LA(es) SCHIZOPHRENIE(s)
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- Victoire Ringuette
- il y a 7 ans
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1 LA(es) SCHIZOPHRENIE(s)
2 Introduction Pathologie psychiatrique potentiellement grave, chronique Plusieurs formes cliniques, plusieurs modes évolutifs possibles. Pas de lésion cérébrale identifiée Processus complexe d interactions gènes/cerveau/environnement Étape 1 : anomalies modérées du développement cérébral qui vont prédisposer le futur adulte à la SCHZ Etape 2 : facteurs de stress (événement aigü, ambiance stressante chronique, utilisation de toxiques) qui va induire l entrée dans la maldie (crise psychotique) Etape 3 : crise psychotique qui dure ou qui se répète; Cela va fragiliser le cerveau et le rendre plus sensible aux facteurs de stress 2
3 Epidémiologie 1% de la population générale Débute le plus souvent chez adulte jeune Sexe ratio 1 Trouble de la personnalitéantérieur fréquent, non systématique Croyances bizarres Perceptions corporelles inhabituelles Méfiance Vie affective et sociale pauvre Comportement excentrique 3
4 Début aigu (1/3) Bouffée délirante aiguë= état délirant brutal avec d importantes hallucinations et des troubles du comportement Trouble de l humeur (manie ou dépression) atypique Troubles des conduites ou du comportement avec bizarrerie Tentative de suicide. 4
5 Début progressif (2/3) Fléchissement scolaire inexpliqué Modifications de l affectivité: froideur, retrait social, isolement affectif Conduites addictives Troubles du comportement: bizarrerie, croyances atypiques Apparition progressive d idéesdélirantes, d hallucinationsoude symptômes dépressifs atypiques Impressions de modifications corporelles(signedu miroir). Sentiment d étrangeté de dépersonnalisation. 5
6 Tableau clinique Les symptômes de la schizophrénie se regroupent dans trois syndromes Syndrome délirant. Syndrome dissociatif. Syndrome autistique. 6
7 Syndrome délirant Le délire est paranoïde Caractèreillogique, impénétrable, Adhésion souvent forte, parfois relative. Chronicité, parfois émaillée d exacerbations aiguës 7
8 Le délire Thématiques multiples : idées délirantes d influence (pensées ou sentiments imposés ou suggérés, actes ou impulsions imposées, etc.). dépersonnalisation (impressions de transformation corporelle : dysmorphophobie, troubles de l identité, angoisse de morcellement). persécution Très variables selon les individus 8
9 Le délire Mécanismes multiples (polymorphe). Aucun n est spécifique et tous peuvent se rencontrer : Hallucinations AUDITIVES, cénesthésiques. Automatisme mental Discours délirant flou, incohérent. Angoisse associée, majeure, pouvant entraîner des troubles du comportement auto- ou hétéro-agressifs 9
10 Le syndrome dissociatif Perte de cohésion et d unitéde la pensée. Les idées ne s enchaînent plus de manière logique, efficace : discontinuité du cours de la pensée. La dissociation (phénomène intrapsychique) s exprime au niveau clinique par la discordance (symptômes). 10
11 La discordance Ambivalence : affective (amour/haine, attirance/répulsion ) de la volonté(ambitendance : le patient veut 2 choses contraires à la fois) intellectuelle (2 concepts opposés sont exprimés) Bizarrerie (idées étranges, baroques) Impénétrabilité(discours, conduite énigmatiques) 11
12 Conséquences sur la parole Discours allusif, peu compréhensible. Barrages : brèves suspensions du discours, non motivées, dont le sujet est conscient mais auxquelles il est indifférent. 12
13 Conséquences sur les affects Indifférence affective et expériences affectives intenses : incapacité à moduler des affects contradictoires. Réactions émotives inappropriées, paradoxales, imprévisibles. 13
14 Comportement Maniérisme, préciosité, attitudes empruntées. Sourires immotivés, non adaptés / situation. Négativisme, réactions d opposition. Troubles des conduites : actes insolites, étranges, voire dangereux. 14
15 Syndrome autistique Barrière opaque établie par le sujet entre son monde intérieur et le monde extérieur. Hermétisme et vide psychique apparent. En fait : vie imaginaire et émotionnelle parfois intense. Altération profonde de la notion de réalité. 15
16 Atteinte des fonctions supérieures Classiquement, pas d atteintedes capacitésintellectuelles, mais difficulté dans leur utilisation. Pas de trouble de la vigilance Troubles cognitifs Difficultésde concentration, Troubles attentionnels, Difficultésde traitementdu contexte, Troubles des fonctionsexécutives: cequi nous permetde nous adapter à une situation nouvelle. Trouble de la cognition sociale 16
17 Formes cliniques: schizophrénie paranoïde Forme la plus fréquente. Délire et hallucinations au 1 er plan. 17
18 Formes cliniques: l hébéphrénie Dissociation et autisme au 1 er plan. Pas ou peu de délire ou d hallucinations Les affects semblent éteints. Impression d une importante détérioration (démence). Pronostic médiocre. 18
19 Autres formes cliniques Schizophrénie simple : Pas de délire ni d hallucinations. Peu de dissociation et d autisme = forme peu grave Héboïdophrénie : pseudo-psychopathie dissociée. Trouble schizo-affectif : présence conjointe de symptômes affectifs ou thymiques (maniaques, dépressifs ou mixtes) et de symptômes schizophréniques 19
20 Evolution Taux de mortalitéélevé(10% de décès par suicide) Par poussées :réapparition du délire, des hallucinations, des troubles du cours de la pensée, des symptômes thymiques (formes paranoïde et schizo-affective). Continue : régression, incohérence idéo-verbale majeure. Symptômes installés. Mixte : fond symptomatique permanent (symptômes négatifs en particulier) et recrudescences transitoires (symptômes productifs). 20
21 Evolution 30% des patients ne présenteront plus de signe patent de la maladie et auront une insertion socio-professionnelle considérée comme normale. 50% des patients présenteront une forme intermédiaire (accès récurrents ou symptomatologie modérée) 20% présenteront une forme grave de la maladie nécessitant une hospitalisation prolongée ou du moins le maintien dans un milieu exerçant une surveillance permanente. 21
22 Types évolutifs de la schizophrénie Début Type d'évolution Etat terminal % 15 % 24 % % 10 % 10 % 6 % 5 % 5 % J.M. Azorin L'Encéphale
23 Evolution de la symptomatologie avec l âge On retient classiquement Atténuation de la symptomatologie positive: délire, hallucinations, dissociation Aggravation de la symptomatologie négative: repli autistique Aggravation des altérations cognitives: fonctions exécutives, mémoire
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