Le rôle de l infirmière gestionnaire de cas en groupe de médecine de famille (GMF) pour les personnes vulnérables avec maladies chroniques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le rôle de l infirmière gestionnaire de cas en groupe de médecine de famille (GMF) pour les personnes vulnérables avec maladies chroniques"

Transcription

1 Le rôle de l infirmière gestionnaire de cas en groupe de médecine de famille (GMF) pour les personnes vulnérables avec maladies chroniques Colloque en sciences infirmières 1er mai 2014 Maxime Fortin, inf. B. Sc. CSSS Lac-St-Jean Est Julie Godbout, inf. B. Sc. CSSS Chicoutimi

2 Plan de présentation Le contexte : Les maladies chroniques : un enjeu Les grands utilisateurs des soins de santé Les défis de la première ligne Le projet V1sages Qu est-ce que la gestion de cas Les outils Les retombées Quelques histoires de cas

3 LE CONTEXTE Maladies chroniques (MC) Maladies chroniques Facteurs de risque Prévalence dans la pop. québécoise Maladies métaboliques Dyslipidémie Diabète Maladies cardiovasculaires Cardiopathie ischémique Hypertension artérielle Insuffisance cardiaque Angine Maladies musculo-squelettiques Arthrite Arthrose Ostéoporose Maladies respiratoires Asthme MPOC Obésité Sédentarité Hab. alimentaires inadéquates Obésité Sédentarité Tabagisme Hab. alimentaires inadéquates Obésité Complications suite à un traumatisme Sédentarité Hab. alimentaires inadéquates Tabagisme Allergènes Pollution, produits chimiques, travail Diabète (type 1 et 2) 8.6 % Hypertension 23.6 % Insuf. cardiaque 3.5 % Arthrite 11.2 % Ostéoporose 19 % Asthme 8.4 % MPOC 9.5 % Sources: Ministère de la santé et des services sociaux (2012)

4 LE CONTEXTE Maladies chroniques (MC) 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% ans ans 65 ans et plus Prévalence de 4 maladies chroniques ou plus Source: Fortin et al. (2005).

5 LE CONTEXTE Maladies chroniques (MC) Forte prévalence et impacts considérables : Pour le système de santé Pour la société Pour la personne et ses proches adaptations importantes requises au quotidien, incapacités, pertes de revenu, déclin de leur qualité de vie Sources: Commissaire à la santé et au bien-être du Québec, (2010); Organisation mondiale de la santé (2002); Marks et al. (2005).

6 LE CONTEXTE Maladies chroniques (MC) Priorité MSSS Stratégie de prévention et de gestion des MC: Coordination des soins Soutien à l autogestion Soins de première ligne : Interdisciplinaires Centrés sur la personne Adaptés à ses besoins Sources: Ministère de la santé et des services sociaux (2008); McMurphy (2009).

7 LE CONTEXTE Qui sont les grands utilisateurs de services hospitaliers? Sous-groupe de personnes avec besoins plus complexes Impact majeur sur les services d urgence et les hospitalisations Combinaison de facteurs: multimorbidité, comorbidité de santé mentale et/ou psychosociale Défi pour le modèle GMF actuel de répondre aux besoins de cette clientèle Source: Hudon et Chouinard (2014)

8 LE CONTEXTE Problématique des grands utilisateurs Consomment une grande quantité de ressources ($$$) Défis majeurs de coordination et d intégration Plus à risque d incapacités et de mortalité Source: Hudon et Chouinard (2014)

9 LE CONTEXTE Première ligne Premier point de contact de la population avec le réseau de santé et de services sociaux Continuum de services : Promotion de la santé Prévention des blessures et maladies Services diagnostiques et curatifs Réadaptation et soutien Palliation Services doivent être offerts dans tous les territoires Répondre à la majorité des besoins de soins courants Sources: Commissaire à la santé et au bien-être du Québec, (2010); Organisation mondiale de la santé (2002); Marks et al. (2005).

10 LE CONTEXTE Première ligne : les grands défis des MC Besoins aigus Besoins chroniques et de longue durée Une seule maladie Multimorbidité Relation individuelle patient-médecin Spécialisation clinique Interdisciplinarité / interprofessionnalisme Polyvalence clinique Patients passifs et peu informés Patients actifs et informés Source: Rodrigue (2012)

11 LE CONTEXTE Constats 1 re ligne: l augmentation des besoins et des défis des patients vulnérables avec MC doit être une priorité d intervention La première ligne doit compter sur une collaboration interdisciplinaire pour pouvoir faire face à ses grands défis GMF : gestion de cas et stratégies de soutien à l autogestion peu développées jusqu à présent Programmes de gestion de cas : présents sur le territoire du SLSJ en CSSS, mais limités aux cas lourds Source: Hudon et Chouinard (2014)

12 LE PROJET Vulnérabilité en 1ère ligne et Soutien à l AutoGEStion et GEStion de cas

13 LE PROJET Objectif du programme Implanter au sein de 4 GMF du SLSJ une intervention pragmatique pour des personnes grandes utilisatrices de services hospitaliers atteintes de MC intégrant : 1. La gestion de cas (GC) par une infirmière 2. Le soutien à l autogestion

14 LE PROJET Deux investigatrices principales Une professeure en sciences infirmières et chercheure à l UQAC : Prof. Maud-Christine Chouinard Un médecin chercheur qui pratique en UMF et est professeure à l Université de Sherbrooke : D re Catherine Hudon

15 LE PROJET Des infirmières motivées Maya Beaudry, inf. B. Sc. CSSS Chicoutimi Valérie Boivin, inf. B. Sc. CSSS Lac-St-Jean Est Pascale Desbiens, inf. B. Sc. CSSS Lac-St-Jean Est Marie-Hélène Doucet, inf. B. Sc. CSSS Chicoutimi Maxime Fortin, inf. B. Sc. CSSS Lac-St-Jean Est Julie Godbout, inf. B. Sc. CSSS Chicoutimi Coordonnatrices de recherche : Mireille Lambert et Danielle Bouliane Coordonnatrice clinique : Madone Turcotte

16 LE PROJET Un partenariat

17 LE PROJET Participants Total 247 personnes Suivies dans l un des 4 GMF participants 18 à 80 ans Avec MC: Diabète Maladies cardiovasculaires Maladies respiratoires Maladies musculo-squelettiques Douleur chronique Grands utilisateurs de services hospitaliers: 3 visites à l urgence et/ou hospitalisation dans la dernière année (MAGIC Chronique) Qui pourraient bénéficier de l intervention selon leur MD de famille

18 LE PROJET Modèle de l innovation dans les soins de santé et sociaux aux personnes avec MC (Royaume-Uni) Source: Departement of Health (2005).

19 LE PROJET Intensité de services Suivi de la clientèle Contexte du projet Clientèle avec besoins complexes Gestion de cas centrée sur la personne RLS (CSSS et commun auté) GMF Modèle de prise en charge populationnelle (MSSS, 2012) Personne/ famille

20 LE PROJET Intervention Quoi? Gestion de cas Rencontre individuelle Par qui? Une infirmière / GMF Où? Directement au sein de leur GMF Soutien à l autogestion Quoi? Rencontres de groupe Par qui? Deux pairs aidants Où? Directement au sein de leur clinique ou d une salle communautaire Source: Hudon et Chouinard (2014)

21 LE PROJET L autogestion, c est quoi? Les tâches que la personne doit entreprendre pour bien vivre avec une ou plusieurs conditions chroniques Incluent le développement de la confiance en sa capacité d agir sur les aspects médicaux, son rôle d autogestion et les aspects émotionnels de sa condition Le soutien à l autogestion est l apport systématique d enseignement et d interventions de soutien pour : Augmenter les habiletés des patients et la confiance en leur capacité à gérer leurs problèmes de santé Évaluer régulièrement les progrès, les problèmes et les objectifs établis Soutenir la résolution de problèmes Source:

22 LA GESTION DE CAS La gestion de cas, c est quoi? Méthode de dispensation des services selon laquelle l intervenant évalue les besoins du client et ceux de ses proches, planifie, coordonne, négocie, effectue l évaluation et représente les droits de son client pour l obtention des services diversifiés pouvant répondre à ses besoins complexes Deux niveaux : Client et ses proches Système de dispensation de services de santé et de services sociaux Source: OPTSQ (2006)

23 LA GESTION DE CAS Gestion de cas Efficacité démontrée : Est effectuée par une infirmière en 1 re ligne pour différentes MC Utilise un intervenant unique comme point d ancrage principal et coordination des soins Limite : Est basée sur une maladie particulière Sources: Schraeder et al. (2008); Sutherland et Hayter (2009); Lillyman et al. (2009), Kendall et al. (2010); Santé Canada (2007)

24 LA GESTION DE CAS Avantages d une infirmière GC en première ligne Elle connaît l histoire du patient Elle est en lien direct avec l équipe médicale Elle a des échanges fréquents avec les pharmacies communautaires Elle est habituée au travail en interdisciplinarité Elle est habilitée à évaluer la condition de santé physique et mentale d une personne Elle est apte à faire l enseignement et le soutien à l autogestion Elle connaît le fonctionnement du système de santé, les services des CSSS et communautaires Source: Chouinard (2014)

25 LA GESTION DE CAS Rôles de l infirmière gestionnaire de cas Accueil Évaluation et surveillance de l état de santé, gestion des symptômes et prévention des complications Dépistage des besoins et référence aux différents professionnels Coordination des soins et services Orientation et navigation Enseignement sur les maladies, autogestion et counselling Soutien à la personne et à la famille Dépistage de la détresse psychologie et techniques d intervention psychosociales Recherche et application de connaissances Sources : Phaneuf (2005); Lavoie (2009); de serre et Beauchesne (2000); Jester (2007); Wong et Chung (2005); National Institute for Clinical Excellence (2004); Chouinard et al. (2014)

26 LA GESTION DE CAS Accueil Accueille et établit la communication avec la personne et sa famille Priorise les demandes Procède à l évaluation de la situation actuelle de la personne / famille et de ses attentes Cible les partenaires qui devrait être impliqués dans le plan de service individualisé (PSI) Source: Chouinard et al. (2014)

27 LA GESTION DE CAS Évaluation et surveillance de l état de santé, gestion des symptômes et prévention des complications Évaluation et surveillance de l état de santé : Recueille de l information pour évaluer et analyser les besoins physiques et psychologiques Gestion des symptômes : Transmet l information appropriée aux partenaires concernés Prévention des complications secondaires : Anticipe les problèmes en vue de les éviter ou en diminuer l importance Prévient les situations de crise ou en diminue la gravité Source: Chouinard et al. (2014)

28 LA GESTION DE CAS Dépistage des besoins et référence aux différents professionnels Est responsable du dépistage et des références pour l ensemble des besoins de la personne Procède à une évaluation et à des interventions à l intérieur de son champ de pratique Planifie et s assure avec les membres de l équipe de répondre aux besoins à l aide du PSI Source: Chouinard et al. (2014)

29 LA GESTION DE CAS Coordination des soins et services Assure la gestion des symptômes par la coordination de suivi et de l évaluation des interventions réalisées Agit comme agente de liaison entre les différents ressources Transmet l information appropriée aux partenaires concernés Effectue des relances téléphoniques au besoin pour s assurer du cheminement et de la personnalisation des demandes auprès des partenaires Source: Chouinard et al. (2014)

30 LA GESTION DE CAS Orientation et navigation Guide la personne et assure une fonction de navigation au sein du réseau de la santé en établissant un lien entre la personne et les ressources Assume le lien premier entre les acteurs liés au domaine de la santé et communautaire qui font partie du réseau de la personne atteinte Source: Chouinard et al. (2014)

31 LA GESTION DE CAS Enseignement sur la maladie, autogestion et counselling Enseignement sur la maladie : Donne l information requise sur la maladie, les traitements et leurs conséquences Propose des moyens pour faire face aux difficultés Conseille la personne et sa famille sur les différentes ressources offertes (réseau de santé et/ou organismes) Autogestion : Évalue les besoins en autogestion et l éducation individuelle Counselling : Counselling motivationnel (ex.: cessation tabagique) Source: Chouinard et al. (2014)

32 LA GESTION DE CAS Soutien à la personne et à la famille S assure d une communication adéquate entre la personne, sa famille et les membres de l équipe soignante Transmet l information appropriée aux partenaires concernés Agit comme agente de liaison ente les différentes ressources au sein du réseau Apporte, avec les autres membres de l équipe, le soutien dont la personne/famille ont besoin pour faire face à la maladie Assiste la personne, l oriente et l aide à résoudre ses problèmes Aide la personne dans le processus de décision Favorise des interventions qui contribuent au maintien ou à la réintégration de la personne dans son milieu Source: Chouinard et al. (2014)

33 LA GESTION DE CAS Dépistage de la détresse psychologique et techniques d intervention psychologique Offre des interventions de soutien et de références aux ressources appropriées Psychologue Travailleur social Médecin de famille Source: Chouinard et al. (2014)

34 LA GESTION DE CAS Recherche et application des connaissances Participe à l élaboration d outils cliniques Collabore à l identification de problématiques de recherche Transfert des connaissances Source: Chouinard et al. (2014)

35 LA GESTION DE CAS Gestion de cas par infirmière GMF : les tâches Évaluer et identifier les besoins Identifier les ressources dans le réseau local de services/communauté Établir un plan de service individualisé (PSI) centré sur la personne Faire un suivi régulier Effectuer des rencontres interdisciplinaires Coordonner les services Offrir du soutien à l autogestion Servir de point de contact principal (intervenant pivot) Source: Hudon et Chouinard (2014)

36 LES OUTILS Un bon outil d évaluation

37 LES OUTILS Un bon outil d évaluation

38 LES OUTILS Un bon outil d évaluation

39 LES OUTILS Des outils de coordination

40 LES OUTILS Des outils de coordination

41 LES OUTILS Le plan de service individualisé, c est quoi? Un outil de planification et de coordination des services individualisés visant globalement à donner un sens, une direction à la personne et à son milieu, dans le cheminement de leurs actions, des actions des intervenants, des programmes, des établissements et de divers organismes, tout en tenant compte du contexte culturel et légal. Noel Champagne (1992) «un état d esprit qui traduit une volonté de donner priorité à la personne» Despins (1995), p. 79

42 LES OUTILS Caractéristiques d un PSI Basé sur les besoins du client Le client participe à son élaboration Permet une recension de ce qui a été fait et de ce qui est en cours Assure la continuité et l arrimage des services Assure une vision commune, une clarification des rôles de chacun et a un effet mobilisateur Un échéancier est établi pour l atteinte des objectifs et la révision du plan C est un contrat d engagement «thérapeutique concerté» entre le client et les partenaires impliqués Source : Bilodeau, Lambert et Gagnon (2013) Formation PSI

43 LES OUTILS Le plan de service individualisé

44 LES OUTILS Les conditions gagnantes de la collaboration interprofessionnelle Approche centrée sur le patient Philosophie d intervention partagée Mécanismes de communication efficaces Compréhension des rôles respectifs Respect mutuel Confiance Prise de décision partagée Source : Bilodeau, Lambert et Gagnon (2013) Formation PSI

45 LES OUTILS L entretien motivationnel, c est quoi? Selon Miller et Rollnick, les auteurs : «une méthode de communication directive, centré sur le client, visant le changement de comportement par l exploration et la résolution de l ambivalence» C est mettre de l avant le client dans son cheminement C est une façon d interagir avec le client pour atteindre un objectif déterminé C est une manière d être en relation de collaboration dans ses interventions C est renforcer la motivation de la personne pour la soutenir dans son cheminement Sources: Berthiaume et Fortier(2012),

46 LES OUTILS L entretien motivationnel : les bases Principes : Empathie Explorer les divergences Rouler avec la résistance Développer le sentiment de compétence de la personne Les conditions essentielles: Amener la personne à évoquer ses motivations Établir une collaboration Respecter le libre arbitre et favoriser l autonomie Agir avec bienveillance Sources: Berthiaume et Fortier(2012),

47 LES OUTILS L entretien motivationnel : les bases Stratégies Poser des questions ouvertes Valoriser la personne Pratiquer l écoute sélective Résumer Sources: Berthiaume et Fortier(2012),

48 LES CONDITIONS Conditions de réussite Une stabilité du personnel infirmier Une meilleure collaboration interprofessionnelle et interorganisationnelle Des services spécialisés plus accessibles Une formation complète et adaptée aux infirmiers/infirmières gestionnaires de cas Un accompagnement clinique adéquat offert aux infirmiers/infirmières gestionnaires de cas Une collaboration plus riche entre les professionnels de la santé et les organismes communautaires Des rencontres entre gestionnaires de cas des GMF, pouvant inclure à l occasion des gestionnaires et des décideurs Source: Hudon et Chouinard (2014)

49 LES CONDITIONS Conditions à mettre en place Favoriser la stabilité du personnel infirmier dans les GMF en nommant un gestionnaire de cas parmi l équipe d infirmiers/infirmières déjà en place Confier au gestionnaire de cas la responsabilité unique d assurer la coordination et l accès aux soins Accroître la collaboration interprofessionnelle et interorganisationnelle en supportant la mise sur pied de mécanismes de transmission d information et des corridors de services Supporter et encadrer les infirmiers/infirmières gestionnaires de cas en nommant un gestionnaire responsable S assurer de la mise à jour continuelle des connaissances et compétences des infirmiers/infirmières GMF Multiplier la présence des infirmiers/infirmières gestionnaires de cas aux tables régionales et provinciales des organismes communautaires Source: Hudon et Chouinard (2014)

50 Modèle logique de l intervention

51 AVANCEMENT À ce jour Dans les 2 GMF du Lac-St-Jean: Interventions et évaluations complétées au Lac- St-Jean (n = 106) Autres infirmières GMF formées et ont commencé à faire GC Efforts du CSSS pour pérennisation de la composante GC

52 AVANCEMENT À ce jour Dans les 2 GMF de Chicoutimi: Interventions et évaluations en cours (n = 75 complétées) Formation autres infirmières GMF du territoire avril 2014 Engagement du CSSS pour pérennisation de la composante GC

53 L ÉVALUATION Volet évaluatif 1. Analyse d implantation: évaluation réaliste 2. Essai clinique randomisé pragmatique 3. Analyse économique Source: Hudon et Chouinard (2014)

54 L ÉVALUATION 1) Évaluation réaliste Tout résultat d une intervention découle de l interaction entre cette intervention et le contexte Vise à mettre en évidence les mécanismes sousjacents et expliquer de quelles façons les différents contextes ont influencé les effets observés CONTEXTE Mécanismes RÉSULTATS Pawson, R. and N. Tilley, Realistic evaluation 1997, London: Sage.

55 L ÉVALUATION 1) Analyse post-implantation En cours auprès de tous les acteurs-clés (idem à pré-implantation) dont entrevues individuelles avec une trentaine de patients ayant reçu l intervention Sujets abordés: Processus d implantation Obstacles et éléments favorables à considérer afin d améliorer l intervention et de favoriser son déploiement dans d autres GMF Mécanismes de l intervention Effets observés qualitativement Satisfaction envers l intervention

56 L ÉVALUATION Suivi interventions Distribution patients Recrutement 2) Essai clinique randomisé Admissibles Exclus Randomisés Expérimentaux Intervention reçue Intervention non reçue Raisons : Abandons; maladie proche Témoins Contacts perdus Interventions interrompues Raisons : Cas santé mentale; absence maladie chronique; décès proche Contacts perdus

57 L ÉVALUATION 2) Essai clinique randomisé Temps à partir du début de l intervention Randomisation Covariables: niveau socioéconomique; littératie (NVS); santé mentale (HADS) et multimorbidité (DBMA) T-2 T0 T1 T2-2 semaines 0 4 mois 7 mois Indicateurs secondaires: efficacité personnelle; pratiques d autogestion; habitudes de vie,; activation (PAM) et détresse psychologique (K6) Indicateurs primaires: empowerment (heiq); qualité de vie (SF-12) et utilisation des services

58 L ÉVALUATION 3) Analyse économique À venir Analyse coût-efficacité: efficacité de l intervention en fonction des coûts investis Analyse rentabilité: économie réalisée par dollar investi

59 L ÉVALUATION Stratégies d application des connaissances intégrées tout au long du projet Représentants des différentes catégories d acteurs-clés font partie de l équipe et ont été interpelés à un stade précoce du développement du projet Parry D, Salsberg J, Macaulay AC. Guide sur la collaboration entre les chercheurs et les utilisateurs des connaissances dans la recherche en santé. Ottawa: Instituts de recherche en santé du Canada; 2008.

60 CAS CLINIQUES Histoire de cas #1 Dame de 68 ans, vit avec conjoint en appartement, a un fils qui vit à Montréal. Elle est retraitée, elle garde des enfants à l occasion et fait du bénévolat. Elle trouve sa situation financière adéquate et aime aider les gens autour d elle, en ne leur demandant rien en retour. Connue pour insuffisance cardiaque, maladie vasculaire, diabète avec neuropathie, dyslipidémie, hypertension et insuffisance rénale chronique. Suivie par le CRETD et la clinique d insuffisance cardiaque Besoin de madame : Aimerait être moins anxieuse et renfermée

61 CAS CLINIQUES Objectifs et interventions Soins de santé en raison de maladies Établir des voies de communication entre les cliniques Établir un plan en cas de problème cardiaque Suivi régulier par infirmière de la clinique Intervenant pivot : infirmière clinique insuffisance cardiaque Développement d habiletés reliées au bien-être psychologique Développement de stratégies de gestion de l anxiété Développement de stratégies d affirmation de soi

62 CAS CLINIQUES Histoire de cas #2 Dame de 52 ans, vit seule en appartement, un enfant d âge adulte. Réseau social limité mais M. X nous est décrit par la cliente comme une personne significative. A un frère et une sœur, relations décrites comme cordiales par la cliente. Madame est prestataire de la sécurité du revenu, aucun service par les SAD et suivie par une travailleuse de rue. Consomme tabac et alcool, alerte pharmacologique au dossier pour les benzodiazépines. N a pas le téléphone

63 CAS CLINIQUES Histoire de cas #2 Madame est connue pour anémie, diabète sous diète, HTA, gonarthrose, asthme, sinusite chronique, hépatite B, pseudokyste pancréas opéré, macro-adénome hypophysaire, hyponatrémie, hypokaliémie et pancréatite. Elle a été hospitalisée en mars dernier suite à des blessures importantes. Besoin de madame: Demeurer de façon autonome à la maison Contrôler l anxiété et les «flashbacks» reliés aux blessures en mars Cesser la consommation d alcool

64 CAS CLINIQUES Objectifs et interventions Offrir des soins de santé spécialisés Maintenir suivi médical régulier Maintenir dosette livrée à chaque jour Relance téléphonique à chaque mois et rendez-vous au besoin Développer capacités fonctionnelles pour vivre en appartement Augmenter fréquence des interventions de l intervenant de rue, à déterminer avec la cliente Intervention GRPT02 pour diminuer anxiété

65 CAS CLINIQUES Objectifs et interventions Réduire durée des hospitalisations Suivi par une même personne ressource qui connaît le dossier, une travailleuse sociales du CSSS Orientation clinique prioritaire : Que madame adhère au plan de service Plan pour l urgence : Référer systématiquement lors des visites à l urgence à la travailleuse sociale de l urgence pour suivi avec la travailleuse sociale de madame au CSSS

66 CAS CLINIQUES Ce qui s est réellement passé Madame n a pas tout de suite accepté le plan de service, elle a vu son médecin de famille un mois plus tard et a adhéré au plan à ce moment. Madame ne s est pas présentée au rendez-vous avec le GRTP02 et n a pas donné suite. Jamais revu la travailleuse de rue Suivi infirmière téléphonique et en personne serré, aux 2 semaines en moyenne Madame stable, diminution de consommation d ativan et de l alcool, pas d hospitalisation, facile à rejoindre, se présente à ses rendez-vous

67 CAS CLINIQUES Histoire de cas #3 Homme de 49 ans, vit avec conjointe, pas d enfant car n ont pas réussi à en avoir. Sa conjointe travaille mais monsieur a été déclaré invalide en 2006 et est indemnisé par la CSST. Il a subi une intoxication au monoxyde carbone en Il fait usage du tabac. Monsieur affirme avoir de bonnes relations avec sa famille. Il est connu pour une rupture d anévrisme cérébral en 2007, pour lequel il a subi une chirurgie, apnée du sommeil sans CPAP, hypercholestérolémie, antécédent de dépression, c. difficile en 2012, entorses aux chevilles à répétitions, céphalées, difficulté de concentration et émotions labiles. Il se plaint de difficultés à dormir.

68 CAS CLINIQUES Histoire de cas #3 Besoins de monsieur Diminuer son anxiété pour mieux dormir Diminuer ses crampes aux jambes Arrêter de fumer

69 CAS CLINIQUES Objectifs et interventions Santé et bien-être physique en général Évaluation en kinésiologie et plan d intervention selon les besoins et capacités de monsieur Évaluation en nutrition et plan d intervention selon les besoins de monsieur Référence au Centre d abandon du tabac de Chicoutimi

70 CAS CLINIQUES Objectifs et interventions Développement d habiletés reliées au bien-être psychologique Évaluation en travail social pour développer de stratégies de gestion du stress Soins de santé spécialisés en raison de maladies Suivi téléphonique q 4 sem et RV prn selon les besoins et la condition de monsieur

71 CAS CLINIQUES Ce qui s est réellement passé Évaluation en kinésiologie faite Monsieur a cessé le tabac par lui-même, l infirmière du centre d abandon du tabagisme est restée disponible prn Monsieur a eu quelques rencontres avec la nutritionniste et la travailleuse sociale, elles sont disponibles prn

72 Remerciements Les chercheures : Prof. Maud-Christine Chouinard et Dre Catherine Hudon L équipe de recherche de l UMF Les coordonnatrices : Danielle Bouliane et Madone Turcotte Les infirmières du projet Les gestionnaires et les directions des CSSS : Isabelle Boulianne, Mélanie Paradis, Serge Lavoie, Josée Lalancette, Cathay Turcotte Les équipes des GMF Les formateurs PSI, une ressource de tous les instants : Myriam-Nicole Bilodeau, Hugo Lambert et Nadia Gagnon Tous les professionnels des CSSS, CLSC, pharmacies et organismes qui ont participés aux PSI

73 Équipe clinique V1sages

74 Merci de votre attention!

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES Sommaire de la démarche de réorganisation SOMMAIRE Le programme régional Traité santé offre des services de réadaptation

Plus en détail

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES INFIRMIÈRES DE L UQAC LE 6 MAI 2015 PLAN DE LA PRÉSENTATION Quel type de formation une IPSPL doit-elle suivre?

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective

assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective Les forces du changement en assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective La pénurie de main-d œuvre ralentira la croissance D ici 2030, il manquera 363 000 travailleurs

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Modèle de Suivi en première ligne des maladies chroniques. Fellow du programme TUTOR-PHC, IRSC Familiale U. de Mtl.

Modèle de Suivi en première ligne des maladies chroniques. Fellow du programme TUTOR-PHC, IRSC Familiale U. de Mtl. Modèle de Suivi en première ligne des maladies chroniques Dr Alain Turcotte, Md,, CMFC Fellow du programme TUTOR-PHC, IRSC Chargé de formation clinique, Département D de Médecine M Familiale U. de Mtl.

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

Séminaire du Pôle Santé

Séminaire du Pôle Santé 1 Séminaire du Pôle Santé Les télésoins à domicile au Québec représentent-ils une solution économiquement viable? Guy Paré, Ph.D., MSRC Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en technologies de

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de

Plus en détail

Le modèle conceptuel de gestion des connaissances (Ballay, 2000)

Le modèle conceptuel de gestion des connaissances (Ballay, 2000) Le modèle conceptuel de gestion des connaissances (Ballay, 2000) 1. Utilité d un modèle conceptuel en courtage de connaissances 2. Cycle de gestion et courtage des connaissances 1. Capitaliser 2. Apprécier

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Ligne provinciale d intervention téléphonique en prévention du suicide 1 866 APPELLE Octobre 2014 Table des matières Contexte...

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

Démarche d évaluation médicale et histoire professionnelle

Démarche d évaluation médicale et histoire professionnelle révention Comment évaluer les troubles musculosquelettiques (TMS) reliés au travail? L histoire professionnelle est le meilleur outil pour dépister les TMS et les prévenir Ce questionnaire de dépistage

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Cadre de référence Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Révisé en février 2015 1 TABLE DES MATIÈRES Abréviations utilisées. 3 Mise en contexte. 4 Buts et objectifs.

Plus en détail

Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en régime d assurance collective

Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en régime d assurance collective Le budget santé d une entreprise Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en régime d assurance collective Notre mission Faire de l assurance collective un outil de gestion de la santé Objectif: Outiller

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

AGIR LÀ OÙ ÇA COMPTE

AGIR LÀ OÙ ÇA COMPTE AGIR LÀ OÙ ÇA COMPTE CONTRIBUTIONS Groupe de réflexion Nicole Collette, CSSS Haut-Richelieu-Rouville Jacques Couillard, CSSS du Sud de Lanaudière * Gilles Coulombe, CSSS de Gatineau Lyne Daoust, CSSS du

Plus en détail

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue Marie-Christine Lemieux, M.Sc. Inf., IPSPL 2 e Symposium

Plus en détail

De meilleurs soins :

De meilleurs soins : De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Protocole de suivi systématisé en collaboration interprofessionnelle pour les patients à risque de maladies cardiovasculaires en première ligne

Protocole de suivi systématisé en collaboration interprofessionnelle pour les patients à risque de maladies cardiovasculaires en première ligne Chercheure responsable Lyne Lalonde, B.Pharm., Ph.D. Cliniciens responsables Alain Turcotte, M.D. Gilles Lalonde, M.D. Chercheures Céline Bareil, M.Ps., Ph.D. Fabie Duhamel, inf., Ph.D. Johanne Goudreau,

Plus en détail

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments :

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments : S A N T É P U B L I Q U E RAPPORT SYNTHÈSE Évaluation des effets du programme Les médicaments : Oui Non Mais! En santé après 50 ans Depuis janvier 1997, la Direction de santé publique s est associée à

Plus en détail

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Janvier 2015 Contributions Équipe de travail Réal Cloutier, Hôpital Rivière-des-Prairies Louise

Plus en détail

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier Le projet de formation «Partenaires, jusqu à la fin» Déterminer avec le patient et ses proches les objectifs de ses soins en contexte de maladie grave et de fin de vie 7 octobre 2014 Entretiens Jacques

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE. Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE. Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1 DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1 Propriété intellectuelle : Le matériel original développé dans le cadre

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Le retour au travail après une absence prolongée en

Le retour au travail après une absence prolongée en Le retour au travail après une absence prolongée en raison de trouble mental transitoire: des pistes d'encadrement de la démarche. Marie-José Durand, PhD, Professeure titulaire, Directrice du CAPRIT Les

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

LE MARKETING SOCIAL ET

LE MARKETING SOCIAL ET LE MARKETING SOCIAL ET LA PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE MARIE-HÉLÈNE GAGNÉ 6ème Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents Montréal, 29 octobre 2013 LE FARDEAU DE LA MALTRAITANCE

Plus en détail

stratégique2010 plan du Ministère de la Santé et des Services sociaux

stratégique2010 plan du Ministère de la Santé et des Services sociaux stratégique2010 plan 2015 du Ministère de la Santé et des Services sociaux 2010 2015 du Ministère de la Santé et des Services sociaux plan stratégique Édition La Direction des communications du ministère

Plus en détail

Les prérogatives du mineur sur sa santé

Les prérogatives du mineur sur sa santé 5e Rencontres médico-juridico-sociales autour de l enfant Protection de l enfance et santé Les prérogatives du mineur sur sa santé Claire Quennesson - Doctorante CERFAP Introduction Mineur Personne âgée

Plus en détail

BILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite

BILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite BILAN projet DIABSAT 2010-2011 Diabétologie par Satellite 1 OBJECTIFS Développer et évaluer 3 services de télémédecine assistés par satellite Volet 1 : Education à la nutrition et promotion de l activité

Plus en détail

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques?

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Janvier 2011 Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Introduction Les soins dispensés aux patients souffrant d affections chroniques

Plus en détail

Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne

Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne CHAMPS D EXPERTISE Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne Hôpital Louis- H. Lafontaine Institut Universitaire en santé mentale Programme des troubles psychotiques - Clinique Sherbrooke 7401 Hochelaga

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

LES RÔLES CONTEMPORAINS DE LEADERSHIP ET DE GESTION DE L INFIRMIÈRE : arrimage d un continuum de cours avec les besoins du réseau de la santé

LES RÔLES CONTEMPORAINS DE LEADERSHIP ET DE GESTION DE L INFIRMIÈRE : arrimage d un continuum de cours avec les besoins du réseau de la santé SP 7.4 LES RÔLES CONTEMPORAINS DE LEADERSHIP ET DE GESTION DE L INFIRMIÈRE : arrimage d un continuum de cours avec les besoins du réseau de la santé Martine Mayrand Leclerc, inf., MGSS/MHA, Ph.D. Robert

Plus en détail

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 BULLETIN Région de la Capitale-Nationale Bulletin numéro 8 Avril 2014 Contenu Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 Éditorial 1 Comité de suivi régional : un travail d équipe! 3 Coordination et organisation

Plus en détail

LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES

LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES . LES MALADIES CHRONIQUES DANS LANAUDIÈRE LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES Source : Istockphoto Marie Eve Simoneau collaboration Christine Garand et Josée Payette Service de surveillance, recherche et évaluation

Plus en détail

«WHEN ALL IS SAID AND DONE, MUCH MORE HAS BEEN SAID THAN DONE»

«WHEN ALL IS SAID AND DONE, MUCH MORE HAS BEEN SAID THAN DONE» IMPLANTATION D UN MODÈLE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE : UN PROJET INTÉGRÉ D ORGANISATION DU TRAVAIL 27 e colloque Jean-Yves Rivard Climat de travail : gage de qualité et de performance Esther Leclerc, inf.,

Plus en détail

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? Résumé des trois enjeux présentés lors de l Assemblée publique du comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles

Plus en détail

Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement.

Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement. Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement. Automne 2014 MOT DE BIENVENUE ET PRÉSENTATION DES FORMATRICES Réjeanne Bouchard Guylaine Cloutier

Plus en détail

Programme Transit. Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle

Programme Transit. Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle Programme Transit Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle Développé par l Association des personnes handicapées de la rive-sud

Plus en détail

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire

Plus en détail

INSPECTION PROFESSIONNELLE

INSPECTION PROFESSIONNELLE INSPECTION PROFESSIONNELLE INSTRUMENT DE VÉRIFICATION DE LA NORME DE DOCUMENTATION LE PLAN THÉRAPEUTIQUE INFIRMIER PRODUCTION Service des publications Sylvie Couture Chef de service Karine Méthot Adjointe

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous?

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? Promouvoir l utilisation sécuritaire des médicaments Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? My-Lan Pham-Dang, MSc. Formatrice ISMP Canada 10 juin 2010 Hôpital Général Juif Institute

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI Céline Gélinas, inf., Ph.D., Marie-Anik Robitaille, M.A., Lise Fillion, inf., Ph.D. & Manon Truchon, Ph.D. Dans

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Info Organisation. Cadre de référence en soins infirmiers de la composante CLSC du CSSS-IUGS. Le modèle McGill. Janvier 2006

Info Organisation. Cadre de référence en soins infirmiers de la composante CLSC du CSSS-IUGS. Le modèle McGill. Janvier 2006 Cadre de référence en soins infirmiers de la composante CLSC du CSSS-IUGS Info Organisation Le modèle McGill Karine Girard, chargée de projet, CIRE Solange Lafaille, infirmière et coordonnatrice du 1 er

Plus en détail

GUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée

GUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée GUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée La clientèle ciblée par ce service est la clientèle dite orpheline. Il s agit des personnes de tous âges

Plus en détail

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE CONSIDÉRANT les réels problèmes d accessibilité aux services

Plus en détail

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Hôpital Cochin Samedi 1 er avril 2006 Forum Saint Jacques La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Dr Jean-Baptiste Fassier 1,2 Centre d Etude et

Plus en détail

Proposition d un MODÈLE D ORGANISATION DE SERVICES

Proposition d un MODÈLE D ORGANISATION DE SERVICES Proposition d un MODÈLE D ORGANISATION DE SERVICES JUIN 2007 Nous tenons à remercier Madame Suzanne Nicolas, consultante en santé primaire et gestion, pour la consultation qu elle a effectué et le rapport

Plus en détail

Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie!

Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie! Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie! Kathy Poulin Infirmière ressource au don d organes et de tissus 1 Taux et nombre de donneurs décédés

Plus en détail

Plan Stratégique 2008-2013

Plan Stratégique 2008-2013 Plan Stratégique 2008-2013 Version finale Adopté le 26 septembre par le Conseil d administration Septembre 2008 Mission La Société Santé en français est un chef de file national qui assure, en étroite

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

L Arrimage - Montréal. Rapport annuel 2012-2013

L Arrimage - Montréal. Rapport annuel 2012-2013 L Arrimage - Montréal Rapport annuel 2012-2013 par Joseph Giulione, directeur octobre 2013 Table des matières L ARRIMAGE. 3 SERVICES SPÉCIALISÉS RÉSULTATS.... 5.. 6.... 8-9.. 9 10....... 11-12 CARACTÉRISTIQUES

Plus en détail

Rapport de recommandations

Rapport de recommandations Comment s assurer que les personnes souffrant d ostéo-arthrite et d arthrite rhumatoïde reçoivent des soins optimaux de par l Europe: recommandations EUMUSC.NET En partenariat avec EULAR et 22 centres

Plus en détail

ASSURANCE COLLECTIVE RÉSUMÉ DES GARANTIES. Régime d assurance collective multi-employeur RAPNQ-RBA

ASSURANCE COLLECTIVE RÉSUMÉ DES GARANTIES. Régime d assurance collective multi-employeur RAPNQ-RBA ASSURANCE COLLECTIVE RÉSUMÉ DES GARANTIES Régime d assurance collective multi-employeur RAPNQ-RBA Mars 2014 des garanties d assurance Assurance vie de base Adhérent Option 1 : 1 fois le salaire annuel

Plus en détail

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Cette documentation est publiée

Plus en détail

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Préparé par: Rose-Anne Buteau, Inf. Ph D. (c) Sylvie Garand-Rochette, M.Sc.. Monique Thibault,

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Besoins cliniques et tendances en informatisation des services de santé. Fabien de Lorenzi Directeur principal, Orientation produits

Besoins cliniques et tendances en informatisation des services de santé. Fabien de Lorenzi Directeur principal, Orientation produits Besoins cliniques et tendances en informatisation des services de santé Fabien de Lorenzi Directeur principal, Orientation produits 1 Agenda Les dossiers patients partageables territoriaux (DSÉ) CSSS/RLS

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Le programme de soutien des soins primaires pour diabétiques de London : Des soins pour diabétiques différents

Le programme de soutien des soins primaires pour diabétiques de London : Des soins pour diabétiques différents Le programme de soutien des soins primaires pour diabétiques de London : Des soins pour diabétiques différents S U C C E S S S T O R Y 1 Diabetes Care with a Difference: The London Primary Care Diabetes

Plus en détail

Rapport de recherche Présenter au Comité des usagers du CSSS Lucille-Teasdale

Rapport de recherche Présenter au Comité des usagers du CSSS Lucille-Teasdale Le comité des usagers des gens à votre écoute Rapport de recherche Présenter au Comité des usagers du CSSS Lucille-Teasdale Étude exploratoire visant l identification de pistes de réflexion stratégique

Plus en détail

PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015

PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015 PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015 Novembre 2011 . Pour faciliter la lecture, les mots de genre féminin appliqués aux personnes désignent

Plus en détail

Ministère de la Santé et des Services sociaux

Ministère de la Santé et des Services sociaux Ministère de la Santé et des Services sociaux Projet de loi modifiant l organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l abolition des agences régionales Contexte

Plus en détail

G U I D E S O C I AU X

G U I D E S O C I AU X G U I D E D ACCÈS SANTÉ ET SERVICES S O C I AU X 2012 Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Sud de Lanaudière a pour mission d améliorer l état de santé et le bien-être de la population des

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir?

Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir? CG 08-02-29 / 011 (FEC) Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir? Document de réflexion présenté au Conseil général de la Fédération des enseignantes

Plus en détail

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017 et d'atteinte des cibles d'impact des 1. Formaliser l'offre de services pour l'ensemble des programmes-services et des programmes de soutien. Définir et promouvoir l'offre de services en Dépendances (2013-12-

Plus en détail

2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication

2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication Distance linguistique et soins de qualité dans une perspective d équité: Concilier une diversité d enjeux Bilkis Vissandjee *, Université de Montréal Alex Battaglini, CSSS Bordeaux-CartiervilleSaint-Laurent

Plus en détail

RÉGIME d assurance collective CSQ. À la disposition des membres des syndicats affiliés à la Centrale des syndicats du Québec

RÉGIME d assurance collective CSQ. À la disposition des membres des syndicats affiliés à la Centrale des syndicats du Québec RÉGIME d assurance collective CSQ À la disposition des membres des syndicats affiliés à la Centrale des syndicats du Québec Contrat J9999 Janvier 2010 À tous les membres de la CSQ Cette «nouvelle» brochure

Plus en détail

Programme d assurance-invalidité de courte durée

Programme d assurance-invalidité de courte durée Programme d assurance-invalidité de courte durée Votre trousse de six pages Aperçu Le Programme d assurance-invalidité de courte durée (PAICD) assure un traitement uniforme pour tous les employés lorsqu

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Jacinthe Savard, inf. M. Sc. Andrée-Anne Picard, inf. B. Sc. AEESICQ St-Jean-sur-Richelieu 2009 Plan de présentation Activités d apprentissage et

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Prévention des chutes

Prévention des chutes Notre mission Dispensateur de services de première ligne et de services spécialisés, le CSSS du Suroît a la responsabilité de maintenir et d améliorer la santé et le bien-être de la population de son territoire

Plus en détail