La présence chinoise dans le secteur des industries extractives d Afrique Centrale
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- Angèline Cantin
- il y a 7 ans
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1 La présence chinoise dans le secteur des industries extractives d Afrique Centrale Présentation pour l Atelier de Stratégie pour les Industries Extractives d Afrique Centrale Douala, Cameroun, 18 mars 2010 Johanna Jansson, chercheur indépendant
2 Que fait la Chine dans le secteur des industries extractives d Afrique Centrale? -Néo-colonisation exploitant l Afrique comme les pouvoirs occidentaux ou bien partenariat sud-sud, gagnant-gagnant? -Qui bénéficie? -Les chinois, opèrent-ils en isolation? Le contexte de l économie mondiale et la globalisation
3 Aperçu du présentation -Origines du phénomène -Modèle des relations sino-africaines -Echanges commerciaux -Les réalités sur le terrain dans chaque pays -Opportunités et défis -Que fait la société civile? Que pourrait-elle faire? -Conclusion
4 Origine de la présence chinoise en Afrique - Deng Xiaoping et l ouverture de la Chine: investissements directs étrangers en Chine et compétition croissant dans le marché chinois entrepreneurs privés chinois cherchent des opportunités en Afrique (et ailleurs) politique de Go Out, encourageant les entreprises étatiques chinoises de s établir à l étranger
5 Modèle: Trois niveaux d activité chinoise en Afrique (Jansson 2009) Cherche à montrer que: - Il n y a pas de Chine S.A. Le gouvernement chinois ne dirige pas tout ce que font des acteurs chinois en Afrique. - Donc, il y a plusieurs Chines en Afrique - Le caractère de l engagement dépend l origine de l investissement: privé, public, financement, but principale.
6 Modèle: Trois niveaux d activité chinoise en Afrique (Jansson 2009) - Ce modèle théorique est structuré suivant la proximité des activités du gouvernement chinois. L importance et l impact des activités varient d un pays à l autre et ne sont pas démontrés dans ce modèle. - Les trois niveaux du modèle sont étroitement liés et surtout niveaux I & II se chevauchent.
7 Modèle: Trois niveaux d activité chinoise en Afrique (Jansson 2009) - Niveau I: Gouvernement - Niveau II: Grandes entreprises chinoises (privées ou étatiques) - Niveau III: Commerce à petite échelle
8 Niveau I: Gouvernement Acteurs: Les gouvernements chinois et africains, les ambassades chinoises et africaines, les ministères, les banques chinoises (EXIM Bank, CDB)
9 Niveau I: Gouvernement Activités: Relations bilatérales, visites officielles, le Forum de coopération sino-africaine, relations entre le parti communiste chinois et les partis dirigeants africains, accords de développement d infrastructure financé par des lignes de crédit concessionnel (les trocs), donations (stades, parlements, hôpitaux), l aide au développement (équipes médicales)
10 Niveau II: Grandes entreprises chinoises Acteurs: Les entreprises étatiques chinoises et des grands compagnies privées. Ces compagnies ont des relations proches avec l Ambassade de Chine dans chaque pays africain, or elles ne travaillent pas toujours sur des projets financés par le gouvernement chinois.
11 Niveau II: Grandes entreprises chinoises Activités: - Des projets d infrastructure à grande échelle financés soit par les des lignes de crédit concessionnel du gouvernement chinois, soit par la BAD, la BM, d autres bailleurs de fonds ou les gouvernements africains - Les industries extractives: pétrole, minerais, bois - Usines de fabrication et d assemblage des biens de consommation
12 Niveau III: Commerce à petite échelle Acteurs: Commerçants à petite échelle, des acteurs économiques flexibles et dynamiques. Ces acteurs sont arrivés en Afrique de façon indépendant. Entre ces acteurs et les ambassades de Chine dans les pays africains il y a très peu de contact, assistance et/ou contrôle.
13 Niveau III: Commerce à petite échelle Activités: Importation et commerce des biens de consommation; usines de fabrication et d assemblage des biens de consommation; usines de traitement des minerais; export des minerais et du bois à petite échelle; autres activités commerciales à petite échelle
14 Milliards $ US Échanges commerciaux sino-africains Exportations de l Afrique vers la Chine Importations de la Chine par l Afrique
15 Échanges commerciaux entre l Afrique et d autres partenaires commerciaux Milliard $ US Importations de l'afrique Exportations de l'afrique 20 0 Chine UE États-unis Inde Sources: Atlas de Commerce Mondial (Chine et Inde), Commission Européenne (UE), Bureau de recensement des États-Unis (États-Unis)
16 Composition des 20 premiers produits d importation de l Afrique en provenance de Chine % 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% Produits de fer et d'acier Chaussures et sacs Machinerie Véhicules et pièces détachées Coton et produits de textile Appareils électroniques 0%
17 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Composition des 20 premiers produits d exportation de l Afrique vers la Chine Services Minerai de nickel Acier inoxydable & circuits électroniques Coton & tabac Fer allié Diamants Cuivre Bois Platine Minerai de cobalt Minerai de chrome Manganèse Minerai de fer Produits d'huile et du pétrole
18 Présence chinoise dans le secteur des industries extractives de Cameroun Minier: La seule compagnie minière chinoise active au Cameroun est la filiale de Sinosteel, Sinosteelcam S.A., qui a une concession de fer près de Kribi. (Niveau II) Pétrolier et gazier: La compagnie Yan Chang de la province Shaanxi a signé en avril 2009 une convention avec la Société Nationale des Hydrocarbures pour un projet d exploration pétrolière de quatre ans au nord du Pays. (Niveau II)
19 Présence chinoise dans le secteur des industries extractives de Cameroun Forestier: -Une seule compagnie forestière a de l engagement chinois, la JV sino-française Vicwood (niveau II). -Des acteurs économiques indépendants chinois (niveau III) sont actifs à Douala en tant que commerçants du bois, or nous ne connaissons pas beaucoup sur les activités de ces acteurs.
20 Présence chinoise dans le secteur des industries extractives de Gabon Minier: - CMEC: le troc de Bélinga (fer) (niveau I & II) - CICMH: Bembélé (manganèse) (niveau II) Pétrolier et gazier: -Sinopec et Sino-Gabon Oil and Gas (niveau II) -Autres compagnies chinoises de service qui s occupent avec les forages etc. (niveau II) Forestier: Environ 10 compagnies active dans l abattage et un nombre de compagnies active dans le traitement de bois (niveau II)
21 Présence chinoise dans le secteur des industries extractives de la République Centrafricaine Forestier: La Chine achète du bois de la République Centrafricaine, mais n a pas encore fait d investissements dans le secteur forestier du pays. Minier, pétrolier, gazier: Il a été annoncé en 2009 qu une compagnie chinoise a acheté une partie d une des concessions d uranium d Areva
22 Présence chinoise dans le secteur des industries extractives de la République Démocratique du Congo Minier: - Le $US 6 milliard troc de Sicomines (niveau I & II) - Usines de traitement et des opérations minières à petite échelle (niveau III) Pétrolier et gazier: Rien à ce jour Forestier: Rien en ce moment une compagnie chinoise avait une concession qui a été annulée dans la revisitation des contrats
23 Présence chinoise dans le secteur des industries extractives de la République du Congo Pétrolier: Deux compagnies chinoises ont des concessions pétrolières au Congo. Elles sont actuellement en phase d exploration Forestier: Compagnies privées chinoises (niveau II/III)
24 Présence chinoise dans le secteur des industries extractives de Tchad Pétrolier: - Depuis 2003 CNPC explore plusieurs blocs pétroliers dans le pays. Depuis 2007 CNPC produit du pétrole dans le bassin de Bongor. La compagnie offert aussi des services techniques (forages etc.) (Niveau II) - CNPC a établi un raffinerie de pétrole en 2008 à N Djamena qui à partir de 2011 raffinera 20,000 barils par jour (Niveau II) Minier et gazier: Rien à ce jour
25 Opportunités et défis: Niveaux I & II Opportunités - Provision des infrastructures: les trocs une façon d éviter la malédiction des ressources? - Les concessions inexploitées deviennent utiles - Provision d emploi et de formation
26 Opportunités et défis: Niveaux I & II Défis -Manque de transparence dans les négociations avec les gouvernements africains -Manque de capacité dans les délégations qui négocient les accords avec les investisseurs chinois -Droits des travailleurs dans les entreprises chinoises
27 Opportunités et défis: Niveau III Opportunités - Provision d emploi dans les usines de traitement des minerais - Exploiter les possibilités dans le marché Défis -Manque de respect de la réglementation locale -Acheter des minerais des enfants qui travaillent dans l exploitation artisanal
28 La société civile: que fait-elle? - Une réponse commence à être formulé en Afrique Centrale (exemples de la RDC et de Gabon) Autres exemples? - Les représentants de la société civile ont noté que les défis de communication et les différences de culture peuvent poser des problèmes
29 Les acteurs chinois et la société civile africaine - Étant donné le rôle différent de la société civile en Chine, les acteurs chinois de niveau I et II ne sont souvent pas habitués à travailler avec la société civile, ou ils ne voient pas l utilité de le faire - Si la relation entre les dirigeants africains et les organisations de la société civile n est pas bonne, les acteurs chinois de niveau I & II peut hésiter de travailler avec les ONG.
30 La société civile: que pourraitelle faire? - Etre constructif et si possible travailler avec des partenaires chinois - Identifier le niveau des activités chinois en question : Niveau I & II: Travailler directement avec les compagnies si possible, sinon à travers des partenaires chinois ou les dirigeants africains avec l Ambassade de Chine Niveau III: Travailler directement avec les acteurs et les autorités locales comme l Ambassade de Chine ne les connais souvent pas
31 Conclusion - La présence chinoise dans le secteur des industries extractives d Afrique Centrale est toujours dans une phase de commencement. - Les acteurs chinois actifs dans le secteur des industries extractives d Afrique Centrale ne sont souvent pas habitués à travailler avec la société civile. Dans la plupart des cas une courbe d'apprentissage est en opération. Il y a donc des possibilités importantes d établir une relation constructive.
32 Questions?
33 Merci! Johanna Jansson Chercheur indépendant Vättegränd 18, Sollentuna, Stockholm, Suède
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