L Accès aux Prestataires de soins au Maroc. Dr GREFFT ALAMI ABDEJLIL 17 Juin 2010
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- Christian Boudreau
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1 L Accès aux Prestataires de soins au Maroc Dr GREFFT ALAMI ABDEJLIL 17 Juin 2010
2 SOMMAIRE I II Clarification sémantique et conceptuelle Qu entend-on par «Prestataires de soins». Influence de l organisation du système de santé sur les modalités de recours aux prestataires de soins. Contexte national. Approche moderne des «inégalités sociales de santé». Facteurs qui déterminent l accès aux prestataires de soins Facteurs physiques et répartition territoriale. Facteurs socio-économiques : Revenu, Pauvreté et Protection Sociale Facteurs éducatifs et socioculturels : Perception et demande subjective de santé (versus demande objective analysée en termes de besoins) Facteurs liés au mode de formation et de comportement des prestataires
3 SOMMAIRE III IV V Accès aux Prestataires examiné sous les angles des filières ou des niveaux de soins Soins de santé primaires, secondaires, tertiaires Principaux constats sur les diverses modalités de recours aux soins au Maroc Conclusion : Piste de réflexion et de recherche
4 I. Approche Conceptuelle Qu entend-on par prestataires de soins? Définition de l OMS. Distinction entre soins formels et soins informels. Par souci de clarté on retiendra les professions médicales et paramédicales et le rôle central des médecins dans les équipes et les filières de soins. Influence de l organisation du système de santé Comment est régi (ou non) le mode de recours aux prestataires? Bref rappel du système national de santé et du contexte. Approche moderne des inégalités sociales de santé Rappel de la commission de l OMS
5 II. Facteurs qui déterminent l accès aux prestataires de soins Ils sont pratiquement identiques aux «déterminants de base de la santé». 1 2 Facteurs physiques et géographiques : Répartition territoriale des prestataires. Le système de santé public a le mérite d exister : sans lui les ruraux n auraient aucun accès- Ratios optimaux selon l OMS. Facteurs socio-économiques : Revenu, lutte contre la pauvreté et l exclusion, protection sociale et financement du système de santé (AMO, RAMED, Budget) 5
6 II. Facteurs qui déterminent l accès aux prestataires de soins 3 4 Facteurs socio-culturels: Analphabétisme et poids des préjugées traditionnels ; Interdépendance des facteurs multifactoriels de pauvreté comme cause de renoncement au recours aux prestataires de soins modernes, surtout au détriment des femmes et surtout des femmes rurales. Impacts sur la santé maternelle et enfantine. Facteurs liés aux prestataires de soins eux mêmes : inadéquation formations/besoins, inadéquation comportements/efficacité(absentéisme, corruption). Le médecin généraliste qui est une clé et une porte d entrée du système est en réalité «le parent pauvre du système». 6
7 III. Approche selon les niveaux et les filières de soins 1 Ligne des soins de santé primaires (ALMA-ATA) (Forum national 2009). (Renouvellement de la stratégie de couverture sanitaire de base, plan ). Le RSSB victime de la politique intelligente mais trop exclusive de la prévention au détriment de la «composante curative» et de la «réactivité» crise de confiance, court circuitage et ZAPING des prestataires de première ligne : Absence de médecin? Présence de médecin aux «mains nues»? Taux de féminisation de la profession? 7
8 III. Approche selon les niveaux et les filières de soins 2 3 Ligne des soins de santé secondaires : (accès aux spécialistes et aux soins cliniques essentiels) liberté, réactivité et efficacité en secteur privé pour les catégories moyennes, aisées ou protégées / rigidité et inefficacité du système de référence en secteur public. Ligne des soins de santé tertiaires : encombrement lié au «zaping des 2 premières lignes», encombrement des urgences lié aux «listes d attente» des consultations spécialisées et des interventions. 8
9 IV. Quels sont les comportements en pratique? Les dysfonctionnements lourds du système de santé expliquent en grande partie les modalités erratiques et inégalitaires d accès aux prestataires de soins pour de larges franges de la population : les pauvres, les ruraux, les exclus, les vulnérables, les marginaux mais pas seulement.ces dysfonctionnements sont reconnus par le Ministère de la Santé dans le cadre du plan santé : Illustration à travers quelques exemples concrets expérimentés dans la vie quotidienne par les patients dans leur parcours de soins. 9
10 IV. QUELS SONT LES COMPORTEMENTS EN PRATIQUE? Le cloisonnement excessif public / privé est préjudiciable à tout le monde et constitue un énorme «gâchis». La santé communautaire (Initiative de Bamako) est au Maroc plus un «slogan» qu une réalité concrète. L automédication et le court-circuitage des prestataires de soins sont évidemment préjudiciables à la santé. 10
11 V. Conclusion : Pistes de réflexion, de réforme et de recherche Le Maroc connaît une pénurie chronique en prestataires de soins : en 10 ans le ratio pour l année 1995 de 1,4 prestataires pour 1000 habitants n a augmenté que de 0,4% pour l ensemble des secteurs et de seulement 0,03 % pour le secteur public. En dépit de ces insuffisances quantitatives, le potentiel de prestataires disponibles demeure sous-utilisé comme en témoignent à la fois les indicateurs de santé et l évolution des rémunérations et des revenus des prestataires. Crise de confiance citoyen-patient / prestataire-système de santé. Rôle et image des médecins et des infirmiers dans la société. 11
12 V. Conclusion : Pistes de réflexion, de réforme et de recherche 4 Pistes de réflexion, de Réforme et de Recherche : la formation et la revalorisation du généraliste. Le décloisonnement public / privé. L incitation à l exercice libéral en milieu rural. Le couplage soutien direct au revenu / recours aux prestataires de soins. La régulation des rapports assurés / prestataires de soins au centre de la maîtrise médicalisée des dépenses d assurance maladie. 12
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