005, et 80% prévu en Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

16 En matière de sécurité routière, le Gouvernement poursuivra ses efforts pour la lutte contre les accidents de circulation eu égard à leur coût social et économique lourd. En effet, ce fléau fait supporter à l Etat un coût de près de 13 milliards de dirhams par an et décime quotidiennement la vie de 11 citoyens et provoque 34 blessés graves par jour. S agissant du transport ferroviaire, Le contrat programme Etat-ONCF vise à doter le Maroc d une infrastructure ferroviaire à même de contribuer au développement socio-économique du pays. A cet effet, un programme d investissement ambitieux s élevant à 32,8 milliards de dirhams est en cours de mise en œuvre dont les deux composantes majeures sont : le projet de Train à Grande Vitesse (TGV) d un coût estimé à 20 milliards de dirhams dont les travaux de réalisation ont enregistré, à fin 2014, un taux de 61%, et la poursuite de la modernisation du réseau ferroviaire actuel. Pour le transport portuaire, notre pays s est doté d une nouvelle stratégie portuaire nationale à l horizon 2030, basée sur la protection des acquis et l'adoption d'une approche participative et constructive, après le succès du Port Tanger-Med sur le plan international et régional. Concernant la multiplication des dessertes et des connexions avec les aéroports étrangers, la compagnie nationale aérienne Royal Air Maroc (RAM) a annoncé en 2014 son programme qui vise le renforcement de son réseau en Afrique par la desserte de 31 destinations dans le continent. En plus de l augmentation de son offre sur Londres au départ de Casablanca, en passant de 10 à 14 vols par semaine. 10- Secteur du tourisme Le secteur touristique représente 6,8% du PIB au titre de l année Il totalise, dans son en ensemble, 500 mille emplois En 2014, Ce secteur continuait à drainer des recettes en hausse de 57 milliards de dirhams, 10,28 millions de touristes et 2,7% pour les nuitées. Le Gouvernement poursuit la mise en œuvre de la Vision 2020 visant à doter notre pays d une offre touristique solide, diversifiée et équilibrée à même de faire du tourisme l un des moteurs du développement économique, social et culturel du Maroc. Sur le volet investissement et s inscrivant dans l élan enregistré en 2013 avec plus de 18 milliards de dirhams de projets touristiques conventionnés, le secteur a pu drainer 14,2 milliards de dirhams au titre du 1er semestre Par ailleurs, le secteur devrait profiter des grands projets structurants initiés par «Wessal capital» dont les premiers sont orientés vers des pôles urbains matures. Trois grands projets sont à citer dans ce cadre à savoir, Wessal Casablanca-Port (avec un capital de démarrage de 1,3 milliard de dirhams et la mobilisation de 6 milliards de dirhams), Wessal Bouregreg (Rabat) (avec un capital de démarrage de 1,6 milliard de dirhams et la mobilisation de 9 milliards de dirhams) et Wessal Tangier marina (avec un capital de démarrage de 518 millions de dirhams). Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

17 En termes de gouvernance, quinze contrats-programmes régionaux ont été signés et ce, dans un cadre consensuel rassemblant les autorités touristiques et les acteurs locaux. Il est à noter que le contrat programme relatif au pôle touristique de Rabat sera signé courant Par contre, le Conseil National du Tourisme (CNT) et les Agences du Développement Touristique (ADT), outils de gouvernance de la stratégie touristique «Vision 2020» n ont toujours pas été créés. Concernant les efforts fournis en matière de promotion de la destination, l Office National Marocain du Tourisme (ONMT) a poursuivi, en 2013, ses campagnes de relations publiques et a participé à 66 expositions et manifestations touristiques dans les principaux pays émetteurs, tout en prospectant de nouveaux marchés, notamment, l Inde et l Afrique subsaharienne. Les recettes de la taxe de promotion touristique seraient de nature à conforter les efforts programmés pour l amélioration de l attractivité du Maroc, notamment le projet de développement d une «Marque Maroc» permettant une promotion unifiée et concertée de l image du Maroc à l international. Par ailleurs, plusieurs actions ont œuvré pour la consolidation de la connectivité aérienne du Maroc. Il s agit, notamment, de la signature de l ONMT, d une convention de partenariat avec la compagnie Transavia (filiale d Air France-KLM) qui s engage à renforcer ses vols directs vers le pays. De son côté et parallèlement au développement des liaisons aériennes avec les principaux marchés émetteurs et émergents, la RAM a procédé, au cours de l année 2014, à l ouverture de plusieurs lignes aériennes internes. Il convient, cependant, de signaler que ces efforts devraient être consolidés pour combler le besoin de connexion aérienne pour la réalisation des objectifs de la vision 2020, estimé entre 1032 à 1079 fréquences hebdomadaires. Enfin, il importe de souligner l importance du tourisme interne qui continue de consolider son poids et de confirmer son rôle de levier pour une croissance équilibrée de l activité touristique au Maroc. En effet, ce segment représente un tiers des arrivées et un quart des nuitées enregistrées au Royaume, d où la nécessité de multiplier les efforts pour accélérer son développement. 11- Secteur des télécommunications Le secteur de télécommunications contribue à hauteur de 3% du total des valeurs ajoutées aux prix courants et 5,5% de celles relatives aux activités tertiaires entre 2008 et Le secteur compte plus de 40 millions d abonnés au téléphone fixe et à la téléphonie mobile et 16 millions d internautes. Le secteur des télécommunications au Maroc a connu deux profondes mutations. L une institutionnelle ouvrant le secteur à la concurrence et une autre technologique issue du foisonnement des nouveaux systèmes de communication. Cette affluence technologique a été soutenue, depuis 2004, par les notes d orientations générales et dont la nouvelle, couvrant , est en cours de déploiement. Ces orientations reposent sur 3 axes à savoir, l élargissement du service universel à l'internet haut débit en s appuyant sur des technologies mobiles, des fibres optiques et des technologies satellitaires, Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

18 l introduction de la 4G en 2015 et le développement par les opérateurs d'un contenu monétarisé. Il s agit, également, de l équipement des nouvelles constructions de la fibre optique, qui nécessite l adoption du nouveau projet de loi du code de l urbanisme et la mise en place du Wifi Outdoor permettant l ouverture des réseaux Wifi des trois opérateurs à leurs abonnés 3G. Le secteur des télécommunications a poursuivi sa trajectoire vers la généralisation de l accès aux NTIC. Ainsi, le nombre d abonnés au mobile est passé à 44,1 millions en 2014 avec un taux de pénétration de 133%. Pour sa part, le parc Internet a continué sur sa croissance grâce à la 3G qui compte 90,1% du marché Internet estimé à 10 millions d abonnés, soit un taux de pénétration de 30% en En revanche, la téléphonie fixe compte 2,5 millions d abonnés, enregistrant une baisse annuelle de 14,9% et un taux de pénétration de 7,5% à fin Par ailleurs, le secteur a connu une croissance de son chiffre d affaires de 3,9% par an entre 2008 et 2012, passant à 35,7 millions de dirhams. Après une croissance endogène sur les 15 dernières années, le secteur montre un signe d essoufflement avec le fléchissement de ses revenus et la saturation de la téléphonie mobile d où la nécessité d explorer de nouveaux relais de croissance. L Afrique se révèle particulièrement attractive pour les opérateurs marocains qui recherchent des opportunités de croissance externe à un moment où le secteur des services constitue, dorénavant, la locomotive de croissance en Afrique et où de faibles taux de pénétration de la téléphonie existent. Par ailleurs, des perspectives prometteuses se dessinent suite à l usage croissant des technologies émergentes (Smartphones, tablettes, ) et, par suite, de l internet mobile. Le déploiement de la 4G au Maroc constituerait une source de croissance aussi bien pour le secteur que pour l ensemble de l économie. Pour le secteur, cette croissance résulterait du revenu issus de la data mobile qui serait mieux monétisé que celui de la 3G permettant de relancer les bénéfices du secteur. Le développement du secteur des télécommunications ne pourrait que se consolider si le Maroc met en place un écosystème qui permet d intensifier la création et l usage de contenu. Ainsi, les opérateurs pourront se positionner comme fournisseurs d accès avec des partenaires qui proposent du contenu monétisable, notamment le m-gov, l e-gov, l e-santé, le m-banking Secteur des assurances 13- En 2013, la pénétration de l'assurance en pourcentage du PIB est de 3,1% pour l'ensemble des primes, soit 1% pour l'assurance vie et 2,1% en assurance non vie et situe le Maroc au 47 ème rang mondial. Au niveau du monde Arabe, le Maroc occupe la deuxième place après le Liban. Le secteur des assurances au Maroc ne cesse de prendre de l ampleur, que ce soit au niveau des sommes importantes qu il draine ou par les grands défis auxquels il s est trouvé confronté. En effet, Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

19 le marché marocain des assurances et de réassurance a connu des mutations profondes, suite à un ensemble d opérations de fusions-acquisitions et l introduction des nouvelles entreprises. Ainsi le nombre des entreprises est porté à dix-huit entreprises (dont quinze commerciales et trois mutuelles). Sur ce total, huit sociétés pratiquent aussi bien les opérations d assurances non vie que les assurances vie et capitalisation, trois se limitent aux opérations d assurances non vie, une pratique exclusivement les opérations d assurances vie et capitalisation, quatre pratiquent les opérations d assistance, une pratique exclusivement l assurance-crédit, et une entreprise spécialisée dans la réassurance. En 2013, le montant des primes émises en affaires directes réalisé par le secteur des assurances au Maroc s élève à ,98 millions de dirhams. Par ailleurs, le secteur a immobilisé un actif net de 123 milliards de dirhams. Le développement enregistré par le secteur au cours des dernières années a été favorisé par le code des assurances adopté en Les principales nouveautés de ce code sont l officialisation de la bancassurance, la réforme du fonds de garantie et le renforcement du dispositif de contrôle des assurances. Depuis cette date, l encours des réserves technique et réglementaires des compagnies d assurance et les primes ne cessent d évoluer à la hausse. Cependant, un examen approfondi du secteur révèle des facteurs de fragilité inhérents aux contraintes fiscales, réglementaires et autres de nature diverse, en contribuant ainsi au faible degré de pénétration de l assurance au Maroc. Pour alléger le poids de ces contraintes et permettre au secteur des assurances de participer vivement au financement de l économie via le drainage de l épargne longue et sa canalisation vers le financement de l investissement, un contrat programme entre les professionnels du secteur et l Etat pour la période a été signé. Ce contrat, regroupe 72 mesures, qui engagent la profession, représentée par la FMSAR 5 et la FNACAM 6, avec 9 départements ministériels (l Intérieur, L Economie et Finances, la Justice, le Commerce et Industrie, l Education Nationale et formation professionnelle, l Emploi, l Habitat, la Santé et l Equipement et Transport). Elles portent notamment sur la valorisation de la profession, l augmentation du taux de pénétration de l assurance dans le tissu économique et social, l encouragement de l épargne longue, l amélioration du service rendu aux assurés et le renforcement du secteur en tant levier du développement économique, social et financier de notre pays. En fin, pour assurer le développement actuels et futur, le secteur des assurances au Maroc a besoin d accélérer et redynamiser l agenda de réformes mises en place et de procéder à des meilleurs pratiques de gestions pour pouvoir relever les défis économiques, financiers et sociaux. 5 Fédération Marocaine des Sociétés d'assurances et de Réassurance 6 Fédération Nationale des Agents et Courtiers D'assurance au Maroc Direction des Etudes et des Prévisions Financières Tableau de Bord Sectoriel

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21 Valeurs ajoutées sectorielles Source : - Haut Commissariat au Plan

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23 Valeurs ajoutées sectorielles Direction des Etudes et des Prévisions Financières/ DI/ SBDCI Structure de la valeur ajoutée par branche d'activité aux prix courants (1) (En % du total des valeurs ajoutées) Secteur primaire 19,8 19,4 14,9 16,6 16,5 17,3 16,3 14,7 16,9 13,7 14,6 16,4 15,3 15,5 14,4 16,6 15,8 15,5 Agriculture, chasse et services annexes 0,0 7,5 13,3 14,8 14,9 16,1 15,2 13,3 15,7 12,6 13,4 15,4 14,4 14,3 13,4 15,5 14,5 14,4 Pêche, aquaculture 0,0 0,6 1,6 1,8 1,6 1,2 1,1 1,4 1,2 1,1 1,2 1,0 1,0 1,1 1,0 1,0 1,4 1,1 Secteur secondaire 28,8 28,4 29,1 27,6 27,3 27,9 28,5 28,2 27,2 27,3 30,3 28,6 29,7 30,2 30,3 28,5 27,8 29,6 Industrie d'extraction 2,5 2,3 2,4 2,4 2,1 1,8 1,8 1,9 2,0 2,4 7,3 2,6 4,3 5,6 5,3 3,9 2,1 4,8 Industrie (hors raffinage de pétrole) 18,3 18,0 17,5 16,3 16,4 17,2 17,3 16,3 15,7 15,0 14,0 15,9 15,3 15,4 15,7 15,4 16,4 15,3 Industrie alimentaire et tabac 0,0 2,0 4,9 4,1 4,0 4,1 4,5 4,3 4,4 3,4 3,4 4,6 4,2 4,2 4,7 5,3 4,2 4,4 Industrie du textile et du cuir 0,0 1,9 4,3 4,0 4,0 4,0 4,0 3,1 3,2 3,1 2,7 2,7 2,6 2,3 2,3 2,1 3,7 2,4 Industrie chimique et parachimique 0,0 1,0 1,8 1,6 1,5 1,8 1,9 2,1 1,9 1,9 1,9 2,3 2,3 3,2 3,2 2,7 1,8 2,7 Industrie mécanique, métallurgique et électrique 0,0 1,3 3,5 3,4 3,7 4,1 3,8 3,7 3,4 3,6 3,3 3,2 3,4 3,1 3,1 2,9 3,6 3,1 Autres industries manufacturières 0,0 1,4 3,0 3,2 3,2 3,3 3,1 3,0 2,8 3,0 2,7 3,0 2,9 2,6 2,5 2,4 3,1 2,7 Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 0,6 0,5 0,9 0,4 0,3 0,1 0,2 0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,4 0,3 0,2 0,0 0,3 0,2 Electricité et eau 2,7 3,3 3,3 3,0 3,0 3,1 2,9 3,1 2,8 2,9 2,6 2,9 2,8 2,6 2,6 2,6 3,0 2,7 Bâtiment et travaux publics 4,7 4,2 5,1 5,5 5,5 5,7 6,3 6,7 6,4 6,8 6,2 7,0 6,8 6,5 6,5 6,6 6,1 6,6 Services 51,3 52,2 56,0 55,9 56,1 54,8 55,2 57,1 56,0 59,0 55,0 55,0 55,0 54,3 55,3 54,9 56,3 54,9 Commerce 14,1 13,5 14,0 13,4 13,5 12,3 11,9 11,9 11,8 11,9 11,4 11,0 10,6 10,4 10,4 10,2 12,5 10,6 Hôtels et restaurants 2,7 2,3 2,6 2,5 2,4 2,3 2,4 2,7 2,6 3,0 2,6 2,6 2,8 2,5 2,6 2,7 2,6 2,6 Transports 4,0 4,9 4,6 4,4 4,4 4,0 4,1 3,8 3,5 4,3 3,9 3,9 4,0 3,8 3,8 3,9 4,1 3,9 Postes et télécommunications 1,4 1,9 2,3 2,9 3,1 3,2 3,4 3,5 3,5 3,6 3,4 3,4 3,4 3,0 2,8 2,3 3,3 3,0 Activités financières et assurances 6,5 5,8 5,8 5,6 5,5 5,3 5,2 5,7 5,8 6,7 6,3 6,1 5,9 5,9 6,1 5,9 5,7 6,0 Immobilier, location et services rendus aux entreprises 9,6 11,3 12,7 12,3 12,9 13,1 13,4 14,1 14,3 15,7 14,5 14,5 14,5 14,0 14,5 14,4 13,7 14,4 Administration publique générale et sécurité sociale 9,6 9,4 9,8 9,9 9,7 9,4 9,7 10,1 9,8 9,5 8,7 9,2 9,1 9,4 9,7 9,7 9,7 9,3 Education, santé et action sociale 8,6 8,2 9,2 9,8 9,5 9,8 9,6 10,2 9,7 9,9 9,6 9,5 9,7 10,2 10,4 10,5 9,7 10,0 Branche fictive -5,2-5,0-5,0-4,9-4,7-4,6-4,6-4,9-5,0-5,7-5,4-5,3-4,9-5,0-5,0-4,8-5,0-5,0 PIB hors primaire/pib 82,8 82,9 86,7 85,3 85,3 84,5 85,3 86,8 84,8 87,8 86,8 85,4 86,2 85,7 86,6 84,8 85,9 85,9 (1) Part des branches dans le total des valeurs ajoutées courantes Source : Haut Commissariat au Plan + calcul de la DEPF 19

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