Agriculture, forêts et sols font partie de la solution climatique

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1 Conférences régionales CGAAER Agriculture, forêts et sols font partie de la solution climatique I. Le changement climatique et les enjeux de la COP 21 II. Présentation du rapport du CGAAER

2 I. Le changement climatique / les fondamentaux L'effet de serre Une nouvelle ère a commencé : l anthropocène du fait de l'homme

3 Une responsabilité de l'homme «clairement établie» (GIEC, 2014) Une concentration de GES sans précédents Ges «agricoles» : - N2O : fertilisation azotée. Pouvoir de réchauffement 298 fois plus élevé que CO2 - CH4 : élevage et rizières. Pouvoir de réchauffement 25 fois plus élevé que CO2 3

4 Émissions de GES par secteurs (en Gigatonnes équivalent CO2 / an) Déboisement Agriculture Élevage Agriculture + déforestation : 31 % du total mondial en 2004, 24 % en 2010 = forte baisse relative L'aggravation du dérèglement vient de l'urbain : transports, énergie, bâtiment

5 Émissions de GES par habitant et par pays (en tonne de carbone équivalent CO2 /hab/an) USA UE Chine Monde Inde

6 Le réchauffement planétaire (source GIEC, 21013) 6

7 - 20 à - 50 % de pluies en Méditerranée à la fin du siècle? 7

8 Les 6 principaux risques identifiés par le GIEC dans les zones vulnérables de la planète (niveau de confiance élevé) 1. Pertes de moyens de subsistance dans les zones côtières basses 2. Villes/ inondations 3. Ruptures des systèmes alimentaires / sécheresses et variabilité des pluies 4. Accès insuffisant à eau d'irrigation / baisse de productivité agricole 5. Pertes de services écosystémiques 6. Événements météo extrême/risques systémiques Donc des enjeux relatifs d abord à : Eau / Sécurité alimentaire / Développement urbain 8

9 Réussir l'atténuation = réduire les émissions de 40 à 70 % d'ici 2050 par rapport à 2010 (GIEC, 2014) «Une évolution à grande échelle de nos systèmes énergétiques et du secteur des terres» (GIEC ) Urbain : Décarboner l'économie + Rural : Recarboner la biosphère (photosynthèse) 9

10 LA COP 21 / L'«Alliance de Paris pour le climat» Une échéance cruciale : aboutir à un nouvel accord international sur le climat, universel, ambitieux, flexible, équilibré et dynamique, pour maintenir le réchauffement mondial en deçà du seuil de 2 C. Une «Alliance» s appuyant sur quatre volets : un accord juridique universel / MRV : mesurer, rendre compte, vérifier des engagements nationaux (atténuation, adaptation..) / «bottom up» un volet financier : solidarité envers les pays les plus vulnérables un «Agenda des solutions» («Plan d'action Lima-Paris») pour mettre en œuvre les accélérateurs de progrès plus ambitieux. Des risques : engagements insuffisants ; prise en compte faible des enjeux de sécurité alimentaire, défaut de vision agriculture/forêt 10

11 Repositionner positivement le «vivant» dans la négociation 1. Prendre en compte les enjeux de sécurité alimentaire 2. Montrer que l'agriculture, la forêt et les sols (le «secteur des terres») sont une clef de la solution, bien plus qu'un problème 3. Raisonner les inter-relations en termes de solutions. Exemples : Pas de développement possible à grande échelle des bioénergies sans progrès agricole global assurant la sécurité alimentaire. Besoin de politiques agricoles Réduire la production en Europe serait une absurdité climatique (amplification indirecte de la déforestation et des émissions de GES), sociale (emploi) et alimentaire. Pas de stratégies d'adaptation ou d'atténuation malthusienne. Pas d'action locale ne prenant pas en compte les enjeux globaux (climat et alimentation) L'Afrique pourrait avoir intérêt à utiliser davantage d'engrais / accroître ses émissions agricoles de N20 pour à la fois assurer sa sécurité alimentaire, stocker du carbone dans les sols et réduire une déforestation bien plus émissive 4. Inviter chaque pays à chiffrer les progrès possibles du secteur des terres tout en prenant en compte les enjeux locaux / globaux de la sécurité alimentaire. Favoriser une comptabilisation adaptée des GES du secteur des terres 5. Financer des politiques agricoles et plans d'action «territoires climatointelligents» (conjuguant production, adaptation et atténuation) 11

12 COP 21 / Agenda des solutions : L'initiative «4 pour 1000 : des sols pour la sécurité alimentaire et le climat» Prendre soin des sols et de l eau / enjeu crucial : Plus de matière organique = plus de fertilité/productivité, de résistance à l érosion, de rétention en eau, biodiversité, de séquestration de carbone De nombreuses terres sont très dégradées dans le monde (rétrogradation) Le potentiel technique de séquestration du carbone dans la biosphère terrestre est considérable : 3,8 GtC/an dans les sols et la biomasse, dont 1,2 dans les sols agricoles, même si il se réduira dans le temps. Le stockage : un «pont» pour la survie de l'humanité. «4 pour 1000» : une initiative multi-partenariale inscrite à l'«agenda des solutions» de la COP volets : Un programme international de recherche et coopération scientifique Une alliance d'acteurs s'engageant à lutter contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté / développer des pratiques agricoles et de gestion des milieux favorables au stockage du C Pourquoi 4 pour 1000? 4 pour 1000 = stockage annuel de carbone dans les sols (agricoles, pastoraux, forestiers, autres..) qui permettrait de compenser l'ensemble des émissions anthropiques de CO2 N.B. 0,4 % = 3,5 GtC (8,9 GtC d'émissions annuelles de carbone fossile 5,4 GtC de séquestration dans les océans et la biosphère terrestre) / 820 GtC (stock mondial de carbone organique dans les sols superficiels de 0 à -40 cm) 12

13 II. Agriculture, forêts et sols font partie de la solution Présentation du rapport du CGAAER Une commande du Ministre Stéphane Le Foll en vue de la COP 21 II.1. La problématique mondiale du secteur des terres II.2. Émissions, stockage, substitution et potentiel d'atténuation en France II.3. Risques et solutions : vers des territoires intelligents face au climat 13

14 II.1. La problématique mondiale du secteur des terres (agriculture, forêt et sols) 24 % des émissions mondiales de GES, mais aussi : Un secteur vital pour réussir l'atténuation : rôle de «pompes à carbone» des bois et des champs (stockage et substitution) Un secteur vital pour ses autres rôles multiples : alimentation, emplois, équilibres urbain/rural, gestion de l'eau, sols, biodiversité.. Un secteur très menacé par le dérèglement alors que + 60% de production agricole nécessaire d ici 2050 (FAO) Une spécificité enfin reconnue par le GIEC (2014) AFOLU : Agriculture, Forestry and Other Land Use Enjeu : conjuguer adaptation, développement et atténuation 14

15 24 % des émissions mondiales de GES (hors absorption et stockage) en baisse (31 % en 2004) - Agriculture (fertilisation azotée N20, élevage et rizières CH4) : 11 % - Changement usage des terres (déforestation, artificialisation..) : 10 % - Autres (feux, tourbières ) : 3 % 15

16 Des émissions de GES, mais aussi de l'absorption et de la séquestration du carbone Perturbation du cycle de carbone à cause des activités humaines, de 2003 à 2012 (milliards de tonnes de C par an) Séquestration par les puits : océans et biosphère terrestre Sans la «pompe à carbone» océanique (plancton..) et terrestre (forêts, toundras, pâturages, cultures agricoles ), les émissions nettes de CO2 seraient doublées 16

17 Secteur des terres : «20 à 60 % du potentiel mondial d'atténuation à l'horizon 2030» (GIEC, 2014) On peut en effet agir sur 3 grands axes complémentaires : 17

18 Et on peut aussi agir sur l'offre et la demande ACTIONS SUR L'OFFRE : produire plus et mieux et valoriser Élevage Cultures Systèmes intégrés Bioénergie. ACTIONS SUR LA DEMANDE : sobriété... Forêt - d émissions + de stockage + de substitution (bio-produits) Réduction pertes terres et aliments Promotion du bois (construction..) 2 priorités mondiales : Restaurer les terres dégradées 18 Préserver et gérer de façon dynamique les forêts et la filière bois

19 Prospective énergie/climat : vers un doublement des bioénergies? Evolution du mix énergétique mondial selon 2 scénarios Tendanciel (insoutenable) / Maîtrisé (+ 2 C) EJ = exajoule CCS : capture et stockage du carbone Source : global carbon project Importance stratégique des bioénergies, du stockage et de la substitution19

20 II.2. Émissions et potentiel d'atténuation en France a ) Agriculture et élevage : les gains possibles de l'agro-écologie b) Forêts, filière bois et autres filières non alimentaires de la bioéconomie : les gains possibles d'une gestion plus dynamique c) Réduction des pertes et gaspillages en aliments, terres agricoles et prairies d) Synthèse : quel potentiel cumulé d'atténuation du secteur des terres en France et quels leviers d'action? 20

21 a) Agriculture et élevage : les gains de l'agro-écologie Émissions agricoles de GES (2012) : 101 MtCO2eq/an (20 % du total français) dont : N2O : 52 MtCO2eq/an CH4 : 37,7 MtCO2eq/an CO2 : 11,4 MtC02/an (énergie fossile consommée en agriculture + pêche+ sylviculture) Total potentiel d'atténuation 2030 : (scénario d'amélioration des systèmes sans réduction de la production agricole nationale) : Étude INRA : 26 actions techniques /gain cumulé possible de 28,5 MtCO2eq/an Scenario CGAAER : réduction de 12 à 15 MtCO2eq/an (sur les 28,5 de l'étude INRA) 21

22 a) Agriculture et élevage : les gains de l'agro-écologie (suite) Agriculture : potentiel de réduction d'environ 10MtCO2eq/an en 2030 selon le scénario du CGAAER, dont : 1/ Gestion fertilisation (azote) : 5,1 MtCO2eq Optimisation des apports d'azote minéral Substitution azote organique/minéral Recours accru aux légumineuses Techniques innovantes : inhibiteurs de nitrification 2/ Sobriété énergétique (tracteurs, serres) : 1,6 MtCO2 3/ Séquestration du carbone dans les sols : 3,3 MtCO2 Techniques sans labour Agroforesterie et haies Cultures intermédiaires Optimisation gestion des prairies 22

23 a) Agriculture et élevage : les gains de l'agro-écologie Élevage Émetteur de GES mais : Valorise l'herbe Le stockage de carbone par les prairies (systèmes allaitants) compense les émissions à hauteur de 25 à 50% Gain important possible par la génétique et les bonnes pratiques Potentiel atténuation 2030 : (scénario CGAAER) = 4 à 6,5 MtCO2eq/an Pratiques alimentation amélioration de la ration, génétique.. Gestion effluents : couverture des fosses, aération du fumier, torchères Autonomie énergétique méthanisation, agro-pellets, amélioration bâtiments 23

24 b) Forêt et bio-économie : les gains d'une gestion plus dynamique Réduction des émissions de 24

25 c) Aliments, terres agricoles et prairies : les gains par la réduction des pertes et gaspillage 25

26 Synthèse potentiel d'atténuation 2030 et leviers 26

27 Conclusion : quelle atténuation possible des émissions de GES en France, par l'économie du vivant? Total GES (UTCF compris) émis en France en 1990 : 529 MtCO2eq/an Total GES émis (UTCF compris) en France en 2012 : 446 MtCO2eq/an Objectif de réduction des GES 2030 / 1990 (loi de transition énergétique) : moins 40 % Réduction nationale de GES à réaliser de 2012 à 2030 : 129 MtCO2eq/an (446 [529 X 6 / 10] = ) Gain de GES 2030/2012 permis par le secteur des terres (scénario CGAAER) : 63 MtCO2eq/an (56 à 70), dont : Réduction d'émissions directes et indirectes (CH4, N2O, CO2) : 24 à 31 Stockage dans les sols agricoles et la biomasse) (émissions compensées) : 7 à 9 Substitution (émissions évitées dans d'autres secteurs grâce aux produits biosourcés) : 25 à 30 Le secteur des terres pourrait représenter jusqu'à la moitié de l'atteinte de l'objectif national 2030 d'atténuation de GES 27

28 II.3. Risques et solutions climato-intelligentes Méditerranéïsation : ex forêt GIEC : 3 risques pour l'europe Relation eau et agriculture : - augmentation des besoins en eau - baisse des débits d'étiages Mal-urbanisation / inondations Canicules / santé et productivité = Besoin infrastructures hydrauliques + extension et efficience de l'irrigation pour prévenir les risques, sécuriser les systèmes Adaptation secteur des terres = Eau Agro-écologie Autres : accès à semences adaptées, raccourcissement des cycles (forêts)... 28

29 Des ressources en eau inégalement réparties 290 millions de méditerranéens en pénurie en 2050 (64 en 2010)? La France a la chance de disposer d'une ressource en eau abondante, encore très peu stockée : Total «consommé» = 5,35 km³/an Total ressource mobilisable = 175 km³/an Part consommé/écoulements = 3 % Capacité stockage env 3 % contre 50 % Ebre (Espagne) et 200 % Oum er Rbia (Maroc) Les pays riches en eau devront contribuer à sécuriser (commerce) les approvisionnements alimentaires croissants des pays en pénurie 29

30 CONCLUSION : vers des territoires climato-intelligents Réussir le triple gain production/adaptation/atténuation 1. Quels risques, quelles solutions d'adaptation? 2. Quel potentiel d'atténuation? Quel potentiel de production? 3. Comment mieux gérer/valoriser les ressources rurales / réussir le «triple gain», agir «local» en tenant compte du «global» (climat et alimentation)? Eau = stockage, transferts, extension/efficience de l'irrigation (dans le respect de la directive européenne cadre sur l'eau) Forêts /filière bois : reboisement, mobilisation du gisement, transformation, utilisation du bois dans la construction Agro-écologie : rétention eau/enrichissement des sols (4 pour1000), diversification, légumineuses, autonomie, gestion prairies, élevage + préservation des prairies + sélection variétale, génétique Nouvelles biofilières agricoles (chime du végétal...), innovation,.. Réduction gaspillages en terres (étalement urbain) et en aliments A chaque territoire de développer sa solution! 30

31 Merci pour votre attention Pour en savoir plus: Rapport du CGAAER n _fev_2015_version_finale_cle45a8c5.pdf Étude INRA file/ ec-resource-etude-reduction-des-ges-en-agricultu re-synhese-90-p-.html Initiative 4 pour

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